Des informations et des évènements de la semaine qui touchent plus spécialement les électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel.
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Volvo Trucks présente une nouvelle solution de transport constituée de véhicules autonomes et électriques; Mobilité durable et urbanisme: Plus de place pour les stationnements dans les nouveaux édifices à Montréal; Une première mondiale: Bombardier Transports présente son nouveau train électrique alimenté par batterie et devient un standard de référence pour la mobilité durable; New York propose un programme de lutte contre les changements climatiques en 5 points; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
Rabais pour stimuler la demande de camion de transport électrique : Le Québec n'est pas en reste28/12/2017
Dans la foulée de l’annonce du Tesla Semi et d’autres projets de camions électriques comme celui de la compagnie Thor, ce type de programme a définitivement une raison d’être et est très prometteur pour les années à venir, surtout si nos gouvernements continuent d’encourager de telles initiatives. Nous vous rappelons donc ici les grandes lignes de celui du Québec.
Le programme baptisé Écocamionnage a été mis en place en vertu du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques adopté par le gouvernement du Québec, dans le but de réduire l’empreinte environnementales du transport routier des marchandises. Il a été renouvelé en novembre 2017, mais il a aussi été bonifié, ce qui est un peu passé sous le radar des médias. L’incitatif pour l’achat d’un camion électrique a ainsi été augmenté à 100 000$, un montant qui dépasse même le 75 000$ annoncé par le gouvernement ontarien. Faits saillants du programme : En vertu d’un nouveau volet, les entreprises qui souhaitent faire l’acquisition d’un véhicule usagé hybride électrique, électrique ou fonctionnant avec un carburant de remplacement qui émet moins de gaz à effet de serre pourront dorénavant obtenir une aide financière. De plus, le plafond des dépenses admissibles a été haussé à 100 000 $ pour l’achat d’un véhicule ou d’une technologie permettant l’utilisation de carburants de remplacement qui émettent moins de gaz à effet de serre. Ainsi, l’aide financière maximale dont bénéficiera une entreprise pourra dorénavant atteindre 30 000 $. Le programme Écocamionnage est mis en œuvre par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports dans le cadre du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec. Il favorise l’utilisation d’équipement et de technologies visant à améliorer l’efficacité énergétique tout en ayant pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le transport routier des marchandises. Le programme, pourvu d’une enveloppe de 77,5 millions de dollars, est financé par le Fonds vert. Le Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, finance notamment la mise en œuvre des mesures du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, lequel se décline en plus de 150 actions. Ces dernières visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre ainsi qu’à améliorer la capacité d’adaptation de la société québécoise aux impacts des changements climatiques. Jusqu’à présent, le marché du carbone a généré des revenus de plus de 2,04 milliards de dollars pour le Québec, dont la totalité sert à soutenir les entreprises, les municipalités, les institutions et les citoyens québécois dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. Le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques vise à contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de 20 % sous leur niveau de 1990 d’ici 2020 et à améliorer la résilience de la société québécoise à l’égard des impacts des changements climatiques. Source : Gouvernement du Québec – Transports, Mobilité durable et Électrification des transports Contribution : Peggy Bédard
La Ville de Montréal est très fière d'accueillirle congrès ITS sur le transport intelligent du 29 octobre au 2 novembre 2017 au Palais des congrès. Cet évènement est l'occasion de mettre en commun les meilleures pratiques et innovations développées à travers le monde, mais aussi de partager les nombreuses initiatives mises en œuvre par la Ville de Montréal en matière de transport intelligent.
« C'est avec une grande fierté que Montréal accueille ce congrès mondial sur les transports intelligents. Montréal est une ville ouverte, mobile, collaborative, innovante et branchée! Je suis particulièrement fier du fait que les initiatives en matière de transport de notre métropole soient présentées au sein du « pavillon des villes intelligentes » lors du congrès. Non seulement Montréal est-elle novatrice, comme en témoigne le prix de la communauté intelligente de l'année 2016 décerné par l'Intelligent Community Forum (l'ICF), mais elle souhaite également devenir le chef de file en Amérique du Nord pour l'électrification des transports et la mobilité d'ici 2020 », a mentionné Denis Coderre, le maire de Montréal. Le congrès ITS vise à démontrer comment les technologies peuvent améliorer la mobilité intégrée du futur. Inspirée des meilleures pratiques mondiales, Montréal mise sur le déploiement de systèmes de transport intelligents pour optimiser la mobilité en assurant un développement durable, résilient et intelligent de la mobilité. « Notre objectif est de rendre les déplacements encore plus efficaces. La modernisation du métro, un système de vélos en libre-service réputé lié à un réseau cyclable d'envergure en sont des exemples concrets sans oublier le grand chantier du REM qui dotera Montréal du quatrième plus grand réseau automatisé au monde. En ce sens, la Ville travaille avec ses partenaires afin d'offrir une mobilité intégrée aux Montréalais », a déclaré Aref Salem, membre du comité exécutif et responsable du transport. L'ensemble de ces initiatives sont à découvrir au sein du « pavillon des villes intelligentes ». Il s'agit d'une zone dédiée présentant quelques-uns des meilleurs exemples de solutions d'infrastructure à travers le monde. En plus de la ville hôte, on peut compter parmi les villes y prenant part : Columbus en Ohio, Singapour, Copenhague au Danemark et Christchurch en Nouvelle-Zélande. « Ville innovante, Montréal s'efforce continuellement d'être à la fine pointe des innovations technologiques en matière de transport. Le capital universitaire de Montréal, son Quartier de l'Innovation, ses centres de recherche de calibre mondial, notamment en intelligence artificielle, et sa grande créativité incitent de grandes entreprises internationales à réaliser leurs activités de recherche et de développement dans la région montréalaise. Nous disposons d'un écosystème exceptionnel pour assurer le leadership de Montréal en matière de ville intelligente », a rappelé Harout Chitilian, vice-président et responsable de la réforme administrative, de la jeunesse, de la Ville intelligente ainsi que des technologies de l'information au comité exécutif de la Ville de Montréal. À propos du congrès mondial sur les STI Le congrès mondial sur les STI de 2017, présenté par ITS America en collaboration avec STI Canada et coorganisé par ITS Europe et ITS Asia-Pacific, rassemble les chefs de file mondiaux en matière de transport intelligent et transformateur pour mettre en valeur et évaluer les concepts novateurs les plus récents, les prototypes actifs et les systèmes opérationnels. SOURCE : Ville de Montréal - Cabinet du maire et du comité exécutif Contribution : Martin Archambault
L'homme d'affaires Alexandre Taillefer n'en finit plus de sortir des lapins de son chapeau de projets alors que deux nouvelles entreprises de transport électrique sont en gestation.
Invité à discuter de transport durable, mercredi, par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, M. Taillefer a dévoilé ses plans pour deux nouvelles entreprises ainsi que pour une expansion de Téo Taxi en plus de proposer une feuille de route pour atteindre des objectifs en matière de transport durable pour les prochaines décennies. Il prévoit ainsi lancer d'ici le 23 décembre 2018 Téo Cargo, une flotte de camions entièrement électriques qui feront du transport de marchandises entre Montréal et Toronto.
