En vertu de l'ordonnance, chaque agence doit réaliser 100 % d'acquisitions de véhicules à zéro émission d'ici 2035, y compris 100 % des véhicules légers zéro émission d'ici 2027.
Chaque agence disposant d'une flotte d'au moins 20 véhicules doit accroitre et mettre à jour annuellement une stratégie de flotte zéro émission qui comprend l'optimisation de la taille et de la composition de la flotte incluant le déploiement d'infrastructures de ravitaillement des véhicules à zéro émission. Chaque agence doit également maximiser l'acquisition et le déploiement de véhicules légers, moyens et lourds zéro émission lorsque le « General Services Administration » (GSA) aura accès à une ou plusieurs options de véhicule à zéro émission pour cette classe de véhicules. Les autres dispositions de l'ordonnance comprennent :
Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
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A la veille de la fin (prévue) de la COP26, une trentaine de pays et une dizaine de constructeurs se sont entendus, ce 10 novembre 2021, sur l’objectif (non contraignant) des 100% de véhicules neufs zéro émissions, pour les voitures individuelles et les camionnettes, en 2040 au plus tard, et en 2035 au mieux. Ce même jour, une première version de la déclaration finale de la COP26 a été rendue publique.
COP26 : une première mouture de déclaration finale en demi-teinte La COP26 de Glasgow entre dans sa dernière ligne droite. Ce 10 novembre 2011, la présidence britannique a présenté une première version de la déclaration finale de la conférence sur le climat, qui doit s’achever ce vendredi 12 novembre (mais qui peut se prolonger). Le texte appelle les pays à « réviser et renforcer », dès 2022, les contributions nationales (NDC), via notamment des « réductions rapides, fortes et soutenues des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dont des réductions d’émissions de CO2 de 45 % en 2030 par rapport au niveau de 2010 et à la neutralité carbone vers le milieu du siècle ». Le texte demande également aux États d’« accélérer la sortie du charbon et des financements pour les énergies fossiles », première mention explicite des énergies fossiles (absente de l’Accord de Paris) dans un accord international. Le manque de données chiffrées et contraignantes, ainsi que silence sur le soutien aux pays les plus pauvres et les plus vulnérables, premières victimes du changement climatique, a été critiqué. En revanche, en fin de journée du 10 novembre, les Etats-Unis et la Chine ont présenté une surprenante (et encore mystérieuse) “déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique”, où les deux pays s’engagent à “prendre des mesures renforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020”. Malgré l’absence de détails, le rapprochement des deux principaux pollueurs du monde, diplomatiquement à couteaux tirés, est un signe positif. Première déclaration mondiale sur les voitures zéro émission, mais sans grandes nouveautés Sur le front de la mobilité, cette COP26 a également débouché sur la première déclaration internationale sur les voitures zéro émissions. Certes non contraignante, elle a été signée par une trentaine de pays, une dizaine de constructeurs et plusieurs opérateurs de flottes automobiles. « Ensemble, nous travaillerons pour faire en sorte que toutes les nouvelles voitures et camionnettes soient zéro émission au niveau mondial d’ici 2040, et au plus tard d’ici 2035 dans les principaux marchés », précise le texte. Pour autant, la majorité des signataires d’importance avaient déjà annoncé, par ailleurs, des objectifs de 100% de voitures neuves zéro émissions dès 2030 ou 2035. C’est ainsi le cas, coté pays, du Royaume-Uni, de la Suède, de la Norvège ou des Pays-Bas, ou, coté constructeurs, de Ford, Mercedes-Benz, General Motors et Volvo. Les nouveautés sont la présence d’États comme le Chili, le Ghana, le Mexique, la Turquie ou l’Inde, qui représentent d’importants marchés automobiles. Manquent à l’appel, en revanche, les États dominant le secteur, en Europe (Allemagne, France, Italie), en Amérique du Nord (Etats-Unis) ou en Asie (Chine, Japon, Corée du Sud), ainsi que de nombreux constructeurs, comme le groupe Renault-Nissan, Stellantis, Toyota ou Volkswagen. Comme sur la déclaration sur la fin des investissements dans les fossiles, la France brille à nouveau par son absence, ce qui pose questions pour un pays qui se veut, selon son président, champion de la transition énergétique. Rédigé par la Direction L’Energeek
Contribution: André H. Martel
Le gouvernement de Justin Trudeau a annoncé mardi que la totalité des voitures neuves et camions légers vendus au Canada d'ici 2035 seront à «zéro émission», avançant de cinq ans son précédent objectif fixé à 2040.
«Aujourd'hui, j'annonce que nous accélérons notre objectif de véhicules à zéro émission: d'ici 2035, toutes les voitures et camions légers neufs vendus au Canada seront des véhicules zéro émission, 100% d'entre eux», a déclaré Omar Alghabra, le ministre des Transports, lors d'un point presse. «C'est cinq ans plus tôt que notre objectif précédent», a-t-il ajouté. Le gouvernement Trudeau a déjà pris plusieurs engagements visant à permettre au secteur automobile canadien d'atteindre la «carboneutralité» dans ses émissions de gaz à effet de serre (GES) d'ici 2050. En décembre, le Premier ministre Justin Trudeau avait présenté un «plan climatique renforcé» comprenant notamment une forte hausse de la taxe carbone, pour atteindre une réduction des émissions de GES de «32% à 40%» en 2030, par rapport au niveau de 2005. «Plus grande» usine d'Amérique du Nord A l'automne, le gouvernement fédéral et celui de l'Ontario ont annoncé un investissement dans un projet qui doit faire d'une usine Ford de cette province «la plus grande» d'Amérique du Nord pour la fabrication de véhicules électriques. A la même période, Fiat Chrysler avait aussi annoncé des investissements dans la production et l'assemblage de véhicules électriques. L'engagement d'Ottawa intervient après celui du Québec, deuxième province la plus peuplée du Canada, qui avait annoncé en novembre que la vente de voitures neuves à moteur thermique serait interdite en 2035. En Europe, plusieurs pays ont annoncé des objectifs similaires pour 2025 (Norvège), 2030 (Suède et Danemark notamment) ou 2040 (France et Royaume-Uni). Selon Statistique Canada, 1,9 million de nouveaux véhicules ont été immatriculés dans le pays en 2019. Le gouvernement canadien estime que les ventes de véhicules électriques représentaient environ 4% du total en 2020. Par Le Figaro avec AFP Le Figaro
Contribution: André H. Martel
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