Tesla va-t-il survivre à l’offensive massive des grands constructeurs? L’Organisme SMUD s’est joint aux chefs de file américains pour lutter contre l’émission des gaz et coordonner l’évolution des solutions de transports éco énergétiques; Panasonic en avance sur l’installation de sa ligne de production de batteries à l’usine « Gigafactory 1» de Tesla; La compagnie chinoise BYD investit 5 millions USD pour ajouter un nouvel entrepôt aux États-Unis afin d’accroitre sa capacité de production d’autobus électriques; La compagnie Bollinger Motors, un start-up de véhicules électriques basée à New York introduit sur le marché un véhicule utilitaire 100% électrique: le Bollinger B1; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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Le transport collectif électrique avantageux même en région; FLO, fournisseur de recharge recommandé par Nissan Canada; Noah : la voiture circulaire néerlandaise; La Tesla Model 3 révolutionne le design intérieur de l’automobile : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Daniel Rochefort
![]() Bonne nouvelle pour les électromobilistes qui se déplacent fréquemment en train : FLO et le Circuit électrique, les deux plus grands réseaux de recharge au pays, s’unissent pour mettre des bornes de niveau 2 à la disposition des voyageurs et des visiteurs dans plusieurs gares de VIA Rail du Québec et de l’Ontario.
Les bornes de l’Ontario arboreront la bannière FLO, tandis que celles du Québec seront reliées au Circuit électrique. Toutes les bornes seront entièrement accessibles aux membres de FLO et du Circuit électrique, en vertu de l’entente d’interopérabilité entre les deux réseaux.
Les bornes de recharge situées aux gares de Sainte-Foy (Québec) et Windsor (Ontario) sont déjà en service. Les gares de Dorval, au Québec, ainsi que de Kingston, Belleville Cobourg et Fallowfield, en Ontario, suivront au cours des prochains mois pour compléter la première phase du projet. La recharge sera facturée par session, soit un tarif fixe, peu importe la durée du branchement à la borne. Ainsi, les voyageurs pourront brancher leur véhicule à leur départ, et le récupérer pleinement chargé à leur retour. « La clé pour supporter l’adoption du véhicule électrique est de s’assurer que les électromobilistes puissent compter sur une infrastructure de recharge efficace et fiable partout où ils vont. En ayant la possibilité de se brancher à la gare, ils peuvent ainsi combiner deux choix sensés en matière de mobilité durable – la voiture électrique et le train – et ainsi voyager partout au Canada tout en minimisant leur empreinte environnementale », affirme Louis Tremblay, président et chef de la direction de FLO. « Nous sommes heureux de cette nouvelle collaboration avec des partenaires aussi dynamiques que FLO et VIA Rail. Nos services de recharge performants plairont assurément aux électromobilistes qui choisissent le train pour certains de leurs déplacements », a ajouté Renaud Cloutier, chef - Relations d'affaires Circuit électrique. Source : FLO Contribution : Martin Archambault
La STM a annoncé qu'elle achètera 40 bus électriques de différents types et utilisant différentes technologies pour les intégrer à son parc de véhicules.
Ces nouveaux véhicules s’ajouteront aux trois bus électriques du projet Cité Mobilité qui circulent actuellement au centre-ville de Montréal.
Plus précisément, la STM vise à acheter, par le biais d'appels d'offres, de :
Le transport adapté ne sera pas en reste, puisque la Société souhaite également mener un projet de démonstration avec deux véhicules afin de tester le transport électrique dans ce contexte, en établissant une entente de gré à gré avec un partenaire. « L’annonce d’aujourd’hui représente une étape importante dans la réalisation de notre objectif d'acheter uniquement des bus 100 % électriques au plus tard en 2025, et ce, avec les meilleures technologies disponibles. Elle vient démontrer notre volonté de faire évoluer notre réseau de bus, conformément aux engagements de notre Plan stratégique organisationnel 2025. (...) Ultimement, il s’agit d’une excellente nouvelle pour notre clientèle, qui aura plus rapidement accès, dès 2019, à des véhicules silencieux, confortables et plus écologiques », a annoncé Philippe Schnobb, président du conseil d’administration de la STM. Faire le meilleur choix La STM adopte ainsi une stratégie proactive pour être en mesure d’éprouver, en contexte d’exploitation, différents types de véhicules et de technologies. Ce projet majeur permettra à la STM d’améliorer sa connaissance des technologies tout en collaborant de près avec les fournisseurs pour contribuer à leur développement, et ce, afin d’assurer une transition en douceur vers le mode tout-électrique.
Source : STM
Contribution : Naïma Hassert
Une longue bataille qui se déroulait à Montréal entre deux compagnies d’autobus internationales ayant un penchant vers la mobilité électrique autonome, Keolis et Transdev, a finalement pris fin. Keolis a été choisie pour déployer son minibus électrique autonome. Elle va tester sa navette Navya pendant un an dans des conditions réelles.
La vice-présidente et agente de commercialisation de Keolis Canada, Marie-Hélène Cloutier, a confirmé que le projet-pilote d'une année permettra de tester la navette Navya électrique autonome dans les conditions hivernales sur un itinéraire d'un kilomètre, avec de vrais passagers et en environnement réel dans la ville de Terrebonne. C'est aussi un timing parfait puisque la conférence de l’Union Internationale des Transports Publics (UITP) commence là.
La Keolis Navya électrique autonome La Navya de Keolis électrique autonome sera utilisée dans un quartier vert et branché appelé Urbanova, qui est lui aussi un projet en soi. Clean Technica a déjà écrit sur un projet de Keolis à Las Vegas, qui se déroule actuellement entre Las Vegas Boulevard et la 8ème rue. Mais au Canada, les projets dureront plus longtemps et feront partie de la carte de transport générale de Keolis.
La navette électrique autonome Keolis Navya reliera les résidents à la gare routière principale, également dirigée par Keolis. Cette phase d’essai se déroulera dans un environnement idéal pour ce type de système de mobilité. La mise en œuvre dans le monde réel est le meilleur moyen de tester sur le terrain un produit et sa technologie de conduite autonome relativement nouvelle. Étant donné que la période d'essai durera un an, le constructeur et les opérateurs de systèmes d’autobus pourront évaluer les navettes électriques autonomes dans toutes sortes de conditions climatiques, des hivers froids aux périodes d'été plus chaudes.
La Keolis Navya électrique autonome, techniquement parlant
La Navya autonome pourra transporter 15 passagers à une vitesse maximale de 25 km / h, bien qu'elle soit capable d’aller jusqu'à 45 km / h. En ce qui concerne la société, Navya a reçu de sérieux investissements de Robolution Capital, de CapDecisif Management du Fonds régional de co-investissement de la Région Île-de-France, et de la société de portefeuille GRAVITATION, un groupe d’investisseurs providentiels et d’employés de l'entreprise. Mais l'autre société, Transdev, n'a pas abdiqué. Elle a commencé à tester sa propre navette électrique autonome, appelée EasyMile, le 12 mai sur l'esplanade du Stade olympique à Montréal. Cependant, sa phase de test ne durera que quelques semaines.
