Lorsque nous pensons aux composants d’une voiture, nous pensons généralement coques, moteurs, pneus et aux garnitures intérieures. Nous oublions souvent que la voiture américaine moyenne contient environ 55 livres de câblage en cuivre. Une voiture électrique contient trois fois plus de cuivre à cause de ses rotors.
Pourquoi ce chiffre est-il si important pour nous? Eh bien, aujourd'hui, moins de 1% des véhicules dans le monde sont électriques. Cependant, ce nombre devrait monter en flèche d'ici 2040, on prévoit que plus de la moitié de toutes les nouvelles voitures seront électriques. Et plus de véhicules électriques signifie plus de cuivre.
Ce que cela signifie pour les voitures électriques à l'avenir
Comme Colin Hamilton, directeur général de la recherche sur les produits de base chez BMO Marchés des capitaux, l'a mentionné dans une entrevue, «vous ne pouvez pas avoir une révolution des véhicules électriques sans avoir une infrastructure en place». Ce que cela signifie essentiellement, c'est que nous ne pouvons mettre la charrue avant les bœufs si nous n’avons pas les éléments pour soutenir une majorité de voitures électriques, comme un réseau de bornes de recharge, ou suffisamment de cuivre, sinon il est difficile de planifier l'avenir.
Selon les données, cependant, on estime que la quantité de cuivre utilisée dans les véhicules électriques a été surestimée. De plus on croit que l’évolution des VÉ se fera à long terme, et la demande ne devrait représenter que 1.5% de la consommation mondiale de cuivre raffiné cette année, et ne devrait probablement pas dépasser 3% d’ici 5 ans, selon des investisseurs et des entreprises minières participant à la Conférence mondiale du cuivre cette semaine à Santiago du Chili. L'analyste de BMO croit également que la demande de véhicules électriques augmentera considérablement une fois que nous aurons les installations pour les soutenir, comme plus de stations de recharge accessibles au public, également lorsque les mises à niveau nécessaires des réseaux électriques pour soutenir une forte augmentation de la consommation d'énergie auront été complétées.
Le nombre de bornes de recharge aux États-Unis a atteint 57000 en 2018.
En fait, si nous commençons à prendre les mesures nécessaires, ce que nous envisagerions, c'est une transformation de l'infrastructure mondiale et non seulement des véhicules électriques. Et c'est ce qui affectera d'abord la demande mondiale de cuivre.
Un métal clé du futur Les données publiées par l'International Copper Association confirment que nous aurons besoin de plus de 40 millions de bornes de charge au cours des 10 prochaines années, ce qui signifie l’utilisation de 100 000 tonnes de cuivre supplémentaires annuellement d'ici 2027. On prévoit également qu'un peu moins de trois millions de ces stations seront construites en Chine d'ici 2030. Qu'est-ce que cela signifie pour le monde? Au cours de la prochaine décennie, les experts prédisent que la demande mondiale de cuivre pourrait atteindre cinq millions de tonnes. Dès que les véhicules électriques deviendront plus populaires et accessibles, c'est 11 000 000 tonnes de cuivre supplémentaires qui seront requis seulement pour les véhicules électriques! Les voitures électriques devraient stimuler l’adoption de technologies propres, ce qui ferait augmenter la demande de cuivre de 10 à 15% d'ici 2030 . Parce que le cuivre et le lithium sont si étroitement liés dans les voitures électriques, cela implique que la demande de lithium devrait normalement augmenter de 80%. Cela pourrait cependant devenir préoccupant; selon BMO Marchés des capitaux, nous pourrions envisager un déficit d'approvisionnement de plus de 900 000 tonnes d'ici 2022. Cette conclusion est due à la détérioration des teneurs en minerai dans tous les principaux pays producteurs de cuivre et de lithium, du manque de nouvelles découvertes et de l'absence d'investissement dans l'exploration de ces métaux. Cela ne fait que souligner le besoin critique des sociétés d'exploration, car sans elles, nous ferons face à un grave manque d'approvisionnement à l'avenir. Evrim
Contribution: André H. Martel
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Plug in America, un groupe qui défend le développement des véhicules électriques aux États-Unis, a annoncé une campagne nationale pour former les concessionnaires automobiles à la vente de voitures électriques. Tout concessionnaire intéressé peut s'inscrire au cours sur le site Web de Plug In America et commencer à recevoir une formation sur la meilleure façon de vendre des voitures électriques.
Plug In America gère le programme de formation «PlugStar» depuis 2016. Jusqu'à présent, il n'était disponible que dans quelques États et villes.
PlugStar a déjà donné cette formation à plus de 100 concessionnaires et plus de 1 000 employés ont été formés au cours de cette période, et jusqu'à présent, cela a été un grand succès. Plug In America affirme que les concessionnaires qui ont reçu une formation PlugStar vendent 4 fois plus de véhicules électriques que leurs homologues, et leurs clients sont deux fois plus satisfaits de l'expérience de vente (70% ont donné une note de 5 étoiles sur 5 aux concessionnaires PlugStar, contre 35 % pour les concessionnaires non PlugStar). Étant donné que les voitures électriques fonctionnent différemment des voitures à essence et présentent des avantages différents, les concessionnaires doivent savoir comment en parler avec les clients et comment définir correctement les attentes afin que les clients soient informés et confiants avec leur nouveau véhicule. Mais la plupart des concessionnaires ignorent ces informations et, par conséquent, ils finissent par éloigner les clients des voitures électriques. Sauf pour les boutiques Tesla, les concessionnaires démontrent souvent peu de connaissances et d'intérêt pour les véhicules électriques qu'ils ont sur le terrain, le cas échéant. Si les concessionnaires ne parlent pas beaucoup des véhicules électriques, il est difficile pour les gens de s’y intéresser. Les concessionnaires sont un des chainons importants pour l'adoption des VÉ, et jusqu'à présent, ils n’ont pas vraiment profité de cette opportunité. Si peu, que Tesla, la seule entreprise avec son propre personnel de vente qualifié, vend plus de voitures que le reste de l'industrie réunie . Cela est certainement dû en partie au fait que les concessionnaires Tesla croient en leurs véhicules électriques. C'est même devenu un problème pour les fabricants. Plusieurs fabricants citent les concessionnaires comme un obstacle à leurs propres ventes de véhicules électriques, les concessionnaires montrant un manque de formation et d'intérêt. VW et Ford viennent de s'engager investir auprès de leurs propres concessionnaires pour les informer avant le lancement de leurs nouveaux véhicules électriques. Pour cette raison, jusqu'à présent, les véhicules électriques se vendent principalement de bouche à oreille. Lorsque votre voisin ou ami en fait l’acquisition et vante ses avantages, alors vous commencez à envisager d'en obtenir un vous-même. Ou peut-être avez-vous parlé à un propriétaire lors de la semaine électrique de Plug In America, un évènement international de rassemblement communautaire où vous pouvez rencontrer des propriétaires de véhicules électriques et leur parler de leurs voitures. Ou encore, vous les avez découvertes sur un site Web, dont les membres sont de propriétaires de véhicules électriques qui connaissent les tenants et les aboutissants des VÉ. Comme les concessionnaires n’essaient pas de vendre des véhicules électriques les propriétaires de VÉ sont les seuls à faire des efforts pour les vendre. Pire que cela, les associations de concessionnaires tentent même d'empêcher les sociétés de véhicules électriques de vendre des VÉ. Tesla a rencontré de nombreux obstacles dressés par les associations de concessionnaires, et Rivian rencontrait la même résistance au Colorado. Même chez les marques qui vendent des voitures électriques, l' expérience du concessionnaire de VÉ n'est pas géniale . Cela ne veut pas dire que toutes les expériences des concessionnaires sont mauvaises. Il y a certains concessionnaires qui se spécialisent dans les véhicules électriques, et ces concessionnaires ont tendance à bien faire leur boulot. Cependant, ces concessionnaires sont généralement situés dans des secteurs où les véhicules électriques sont déjà populaires, ce qui n'aide pas à la pénétration des véhicules électriques dans les régions où ils sont moins populaires. C’est pourquoi Plug In America a décidé de s'impliquer au niveau national pour aider à mieux vendre les véhicules électriques. Plug In America a cité de nombreuses données pour justifier sa décision. Un récent rapport de Cox Automotive a montré que 3 acheteurs de VÉ sur 4 ont déclaré que le concessionnaire ou le vendeur influençait fortement leur décision d'achat. Le même rapport a révélé que les deux tiers des concessionnaires reçoivent peu de soutien, voire aucun du fabricant, pour la commercialisation et la vente des véhicules électriques. «Notre travail a démontré que les vendeurs qui sont plus confiants de parler de véhicules électriques avec leurs clients finissent par vendre beaucoup plus de véhicules électriques», a déclaré le directeur exécutif de Plug In America, Joel Levin. «Je ne peux imaginer de meilleur moyen d'accélérer ce mouvement que de rendre notre formation PlugStar largement accessible aux concessionnaires du pays. De nombreux nouveaux modèles de véhicules électriques seront disponibles dans les prochains mois, et les concessionnaires doivent être prêts à vendre ces voitures. » Des frais d'inscription de 295 $ par participant et de 995$ par groupe permettent de s’inscrire au nouveau programme de formation à la vente de véhicules électriques de Plug In America destiné aux concessionnaires. Pour la somme de 1 995 $, vous pouvez également participer au programme régional de certification de spécialiste de VÉ à San Diego qui ajoute une formation supplémentaire, y compris des informations spécifiques à la région, et est partiellement financé par le service public local SDG & E. Plug In America est basé à Los Angeles. Electrek
Contribution: André H. Martel
Photo: Marc Bruxelle Getty Images. On dénombre actuellement 66 500 véhicules électriques au Québec.
