AUBURN HILLS, Michigan, 12 février 2024 /PRNewswire/ --
Stellantis a annoncé l’adoption du prochain connecteur de charge SAE J3400, en commençant par certains modèles de véhicules électriques qui seront lancés en Amérique du Nord en 2026. « Les clients sont gagnants lorsque l’industrie s’aligne sur des normes ouvertes. Nous sommes heureux d’annoncer notre soutien et l’adoption du connecteur SAE J3400, une étape importante pour tous les clients sur la voie d’une recharge ouverte et transparente », a déclaré Ricardo Stamatti, vice-président senior de l’énergie et de la recharge chez Stellantis. « Notre plan stratégique Dare Forward 2030 place les clients au centre de l’interopérabilité ouverte et de la liberté de mobilité pour tous. Cet avenir sera amplifié par IONNA, notre coentreprise de recharge publique avec six autres équipementiers qui fournira une recharge haute puissance de pointe pour tous les véhicules électriques, quelle que soit la marque. » L’annonce d’aujourd’hui s’appuie sur la coentreprise de réseau de recharge IONNA annoncée en juin 2023. Stellantis s’est associé à six autres constructeurs automobiles de premier plan dans le monde pour développer un réseau de recharge haute puissance avec au moins 30 000 sites de recharge dans les zones urbaines et routières d’Amérique du Nord d’ici 2030. En mettant l’accent sur l’amélioration de l’expérience client, le réseau utilisera l’énergie renouvelable pour offrir fiabilité, capacité de recharge à haute puissance, intégration numérique, emplacements attrayants et diverses commodités pendant la recharge. Les bornes de recharge seront accessibles à tous les clients de VÉ, offrant à la fois le système de recharge combiné et les connecteurs J3400. Les premières bornes de recharge de cette joint-venture devraient opérer en 2024. Stellantis Amérique du Nord Stellantis (NYSE : STLA) est l’un des principaux constructeurs automobiles au monde, dont l’objectif est d’offrir à tous une liberté de mobilité propre, sûre et abordable. En Amérique du Nord, elle est surtout connue pour produire et vendre des véhicules dans un portefeuille de marques emblématiques, innovantes et primées, notamment Jeep®, Chrysler, Dodge//SRT, Ram, Alfa Romeo et Fiat. Stellantis met en œuvre son plan stratégique audacieux Dare Forward 2030 qui ouvre la voie à l’atteinte de l’objectif ambitieux de devenir une entreprise technologique de mobilité neutre en carbone d’ici 2038, tout en créant de la valeur ajoutée pour toutes les parties prenantes. Suivez l’actualité et la vidéo de l’entreprise sur :Blog de l’entreprise : http://blog.stellantisnorthamerica.com Site web de Media : http://media.stellantisnorthamerica.com Site web de l’entreprise : www.stellantis.com LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/Stellantis Facebook : https://www.facebook.com/StellantisNA Instagram : https://www.instagram.com/stellantisna Twitter : @StellantisNA YouTube : http://youtube.com/StellantisNA SOURCE Stellantis *Les Normes Internationales SAE sont des normes mondialement reconnues pour les professionnels de l'ingénierie dans les secteurs de l'aérospatiale, de l'automobile, des véhicules commerciaux et bien d'autres. Leur mission principale est de faire progresser les connaissances et les solutions en matière de mobilité au profit de l'humanité. **Connecteur de charge SAE J3400 : En décembre 2023, SAE International a publié le rapport d’information technique (TIR) pour le J3400, qui est une norme de connecteur de recharge pour véhicules électriques basée sur le connecteur de la norme de charge nord-américaine (NACS). La normalisation du NACS en tant que J3400 garantit que tout fournisseur ou fabricant sera en mesure d’utiliser, de fabriquer ou de déployer le connecteur J3400 sur les véhicules électriques (VE) et dans les stations de recharge partout en Amérique du Nord. PR Newswire Contribution: André H. Martel
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La semaine dernière, Stellantis a confirmé que sa plateforme STLA Large, peut abriter des groupes motopropulseurs électriques capables de passer de 0 à 100 km en seulement 2,0 secondes. Cette capacité d’accélération selon le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, pourrait représenter un élément sécuritaire. Tavares prétend que l’accélération rapide permet des dépassements plus rapides, comme dépasser un camion plus lent sur une route à deux voies. Plateforme STLA « Plus vous avez d’accélération, plus les conditions dans lesquelles vous dépassez peuvent être sécuritaires », a déclaré Tavares, « et de ce point de vue, la technologie des VÉ est supérieure, comme nous le savons tous. » L’idée semble être qu’un temps d’accélération de 2,0 secondes à 100 km/h est plus sûr que les temps d’accélération déjà rapides des autres véhicules électriques. Chez Stellantis, la performance se fera probablement au détriment de l’efficacité. Le constructeur automobile a décrit une plateforme STLA capable d’offrir un autonomie de 800 km avec une batterie de 118 kWh dans les berlines, ou d’une accélération de 2,0 secondes dans les voitures de performance comme la Dodge électrique pressentie pour être construite sur la plateforme. C’est l’un ou l’autre. En règle générale, plus vous fabriquez un véhicule électrique rapide, plus le refroidissement de sa batterie et d’autres composants plus volumineux doivent être rigoureux, ce qui vous fait perdre en efficacité. Les ingénieurs de Porsche ont déclaré à Green Car Reports que s’ils avaient conçu le Taycan de 800 volts en visant l’autonomie au détriment de la performance, ils auraient pu atteindre une autonomie beaucoup plus élevée. La Kia EV6 GT, par exemple, n’est évaluée qu’à 330 km, tandis que dans d’autres versions à accélération plus lente, elle est évaluée jusqu’à 500 km. Et la Lucid Air Sapphire ne peut pas égaler les 830 km du modèle Air Grand Touring, malgré une batterie similaire. Dodge Charger Daytona Quant à l’affirmation de Tavares selon laquelle l’accélération améliore la sécurité, ce qu’il soutient pourrait être marginal et dépendre du conducteur. Comme l’Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) l’a fait valoir en 2021, même une légère augmentation de la vitesse peut avoir des conséquences désastreuses pour les humains. En termes de physique, l’accélération peut permettre d’esquiver certains accidents, mais elle rend l’accélération beaucoup plus dangereuse pour d’autres. Cela augmente également les inquiétudes concernant les dangers des véhicules électriques plus lourds pour les autres automobilistes, les piétons et les usagers de la route. Il est important de noter que dans une analyse de 2020, le Highway Loss Data Institute (HLDI) a constaté que le taux d’accidents et les pertes monétaires des véhicules électriques étaient en fait inférieurs à ceux des véhicules conventionnels, une différence étonnante par rapport à ce que les assureurs et certaines entreprises, dont Hertz, ont continué de faire valoir. Certains de ces véhicules électriques peuvent avoir une puissance beaucoup plus élevée et une meilleure accélération que les modèles à combustion comparables. Pourtant, au cours des dernières années, les résultats de la recherche n’allaient pas en fonction des directives de longue date du HLDI selon lesquelles les voitures de sport et les véhicules de plus grande puissance, ainsi que les véhicules plus petits, avaient des taux d’accidents plus élevés. En bref, restez à l’écoute pour plus de données. D’autant plus que de plus en plus de véhicules électriques prennent la route, nous verrons si les véhicules électriques plus puissants avec une accélération plus rapide sont en fait plus sûrs, ou s’ils attirent les mêmes conducteurs enclins aux mêmes risques que ces voitures sports dans le passé. Stephen Edelstein Green Car Reports Contribution: André H. Martel
