La société de véhicules utilitaires électriques Arrival s'associe à Uber pour développer un véhicule électrique (VÉ) abordable et spécialement conçu pour le covoiturage. La voiture d'Arrival devrait entrer en production au troisième trimestre de 2023.
La compagnie Arrival est devenue publique en mars; Arrival Car est la réalisation du projet Small Vehicle Platform (SVP) tel que décrit dans sa présentation aux investisseurs . Son objectif: rouler entre 100 et 300 km selon la configuration, et supporter une charge utile de 450 à 800 kg. La voiture d'Arrival pourrait répondre, selon les données, à plus de 30 millions de conducteurs professionnels qui souhaitent aller vers l'électrique pour réduire les émissions et améliorer la qualité de l'air dans les villes. Uber s'est engagée à devenir une plateforme de mobilité entièrement électrique à Londres d'ici 2025 et d'ici 2030 en Amérique du Nord et en Europe. Considérant qu'un véhicule de covoiture ou de partage puisse parcourir en moyenne 45 à 50 000 km par an, contre 12 000 km pour un véhicule privé, Arrival Car accordera la priorité au confort, à la sécurité et à la commodité du conducteur, tout en garantissant aux passagers une expérience haut de gamme. Dans cet esprit, Arrival collaborera avec les chauffeurs Uber dans la conception au cours des prochains mois pour s'assurer que sa future voiture reflète les besoins des chauffeurs professionnels et de leurs passagers, la conception finale du véhicule est prévue avant la fin de 2021. À la suite du lancement du Clean Air Plan d'Uber à Londres il y a deux ans, plus de 135 millions de livres sterling (230 millions de dollars CAD) ont été collectées pour aider les conducteurs à assumer le coût du passage à un véhicule entièrement électrique. L'objectif d'Uber est désormais d'encourager les conducteurs à demander une assistance pour VÉ dans le cadre du Clean Air Plan. Ce programme aidera à nettoyer les transports urbains et à stimuler un marché de masse pour les véhicules électriques. Cette voiture s’ajoutera aux autres produits commerciaux d'Arrival, des bus et des camionnettes, conçus pour fournir aux villes un écosystème de transport multimodal zéro émission dont elles ont besoin pour atteindre leur croissance au cours des prochaines années. Le covoiturage pourrait jouer un rôle clé dans la création de réseaux de transport multimodaux accessibles et efficaces réduisant à la fois le nombre de véhicules dans les villes et les émissions. Les micro-usines d'Arrival permettront une production décentralisée dans les villes du monde entier, produisant des véhicules à proximité des zones de demande. Cette stratégie permet également la production de véhicules spécifiques aux régions et aux besoins pour desservir les nombreux marchés connaissant une croissance rapide du covoiturage et de l'autopartage. Uber Green a récemment été lancée à Londres, offrant aux passagers la possibilité de choisir un véhicule entièrement électrique sans frais supplémentaires, alors que les conducteurs paient des frais de service moins élevés. Jusqu'à présent, à Londres, plus de 3,5 millions de course ont été effectués dans des véhicules entièrement électriques. Uber s'engage à doubler le nombre de conducteurs de véhicules électriques d'ici la fin de cette année dans le cadre de son programme qui vise des véhicules entièrement électriques d'ici 2025. Arrival a été fondée en 2015 et a son siège au Royaume-Uni, avec plus de 1800 employés dans le monde répartis dans des bureaux aux États-Unis, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Israël, en Russie et au Luxembourg. La société déploiera ses trois premières micro-usines en Caroline du Nord et du Sud, aux États-Unis et à Bicester, au Royaume-Uni en 2021. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
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Selon les données climatiques existantes, les véhicules électriques pourraient éliminer l'utilisation de 2 millions de barils de diésel et d'essence par jour.