Reportage de : François Desjardins du journal Le Devoir
La demande naturelle pour les véhicules électriques fait en sorte que le niveau des ventes est deux fois plus élevé que l’effet de levier prévu par les quotas imposés aux constructeurs automobiles depuis janvier 2018, selon des calculs faits par le personnel d’Hydro-Québec.
La société d’État, qui exploite les bornes du Circuit électrique, milite pour un resserrement des règles afin d’accélérer les ventes dans l’espoir que le Québec atteigne l’objectif d’un million de voitures électriques d’ici 2030. Cet objectif s’inscrit dans la lutte contre les changements climatiques du gouvernement.
En vigueur depuis 2018, la Loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission décerne aux constructeurs un certain nombre de crédits pour chaque voiture électrique vendue ou louée, un calcul basé sur l’autonomie du véhicule et son type (100 % électrique ou hybride rechargeable). Les constructeurs incapables d’atteindre les cibles doivent acheter des crédits auprès du gouvernement ou de leurs concurrents. On dénombre actuellement 66 500 véhicules électriques au Québec, comparativement à 8000 en 2015. Le gouvernement veut en voir 300 000 d’ici 2026, une transition qui permettrait au secteur des transports, responsable de 40 % des émissions de gaz à effet de serre, de commencer à réduire son empreinte carbone. Manque de mordant « L’imposition que [la loi] donnait au marché, c’était de vendre 15 000 véhicules pour réussir à y arriver. Il s’en est vendu naturellement 30 000 [en 2019]», a récemment affirmé en entrevue Martin Archambault, délégué principal au développement des affaires à la direction de l’électrification des transports chez Hydro-Québec. « Donc, actuellement, la demande naturelle des clients, le besoin du consommateur québécois d’acheter un véhicule électrique est plus grand que la loi qu’on a mise en place pour faire en sorte qu’il y en ait plus. » De manière concrète, le pourcentage de crédits que doivent amasser les constructeurs cette année est de 9,5 %, cela, en fonction des ventes et locations de voitures neuves. Ce chiffre grimpera jusqu’à 22 % en 2025. La Colombie-Britannique a récemment adopté une loi zéro émission, mais les règles n’ont pas encore été dévoilées. La province vise 10 % des ventes en 2025, en route vers 100 % d’ici 2040. Aux États-Unis, au moins dix États ont instauré des quotas, dont la Californie, New York et le Massachusetts. De son côté, Ottawa vise 10 % en 2025, 30 % en 2030 et 100 % en 2040, mais il n’existe aucun programme pancanadien. Équiterre, Vivre en ville, la Fondation David Suzuki et l’Association des véhicules électriques du Québec ont uni leurs voix lundi pour demander à Québec de « revoir les paramètres de la norme actuelle afin d’atteindre 100 % de vente de VZE d’ici 2030 ». « Le nombre de crédits qui est donné est un chiffre qui, à notre sens, est trop haut. Ça fait en sorte qu’une Bolt ou un Kona, des véhicules de grande autonomie aujourd’hui, vont donner à peu près trois crédits. L’effet de levier que ça donne, c’est que la vente d’un Kona, par exemple, avec ses trois crédits, permet la vente de trois véhicules à essence, selon M. Archambault. On se rend compte que dans les États en Amérique du Nord où il y a des lois semblables à la nôtre, mais avec plus de mordant, par magie il y a plus de véhicules disponibles là-bas qu’il y en a ici. » Dans le cadre d’une commission parlementaire portant sur le financement de la lutte contre les changements climatiques, une responsable d’Hydro-Québec s’est interrogée le mois dernier sur le « problème de disponibilité » que constatent les clients chez les concessionnaires. France Lampron, directrice de l’électrification des transports chez Hydro-Québec, avait affirmé que « le pourcentage [de crédits] exigé présentement n’est pas assez élevé ni pour répondre à la demande des clients ni pour que la norme permette d’atteindre, à elle seule, la cible du gouvernement du Québec d’un million de véhicules électriques d’ici 2030 ». L’industrie affirme qu’elle fait son possible pour approvisionner le marché. Source : Le Devoir
En plus d’accélérer la révolution vers des transports propres au cours des trois prochaines décennies, les véhicules électriques pourraient répondre aux besoins de stockage du réseau électrique alors que des parts croissantes de sources d'énergie renouvelables principalement solaires et éoliennes sont intégrées dans les réseaux électriques.
Les batteries des véhicules électriques pourraient avoir tellement un plus gros potentiel de stockage d'énergie d'ici 2050. Les voitures électriques pourraient assurer le stockage d’énergie du réseau électrique afin de profiter de l'augmentation de la capacité de l’énergie solaire et éolienne, selon l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA).
Alors que les véhicules électriques et les énergies renouvelables sont actuellement perçus comme deux technologies d'énergie propre totalement distinctes, et que les véhicules électriques sont une contrainte pour les réseaux électriques lorsqu'ils se rechargent en période de pointe, ils pourraient cependant représenter un avantage potentiellement pour les réseaux électriques si les VÉ étaient connectés à des réseaux intelligents, selon les experts de l'IRENA. La flotte de véhicules électriques du futur pourrait créer un vaste réseau de stockage d'énergie électrique, selon l'agence. Toujours selon l'agence, le potentiel de stockage de la batterie des VÉ pourrait éclipser la capacité de la batterie stationnaire d'ici 2050, ont déclaré des experts de l'IRENA dans le cadre d’une analyse l'année dernière. En 2050, environ 14 térawattheures (TWh) de batteries de VÉ seraient disponibles pour fournir des services de réseautage, contre 9 TWh de batteries stationnaires, selon l'agence. «La recharge intelligente des véhicules électriques est la clé pour faciliter la synergie entre le transport propre et l'énergie électrique. Il minimise l'impact de la recharge des véhicules électriques et libère la flexibilité d'utiliser plus d'énergie solaire et éolienne », a déclaré l'IRENA. La recharge intelligente, contrairement à la recharge non contrôlée, diminue également la simultanéité et réduit les pics de demande. En outre, selon les experts de l'IRENA, la recharge intelligente des véhicules électriques a le potentiel de réduire considérablement les périodes de pointe pour ainsi renforcer le réseau, pour seulement 10% du coût actuel pour le renforcement du réseau. Dans un mode de recharge en V2D / B (véhicule à domicile / bâtiment), les véhicules pourraient agir en tant que fournisseurs d'énergie d'appoint pour la maison, tandis qu'en mode V2R (véhicule à réseau), le réseau intelligent contrôlerait la recharge et retournerait une partie de l'électricité au réseau. L'agencement des modèles de recharge, alors que les véhicules électriques sont généralement inactifs dans le stationnement entre 90 à 95% du temps pour la plupart des voitures, pourrait contribuer à la fois à la flexibilité du système et à la distribution locale selon l'IRENA. Cependant, cette option de recharge intelligente des véhicules électriques aura plusieurs défis à relever. Les défis techniques incluent l'incertitude sur la façon dont l'utilisation de batteries VÉ pour retourner l'électricité au réseau pourrait affecter la dégradation de la batterie. Un autre obstacle est le manque de standardisation et de connaissance des consommateurs des systèmes véhicule-réseau. Un autre défi est la préférence des consommateurs pour la recharge la plus rapide possible, ce qui réduit l'utilisation d'une batterie VÉ pour fournir la flexibilité au réseau électrique. «Avec une recharge lente, la batterie est connectée au réseau pendant de plus longues périodes, augmentant ainsi la possibilité de fournir un service flexible au système électrique», explique l'IRENA. Selon Arina Anisie de l'IRENA, l'un des auteurs de l'analyse de l'agence sur la recharge intelligente, les systèmes de recharge intelligents fonctionneraient mieux avec des recharges lentes, de sorte que les préférences des conducteurs ne favorisent pas actuellement l’utilisation de ces batteries. "Il faut vraiment changer le comportement du consommateur pour pouvoir exploiter les synergies entre la mobilité et l'énergie éolienne et solaire", a déclaré Anisie au représentant de Forbes, Jeff McMahon Selon l'IRENA, un déploiement massif de la recharge intelligente des VÉ sera facilement réalisable si l'approche peut obtenir un soutien politique alors que les gouvernements démontrent de plus en plus d’intérêt pour un environnement à émissions de carbone nulles, en particulier en Europe. Si l'adoption de la recharge intelligente était adoptée cette décennie, le réseau des véhicules électriques intelligent pourrait s’accroitre considérablement d'ici 2030, estime l'IRENA. «Si ce concept était mis en vigueur dès maintenant, l'utilisation des véhicules électriques comme ressource de flexibilité via des approches de recharge intelligente réduirait le besoin d'investir dans des centrales électriques à combustibles fossiles à forte intensité de carbone pour pouvoir ainsi avantager les énergies renouvelables», indique l'agence dans son analyse. Cette approche peut être prometteuse et pourrait intégrer une mobilité propre avec une augmentation de la capacité solaire et éolienne, mais elle a encore plusieurs défis à surmonter, y compris un changement dans les préférences des conducteurs vers l'achat de véhicules électriques comme leur prochaine voiture et l'utilisation d'une recharge plus lente mais intelligente plutôt qu’une recharge rapide et ces préférences pourraient être difficiles à modifier. Nasdaq
Contribution: André H. Martel
La plus grande ville du Canada a approuvé un plan pour atteindre 100% d'émissions zéro pour les véhicules privés d'ici 2050, grâce à l'expansion des réseaux de recharge publics, des incitatifs financiers, des mises à jour du code du bâtiment et plus encore.
Le conseil municipal de Toronto a voté jeudi dernier pour adopter une stratégie globale d'intégration des véhicules électriques dans le tissu urbain. La stratégie, préparée par Dunsky Consulting, a défini 10 actions clés que la ville doit prendre pour atteindre l’objectif 100% des véhicules légers de la ville zéro émission d'ici 2050.