Une nouvelle technologie permet de remplacer une batterie déchargée par une batterie complètement chargée en moins de cinq minutes. AMSTERDAM (Reuters) - Stellantis a accepté de s’associer à la start-up de véhicules électriques Ample Inc. pour intégrer la technologie modulaire d’échange de batteries d’Ample dans les véhicules électriques de Stellantis. L’un des plus gros problèmes liés à la conduite d’un véhicule électrique est le temps nécessaire pour recharger la batterie. Au lieu de brancher un véhicule électrique et d’attendre des heures pour recharger les batteries, la technologie d’Ample permettrait à un propriétaire de véhicule électrique de se garer dans un kiosque automatisé et d’échanger la batterie déchargée contre une batterie complètement chargée en moins de cinq minutes. Cependant, pour que le concept fonctionne, Ample devra travailler en étroite collaboration avec les équipementiers automobiles pour développer des batteries standardisées et modulaires qui peuvent être rapidement remplacées , facilement et en toute sécurité. Le nouveau partenariat d’Ample avec Stellantis est un pas vers cette direction. Le programme initial devrait débuter en 2024 à Madrid, en Espagne, avec une flotte de 100 Fiat 500e dans le cadre du service d’autopartage Free2move de Stellantis. La Fiat 500e est le véhicule électrique le plus vendu de l’entreprise. « Le partenariat avec Ample est un autre exemple de la façon dont Stellantis explore toutes les voies qui permettent la mobilité pour nos clients de véhicules électriques », a déclaré Ricardo Stamatti, vice-président senior de la division Recharge et énergie de Stellantis. Les batteries d’Ample sont conçues pour remplacer la batterie d’origine d’un véhicule électrique. Cela est rendu possible avec les batteries modulaires d’Ample, qui peuvent s’adapter à n’importe quel véhicule électrique qui permettrait à Stellantis d’intégrer la technologie d’Ample sans modifier ses plateformes de production. De plus, les stations d’échange de batteries d’Ample peuvent être déployées dans les espaces publics en seulement trois jours, ce qui permet de disposer d’une infrastructure rapidement évolutive qui peut répondre à la demande des conducteurs. Lorsqu’un véhicule électrique compatible Ample s’approche de la station Ample, le véhicule est immédiatement reconnu. Une fois garé, le conducteur lance l’échange de batterie à partir d’une application mobile. Des robots effectuent l’échange. La technologie de batterie d’Ample sera mise à la disposition des clients de véhicules électriques basée sur un service d’abonnement. Cette approche devrait réduire le coût du véhicule, tout en permettant au client de bénéficier de la dernière technologie de batterie, ce qui augmenterait efficacement l’autonomie et la durée de vie du véhicule électrique. Assembly Magazine Contribution: André H. Martel
Une plus grande intégration des composants des véhicules électriques peut offrir un espace de chargement accru, une fabrication simplifiée et une réduction des coûts. Les ingénieurs de Stellantis et de Saft ont dévoilé un prototype de batterie pour véhicules électriques qui intègre les fonctions d’onduleur et de chargeur dans les modules. Le projet de recherche collaboratif a produit le système intégré de batterie intelligente (IBIS), dans lequel les cartes de conversion électroniques qui exécutent les fonctions d’onduleur et de chargeur sont montées aussi près que possible des cellules de batterie lithium-ion. Depuis l'été 2022, un démonstrateur, opérationnel fait l’objet de nombreux brevets, et a permis aux entreprises de valider de nombreux nouveaux concepts techniques. Les partenaires du projet IBIS se concentrent maintenant sur la construction d’un prototype de véhicule entièrement fonctionnel qui sera testé sur des bancs de développement et des pistes d’essai Stellantis, ainsi que sur des routes ouvertes. L’équipe du projet IBIS espère rendre cette technologie disponible sur les véhicules Stellantis avant la fin de cette décennie. « Notre parcours vers l’électrification est alimenté par l’innovation et l’excellence en recherche qui utilise les dernières technologies pour répondre aux besoins réels de nos clients de véhicules électriques, tels que l’autonomie, l’espace et l’abordabilité, tout en réduisant l’empreinte carbone en améliorant l’efficacité », a déclaré Ned Curic, directeur de l’ingénierie et de la technologie de Stellantis. « Saft est au cœur de l’innovation industrielle en matière de batteries depuis plus de 100 ans », a déclaré Cédric Duclos, CEO de Saft. « En tant que pionniers dans ce domaine de pointe, nos chercheurs sont en mesure de mener des programmes de recherche comme IBIS à long terme. » La source: Stellantis Charles Morris ChargedEVs Contribution: André H. Martel
Stellantis a annoncé lundi matin qu’elle prévoyait une deuxième usine de batteries aux États-Unis pour soutenir sa production américaine de véhicules électriques.
À la suite d’une entente signée lundi entre Stellantis et Samsung SDI, les sociétés souhaitent démarrer la production en 2027 avec une capacité de production annuelle initiale de 34 gigawattheures. Mais l’emplacement n’a pas été divulgué car ils sont toujours en cours de négociation, selon un communiqué. La deuxième usine de batteries relèvera de la même coentreprise StarPlus Energy en construction à Kokomo, dans l’Indiana, et qui devrait être mise en service au début de 2025. En outre, Stellantis a indiqué que l’usine de l’Indiana visera une production annuelle de 33 gigawattheures, contrairement aux 23 gigawattheures prévus lors de l’annonce initiale.
STLA plateforme - Stellantis EVs
Un autre projet d’usine de batteries de Stellantis, en partenariat avec LG Energy Solution, a été interrompu considérant le fait que le gouvernement canadien n’aurait pas respecté ce qui avait été convenu, selon un porte-parole de Stellantis en mai dernier. Cependant, le 5 juillet dernier, les entreprises ont finalement annoncé que le projet était approuvé, la production de l’usine devant débuter en 2024, pour atteindre un rendement annuel de plus de 45 gigawattheures. Cette usine de 4,5 millions de pieds carrés avec LG devait initialement être achevée d’ici la fin de 2023. Le site servira également de centre technologique pour le développement de cellules, de modules et de batteries pour les véhicules électriques, les hybrides et les hybrides rechargeables, mais la société n’a pas encore commenté comment ce retard pourrait affecter ces plans.
Jeep Recon
Stellantis n’a pas fourni de mise à jour à savoir si ces décisions affecteront le calendrier de lancement des prochains véhicules électriques, y compris potentiellement le camion électrique Ram 1500 REV, une voiture musculaire électrique Dodge et une Jeep Recon qui pourrait agir comme un « sosie » entièrement électrique du Wrangler. Les batteries Samsung SDI ont déjà été présents dans les véhicules électriques américains de Stellantis. La Fiat 500e originale qui avait été mise sur le marché pour la première fois aux États-Unis il y a dix ans était équipée de batteries de cette société. Bengt Halvorson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
DETROIT-- Stellantis est convaincue que dès l’an prochain, ses véhicules électriques compacts et de taille moyenne pourront rouler jusqu’à 700 kilomètres par charge.
La société a fait cette déclaration mercredi en dévoilant sa nouvelle plateforme de taille moyenne conçue pour loger des batteries et des groupes motopropulseurs électriques. Stellantis dit que ses modèles compacts et intermédiaires seront supérieurs à la compétition qui offrent en moyenne une autonomie d’environ 480 km à l’heure actuelle. Carlos Tavares, PDG de la société issue de la fusion de Fiat Chrysler et du français Peugeot S.A., a déclaré que Stellantis prévoyait mettre sur le marché pas moins de 47 véhicules électriques dans le monde d’ici la fin de l’année prochaine. Plus d’informations sur les véhicules seront révélées plus tard dans l’année, a-t-il déclaré. Le premier véhicule à sortir de la plateforme sera la prochaine génération de ce qui est maintenant connu sous le nom de Peugeot 3008, un petit VUS multisegment. Ce premier véhicule de la plateforme sera disponible plus tard cette année, a-t-il déclaré. Les nouveaux véhicules auront également une batterie de base qui peut aller au-delà de 500 kilomètres par charge, a déclaré la société. Les nouveaux véhicules électriques seront vendus par les marques Peugeot, Opel et Lancia, ainsi que par Chrysler aux États-Unis, a-t-il déclaré. Tavares a déclaré que la société sera en mesure de construire jusqu’à 2 millions de véhicules par année sur la nouvelle plateforme dans des usines en France, en Italie, en Allemagne et dans différents endroits en Amérique du Nord. Stellantis prévoit également construire des véhicules plus petits coûtant moins de 25 000 euros (36 096 $ CAD ) sur sa plateforme en Asie du Sud-Est et peut-être à moindre coût en Europe pour mieux concurrencer les constructeurs automobiles en Chine, a déclaré Tavares. Il a ajouté que toutes les usines en France, par exemple, obtiennent des véhicules avec des marges bénéficiaires moins élevées pour couvrir des coûts variables plus élevés. « Si nous voulons compétionner avec nos concurrents chinois, nous devons nous assurer que nous pouvons utiliser les mêmes recettes qu’eux », a déclaré Tavares. Tavares a déclaré que les véhicules électriques coûtent généralement 40% plus cher à produire que les véhicules à combustion. Il affirme que l’entreprise doit réduire les coûts de production des véhicules électriques pour protéger l’abordabilité de la classe moyenne, ainsi que pour maintenir la rentabilité de l’entreprise. Stellantis a déclaré que la nouvelle plateforme moyenne pourra être également utilisée pour produire des véhicules tout-terrain tels que les Jeeps. Elle peut également être adaptée pour produire un modèle à combustion interne, mais son utilisation optimale est prévue pour les véhicules électriques. La plateforme moyenne est la première des quatre plateformes que la société prévoit utiliser pour produire des véhicules modulaires. Les autres plateformes seront utilisées, pour les camions. Associated Press ABC News
Contribution: André H. Martel
Stellantis envisage d’utiliser les ports de charge NACS pour ses propres véhicules, tel que récemment annoncé par Ford et General Motors.