Les projets Navya et EasyMile sont en cours sur le plan international. Le projet Navya suit les traces d’un autre succès à Lyon, en France, appelé projet Confluence, où deux navettes autonomes Navya ont également été mises en place dans un scénario de test réel avec des passagers depuis septembre 2016. Ce qui est particulièrement intéressant dans ce projet, c'est que la Navya autonome électrique conduisait parmi les camions, les voitures, les cyclistes et les piétons sans incidents.
Selon Patrick Gilloux, président et chef de l'exploitation de Keolis Canada: « Le Sommet de l'UITP est le moment idéal pour présenter le produit, qui offre une solution pour les étapes initiale et finale d'un voyage. […] Nous croyons que les véhicules électriques représentent l'avenir du transport en commun, et nous sommes ravis d'avoir l'occasion de tester ce nouveau véhicule autonome en tant que première canadienne. L'enthousiasme pour le projet est déjà contagieux. » Et Christophe Sapet, PDG de NAVYA, a ajouté: « Nous attendons avec impatience la démonstration montréalaise de ce produit, qui est une réponse viable aux problèmes rencontrés aujourd'hui par les villes, soit la congestion, la pollution et le stationnement. »
Il est évident qu'il y a une place pour les navettes autonomes électriques et que Keolis Navya et EasyMile de Transdev participent à façonner le paysage du transport en commun de demain.
Contribution : Naïma Hassert
Un comité consultatif travaille activement à mettre sur pied une grappe industrielle des véhicules électriques et intelligents. Ce comité entend présenter son projet à l'ensemble des intervenants de ces secteurs lors d'un forum consultatif prévu le 10 avril prochain à Montréal.
La ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique, Mme Dominique Anglade, en a fait l'annonce aujourd'hui.
Présidé par M. Alexandre Taillefer, associé principal de XPND Capital et président du conseil d'administration de Téo Taxi, le comité est formé de quinze membres, dont huit sont issus du milieu industriel et sept du milieu institutionnel. Il a pour mandat d'élaborer le dossier d'affaires de la future grappe industrielle ainsi qu'un plan d'affaires qui sera validé auprès des intervenants lors du forum. Citations : « Le développement économique du Québec repose sur trois piliers : l'entrepreneuriat, le manufacturier innovant et les exportations. Pour que ces piliers soient solides, il faut miser sur nos atouts, que sont la recherche et l'innovation. Pour que nos entreprises puissent conquérir des marchés extérieurs, elles doivent offrir des produits et des procédés qui se démarquent de ceux de la concurrence. Les véhicules innovants représentent un domaine prometteur pour le Québec, qui possède tous les atouts pour développer un écosystème des véhicules électriques et intelligents encore plus solide et compétitif. Le rôle de la grappe sera de mobiliser les acteurs de l'industrie afin que nous menions des actions concertées pour faire du Québec un leader mondial dans ce domaine. » Dominique Anglade, ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation et ministre responsable de la Stratégie numérique « Je suis honoré du rôle de leader du comité consultatif sur la mise en place d'une grappe industrielle des véhicules électriques et intelligents que la ministre Anglade m'a demandé de remplir. C'est avec un réel enthousiasme que je l'ai accepté. La réingénierie du transport par l'utilisation de matériel roulant électrique et usant de technologies d'avant-garde constitue sans aucun doute l'une des plus grandes occasions qui se présentent pour le Québec. Les membres du comité devront conjuguer leurs travaux avec les réflexions profondes déjà amorcées concernant la mobilité intelligente et se voudront fédérateurs et rassembleurs. » Alexandre Taillefer, président du comité consultatif pour la mise en place d'une grappe industrielle des véhicules électriques et intelligents « Le secteur des transports s'engage dans un tournant marquant de son évolution. La mobilisation de tous les intervenants de la filière québécoise des véhicules électriques et intelligents est essentielle à l'essor de cette industrie en pleine croissance. La création de cette grappe industrielle contribuera sans aucun doute à renforcer la position du Québec comme un acteur incontournable de la mobilité de demain, qui sera sécuritaire, durable et connectée. » Laurent Lessard, ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l'Électrification des transports « Dans un contexte de lutte mondiale contre les changements climatiques, le Québec doit mettre en œuvre des moyens ambitieux pour accélérer sa transition vers l'économie du 21e siècle, plus sobre en carbone et axée sur l'innovation. Par l'entremise du Fonds vert notamment, le gouvernement soutient de façon importante l'électrification des transports, dont les visées sont à la fois environnementales, sociétales et économiques avec l'amélioration de la qualité de l'air, la stimulation de l'industrie, la création d'emplois et l'innovation. En créant un contexte favorable au développement du savoir-faire et de l'expertise en matière d'électrification des transports, le comité consultatif participera activement à l'essor de la filière. En combinant nos efforts, nous verrons se dessiner de formidables occasions pour le Québec et nous créerons la société moderne, prospère et sobre en carbone à laquelle nous aspirons pour assurer une meilleure qualité de vie à nos enfants et aux générations futures. Faisons-le pour eux. » David Heurtel, ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques « Le Québec doit être fier des atouts qu'il possède et qui sont stratégiques pour le développement de la filière des véhicules électriques, notamment son électricité propre, renouvelable et abondante. De plus, grâce à nos politiques telles que la Politique énergétique 2030, nous favorisons une transition énergétique qui s'appuiera entre autres sur l'électrification des transports et qui permettra de développer et de moderniser l'économie québécoise au bénéfice de toutes les régions du Québec. » Pierre Arcand, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable du Plan Nord Faits saillants :
Pour en savoir davantage sur le Plan d'action en électrification des transports 2015‑2020, consultez le www.transportselectriques.gouv.qc.ca. Pour recevoir en temps réel les communiqués de presse du ministère de l'Économie, de la Science et de l'Innovation, inscrivez-vous au fil RSS approprié au www.economie.gouv.qc.ca/rss. Source : Cabinet de la ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation Contribution : Martin Archambault
NIO dévoile son VÉ autonome Eve, Intel achète la compagnie MobilEye, le transport en commun à Porterville devient tout-électrique, BYD livre une flotte de camions entièrement électriques, et un lecteur de Green Car Reports explique pourquoi il a annulé sa commande de Chevrolet Bolt : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Lors du 31e congrès de la Fédération des travailleurs du Québec qui se déroulait à Montréal du 28 novembre au 2 décembre 2016 plusieurs résolutions sur l'électrification des transports ont été adoptées. Tout d'abord la déclaration de politique sur les changements climatiques de la FTQ : Changeons le Québec, pas le climat. C'est la vision syndicale sur ces enjeux qui intègre notamment l'électrification et le développement des transports collectifs.