Un projet pilote prévoit l'achat d'une dizaine de camions 18 roues motorisés par Lion Motors - qui est déjà derrière la production d'autobus d'écoliers électriques - pour lequel il prévoit un investissement d'environ 40 millions $.
Le Centre de gestion de l’équipement roulant a pris possession de la première Chevrolet Bolt EV le 5 mai dernier; un véhicule entièrement électrique fort attendu !
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Bas de vignette : Dans l’ordre habituel : Mme Camille Duchesne, chef de district des ventes chez Chevrolet, M. Philippe-André Bisson, directeur des communications Est-du-Canada chez Chevrolet, M. Paul-Yvan Deschênes, directeur général du CGER, M. Jacques Gauthier, directeur général de Marlin Chevrolet, M. Maxime Tanguay, directeur des ventes de Marlin Chevrolet et M. Samuel Mercier, directeur adjoint de Marlin Chevrolet.
C’est le 5 mai que le Centre de gestion de l’Équipement roulant (CGER) a pris possession de la première Chevrolet Bolt Ev livrée au Canada pour un parc de véhicules gouvernemental. En effet, le CGER est activement impliqué dans l’électrification des transports, entre autres, avec son mandat d’électrifier le parc gouvernemental. C’est dans ce contexte, mais également par son engagement à exceller en matière d’environnement dans ses activités et ses services avec sa certification ISO 14001 que le CGER offre des véhicules hybrides rechargeables et électriques à sa clientèle. Toujours à l’affût des nouveautés du marché pour répondre aux besoins de sa clientèle et mieux la soutenir à prendre le virage électrique, le CGER est ainsi heureux d’ajouter un autre modèle de véhicule électrique à son offre verte : la Chevrolet Bolt EV. Source : Nathalie Desrosiers - Responsable des communications Centre de gestion de l'équipement roulant Ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports Contribution : Martin Archambault
Mise à jour 17-mars-2017: Selon David Sylvestre qui a contacté le CGER: une quinzaine de Bolts sont commandées depuis octobre 2016 et ils ont reçu la première le 5 mai dernier. Les dernières arriveront seulement en janvier 2018, plus d'un an après la commande initiale... c'est une raison pour laquelle la Bolt n'apparaît pas dans le fichier Excel: le CGER ne peut pas promettre à ses clients qu'elle sera disponible.
L'autre raison, c'est que le fichier Excel est peu utilisé. En effet le CGER contacte les clients un à la fois, analyse la situation et fait des recommandations en fonction des besoins et de la rentabilité des différents modèles disponibles. Ils ont des outils plus poussés que celui disponible sur leur site web. Néanmoins, on m'a assuré que ce dernier sera mis à jour. On m'a aussi annoncé que les premières Pacifica hybrides commencent à arriver. Le CGER en a commandé 94 déjà donc on en verra davantage dans les prochains mois pour remplacer les nombreuses Dodge Grand Caravan. Il y a aussi des Prius Prime et des Outlander PHEV en commande, mais leur date d'arrivée est incertai ne. Le véhicule électrique le plus populaire est le C-Max Energi. La raison est bien simple: c'est le véhicule le moins dispendieux. Entre les coûts d'installation de bornes de recharge de qualité commerciale (Core+ de AddÉnergie) et les déplacements aux distances très variables d'un jour à l'autre, il est en effet difficile voire impossible de rentabiliser le surcoût d'un véhicule avec une plus grande autonomie électrique comme une Chevrolet Volt ou Bolt EV.
Dans ce contexte, TM4, une filiale d’Hydro-Québec, a annoncé aujourd’hui sa décision de repositionner ses activités autour des moteurs destinés aux véhicules lourds et aux autobus, secteur ayant un fort potentiel de croissance et où TM4 connaît déjà un succès significatif. À preuve, la part de marché en Chine de notre coentreprise, Prestolite Electric Propulsion Systems (PEPS), est passée de 0,4 % en 2015 à 4 % en 2016, avec une prévision de l’ordre de 7 à 8 % pour l’année en cours.
Le développement de nouveaux produits ciblera principalement la famille de moteurs SUMO, réduisant ainsi les activités liées au secteur passager. L’entreprise demeure toutefois à l’affût de nouvelles opportunités pour des productions à grande échelle dans l’industrie automobile. Les activités de recherche et de développement demeurent à nos installations de Boucherville afin de maintenir au Québec le savoir-faire de TM4. Cet ajustement, combiné à un exercice d’efficience, entraîne malheureusement la suppression d’une trentaine de postes. Le repositionnement de TM4 permettra de mieux répondre à l’évolution de l’industrie de l’électrification des transports, d’assurer la pérennité de l’entreprise et de saisir de nouvelles opportunités. Source : Hydro-Québec Contribution : Martin Archambault
La politique climatique de la Colombie-Britannique est désormais nationale. Question de mieux comprendre ses avantages et son succès, voyons comment elle fonctionne.