«C'est une décision très importante pour Toronto, parce que les émissions des transports ont un impact énorme sur notre profil d'émissions de gaz à effet de serre dans la ville», a déclaré le conseiller Brad Bradford. «C'est la direction que nous souhaitons prendre pour relever ce défi.» Selon le rapport, l'adoption de ces règlements concernant les véhicules électriques permettra à la ville de réduire les émissions de gaz à effet de serre causés par les voitures qui représentaient 30% de toutes les émissions en 2017 et d'améliorer la santé des résidents. Il renforcera également son économie locale, car les résidents épargneront de l’argent en raison du coût relativement faible de l'alimentation et de l'entretien des véhicules électriques. Les objectifs intermédiaires d’ici 2050 incluent l’immatriculation de 5% des véhicules électriques d'ici 2025, 20% d'ici 2030 et 80% d'ici 2040. Actuellement, il n’y a seulement que 0,6% des véhicules torontois qui sont électriques. Cette stratégie a été adoptée avec quatre amendements supplémentaires. Le premier, présenté par le conseiller Layton, demande que le maire Tory signe la déclaration C40 concernant l’interdiction de véhicules à combustibles dans les rues de la ville. Cette déclaration, que plusieurs villes du monde entier ont signée, consiste à s'engager à électrifier les flottes de transports en commun et à garantir qu'une section majeure de la ville soit à zéro émission d'ici 2030. Un autre amendement, proposé par le conseiller Gord Perks, demande que les futures mises à jour sur les progrès de la stratégie devraient inclure des informations complètes la façon dont l'électrification aura un impact sur les réseaux de la ville. Les actions immédiates recommandées comprennent l'expansion de l'infrastructure de tarification publique et l'élaboration de politiques et de règlementations de tarification publique. Cela comprendrait l'installation de 650 bornes de recharge rapides CC et de 10 000 bornes de recharge de niveau 2 d'ici 2030 afin de s'adapter à la venue des véhicules électriques. Cela comprendrait également la mise à jour des codes du bâtiment pour s'assurer que toutes les places de stationnement dans les nouveaux bâtiments soient équipées avec des bornes de recharge pour les véhicules électriques. «La Ville compte beaucoup d’immeubles résidentiels à usages multiples, sans accès à un garage ou à un stationnement n’ayant évidemment aucun accès à ce service», note la stratégie. "Le manque réel de bornes de recharge publiques contribue à l'anxiété concernant l’autonomie qui rend les consommateurs moins susceptibles de passer aux véhicules électriques." D'autres actions à court terme incluent l'augmentation du nombre de véhicules électriques utilisés dans les programmes d’autopartage, la sensibilisation du public aux avantages environnementaux et économiques des véhicules électriques et l'électrification de la flotte de la ville. La stratégie examine également les principaux incitatifs financiers pour encourager les conducteurs à acheter des véhicules zéro émission. Les initiatives potentielles dans ce domaine pourraient inclure la réduction des péages routiers pour les véhicules électriques ou la création de zones pilotes réservées aux véhicules tout électriques ou hybrides. Les autres actions à moyen et à long terme comprennent le plaidoyer auprès d'autres niveaux de gouvernement et le soutien continu de la recherche et de l'innovation dans la technologie des véhicules électriques. Le rôle que les municipalités peuvent jouer dans la promotion de l'électrification est majeur. Un récent rapport du Conseil international sur les transports propres examinant les 25 principales villes avec le plus de véhicules électriques à l'échelle internationale a révélé que les politiques municipales étaient souvent les plus efficaces pour encourager l'adoption des véhicules électriques. «Les gouvernements locaux ont souvent fixé des objectifs encore plus audacieux que les gouvernements fédéraux et développé des actions de promotion uniques, résultant en une adoption nettement plus élevée sur des marchés locaux spécifiques», indique le rapport. À ce titre, plusieurs stratégies incluses dans le plan directeur de Toronto ont déjà connu du succès au niveau international. La majorité des 25 capitales favorables aux véhicules électriques ont introduit des incitatifs fiscaux incluant d’autres avantages reliés à la possession de véhicules électriques, et beaucoup ont développé de solides réseaux publics de recharge. Cinq de ces villes, Paris, Los Angeles, Oslo, Tokyo et Londres se sont engagées à créer une zone majeure zéro émission d'ici 2030 dans leur ville. La première rue à zéro émission de Londres, qui permettra de surveiller les changements d'air qualité et des conditions de circulation, devrait être inaugurée ce printemps. Un tel projet pourrait s'avérer un modèle utile pour un essai similaire à Toronto. Les villes canadiennes qui ont également adopté des stratégies municipales pour les véhicules électriques comprennent Montréal , Vancouver , Edmonton et Calgary . Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Préparez-vous pour les nouvelles « bêtes écologiques ».
Si l’on vous demande à quoi ressemble un véhicule électrique. Quelle est l’image qui vous vient à l'esprit? C'est probablement un véhicule compact, comme le Chevrolet Bolt, ou un véhicule fluide et aérodynamique, comme l'un des nombreux modèles de Tesla. Mais une nouvelle génération de véhicules électriques veut modifier cette vision et démontrer qu'un véhicule électrique peut être aussi imposant que n'importe quel véhicule à essence.
Les nouveaux Hummers électriques font partie de cette nouvelle vision, mais ils ne sont pas seuls. Alex Williams du New York Times, s’est penché sur ce phénomène, qu'il surnomme «la bête écologique». Cette appellation est assez paradoxale. Le nouveau Hummer EV promet de brûler moins d'essence qu'une Toyota Prius puisqu’il qu’il fonctionne à l’énergie électrique. Idéalement, il devrait pouvoir tirer son énergie de parcs éoliens respectueux du climat, de l’énergie solaire ou de l’énergie hydroélectrique. Selon l'article de Williams plusieurs véhicules qu’il a qualifié de bêtes écologiques seront bientôt disponibles sur le marché. On pense au Cybertruck de Tesla ainsi qu’à deux nouveaux constructeurs automobiles émergents. Il est ici question de Bollinger, dont le B1 se vendra 125 000 USD et revendique 614 HP et une charge utile de 2 267 kg. Et il y a aussi Rivian, dont la R1 offre a une autonomie de plus de 645 km, jusqu'à 750 HP et qui se vendra à un prix de base de 69 000 USD. Ford prévoit également mettre bientôt sur le marché son F-150 électrique. Williams conclut ceci. «En 2020, les camionnettes sont des véhicules attrayants, ils représentent un fort pourcentage de ventes de l'industrie automobile américaine grâce à leur image énergétique et à leur attelage chromé». Dans cette perspective, le mélange de technologie et de performance que l'on retrouve dans cette nouvelle génération de camions électriques ne semble pas si différent du mélange de technologie et de performance qui attire les conducteurs vers ce type de véhicules. Et si cela aide à ouvrir la voie à un avenir plus respectueux de l'environnement, pourquoi pas? Inside Hook
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ pourraient atteindre 43 millions de véhicules d'ici 2030, selon Bank of America4/2/2020
Les ventes de véhicules électriques devraient atteindre 3 millions cette année, mais devraient grimper entre 21 et 43 millions d'ici 2030, selon un nouveau rapport de Bank of America.
"Les ventes de VÉ devraient décoller au début des années 2020 lorsque leurs coûts seront comparables aux véhicules à moteur à combustion interne et quand les constructeurs automobiles augmenteront leur production", déclare la banque dans un nouveau rapport intitulé: Émission Impossible? Introduction au changement climatique mondial .
L'un des facteurs déterminants sera la densité énergétique et les coûts de la batterie. Entre 2011 et 2018, la densité énergétique de la batterie s'est améliorée de près de 66%, tandis que les coûts de la batterie ont chuté de 85% entre 2010 et 2018, selon les données de Bank of America. Citant des données de BloombergNEF (BNEF), le rapport prévoit que les coûts des batteries devraient encore chuter de 50% d'ici 2025, en partie grâce à une amélioration de 36% de la densité énergétique des batteries. Les batteries des véhicules électriques peuvent également être utilisées pour des programmes de stockage d'énergie. La capacité mondiale d'alimentation des batteries est essentielle pour une adoption plus large du stockage d’énergie et d'autres percées technologiques sont prévues même si les batteries au lithium sont toujours la source d’énergie prédominante. Il est fort possible de voir des percées avec d'autres technologies de batteries impliquant des condensateurs au graphène, le stockage d'électricité sous forme d'énergie chimique et le stockage d'hydrogène, souligne le rapport. Le coût total de possession d'un véhicule électrique est déjà compétitif par rapport aux alternatives fossiles, en fonction du kilométrage parcouru et du type de véhicule», indique le rapport. Les véhicules électriques deviennent également plus compétitifs en termes de coûts. Selon BNEF, même si les petits véhicules et les modèles de base les véhicules électriques ne sont pas encore économiques, à mesure que les coûts de la batterie baisseront, les voitures électriques devraient être moins couteuses que les véhicules ICE d'ici 2025 et ceci sans compter les économies de carburant pour les voitures électriques par rapport aux alternatives fossiles." Les gouvernements soutiennent les ventes de VÉ mettant des restrictions sur les véhicules ICE, note Bank of America. La Norvège a déclaré qu'elle interdirait les ICE d'ici 2025, tandis que les Pays-Bas, l'Inde et la Suède ont déclaré qu'ils les interdiraient à partir de 2030, et la France et l'Espagne d'ici 2040. "Bien que ces ambitions ne soient pas contraignantes et que les gouvernements qui ont pris ces décisions ne seront probablement plus au pouvoir d’ici là, les mesures indiquent le soutien général pour le ménage dans le transport routier." Canadian Mining Journal
Contribution: André H. Martel
Oubliez Shakira et JLO, les véhicules électriques étaient les stars du Super Bowl de cette année3/2/2020
Un des thèmes majeur pour les publicités du Super Bowl, cette année était les véhicules électriques.
La publicité lors du Super Bowl de la NFL attire presque autant l'attention que l'évènement principal. Avec environ 100 millions de téléspectateurs , les spots publicitaires du Super Bowl sont parmi les plus lucratifs et les plus dispendieux que l’on puisse acheter.