Ford et General Motors ont récemment annoncé leur intention d’installer les ports de charge North American Charging Standard (NACS) de Tesla sur leurs véhicules électriques à partir de 2025, avec un accès au réseau de recharge Tesla pour les modèles en 2024. Conformément à leurs rivaux américains, les dirigeants de Stellantis ont confirmé qu’ils étudient et évaluent passer à la configuration Tesla.
Alors que les véhicules électriques Tesla utilisent le port NACS exclusif de la marque depuis sa création, tous les autres véhicules électriques vendus aujourd’hui aux États-Unis sont équipés d’un port de charge SAE J1772. Cette différence matérielle a empêché la compétition d’utiliser le vaste réseau de recharge de Tela jusqu’à récemment; cependant, celle-ci a accepté d’ouvrir une partie de son réseau à la compétition dans le cadre d’un accord avec l’administration Biden en février dernier. Grâce à cet accord, 7 500 bornes Tesla seront ouvertes à tous les propriétaires de véhicules électriques d’ici la fin de 2024.
« Pour le moment, nous continuons d’évaluer la norme NACS et nous sommes impatients d’en discuter davantage à l’avenir », a déclaré Stellantis à Reuters. « Notre objectif est de fournir à notre clientèle la meilleure expérience de recharge possible. Notre marque Free2Move Charge offrira des solutions simples et transparentes, que ce soit à la maison ou en déplacement, grâce à nos partenariats avec des fournisseurs de recharge. »
Considérant que Ford et GM qui ont déjà passé à la norme NACS, il est tout à fait logique pour Stellantis de faire de même. C’est particulièrement vrai alors que la marque se prépare à lancer aux États-Unis plusieurs véhicules entièrement électriques sous ses marques Jeep, Dodge, Ram et Maserati. Le réseau de Tesla offre aux clients plus de possibilités de recharge rapide que tous les autres fournisseurs aux États-Unis réunis. Que la fiabilité et la facilité d’utilisation du système s’étendent ou non à la compétition jouera un rôle majeur dans la façon dont fonctionnera le mode d'opération. Il sera également intéressant de voir comment les propriétaires de Tesla réagiront à l’afflux de véhicules dans les stations de recharge à travers le pays. Lucas Bell Car & Driver
Contribution: André H. Martel
La venue des taxis aériens électriques passionne toujours certains manufacturiers, mais quand cette industrie prendra-t-elle vraiment son envol?
En plus de planifier plusieurs modèles de véhicules électriques, Stellantis s’est également associée au développement de véhicules volants électriques. Le constructeur automobile double son investissement envers le développeur eVTOL Archer Aviation, qui prévoit commencer à construire le Midnight l’année prochaine. Le constructeur automobile avait déjà ouvert sa capacité d’approvisionnement et un espace de travail à Archer dès 2020 et a maintenant l’intention de mettre bientôt en service la nouvelle usine de fabrication d’Archer à Covington, en Géorgie. Archer a présenté son projet au CES 2023 de la semaine dernière. Stellantis fournira jusqu’à 150 millions $ USD en capital à Archer au cours des deux prochaines années, pour faciliter la production de son eVTOL. « Nous travaillons en étroite collaboration avec Archer depuis deux ans, et je suis toujours impressionné par leur ingéniosité et leur engagement inébranlable à livrer », a déclaré Carlos Tavares, PDG de Stellantis. Le Midnight de la compagnie Archer est destiné à des allers-retours de seulement 30 km, avec une session de recharge de 10 minutes entre les deux, et a été conçu pour transporter un pilote plus quatre passagers. Mais l’engin peut atteindre une autonomie nominale de 160 km sur une charge complète. Le Midnight, a été conçu pour décoller verticalement puis passer au vol horizontal, comme beaucoup d’autres espoirs eVTOL qui utilisent une variété d’options. La conception d’Archer est l’une des plus conventionnelles, avec un fuselage en forme d’avion avec des ailes abritant six hélices sur chaque aile.
Archer prévoit de commencer la production du Midnight en 2024, en collaboration avec Stellantis.
L’aéronef est destiné au transport de taxi aérien, qui a bénéficié de beaucoup de publicité dans la seconde moitié des années 2010 plus spécifiquement à la suite des plans fantaisistes d’Uber, qui se sont tempérés face à l’accès d’optimisme exagéré de cette période. Archer est l’un de ceux qui se sont accrochés au rêve de courts voyages en eVTOL électrique, en partie grâce au partenariat de Stellantis. L’industrie du taxi aérien, qui continue d’évoluer espère lancer les premiers vols opérationnels vers le milieu de la décennie, n’a pas l’intention de remplacer l’hélicoptère, mais plutôt d’ouvrir de nouvelles routes à courtes distances généralement effectuées en voitures. Cette approche semble correspondre aux projets de transports de passagers en hélicoptère de la fin des années 1960 et du début des années 1970, en particulier à New York, ou l’objectif était de transporter les gens d’un point à un autre en métropole, plutôt que d’être une alternative au train à grande vitesse. Cependant, cette industrie est encore à ses balbutiements alors que seulement quelques fabricants de eVTOL prévoient débuter ces productions dans les deux prochaines années. « La confirmation de notre partenariat avec Archer en tant qu’investisseur stratégique incluant la possibilité d’accroître notre participation démontre comment Stellantis veut repousser les limites pour offrir une liberté de mobilité durable, de la route jusqu’au ciel », a ajouté Tavares. Jay Ramey Autoweek
Contribution: André H, Martel
Jeep lancera son premier véhicule tout électrique au cours du premier semestre 2023, a annoncé mardi la société mère Stellantis NV, et Dodge proposera un véhicule hybride rechargeable l'an prochain.
Après que les investisseurs semblaient sceptiques le mois dernier face à la stratégie du constructeur automobile d'investir environ 35,5 milliards $ USD dans des véhicules électriques d'ici 2025 sans donner trop de détails, Stellantis a partagé plus d’informations sur son plan de lancement de 21 véhicules à faibles émissions au cours des deux prochaines années, confirmant un rendement de 7 milliards $ USD. pour la première moitié de l’année. La confirmation de la première Jeep électrique intervient après que l’entreprise eut annonçé son intention de proposer un véhicule tout électrique dans chacun de ses segments d'ici 2025. Le calendrier inclus dans la présentation ne précisait pas sur quel emblème la technologie de VÉ sera lancée en 2023 ou dans quelles régions. L’Entreprise propose actuellement le Wrangler 4xe hybride rechargeable. Les plus petits modèles Compass et Renegade offriront des hybrides rechargeables en Europe et en Chine, et il existe un hybride rechargeable du VUS Commander en Chine. Jeep lancera le Grand Cherokee hybride rechargeable avant la fin de l'année. Le concept Wrangler tout électrique Magneto basé sur le modèle à combustion interne a été testé à Pâques ce printemps à Moab, dans l'Utah, lors du safari tout-terrain annuel de Jeep. La compagnie prévoit que 70 % de ses ventes seront électriques d'ici 2025, y compris les véhicules hybrides et les hybrides légers. Peu de détails sont disponibles sur le prochain hybride rechargeable de Dodge en 2022. Tim Kuniskis, PDG de Jeep, a déclaré le mois dernier qu'il introduirait un « muscle car » entièrement électrique en 2024, car les améliorations des véhicules équipés de moteurs à combustion interne sont de plus en plus limitées et les réglementations sur les émissions menacent l'avenir des « muscle car ». Stellantis n'a prévu aucun lancement d'hybrides rechargeables ou de véhicules tout électriques pour Ram, qui a déclaré qu'elle lancerait un pick-up Ram 1500 entièrement électrique en 2024, ou pour Chrysler, qui propose déjà la fourgonnette hybride rechargeable Pacifica. Le PDG Carlos Tavares, a déclaré que pour le moment, la société voulait continuer de rentabiliser Chrysler. "Nous nous préparons au rebondissement de cette marque", a-t-il déclaré mardi lors d'une conférence téléphonique sur les résultats. "Nous vous en dirons plus avant la fin de l'année, mais les plans évoluent assez bien vers une proposition très excitante qui sera basée sur un produit renouvelé, une nouvelle technologie et fort probablement un modèle de distribution innovant."
La société a ajouté que la marque haut de gamme Alfa Romeo deviendra entièrement électrique en 2027 en Amérique du Nord, en Europe et en Chine. Un lancement est prévu en 2022 pour le VUS Tonale construit en Italie, qui sera commercialisé en Europe à partir de juin prochain. Il sera également vendu plus tard en Amérique du Nord.