L'une des politiques climatiques les plus efficaces de la Colombie-Britannique est si abordable que la plupart des Britanno-Colombiens ne réalisent même pas qu'elle existe. De plus, c’est la seule province canadienne qui l'emploie, ou plutôt c’était la seule. Le gouvernement fédéral mettra en œuvre une norme sur les carburants propres à l'échelle nationale, qui veillera à ce que chaque litre d'essence ou diesel que les conducteurs utilisent soit plus propre et récompensera les entreprises qui fournissent de l'électricité et de l'hydrogène pour ravitailler les voitures et les camions. Bien que la politique de la Colombie-Britannique ait pris effet en 2010, son succès s’est fait plutôt discrètement, elle a permis de réduire la pollution tout en ne suscitant quasiment aucune opposition, ce qui reflète peut-être le peu d’impact à la pompe qu’ont dû subirent les Britanno-Colombiens. Réduire la pollution causée par le carbone Par ses mesures climatiques, la norme sur les combustibles propres de la Colombie-Britannique (connue sous le nom de Règlement sur les exigences en matière de carburant renouvelable et à faible teneur en carbone) a été un grand succès. La politique - qui exige entre autres que l'essence et le diesel vendus en C.-B doivent inclure un mélange de carburants renouvelables - est responsable du quart de la réduction de la pollution par le carbone dans la province entre 2007 et 2012. Cette dernière s'est engagée à renforcer la politique dans son plus récent plan climatique et s'attend à éviter 3,4 millions de tonnes de pollution carbone, ce qui équivaut à retirer 800 000 voitures de la circulation. On estime qu'une norme nationale sur les carburants propres pourrait réduire de 30 millions de tonnes la pollution due au carbone en 2030 seulement. L'objectif que le gouvernement fédéral a fixé pour les émissions - 30 millions de tonnes en 2030 - est donc entièrement réalisable. C'est aussi un grand pas vers l'atteinte de l'objectif climatique du Canada, puisque les réductions d'émissions de 2030 reviennent à retirer plus de six millions de voitures de la route cette année-là. Le fonctionnement de la politique de C.-B La norme de la Colombie-Britannique - dont on retrouve aussi des versions en Californie et en Oregon - exige que les raffineurs fournissent à la province de l'essence et du diesel qui émettent moins de pollution par le carbone ou des carburants qui polluent moins. On s'attaque ainsi non seulement à la pollution créée par le brûlage des carburants dans les voitures et les camions, mais à celle qui provient de l'extraction, du transport et du traitement avant d'arriver à la pompe. La norme s’est durci au fil du temps. En réponse, les compagnies de transport et de carburant devront accélérer l'innovation propre pour atteindre des objectifs plus stricts. Conçue pour être flexible La norme donne aux entreprises de nombreuses options pour atteindre leurs objectifs. Les carburants provenant des usines (biocarburants) peuvent être mélangés au diesel ou à l'essence, mais la norme permet également aux entreprises d'obtenir un crédit pour l'utilisation de l'électricité, du gaz naturel ou de l'hydrogène pour alimenter les voitures et les camions. Cette souplesse rend la politique rentable, car les diverses technologies propres rivalisent les unes avec les autres pour offrir la solution la moins coûteuse. En C.-B., les fournisseurs de carburant ont la possibilité d'acheter des crédits auprès d'autres fournisseurs dont le carburant dépasse les exigences, ce qui crée une récompense pour ceux qui sont en tête de peloton. Aujourd’hui et demain En ciblant le carburant dans les réservoirs des véhicules d'aujourd'hui, la norme permet de rendre chaque voiture de C.-B. plus propre dès maintenant. Puisque le transport représente un quart de la pollution du carbone au Canada, l'amélioration des combustibles fossiles d'aujourd'hui est un élément essentiel du casse-tête. Mais parce qu'elle soutient également une transition énergétique dans le secteur des transports - en favorisant l'utilisation de l'électricité, de l'hydrogène et des carburants à base de plantes - elle jette les bases d'un avenir beaucoup plus propre. Une croissance propre Une norme nationale sur les carburants propres créera un marché plus important pour les carburants plus propres, ce qui stimulera les investissements dans ce secteur au Canada. Comme n'importe quel marché, le carburant propre fonctionne mieux s’il a plus d'options, mais même à elle seule, la politique de C.-B. a aidé à stimuler une croissance propre. Il y a maintenant plus de 50 fournisseurs de carburant produisant environ 135 combustibles différents dans la province. Au cours des deux dernières années, Chevron a modernisé son terminal dans l'île de Vancouver et y amène l'éthanol à ses clients. Mais les bénéficiaires de la politique se retrouvent littéralement partout, des agriculteurs qui trouvent un nouveau marché pour leurs déchets aux chercheurs en technologie propre dans les laboratoires universitaires. La décision du gouvernement fédéral d'élargir la norme au-delà des carburants de transport promet de faire encore plus de gagnants, et c'est le genre d'innovation en matière de politiques climatiques que nous n'avons pas vu depuis longtemps à Ottawa. Ce n’est donc que le début de cette norme canadienne sur le carburant propre. Même si les récentes annonces ont tracé la voie, de nombreux détails sont à travailler. Mais on peut certainement dire qu'Ottawa a choisi un outil de politique intelligent qui s'accompagne d'une expérience teintée de succès. Source : Clean Energy Canada Contribution : Peggy Bédard C’est en compagnie d’une soixantaine d’entrepreneurs, d’acteurs clés du transport, de partenaires et d’élus que l’équipe de Développement économique de l’agglomération de Longueuil (DEL) et celle du technopôle IVÉO ont procédé aujourd’hui à l’annonce officielle des lauréats de son premier appel de projets en transport intelligent et durable. Lancée le 3 mai dernier, cette initiative a permis de recueillir quinze projets innovants desquels six se sont distingués et se sont vus décerner 50 000 $ chacun en contribution non remboursable, pour un total de 300 000 $. Les projets retenus représentent un investissement total de près de cinq millions de dollars. Ils créeront plus de 270 emplois sur un horizon de cinq ans et généreront plus de 35 millions de dollars de revenus supplémentaires au cours des trois prochaines années. Analysés par un comité de sélection composé d’experts en financement de l’innovation et en transport et évalués à partir de critères prédéfinis tels que les retombées économiques et la viabilité financière démontrées, les projets participent à positionner l’agglomération de Longueuil comme un territoire distinctif accordant valeur et importance à son tissu industriel : « Je vous assure que nous gardons toujours le cap sur notre objectif ultime : faire de l’agglomération de Longueuil une des communautés économiques les plus attirantes, accueillantes, innovantes et vibrantes du Grand Montréal. Ce premier appel de projets lancé par DEL, une équipe chevronnée mettant en œuvre nos priorités économiques, démontre notre volonté d’offrir les meilleurs leviers et conditions pour faire croître nos entreprises et en attirer de nouvelles chez nous », a souligné Caroline St-Hilaire, mairesse de Longueuil.
Outil multiplicateur de retombées Démontrant l’excellence des entreprises de la filière du transport intelligent et durable, l’appel de projets a permis de reconnaître l’expertise des entreprises de l’agglomération de Longueuil : « Notre appel de projets est un outil remarquable permettant concrètement d’accélérer, d’encourager et de récompenser l’innovation. Le développement économique, c’est justement de croire en nos entreprises prometteuses et d’investir dans celles qui ont la capacité de maximiser les retombées au sein de notre communauté industrielle », a précisé Julie Ethier, directrice générale de DEL. Précisons d’ailleurs que les projets retenus engendreront des retombées positives indirectes auprès de plus de 30 fournisseurs locaux. Des projets distinctifs Alliant ingéniosité, innovation et un haut potentiel de commercialisation, les projets retenus sont les suivants :
À propos de DEL et du technopôle IVÉO DEL (Développement économique de l’agglomération de Longueuil) est un organisme sans but lucratif qui offre ses services à l’ensemble des villes de l’agglomération de Longueuil soit Boucherville, Brossard, Longueuil (Vieux-Longueuil, Saint-Hubert et Greenfield Park), SaintBruno-de-Montarville et Saint-Lambert. Le technopôle IVÉO, relevant de DEL, a pour mission de structurer, mobiliser et appuyer un écosystème d’innovation visant à accélérer le développement et le déploiement de produits, d’applications et de technologies qui permettront de rendre le transport des biens et des personnes plus efficace, plus intelligent et plus durable. Il a pour vision de devenir un écosystème d’innovation de classe mondiale dans le créneau des transports. Pour plus d’information : www.delagglo.ca/fr/ et www.iveo.ca Source : Catherine Beaudin Valérie Gonzalo Coordonnatrice des communications Agglomération de Longueuil (DEL) Contribution : Martin Archambault Après les bus scolaires, Autobus Lion veut maintenant électrifier le transport des marchandises7/9/2016 Après les autobus scolaires électriques, Autobus Lion veut maintenant électrifier le transport des marchandises. Lorsque l’entreprise Autobus Lion a été créée en 2008, Marc Bédard et Camile Chartrand savaient qu’ils jouaient gros. Mais ils étaient convaincus que le domaine des transports était mûr pour accueillir des innovations, y compris en matière énergétique. Prudents, les deux hommes d’affaires ont décidé d’y aller par étapes.