Cette année, quatre grands constructeurs automobiles ont mis en vedette leurs prochains véhicules électriques et ont volé la vedette. Audi avec son VUS e-tron, Porsche avec sa voiture de sport tout électrique Taycan, Ford avec son multi segment Mach-E Mustang, et bien sûr, GMC avec son Hummer électrique ont percé l’écran pendant le Super Bowl de cette année. Vous avez probablement entendu dire que GMC ressuscite le Hummer en tant que camionnette tout électrique . Celui qui ferait de zéro à 100 Km en seulement trois secondes et qui aurait suffisamment de couple pour tirer la lune hors de l'orbite. GMC a révélé peu de détails, sauf quelques informations de base de son nouveau Hummer. Nous devrons donc attendre un peu plus longtemps pour obtenir l’information complète. Porsche, d'autre part, a tourné une annonce élaborée appelée "The Heist". Tout commence quand une Porsche Taycan électrique est volée au musée Porsche. Naturellement, les agents de sécurité volent tous leurs propres Porsche et partent à leur poursuite. De son côté, Audi a invité la star de Game of Thrones Maisie Williams à jouer dans son commercial pour le VUS e-tron. Dans l'annonce, Williams prend un e-tron pour sortir d'une ville occupée, congestionnée, sale et polluée. Pour sa part, Ford a diffusé une annonce pour son multi segment électrique Mustang Mach-E; ce spot avait déjà été diffusé pour la première fois l'année dernière. On y voit Idris Elba fan de courses automobiles et acteur prononcer un discours enthousiasmant sur la nouvelle Ford Mach-E entièrement électrique à un groupe de Mustangs rugissants. Bien sûr, ces publicités ont été littéralement conçues pour nous donner envie d’acheter ces véhicules. Mais compte tenu du coût et de la compétitivité des spots publicitaires du Super Bowl, cela démontre enfin que certains constructeurs automobiles traditionnels parient gros sur leurs offres électriques. Certains analystes ont déclaré que 2020 serait l'année de la voiture électrique, car des marques bien connues commencent enfin à proposer des véhicules électriques sérieux, bien équipés et réellement souhaitables pour les masses. Avec cette participation dans les publicités du Super Bowl de cette année, il semble que cela pourrait être le cas. Pour visionner les vidéos: The Next Web
Contribution: André H. Martel
La filiale de capital-risque d'UPS, UPS Ventures, a réalisé un investissement minoritaire dans Arrival, qui fabrique des plateformes de véhicules électriques et des véhicules utilitaires
Parallèlement à l'investissement dans Arrival, UPS a également annoncé son engagement à acheter 10 000 véhicules électriques avec un accès prioritaire à l'achat de véhicules électriques supplémentaires.
UPS collaborera avec Arrival pour développer une gamme de véhicules électriques dotés de systèmes avancés d'aide à la conduite (ADAS). La technologie est conçue pour améliorer la sécurité et l'efficacité opérationnelle, y compris le potentiel de mouvements automatisés dans les dépôts UPS. UPS procèdera à des tests des fonctionnalités ADAS plus tard en 2020. Les futurs achats de véhicules dépendent de la réussite de ces tests. Les prix d'achat des véhicules n’ont pas été divulgués. « UPS continue de développer une flotte intégrée de véhicules électriques, combinée à une technologie de recharge de flotte innovante à grande échelle. Alors que les mégatendances telles que la croissance démographique, la migration urbaine et le commerce électronique continuent de s'accélérer, nous reconnaissons la nécessité de travailler avec des partenaires du monde entier pour résoudre les problèmes de congestion routière et de pollution pour nos clients et les communautés que nous desservons. Les véhicules électriques constituent la pierre angulaire de nos stratégies de livraison urbaine durable. Prendre un rôle d'investissement actif dans Arrival permet à UPS de collaborer à la conception et à la production des véhicules de livraison électriques les plus avancés au monde. » —Juan Perez, directeur de l'information et de l'ingénierie d'UPS La compagnie Arrival a adopté une approche pour la conception et la production de ses véhicules électriques qui lui ouvre une voie efficace vers une production massive. L'entreprise produit ses principaux composants automobiles: châssis, groupe motopropulseur, carrosserie et commandes électroniques. Les véhicules d’Arrival utilisent également une approche modulaire avec des pièces normalisées, une méthode qui réduit l'entretien et les autres coûts de propriété. « UPS est un partenaire stratégique solide d'Arrival, fournissant des informations précieuses sur la façon dont les camionnettes de livraison électriques sont utilisées sur la route et, surtout, sur la façon dont elles peuvent être complètement optimisées pour les conducteurs. Nos équipes travaillent conjointement pour créer des véhicules électriques sur mesure, basés sur nos plateformes flexibles de planche à roulettes qui répondent aux besoins en matière de conduite, de chargement / déchargement et aux opérations administratives. Nous sommes heureux que l'investissement et la commande de véhicules d'aujourd'hui créent des liens encore plus étroits entre nos deux sociétés. » —Denis Sverdlov, directeur général d'Arrival Arrival construira les véhicules dans des micro-usines, en utilisant des matériaux légers et durables que l'entreprise conçoit et crée à l’interne. En tant qu'investisseur, UPS a la possibilité d'accélérer les commandes si nécessaire. UPS prévoit de déployer les VÉ en Europe et en Amérique du Nord. Arrival est le premier constructeur de véhicules utilitaires à fournir des véhicules de livraison électriques spécialement conçus selon les spécifications d'UPS et avec une stratégie de production à l'échelle mondiale. Depuis 2016, UPS et Arrival ont collaboré pour développer des concepts de différentes tailles de véhicules. Les sociétés avaient précédemment annoncé qu'elles développeraient une flotte pilote de 35 véhicules de livraison électriques qui seront testés à Londres et à Paris. En outre, UPS a annoncé une nouvelle approche novatrice en matière de recharge et de stockage d’énergie électrique, qui a été développée pour son centre d'UPS au centre de Londres. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
À l'origine, le VUS électrique Mercedes-Benz EQC était censé rouler dans les rues et les autoroutes américaines. Daimler a qualifié la décision de retarder les ventes aux États-Unis jusqu'en 2021 d'une décision stratégique, qui lui permettra de se concentrer sur l'Europe.
Pourtant, selon un rapport de Reuters, Mercedes a de la difficulté à atteindre ses objectifs de ventes, même là-bas.
Depuis le lancement de la production au début du mois de mai dernier jusqu'à la fin de 2019, on n'en a produit que 7 000, en raison de ce qui avait été précédemment signalé comme une pénurie de cellules de batteries. Le constructeur automobile avait initialement prévu vendre environ 25 000 modèles EQC au cours de l'année 2019, avec une production atteignant environ 50 000 en 2020. Dans une récente entrevue avec magazine Managing Magazin, le chef du comité d'entreprise de Daimler , Michael Brecht, a déclaré que Daimler avait réduit de moitié son objectif de production d'EQC pour 2020, à environ 30 000, en raison de problèmes d'alimentation de batteries. Certains des problèmes, selon Brecht, sont liés à Grohmann Engineering, une entreprise maintenant détenue par Tesla, que Mercedes-Benz avait initialement embauchée pour construire ses batteries. Mercedes-Benz AG a déclaré à Green Car Reports qu'elle ne commente généralement pas les relations avec les fournisseurs. On a cependant souligné que la compagnie n'avait pas modifié ses objectifs de production. "Nous espérons toujours produire environ 50 000 unités de l'EQC cette année", a déclaré la porte-parole Heike Rombach.
Mercedes-Benz EQC 400 2020 - premier essai - Norvège, mai 2019
L'EQC est le premier véhicule électrique dédié de Mercedes-Benz, si vous oubliez la Classe B électrique limitée, codéveloppée avec Tesla. L’EQC a obtenu des critiques généralement favorables, y compris de Green Car Reports. Dans un premier temps , ils ont trouvé qu'il s'agissait d'une alternative plus luxueuse et plus maniable que l'Audi E-Tron polyvalente ou la sportive Jaguar I-Pace.
En excluant le marché américain jusqu'en 2021, le fait de ne pas produire suffisamment de modèles EQC en Europe pourrait avoir des conséquences bien au-delà de la diminution des ventes de véhicules électriques. Reuters croit que le faible nombre de ventes d'EQC pourrait probablement forcer la réduction de ventes de modèles AMG très rentables pour éviter que l’UE inflige à la société une amende pour ne pas avoir atteint les nouveaux objectifs plus stricts de production de véhicules d'émissions de CO2. Finalement, Daimler a souligné avoir une approche conservatrice concernant la technologie des batteries et souhaite mettre l'accent sur la sécurité et la durabilité à long terme plutôt que de soutirer une plus grande d’autonomie de ses batteries. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le ministre des Transports, Marc Garneau, envisage d'élargir le programme de rabais du gouvernement pour l’acquisition de véhicules électriques parce que le programme a déjà englouti près de la moitié des fonds en seulement huit mois.
Le ministre Garneau a lancé ce programme en mai dernier, offrant jusqu'à 5 000 $ de rabais sur le prix d'achat de véhicules électriques et hybrides neufs dans le but de réduire la différence entre le coût des VÉ et celui des modèles à essence similaires.
