Réunissant plus de 25 000 personnes, la marche Action Climat s'est déroulée dans une ambiance festive à Québec, en ce samedi 11 avril. "Une belle surprise" a déclaré le coorganisateur de l'événement, Christian Simard de Nature Québec. Celui-ci s'attendait à une participation de quelques milliers de personnes seulement. La marche a débutée vers 13h , pour se terminer devant l'Assemblée Nationale, en formant un thermomètre géant. Selon le communiqué de presse, la marche Action Climat avait pour but d'exprimer un message au premier ministre Philippe Couillard et à ses collègue du reste du Canada, en vue du sommet sur le climat qui se déroulera à Québec demain (14 avril) : La lutte contre les changements climatiques passe nécessairement par le refus de l’exploitation et du transport du pétrole issu des sables bitumineux et par l’indispensable virage vers l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Initiée par le mouvement environnemental et citoyen, la Marche Action Climat réunit des représentant(e)s des Premières Nations, d’organisations syndicales et environnementales, de mouvements sociaux et étudiants, de groupes de citoyens et des personnes de partout à travers le Canada, d’aussi loin que Fredericton, Halifax et Toronto. « On se réunit à Québec en ce 11 avril avec, en toile de fond, les graves inquiétudes face au développement du pétrole issu des sables bitumineux et à ses impacts sur le climat, l’intégrité de notre territoire, ses écosystèmes et ses habitants », s’inquiète Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki. « C’est aujourd’hui que nous disons OUI aux énergies renouvelables et NON au pétrole, une fois pour toutes – c’est une question de protection du climat et d’un avenir sain pour tout le Québec. » «Pour le climat, le Québec fait vraiment des choses intéressantes», explique Steven Guilbeault, cofondateur et porte-parole d'Équiterre, qui a aussi participé à l'organisation de la marche. «Mais, il faut s'éloigner de cet espèce d'appel des sirènes qui nous dit qu'il faut produire notre propre pétrole.»
Le porte-parole d'Équiterre suggère que l'argent qui est actuellement investi dans les hydrocarbures devrait servir à financer des projets comme le transport électrique ou des maisons écoénergétiques. |