«On a commencé par ce que nous connaissions. En six mois, j’ai rencontré 500 transporteurs scolaires. Ils m’ont parlé de leurs besoins, fait des suggestions pour améliorer les flottes d’autobus. J’avais le goût de faire une différence dans le monde», raconte Marc Bédard, qui a puisé dans ses économies personnelles pour lancer Autobus Lion avec l’ex-président des autobus Corbeil. Il se vend annuellement l’équivalent de trois milliards de dollars américains en autobus scolaires. Et c’est un domaine qui a peu évolué depuis 40 ans.
La compagnieEcotuned de Pierreville en banlieue de Montréal transforme de vieilles camionnettes à essence en camionnettes 100% électriques. Les 10 premiers modèles seront livrés sous peu au ministère des transports du Québec.
Actuellement les camionettes parcourent 140 km avec une charge. il en coûte entre 25 000$ et 30 000$ pour effectuer la conversion. Les prix devraient baisser substantiellement avec le volume.
Source : Le Téléjournal / SRC Contribution : Martin Archambault Longueuil réaffirme son intérêt de devenir un pôle important en transport électrique et intelligent.28/6/2016
Lors du 29e Electric Vehicle Symposium and Exhibition (EVS29), un événement d’envergure internationale, l’agglomération de Longueuil a exposé ses atouts pour l’implantation du technopôle des transports.
Le président par intérim a tenu à préciser que des discussions avec Valenciennes Métropole sont entamées, afin de nouer un partenariat avec cette région française reconnue pour son avant-gardisme en matière de mobilité durable.
Lors du cocktail organisé par DEL, Julie Ethier, directrice générale par intérim de l’organisation, a énuméré les actifs stratégiques de l’agglomération garantissant le succès d’implantation du technopôle des transports intelligents et durables. « Grâce à nos 350 entreprises innovantes du secteur, la multiplicité de nos centres de recherche et d’enseignement, notre localisation géographique stratégique, nos infrastructures de transport d’envergure et nos millions de pieds carrés disponibles en zone industrielle, notre agglomération a tout pour devenir la véritable vitrine québécoise du savoir-faire du transport intelligent. »
Elle a rappelé que l’agglomération de Longueuil se distingue par les nombreuses expertises technologiques telles que l’électronique et capteurs, les systèmes embarqués, la production et le stockage d’énergie, les matériaux avancés, les logiciels et applications, ainsi que les réseaux et objets communicants. (YB) Source : Yves Bélanger - Les Versants Contribution : Martin Archambault
La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ ) n'hésite pas à parler du projet le plus important des cinquante dernières années en transport en commun à Montréal. Il y aura 24 stations et 67 kilomètres de rails. C'est l'équivalent de doubler l'actuel métro de Montréal.
Ce système léger sur rails (SLR) fonctionnera 20 heures sur 24, 7 jours sur 7. On prévoit qu'au moins 150 000 passagers l'utiliseront chaque jour. Les trains se rendront non seulement à l'Aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau de Montréal, mais aussi à Sainte-Anne-de-Bellevue (Ouest de l'île), Deux-Montagnes (Rive-Nord) et Brossard (Rive-Sud) en empruntant le nouveau pont Champlain.
Les coûts de construction sont estimés à 5,5 milliards de dollars. La Caisse de dépôt prévoit que ce projet sera terminé en 2021. En 4 ans, il devrait générer 7500 emplois directs et indirects par année. La Caisse de dépôt et placement désire y investir 3 milliards de dollars. Temps de déplacements prévus :
Source : Radio-Canada
Contribution : Martin Archambault ![]() Le ministre des Transports de l'Ontario, Steven Del Duca, croit que la province doit être prête pour la nouvelle technologie automobile qui sera synonyme d'emplois et de changements routiers. L'Ontario doit commencer à planifier son réseau de transport et à réglementer les nouvelles technologies de l'automobile, y compris les voitures sans conducteur et les voitures électriques, a déclaré jeudi le ministre des Transports Steven Del Duca. Douze états américains ont légiféré ou envisagent une législation régissant les véhicules sans conducteur, a-t-il dit. « Les réductions potentielles de collisions entre véhicules, de même que les implications pour l'industrie de l'assurance automobile, du litige ou des soins de santé sont énormes », a déclaré Del Duca. L'Ontario doit voir le potentiel de création d'emplois de cette nouvelle technologie, a-t-il déclaré aux journalistes à la Chambre de commerce de la région de Toronto. « Les voitures sont de véritables ordinateurs sur roues, maintenant. L'état du Michigan comprend très bien ce concept », a-t-il ajouté. Le Michigan permet l'essai des voitures autonomes depuis 2013. Il reconnaît que ces véhicules créeront de l’emploi pour les 10 à 20 prochaines années dans son industrie automobile, lui permettant de concurrencer des états comme la Californie. «L'Ontario ne peut pas être laissée de côté » a déclaré Del Duca, qui a affirmé qu'il n’est pourtant «pas un gars techno. » «Nous sommes un chef de file de l’industrie automobile. Selon moi, il nous faut mettre en place une réglementation le plus tôt possible », at-il dit. De plus, la province doit encourager les consommateurs à profiter des prix de plus en plus abordables des voitures électriques. « Dans 10 ans, les stations de recharge de véhicules électriques devraient être aussi omniprésentes en Ontario que des Tim Hortons de quartier et aucun bâtiment public - aucun bâtiment tout court – ne devrait être construit sans cette infrastructure en place » a-t-il dit à la foule de gens d’affaires réunis à un hôtel du centre-ville. L’Allemagne et l'Angleterre souhaitent aussi réglementer la présence de voitures autonomes sur leurs routes. Parmi les questions examinées, on compte l’octroi de permis, les assurances et la responsabilité, dans le cas où la défectuosité d’un véhicule provoquerait une collision. Le Conference Board du Canada a récemment publié une étude montrant que les voitures sans conducteur pourraient permettre d’économiser de l'argent ainsi que de raccourcir les déplacements et de les rendre plus sécuritaires. L’étude laisse entendre que les accidents mortels de la route, qui sont présentement au nombre de 2000 par année, pourraient chuter à environ 400, selon un rapport publié dans le Toronto Star plus tôt ce mois-ci. Source: Toronto Star Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc ![]() La ville de Paris a adopté un plan qui vise à faire de la ville une zone à basse émission. Objectif : interdire progressivement la circulation à tous les véhicules polluants, en commençant par ceux qui émettent le plus. Pour aider à atteindre ces objectifs, la compagnie française PVI (Power Vehicule Innovation) propose un véhicule totalement électrique de type C-LESS (City Low Emission Silent Solution). Ce châssis est équipé d'une benne à ordures ménagères et effectue les mêmes tâche que son équivalent diesel. Ainsi, le ramassage des poubelles peut se faire sans réveiller les citoyens et surtout, sans émettre de GES. Selon la compagnie, une benne permettraient d’éviter chaque année le rejet de 1000 tonnes de CO2.