Le nombre de voitures, fourgonnettes, camions et bus électriques sur les routes de la planète devrait passer de 11 millions de véhicules à 145 millions d'ici la fin de la décennie, ce qui pourrait diminuer la demande de millions de barils de pétrole journalièrement. Un rapport de l'Agence internationale de l'énergie a révélé qu'il pourrait y avoir 230 millions de véhicules électriques dans le monde d'ici 2030 si les gouvernements décidaient d'encourager la production de suffisamment de véhicules à faible émission de carbone pour respecter les objectifs climatiques mondiaux. Le premier rapport mondial de l'AIE sur les véhicules électriques a révélé que les ventes au premier trimestre de 2021 étaient 2,5 fois plus élevées qu'au cours des mêmes mois de l'année dernière, lorsque la pandémie de Covid-19 a déclenché une récession dans les économies mondiales. Malgré le ralentissement économique, qui a entraîné une contraction de l'industrie automobile mondiale de 16% l'année dernière, un record de 3 millions de nouvelles voitures électriques ont été enregistrées dans le monde l'année dernière, pour porter le total à 10 millions de voitures électriques. On a également enregistré environ 1 million de fourgonnettes électriques, de camions lourds et des bus. L'augmentation des voitures électriques est étroitement surveillée par l'industrie de l'énergie et devrait avoir des implications importantes pour les compagnies pétrolières, qui dépendent de la demande de carburants de transport pour soutenir leurs bénéfices en produisant du brut. Dans le cadre des politiques climatiques mondiales existantes, les véhicules électriques pourraient supprimer plus de 2 millions de barils de diésel et d'essence par jour d'ici 2030, et économiser l'équivalent de 120 millions de tonnes de dioxyde de carbone. Si les gouvernements continuent de favoriser le transport routier électrique pour s'aligner sur les objectifs climatiques mondiaux, les véhicules électriques pourraient éliminer environ 3,5 millions de barils de pétrole par jour, doublant presque les économies de carbone. Le boom des véhicules électriques a également des implications de plusieurs milliards de dollars pour l'industrie automobile mondiale. L'AIE a déclaré que les consommateurs avaient dépensé 120 milliards de dollars pour faire l’acquisition de véhicules électriques l'année dernière, en hausse de 50% par rapport à l'année précédente, les constructeurs automobiles ont proposé 370 modèles, soit une augmentation de 40% par rapport à 2019. Selon un rapport, la course pour accaparer le marché des véhicules électriques devrait s'accélérer alors que 18 des 20 plus grands constructeurs automobiles, représentant 90% de l'industrie automobile mondiale se préparent à augmenter le nombre de nouveaux modèles et à accroître la production de véhicules légers électriques sur leurs lignes de production. «Les tendances actuelles des ventes sont très encourageantes, mais nos objectifs communs en matière de climat et d'énergie exigent une adhésion encore plus rapide du marché», a déclaré Fatih Birol, directeur général de l'AIE. Le rapport indique que ce sera un énorme défi de produire suffisamment de véhicules électriques pour atteindre nos objectifs climatiques et appelle les gouvernements à confirmer leurs intentions et à développer des mesures fortes et efficaces». Birol a déclaré: «Les gouvernements devraient maintenant faire le travail de base essentiel pour accélérer l'adoption des véhicules électriques en utilisant des programmes de relance économique pour investir dans la fabrication de batteries et le développement d'une infrastructure de recharge étendue et fiable.» L'AIE s'attend à ce que les progrès de la technologie des batteries et de la fabrication de masse des voitures électriques continuent de réduire leurs coûts et de diminuer les incitatifs gouvernementaux. Mais nous aurons également besoin de politiques gouvernementales qui encouragent l'introduction de véhicules moyens et lourds à faible émission de carbone et d'investissements accrus pour l'installation d'infrastructures de recharge rapide dans cette décennie. The Guardian
Contribution: André H. Martel
Le département américain des transports s'apprête à renverser la proposition de l'ancien président Donald Trump de mettre fin à la capacité de la Californie de définir ses propres normes de pollution causés par les véhicules à combustion.