Ottawa a financé le programme avec 300 millions de dollars, selon le principe du premier arrivé, premier servi, au cours des trois prochaines années. En date du 19 janvier, Transports Canada signale que plus de 134 millions de dollars de rabais ont déjà été accordés à 33 000 Canadiens. À ce rythme, les fonds auront entièrement disparu avant la fin de cette année. «Il est très encourageant de voir combien de personnes sont sensibilisés, vont de l'avant et achètent des véhicules zéro émission», a déclaré le ministre devant la Chambre des communes lundi après-midi. Même si le gouvernement s'attendait à ce que le programme soit populaire, le cahier d'information préparé pour le ministre suite à sa réintégration au poste de ministre des Transports après les élections fédérales d'automne, confirme que le programme a généré plus de ventes que prévu. Selon Transports Canada, les ventes globales de véhicules électriques ont bondi de 32% après le lancement du programme de remises, comparativement à la même période l'année précédente. En 2019, les voitures électriques représentaient 3% de toutes les ventes de véhicules, contre 2% en 2018. C'est encore loin des objectifs que les libéraux fédéraux se sont fixés l'an dernier pour que les voitures électriques représentent 10% de toutes les ventes de véhicules légers d'ici 2025, 30% d'ici 2030 et 100% d'ici 2040. Ce programme a été développé dans le cadre des efforts du Canada pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les véhicules légers émettant 12% de toutes les émissions au Canada en 2017. Le ministre Garneau a noté que dans sa lettre de mandat, le premier ministre Justin Trudeau lui demandait de faire plus pour respecter ces quotas, et il est d’avis que le programme de subvention pour l’acquisition de VÉ auquel on pourrait également inclure les voitures d'occasion est un excellent outil pour atteindre cet objectif. «Je travaille certainement très fort dans cette direction», a-t-il déclaré, bien qu'il n’élabore pas sur les détails concernant l’élargissement du programme. Il est probable que toute expansion sera incluse dans le prochain budget fédéral. Cara Clairman, PDG du groupe de défense des véhicules électriques Plug'n Drive, a déclaré qu'une étude réalisée en 2017 par son organisation avait révélé que le prix était le principal point de dissuasion pour les consommateurs lorsqu'il s'agissait d'acheter une voiture électrique, validant l’importance des incitatifs. «Certains consommateurs achètent des véhicules électriques sans subventions, mais pour la plupart ça aide certainement», a-t-elle déclaré. Elle a déclaré qu'un programme en Ontario qui offrait des incitatifs de 1 000 $ à l'achat de voitures électriques d'occasion a stimulé l'achat de plus de 300 voitures électriques d'occasion depuis son lancement en avril. Ce programme, géré par Plug'n Drive appuyé par un financement de la Fondation privée MH Brigham, sera élargi le mois prochain pour inclure un incitatif supplémentaire de 1000 $ non seulement pour acheter une voiture électrique d'occasion, mais pour mettre un véhicule à essence à la casse. Les véhicules mis à la ferraille seront éliminés par les recycleurs automobiles du Canada. Les ventes de véhicules électriques au Canada sont encore fortement concentrées au Québec et en Colombie-Britannique, qui offrent des rabais provinciaux en plus du rabais fédéral. Les conducteurs de la Colombie-Britannique peuvent obtenir jusqu'à 3 000 $ de plus du gouvernement provincial, et les conducteurs du Québec peuvent obtenir jusqu'à 8 000 $ en plus de l'incitatif fédéral. À la fin de l'année dernière, Mobilité Électrique Canada a signalé que 75% de toutes les voitures électriques vendues au Canada ont été achetées en Colombie-Britannique (29%) et au Québec (46%), (20%) ont été achetées en Ontario, ce qui laisse aux sept autres provinces (5%) de toutes les ventes. L'Ontario avait un programme de rabais jusqu'à sa suppression par le nouveau gouvernement conservateur en 2018, ce qui a entraîné une baisse importante des achats de voitures électriques dans cette province. Mobilité Électrique Canada affirme que la vente de voitures électriques en Ontario a chuté de 44% au troisième trimestre de 2019, comparativement à cette période en 2018. Regina Leader Post
Contribution: André H. Martel
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
Le programme de subvention pour l’achat d’une voiture électrique d’occasion est devenu particulièrement bancal depuis le début de l’année 2020, clament des spécialistes, selon qui il ne s’applique plus dans les faits qu’à un seul modèle.
Le programme Roulez vert du gouvernement du Québec, surtout connu pour ses subventions à l’achat de véhicules électriques neufs, compte aussi un volet destiné aux voitures d’occasion. Celui-ci offre une aide financière de 4000 $ ou 1500 $ pour l’achat d’un véhicule répondant à certains critères. Un reportage de : Jean-François Codère À lire dans : La Presse
Contribution: André H. Martel
Certains commentateurs pensent que les véhicules électriques ne sont pas meilleurs pour l'environnement car ils utilisent de l'électricité produite à partir de combustibles fossiles.
La plupart des véhicules électriques aux États-Unis roulent en Californie, où le mix énergétique comprend l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'hydroélectricité et la géothermie. Ces formes d'électricité sont toutes propres et renouvelables.
Le gaz naturel est également utilisé pour produire de l'électricité, mais la Californie se dirige vers une énergie 100% propre. L'objectif est d'être 100% neutre en carbone d'ici 2045. S'il est atteint, les véhicules électriques californiens fonctionneront à l'électricité propre et ne produiront aucune émission. Imaginez un instant visiter Los Angeles et ne ressentir aucune pollution de l'air par aucun véhicule. Los Angeles sans pollution de l'air peut sembler un fantasme, mais cela pourrait devenir une réalité en seulement 25 ans. À quoi ressemble la pollution de l'air à Los Angeles maintenant avec un grand nombre de véhicules à essence roulant sur les autoroutes et les rues? C'est très malsain. «Ceux qui vivent dans des zones où la pollution extérieure est plus élevée, selon l'étude qui englobait six grandes régions métropolitaines, dont New York et Los Angeles ont accumulé du calcium dans les artères coronariennes à un taux accéléré de 20%. Une telle accumulation de calcium, un marqueur de l'athérosclérose coronarien, peut entraîner un risque accru de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral. » Crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux. C’est intéressant de voir à quel point les gens anti-VÉ ne mentionnent jamais les véhicules à essence qui génèrent cette pollution de l'air fortement nuisible pour notre santé. Cependant, les effets délétères de la pollution atmosphérique ne s'arrêtent pas aux crises cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux. Environ 141 millions d'Américains vivent avec des niveaux malsains de pollution atmosphérique, indique le rapport, les exposant à un risque de mort prématurée, de cancer du poumon, de crises d'asthme, de dommages cardiovasculaires et de troubles du développement et de la reproduction. Même dans les États en dehors de la Californie , certains véhicules électriques fonctionnent à l'électricité propre comme en Oregon et dans l'État de Washington où une grande partie de l'électricité provient de l'hydroélectricité et d'autres énergies renouvelables. On retrouve peu de véhicules électriques dans les États qui utilisent beaucoup le charbon comme le Wyoming, le Montana, l' Ohio, le Kentucky et la Virginie-Occidentale. Les véhicules électriques qui y sont exploités fonctionnent principalement à l'électricité produite par des combustibles fossiles, mais ils n'ont aucune émission directe, ce qui signifie qu'ils ne génèrent pas de pollution atmosphérique dans les villes. De plus, les États-Unis ne sont pas les seuls à avoir des véhicules électriques. La Norvège est l'un des plus gros acheteur de VÉ, et ce pays génère environ 44% de son électricité à partir de l'hydroélectricité. L'Islande produit 100% de son électricité à partir de ressources renouvelables et connaît une forte augmentation des VÉ. Les véhicules de ce pays pourraient tous être bientôt électriques. Le monde, incluant la Chine, tend vers une électricité plus propre et renouvelable, ce qui est une bonne nouvelle pour l'environnement et la santé humaine. Par exemple, l’objectif de la France serait d’installer 7 millions de stations de recharge de véhicules électriques d’ici 2025. Ce sont d' excellentes nouvelles parce qu’à Paris, la pollution de l' air est si grave qu'une étude a comparé l’air que l’on y respire à l’impact de la fumée de cigarettes sur la santé . Pour les personnes qui vivent à Paris toute l'année, l'étude a révélé que respirer l'air local, c'était comme fumer 183 cigarettes par an. Le remplacement des véhicules à essence à Paris par des véhicules électriques réduirait considérablement la quantité de pollution atmosphérique toxique dans cette ville. Les véhicules électriques sont la solution, pas le problème. Mais Paris n'est même pas la ville la plus polluée du monde. Delhi, en Inde, vit une pollution de l'air encore pire . Selon une étude récente, respirer l'air de Delhi pendant une journée a le même impact sur la santé que de fumer au moins 25 cigarettes par jour. » En fait, sept millions de décès prématurés par an sont liés à la pollution atmosphérique. Les véhicules électriques jouent un rôle important dans la résolution de ce problème mortel, ils ne produisent pas directement d'émissions toxiques. S'il était possible de remplacer les véhicules à gaz polluants par des véhicules zéro émission, l'air des villes les plus polluées serait immédiatement amélioré. Donc, si quelqu'un vous dit que les véhicules électriques ne sont pas meilleurs pour l'environnement, dites-leur qu'ils sont non seulement meilleurs pour l'environnement, mais aussi pour la santé des humains. En raison de l'urgence du changement climatique et de ses impacts très négatifs, l'avenir appartient à la production d'électricité propre et renouvelable et aux véhicules électriques. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Les fabricants de véhicules électriques ne créent pas de flottes suffisamment diversifiées pour répondre aux besoins de l'industrie, selon leur nouveau partenaire, le groupe d’investissement Ceres
« Amazon s'est engagée à livrer 50% de ses expéditions avec des véhicules carbone zéro émission d'ici 2030 tout en poursuivant les normes les plus élevées en matière de durabilité des transports», a déclaré Kara Hurst, responsable de la durabilité mondiale du géant de la vente au détail. "Nous ne pouvons pas y arriver seuls."