Quatre de ces nouvelles bennes à ordures ménagères entièrement électrique sont maintenant en service à Paris. Ces camions ont une autonomie de sept heures (ce qui permet de faire 2 tournées) et une capacité de 27 tonnes. En fin d'année 2014, Paris s'était doté de 60 souffleuses ainsi que de cinq balayeuses de trottoir électriques. La ville prend la pollution générée par les transports très au sérieux et le démontre avec son nouveau plan-antipollution qui prévoit le bannissement du diesel dans les murs de Paris ainsi que l'interdiction de circuler aux véhicules les plus polluants. Un exemple à suivre. Cette étude était au cœur de la conférence d'ouverture du colloque de l'Institut technologies de l'information et sociétés, tenu le 2 décembre 2014. La rencontre avait pour thème «Présent et avenir des transports électrifiés, intelligents et interconnectés au Québec». Elle s'est tenue à l'amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins. ![]() Au Québec comme ailleurs dans le monde, les voitures électriques représentent actuellement moins de 1% du parc automobile. D'ici 10 ans toutefois, en raison du progrès technologique rapide, notamment en ce qui concerne les batteries, la proportion de ces voitures devrait avoir augmenté de façon significative. Depuis la fin des années 2000, le Gouvernement du Québec a inscrit à l’ordre du jour de ses perspectives de développement l’axe de l’électrification des transports. Le Québec compte en effet plusieurs avantages comparatifs pour fonder ce choix pour les prochaines années, les principaux étant son immense potentiel hydro-électrique, de même que les nombreuses expertises scientifiques et techniques qu’il a développées en la matière, au fil des ans. Par ailleurs, l’Université Laval compte en son sein un grand nombre de chercheurs et plusieurs centres de recherche qui ont développé, au cours de la dernière décennie particulièrement, une expertise en matière de transport intelligent, interconnecté et électrifié, de même que plus globalement en transport durable. C’est pourquoi l’Université Laval tient à jouer un rôle actif dans cet important axe de développement du Québec pour le futur. Aussi, c’est dans l’esprit de cet intérêt marqué que la vice-rectrice à la recherche et à la création de l’Université, madame Sophie D’Amours, a confié au cours du printemps dernier à l’Institut Technologies de l’Information et Sociétés (ITIS) le mandat de constituer un groupe de travail, pour demander à ce dernier de réaliser un état des lieux sur cet enjeu de l’électrification des transports dans une perspective québécoise. Le rapport intitulé Électrification des transports: une perspective québécoise. constitue un premier aboutissement en ce sens. Cette récente étude a été réalisée par une équipe d'étudiants et de professeurs de l'Université Laval rattachés au CIRRELT, au CRAD, au CRG et au REPARTI. ![]() En vertu du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec, le ministère des Transports du Québec a eu pour mandat de contribuer à la priorité 17, soit « Réduire l’empreinte environnementale du transport routier des marchandises ». La mise en œuvre de cette priorité se traduit par la création du Programme d’aide à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le transport routier des marchandises (programme Écocamionnage). Le financement du programme provient du Fonds Vert. La clientèle pouvant bénéficier du programme Écocamionnage comprend :
L’objectif du programme Écocamionnage est de favoriser l’utilisation d’équipements et de technologies visant à améliorer l’efficacité énergétique tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre dans le transport des marchandises, et non pour le transport des personnes. Le programme Écocamionnage est entré en vigueur le 25 février 2014 et se terminera le 31 mars 2017. Il est toutefois important de noter que le programme est doté d’un budget total de 28,3 millions de dollars qui ne pourra être dépassé. Le programme pourrait donc se terminer avant le 31 mars 2017 selon la disponibilité des fonds alloués au programme. Le programme se divise en 4 volets:
Il existe donc des incitatifs financiers à l'achat de camions électriques au Québec qui pourront servir pour la livraison du dernier kilomètre. Nous invitons les entreprises québécoises ainsi que leurs employés/membres AVÉQ intéressés de consulter le programme gouvernemental à cette adresse:
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?&file=/P_30_3/P30_3.htm La diminution des GES en milieu urbain passe par la diminution des véhicules les plus polluants dans ces zones: autobus, camions, taxis. L'AVÉQ encouragera les entreprises en 2015 à passer à l'électrique. Ce programme peu connu devra être mis de l'avant afin de sensibiliser les directeurs de flottes de véhicules à électrifier 10% de leur flotte d'ici 2017. Note : Cet article est un résumé de l’original Le plus grand camion du monde est un monstre. Il est super gros et pèse un modeste 360 tonnes à vide, ou jusqu'à 800 tonnes chargé. Le PTAC BelAZ 75710 est un camion minier et, bien sûr, utilise la puissance d'un moteur électrique... et en fait, de quatre d'entre eux. D'une certaine manière, au fil des ans, les véhicules électriques ont obtenu la réputation d'être petits, faibles, chétifs (pensons aux cart de golf…). Bien sûr, Tesla Motors est arrivé et nous a montré que les moteurs électriques sont puissamment impressionnants et peuvent être utilisés pour créer des voitures bien meilleures que celles à essence. N’oublions pas que les trains et les tramways, autres machines impressionnantes, sont souvent électriques. ![]() Le PTAC BelAZ 75710 utilise quatre moteurs de traction électrique Siemens. Chacun d'eux a une puissance de 1 200 kilowatts (~ 1 800 hp). "L'électricité est fournie par deux génératrices, chacune étant entraînée par un moteur diesel 16 cylindres d'une puissance de 1700 kW environ," note « Green Car Congress ». "Le premier modèle BelAZ 75710 a récemment commencé à fonctionner dans une mine de Sibérie dans la région du Kouzbass en Russie. Le camion fait plus de 20 mètres de long, près de dix mètres de large et huit mètres de haut. Il pèse 360 tonnes lorsqu'il est vide et peut transporter environ 450 tonnes de marchandises, un volume qui correspond à une pleine charge d’un avion Airbus A380". Ce camion massif est non seulement le plus grand du monde, mais il est aussi capable de transporter 25% plus de charge que le précédent plus grand camion du monde. "Contrairement aux modèles précédents, le nouveau camion a dû être équipé de huit pneus, parce que chaque pneu est conçu pour transporter une charge de seulement 100 tonnes. Le camion a une vitesse maximale de 64 km/h (40 mph) lorsqu'il est vide. La prochaine fois que quelqu'un vous dit que les VÉ sont faibles ou trop petits, en plus de leur faire connaître Tesla, permettez-vous de leur faire connaître ce camion monstrueux! Espérons que l'exploitation qu'il fait est pour les technologies des énergies renouvelables! Source: CleanTechnica