Maserati lancera son premier véhicule entièrement électrique, le GranTurismo, en 2022 et un autre modèle au premier semestre 2023. Le PDG pour les Amériques, Bill Peffer, a déclaré au Detroit News le mois dernier que Maserati ne prévoyait pas introduire d'hybrides en Amérique du Nord, mais passerait plutôt directement aux véhicules électriques. Maserati s'attend à ce que sa gamme soit électrifiée d'ici 2025. Les 21 lancements électrifiés de Stellantis au cours des 24 prochains mois comprennent 10 hybrides rechargeables et 11 véhicules tout électriques. Elle compte actuellement 11 véhicules tout électriques principalement en Europe. "Nous nous dirigeons clairement vers l'électrification", a déclaré Tavares. "Nous sommes tous impliqués." Breana Noble Detroit News
Contribution: André H. Martel
Stellantis investira un total de 99 millions $ USD dans trois usines nord-américaines pour la production d'un nouveau moteur turbocompressé à quatre cylindres. Des investissements seront effectués au Dundee Engine Complex au Michigan, à l'usine de coulée de Kokomo dans l'Indiana et à l'usine d'Etobicoke à Toronto.
Le nouveau moteur est un 4 cylindres en ligne turbocompressé de 1,6 litre avec injection directe de carburant et flexibilité pour les applications de véhicules hybrides électriques (HEV*). Basé sur un moteur de production actuel de Stellantis en Europe, ce moteur de nouvelle génération équipera deux futurs modèles HEV nord-américains. Ce sera le premier moteur HEV de l'entreprise dans la région. La production devrait commencer début 2025. Avec un investissement de près de 83 millions de dollars, Dundee Engine sera rééquipée et deviendra le lieu d'assemblage final du nouveau moteur. L'usine du Michigan poursuivra la production de la mise à niveau Pentastar de 3,6 litres pour les Jeep Grand Cherokee et Jeep Grand Cherokee L. Le moteur Tigershark 2,4 litres I-4 sera construit au premier trimestre de 2023. Les blocs moteurs seront coulés à l'usine de coulée de Kokomo, l'une des plus grandes installations de ce type au monde. Plus de 14 millions de dollars seront investis pour convertir les machines et les cellules moulées sous pression existantes pour le nouveau moteur. L’Usine d’Etobicoke Casting produira le carter d'huile du nouveau moteur. L'entreprise investira près de 2 millions de dollars pour soutenir le développement et l'installation de nouveaux outils et la mise à niveau des équipements. *HEV : Une automobile hybride électrique est un véhicule automobile faisant appel à deux types d'énergie embarqués pour se mouvoir, dont l'un est de nature électrique. L'architecture la plus répandue pour ce type de véhicule hybride associe un moteur électrique à un moteur thermique, généralement à essence. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Un prototype de DS Automobiles une division de Stellantis tente de développer pour le futur un produit dans lequel la poussière et le remplacement des plaquettes de frein pourraient appartenir au passé, en considérant le freinage régénératif comme la seule méthode de freinage des véhicules.
Le freinage régénératif, qui transforme les systèmes moteurs des véhicules électriques en générateurs lorsqu'il est nécessaire de ralentir le véhicule, est déjà utilisé dans les véhicules électriques et hybrides. Il fournit de l'énergie qui peut être stockée dans des batteries pour en améliorer l'efficacité, et ainsi prolonger la durée de vie des plaquettes de frein beaucoup plus longtemps que celles des véhicules à essence. Appelé E Tense Performance, le prototype s'inspire de la course automobile et a en fait été développé en collaboration avec son équipe de Formule E. Le prototype peut exploiter 600 kW de freinage régénératif ce qui représente essentiellement le même que celui fourni par son système à deux moteurs en mouvement à 815 chevaux vapeur permettant de ralentir le véhicule et le freiner jusqu'à l'arrêt complet. Bien que la compagnie DS reconnaisse que son prototype soit équipé d'un système de freinage conventionnel de Formule E, elle dit qu'il est complètement redondant.
Prototype DS E Tense Performance
L'E Tense Performance de DS a permis de développer l’équivalence d’une accélération d’un véhicule de course. Il peut atteindre 100 km/h en deux secondes, et avec une charge rapide CC de 350 kW, il peut compléter une recharge en cinq minutes. Il y a un énorme potentiel environnemental à éliminer les plaquettes de friction. Les chercheurs ont suggéré que les plaquettes de frein ainsi que les pneus sont une source majeure de pollution causés par les particules fines, ce qui a conduit à des innovations sur la façon de collecter toute cette poussière dans les véhicules pour éviter le transfert aérien des particules fines. Bien que certains véhicules électriques puissent s'arrêter complètement, ou presque, suite à la décélération, ils ont toujours besoin des plaquettes à friction pour l’arrêt final, même dans les modes de conduite dits a pédale unique. La plupart s'appuient sur un mélange de freins plutôt compliqué pour resserrer les plaquettes ou pour permettre un freinage brusque bien que quelques fabricants de véhicules électriques, comme Tesla et Lucid, choisissent de conserver l'utilisation des freins à friction.
Prototype DS E Tense Performance
Il y a un certain nombre de questions sur la façon dont cela fonctionnerait dans des conditions réelles. La plupart des véhicules électriques n'ont pas ou presque pas de capacité de régénération des freins lorsque la batterie est à 100 %, simplement parce que la batterie est pleine. La plupart des véhicules électriques actuels reposent également sur les plaquettes de frein et un différentiel ouvert pour vectoriser le couple d'un côté à l'autre selon les besoins. Alors que la réglementation automobile continue d’interdire aux constructeurs automobiles de laisser tomber les freins des véhicules, ce sera peut-être dans un proche avenir une autre façon de simplifier l'automobile du futur. Bengt Halvorson Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
OTTAWA- Ce sera un printemps électrique pour les constructeurs automobiles canadiens avec plus de 13 milliards $ promis en seulement huit semaines pour construire les chaînes d'approvisionnement de batteries nécessaires et modifier la production des moteurs à combustion vers les véhicules rechargeables.