La National Highway Traffic Safety Administration, qui fait partie du DOT, a déclaré jeudi dernier qu'elle proposait d’annuler un règlement visant à empêcher les États de fixer leurs propres normes en matière de gaz à effet de serre, de véhicules à émissions nulles et d'économie de carburant. Le changement, s'il est approuvé suite à une consultation du public, permettrait à la Californie et à 15 États qui ont adhéré à ces normes d'établir leurs propres règles. Le président Joe Biden a déclaré qu'il chercherait à définir une norme nationale, comme ce fut le cas sous l'ancien président Barack Obama. On s'attendait à ce que Biden soutienne la Californie.
La décision de Trump en 2019 de mettre fin à l'indépendance de la Californie a été contestée devant les tribunaux par l'État et plusieurs groupes environnementaux. Cette nouvelle norme avait également ébranlé l’industrie automobile, qui voulait éviter les coûts additionnels pour construire deux véhicules différents, un pour la Californie et ses partisans et un autre pour le reste du pays.
La décision de Trump a divisé l'industrie, alors que plusieurs constructeurs automobiles ont adhéré à cette proposition, Ford, Honda, BMW, Volkswagen et Volvo ont plutôt décidé de suivre les normes californiennes. Dès l'inauguration de Biden, les constructeurs automobiles ont commencé à retirer leur appui au projet de Trump. Le DOT a déclaré dans un communiqué que l’annonce de jeudi dernier permettrait d’établir une règlementation normalisée et annulerait «les efforts inutiles et potentiellement illégaux pour empêcher l'action de l'État». Steven Cliff, administrateur par intérim de la NHTSA, a déclaré que ces États avaient ouvert la voie à la lutte contre le changement climatique. «La nouvelle règle proposée par la NHTSA supprimerait les obstacles inutiles au leadership de l'État dans la règlementation des gaz à effet de serre et autres polluants atmosphériques émis par les tuyaux d'échappement des voitures», a-t-il déclaré dans un communiqué. Trump a également annulé les normes d'efficacité énergétique et d'émissions de l'ère Obama, et il est probable que l'administration Biden les inversera à son tour, en les remplaçant par des exigences plus strictes. Le ministère acceptera les commentaires de la population et des groupes intéressés pendant un mois avant que les nouvelles normes ne soient adoptées. Associated Press KLTA5
Contribution: André H. Martel
Découvrez les avantages de l'électromobilité aux Îles-de-la-Madeleine.
Jean-Michel Leblanc, chargé de projet en efficacité et développement énergétique à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine, nous parle de l’impact environnemental du véhicule électrique aux Îles ainsi que du réseau de bornes.
Bernard Vigneault, administrateur pour l’Association madelinienne pour la sécurité énergétique et environnement, nous présente l’énergie solaire comme source renouvelable d’électricité afin de recharger des vélos électriques. Simon-Charles Boudreau, conseiller en bâtiment pour le CISSS des Îles, nous raconte la démarche du CISSS des Îles pour électrifier ses déplacements.
Présenté par le Conseil régional de l'Environnement Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine ( #cregim ) ( @CREGIM1 ).
Campagne Roulons Électrique
Contribution: André H. Martel
De nouveaux allègements fiscaux pour les constructeurs de véhicules zéro émission, des objectifs plus élevés de réduction des gaz à effet de serre et des milliards de dollars pour la transformation industrielle sont parmi les faits saillants pour l' auditoire d' Autonomie électrique Canada dans le budget fédéral.