Collaboration: Dany Labrecque ![]() De plus en plus d’entreprises veulent réduire leurs émissions polluantes engendrées par le transport de marchandises et la solution électrique semble davantage la voie à suivre. Des camions électriques sont disponibles sur le marché, mais le Québec se trouve encore à la pointe de l’iceberg, puisque les trois quarts (75 %) des besoins en produits pétroliers du Québec se rattachent toujours au transport des personnes et des marchandises. Le rapport attendu de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec réclamait, en février 2014, un important changement de culture en matière de transport au Québec, car les Québécois consommaient, en 2010, l’équivalent d’environ 15 litres d’essence par jour par personne en énergie. Les auteurs du rapport privilégiaient entre autres «un objectif de réduction nette» du nombre de kilomètres parcourus par véhicule par personne. L’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ), un organisme indépendant qui repose sur la conscience sociale de ses membres bénévoles et de leur volonté afin de promouvoir l’utilisation du véhicule électrique, croit pour sa part que le Québec possède le potentiel de miser sur l’industrie de l’électrification des transports. L’électrification, un projet de société «Le transport collectif et le transport des marchandises sont deux volets qui feront l'objet d'un financement plus important que le transport individuel, car les deux sont de grands producteurs de GES, explique le président de l’AVÉQ, Simon-Pierre Rioux. Cependant, le but n'est pas d’électrifier tous les modes de transport actuels, car la technologie ne permet pas présentement de le faire, mais plutôt de redéfinir comment et pourquoi on se déplace afin d’atteindre nos objectifs de réduction. Si nous examinons le transport de marchandise, près de 37 % des déplacements se font sans cargaison avec des camions qui consomment près de 50 litres de diesel par 100 km. Il faut produire des solutions plus intelligentes et les exporter à l'étranger.» Le défi de transformer toute une industrie relève toutefois d’un défi, d’un véritable projet de société qui se pointe à l’horizon pour le Québec. Le transport des marchandises jouera un rôle, car les émissions de GES pour ce secteur ont augmenté de 66 % de 1990 à 2010, écrivent les auteurs du rapport de la Commission sur les enjeux énergétiques du Québec. «Les solutions présentées existent déjà au Québec, mais peu de PME ont actuellement les capacités d'exécuter les solutions développées, répond M. Rioux. Les investissements du gouvernement permettront d'aller de l'avant avec des projets qui créeront les transports du futur, en s'assurant de la participation de partenaires industriels qui seront attirés par notre dynamisme en électrification des transports. Nous voulons non seulement garder l'argent gaspillée par les Québécois sur le pétrole dans notre économie, donc de l'argent qui sera dépensé localement, mais nous voulons également promouvoir l'exportation de produits spécialisés en motorisation électrique vers les marchés extérieurs.» Du point de vue économique, ce sont actuellement plus de 16 milliards $ drainés hors de l’économie québécoise pour acquérir du pétrole brut, rappelle Simon-Pierre Rioux. Une fierté québécoise
Selon Hydro-Québec, l’industrie de l’électrification des transports se porte très bien. Aux dires de son porte-parole, Louis-Olivier Batty, le Québec compte plusieurs entreprises de renom très actives dans le domaine. Il cite les exemples d’AddÉnergie, une entreprise de Québec, qui fournit les bornes du Circuit électrique, et Bathium, située à Boucherville, et qui fabrique des batteries lithium-métal-polymère. «Les bornes du Circuit électriques sont actuellement présentes dans 15 régions, incluant l’Abitibi, qui vient tout juste de rejoindre le réseau avec des bornes en service à Rouyn et en service au printemps à Val d’Or. Nous poursuivons donc l’expansion du réseau pour que le Circuit électrique offre une plus grande couverture géographique et qu’il desserve un plus grand nombre de conducteurs dans l’ensemble des régions du Québec», avance M. Batty. Le gouvernement du Québec inaugurait par ailleurs, le 26 septembre dernier, le premier site du corridor de recharge électrique rapide entre Québec et Montréal sur l’autoroute 40. Il s’agit d’un projet-pilote où le gouvernement du Québec procède, en collaboration avec Hydro-Québec, à l’installation de 12 bornes de recharge pour véhicules électriques : sept bornes de 240 V et cinq bornes rapides, dans sept sites situés le long de l'autoroute 40 et de la route 138. Ces sites de recharge sont situées dans une aire de service ou dans un village-relais, à une distance maximale de 60 km l'un de l'autre. Les bornes sont aussi situées à proximité d'un restaurant ouvert en tout temps et accessible aux usagers pendant la période de recharge, sans obligation de consommer. Source: Transport Magazine ![]() Pour la première fois, un projet-pilote utilisant des camions électriques alimentés par des câbles aériens se déroulera aux Etats-Unis et contribuera à réduire les émissions de dioxyde de carbone. La South Coast Air Quality Management District (SCAQMD) a donné le feu vert à Siemens pour installer un système d'e-route à des fins de tests à proximité des ports de Los Angeles et de Long Beach, les plus grands aux Etats-Unis. L'e-autoroute Siemens choisi d'électrifier les voies de circulation à l'aide d'un système de câble aérien. En conséquence, les camions peuvent être alimentés en électricité de la même façon que les tramways. En collaboration avec le Groupe Volvo et sa marque Mack, Siemens développe un véhicule de démonstration pour le projet. Siemens travaille également avec des intégrateurs locaux de camions en Californie dont les véhicules feront partie du projet. L'infrastructure de câble aérien va maintenant être installé dans deux directions à Carson (Californie), près de Los Angeles. Le projet devrait commencer en Juillet 2015 et durera un an. Pendant la phase de test, jusqu'à quatre camions sillonneront de long en large la e-route tous les jours. Les e-camions sont équipés d'un système d'entraînement hybride et des collecteurs de courant intelligents. À propulsion entièrement électrique de câbles aériens, ils ne produisent pas d'émissions lors de l'utilisation locale. Sur les routes sans câbles aériens, les véhicules utilisent un système d'entraînement électrique qui peut être alimenté par le diesel, le gaz naturel comprimé, une batterie ou d'autres sources d'énergie. Le collecteur de courant permet aux véhicules de dépasser et automatiquement s'ancrer et détacher à des vitesses allant jusqu'à 90 kilomètres par heure. ![]() Le concept e-autoroute est particulièrement efficace d'un point de vue environnemental et économique sur les itinéraires de camions très utilisés et relativement courts, par exemple entre les ports, zones industrielles, centres de transport de marchandises et des terminaux de transbordement. Les