Cela s'ajoute aux 3,5 milliards $ supplémentaires promis au cours des quatre dernières années, incluant des investissements pour fabriquer des autobus scolaires et de transport en commun électriques, produire et traiter les minéraux essentiels nécessaires à la fabrication de batteries, appuyer les centres de recherche et développement afin de stimuler l'innovation des véhicules électriques et pour rééquiper les chaînes de montage dans les principales usines automobiles, notamment Stellantis, Ford, General Motors, Honda et Toyota. Lors d'une entrevue, le ministre de l'Innovation François-Philippe Champagne a déclaré : "Désormais, le Canada sera en tête de la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques, de l’extraction minière à la production de la voiture incluant le recyclage." Le Canada contribuera 529 millions $, l'Ontario 513 millions $ et la balance sera couverte par l'entreprise, dans le cadre d'un investissement mondial de 45 milliards $ pour la transition vers la fabrication de voitures et de technologies électriques prévu pour les trois prochaines années. L’investissement du Canada permettra également de créer son premier laboratoire d'essai de batteries de véhicules électriques en Amérique du Nord et investira dans un centre d'excellence pour les véhicules électriques de recherche et d'innovation existant à Windsor. Mark Stewart, chef de l'exploitation de Stellantis a déclaré : « Nous espérons que l'annonce d'aujourd'hui contribuera vraiment à rassurer nos familles, nos employés et la communauté locale sur notre engagement à long terme envers le Canada pour les 100 prochaines années. » Cette série d'annonces inclus 2 milliards $ de General Motors lui permettant de restructurer son usine d'Oshawa pour fabriquer des camionnettes de livraison entièrement électriques sur sa chaîne de montage CAMI à Ingersoll. Un autre 1,4 milliard $ sur six ans permettra à l'usine Honda d'Alliston, en Ontario, de manufacturer des véhicules électriques. Le Canada et l'Ontario ont investi 259 millions $ chacun dans la refonte de GM et 131,6 millions $ chacun dans le projet Honda. En mars dernier, Stellantis a également promis, conjointement avec LG Energy Solutions, de construire une usine de batteries de véhicules électriques de 5 milliards $ à Windsor, qui sera le premier fabricant de batteries de véhicules électriques à grande échelle au Canada. Il y a de l'argent du gouvernement là-dedans, mais pour des raisons de sécurité commerciale, le montant n'a pas encore été confirmé. Stellantis souhaite que la moitié de tous les véhicules qu'elle vendra en Amérique du Nord et en Europe soient électriques d’ici 2030. Cependant, tel que mentionné par Stewart, il n'a pas encore de véhicule entièrement électrique sur le marché, seulement deux hybrides rechargeables et un troisième attendu plus tard cette année. Cependant, Stellantis prévoit introduire chaque année un nouveau véhicule entièrement électrique, à partir de 2024. L'argent est essentiel pour modifier nos lignes de montage. "Je pense que les investissements font partie de l’étape initiale ", a déclaré Stewart. "Nous tous, les constructeurs automobiles traditionnels, souhaitons converger vers cet objectif et assurer cette transition." Il a également déclaré que la décision à savoir quels véhicules électriques seront fabriqués au Canada n'est toujours pas finalisée. Cette récente décision de produire des véhicules électriques au Canada survient quelques mois seulement suite aux craintes du gouvernement canadien que le protectionnisme américain pour le secteur automobile puisse exclure l'industrie canadienne. L'industrie automobile canadienne et américaine est tellement liée que de nombreuses voitures traversent la frontière plusieurs fois au cours de leur production. Mais le président Joe Biden a suggéré que le crédit d'impôt lucratif pour encourager l'achat de véhicules électriques soit limité aux véhicules fabriqués entièrement avec le personnel syndiqué aux États-Unis. Ce plan, qui faisait partie d'une facture d'infrastructure de 1 milliard $ américain, est mort temporairement suite aux querelles politiques intérieures américaines, ce qui a permis aux constructeurs automobiles et au gouvernement canadien de se structurer pour développer la production nationale. Mais l'importance de Biden sur l'autosuffisance globale du secteur automobile américain est toujours présente. Lundi, la Maison Blanche a dévoilé un projet de 3,16 milliards $ USD (4,07 milliards $ CAD) en capital de démarrage pour favoriser des partenariats avec le secteur privé visant à stimuler la production américaine de batteries et de composants pour véhicules électriques. L'argent, qui provient de ce qui aurait financé ce projet de loi sur les infrastructures, vise à mettre fin à la dépendance des États-Unis à l'égard des nations concurrentes , une référence à la Chine, le plus grand fournisseur mondial de minéraux critiques utilisés pour fabriquer des batteries de véhicules électriques, mais aussi une preuve du risque politique encouru. Le Canada risque encore d'être pris dans le tourbillon du Buy American du président Biden. Brian Deese, chef du Conseil économique national, a déclaré lundi lors d'un briefing que l'impact de la pandémie sur les chaînes mondiales d'approvisionnement avait créé beaucoup d'incertitude dans le secteur automobile. "Cet argent aidera à garantir les investissements privés dont nous avons besoin aux États-Unis pour construire une capacité industrielle fiable et, pour la première fois, disposer d'une chaîne d'approvisionnement nationale intégrée pour les véhicules électriques et la production de batteries de véhicules électriques", a-t-il déclaré. Le ministre Champagne a qualifié l'annonce de lundi de "vote de confiance majeur" dans le secteur automobile canadien. "Donc, pour moi, avoir une entreprise comme Stellantis qui avait vraiment le choix d’investir en Europe ou en Amérique du Nord, qui décide d'investir au Canada, est un vote de confiance majeur envers nos travailleurs", a-t-il déclaré. Avec 500 000 emplois et une contribution de 16 milliards $ au PIB canadien, le secteur de l'automobile est un élément crucial de l'économie canadienne. Mais l'industrie a évoluée lentement pour s'adapter à la fabrication de véhicules électriques, ce qui, selon Champagne, est en train de changer alors qu'elle se déplace de plus en plus rapidement vers cette transition. La plupart des récentes annoncesdevraient porter leurs fruits en 2024 et 2025. Deux usines de matériaux actifs cathodiques sont également en cours de construction à Bécancour, au Québec, incluant de nouveaux investissements pour construire des bus scolaires et des autobus de transport en commun zéro émission au Québec. Incluant des fichiers de James McCarten de Washington, DC Ce rapport de La Presse canadienne a été publié pour la première fois le 2 mai 2022. La Presse Canadienne CTV News
Contribution: André H. Martel
Stellantis et LG Energy annoncent qu'ils construiront ensemble une nouvelle usine de cellules de batterie de 45 GWh à Windsor, Ontario, Canada.
Après avoir été considéré comme un retardataire dans l'électrification de l'industrie automobile, Stellantis tente désormais d'accélérer ses plans de VÉ avec d'importants investissements dans les véhicules électriques . Le PDG Carlos Tavares a précisé que le groupe s'oriente malgré tout à contrecœur vers les véhicules tout électriques. Et si vous voulez fabriquer des véhicules électriques à gros volumes, vous devez d'abord sécuriser l'approvisionnement en cellules de batterie, et c'est la raison de cette nouvelle annonce. Stellantis et LG Energy investiront plus de 5 milliards de dollars canadiens pour consolider ses activités, qui comprendront une toute nouvelle usine de fabrication de batteries située à Windsor, en Ontario, au Canada. La construction de l'usine devrait débuter plus tard cette année et les opérations devraient être lancées au premier trimestre de 2024. Ils visent une capacité de production de 45 GWh de batteries annuellement. Stellantis n'a pas précisé quels véhicules profiteraient de ces batteries, mais elle a déclaré qu'elle fournirait une proportion importante des besoins de production de véhicules en Amérique du Nord. Il se trouve que le constructeur automobile a déjà une usine à Windsor où il produit des mini-fourgonnettes Chrysler (Chrysler Pacifica, Voyager et Grand Caravan). Tavares a commenté la nouvelle annonce : « Notre partenariat avec LG Energy Solution est un autre tremplin vers la réalisation de notre objectif d'électrification agressive dans la région visant à atteindre 50 % des ventes de véhicules électriques aux États-Unis et au Canada d'ici la fin de la décennie. Nous sommes reconnaissants aux paliers de gouvernements municipal, provincial et fédéral pour leur soutien et leur engagement à aider à positionner le Canada comme chef de file nord-américain dans la production de batteries pour véhicules électriques. » Selon le calendrier, cette nouvelle usine pourrait devenir la première usine de cellules de batterie à grande échelle au Canada. Justin Trudeau, premier ministre du Canada, a commenté l'annonce : « L'annonce d'aujourd'hui d'une installation de calibre mondial pour la fabrication de batteries de véhicules électriques à Windsor est un investissement dans nos travailleurs, nos collectivités et notre avenir. Des partenariats comme ceux-ci sont essentiels pour créer de nouveaux emplois et placer le Canada à la fine pointe de l'économie propre. En travaillant ensemble, nous créons des milliers de nouveaux emplois, faisons une différence dans la vie des gens aujourd'hui et veillons à ce que les générations futures aient un environnement propre dans lequel vivre. » Ce nouvel investissement complète également une semaine chargée en Amérique du Nord pour LG Energy, qui a également récemment annoncé une expansion de sa production de batteries dans le Michigan , et envisage une nouvelle usine en Arizona. Fred Lambert Electrek
Contribution: André H. Martel
Le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a déclaré au magazine Monde cette semaine: «Je suis très confiant, j'essaie de ne pas être arrogant, juste confiant que nous allons rattraper Tesla dans les deux prochaines années et ce sera une compétition très saine. » La société a récemment publié un plan d'affaires révisé qui vise à doubler son chiffre d'affaires à 420 milliards $ CAD d'ici 2030 et à accélérer la mise sur le marché de plus de véhicules électriques.
Selon Autoblog , Tavares a également confirmé devoir investir davantage d'investissements dans les réseaux de recharge en Europe et aux États-Unis, pour créer une concentration qu'il juge fondamentale pour persuader les clients de passer aux voitures électriques. C'est le même PDG qui, il y a peu de temps, disait au monde que les voitures électriques cachent d'énormes émissions de carbone et que les moteurs à combustion interne auront une place dans le monde de l'automobile pour les décennies à venir. Le problème avec son analyse est qu'elle tient compte de chaque goutte de dioxyde de carbone associée à la fabrication de batteries tout en ignorant les émissions massives qui se produisent simplement en déplaçant le pétrole des puits vers les raffineries. Comme Bill McKibben nous l'a dit récemment, 40 % des émissions attribuables aux combustibles fossiles sont responsables du transport d'un endroit à l'autre. Ces émissions sont ignorées par ceux qui dénigrent les voitures électriques. En d'autres termes, les apologistes des combustibles fossiles ont travaillé dur pour déformer la vérité et Tavares est tombé dans le panneau parce qu’il est à la tête d'un constructeur automobile dont l'activité dépend de la fabrication de voitures conventionnelles avec un moteur à combustion interne. Il semblait d’accord pour les voitures électriques au plus tard en 2050 ou 2079.