Dans son budget fédéral 2021 , le gouvernement canadien a annoncé que 17,6 milliards de dollars sur les 101,4 milliards de dollars de nouvelles dépenses totales serviront pour faciliter la reprise verte pour le pays. Voici les sept principaux éléments qui nous intéressent: Objectifs agressifs de réduction des émissions Dans une nouvelle importante sur l'action climatique, le budget 2021 estime que les investissements et les mesures prises incluant un alignement avec les États-Unis pour réduire davantage la pollution due aux transports mettent le Canada sur la bonne voie pour réduire de 36% ses émissions de gaz à effet de serre de 2030 par rapport aux niveaux de 2005, ainsi qu’une augmentation de 6% par rapport à l'engagement initial annoncé pour la première fois par le gouvernement Harper en 2015. Le budget réaffirme l'objectif du Canada d'être zéro net d'ici 2050. Réduire les émissions des transports et des sites d’enfouissements Les secteurs du transport et des déchets sont responsables de 30% des émissions de gaz à effet de serre au Canada, la majorité provenant des véhicules légers et lourds, les émissions provenant de l’augmentation d'équipements ménagers à essence. De plus, les sites d’enfouissements partout au pays sont responsables d'émissions importantes de méthane. Le budget 2021 vise à réduire dans l’ensemble du pays ces émissions de GES pour créer un environnement plus sain en investissant 104,6 millions $ sur cinq ans dans Environnement et Changement climatique Canada. L'argent sera utilisé pour renforcer la règlementation sur les émissions de gaz à effet de serre pour les véhicules légers et lourds et les équipements hors route, établir une règlementation nationale sur le méthane pour les gros sites d’enfouissement et entreprendre des actions supplémentaires pour réduire et maximiser la gestion des déchets sur ces sites.» 5 milliards de dollars supplémentaires pour le Net Zero Accelerator Le Net Zero Accelerator du Strategic Innovation Fund ,lancé l'année dernière, obtient un investissement supplémentaire de 5 milliards de dollars sur sept ans dans le budget 2021 en plus des 3 milliards de dollars de financement alloués lors du lancement, pour un total de 8 milliards de dollars. Selon des documents gouvernementaux, les fonds doivent être utilisés pour accélérer les projets de décarbonisation des grands émetteurs, développer les technologies propres et accélérer la transformation industrielle du Canada dans tous les secteurs. Cela comprend des investissements dans le développement de technologies propres dans le secteur automobile canadien, incluant le développement du secteur des batteries qui contribuera au développement d’un réseau d'approvisionnement de batteries. 56,1 millions de dollars pour les normes de ravitaillement en carburant La question de la tarification volumétrique des véhicules à zéro émission (VEZ) semble être au cœur du programme du gouvernement avec 56,1 millions de dollars alloués au programme «Mesures Canada pour développer et mettre en œuvre, en coordination avec des partenaires internationaux comme les États-Unis, un ensemble de codes et de normes pour les stations de recharge et de ravitaillement pour VZE. » Les partisans de la recharge volumétrique préconisent que plutôt que de facturer les conducteurs de véhicules électriques pour la durée de la recharge, ils devraient être facturés en fonction de la quantité d'électricité consommée. Actuellement, les véhicules qui se branchent sur des bornes de recharge plus lents paient plus que leurs homologues à chargement ultra rapide. Le budget dit: «Cette mesure devrait favoriser une règlementation plus juste pour les fournisseurs de services de recharge et faciliter le développement du réseau de recharge.» Allègements fiscaux pour les fabricants de VEZ Les entreprises qui fabriquent des véhicules électriques et des batteries pour véhicules électriques bénéficieront d'un allègement temporaire de l'impôt sur le revenu dans le cadre de ce budget. Cette mesure inclut les fabricants de véhicules hybrides rechargeables d'une capacité d'au moins sept kilowattheures, de véhicules électriques et de véhicules fonctionnant à l'hydrogène, les entreprises qui convertissent les véhicules à combustion en véhicules électriques et les fabricants de bornes de recharge électrique sont éligibles à ces allègements. On ne sait cependant pas quelle sera la répartition financière de cet allègement fiscal ou si les montants varieront en fonction du produit. Gros investissements dans les piles à hydrogène La technologie des piles à hydrogène est fortement favorisée dans le budget 2021. Il inclut un financement pour promouvoir l'hydrogène