ports de Los Angeles et de Long Beach sont à la recherche d'une solution zéro émission ("Zero Emission I-710 Project") pour une section de l'autoroute I-710. Environ 35.000 trajets de poids lourds ont lieu ici chaque jour. L'intention est de mettre en place un «couloir de zéro émission» pour le trafic de navette entre les deux ports de mer et les centres de transbordement ferroviaire intérieures à environ 30 kilomètres de distance. Cela aidera à réduire la pression sur l'environnement dans une région qui est en proie au smog. L'objectif est d'éliminer les émissions locales complètement, réduire l'utilisation de combustibles fossiles, de réduire les coûts d'exploitation et d'établir une base pour l'utilisation du système sur une base commerciale dans l'avenir. Source: EV News ![]() Le bilan annuel du PACC 2006-2012 est maintenant public et nous pouvons voir quels sont les résultats des stratégies utilisés dans les secteurs des transports, de l’énergie et des matières résiduelles. Au niveau des transports, secteur responsable de 43 % des émissions de gaz à effet de serre de la province, les actions ont permis de réduire de 464 kilotonnes équivalent CO2 (kt éq. CO2). Les efforts pour arriver à ces résultats visaient à réduire l’auto-solo par des alternatives comme le transport collectif et réduire l’émission de GES du parc automobiles de la province ainsi que du transport des marchandises. Entres autres, le programme Roulez électrique offrant un rabais à l’achat ou à la location de véhicules écoénergétiques a aidé à mettre sur les routes québécoises près de 5 800 véhicules électriques, hybrides ou hybrides rechargeables. Au niveau de l’énergie, quelques 360 kt éq. CO2 de réduction ont été réalisés au 1er mars 2013. Différents programmes d’efficacité énergétique tant pour les particuliers, les industries, les institutions, les commerces et les municipalités ont participé à cette réduction en plus d’un programme de réduction d’utilisation du mazout. Au niveau des matières résiduelles, des règlements ainsi que de l'aide financière pour le captage et le brûlage des biogaz des sites d’enfouissement a permis de réduire les GES de 706 kt éq. CO2. Le PACC 2006-2012 vient de prendre fin. Le gouvernement est bien décidé à poursuivre sur son élan. Le nouveau Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques est maintenant disponible. Il en résultera encore une fois de plusieurs programmes ayant de nombreuses retombées positives. Outre la réduction de GES, les bénéfices environnementaux, sociaux et économiques améliorent notre qualité de vie au quotidien. Source: FAQDD ![]() La France et Hydro-Québec s'entendent pour joindre leurs efforts de recherche dans le domaine des matériaux de batterie de haute performance dans le cadre du grand projet de l'électrification des transports. Le stockage de l'énergie est un des enjeux majeurs qui permet d'assurer performance, sécurité et viabilité économique pour de nombreuses applications. Entres autres pour l’utilisation des énergies renouvelables dans les réseaux électriques, les réseaux de recharge rapide des véhicules électriques, hybrides et les transports publics. La région Aquitaine investit 12 % de son budget annuel dans la recherche, l’innovation et le développement industriel dans le stockage et la mobilité électrique. Hydro-Québec est productrice, distributrice et transporteuse d'électricité provenant de source d'énergie renouvelable. Elle investie annuellement plus de 100 millions de dollars en recherche et développement au travers de sont institut de recherche, l'IREQ. Pour plus d’information et la source de cet article : http://www.reseau-environnement.com/fr/nouvelles/electrification-des-transports-hydro-quebec-et-la-france-collaborent-afin-de-soutenir-la-rd-sur-les-batteries ![]() Voici un superbe témoignage de Jean-Philippe, un camelot professionnel de la région de Québec qui a décidé d'acheter une voiture 100% électrique pour les besoins de son travail. Il avait besoin d'un véhicule fiable avec un grand espace de rangement pour y placer les différents journaux à livrer, très silencieux pour se promener dans les quartiers aux petites heures du matin sans réveiller ses clients, mais surtout qui lui permettrait d'économiser plus de 400$ en essence par mois!! Il a choisi la Nissan Leaf car c'était le meilleur choix pour ses besoins. Nous vous invitons à lire son histoire qui se doit d'être racontée, afin que d'autres camelots et livreurs professionnels puisse être mis au courant qu'il y a une alternative économique à ce qu'ils font présentement grâce à la voiture 100% électrique. Merci de partager cette histoire sur Facebook et Twitter. ![]() Bonjour, je me nomme Jean-Philippe et depuis 3 semaines, je suis l’heureux propriétaire d’une Leaf 2014. J’habite sur la rive-sud de Québec et me sert de ma Leaf essentiellement pour travailler. Je suis camelot, je passe donc des journaux en porte à porte. Peut-être un des premiers camelots électriques, en tout cas, je n’en ai pas eu connaissance s’il y en a d’autres. Au début, je lorgnais plus la Volt, car j’étais sûr de faire ma ‘’run’’ peu importe le temps de l’année, mais plus le moment d’acheter s’en venait et plus je me disais « Et si je pouvais le faire complètement électrique, ça serait génial!!». J’ai donc fait un drôle de roadtest avec un vendeur en faisant plein de départs-arrêts sur 30 minutes, multipliant le % de batterie utilisé (7 %) par 8 (ma ‘’run’’ dure 4 heures) et en rajoutant un petit 15 % pour l’aller-retour de chez moi à ma ‘’run’’ (je travaille à Ste-Foy sur la rive nord) pour un total d’aux alentours de 70 %. Quand même un peu serré, mais j’ai tellement adoré l’expérience et fait rapidement mes calculs dans ma tête que même si j’utilisais juste la Leaf 9 mois sur 12, ça valait la peine. J’ai donc signé. À mon premier matin, j’étais un peu stressé, j’avais peur de m’être trompé dans mes calculs et effectivement les calculs n’arrivaient pas. J’ai fait ma ‘’run’’ le plus économique possible sans prendre de pause et en me rendant et revenant de ma job sur l’autoroute a 90 km/h. Résultat final : seulement 40 % utilisé. WOW. Je n’ai jamais été aussi content de m’être trompé. Maintenant, je fais mon travail sans me priver exactement comme avec mon ancien véhicule, un HHR de Chevrolet, à 110 km/h pour l’aller-retour et j’utilise 50 % de ma batterie. J’ai même une petite glacière branché dans le 12 v pour me garder des boissons froides pendant les 4 heures. Ça ne parait pas sur la consommation. 