Stellantis a montré au monde quelques nouvelles voitures électriques et elles ont l'air plutôt jolies, en particulier pour les Américains qui croient que tout véhicule de moins de 5 m de long est une insulte à leur droit divin de conduire le plus gros, le plus méchant, le plus bruyant, et les automobiles les plus gaspilleuses de l'histoire. Le Chrysler Airflow Concept est une jolie automobile, un VUS multisegment, une sorte de coupé sport, et le nouveau VUS encore sans nom de Jeep est attrayant pour ceux qui pensent qu'une Jeep devrait ressembler à une Jeep même si elle a un moteur électrique et fonctionne sur batterie.
Stellantis & Russie En janvier, Stellantis avait annoncé son intention d'accroitre sa fabrication à Kalouga, en Russie, où elle construit des fourgonnettes en collaboration avec Mitsubishi. Mais maintenant, ces plans sont annulés après l'attaque non provoquée de la Russie contre l'Ukraine. Selon un rapport d' Automotive News Europe cette semaine: Tavares a déclaré : « De nouveaux investissements en Russie ne sont pas sur la table » . La société a suspendu toutes les exportations et importations de véhicules avec la Russie. Tavares a déclaré que les usines de Stellantis à Hordain, en France, et à Luton, en Angleterre, pourraient facilement absorber le volumes produit à Kalouga pour l'exportation. Kalouga se trouve à environ 180 kilomètres au sud-ouest de Moscou et est devenue un centre de l'industrie automobile russe. Le groupe Volkswagen y a ouvert une usine d'assemblage en 2007, tout comme les camions Volvo. Les principaux fournisseurs de la région sont Continental, Magna International et Visteon. Le futur Stellantis a peut-être l'intention de demeurer le quatrième constructeur automobile mondial et se traîne encore à contrecœur sur l'avenir de la voiture électrique, mais pour attraper Tesla! Cela prendra énormément de travail. Ceux qui ont suivi l'industrie automobile américaine depuis un certain temps savent que la pièce maîtresse du puzzle Stellantis en Amérique est la Jeep. Elle a fait partie de nombreux conglomérats automobiles, d'American Motors à Mercedes en passant par Fiat et maintenant Stellantis. Il y aura toujours une place pour les Jeeps dans le monde de l'automobile. Il y aura probablement toujours une place pour les camionnettes Ram en Amérique. Mais y aura-t-il une place pour les automobiles fabriquées par Stellantis dans son futur électrique? C'est une question à laquelle il est impossible de répondre pour le moment. Steve Hanley Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Tous les détails seront progressivement divulgués sur le site Web d’ici le lancement du 1500 BEV prévu en 2024.
Alors que Tesla continue de retarder le Cybertruck, d'autres constructeurs de camions poursuivent leurs programmes de VÉ. Après le Ford F-150 Lightning, le Rivian R1T, le GMC Hummer EV et le Chevy Silverado EV, Ram s'apprête également à sauter dans le train électrique avec le Ram 1500 BEV.
Il avait été présenté à l'origine en juillet dernier et il est maintenant de retour dans quelques nouvelles bandes annonces pour coïncider avec le lancement d'un site offrant un aperçu du processus de développement. Une des sources incontournable à part Motor1.com, bien sûr, pour tout ce qui concerne le Ram 1500 BEV est le site RamRevolution.com . Le site officiel sera progressivement mis à jour pour partager des informations sur le développement de l'ingénierie. On nous promet des visuels et du contenu uniques et même la possibilité de donner notre avis sur la façon dont Ram devrait aborder certains éléments de son camion zéro émission.
Afin de renforcer davantage la relation avec la clientèle, Ram rencontrera les propriétaires de camions lors d’événements ponctuels afin d'avoir une image plus claire de leurs attentes concernant leur camionnette électrique. Les commentaires du Ram Real Talk Tour qui devrait durer toute une année aideront l'entreprise à façonner son avenir et à proposer des modèles électriques dans plusieurs segments dès 2025. Cinq ans plus tard, elle souhaite proposer un véhicule électrique dans tous ses segments.
Quant aux deux images présentées, elles ne nous permettent pas de voir à quoi ressemblera le véhicule lorsqu’il sera produit. Il est plutôt question d'un aperçu préliminaire d'un concept en cours de développement qui permettra suite aux commentaires des participants de mettre à point le concept final du véhicule. Le nouveau pickup devrait être produit sur la plateforme STLA Frame développée spécifiquement pour les camions par la compagnie. Les détails spécifiques sur le camion sont limités pour le moment, mais par contre, nous savons que l'architecture électrique permettra aux pickup de d’offrir une autonomie d'environ 805 km. La société mère de Ram, Stellantis, a déclaré que la plateforme évolutive prendrait en charge des batteries d'une capacité variant de 159 kWh à plus de 200 kWh. STLA Frame soutiendra non seulement les camions tels que le Ram 1500 BEV, mais aussi les VUS pleine grandeur et les véhicules utilitaires à propulsion purement électrique. 2024 est encore loin et il y a beaucoup de détails actuellement inconnus, alors recherchez Ram via son nouveau site Web nouvellement pour ajouter plus de détails dans les années à venir. Source: Ram Adrien Padeanu Motor1.com
Contribution: André H. Martel
Le concept Air Flow qui représentera la marque Chrysler sera dévoilé le 5 janvier prochain27/12/2021
Stellantis dévoilera son concept Chrysler Airflow électrique au Consumer Electronics Show (CES) 2022 le 5 janvier pour présenter sa stratégie de VÉ.
Le constructeur automobile avait initialement expliqué son futur concept baptisé l'Airflow dans le cadre d'un vaste plan stratégique d'électrification présenté en juillet dernier, comprenant une camionnette entièrement électrique Ram 1500 et une puissante Dodge prévue en 2024. Le nom Airflow remonte à 1934. La Chrysler Airflow originale, un modèle familial, fut la première voiture de série conçue avec une soufflerie, représentant une faible traînée aérodynamique. Cela lui avait donné un style épuré distinctif, qui ne convenait pas aux goûts de la plupart des acheteurs de l'époque. Chrysler a rapidement redessiné l'Airflow, puis l'a complètement abandonnée dès 1938.
1934 Chrysler Airflow dans le garage de Jay Leno
Même s’il s'agissait d’un échec, l’aérodynamisme conçu pour l'Airflow, ainsi que sa construction tout en acier, avait nettement donné le ton aux futures voitures. Compte tenu de l'importance du faible coefficient de traînée pour maximiser l'efficacité et l'autonomie, l'Airflow semble être également une référence appropriée pour un VÉ. Ce sera le deuxième concept Airflow moderne, car Chrysler a également utilisé l’appellation Airflow Vision lors d’un dévoilement au CES en 2020. Stellantis revendique maintenant l’installation de quatre plateformes pour véhicules électriques en cours de développement, offrant jusqu'à 800 km d'autonomie et revendiquant jusqu'à environ 13 kwh/100 km d'efficacité.
4 plateformes de VÉ dédiées - 2021 Stellantis EV Day
La société a signé un protocole d'entente avec LG Energy Solution pour assurer l’approvisionnement de batteries en Amérique du Nord et participe financièrement au développement de batteries à électrolytes. Le PDG Carlos Tavares a toutefois déclaré que pour le moment le coût supplémentaire de fabrication des véhicules électriques dépasse largement ce que l'industrie peut supporter. Le seul véhicule rechargeable actuel de Chrysler est la mini-fourgonnette hybride Pacifica . Également disponible avec un groupe motopropulseur à essence conventionnel, la Pacifica basée sur le sous-modèle Voyager constitue l'autre moitié de la gamme actuelle de Chrysler, aux côtés de la berline 300. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Depuis que Stellantis a annoncé qu'elle souhaitait bâtir deux installations de cellules de batterie en Amérique du Nord, l'espoir existe toujours d'en implanter une en Ontario, contribuant ainsi à assurer la place de la province dans la chaîne d'approvisionnement des véhicules électriques en Amérique du Nord.
