Des informations et des évènements de la semaine qui touchent plus spécialement les électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel.
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En pourcentage, le Québec détient le sixième rang mondial pour la vente des véhicules électriques. Et c’est loin d’être terminé, la croissance des ventes de véhicules électriques au Québec suit une courbe de croissance exponentielle.
Pourcentage de ventes de véhicules électriques H1 2019
Globalement 2,50% 1. Norvège 47,00% 2 . Islande 10,80% 3 . Californie 7,80% 4 . Suède 7,40% 5 . Pays-Bas 7,00% 6 . Québec 6,36% 7 . Chine 4,80% Le succès n’arrive pas seul, certains critères sont cruciaux à cette réussite: 1. Éducation : AVÉQ, SVÉM, IVI, Roulez Électrique et Roulons Électrique ont fait un travail exceptionnel. 2. Incitatifs : Subventions de 8 000$ au provincial et 5 000$ au fédéral – subvention de 4 000$ pour les modèles d’occasion – subvention de 600$ pour les bornes à domicile – pont 25 et autoroute 30 gratuits – accès à certaines voies réservées. 3. Infrastructure de recharge : 100% de l’argent recueilli par la recharge des véhicules est réinvesti dans l’infrastructure de recharge du Circuit Électrique – plus il y aura de VÉ, plus il y aura de bornes, plus il y aura de bornes, plus il y aura de VÉ. 4. Offre : Loi Zéro Émission du Québec assure l’approvisionnement en VÉ + la subvention des VÉ d’occasion permet d’importer les 1 359 508 voitures électriques des États-Unis. Ces 4 piliers de l’électromobilité ont été largement influencés par l’excellent travail de l’AVÉQ. Que nous réserve le futur de l’électromobilité au Québec ? Si les 4 piliers demeurent intacts, que l’offre demeure au rendez-vous et de plus en plus diversifiée, (Model Y, Pick-up Tesla, etc.), la courbe de croissance exponentielle devrait se maintenir. Tony Seba l'auteur de "Clean Disruption of Energy and Transportation", "Solar Trillions" et "Winners Take All", un entrepreneur de la Silicon Valley, et un instructeur en entrepreneuriat, perturbation et énergie propre à l’université de Stanford est d’avis que: se basant sur les technologies de ruptures du passé, lorsque le seuil critique est atteint, l’adoption d’une technologie suit une courbe de croissance exponentielle. An 1 = 1% An 2 = 2% An 3 = 4% An 4 = 16% An 5 = 32% An 6 = 64% An 7 = 100% Au Québec, nous serions actuellement entre l’an 3 et 4. Selon cette théorie, et se basant sur des conditions optimales nous pourrions envisager ce scénario : 2019 : 6,36% des véhicules achetés sont des VÉ 2020 : 12% des véhicules achetés seront des VÉ 2021 : 24% des véhicules achetés seront des VÉ 2022 : 48% des véhicules achetés seront des VÉ 2023 : 96% des véhicules achetés seront des VÉ 2024 : 100% des véhicules achetés seront des VÉ Pour accélérer le processus, plusieurs pays ont décidé d’interdire la vente de voiture à essence dès 2025 et 2030. Afin d’assurer la pérennité des incitatifs, le Québec et le Canada devraient adopter un système de bonus – malus où les acheteurs de véhicules à essence paieraient une pénalité pour financer les subventions aux véhicules électriques. Pourquoi garder les incitatifs en place ? Tel que spécifié dans le rapport du CCEI, il faut que le Québec mise sur ses forces. Puisque le Québec importe 100% de son pétrole, nous avons tout avantage à utiliser l’hydroélectricité à 99% renouvelable produite ici au Québec. Plus le Québec va rouler électrique, plus sa balance commerciale sera positive. L’importation du pétrole au Québec est responsable d’un déficit dans sa balance commerciale de 10,8 milliards $ annuellement. Et si nos voitures électriques étaient construites au Québec, nous pourrions récupérer un autre 10,6 milliards $ par année.
Quels problèmes pourrions-nous régler avec cette nouvelle richesse ? Nous pourrions investir dans la santé, l’éducation, les transports en commun et l’infrastructure routière.
Sans compter la réduction des GES du Québec qui proviennent à 43% du secteur du transport.
Afin d’attirer les entreprises pour fabriquer des véhicules électriques ici au Québec, la meilleure façon de se démarquer est de viser la première place.