Amazon.com, AT&T Inc., DHL Express USA Inc. et d'autres sociétés qui gèrent d'importantes flottes de livraison et les empreintes de carbone qui les accompagnent se regroupent pour collaborer à l’acquisition de véhicules électriques et mettre de la pression sur l'industrie des véhicules électriques et les sociétés qui dominent le transport sur les routes américaines. Ces entreprises se sont regroupées sous la direction du défenseur de l'investissement durable à but non lucratif, le groupe Ceres pour accélérer la transition vers les véhicules électriques. Il s’agit d’un élément clé de la lutte contre la crise climatique, ont-ils déclaré dans un communiqué conjoint aujourd’hui . Le regroupement « Corporate Electric Vehicle Alliance » devrait également pousser les manufacturiers de VÉ à se mettre à jour et à diversifier leurs offres en les avisant de l'ampleur de la demande des entreprises pour ces véhicules. «La crise climatique nous oblige à décarboniser les transports, le secteur le plus émetteur de CO2 des États-Unis et les véhicules électriques sont une composante essentielle de cette transition», a déclaré Sue Reid, vice-présidente du climat et de l'énergie chez Ceres. Des données récentes de Rhodium montrent que le transport assume la plus grand partie des émissions pour l’ensemble de l’industrie. «Les entreprises contrôlant aujourd'hui plus de la moitié des véhicules sur la route aux États-Unis, elles ont un rôle énorme à jouer pour diriger la transition vers les véhicules électriques, à la fois en électrifiant leurs propres parcs et en tirant parti de leur pouvoir d'achat pour envoyer un signal fort aux constructeurs automobiles et aux décideurs politiques », a ajouté Reid. Les entreprises ont également un incitatif économique à électrifier leurs flottes, affirment les signataires, grâce à des économies de carburant et de maintenance, à une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), à la non-dépendance vis-à-vis de la volatilité du prix du pétrole et du gaz. De plus, cela permet d’offrir une meilleure sécurité à ses conducteurs, une amélioration de leur réputation une plus grande facilité du recrutement et une meilleure rétention de la main-d'œuvre. Ceres a déclaré que les constructeurs automobiles tels que Tesla et GM ne produisaient pas suffisamment de modèles électriques légers, moyens et lourds qui répondent aux économies d'échelle recherchés par les opérateurs de flotte. Il faut également améliorer le paysage politique des États et du gouvernement fédéral pour accélérer le développement et le déploiement à grande échelle des VÉ et des infrastructures. Les membres phares du pacte, qui exploitent certaines des plus grandes flottes de véhicules aux États-Unis, sont : Amazon, AT&T, Clif Bar, Consumers Energy, DHL, Direct Energy, Genentech, IKEA North America, LeasePlan, Lime et Siemens SIE. Amazon a déclaré l'an dernier qu'elle s'efforçait d'utiliser 100% d'énergie renouvelable d'ici 2030 et avait passé une commande de 100 000 camionnettes de livraison électriques auprès d'une société du Midwest, Rivian , dans laquelle le détaillant en ligne a pris une participation de 440 millions USD. Pour sa part, «AT&T s'est engagé à réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre et à soutenir une action climatique plus large», a déclaré dans un récent communiqué Charles Herget, vice-président adjoint de la durabilité environnementale mondiale des télécommunications. «Pour aider à faire avancer les solutions climatiques, comme l'électrification des véhicules, il est essentiel de participer à des efforts de collaboration comme la « Corporate Electric Vehicle Alliance.» Le fournisseur de colis express DHL, quant à lui, a déclaré que le nouveau pacte correspond à son engagement à atteindre zéro émission pour ses activités de transport dans le monde d'ici 2050 et a confirmé vouloir atteindre l'objectif de réaliser 70% des opérations du premier et du dernier kilomètre avec des véhicules verts d'ici 2025. De son côté, IKEA s'est engagée à utiliser des véhicules électriques pour toutes ses livraisons de meubles à domicile d'ici 2025. Market Watch
Contribution: André H. Martel
Il est difficile de mettre en perspective le nombre d'achats que le Model 3 inspire dans le monde. Il est aussi difficile d’expliquer pourquoi Tesla est mis en évidence ou mentionné si fréquemment sur CleanTechnica .
Mais il y a un point commun que tout le monde devrait avoir réalisé: le Model 3 est dans une classe à part. Le Model 3 est beaucoup plus populaire que n'importe quel véhicule électrique en production aujourd'hui, et dans certaines régions, il est beaucoup plus populaire que tout autre véhicule. Les ventes mensuelles, trimestrielles et annuelles du Model 3 par rapport à d'autres véhicules le démontrent clairement.
Confirmant la demande inégalée des consommateurs pour le Model 3, les nouvelles données du groupe de recherche « EV Volumes » indiquent que le Model 3 a vendu presque trois fois plus de véhicules que le 2e véhicule électrique le plus vendu sur le marché mondial en 2019. Le véhicule électrique n ° 2 dans le monde est un véhicule électrique chinois vendu uniquement en Chine. Si vous comparez le modèle 3 au VÉ le plus vendu en Europe et aux États-Unis, le Nissan LEAF, vous réalisez que le Model 3 a enregistré 4 fois plus de ventes que celui-ci en 2019.
Si vous combiniez les ventes de la série européenne BAIC # 2, de la Nissan LEAF # 3 et de la BYD Yuan S2 / EV # 4, le Model 3 aurait gagné! Si vous ajoutez le Baojun SAIC n ° 5, vous formerez enfin un groupe de véhicules électriques compétitifs qui, ensemble, ont vendu autant de VÉ que le Model 3 en 2019.
Lorsque vous considérez que le prix de base du Model 3 a été de 40 000 USD aux États-Unis et plus élevé à l'étranger en raison des tarifs et des frais d'expédition, c’est encore plus impressionnant. Le coût de possession du Model 3 sera souvent comparable au coût de possession des voitures les plus vendues au monde comme la Toyota Camry , la Toyota Corolla , la Honda Accord et la Honda Civic. Plusieurs autres véhicules électriques ont des avantages similaires en matière de coût de possession mais pas nécessairement le plus grand avantage offert par le Model 3 soit : sa rétention élevée de valeur. Le but n’est pas de diminuer les autres véhicules électriques. En effet, de nombreux véhicules électriques de grande qualité sont disponibles sur le marché. L’objectif est de plutôt souligner que le marché mondial considère que le Model 3 répond mieux aux attentes, est plus convaincant, tellement plus excitant, plus sûr et plus avantageux que ses ventes sont dans un créneau à part comparé aux ventes des autres véhicules électriques.
La question que les gens se posent depuis plus d'un an est la suivante: «Mais jusqu'où cette demande va-t-elle aller?» Certains observateurs s'attendent à voir les ventes du Model 3 augmenter en 2020. D’autres croient que les ventes vont diminuer. La majorité des acheteurs d'automobiles connaissent très peu Tesla ou encore ont des conceptions négatives sur Tesla et sur les véhicules électriques en général, et pourraient rapidement devenir des acheteurs du Model 3 avec une meilleure exposition.
Un magasin Tesla presque vide au début de 2020. Toujours pratiquement épuisé après un quatrième trimestre record, le seul véhicule Tesla sur place est un mini Tesla pour les enfants.
Photo de Zach Shahan | CleanTechnica
Avant de terminer, il y a une autre série de statistiques à partager à partir des données fournies par « EV Volumes » . Selon leur recherche, Tesla était le premier constructeur de véhicules électriques en 2019 grâce à 367 000 livraisons mondiales. Avec une augmentation de 122 000 par rapport à 2018, Tesla a réalisé environ 146 000 ventes au-dessus du # 2 BYD. Et cela inclut les hybrides rechargeables ainsi que les véhicules entièrement électriques. Un autre constructeur automobile chinois de premier plan, BAIC, a pris la troisième place avec 160 000 ventes.
Contribution: André H. Martel
Le nombre de bornes de recharge publiques atteindra 1,2 million dans le monde. Crédits: Pikrepo
En 2020, la tendance à l'électrification des véhicules et des transports se déplacera de la Chine vers l'Europe, car les gouvernements et les constructeurs visent à réduire les émissions de carbone, selon un nouveau rapport de Bloomberg.
Les constructeurs automobiles mondiaux vont vendre environ 2,5 millions de véhicules électriques cette année, soit une augmentation de 20% par rapport à 2019, un rapport de « Bloomberg New Energy Finance » (BNEF).
Même si la Chine continuera de dominer le marché mondial des véhicules électriques, la décision du gouvernement chinois de réduire les subventions et la baisse des ventes de voitures électriques qui a suivi, aideront à déplacer la croissance vers l'Europe, selon le BNEF . Toujours selon le rapport, de nouveaux modèles de sociétés telles que Volkswagen AG, qui veut assumer le leadership de la révolution des véhicules électriques, selon son PDG, permettront de vendre 800 000 voitures électriques en Europe d'ici la fin de 2020, soit 60% de plus par rapport à 2019. "L'avenir à long terme est vraiment prometteur, mais à court terme, nous nous attendons à une croissance relativement lente", a déclaré l'analyste de la BNEF Colin McKerracher. "Nous sommes au centre de cette transition, entre un marché influencé par les subventions directes et un marché poussé par une combinaison de la demande réelle des consommateurs et de tendances politiques de plus en plus écologiques", a-t-il ajouté. La baisse continue des coûts des batteries lithium-ion sera cruciale pour le déploiement européen d'un réseau de voitures électriques, car les prix devraient se situer en moyenne à 135 USD par kilowattheure, soit 13% de moins qu'en 2019 qui se vendait alors à 156 USD , et 89% de moins qu'en 2011 qui se situait approximativement à 917 USD. De plus, l'augmentation de la production des batteries et l'augmentation de l'efficacité de la conception des packs de batteries réduiront encore les coûts. Alors que les gouvernements et les sociétés énergétiques s'efforcent d'étendre l'infrastructure nécessaire aux véhicules électriques, le nombre de bornes de recharge publiques atteindra 1,2 million dans le monde, contre 880 000 en 2018. Cependant, avec l'augmentation du nombre de véhicules électriques connectés au réseau, il deviendra de plus en plus important pour les services publics ainsi que pour les gouvernements de gérer les fluctuations associées à l'augmentation de la demande d'énergie. Selon les données de l'UE, en Belgique, même s'il existe plus de 10 000 bornes de recharge, près de la moitié d'entre elles appartiennent à une entreprise privée et environ 2 500 à des particuliers, ce qui ne laisse que 3 000 stations publiques. Cependant, le gouvernement flamand prévoit construire 5 000 stations supplémentaires d'ici la fin de 2020. The Brussels Times
Contribution: André H. Martel
La baisse des ventes de véhicules à énergie nouvelle en Chine a rendu le gouvernement prudent quant à de nouvelles réductions des subventions aux véhicules électriques.