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Cette vision comprend : une réflexion sur l’éco-fiscalité et les bonus-malus pour les véhicules automobiles et aussi que la FTQ maintienne la pression sur le gouvernement Québécois en matière d'éducation toujours en lien avec la transition du marché de l'emploi qui devra s'adapter à l'arrivée de véhicules électriques. Elle fait aussi mention d'inviter les syndicats à négocier des clauses environnementales dans les conventions collectives, une porte ouverte pour demander des bornes de recharge au travail (informez-vous auprès de votre syndicat). Plusieurs syndicats avaient répondu à l'appel, dont le Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal - SCFP 301 et le Syndicat des cols blancs municipaux de Montréal - SCFP 429. Ils ont chacun installé des bornes de recharge et d'autres syndicats devraient suivre leur exemple d'ici peu.
Le Syndicat des technologues d'Hydro Québec (SCFP 957), qui avait présenté la résolution au 30e congrès pour l'installation de bornes électriques dans les bureaux syndicaux a récidivé lors du dernier congrès, soit en incitant les syndicats à faire l'achat de véhicules électriques pour leurs employés. J’ai aussi profité de la tribune pour proposer aux syndicats intéressés par le sujet, une conférence développée par le SCFP 957 : Électrification des transports, efficacité, emplois et environnement. Finalement le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) a présenté son initiative Vers des collectivités durables dans le cas de l'examen de Postes Canada qui inclut des bornes de recharges dans chacun des 6300 bureaux de poste et l’électrification de leur flotte de véhicule. Comme vous pouvez remarquer les syndicats affiliés à la FTQ prennent le virage pour l’emploi et l’environnement ! Source : Alain Querry - Vice président région Montréal, - Syndicat des technologues d'Hydro Québec, SCFP 957 - Membre de l'AVÉQ Contribution : Martin Archambault
Tesloop, une société basée en Californie offrant des services de transport via un véhicule Tesla avec chauffeur, a débuté avec une Tesla Model S en juillet 2015. Cette voiture a maintenant dépassé les 320 000 km (200 000 miles). Même s'il y en a sûrement d'autres qui ont atteint ce sommet, Tesloop offre maintenant des informations fiables sur l'historique du véhicule.
La compagnie a commencé son service de transport pour des clients voyageant de Los Angeles à Las Vegas principalement. Elle offre maintenant des connexions et des routes supplémentaires. Lors d'une entrevue réalisée par le site Techcrunch, Rahul Sonnad de chez Tesloop a précisé que la plupart des km parcourus l’ont été sur l’autoroute, en mode Autopilot (Tesla assure que cela ne devrait pas faire de différence). Il a aussi souligné que la batterie ne s'était dégradée que de 6%, et qu’elle était chargée à pleine capacité tous les jours. Tesla recommande une charge à 90% par défaut. Il explique : « Le conducteur moyen ne charge pas complètement son véhicule à moins de faire un long déplacement. De notre côté, nous effectuons de longs déplacements tous les jours. Nous économisons environ trois minutes de charge à Barstow si nous rechargeons entièrement au préalable. Nous avons décidé de laisser la batterie se dégrader. Nous avons pensé que si elle se dégradait suffisamment, nous pourrions enlever la véhicule de son itinéraire de Vegas et le mettre sur une route locale du comté d'Orange. » Il a cependant admis qu'ils avaient rencontré des problèmes avec la Tesla Model S, mais si Tesla n’avait pas communiqué avec eux pour les informer, ils ne les auraient pas remarqués. À environ 48 000 km (30 000 miles) la voiture a alerté Tesla de la faible puissance du moteur. Tesla est venue et a rapidement remplacé le moteur avant. L'autre problème intéressant est survenu à la marque des 322 000 km. L'indicateur d’autonomie estimait à tort les km restants, si bien que la Tesla s'éteignait un peu avant de ne plus avoir de km en banque. Tesla a expliqué que cela était causé par un changement dans l'état des produits chimiques de la batterie en raison du kilométrage élevé. L'ordinateur de la voiture n'a pas été mis en place pour tenir compte du changement, mais Tesloop a assuré qu’une simple mise à jour OTA du logiciel s'était révélée une solution rapide et efficace. Puisque la mise à jour n’était pas prête avant quelques mois, Tesla a remplacé la batterie et cela a amélioré la capacité perdue à 320 000 km. « Nous avons retrouvé notre 6% d’autonomie avec la nouvelle batterie », a déclaré Sonnad satisfait. Les seuls coûts que Tesloop a engagés sont les 190$ pour remplacer la batterie de 12 volts, et environ 2500 $ pour les pneus. La garantie de 8 ans offerte par Tesla a couvert tout le reste. Sonnad a noté qu'au cours des 320 000 km, Tesloop n'a même pas eu à remplacer les freins. Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
La ville de Saint-Albert, une banlieue d'Edmonton en Alberta, a commandé trois bus électriques de BYD qui seront livrés au début de l'automne cette année.
Chaque bus a une autonomie allant jusqu'à 250 km. Saint-Albert choisi les autobus BYD en raison de la garantie de batteries de 12 ans de la société chinoise, et parce que BYD a pu démontrer que sa technologie sera fiable durant les rudes hivers albertains. Les essais ont démontré que les batteries peuvent fonctionner en dessous de -40 degrés Celsius. « Les trois autobus électriques de 35 pieds seront exploités autant en ville que pour des liaisons avec la banlieue, rendant le système plus propre et plus silencieux pour les résidents de Saint-Albert », a déclaré le maire Nolan Crouse. Source : ChargeDevs Contributeur : Normand Shaffer
Rouler sans puiser dans la batterie
« Des totems, pas plus gros que des panneaux publicitaires, sont installés le long du parcours, à côté des arrêts. Elles contiennent déjà de l’énergie. Doté d’un bras, le bus se connecte aux bornes et se recharge instantanément. L’opération dure entre dix et vingt secondes », explique Alexandre Lombart, responsable commercial. « Le véhicule peut ainsi rouler toute la journée sans puiser dans sa batterie », poursuit-il, insistant sur le coût d’exploitation du système. « Il permet d’économiser 30.000 litres de diesel par an. Le coût d’exploitation d’un bus revient entre 75 et 100 euros par jour. Là, ça revient à 25 euros par jour. »
Une batterie sur le toit du bus Le groupe Bolloré mise, lui, sur une nouvelle de son Bluebus pour séduire les collectivités. Un bus 100 % électrique dont la batterie se situe sur le toit du véhicule. « Habituellement, elle est placée à l’arrière. Ce qui enlève de la place pour les passagers », précise Yves Labesse, chargé de mission. « Un modèle idéal » selon l’entreprise pour les navettes de centre-ville puisque l’engin « ne fait pas de bruit et ne pollue pas ». Le groupe, qui a déjà déployé une partie de sa flotte sur Reims, Mulhouse, Amiens, Pau mais aussi la Martinique, planche actuellement sur un modèle de plus grande ampleur (12 mètres) d’une autonomie de 180 kilomètres et pouvant transporter 90 personnes. Il doit être présenté dans quelques semaines lors de la Cop21, conférence des nations unies sur les changements climatiques, prévue du 30 novembre au 11 décembre à Paris. ![]()
Fini le diesel. La mode est désormais à l’électrique. En tout cas, c’est la tendance qui s’est dégagée dans les allées des rencontres nationales du transport public, qui se déroulent actuellement à Lyon, où de nombreuses sociétés sont venues présenter leur dernier modèle de bus.