Maintenant que le gouvernement de l'Ontario a défini le cadre de la deuxième phase de sa stratégie automobile, l'accent à court terme se porte à nouveau sur les batteries de véhicules électriques et, plus précisément, sur Stellantis. En juillet, le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a confirmé lors d'une conférence de presse avec l' Automotive Press Association de Detroit que la société avait l'intention de construire deux usines de fabrication de cellules de batterie en Amérique du Nord et que l'une d'entre elles pourrait être au Canada. "Nous en bâtirons au moins une aux États-Unis, et peut-être même deux", a-t-il déclaré à propos des coentreprises prévues avec LG et Samsung. "Il y a aussi une option que l'une des deux soit au Canada." Le mois dernier, le premier ministre de l'Ontario Doug Ford a annoncé son intention de voir l’installation d’une importante usine de batteries construite dans la province, un engagement répété lors de la phase 2 de sa stratégie automobile. Par contre, aucune entreprise n’a encore offert de la construire. Stellantis serait-elle cette entreprise? Le Canada toujours en lice Dans une déclaration à Electric Autonomy Canada plus tôt ce mois-ci, la chef des communications de Stellantis, Lou Ann Gosselin, n'a pas confirmé si le Canada était exclu du projet, mais a réitéré que le Canada, le Mexique et les États-Unis sont des concurrents potentiels pour une future usine de batteries du conglomérat italo-américain. Stellantis possède actuellement des usines d'assemblage automobile à Brampton et à Windsor, et l'année dernière, elle a annoncé un investissement de 1,5 milliard $ CAD pour construire des véhicules électriques dans la ville frontalière. Une usine de batteries construite dans la même secteur semblerait être un bon choix. Pour sa part, la ville de Windsor a également clairement indiqué qu'elle prenait des mesures pour établir une chaîne d'approvisionnement locale indépendante de batteries de véhicules électriques. Plus tôt cette année, la WindsorEssex Economic Development Corp. a révélé qu'elle souhaitait attirer une usine de batteries de 2 milliards $ CAD. Les responsables ont refusé de révéler quelle entreprise était intéressée par le projet, mais une fois que Stellantis a annoncé ses plans nord-américains, les rumeurs se sont mises à se répandre. « Nous serions ravis d’avoir une usine de batteries», a déclaré Stephen MacKenzie, président et chef de la direction d'Invest WindsorEssex, dans une interview avec Electric Autonomy . « Il y a certainement beaucoup d'activité sur le marché en Amérique du Nord et en Europe en ce moment. » MacKenzie a également ajouté que le nombre d'installations d’usines de véhicules en Ontario, la proximité du sud-ouest de l'Ontario avec la région du Grand Détroit et la capacité de s'approvisionner en minéraux tels que le lithium et le nickel pour la création de batteries sont quelques facteurs souhaitables pour une usine de batteries potentielle dans sa ville. Ambitions de la chaîne d'approvisionnement À ce stade-ci, Stellantis semble être le dernier et le meilleur espoir du Canada pour une usine de batteries impliquant l'un des principaux constructeurs automobiles traditionnels. Ce printemps et cet été, General Motors et Ford ont annoncé leurs intentions de construire leurs propres usines de batteries : quatre usines dans le cas de GM, et trois pour Ford, mais toutes devraient être situées aux États-Unis. Plus récemment, Toyota a également dévoilé des plans pour une usine américaine d'assemblage de batteries de 1,3 milliard $ USD. L'importance d'obtenir des engagements similaires au Canada est essentielle aux objectifs de ce pays d'être un acteur majeur dans l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement des VÉ. « Historiquement, la fabrication de batteries n’existait pas au Canada », a déclaré dans un courriel à Electric Autonomy, Liz Lappin, vice-présidente des affaires générales et de l'exploration chez E3 Metals, un développeur émergeant de lithium basé à Calgary. « Cependant, l'importance des chaînes d'approvisionnement nationale est devenue très claire au cours des deux dernières années. Nous savons que l'Amérique du Nord dans son ensemble aura besoin de plus de batteries, et nous espérons qu'une portion significative de cette capacité pourra être développée au Canada. Jusqu'à présent, le Québec s'est imposé comme le chef de file de la chaîne d'approvisionnement des batteries pour véhicules électriques, avec deux importantes installations de cellules de batterie annoncées le mois dernier pour compléter son secteur de fabrication de véhicules électriques déjà très actif. En l'espace de quelques jours au début du mois d'octobre, la société ontarienne StromVolt a annoncé qu'elle allait construire une installation de 10 GWh au Québec, tandis que la société britannique Britishvolt, dans une entrevue exclusive avec Electric Autonomy, a révélé son intention d’y construire une usine de 60 de GWh également au Québec. La demande future n'est pas claire Malgré la rivalité actuelle, il est impossible de sous-estimer ce que la fabrication de batteries de véhicules électriques apportera au Canada. « Si vous parlez d'une Gigafactory, située n'importe où au Québec ou en Ontario, incluant un million à trois millions de pieds carrés d'espace de production, alors il est question d'environ 2 000 à 2 500 emplois directs. Vous pourriez également envisager près de 1 000 autres emplois dans la chaîne d'approvisionnement, », dit MacKenzie. Remarquablement, même avec cette activité récente, l'Amérique du Nord a encore un long chemin à parcourir pour rattraper l'Asie et l'Europe en tant que chefs de file pour la fabrication de batteries. En juin, Benchmark Mineral Intelligence a répertorié 211 « méga-usines » de batteries au lithium dans le monde, dont 12 aux États-Unis, contre 22 en Europe et 156 en Asie. Même si une usine de batteries Stellantis s’établit au Canada, ainsi que les deux projets prévus pour le Québec, Liz Lappin dit qu'il est difficile d’évaluer à ce stade quelle proportion de la demande globale ces usines pourront-elles fournir. « Les données concernant la fabrication de véhicules électriques sont en constante évolution », écrit-elle. Pour sa part, le groupe Invest WindsorEssex MacKenzie est convaincu que le potentiel du marché canadien parlera de lui-même et que la réputation de Windsor en tant qu'emplacement de choix pour accéder au marché des grands équipementiers est suffisamment forte pour les fabricants de batteries, comme Stellantis, LG et Samsung. « Ils étudient de nombreux endroits en Amérique du Nord, mais nous croyons après avoir démontré une bonne analyse de rentabilisation, que nous verrons ce qui se passera dans le futur.» Josh Kozelj Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Le constructeur automobile franco-italo-américain utilisera la quantité limitée de puces pour construire des véhicules électriques, car plus de clients souhaitent acheter des véhicules électriques maintenant.
La pénurie de semi-conducteurs a perturbé l'industrie automobile à plus d'un titre, obligeant de nombreux constructeurs automobiles à prioriser la fabrication de modèles plus chers par rapport à des modèles plus abordables pour assurer des marges bénéficiaires plus élevées. Stellantis, le conglomérat multinational qui réunit sous un même toit 14 marques américaines, italiennes et françaises, ne fait pas exception. Le nombre de semi-conducteurs disponibles pour le moment étant limité, le groupe a décidé de privilégier la fabrication de véhicules électriques par rapport aux modèles à moteur thermique en Europe. La principale raison de cette décision est le fait que les clients européens semblent réagir positivement aux mesures prises par les gouvernements locaux telles que des subventions importantes pour promouvoir les achats de véhicules électriques. De plus, il ne faut pas négliger le fait que les véhicules électriques sont généralement plus dispendieux que leurs homologues à combustion, ce qui signifie que ce pourrait être plus rentable pour Stellantis. Voici ce que la responsable de la mobilité électrique de l'entreprise, Anne-Lise Richard, a déclaré à Automotive News à ce sujet dans une interview à Milan. « Nous continuerons à gérer simultanément tous les groupes motopropulseurs, mais les véhicules électriques passent en premier. Nous voyons maintenant plus de clients prêts à acheter des véhicules électriques. »
Feuille de route pour l'électrification de Stellantis
La demande de véhicules électriques s'est accélérée dans toute l'Europe, les généreux incitatifs gouvernementaux ayant rendu les voitures électriques attrayantes par rapport aux véhicules traditionnels. Les programmes varient d'un pays à l'autre, les acheteurs allemands étant parmi les plus favorisés, car ils peuvent réduire de 9 000 € (13 120 $ CAD) le prix d'une voiture entièrement électrique. Formé de la fusion de PSA Groupe et de Fiat Chrysler en janvier de cette année, Stellantis parie gros sur les véhicules électriques. La compagnie s'est engagée à investir 30 milliards d'euros (43,7 milliards de dollars CAD) dans son programme de véhicules électriques et de logiciels. Dans le cadre de cette stratégie, toutes les marques Stellantis lanceront des véhicules entièrement électriques, dont Peugeot, Citroën, Jeep, Chrysler, Dodge et Ram, tandis qu'Alfa Romeo, Fiat, Opel/Vauxhall, Lancia et DS Automobiles passeront à des voitures électriques. À l'heure actuelle, Stellantis ne propose aucun modèle tout électrique aux États-Unis, mais ne compte pas moins de 14 véhicules électriques en Europe, bien qu'aucun d'entre eux n'utilise une plateforme exclusive aux véhicules électriques. Ceux-ci incluent Peugeot e-208, e-2008, e-Rifter et e-Traveller, Citroën Ami , Ë-C4, Ë-Berlingo et Ë-Spacetourer, le DS3 Crossback E-Tense , Opel/Vauxhall's Corsa-e, Combo-e, Zafira-e et Vivaro-e et Fiat 500 Electric. Au cours du premier semestre 2021, les modèles électriques représentaient 14 % des livraisons de Stellantis en Europe et seulement 4 % aux États-Unis. D'ici 2030, le constructeur automobile s'attend à ce que cette part atteigne respectivement 70 % et 40 %. Dan Mihalascu INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Sur les neuf premiers mois de 2021, les ventes de voitures particulières neuves sont en hausse de 8 % par rapport à la même période l'an dernier, mais les perspectives sont sombres pour la fin de l'année, a indiqué la PFA, la pénurie de composants électroniques se faisant ressentir sur un marché déjà faible.