Le gouvernement chinois a annoncé qu'il n'y aura pas de réduction significative des incitatifs pour les véhicules à énergie nouvelle en 2020, alors que le cycle précédent de réduction a entraîné une contraction du marché au deuxième semestre de 2019.
Les ventes de voitures électriques rechargeables diminuent chaque mois depuis juillet, lorsque les subventions ont été réduites de moitié, soit d'environ 3500 USD et limitées uniquement aux véhicules avec une autonomie minimale de 250 km. Pour cette raison, les ventes de VÉ, au lieu d'atteindre l’objectif prévu de 2 millions sont passées de 1,3 million en 2018 et à 1,2 million en 2019. Le gouvernement et l'industrie automobile ne veulent clairement pas diminuer encore plus les incitatifs et ont promis de ne pas réduire les subventions de façon significative en juillet 2020. "Plus tôt, Miao Wei, le ministre chinois de l'industrie et des technologies de l'information (MIIT), a déclaré lors d’un forum que le pays ne réduirait plus les subventions pour les nouveaux véhicules à énergie propre en juillet, une approche qui a été acclamée par les constructeurs automobiles. Le Beijing News, soutenu par le gouvernement, a déclaré qu'un représentant du MIIT, en réponse à la déclaration de Miao, a déclaré que "la politique de subvention des véhicules à énergie propre de cette année restera relativement stable et il n'y aura pas de coupures importantes". Il n'est pas encore clair à savoir si le plan précédent pour terminer le programme en 2021 est toujours valide ou s’il sera retardé pour répondre aux attentes du marché . Le gouvernement pourrait ne pas avoir le choix, car les faibles résultats des ventes de nombreuses sociétés de véhicules électriques en Chine sont un signe très inquiétant, en particulier pour les jeunes entreprises en démarrage. Source: Reuters , Bloomberg INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Londres fait un pas concret. On veut que la rue Beech soit bientôt une rue zéro émission, 24 heures par jour et 7 jours par semaine.
En supposant que cela soit approuvé par Transport for London (TfL), Beech Street sera exempte d'émissions dès le printemps de cette année. Ce n'est pas encore un plan permanent. Il s'agit d'un projet pilote qui durera 18 mois, mais qui, espérons-le, sera par la suite mis en œuvre de manière permanente.
Lorsque nous examinons le marché des véhicules électriques et prévoyons une croissance des véhicules électriques, nous pensons souvent aux responsabilités des constructeurs automobiles, aux investissements dans les batteries, au nombre de modèles qu'ils déploient, aux bornes de recharge, etc. Ce que nous considérons moins souvent, c'est la vigueur des politiques des villes et des pays pour inciter les citoyens à se convertir à l’électrique. Plusieurs pays ont annoncé des plans d' interdiction des voitures à essence, et certaines villes ont fait de même. De telles politiques peuvent accélérer fortement la croissance des ventes de VÉ. Il faut cependant noter que les plans à long terme ne sont pas particulièrement stimulants ou fiables. Si votre ville ou votre pays élabore un plan pour 2040 et au-delà, il s’agit probablement plus de complaisance que d'un plan utile qui stimulera le changement. Se donner un objectif à court terme permettra que le changement se fasse plus rapidement. Ce projet n’est pas encore la réponse la plus agressive du monde, mais elle est utile à plusieurs égards. Plus directement, cela améliorera la qualité de l'air, les niveaux de bruit et la qualité de vie globale dans la rue. C'est également un excellent outil de marketing. En effet, lorsque les gens apprendront qu'il y a une rue à Londres uniquement réservée aux véhicules à émissions nulles et aux transports à propulsion humaine, les véhicules électriques pourraient soudain prendre une toute nouvelle dimension dans la tête du citoyen moyen et l’inciter à envisager se convertir à un véhicule électrique." La ville de Londres a émis ce communiqué de presse: «Beech Street connaît des niveaux élevés de pollution de l'air car il s'agit d'une artère achalandée. Nous envisageons une amélioration significative de la qualité de l'air, ce qui entraînera des avantages pour la santé des nombreux piétons et cyclistes qui empruntent la rue. «Le programme vise à ramener les niveaux de dioxyde d'azote (NO 2 ) à des niveaux conformes aux recommandations de qualité de l'air établies par l'Union européenne et l'Organisation mondiale de la santé. «La City Corporation espère également améliorer la qualité de l'air à proximité de la rue, en particulier autour des entrées de l'école Richard Cloudesley et de l'école primaire Prior Weston. S'il atteint les objectifs visés, le projet pourrait devenir permanent. » "Il apportera des avantages substantiels pour la santé à ceux qui vivent et travaillent dans la région de Barbican, et contribuera également à réduire la pollution sonore", a déclaré le président du comité Streets and Walkways Sub (planification et transport), Oliver Sells QC. «Le schéma expérimental sera appliqué en utilisant la dernière technologie de caméra intelligente et j'espère qu'il sera le premier de nombreux autres projets comme celui-ci. » L’administration londonienne souhaite pouvoir bientôt ajouter une autre rue zéro émission, et que les villes des deux autres pays et du Royaume-Uni copieront ce plan. Londres prévoit transformer certaines parties de ce que l'on appelle le «Square Mile» en zones zéro émission d'ici 2022. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Activités ou informations pertinentes de la semaine pour les électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Amr Youssef constate que les botnets (réseau de bots informatiques, des programmes connectés à Internet qui communiquent avec d'autres programmes similaires pour l'exécution de certaines tâches) pourraient exploiter les vulnérabilités des systèmes de transmission et de distribution.
Amr Youssef pense à l'avenir, en particulier, au moment où les voitures électriques deviendront plus courantes.
«Lorsque les véhicules électriques seront répandus et que les bornes de recharge rapide seront nombreuses, les cyber attaquants auront la possibilité de créer un réseau de véhicules électriques et de bornes de recharge infectés qui pourraient provoquer des pannes de courant à volonté», prévient-il. Youssef est professeur et expert en cryptographie à l'Institut Concordia de génie des systèmes d'information de l' École de génie et d'informatique Gina Cody . Il est coauteur d'une étude intitulée « Impact of Electric Vehicle Botnets on the Power Grid », présentée à la conférence IEEE Canada sur l'énergie électrique et l'énergie, en octobre dernier. Sécurisation des systèmes cyber physiques Les véhicules électriques et les bornes de recharge infectés décrits par Youssef constituent un réseau potentiel d'appareils contrôlables, appelés réseaux de zombies, qui pourraient être contrôlés à distance par un cyber attaquant, un botmaster, dans le but de perpétrer des cyberattaques. Dans ce cas, l'objectif serait le réseau électrique intelligent. Un réseau électrique intelligent n'est qu'un exemple d'un système cyber physique, où il y a une intégration des processus de calcul, des réseaux informatiques et de divers processus physiques. Un parc de voitures autonomes est un autre exemple. Youssef veut développer des méthodes et des techniques pour sécuriser les systèmes cyber physiques. Avec ses collaborateurs du Centre de recherche sur la sécurité de Concordia et ses co-auteurs de l'étude de l'extérieur de Concordia, il étudie différentes attaques cyber physiques contre le réseau électrique. À l'aide de données obtenues de la Toronto Parking Authority sur les véhicules électriques et les stations de recharge rapide, les chercheurs ont simulé l'effet botnet d'un véhicule électrique sur les systèmes de transmission et de distribution du réseau électrique. «Nous avons démontré qu'une attaque est possible aux deux niveaux: la distribution et la transmission. Les attaques qui altèrent la charge pourraient provoquer une panne de courant lorsqu'un botnet donnerait instruction aux véhicules de se recharger simultanément sur plusieurs stations de recharge rapide, ce qui entrainerait un dépassement de la limite de tension », explique Youssef. «De plus, l'attaquant pourrait augmenter la charge sans que le système de protection du réseau de distribution ne se déclenche, mais l'effet de l'attaque sur le réseau de transport risquerait de provoquer des pannes», ajoute-t-il. «Si une ligne de transmission est coupée, cela peut provoquer une panne de courant beaucoup plus grave affectant plus de personnes. Ces données confirment que la sécurité des véhicules électriques et des bornes de recharge rapide est vitale pour la sécurité du réseau électrique. » Toujours selon cette étude, l’aspect cyber sécurisé des véhicules électriques et des bornes de recharge joue un rôle crucial lors de leur conception et de leur intégration dans le réseau électrique, note-t-il. «La menace n'est pas encore à nos portes, mais elle est cependant prévisible. Nous n'avons pas encore atteint le point critique sur le marché des voitures électriques où nous devrons paniquer », explique Youssef. "Mais il faut planifier." Concordia News
Contribution: André H. Martel
En fournissant un couple instantané aux quatre roues, vous pouvez conduire normalement dans toutes les conditions selon Nissan, tout en vous sentant comme si vous étiez dans une voiture de sport.
Le passage aux véhicules entièrement électriques permet aux constructeurs automobiles d'expérimenter de nouvelles technologies. La dernière innovation de Nissan est un système de commande à deux moteurs à traction intégrale que la société japonaise appelle e-4ORCE.
