Heureux propriétaire d'une Nissan Leaf 2016 avec sa conjointe Caroline Dupré, Yanick Lacroix ne voit pas comment il pourrait changer celle-ci pour une voiture à essence.
«Ça fait quatre mois que je l'utilise pour aller au travail, et ce matin, j'ai franchi mon 9000e kilomètre. J'adore ça, je ne retournerai jamais en arrière. Je regarde déjà d'autres types de véhicules électriques», confie celui qui a tout de même conservé un véhicule à essence comme véhicule principal, notamment pour les longues distances.
Résidant à La Motte, M. Lacroix travaille tous les jours à Val-d'Or, où son employeur, la SOPFEU, a fait installer deux bornes L2 à 240 volts, qui lui permettent de recharger sa Leaf en moins de trois heures. Il doit franchir une distance de 55 kilomètres, matin et soir. «J'ai acheté le modèle S (de base), qui possède une batterie de 24 kWh avec une autonomie estimée à 135 km. Actuellement, avec les températures printanières, je fais environ 145 à 150 km avec une charge. Plus il fait chaud, plus elle est performante. C'est le modèle qui correspondait le mieux à mes besoins», fait-il valoir. La présence de ces bornes au travail a effectivement pesé dans le choix du véhicule. «S'ils avaient installé une borne à 120 volts (10-12 heures pour charger), j'aurais plutôt privilégié une voiture hybride rechargeable comme la Chevrolet Volt», affirme Yanick Lacroix. Dur hiver Toutefois, quand il en a fait l'acquisition, le 20 janvier, la situation était assez différente. «Dans les grands froids de cet hiver, ma batterie a perdu 60 % de son autonomie. Mais quand on le sait, on fait avec. On roule moins vite pour économiser de l'énergie. Dès qu'il fait -10, on peut recommencer à rouler à 100 km/h», précise Yanick Lacroix. L'autre avantage qu'il a aussi trouvé avec sa Nissan Leaf, c'est le préchauffage. «Je programme l'heure de mon départ la veille et le matin, le véhicule se déglace complètement et se réchauffe tout en demeurant branché. Ça me permet de ménager ma batterie. C'est le premier hiver que je conduis pour aller au travail sans gants ni tuque. C'est très confortable», souligne Yanick Lacroix. Économies substantielles Si à l'achat la Nissan Leaf coûte plus cher, Yanick Lacroix a tout de même pu bénéficier de différents rabais, dont ceux du gouvernement (remboursement de 8000 $) et de l'Association des véhicules électriques du Québec dont il était membre. Il a aussi reçu une aide financière pour faire installer une borne L2 (240 volts) à la maison. Mais la plus grande économie, c'est sur la route qu'il va la réaliser. «J'avais un véhicule utilitaire sport avec un moteur six cylindres de 3,3 litres. L'aller-retour au travail me coûtait 17 $ d'essence. Là, ça me coûte environ 3 $ d'électricité. Selon mes calculs, ça pouvait me coûter entre 3000 et 3500 $ par année d'essence. Là, ça va m'en coûter 500 $ en électricité et tout cet argent va demeurer au Québec», se réjouit-il. Source : Martin Guindon - L'Écho Abitibien Le Citoyen Contribution : Martin Archambault
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