Précurseur dans le domaine, la société PVI a mis au point le System Watt, il y a un an. Un bus électrique de douze mètres est actuellement en exploitation depuis le mois de février à l’aéroport de Nice. La particularité de ce modèle ? Il peut circuler en autonomie illimitée puisqu’il peut se recharger continuellement, tout en roulant. ![]() Le Consortium de recherche et d’innovation en transport urbain au Canada (CRITUC) tenait le 3 septembre dernier une consultation auprès des acteurs du secteur des transports afin d'identifier des projets de recherche et développement ainsi que de concerter le déploiement d'innovations pour le transport collectif. L'AVÉQ , en tant que partenaire en électromobilité y était présent. Cette séance de travail avait pour but principal d'identifier les leviers nécessaires à la création de projets novateurs en mobilité durable , surtout en lien avec le transport en commun. Les sous-groupes de travail devaient identifier les leviers, relever les freins au déploiement ainsi que de suggérer des solutions réalistes. Finalement, les sous-groupes étaient appelés à suggérer des projets novateurs en identifiant les livrables et les parties-prenantes nécessaire à leur réalisation. Rappelons que le CRITUC est une organisation gérée par des entreprises du secteurs , en collaboration avec les universités et les centres de recherche. Son but est de faire du Canada un leader mondial en recherche et développement sur le thème du transport en commun ainsi que de devenir un modèle de collaboration entre l'industrie et le monde académique. Les secteurs de recherche couverts par le CRITUC sont : la mobilité électrique, à hydrogène, ainsi qu'au gaz naturel. Peu importe que ce soit pour un train ou un autobus (ou autre moyen de transport en commun). La recherche inclue aussi l'aspect des communications numériques, la gestion et l'analyse des données, les technologies d’allègement du poids, la réduction des coûts, les systèmes de contrôle, les systèmes de stockage d'énergie, les équipements de recharge, les communications en temps réels avec les utilisateurs ainsi que les systèmes de conduite autonome. Quelques organismes présents (vraiment non-exhaustif) : Mobilité électrique Canada, Novabus, STM, STL, Institut du véhicule innovant, Plug'n'Drive, Mogile technologies, et bien d'autres... Par son implication active, l'AVÉQ espère influencer positivement le développement futur en intégrant de façon cohérente l'offre de transport en commun et l'électro-mobilité. Source et contribution : Martin Archambault Autopartage électrique: car2go craint d'être exclue [Entrevue La Presse et 98,5FM avec l'AVÉQ]27/7/2015 Des critiques s'élèvent contre les exigences imposées par Montréal pour implanter un système de véhicules électriques en libre-service. La principale entreprise d'autopartage du monde craint d'être exclue en raison des critères trop serrés. Une comparaison des voitures utilisées par les principaux systèmes permet d'ailleurs de constater qu'un seul fournisseur répond aux exigences. »»»» ÉCOUTER L'ENTREVUE DE L'AVÉQ AU 98,5 FM À PARTIR DE 4min35sec en cliquant ici La principale entreprise d'autopartage du monde, car2go, dénonce les critères retenus par la Ville de Montréal pour implanter son projet de véhicules électriques en libre-service, estimant qu'ils l'excluent injustement. Le maire Denis Coderre annonçait ce printemps son intention de doter Montréal d'un système de 1000 voitures électriques en libre-service. Avant de mener un appel d'offres en bonne et due forme pour trouver un fournisseur, l'administration montréalaise a décidé de lancer un appel d'intérêt international auprès des principaux gestionnaires afin de tester le marché. Trois des critères retenus par Montréal soulèvent toutefois d'importantes inquiétudes chez car2go, qui est déjà implantée dans la métropole québécoise. «Présentement, on est exclus en fonction des critères de la Ville», dénonce Jérémi Lavoie, directeur général de la branche montréalaise de la société allemande. «On est la plus grosse entreprise d'autopartage au monde, avec plus d'un million de membres dans 30 villes. On a une expertise dans les systèmes de plus de 1000 véhicules électriques dans trois villes, soit Amsterdam, Stuttgart et San Diego. C'est très surprenant de se faire exclure ainsi», dit Jérémi Lavoie. Le principal irritant touche l'autonomie de 150 km exigée par Montréal. «C'est très étonnant, parce que la majorité des véhicules électriques n'ont pas 150 km d'autonomie», dit Jérémi Lavoie. La Smart Fortwo utilisée par car2go peut parcourir 109 km avec une charge de batterie. Vérification faite, seulement quatre des 12 modèles de véhicules électriques actuellement homologués par Transports Canada affichent une autonomie supérieure à 150 km, tous quatre du constructeur Tesla. Ces voitures se vendant plus de 80 000$, aucune n'est utilisée en ce moment par des systèmes de VLS. Un nouveau modèle de véhicules électriques répondant au critère d'autonomie de Montréal pourrait toutefois bientôt s'ajouter à la liste de Transports Canada. La Bluecar, qu'utilise le groupe Bolloré pour Autolib' à Paris, est en cours d'homologation aux États-Unis. Celle-ci (BlueIndy) doit en effet faire son apparition dans les rues d'Indianapolis d'ici la fin de l'été. Autres critères dénoncés car2go déplore aussi que Montréal «préconise» l'adoption de véhicules quatre passagers dans son projet. L'appel d'intérêt en cours précise que les «voitures pour quatre passagers sont préconisées pour favoriser l'utilisation du service par les familles». Or, la Smart Fortwo de car2go n'offre que deux places, ce qui la disqualifierait lors d'un éventuel appel d'offres. Autre irritant pour car2go, le projet de Montréal demande que le système des voitures soit compatible avec la carte Opus. «On s'en va complètement sur le téléphone intelligent pour déverrouiller nos véhicules. On ne veut plus utiliser de carte du tout», plaide Jérémi Lavoie. Communauto moins inquiète Elle aussi déjà présente à Montréal avec son service Auto-mobile, Communauto se montre moins inquiète quant aux critères mis de l'avant par Montréal. «On considère que l'appel d'intérêt est intéressant. On s'y retrouve, même s'il y a quelques détails qui devraient être peaufinés», dit Marco Viviani, directeur du développement de l'entreprise québécoise. Communauto trouve elle aussi étrange le critère de 150 km d'autonomie énoncé dans l'appel d'intérêt et espère que celui-ci sera modifié. «La baisse de quelques dizaines de kilomètres permettrait d'avoir une plus grande disponibilité de véhicules pour un tel projet. Mettre 150 km, ce n'est peut-être pas la valeur la plus adaptée. Mais je comprends qu'on ne veut pas de voiturettes de golf», dit Marco Viviani. Malgré ces écueils, les deux entreprises déjà présentes à Montréal comptent répondre à l'appel d'intérêt qui prend fin le 24 août prochain. car2go espère que Montréal révisera ses critères à l'issue du processus pour éviter d'être indûment écartée lors de l'appel d'offres. «On va se faire entendre, mais ça commence mal, s'inquiète Jérémi Lavoie. Il n'y a pas de raisons logiques pour ces critères. On espère [que les responsables] vont modifier le processus, parce qu'ils partent dans une direction qui soulève beaucoup de questions. On ne comprend pas pourquoi ils excluent le plus