1 $ par jour d’électricité comparé à 15 $ en essence, quelle économie !!! Je pense donc pouvoir m’en servir presque à l’année, à part peut-être quelques nuits froides d’hiver. En essence, avec mon HHR, je dépensais minimum 400 $ par mois. Si j’allais juste me balader avec, je faisais du 7,8 l aux 100 km et en travaillant, je faisais du 16 l aux 100 km. Très dur sur une voiture à essence. Tout le contraire pour un véhicule électrique qui est vraiment idéal pour cette job avec tous les départs-arrêts que je fais. En tout, je roule 20 km d’autoroute pour l’aller-retour et 20 km de départs-arrêts sans dépasser 30 km/h. Ce type de véhicule est parfait pour tous les camelots et livreurs comme ceux de restaurants qui sont dans ce ‘’range’’ et peut-être même un peu plus, surtout les restaurants qui peuvent se brancher entre 2 livraisons. Quel bonheur de rouler silencieusement la nuit, de ne plus polluer, aucun changement d’huile et surtout ne plus mettre une goutte d’essence (J’en mettais aux 4-5 jours). Même si je suis plus de nuit que de jour, j’ai déjà eu plusieurs bons commentaires et ça impressionne tout le monde. Tous ceux à qui je l’ai fait essayer, ce croyait dans le futur. Probablement quelques-uns en feront leur prochain véhicule. ![]() Que du bon avec cette Leaf, le seul bémol (qui n’est vraiment pas grave) est le calcul des arbres éco. Comme je roule pendant 4 heures en dedans de 30 km/h, les arbres s’accumulent vites et rendu au milieu de ma ‘’run’’ les 5 arbres sont déjà affichés. À la fin, sur Carwings, j’ai toujours seulement 5 arbres d’accumulés. Je dois donc arrêter ma Leaf quand j’ai 5 arbres d’accumulés pour les ‘’resetés’’ et maintenant à la fin, sur Carwings, j’approche les 10 arbres par jour. C’est bien la seule chose que j’ai à redire, alors on peut dire que c’est un véhicule parfait pour moi et pour 99.9% de mes déplacements (Depuis que j’ai mon HHR, dans les 6 dernières années, on peut compter sur les doigts d’une main les fois où j’ai eu plus de 140 km à faire.) La fiabilité de la Leaf sera mise à l’épreuve, car c’est une job dur pour les freins, la suspension et la transmission (quoique dans ce dernier cas, avec la Leaf, je ne sais pas ce que ça va donner). Avec mon HHR, je changeais des plaquettes et des disques de freins et quelques jambes de suspension presque à chaque année. On verra avec la Leaf. J’ai loué sur 48 mois pour les mêmes raisons que beaucoup d’entre vous je crois : réutiliser la subvention de 8000 $ pour un vrai achat avec les prochains modèles dans environ 3 ans. J’ai loué chez Capitale Nissan à Québec. Très bon service et très courtois. Plusieurs vendeurs sont venus me féliciter en plus du directeur, bien sûr. Je remercie aussi l’AVEQ pour tous les bons conseils et renseignements que nous trouvons. Le rabais de l’AVEQ est aussi un très bon incitatif. J’ai aussi ma borne EVDuty qui fonctionne très bien. Je crois avoir pas mal tout dit, à part que c’est une de mes meilleures décisions à vie. Merci d’avoir pris le temps de me lire. ![]() Walmart est le premier groupe mondial de grande distribution généraliste. Le groupe s'est penché sur le futur du transport routier et a développé le Wave (Walmart Advanced Vehicule Experience). Ce camion ultra-moderne, à l'aérodynamique soignée et propulsé par un moteur hybride diesel-électrique, devrait permettre au groupe américain d'atteindre son objectif fixé en 2005 : doubler l'efficacité énergétique de sa flotte de camions avant 2015. ![]() Le Wave affiche en effet plusieurs caractéristiques innovantes qui pourraient révolutionner le transport routier. Le design de ce camion, qui pourrait nous laisser penser qu'il sort directement de Star Wars, n'a rien d'un hasard. Grâce à un aérodynamisme optimisé, il contribue à réduire davantage la consommation d'énergie de ce camion. Un autre point important : le poids. Avec une remorque entièrement fabriquée en fibre de carbone, le Wave affiche 1800 kg de moins sur la balance que les ensembles classiques. Le pack de batterie de 45,5 kWh, composée de sept modules lithium-polymère (96 V chacune et totale d'environ 650 V) est fourni par Corvus Energy, basé à Vancouver. Le Wave est propulsé par un moteur hybride diesel-électrique, lui-même soutenu par une micro-turbine diesel de 30 kW qui en prolonge l'autonomie. En mode 100% électrique, le camion disposerait de 128 km d'autonomie. Outre ses performances techniques, le Wave a également été conçu pour offrir un cadre de vie confortable au chauffeur. Ainsi, il est placé en position centrale de la cabine et non à gauche. Précisons que la cabine dispose même d'un espace pour que le chauffeur puisse dormir. Ce camion du futur a été imaginé par Walmart, premier groupe mondial de grande distribution généraliste avec plus de 3500 magasins dans le monde. Avec 1,2 million de salariés, le groupe est le premier employeur privé aux États-Unis. En 2012, Walmart a été la deuxième entreprise mondiale en termes de chiffre d'affaires derrière Shell, avec un chiffre d'affaires s'élevant à environ 341 milliards d'euros et près de 12 milliards d'euros de bénéfices. Puisqu'il est peu probable d'être sur les routes de sitôt, Wal-Mart a récemment ajouté plus de 1000 tracteurs 2014 à sa flotte actuelle. Selon la compagnie, les nouveaux tracteurs sont approximativement 12% pour cent plus efficace que les véhicules de la flotte existantes et devraient contribuer pour environ 40 millions de dollars d'économies par année. Source: Gentside, Truck News ![]() Dans le secteur industriel des mines sous-terraines, utiliser des véhicules au diesel est une source de pollution de l'air que l'on prend très au sérieux. Un problème dans les puissants systèmes de ventilation peut signifier une alerte au monoxyde de carbone qui risque d'empoisonner des centaines, voire des milliers d'ouvriers travaillant dans les entrailles de notre planète. Et quand on doit déplacer des équipes de travail d'un site à l'autre, on doit avoir des camions fiables, puissants, pouvant recevoir plusieurs ouvriers à bord ainsi que de l'espace pour de la machinerie lourde ou pour tracter de l'équipement minier. La compagnie Papabravo Innovations de Saskatchewan est un constructeur reconnu dans le domaine, avec une gamme de produits fort élaborée pour répondre à tous les besoins dans l'industrie minière. Dans leur usine de 40,000 pieds carrés, ils oeuvrent à construire des camions 4x4 pouvant transporter jusqu'à 12 passagers et leur équipement ainsi que de remorquer jusqu'à 4,500 kg de charge, tout ça sans émettre de gaz nocifs dans l'air. ![]() Leur solution est écologique, économique, et diminue l'utilisation de produits dangereux et toxiques pour les travailleurs. La recharge se fait en quelques minutes grâce à une BRCC, ou en moins d'une heure grâce au puissant chargeur intégré de 30 kW (comparativement à celui d'une Volt à 3,3 kW). La construction répond aux normes de véhicules miniers, avec une suspension "rock crawling", un système 4x4 très performant, et la capacité de monter une pente de 25% avec une pleine charge sur 3 km. Chauffage, climatisation, et pouvant être en fonction 24/7 sans la nécessité de coûteux entretiens réguliers qui immobilisent l'équipement traditionnel pendant les mises au point. Les véhicules électriques dans les mines souterraines, c'est du zéro émission vital pour la sécurité des travailleurs. Pour plus d'information sur les produits électriques Papabravo, rendez-vous au Papabravoinnovations.com
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