vert, des allègements fiscaux et un financement pour soutenir la production et la distribution de carburants à faible émission de carbone et à zéro émission, incluant l'hydrogène. Le financement, qui n’a pas été précisé, vise notamment à positionner le Canada comme un chef de file mondial de l'hydrogène et à respecter la Stratégie sur l' hydrogène pour le Canada. Les entreprises qui fabriquent des véhicules fonctionnant à l'hydrogène, les manufacturiers de stations de ravitaillement en hydrogène et les fabricants d'équipements de production d'hydrogène par électrolyse de l'eau bénéficieront également d'une réduction temporaire de l'impôt sur les sociétés. Taxe sur les véhicules de luxe Même si les acheteurs potentiels de VÉ sont déjà confrontés à une disparité de prix par rapport à l'achat d'un modèle à combustion, les conducteurs qui recherchent des véhicules de luxe qu’ils soient électriques ou à combustion devront payer une taxe supplémentaire. Le calcul correspondra à 20% du montant supérieur à 100 000 $ ou à 10% du coût global du véhicule, selon le montant le moins élevé. Bon nombre des modèles de véhicules électriques disponibles au Canada aujourd'hui coûtent plus de 100 000 $ et cette nouvelle taxe pourrait avoir une incidence sur les ventes de ces véhicules sur le marché canadien. La mesure sur ces véhicules électriques et à combustion entrera en vigueur en janvier 2022 et le gouvernement estime qu’elle devrait bénéficier d’une augmentation de revenus de 604 millions de dollars au cours des cinq prochaines années. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
En plus d’une borne à domicile qui permet de partir avec une batterie pleine, les propriétaires peuvent compter sur un réseau de bornes de recharge et de recharges rapides.
De plus, en hiver, plusieurs facteurs influencent autant l’autonomie des véhicules à essence que les électriques, par contre, le poids de la batterie permet d’avoir une meilleure adhérence sur la chaussée. Que ce soit pour de longs trajets, été comme hiver, il est possible de se déplacer dans l’Est-du-Québec.
Présenté par le CREGÎM ( #cregim ) ( @CREGIM1 ), Environnement Côte-Nord ( #crecn ) ( @CRECoteNord ) et le CREBSL ( #crebsl ) ( @CREBSL ).
Campagne Roulons Électrique
Contribution: André H. Martel
Une enquête révèle que le prix et non l’autonomie freine l’acquisition de véhicules électriques14/4/2021
Cette enquête démontre que même si les voitures électriques s'améliorent et offrent maintenant une autonomie intéressante, elles sont toujours trop chères.
Les voitures électriques ont certainement parcouru un long chemin au cours des cinq dernières années, mais bien que leur autonomie soient de plus en plus comparables aux véhicules à combustion, elles ne sont toujours trop dispendieuses pour plusieurs consommateurs. En ce moment, la facture beaucoup plus que l’autonomie est le principal obstacle à l’acquisition de VÉ. Reuters a récemment publié les résultats d'une enquête annuelle menée par OC&C Strategy Consultants, qui suggère que le nombre de consommateurs souhaitant faire l’acquisition de de VÉ augmente, même si certains demeurent inquiets et méfiants. L'enquête a été effectuée auprès de 7500 consommateurs sur la planète. Les données ont été recueillies de décembre 2020 à janvier 2021. Ces données ont révélé que dans des pays comme la France, l'Italie ou le Royaume-Uni, plus de 50% des consommateurs considèreraient un véhicule entièrement électrique pour leur prochain achat automobile. Aux États-Unis et en Allemagne, le pourcentage se situe à un peu moins de 50%, donc les résultats sont presque qu’identiques. Il convient également de noter que, selon cette enquête, il y a eu une augmentation annuelle au Royaume-Uni et aux États-Unis respectivement de 81% et de 61% du nombre de personnes qui envisagent d'acheter un véhicule électrique. Tel que mentionné précédemment, cette enquête a révélé que l'anxiété liée à l’autonomie n'est plus aussi préoccupante qu'auparavant. Elle a également révélé que 69% des acheteurs potentiels ne paieraient en moyenne pas plus que 500 dollars de plus que le prix d'une voiture à essence pour un véhicule électrique. Le seul moyen actuellement de diminuer le coût d’achat est de bénéficier de subventions gouvernementales qui ont encore un impact majeur sur la croissance de la demande de VÉ dans les pays où elles sont mises en application (en Europe, la subvention publique la plus élevée pour les VÉ se trouve en Roumanie, elle représente environ 13,800 $ CAD ). INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
125,77 milliards $ CAD pourraient rendre les VÉ beaucoup plus abordables pour les acheteurs de voitures.