gros fournisseur d'autopartage au monde.» Des critères trop restrictifs, selon deux experts Imposer une autonomie minimale de 150 km aux véhicules électriques limiterait sérieusement le nombre d'entreprises susceptibles d'implanter un système en libre-service à Montréal, estiment deux spécialistes. « Si ce critère est adopté, ça ferme la porte à plusieurs fournisseurs. Et ce n'est pas vraiment nécessaire », estime Robert Dupuy, porte-parole de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). M. Dupuy souligne que les voitures en libre-service roulent sur de courtes distances et peuvent être facilement rechargées entre chaque utilisation. »»»» ÉCOUTER L'ENTREVUE DE L'AVÉQ AU 98,5 FM À PARTIR DE 4min35sec en cliquant ici «À Paris, les voitures d'Autolib' font en moyenne 12 km par trajet. C'est un peu illusoire de se dire que les gens vont rouler 150 km. Ça ne m'apparaît pas comme un critère essentiel.» - Robert Dupuy, porte-parole de l'Association des véhicules électrique du Québec ![]() Le critère relatif à l'autonomie de la batterie est d'autant plus délicat que celle-ci varie considérablement en fonction de la température et de la conduite. « Dans la vraie vie, ça varie de 100 à 140 km. Ça dépend beaucoup, beaucoup du climat », souligne Robert Dupuy. Sur papier, l'i-MiEV de Mitsubishi peut rouler 100 km sur une charge, selon les données de Transports Canada. Le constructeur japonais prétend toutefois que sa voiture peut atteindre 160 km. Mais pour parcourir cette distance, la température ambiante doit être de 25 °C. À l'inverse, Mitsubishi admet que sa batterie ne permettra de parcourir que 48 km en hiver, dans une ville congestionnée. Fait à souligner, ce test « hivernal » du constructeur japonais a été réalisé à une température de 0 °C. Signe que le critère de 150 km est trop élevé, seuls les véhicules de Tesla affichent une telle autonomie. Mais Robert Dupuy éclate de rire quand on lui demande si un système de VLS électrique pourrait miser sur ces voitures de luxe. « On ne met pas une voiture de 100 000 $ qui fait du 0 à 100 km/h en 2,8 secondes dans les mains de tout le monde. » Importants changements à venir Si une autonomie de 150 km est aujourd'hui difficile à atteindre, elle ne le sera plus d'ici un à deux ans, prévient Catherine Kargas, de Marcon, firme de consultation en stratégie, notamment des transports, faisant la promotion de l'électrification des transports. Celle-ci croit que l'appel d'offres de Montréal devrait ainsi davantage tenir compte des progrès technologiques rapides dans cette industrie. L'appel d'intérêt de Montréal précise pour le moment que le modèle doit avoir reçu son homologation de Transports Canada au moment du processus. « En aucun cas, un véhicule en cours d'homologation ne pourra être considéré », peut-on lire. « La Ville doit garder en tête que la technologie en 2016, ce n'est pas celle qui va être commune dans les véhicules électriques de 2017 ou 2018 », souligne Catherine Kargas, qui préside aussi Mobilité électrique Canada. Chevrolet a annoncé que sa Volt devrait avoir une autonomie de 300 km. Ce véhicule devrait être offert au Canada à la fin de 2016. Nissan doit aussi présenter en 2017 une voiture avec une autonomie accrue. Tesla travaille sur un modèle plus économique d'ici deux ans. « Il y aura plus de choix et je crois que la Ville devrait refléter les changements au niveau de la technologie », estime Mme Kargas. Critères de Montréal 1000 véhicules GPS intégré Compatibilité avec la carte Opus La vitesse maximale doit dépasser les 40 km/h Autonomie de 150 km en été Voitures 4 occupants « préconisées » Homologation de Transports Canada Source: La Presse / Pierre-André Normandin Source: 98,5FM ![]() Le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), Hydro-Québec et sa filiale SCE France, annoncent la signature de deux ententes qui favoriseront le développement de technologies performantes qui soutiendront l’électrification des transports terrestres. Un premier accord entre Hydro-Québec et CEA Tech, le pôle recherche technologique du CEA, concerne la recherche et le développement de la recharge rapide des autobus électriques, un des éléments-clés dans l’arrivée d’un plus grand nombre d’autobus propulsés à l’électricité. Le deuxième accord, intervenu cette fois entre SCE France et CEA Tech, porte sur le développement d’une nouvelle génération de matériaux de batteries lithium-ion sécuritaires, performantes et pouvant être produites à faible coût. « CEATECH est un acteur de premier plan en innovation. Les projets de recherche que nous mènerons ensemble contribueront de manière significative à transférer des technologies de haut niveau vers l’industrie. Les ententes permettront de valoriser l’expertise qu’Hydro-Québec a déployée dans les matériaux de batteries », souligne M. Karim Zaghib, directeur - Stockage et conversion d'énergie à l'IREQ et président de SCE France. « S’inscrivant dans le cadre du déploiement de CEA Tech sur le territoire national, cette association avec Hydro-Québec permettra de renforcer la thématique stockage de l’énergie en région Aquitaine aux côtés d’un acteur qui présente une maitrise historique des technologies lithium » indique Jean Therme, directeur de CEA Tech. À propos du CEA et de CEA Tech Acteur majeur de la recherche, du développement et de l'innovation, le CEA intervient dans quatre grands domaines : les énergies « bas carbone » (nucléaire et renouvelables), les technologies pour l’information et les technologies pour la santé, les Très grandes infrastructures de recherche (TGIR), la défense et la sécurité globale. CEA Tech, le pôle recherche technologique du CEA, réunit 4500 ingénieurs-chercheurs qui se consacrent à l’innovation au service de l’industrie. Grâce à ses trois instituts thématiques - Leti, Liten, List - il développe et diffuse des technologies clés génériques? pour tous types d’entreprises et tous types de secteurs industriels en assurant une passerelle efficace entre la recherche fondamentale et les applications. Avec 600 brevets déposés par an, CEA Tech contribue à la montée en gamme des produits français et apporte un gain de compétitivité à ses partenaires industriels par la performance et la différenciation des produits. Il collabore avec une cinquantaine de grands groupes, 500 PME/ETI et 145 clients internationaux. CEA Tech a créé avec ses partenaires plus de 20 000 emplois dans son écosystème grenoblois, et, depuis 2013, diffuse cette mission dans l’ensemble du territoire national à travers ses « plates-formes régionales de transfert technologique ». Il s’implante ainsi dans 5 régions supplémentaires, Midi-Pyrénées (Toulouse), Aquitaine (Bordeaux), Pays de La Loire (Nantes), Lorraine (Metz), Nord – Pas-de-Calais et renforce ses activités en PACA. www.cea-tech.fr * Biotechnologies, micro et nano électronique, nanotechnologie, photonique, matériaux avancés, systèmes de production avancés Source: Hydro-Québec Contributeur: Simon-Pierre Rioux Autobus Lion, le constructeur d’autobus de Saint-Jérôme, livrera cet automne le premier exemplaire de l’eLion, son autobus scolaire entièrement électrique. Au printemps, l’entreprise a bénéficié d’une subvention de 2 millions du gouvernement du Québec pour la mise en service de six autobus, ainsi que d’un investissement du fonds de capital-croissance XPND Capital.