Un texte de: Bruno Marcoux Consultant en électromobilité Vous trouverez les dernières statistiques concernant l'état de la situation des VÉ au Québec en septembre 2019 sur le site web de: AVÉQ
Le Model 3 est devenu le premier véhicule 100% électrique à être approuvé comme « Yellow Cab » officiel à New York, selon la liste des véhicules approuvés.
Tel qu’indiqué précédemment, les véhicules de Tesla deviennent de plus en plus populaires auprès des taxis aux Pays-Bas, en Suède et en Norvège, et commencent à l’être également aux États-Unis avec des flottes comme « Columbus Yellow Cab ». Nous avions précédemment couvert le tout premier pilote de taxi Tesla en Amérique du Nord, Christian Roy chauffeur de taxi de la ville de Québec, alors que son Model S avait atteint 160 000 km en 2017. Le meilleur exemple de flotte de taxis Tesla se trouve à Amsterdam, où ils exploitent une flotte de plus de 100 taxis Tesla depuis des années et ont même mis à jour leur flotte avec des VUS Model X l'année dernière . Le Model 3 commence à susciter l’intérêt des compagnies de taxi. Plus tôt cette année, nous avions annoncé que la compagnie de taxi « Columbus Yellow Cab » avait fait l’acquisition de 10 Model 3 afin d’accélérer l’électrification de sa flotte de 170 taxis. Nous avons également entendu parler d’ une flotte de 40 Model 3 à Madison, qui deviendrait le premier service de taxi tout électrique aux États-Unis . Maintenant, les légendaires taxis de New York pourraient passer au tout électrique avec le Model 3. Un lecteur d’Electrek a confirmé que la Commission des taxis et des limousines de la ville de New York avait officiellement approuvé le Model 3 de Tesla pour devenir un « Yellow Cab » de New York.
Comme vous pouvez le constater, peu de véhicules sont approuvés et le Model 3 semble être le premier entièrement électrique.
Pour devenir un « Yellow Cab », les véhicules doivent suivre le processus de certification et d’inspection du TLC (commission de taxis et limousines). Étrangement, le Model 3 ne répondait pas aux conditions requises concernant le carburant alternatif. Cela semble être dû au fait que la catégorie avait été créée spécifiquement pour les véhicules hybrides et à gaz naturel et non pour les véhicules tout électriques. De plus en plus de gens envisagent l'utilisation de véhicules électriques, et notamment du Model 3, à des fins commerciales, comme un service de taxi. Ils ne s'intéressent pas seulement aux économies d'essence, mais également aux économies potentielles en termes de maintenance et de longévité des véhicules électriques. Le PDG Elon Musk a récemment fixé des objectifs ambitieux en matière de fiabilité des véhicules de Tesla. Musk a déclaré qu'ils avaient construit le Model 3 pour durer aussi longtemps qu'un camion utilitaire, sur 1.6 million de kilomètres, et que les modules de batterie devaient durer entre 480 000 et 800 000 km. Il a également ajouté que Tesla travaillait sur une nouvelle batterie qui aurait une capacité de 1.6 million de km et qui pourrait sortir dès l’année prochaine. Nous avons récemment signalé qu'un propriétaire d’un Model 3 avait été le premier à rouler 160 000 km et que tout se passait très bien jusqu'à présent. electrek
Contribution: André H. Martel
Les batteries sont le nerf de la guerre de l’électrification. Bien que leurs composantes de base n’aient pas changé depuis plus de 200 ans, la technologie, le matériel et les applications qui les entourent évoluent constamment.
Par exemple, le chercheur Karim Zaghib et son équipe, travaillent à développer une batterie solide lithium-mécanique qui aura deux fois plus d'autonomie que celle actuelle. Ainsi, les batteries deviennent de plus en plus performantes, augmentant les possibilités d’électrification dans les différents types de transports.