Chevrolet. Nous savions que des rabais sur les VÉ étaient inclus dans le programme, mais nous ignorions les montants qui seraient assujettis à cet aspect. Le projet de loi sur les infrastructures proposé par le président Joe Biden s'élève à 2,83 mille milliards $ CAD, et comprend beaucoup d'argent spécifiquement pour les remises sur les voitures électriques . Non, pas un crédit d'impôt, mais des rabais sur le prix au point de vente. Ce serait un changement majeur par rapport à la structure actuellement en place. Nous savons maintenant quel est le montant de rabais que l’administration Biden est prête à verser sur les véhicules électriques, et il s’agit d’une somme très importante: 125,77 milliards $ CAD. Reuters a rapporté mercredi dans un courriel que le ministère des Transports a envoyé le projet au Congrès avec tous les détails sur le plan, incluant le montant spécifique en dollars pour les rabais de VÉ. Le département du transport n'a toujours pas répondu à la demande d’informations de Roadshow. Il est facile de se perdre dans les chiffres, mais il est possible de mettre la situation en perspective. L'administration Obama avait initialement alloué seulement 3,02 milliards $ CAD de financement au programme fédéral de crédit d'impôt pour véhicules électriques, qui attribue toujours jusqu'à 7 500 $ USD à un acheteur dans sa déclaration de taxes. Si 3,02 milliards $ CAD peuvent réduire le prix d'une voiture de 7500 $ USD avec un crédit d'impôt, imaginez ce que 125.77 milliards $ CAD pourront faire pour subventionner l’acquisition de véhicules électriques. Il est question de remises incroyablement généreuses pour faire l’acquisition d’un véhicule électrique, et General Motors et Tesla doivent déjà être excités par la nouvelle. Les deux constructeurs automobiles ne sont plus admissibles aux crédits d'impôt pour VÉ du gouvernement fédéral après avoir respectivement dépassé le seuil de crédit en 2020 et 2019, ce qui signifiait qu’ils ne pouvaient plus bénéficier d’un support gouvernemental, une injustice que ce programme pourrait corriger. Nous n'avons pas plus de détails sur la façon dont le programme de rabais sur les véhicules électriques pourrait fonctionner, mais nous devrions avoir de plus en plus de précisions au fur et à mesure que le Congrès en débattra dans les semaines à venir. Road Show
Contribution: André H. Martel
Elle veut savoir si la voiture électrique peut solutionner nos problèmes de transport.
Selon Colleen Thorpe, directrice générale d’Équiterre, on devrait idéalement utiliser le cocktail de transport aussi souvent que possible et s’il faut posséder un véhicule mieux vaut qu’il soit électrique surtout au Québec puisque que notre source d’énergie est renouvelable.
Contribution: André H. Martel
Partout au Canada, les conducteurs sont intéressés à acheter un véhicule électrique, mais le plus grand obstacle reste l’accessibilité, notamment: l'abordabilité, les lacunes dans les connaissances et les obstacles physiques.