Ces rentrées financières permettent à Autobus Lion de finaliser la phase de démonstration de cet autobus disposant d’une autonomie de 120 kilomètres, aussi puissant que les autobus traditionnels à moteur diesel. Autobus Lion, de Saint-Jérôme, teste depuis plusieurs mois une version électrique de son populaire autobus scolaire à habitacle élargi. En apparence, l’eLion ne se distingue pas de sa version à moteur diesel, hormis un sympathique petit logo où la queue léonine se termine en fiche électrique. « Il n’y avait pas vraiment de latitude au départ parce qu’on voulait utiliser le même véhicule, le même châssis et le même fourgon », indique le président de l’entreprise, Marc Bédard. En conservant une architecture éprouvée, Autobus Lion réduisait les coûts et évitait de nouvelles procédures de certification. L’autobus électrique montre un nez proéminent « parce que c’est là qu’était placé le moteur thermique, alors que ce ne serait pas parfaitement nécessaire », reconnaît-il. Malgré l’absence de radiateur, ce nez présente une calandre conventionnelle, dont une partie s’ouvre pour donner accès à la prise de recharge. « Par contre, on a fait une demande au ministère des Transports pour identifier le véhicule avec des pare-chocs et peut-être des roues d’une autre couleur. » Avec un pare-chocs bleu ou vert plutôt que noir comme les normes l’exigent, les premiers intervenants sur le lieu d’un accident comprendraient immédiatement qu’il s’agit d’un véhicule électrique. Source: La Presse+ / Marc Tison Contribution: Simon-Pierre Rioux La STM testera un bus électrique à recharge rapide utilisant les technologies d'Hydro-Québec16/5/2015
La Société de transport de Montréal (STM) testera dès l’an prochain des bus électriques dont les piles seront rechargées rapidement.
Trois bus 100% électriques conçus par Nova Bus seront mis à l’épreuve pendant trois ans sur le circuit 36-Monk de la STM à partir de l’automne 2016 dans le cadre du programme Cité Mobilité. Les essais hors service débuteront en 2016 et seront suivis par une mise en service avec clientèle à l’automne. Les essais se poursuivront jusqu’en 2019. Ils sont dotés de quatre piles au lithium qui seront rechargées à la fin d’un circuit. Leur autonomie est d'environ 30km, mais leur recharge ne dure que six minutes.
La STM avait testé l’an passé un bus électrique chinois de l’entreprise Build Your Dream. Ses piles de phosphate de fer permettaient une autonomie de seulement 200 km et la durée leur recharge étaient de huit heures, ce qui fait que si la STM avait décidé de remplacer toute sa flotte par ces bus électriques, elle aurait dû acheter un millier de bus de plus pour offrir le même service.
La STM espère que d’ici 2025 elle pourra acheter seulement des bus tout électriques. À partir de cette année, elle acquerra seulement des bus hybrides qui lui permettent d’économie près de 30% en carburant. Leur autonomie atteint près 500km.
Deux bornes de recharge électriques seront mises en place à l’été 2016 pour pouvoir tester les bus électriques de Nova Bus. Elles se trouveront au terminus Angrignon et dans la Quartier international, à l’angle des rues Saint-Antoine et du Square Victoria. Les chauffeurs devront simplement stationner les bus sous la borne pour que les piles se rechargent.
Ce projet de mis à l’essai de bus électrique coûtera 16,7M$. Le gouvernement du Québec contribuera à hauteur de 12M$ alors qu’Hydro-Québec versera 100 000$.
Les trois bus LFSe, conçus sous la direction de Nova Bus dans le cadre du consortium Bus électrique, auront chacun à bord quatre batteries entièrement alimentées à l’hydroélectricité du Québec grâce à un système de recharge rapide et seront munis d’un moteur TM4 conçu au Québec.
Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, accompagné de M. Aref Salem, responsable du transport au comité exécutif, et de Mme Elsie Lefebvre, conseillère associée responsable de la stratégie d'électrification de la Ville de Montréal, annonce un plan pour le déploiement à Montréal d'un réseau de véhicules en libre-service (VLS) électriques à partir du printemps 2016.
« La Ville de Montréal veut devenir un leader mondial en matière d'électrification. Ce plan est un pas de plus vers l'atteinte de notre objectif de réduire d'ici 2020, de 30 % les émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. L'ajout de VLS électriques permettra également d'élargir pour tous les Montréalais l'accès à des bornes de recharge électrique partout en ville », a déclaré le maire de Montréal. Le déploiement des VLS électriques sur le territoire de la Ville de Montréal se fera en trois grandes étapes. La Ville de Montréal compte lancer un appel d'intérêt international dès juin prochain. Cet appel permettra de mesurer l'intérêt des partenaires et de développer un modèle spécifiquement montréalais. Un appel de propositions sera, quant à lui, lancé en octobre 2015 pour le déploiement d'un réseau de VLS électriques et de bornes de recharge dans l'esprit du réseauCircuit électrique déjà en place. À partir de ce moment, l'accès au domaine public et aux vignettes universelles de stationnement sera réservé au VLS électriques et l'émission de ces vignettes sera centralisée. D'ici là, à titre de mesure transitoire, tous les arrondissements pourront émettre des vignettes universelles pour les VLS de tout type. « Le Plan de transport de Montréal a pour objectif de transformer et d'améliorer le système de transport à Montréal. Il propose de réduire de manière significative la dépendance à l'automobile, notamment par l'accroissement de l'utilisation des transports collectifs et actifs ainsi qu'avec des usages mieux adaptés de l'automobile, tels le covoiturage, l'auto-partage et le taxi. L'offre de véhicules électriques en libre-service devient un nouveau moyen de diversifier les transports en commun et de limiter la dépendance à l'automobile », a ajouté M. Aref Salem. « Montréal s'intéresse à l'électrification des transports depuis de nombreuses années. La Ville a notamment collaboré à l'élaboration du Plan d'action du gouvernement du Québec sur les véhicules électriques. En 2010, elle a joué un rôle de premier plan au sein d'un groupe de travail sur la mobilité électrique mis sur pied par Hydro-Québec. Cette collaboration a permis une mise en commun de leurs connaissances, notamment en ce qui a trait à la planification du déploiement de l'infrastructure de recharge », a précisé Mme Elsie Lefebvre. Rappelons que Montréal accueillera, en 2016, EVS29 - la 29e édition du Electric Vehicle Symposium, considéré comme le plus grand rassemblement d'experts internationaux dans le domaine de l'électrification des transports. « Ce plan pour