Nissan affirme qu'en ajoutant le système e-4ORCE à un véhicule électrique, vous profiterez d'une expérience de conduite "comparable à de nombreuses voitures de sport haut de gamme". Selon Takao Asami, vice-président directeur de la recherche et de l'ingénierie avancée de Nissan, "la technologie de commande intégrale bimoteur e-4ORCE offre une maniabilité et une stabilité précises, ce qui donne aux conducteurs une plus grande confiance et encore plus d'excitation que jamais. La technologie permet d'excellentes performances en virage et une excellente traction sur les surfaces glissantes et une conduite confortable pour tous les passagers. " En plus d'offrir une expérience de conduite améliorée, Nissan utilise le freinage régénératif des moteurs avant et arrière pour minimiser le tangage du véhicule. Le même système permet une conduite plus douce sur les surfaces routières accidentées et moins de bousculade dans la circulation urbaine dense. Cependant nous pourrons valider ces affirmations seulement quand le concept e-4ORCE sera mis en fonction sur des voitures que nous pourrons acheter. Pour l'instant, la voiture Concept Ariya qui est exhibée dans le stand de Nissan au CES de Las Vegas dispose de la technologie e-4ORCE, et un prototype mis à la disposition des visiteurs permet de tester ce nouveau concept. Le système e-4ORCE semble offrir une technologie prometteuse qui pourrait ou devrait être standardisée sur tous les véhicules électriques. PC Reviews
Contribution: André H. Martel
Il n’est pas trop tard pour rejoindre la cohorte 2020 du projet et bénéficier d’un accompagnement sur mesure pour optimiser la mobilité durable de votre organisation !
Dans le cadre du projet Transports 360 Laval, le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval et Maillon Vert sont fiers de proposer un service d’accompagnement adapté aux besoins des entreprises et organismes lavallois de toutes les tailles et de tous les domaines. Ce projet découle d’une démarche issue du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC) du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.
Si vous avez déjà songé à changer vos modes de transport en milieu de travail vers des véhicules moins polluants (hybrides, électriques ou hybrides rechargeables) et souhaitez mettre en place des incitatifs favorisant la mobilité durable, ce projet est pour vous! D’ailleurs, plusieurs entreprises sont actuellement sur la liste des participants. Ainsi, si vous êtes une entreprise ou un organisme lavallois ayant un intérêt à bénéficier d’un accompagnement «clé en main» à tarif préférentiel, rendez-vous sur le site credelaval.qc.ca/project/transport-360 afin de soumettre votre candidature. Ce service est subventionné et permet d’accéder à des prix compétitifs grâce à un regroupement d’achats unique, notamment pour l’achat de véhicules et l’achat et l’installation de bornes de recharge par des professionnels. Également, une trousse à outils vous permettra d’avoir les meilleures offres en matière de mobilité durable pour vos employés de la part de nos partenaires. Ensemble, engageons-nous pour une mobilité durable et respectueuse de l’environnement ! « Avec un tel accompagnement, nous avons optimisé nos livraisons et réduit nos kilomètres, en plus d’opter pour un véhicule électrique pour nos deux pharmacies. » H. Flamand, pharmacien propriétaire CRE de Laval
Contribution: André H. Martel
Évènements ou informations de la semaine concernant l'électromobilité au Québec
Contribution: André H. Martel
L'action Tesla a gagné environ 26% au cours de 2019.
Les prévisions de la valeur des actions de de Tesla ont été augmenté de plus de 100 $ par le Groupe Canaccord Genuity, qui est convaincu que la tendance vers les véhicules électriques s’accélèrera vraiment qu'en 2020.
Leur prévision de la valeur de l’action pour 2020 a été relevée à 515 USD, contre 375 USD qui était prévue, l'une des plus élevées de Wall Street et près de la valeur optimale souhaitée par le marché de 530 USD, alors que selon les données de Bloomberg, l'objectif de prix moyen devrait se situer aux environs de 302 USD. Cette décision précède la publication par Tesla des chiffres de livraison du quatrième trimestre qui sera dévoilée la semaine prochaine. L'analyste de Canaccord, Jed Dorsheimer, qui a réitéré sa confiance envers le titre, s'attend à ce que les données valident la tendance à une adoption accrue des véhicules électriques. «Alors que certains investisseurs craignent des problèmes de demande en fonction de l'expiration du crédit d'impôt pour Tesla, nous pensons qu'un solide quatrième trimestre combiné au robuste troisième trimestre devraient apaiser ces craintes», a-t-il écrit aux clients. Il s'attend à ce que Tesla confirme la livraison de près de 369 000 unités au cours de 2019, au-dessus de ses prévisions de 360 000 livraisons. Les actions de Tesla ont augmenté de 1,7% dans les échanges précédant l’annonce des données du quatrième trimestre. Le titre a gagné environ 26% au cours de 2019 et a récemment atteint des niveaux records. Canaccord n'était pas la seule entreprise à entamer la nouvelle année en exprimant son optimisme quant aux perspectives de livraison de Tesla pour 2020. JMP Securities a cependant écrit que les attentes concernant les livraisons des unités pour cette année sont faibles. Par contre, l'analyste Joseph Osha de Bloomberg a émis l' hypothèse que les attentes ne reflétaient pas la contribution des installations de Tesla à Shanghai. Irish Times
Contribution: André H. Martel
Les régions manufacturières du monde qui survivront et prospèreront durant la prochaine décennie seront celles qui adopteront les nouvelles technologies.
L’ensemble de l’industrie automobile mondiale aura besoin de moins d'employés à l'avenir. Les dizaines de milliers d'emplois supprimés en 2019 pour de nombreuses raisons confirment cette tendance. La ceinture de rouille de l'Ohio est en train de devenir un exemple brillant de la façon dont les véhicules électriques pourront sauver et non le détruire des emplois dans l'industrie automobile aux États-Unis.
"Pendant longtemps dans notre communauté, nous avons tenté de bâtir notre futur sur des concepts dépassés ou en déclin", a déclaré le représentant américain Tim Ryan, à propos de la région du nord-est de l'Ohio qu'il représente. "Mais, nous commençons à aller dans la bonne direction", a-t-il déclaré. Selon Bloomberg, l'industrie automobile mondiale pourrait perdre environ 80 000 emplois en passant aux véhicules électriques . L'Ohio comprend ce que signifie une base industrielle en déclin pour ses résidents. Il n’est donc pas question de subir le changement sans réagir. Lorsqu'il se présentait à la présidence, Ryan avait affirmé : « Ne me dites pas que nous ne pouvons pas affronter le déclin de l'industrie des combustibles fossiles. Si nous ne faisons rien, nous ne nous retrouverons devant rien. Que penser d’une industrie qui sciemment, pour des milliards de dollars de profits à court terme, accepte de détruire cette planète? Nous devons inventer les moyens pour sortir de cette situation. Et si nous attendons 2040 pour interdire les véhicules à essence, nous sommes foutus. » S'il était encore dans la course, Ryan serait l'un des plus grands supporters des véhicules électriques. Des signes que l'Ohio va dans la bonne direction! Début décembre, GM a annoncé un nouveau partenariat avec LG Chem pour construire sa propre Gigafactory pour monter ses batteries. L'usine créera 30 GWh de capacité annuelle à Lordstown, Ohio, dans son usine récemment fermée où elle avait construit des voitures à combustion interne pendant un demi-siècle. GM a également vendu une usine à Lordstown Motors, une start-up VÉ affiliée à Workhorse, une société spécialisée pour camions et de fourgonnettes électriques qui a démarré ses activités sous le nom d'AMP Electric Motors en 2007. Lordstown prévoit embaucher plus de 1 100 personnes et de développer rapidement son projet.
Le maire de Lordstown, Arno Hill, a déclaré à Fox News: « Nous espérons que c'est le début d'un grand centre d'électrification de camions dans le nord-est de l'Ohio. Les gens disent que le monde change. Si vous ne suivez pas ce changement, vous allez dépérir et mourir. Nous regardons donc vers l'avenir et faisons ce qui est le mieux pour Lordstown et nos résidents. »
Un laboratoire de test de batterie EV et un programme à l'Université d'État de Youngstown pour former des étudiants à l'industrie de la voiture électrique a été inauguré à proximité, la ville de Youngstown. «Nous voulons prendre notre avenir en main. Une occasion comme celle-ci profite vraiment à nos forces régionales », a déclaré Mike Hripko, vice-président adjoint de l'Université pour le développement économique et les relations gouvernementales. Pendant ce temps, il y a deux semaines à Columbus, la capitale de l'État, des représentants de l'État se sont réunis pour annoncer leur intention faciliter l'adoption des véhicules électriques dans l'Ohio . Ils ont présenté un projet de loi bipartite pour offrir un crédit de taxe de vente annuel de 500 $ pour l'achat d'un véhicule électrique pour un usage personnel; un crédit de taxe de vente annuel de 1 000 $ pour chacune des 10 premiers véhicules électriques pour des fins commerciales; et un crédit de taxe de vente de 1 500 $ pour la construction de bornes de recharge. Le sénateur Michael Rulli de Salem a déclaré qu'il souhaitait que l'Ohio soit parmi les trois premiers États du pays pour l'adoption de véhicules électriques. Une part croissante de ces véhicules sera soit développée ou fabriquée sur le sol de l'Ohio. On a mis trop souvent le blâme sur les véhicules électriques pour justifier des licenciements récents de haut niveau chez Audi, Daimler, Ford, GM et Nissan. En d'autres termes, on se sert des véhicules électriques comme boucs émissaires, plutôt que de blâmer les dirigeants automobiles qui ont manqué de vision. Malheureusement, les victimes de la myopie anti VÉ sont des travailleurs ainsi que tous ceux qui continuent de respirer l’air de plus en plus pollué. Il faut être proactif, comme les dirigeants du nord-est de l'Ohio. Les autres régions qui souffrent de cette situation peuvent rester assis et souffrir face à ce tsunami, ou ils peuvent apprendre de Lordstown. electrek
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