L'infrastructure de recharge de VÉ à travers le Canada s'est considérablement développée au cours de la dernière année, un exploit impressionnant à l'époque du COVID-19. Cependant, afin de faciliter l’accès au prochain niveau d'adoption des VÉ, il est essentiel d'éliminer les lacunes d'accessibilité pour les infrastructures d'achat et de recharge. Le coût d’acquisition et l'accessibilité des VÉ sont un enjeu pancanadien, non seulement pour éliminer les obstacles pour les personnes qui souhaiteraient acquérir un VÉ et économiser de l'argent à long terme, mais aussi parce que les Canadiens ne peuvent pas se diriger vers un pays plus vert tout en négligeant certains membres de la société. Bien que le gouvernement fédéral offre une remise de 5 000 $ pour tous les nouveaux achats de véhicules électriques pour les véhicules de 55 000 $ et moins, il revient en grande partie aux gouvernements provinciaux de s'attaquer aux problèmes spécifiques d'iniquité. L' approche disparate qui en résulte signifie non seulement une expérience d'achat fractionnée d'un océan à l'autre, mais aussi que la capacité d'un Canadien à accéder à un VÉ et à en bénéficier dépend de son code postal. Obstacles reconnus Lors d’un énoncé économique à l’automne 2020 le gouvernement fédéral a alloué 150 millions $ sur trois ans à Ressources naturelles Canada (RNCan) pour développer une nouvelle infrastructure de recharge, dès 2021. Ceci s’ajoute aux 73,5 millions $ déjà investis dans les infrastructures de recharge par RNCan depuis 2016 par le biais du Programme de déploiement électrique de l'infrastructure des véhicules et des carburants de remplacement . Dans une déclaration envoyée par courriel au groupe Autonomie électrique Canada, RNCan avait confirmé qu'il était conscient des obstacles à l'adoption de la VZE et qu’il souhaitait travailler avec des groupes provinciaux, territoriaux et municipaux et qu’il accepterait des propositions d'infrastructure pour combler les lacunes identifiées, par exemple pour les régions rurales et éloignées, et les communautés et entreprises autochtones. Étant donné que quatre provinces et deux territoires offrent maintenant des incitatifs supplémentaires aux acheteurs, il devient clair que les provinces qui n'offrent pas ces incitatifs ont un impact négatif sur l'adoption des VÉ. Louise Comeau, directrice des changements climatiques et des solutions énergétiques au Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick, a déclaré à Autonomie électrique Canada que le principal obstacle à l'adoption des VÉ au Nouveau-Brunswick est l’absence d’incitatifs provinciaux à l'achat. L’année dernière, le Nouveau-Brunswick a annoncé qu’il n’atteindrait pas l’ objectif du gouvernement en matière d’adoption des véhicules électriques, qui était d’avoir 2500 véhicules électriques sur la route d’ici 2020. En 2020, seulement 437 véhicules électriques étaient enregistrés et en février 2021, ce nombre était passé à 646. Le même mois, Comeau et le Conseil de la conservation du Nouveau-Brunswick ont écrit au ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Nouveau-Brunswick, Gary Crossman, demandant à la province de mettre en œuvre un incitatif de 2500 $ par véhicule en plus du financement fédéral, ainsi que de cibler les parcs de véhicules provinciaux pour effectuer une conversion vers les VÉ. Dans un courriel adressé à Autonomie électrique Canada, Comeau a confirmé qu'il n'y avait eu aucune réponse du ministre à ce jour. Les politiques d'équité, une responsabilité provinciale Qu'il s'agisse de s'assurer que l'infrastructure de bornes de recharge de haut niveau soit installée de manière accessible ou de proposer des remises provinciales pour augmenter l'offre fédérale, les provinces et les territoires du Canada adoptent en grande partie leurs politiques en fonction des besoins de leur population. Et au cours des deux derniers mois, deux autres provinces ont rejoint les rangs de celles offrant des remises pour les VÉ, et toutes deux incluaient des remises pour les achats de VÉ d'occasion. Plus tôt cette année, la Nouvelle-Écosse a annoncé qu'elle offrirait des incitatifs pour les véhicules électriques, y compris 2 000 $ pour les véhicules électriques d'occasion, un ajout important pour rendre les VÉ plus abordables et plus équitables. Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Iain Rankin, a souligné dans le cadre de son annonce que son gouvernement voulait une stratégie zéro émission qui profite à tous les Néo-Écossais. Et en mars, l'Île-du-Prince-Édouard a également annoncé un rabais de 5 000 $ sur les achats de véhicules électriques neufs et usagés actuellement le plus gros rabais d'occasion au pays, et les acheteurs obtiennent gratuitement une borne de recharge domestique de niveau 2. Le Québec est toujours en tête au Canada avec le rabais le plus généreux sur les véhicules électriques neufs à 8 000 $ (et 4 000 $ pour un achat de véhicules électriques d'occasion), tandis que le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest offrent également des rabais pour les nouveaux achats; mais seuls les consommateurs vivant dans des communautés hydroélectriques sont éligibles dans ce dernier territoire. La Colombie-Britannique a des incitatifs provinciaux à l' achat de véhicules électriques allant de 1 500 $ à 3 000 $, mais les communautés du nord de la province affirment que l'approvisionnement en VÉ fait toujours défaut, tandis que l'installation de l'infrastructure de recharge progresse plus lentement que dans les centres urbains. Bien que près de la moitié des provinces et des territoires du Canada prennent des mesures ambitieuses pour promouvoir l'équité en matière d'adoption des VÉ, l'absence d'un plan national cohérent mène à une situation désorganisée de l’adoption des VÉ. Les centres non urbains ressentent toujours des écarts d'équité «Il y a des groupes de citoyens qui vivent certains obstacles supplémentaires nécessitant notre attention», déclare Ian Neville, spécialiste principal de la durabilité pour la ville de Vancouver. «Pour nous, essayer de comprendre où se trouvent ces obstacles et identifier ces groupes est prioritaire pour nous.» Neville travaille sur un certain nombre d'initiatives visant à combler les lacunes des infrastructures de VÉ de Vancouver. Certaines sont vraiment basiques, tels que la recherche d’écoles et de lieux de culte disposés à autoriser le stationnement de nuit et de weekend pour faciliter la recharge des conducteurs sans accès à la maison. De plus, la ville envisage d'installer des bornes recharge sur des poteaux utilitaires, des bornes de VÉ montés directement sur les poteaux des services publics dans les quartiers, similaires à ce qui existe déjà à Toronto incluant des couvre fils pour éviter les risques d'électrification lorsque les cordons sont branchés dans les véhicules. Il ajoute: «Ce dont nous nous assurons, c'est que nous ne laissons personne de côté et que tout le monde peut y avoir accès.» Mais plus il y aura de VÉ, l’un des facteurs critiques pour déterminer l'équité et l'accessibilité deviendra de plus en plus évident: l'emplacement, l'emplacement, l'emplacement Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Qui de mieux que les propriétaires de véhicules électriques pour parler des avantages de conduire électrique ? C’est pourquoi le CRE Montérégie donne la parole à des citoyen.ne.s de la Montérégie pour vous parler des petits plus de conduire un véhicule électrique!
Pour David Pharand de Ste-Marthe, le véhicule électrique est synonyme de conduite agréable, alors que pour Johanne de Chambly, avoir un VÉ signifie mois de tracas Pour Vanessa L’Écuyer, adopter un véhicule électrique n’est pas seulement bon pour l’environnement mais c’est agréable à conduire.
Contribution: André H. Martel
Rouler électrique, c’est pratique. Découvrez combien coûte l’électricité pour rouler 20 000 km en véhicule électrique et comparez avec le coût de l’essence pour la même distance. Voyez aussi les facteurs qui influencent la durée et la vitesse de recharge.
Durées de recharge
Facteurs qui influencent la durée et la vitesse de recharge
En tenant compte de la taille de la batterie et de la puissance du chargeur embarqué du véhicule, voici des exemples de durées de recharge selon chaque type de borne.
Coût de la recharge
Rouler électrique, c’est moins cher! Comparez les coûts pour rouler 20 000 kilomètres selon la consommation du véhicule et le prix de l’énergie (essence ou électricité). Note : Le prix moyen de l’essence au Québec en 2018 a été de 1,28 $/L (source : Régie de l’énergie du Québec).
Contribution: André H. Martel
Christine Beaulieu rencontre Daniel Breton, PDG de Mobilité électrique Canada et ex-ministre de l’Environnement du Québec. Elle veut savoir si la voiture électrique est vraiment plus écologique que la voiture à essence.
Dans le cadre de cette entrevue, Daniel Breton nous rappelle qu’une récente étude du département de l’énergie confirme que pour 90% du territoire américain, la voiture électrique est plus propre que la voiture à essence. Pour en savoir plus sur le sujet, prenez le temps de visionner cette courte vidéo.
Contribution: André H. Martel
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