la mise en place d'un réseau de VLS électriques est une démonstration concrète du rôle accru que doivent jouer les villes et les gouvernements locaux dans les grands enjeux de notre époque. Pour obtenir des changements durables, les villes doivent être au cœur des stratégies. Montréal assume son leadership pour le développement durable en favorisant véritablement le déploiement des transports électriques », a conclu le maire de Montréal. Source: CNW Telbec ![]() Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, accompagné de M. Aref Salem, le responsable du transport au comité exécutif, et Mme Elsie Lefebvre, conseillère associée responsable de la stratégie d'électrification de la Ville de Montréal, invite les représentants des médias au dévoilement du plan pour la mise en place d'un réseau de véhicules en libre-service électriques, un des jalons de la vision d'électrification des transports de la Ville de Montréal. Le dévoilement de la future stratégie de la ville de Montréal se fera à 11h00. Nous pourrons partager les détails de cet important événement dans les minutes qui suivront la conférence de presse. »»» Lire Bolloré très intéressé à offrir son service d'auto-partage électrique à Montréal »»» Lire L'électrification des transports est le nouveau cheval de bataille du maire de Montréal, Denis Coderre Ce que nous pouvons déjà partager avec vous, c'est que les bornes de recharge sur rue font partie de cette stratégie afin de desservir les électromobilistes, les taxis électriques et les utilisateurs d'auto-partage. Certains services seront déployés selon des étapes très spécifiques dans la prochaine année. Pendant ce temps chez Communauto, il fut annoncé aujourd'hui que le nombre de voitures électriques en auto-partage passera de 30 à 60 cette année. Mise-à-jour: L'annonce présentera la vision de Montréal, et fera part d'un appel d'offre à l'international pour remplir cette vision. Lire l'article de Pierre-André Normandin dans La Presse
Le chroniqueur Marco Parent de Météomédia tente de répondre à la question qui brûle les lèvres de toute la communauté électrique: "À quand l'électrification des taxis?"
Après seulement quelques mois depuis l'introduction du taxi électrique de Londres, le bilan de l'opération est un succès. Les Londoniens sont très satisfaits du changement, ils respirent mieux, la pollution sonore est diminuée, et le confort est au rendez-vous. À Montréal, le responsable de Uber mise sur l'électrification de leur flotte, même son de cloche avec le service d'auto-partage Auto-Mobile. On espère toujours que le projet Taxelco avance bien, aucune mention de cette mutuelle mise sur pied par Alexandre Taillefer. Un reportage vidéo à visionner. Source: Météomédia ![]() Une nouvelle étude publiée par Cambridge Econometrics indique que la conduite des voitures électriques va conduire notamment à d'importantes économies pour les automobilistes. La recherche effectuée pour le Royaume-Uni a constaté que les voitures électriques pourraient réduire les importations de pétrole de 40 pour cent d'ici 2030 - ce qui représenterait une baisse des coûts de 13 milliards £ (25 milliards $Can) par an en carburant pour les véhicules. Selon les recherches de la Cambridge Econometrics, les voitures électriques pourraient offrir une économie annuelle moyenne de £ 1000 (1920 $ Can) pour ses conducteurs. L'étude affirme également que cela conduirait à une réduction de 47 pour cent des émissions de carbone produites par les véhicules au cours des 15 prochaines années. L'étude a été commandée par la Fondation européenne pour le climat précise que les polluants atmosphériques comme l'oxyde d'azote pourrait être pratiquement éliminée d'ici le milieu du 21ème siècle si les voitures électriques sont adoptées. La recherche évalue les avantages globaux de la santé publique associés aux voitures électroniques à plus de 1 milliard de livres (1,9 milliard $ Can) pour le Royaume-Uni. Ces résultats sont basés sur l'utilisation de 6 millions de véhicules électriques au Royaume-Uni d'ici 2030 et en croissance à plus de 23m d'ici 2050. Edmund King, président de l'Automobile Association (AA), a commenté le rapport: "Le coût de l'automobile est toujours la préoccupation numéro un pour les automobilistes de sorte que le fait que les véhicules sobres en carbone font chuter les coûts sont d'excellentes nouvelles tant pour les conducteurs que pour l'économie de la Grande-Bretagne" Jerry Hardcastle, ingénieur en chef marketing chez Nissan Global a ajouté: "Le rapport démontre clairement comment les Véhicules Électriques à Batteries (VÉB) continueront de contribuer positivement à l'économie britannique." Il poursuit: «Au fil du temps, il devient clair que chaque VÉB est un investissement dans la santé publique car il permettra également aux améliorations de la qualité de l'air nécessaires dans les milieux urbains." Voici le résumé de l'étude de Cambridge Econometrics: Sources : Étude de Cambridge Econometrics , NewsTalk.com , GreenCarReports
Contribution : Richard Lemelin ![]() Proterra a annoncé une nouvelle offre flexible de bus électriques avec autonomie allant jusqu'à 288 km (180 miles). Le fabricant s'est concentré auparavant uniquement sur batteries plus petites avec le système de charge rapide en moins de 10 minutes. Maintenant, Proterra devrait être en mesure de rivaliser directement avec les autobus à longue portée de BYD. «Pour servir plus pleinement aux divers besoins du marché nord-américain, Proterra Inc., le principal fournisseur d'autobus à zéro émission, a lancé une nouvelle ligne de produits à autonomie étendue. Avec l'introduction de la nouvelle batterie XR ™ TerraVolt de portée étendue, bus Proterra peuvent maintenant être configurés pour voyager jusqu'à 288 km (180 miles) entre les charges. Cette batterie de densité d'énergie élevée récent complète la batterie rapide de charge TerraVolt ™ FC existante qui a été largement testé sur près d'un million de miles de revenus de la clientèle. Ces deux batteries sont des éléments clés de système d'énergie révolutionnaire TerraFlex ™ de Proterra et peuvent être utilisés de manière interchangeable dans la plateforme modulaire Catalyst ™ du véhicule. Ce système permet aux clients de choisir la bonne quantité et le type de stockage d'énergie pour répondre aux besoins spécifiques de l'itinéraire. Une fois personnalisé, les opérateurs peuvent facilement reconfigurer les batteries pour répondre à l'évolution des besoins de service." Bien qu'il soit possible de configurer un autobus de maintes façon, il y aura deux options principales:
Contrairement à BYD, lequel est basé en Chine, Proterra est localisé à Greenville, Caroline du Sud, USA.