Cependant, ne s’invente pas spécialiste en électrification qui veut ! Derrière les batteries qui alimentent les différents projets de l’IVI, se cache une grande expertise. Concevoir des batteries sur mesure Selon l’IVI, l’un des facteurs de réussite de l’électrification d’un véhicule réside dans la conception personnalisée de la batterie. Effectivement, cette dernière est intimement liée à la mission du véhicule. Cela signifie qu’il est primordial de déterminer préalablement les besoins du véhicule avant d’entamer la conception de la batterie. Plusieurs questions doivent être soulevées. Est-ce que le véhicule aura besoin d’une grande autonomie, ou plutôt d’une forte puissance ? Sera-t-il utilisé le jour, la nuit, sous terre, ou bien à basse température ? Quand les besoins sont bien cernés, la conception peut commencer ! Tout d’abord, il faut sélectionner le format et la chimie des cellules qui composent la batterie. Il existe trois formats de cellule : cylindrique, pochette et prismatique. Chacun d’entre eux a des caractéristiques différentes permettant de s’adapter aux fonctions du véhicule. Par exemple, le format pochette est conçu pour faciliter les échanges thermiques. C’est d’ailleurs ce format qui a été sélectionné par nos ingénieurs dans la conception de la batterie destinée au prototype de l’autobus scolaire Lion. Ensuite, il faut choisir entre un système de contrôle des batteries d’accumulateurs (BMS) autogéré (intelligent) ou non autogéré. Pour un véhicule simple, sans grande capacité de gestion à bord, comme un chariot élévateur, le système autogéré est habituellement privilégié.
Aussi, l’enceinte mécanique qui contient entre autres le système de gestion thermique doit être bien réfléchie. En effet, il est important de déterminer si la batterie doit résister à de fortes vibrations ou à des chocs, afin d’optimiser son niveau de résistance. Le poids peut également être un enjeu important, car certains types de véhicules doivent rester légers, comme les avions. Dans un autre ordre d’idées, comme le système de gestion thermique a pour rôle de refroidir ou de chauffer la batterie, il doit être bien adapté aux besoins du véhicule. Par exemple, une batterie ayant un système de refroidissement performant sera favorisée si le véhicule opère proche d’une source de chaleur. Celle d’un avion devra quant à elle être très rapide dans ses variations entre le chaud et le froid, car la température externe peut changer de dizaines de degrés Celsius lors d’un décollage.
Bref, la conception de la batterie est une étape cruciale dans l'électrification d'un véhicule. En effet, comme l'explique Frederick Prigge ing., directeur R&D de l'IVI, « Le coût pour concevoir une batterie est substantiel et souvent même plus élevé que celui de la conception de tout le reste du véhicule. Il est donc essentiel d'y mettre l'énergie nécessaire pour s'assurer que la batterie rencontre non seulement les performances désirées, mais qu'elle soit viable en production pour les années à venir ». Mon pays ce n’est pas un pays, c’est l’hiver ! C’est connu, les véhicules opérant au Québec ont des besoins en énergie bien particuliers en raison des conditions hivernales. Savez-vous pourquoi le froid est un enjeu quand il est question de batteries ? C’est parce que généralement les cellules n’acceptent pas de se recharger en bas de 0 °C et de se décharger en bas de – 20 °C. Ainsi, il faut hiverniser les batteries afin de compenser les caprices des cellules !
Il existe plusieurs stratégies pour hiverniser une batterie, comme l'ajout de matériaux isolants ou l'ajout de sources de chaleur à l'enceinte externe. L'objectif est de contrôler correctement les échanges thermiques avec l'ambiant pour garder une température optimale. Les méthodes utilisées sont multiples et doivent être adaptées à chaque système. Comme le mentionne Pierre-Luc Lapointe, ing. « Le défi est d'arriver à optimiser la conception de la batterie afin d'obtenir la meilleure densité énergétique, et ce, sans cannibaliser l'énergie de celle-ci. Par exemple, l'ajout de plusieurs sources de chaleur servira à augmenter la température des cellules pour permettre la recharge en hiver, mais au coût d'une consommation d'énergie parasite. Aussi, un ajout trop important d'isolant permettra de limiter les échanges avec l'ambiant pendant les journées froides, mais nuira au refroidissement pendant les chaudes journées d'été ».
De l’expertise et un laboratoire à la fine pointe de la technologie À l’IVI, les ingénieurs peuvent compter sur une infrastructure de qualité leur permettant d’effectuer tous les tests nécessaires. Des équipements permettant de souder les cellules, à la source de puissance DC bidirectionnelle qui permet de simuler le cycle de vie d’une batterie ou de la chambre climatique qui est utilisée pour tester les batteries sous différentes températures, tout y est pour concevoir des batteries performantes. Il va sans dire que les ingénieurs de l'IVI sont des experts en électrification, c’est à croire qu'ils sont tombés dans les batteries quand ils étaient petits !
David Ménard, ing., Francis Gendron, ing., Pierre-Luc Lapointe, ing., et Pascal Blouin, ing. MBA, lors du dernier Battery Show au Michigan.
Institut du Véhicule Innovant
Le marché mondial des véhicules électriques devrait dépasser les 425 milliards de dollars d’ici 2025, selon un rapport de recherche de Global Market Insights, Inc.
