Un retard de la Capitale-Nationale dans l'électrification des autobus scolaires D'après un rapport de l’Institut de la statistique du Québec, la Capitale-Nationale accuse un retard significatif par rapport à d’autres régions du Québec en matière d'autobus scolaires électriques. En effet, cette région figure parmi les plus faibles en termes de proportion d'autobus à propulsion électrique, avec seulement 2,2 % de sa flotte convertie. Ce taux la place derrière des territoires comme le Nord-du-Québec et la Côte-Nord, où la proportion est quasi inexistante (0 % et 0,7 % respectivement). À titre de comparaison, la moyenne provinciale atteint 10,5 %. En contraste, la région de Montréal et l'Abitibi, avec des taux respectifs de 19,6 % et 18,9 %, dominent largement ce classement. Ce retard est d'autant plus frappant qu'une législation entrée en vigueur en octobre 2021 stipule que tous les nouveaux autobus scolaires acquis par les transporteurs doivent être électriques, conformément au Règlement sur les véhicules routiers affectés au transport des élèves. L'objectif ambitieux du gouvernement du Québec est d'atteindre un taux de 65 % d'autobus scolaires électriques d'ici 2030. Subventions et incertitudes gouvernementales Le gouvernement du Québec, conscient de ce défi du coût légèrement plus élevé de l'autobus électrique, a lancé en avril 2024 un programme de subventions pour aider les transporteurs scolaires à se doter de véhicules électriques et à installer des infrastructures de recharge. Toutefois, ces subventions couvrent seulement une partie des coûts, et l’échéance de ce programme, fixée au 31 mars 2025, laisse planer l'incertitude sur sa reconduction. À ce jour, le gouvernement n’a pas précisé si de nouvelles mesures seront prises à la fin de cette période. Article sythèse de Silence on Roule - Le podcast
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