![]() La ville de Paris a adopté un plan qui vise à faire de la ville une zone à basse émission. Objectif : interdire progressivement la circulation à tous les véhicules polluants, en commençant par ceux qui émettent le plus. Pour aider à atteindre ces objectifs, la compagnie française PVI (Power Vehicule Innovation) propose un véhicule totalement électrique de type C-LESS (City Low Emission Silent Solution). Ce châssis est équipé d'une benne à ordures ménagères et effectue les mêmes tâche que son équivalent diesel. Ainsi, le ramassage des poubelles peut se faire sans réveiller les citoyens et surtout, sans émettre de GES. Selon la compagnie, une benne permettraient d’éviter chaque année le rejet de 1000 tonnes de CO2.
Quatre de ces nouvelles bennes à ordures ménagères entièrement électrique sont maintenant en service à Paris. Ces camions ont une autonomie de sept heures (ce qui permet de faire 2 tournées) et une capacité de 27 tonnes. En fin d'année 2014, Paris s'était doté de 60 souffleuses ainsi que de cinq balayeuses de trottoir électriques. La ville prend la pollution générée par les transports très au sérieux et le démontre avec son nouveau plan-antipollution qui prévoit le bannissement du diesel dans les murs de Paris ainsi que l'interdiction de circuler aux véhicules les plus polluants. Un exemple à suivre. ![]() Après avoir présenté sa voiture en kit Tomahawk au Salon de l'Auto de Montréal en janvier dernier, Dubuc Motors veut maintenant devenir un fabricant de VÉ avec "le cousin de Tesla, le Tomahawk" selon leur PDG. Initialement prévu comme "kit car" où le consommateur pouvait y boulonner presque n'importe quel type de groupe motopropulseur, le projet a lentement évolué au point où on explorait la possibilité de fabriquer une version entièrement électrique au Québec de voitures complètes (exit le kit). Un taxi électrique, ainsi qu'un véhicule utilitaire électrique! La société Dubuc Motors a annoncé aujourd'hui qu'elle prévoit révéler la version 2017 du Tomahawk, avec un taxi et un modèle utilitaire, construits sur le même châssis utilisé pour le kit de voiture Tomahawk, dès 2016 - selon nous, probablement au Salon de l'auto de Montréal et/ou de Québec. Dubuc est actuellement à la recherche d'investisseurs pour financer leurs projets. «Nous sommes assis sur quelque chose d'énorme! Des millions de dollars en subventions du gouvernement sont disponibles, c'est le moment idéal pour investir», a déclaré le co-fondateur et COO de Dubuc Motors, Mike Kakogiannakis. »»»»Voir la prédiction de l'AVÉQ sur le taxi de Dubuc Motors ici Selon Dubuc, le VÉ Tomahawk fabriqué en aluminium sera en mesure d'accélérer à 100 km/h en un peu moins de 3 secondes, avec une vitesse maximale de 225 km/h pour une autonomie de près de 450 kilomètres. Le Tomahawk sera «accueillant pour les personnes de grande stature (6 pieds 5, 275 lbs) avec une cabine intérieure au design luxueux et un tableau de bord personnalisable» et sera vendu moins de $100,000. Source: Carscoops Contribution: Simon-Pierre Rioux ![]() En vertu du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques du gouvernement du Québec, le ministère des Transports du Québec a eu pour mandat de contribuer à la priorité 17, soit « Réduire l’empreinte environnementale du transport routier des marchandises ». La mise en œuvre de cette priorité se traduit par la création du Programme d’aide à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le transport routier des marchandises (programme Écocamionnage). Le financement du programme provient du Fonds Vert. La clientèle pouvant bénéficier du programme Écocamionnage comprend :
L’objectif du programme Écocamionnage est de favoriser l’utilisation d’équipements et de technologies visant à améliorer l’efficacité énergétique tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre dans le transport des marchandises, et non pour le transport des personnes. Le programme Écocamionnage est entré en vigueur le 25 février 2014 et se terminera le 31 mars 2017. Il est toutefois important de noter que le programme est doté d’un budget total de 28,3 millions de dollars qui ne pourra être dépassé. Le programme pourrait donc se terminer avant le 31 mars 2017 selon la disponibilité des fonds alloués au programme. Le programme se divise en 4 volets:
Il existe donc des incitatifs financiers à l'achat de camions électriques au Québec qui pourront servir pour la livraison du dernier kilomètre. Nous invitons les entreprises québécoises ainsi que leurs employés/membres AVÉQ intéressés de consulter le programme gouvernemental à cette adresse:
http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?&file=/P_30_3/P30_3.htm La diminution des GES en milieu urbain passe par la diminution des véhicules les plus polluants dans ces zones: autobus, camions, taxis. L'AVÉQ encouragera les entreprises en 2015 à passer à l'électrique. Ce programme peu connu devra être mis de l'avant afin de sensibiliser les directeurs de flottes de véhicules à électrifier 10% de leur flotte d'ici 2017. Des écoliers de la Commission scolaire de Laval vont bientôt se rendre en classe à bord d'un autobus scolaire entièrement électrique. Autobus Lion teste le véhicule depuis déjà plusieurs mois. Comme la période de rodage se termine, l'entreprise de Saint-Jérôme lancera la production sous peu.
« On commence à la fin de l'été prochain. Nous allons produire plusieurs autres véhicules dans les prochains mois. Nous allons pouvoir compléter les tests », explique Marc Bédard, président d'Autobus Lion. Il est le premier manufacturier nord-américain à produire un autobus scolaire de 70 places entièrement électrique. « C'est un véhicule 100 % québécois, 100 % électrique », lance fièrement Marc Bédard. Le moteur a été développé par tm4, une filiale d'Hydro-Québec. La quasi-totalité des 150 fournisseurs sont des Québécois. « C'est une belle réalisation québécoise ». « On met le véhicule sous tension. On ne l'entend pas, mais le véhicule est en marche », explique le directeur marketing de l'entreprise, Marc-André Pagé, qui est derrière le volant. De 0 à 30 km/h, l'autobus a la même signature sonore que le métro de Montréal. L'autobus est tellement silencieux qu'il posait au départ certains problèmes de sécurité. « On lui a fait émettre un bruit, car il est trop silencieux et on pensait qu'il pouvait y avoir un danger. C'est un poids lourd qui émet un bruit jusqu'à 30 km/h, pour que les enfants sur la rue puissent l'entendre comme il faut. » — Marc-André Pagé, directeur marketing de l'entreprise L'autonomie de la batterie permet à l'autobus de parcourir jusqu'à 120 kilomètres avec une seule charge. « La majorité des routes scolaires ont moins de 60 kilomètres et on a le temps de recharger entre les routes », précise Marc Bédard. Moins cher en carburant L'autobus électrique coûte plus de 200 000 $, soit plus de deux fois le prix d'un autobus au diesel. Le président de l'entreprise affirme que les économies de carburant et d'entretien sont considérables. « C'est un véhicule qui coûte 15 000 $ de moins à opérer qu'un véhicule diesel », dit-il. Le président d'Autobus Lion estime qu'il existe une demande pour ce type de véhicule, notamment aux États-Unis. « On commence à vendre en Californie dans quelques mois. Il n'y a pas une semaine qui passe sans que l'on reçoive un appel de la Californie. La Californie attend notre véhicule à bras ouverts. » Source: Radio-Canada |
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