La prévalence croissante des émissions de carbone ainsi que la préoccupation de réduire l’utilisation carburants fossiles contribuent de manière significative à la demande croissante de véhicules électriques. Les autorités établissent des lignes directrices pour la sécurité énergétique et l'amélioration de la qualité de l'air, offrant ainsi des perspectives positives pour l'adoption de la mobilité verte à travers le monde. L'augmentation du revenu disponible ainsi que la nécessité de solutions de mobilité efficaces accroissent encore la croissance prévue du marché.
L’utilisation des véhicules électriques est en grande partie dictée par l’environnement politique de soutien. Les principales économies du monde cherchent à réduire leur dépendance aux carburants classiques en éliminant progressivement les véhicules à moteur diesel et à essence. Ces politiques créent un environnement favorable pour que les consommateurs optent pour les véhicules électriques. Les participants de l'industrie lancent également de nombreuses variantes de véhicules électriques pour cibler une large clientèle, offrant ainsi une perspective positive de l'expansion de l'industrie dans un avenir prochain. Selon les dernières prévisions, le niveau de CO2 dans l'atmosphère devrait enregistrer une augmentation moyenne de 2,75 parties par million par rapport à 2019. Si le monde doit atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur la température, les émissions mondiales doivent chuter d'ici 2020. Contrairement aux véhicules classiques, les véhicules alimentés par batterie ne nécessitent pas de carburant et ne dégagent donc pas de CO2. Le nombre croissant de problèmes liés aux émissions des véhicules, associé à la nécessité croissante de réduire les effets des gaz à effet de serre, propulsera ainsi à l'avenir la part de marché des véhicules électriques.
Au cours des dernières années, les véhicules électriques sont devenus monnaie courante, du moins sur les principaux marchés mondiaux. Ayant maintenant acquis une part modeste mais significative du marché des voitures particulières, l’industrie des véhicules électriques s’intéresse au secteur du transport en commun. Les entreprises fabriquent maintenant des bus électriques et les vendent aux villes souhaitant réduire leur empreinte carbone. Les principaux fabricants du secteur des bus électriques comprennent New Flyer, basé au Canada, BYD en Chine et la startup américaine Proterra. Au Québec, les Autobus Lion ainsi que Novabus sont aussi des intervenants importants dans le domaine des bus électriques.
Austin est récemment devenue la cinquième ville du Texas à investir dans les bus à batterie Proterra. Capital Metro, l’agence de transport en commun de la ville, a pour objectif principal d’acquérir 40 autobus ainsi que 4 systèmes de recharge Proterra de 60 kilowatts. Sans émission d'échappement, les bus électriques peuvent aider l'agence à atteindre efficacement ses objectifs de développement durable. L'adoption croissante de tels véhicules pour les transports en commun va proliférer davantage sur le marché mondial des véhicules électriques. L’amélioration des capacités d’ingénierie des véhicules, associée aux progrès techniques des systèmes de transmission, favorise le développement de systèmes de véhicules électriques. La disponibilité de composants mécaniques plus simples, associée à un poids de moteur réduit, contribue de manière significative à accroître l'efficacité globale du véhicule. La possibilité de recharger des véhicules de remplacement sur les lieux d'accueil et sur les lieux de travail contribuera également à renforcer la pénétration du marché des véhicules électriques. Parcourez les informations clés du secteur, réparties sur 210 pages, avec 218 tableaux de données de marché, 9 graphiques et graphiques tirés du rapport "Marché des véhicules électriques", ainsi que la table des matières. https://www.gminsights.com/industry-analysis/battery-electric-vehicles-bev-market Le développement des véhicules électriques d'Amérique du Nord dépend encore des incitatifs gouvernementaux et des politiques fiscales favorables. En outre, les gouvernements doivent mettre en place des infrastructures de recharge pour répondre à la demande croissante de tels véhicules. Par exemple, le gouvernement de la Colombie-Britannique offre des réductions et des remises allant jusqu'à 5 000 USD pour l’acquisition de véhicules électriques dans le cadre de son programme incitatif : "Véhicules à énergie propre pour la Colombie-Britannique". Parmi les principaux acteurs du marché des véhicules électriques à batterie, citons les sociétés BYD Ltd., BMW, Daimler AG, Volkswagen AG, Ford Motor Company, Toyota Motor Corporation, Nissan Motor Corporation, Hyundai Motor Company et Tesla Inc. Obtenez un exemple de copie de ce rapport https://www.gminsights.com/request-sample/detail/3181 Market Watch
Contribution: André H. Martel
Un rapport prédit un taux de croissance annuel du secteur des véhicules électriques de 28% au cours des dix prochaines années et une multiplication par 14 du nombre d'emplois, l'investissement annuel dans le secteur devant passer de 1,7 milliard à 7 milliards de dollars
Si le secteur des véhicules électriques continue de croître comme prévu, près de la moitié des véhicules vendus au Canada en 2030 seront électriques.
