Cela fait maintenant cinq ans que les voitures électriques grand public comme la Nissan LEAF et Volt de Chevrolet sont disponibles sur le marché. Pendant ce temps, les acheteurs de voitures rechargeables se sont plaints à plusieurs reprises de leur expérience décevante chez les concessionnaires de voitures. La plupart de leurs histoires entrent dans deux catégories : les vendeurs qui ne connaissent pas grand-chose aux voitures électriques et les vendeurs qui incitent les consommateurs à envisager des véhicules à essence plutôt que des véhicules électriques rechargeables. Les forums des discussions en ligne offrent de nombreuses anecdotes sur cette partialité apparente des concessionnaires contre les véhicules électriques. Et l'année dernière, la preuve est devenue beaucoup moins anecdotique.
Le New York Times a récemment étudié le phénomène et ses causes. Le journal a cité un discours prononcé par l'ancien président de la National Automobile Dealers Association (NADA). Il a comparé les véhicules électriques au brocoli et les véhicules à essence à « des beignets à faible teneur en calories. » L'an dernier, Consumer Reports a publié les résultats d'une étude pour 85 concessionnaires dans quatre états, concluant que 35 de ces concessionnaires, le personnel des ventes a tenté d'orienter les acheteurs vers des véhicules à combustion interne au lieu d'un véhicule rechargeable, alors qu'ils s'étaient déclarés intéressés par un véhicule rechargeable. Treize de ces concessionnaires ont carrément découragé les consommateurs d'acheter un véhicule électrique. Pourquoi un vendeur découragerait-il la vente d'un véhicule électrique rechargeable généralement plus cher pour un modèle à essence moins cher ?
« Des tracas »
Ces questions ne sont pas nouvelles et les causes sont assez bien comprises. En effet, l'Université de Californie à Davis a réalisé une enquête de satisfaction des consommateurs et d'entrevues de concessionnaires menées par JD Power en 2013. Ses constatations suggèrent que beaucoup de concessionnaires voient les véhicules électriques comme un « tracas », exigeant un plus grand investissement en temps et en argent pour se déplacer. Les concessionnaires ont mentionné que les transactions et les délais de livraison prennent plus de temps, ce qui limiterait la capacité du personnel à aider les clients. Cependant, les données de l'étude semblent contredire cette perception, montrant que les transactions pour les véhicules rechargeables ont effectivement pris moins de temps pour se conclure. Les marchands ont également mentionné faire moins de profits lors de la vente d'une voiture rechargeable que pour une voiture à essence. Encore une fois, selon cette étude de l'Université de Californie à Davis, le contraire est vrai — la vente moyenne des voitures rechargeables entraîne un supplément de $ 1 050 comparé à 650 $ pour une voiture à essence. La réticence des revendeurs à promouvoir les véhicules électriques se situe peut-être au niveau des profits qui s'étendent sur des années après la vente initiale — particulièrement les visites d'entretien, qui sont moins fréquentes pour les voitures rechargeables. Selon NADA, le service après-vente génère trois fois les profits de la vente d'un véhicule. Sans les besoins d'entretien, comme les vidanges d'huile, un concessionnaire est beaucoup moins susceptible de voir de retour un propriétaire de véhicule rechargeable. L'étude de l'Université de Californie à Davis a confirmé que l'acheteur d'un véhicule rechargeable était moins enclins, de 11 pour cent, à mentionner qu'ils prévoyaient revenir chez le concessionnaire pour le service après la vente. Les solutions à court terme L'étude de l'Université de Californie à Davis a recommandé un certain nombre de recommandations d'ordre politique qui pourrait accroître l'intérêt des concessionnaires pour les véhicules rechargeables en Californie, principalement relativement aux programmes d'encouragement par l'État. Si le manque de revenus récurrents après la vente est un facteur important pour ne pas favoriser les véhicules rechargeables, il faudra probablement plus qu'un remboursement de la taxe. La question continuera probablement d'être présente jusqu'à ce que la demande pour les véhicules rechargeables croisse de façon importante. Pourtant, il faudra au moins quelques années avant que le marché devienne assez fort pour forcer la main des concessionnaires automobiles. Entre-temps, les consommateurs de véhicules rechargeables peuvent prendre les choses en mains, tout d'abord, en appelant les marchands locaux à l'avance et demander à parler à un spécialiste des véhicules électriques. Si un marchand n'en a pas, aller voir un concurrent dans votre région jusqu'à ce que vous trouviez celui qui a un spécialiste passionné et éclairé de véhicules électriques. Puis, poser au spécialiste, avant de vous rendre chez le concessionnaire, les questions que vous pourriez avoir à propos de la voiture convoitée, surtout pour évaluer l'intérêt du concessionnaire dans les voitures rechargeable. Et quand vous trouvez un concessionnaire qui se soucie de la vente d'un véhicule électrique (et tous les avantages qu'offre une voiture zéro émission), faites affaire avec celui-ci et passer le mot de votre expérience positive. NDLR : Des visites fréquentes sur des sites spécialisés mais neutres comme celui de l'AVÉQ , permettent aux futurs acheteurs de se familiariser, poser leurs questions et avoir de l'information par de "VRAIS" utilisateurs de VÉ. Source : PlugInCars Contributeur : Normand Shaffer
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