Si le début de l'année 2021 a été meilleur que le début 2020, paralysé par la pandémie, des chiffres de ventes faibles depuis le mois de juin ont poussé la PFA à revoir ses prévisions annuelles à la baisse. Les constructeurs prévoient désormais de vendre 1,7 million de véhicules, contre 1,8 précédemment, soit un peu plus que pendant la catastrophique année 2020. "L'automobile ne repart pas" « L’automobile ne repart pas. La crise automobile est réelle et s’enfonce », a souligné François Roudier, porte-parole de la PFA. « On est dans quelque chose d’assez divergent par rapport aux autres secteurs économiques ». Selon le cabinet AAAdata, « les ventes de voitures continuent à souffrir d’un niveau de commandes qui reste faible et des retards de livraison persistants liés à la pénurie de semi-conducteurs, qui se sont même traduits par des fermetures d’usines ». Le groupe Stellantis (Peugeot, Fiat, Opel) est à -29 % par rapport à ses ventes des neuf premiers mois de 2019, avant la pandémie, tandis que Renault-Dacia est à -27 %. Volkswagen accuse une chute limitée à -15 %. Hyundai et Tesla sont parmi les rares marques à afficher une croissance de leurs ventes par rapport à 2019. En septembre, le Model 3 de Tesla repasse la Renault Zoé, prenant la tête des ventes de voitures électriques avec 18 501 exemplaires. L'électrique en forme Les motorisations électriques poursuivent leur progression (+70 %) pour atteindre 13 % de part de marché sur le mois. Les hybrides (y compris rechargeables) gagnent 40 % en septembre et représentent 27 % des immatriculations. Les émissions de CO2 atteignent un record à la baisse en septembre, à 103,4 grammes en moyenne par véhicule. Le marché de l’occasion est lui aussi en baisse sensible en septembre (-11,6 %), note AAAdata, mais continue d’évoluer à des niveaux records depuis le début de l’année, avec une hausse de 12,9 % sur neuf mois et 4 575 278 transactions. Les modèles les plus anciens, 10 ans et plus, comptent pour plus de 44 % de ce total. Le Bien Public
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Jeep dévoile le Grand Cherokee 4xe et promet une gamme complète de véhicules électriques d'ici 202512/7/2021
La marque emblématique du tout-terrain a confirmé l'arrivée d'un Wagoneer et d'un Grand Wagoneer tout électriques.
L'avenir du tout-terrain entièrement électrique de Jeep approche à grands pas. Après avoir réalisé une première tentative avec l' hybride rechargeable Jeep Wrangler 4xe 2021 électrique , Stellantis a annoncé que Jeep proposera un modèle tout électrique dans tous ses modèles d'ici 2025. La marque a annoncé ce plan jeudi dernier lors de son premier Stellantis EV Day virtuel 2021. Dans le cadre de cette présentation, Jeep a également donné un aperçu de la version à empattement court du nouveau Grand Cherokee 4xe, en présentant des images à l'écran lors de la présentation en ligne. Bien que la société n'ait donné aucun autre détail concernant le produit ou sa date de mise en vente, le VUS intermédiaire 4xe nous laisse croire qu'il ne s'agira pas d'un véhicule tout électrique; ce sera un hybride rechargeable, comme le modèle Wrangler électrique déjà sur le marché. Il ressemble à peu près à ce à quoi nous nous attendions, avec un corps plus court, un design plus élégant et des pare-chocs, des lumières et des détails légèrement différents par rapport au modèle L à trois rangées.
Oui, le 4xe ressemble bien à un Grand Cherokee.
Jeep a également confirmé qu'il construirait ses prochains VUS de luxe pleine grandeur Wagoneer et Grand Wagoneer en mode tout électriques . De plus, Jeep a présenté un nouveau concept Freedom BEV à l'écran qui semble être basé sur le Wrangler JL. Sur la photo ci-dessous avec ses portes retirées et une suspension à dégagement élevé, la marque confirme que le passage à l'énergie électrique zéro émission ne se fera t pas au détriment de la capacité tout-terrain de la marque.
Lors de cette présentation Stellantis a montré des vidéos qui laissaient entrevoir de nombreuses technologies potentielles pour ses véhicules, y compris, la possibilité de recharge entre véhicules, des sièges couchant Wrangler pour observer les étoiles et même une possibilité d’interface avec un drone permettant de capturer des aventures hors route en vidéo. Cependant, la société n'a pas garanti que toutes ces fonctionnalités seront disponibles sur les futurs modèles, confirmant qu’elles pourraient varier sur les futurs modèles.
Road Show
Contribution: André H. Martel
En se basant sur le fait que Ford, General Motors et Stellantis seront en mesure de tirer parti d'infrastructures existantes pour accélérer rapidement la production de camions électriques, alors que la plupart des concurrents devront repartir de zéro.
Selon une analyse de Bloomberg, la mise en marché du Model S de Tesla a surpris la compétition, permettant à Tesla de se tailler une place dans le marché de l’automobile. Mais les choses pourraient être différentes pour les futures camionnettes électriques de Tesla et ses futurs modèles.
Détroit
Toujours selon Bloomberg, en janvier dernier, la production des usines nord-américaines des trois principaux manufacturiers de Detroit était en baisse de 21% par rapport à il y a trois ans. La cause principale de cette diminution est la baisse des ventes à la suite du ralentissement de l'économie, mais la diminution de production des berlines est également responsable de cette baisse de production par les trois constructeurs automobiles créant la non-productivité de certaines chaines de production, note le rapport. Ces chaines de production pourraient être recyclées pour produire des camions électriques. Cette situation fait en sorte que Ford a peu de voitures à part sa Mustang à offrir à sa clientèle américaine et que les camionnettes et les VUS sont les véhicules qui maintiennent les constructeurs automobiles de Detroit à flot. Les camionnettes représentent 25% des revenus de l'industrie et 20% des véhicules vendus, a noté Bloomberg. GM dépense déjà 3.8 milliards de dollars CAD pour rééquiper son usine de Detroit-Hamtramck, qui construisait auparavant des berlines comme la Chevrolet Impala ainsi que la Chevrolet Volt hybride rechargeable, pour bâtir ses prochains véhicules électriques, y compris le pick-up GMC Hummer EV.
Prototype de camion électrique Ford Série F
Ford a annoncé un plan de 880 millions de dollars CAD pour moderniser son complexe d'usine emblématique de River Rouge afin de construire le F-150 électrique aux côtés des versions à combustion interne du camion le plus vendu. Le F-150 électrique devrait être disponible sur le marché en 2022, à peu près au même moment qu'un camion électrique de son compétiteur Chevy. En revanche, la plupart des startups qui ont annoncé des pick-up électriques comme Canoo et Alpha Motors n'ont pas encore livré un seul véhicule aux clients. Même Tesla va construire le Cybertruck dans sa future usine à Austin, au Texas.
Rivian R1T
Rivian a pour sa part fait l’acquisition d’une ancienne usine Mitsubishi, qui devrait commencer à produire des camionnettes R1T en juin, mais la R1T à 84 500 $ CAD considérée comme un véhicule haut de gamme sera produite à plus faible volume. Pour sa part Bollinger Motors veut mettre sur le marché des pickups dispendieux qui en feront des produits de niche, et semble lentement se diriger vers le secteur commercial.
Hercules Alpha
La startup Hercules Electric Vehicles semble vouloir adopter une approche différente. Bloomberg a rapporté à la fin de l'année dernière que la société basée à Detroit était en pourparlers avec Nissan pour utiliser le pick-up Titan du constructeur automobile comme base d'un véhicule électrique. Utiliser le Titan construit au Mississippi comme base pour son propre camion réduirait considérablement les besoins en infrastructure de fabrication pour Hercules. Les espoirs des manufacturiers de camions électriques devraient se concrétiser car l’industrie anticipe une demande importante. En effet, une étude de Cox Automotive publiée en janvier a révélé que deux acheteurs de camionnettes sur cinq envisageaient de passer au tout électrique, le prix étant le facteur le plus important. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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