Telles sont les perspectives, selon un nouveau rapport de Clean Energy Canada, en partenariat avec Navius Research. L'étude intitulée «La voie rapide: suivi de la révolution énergétique 2019» établit une feuille de route de l'avenir de l'énergie propre du Canada et de son rôle dans l'économie. Pour les véhicules électriques, l’avenir se définit par la croissance des ventes et des emplois. Le PIB des transports propres (principalement les véhicules hybrides et électriques) devrait passer de 14,8 milliards de dollars en 2020 à 24,3 milliards de dollars en 2030 « Au cours de la prochaine décennie, l'industrie VÉ du Canada devrait croître de 28% chaque année, ouvrant la voie à de futurs emplois plus propres.», a déclaré Smith Merran, directeur exécutif de Clean Energy Canada. Sur le front de l'emploi, le rapport prévoit qu'en 2030, il y aura 559 400 emplois dans le secteur de l'énergie propre au Canada, contre un peu moins de 300 000 aujourd'hui. La majorité de ces emplois sera dans les transports propres, «des emplois tels que la fabrication de voitures électriques, d'autobus et de camions qui devraient se retrouver sur nos routes en nombre record». Néanmoins, les points de vue des Canadiens sur les véhicules électriques restent partagés, note le rapport. «Une partie de la population préfère les véhicules électriques à un point tel que les coûts en capital et en énergie ne sont pratiquement pas pertinents», indique l’étude. "Un autre segment n'aime tellement pas les véhicules électriques qu'il y a relativement peu de circonstances pour lesquelles ils seraient disposés à acheter un tel véhicule." Performance améliorée Toutefois, le produit intérieur brut, ou PIB, des transports propres (essentiellement des véhicules hybrides et électriques) devrait passer de 14,8 milliards de dollars en 2020 à 24,3 milliards de dollars en 2030. Au total, 48% des voitures vendues en 2030 devraient être des VÉ. Selon l'étude, cette hausse s'expliquerait en partie par «l'amélioration des performances et la baisse du coût des batteries», ainsi que par les options zéro émission en Colombie-Britannique et au Québec et les normes fédérales d'émissions des véhicules. Cette vision future est cependant assujettie à certaines conditions. Pour les véhicules électriques, l’évolution de leurs coûts d’acquisition sera cruciale ainsi que les modifications qui pourraient être apportées aux politiques provinciales et fédérales. "La croissance de l'économie de l'énergie propre dépend de nombreux développements qui sont finalement incertains", indique le rapport, y compris "les décisions que nous prenons en tant que pays". Pour les auteurs de l’étude, le choix est clair: «Nous devons choisir la voie rapide». Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Virginie Dufour, conseillère municipale de Sainte-Rose
Le Conseil de ville de Laval a adopté cette semaine un règlement afin d'exiger pour les nouveaux bâtiments de 5 logements et plus, des installations électriques permettant d'accueillir des bornes de recharge de niveau 2 pour un certain % des cases de stationnement. Une telle règlementation pour l'ensemble de la ville est une première au Québec !
Plus précisément, l'exigence est de prévoir le filage et la boîte électrique permettant de recevoir des bornes de niveau 2 selon les modalités suivantes:
- 25% des cases de stationnement pour les nouveaux bâtiments de 5 à 49 logements. - 20% des cases de stationnement pour les nouveaux bâtiments de 50 logements et plus, en plus de prévoir deux bornes de recharge de niveau 2 fonctionnelles dans ces bâtiments. Cette mesure permettra de favoriser l'électrification des transports pour les citoyens résidant dans des multi logements. Il est en effet très coûteux d'ajouter une borne lorsque le filage approprié n'a pas été prévu au départ. Cette nouvelle règlementation permettra plus aisément aux résidants de ces bâtiments de pouvoir s'installer une borne de recharge pour leur véhicule personnel. À noter que les bâtiments de 4 logements et moins sont régis par le Code du bâtiment qui prévoit déjà une exigence semblable. Je vous invite à visionner cette vidéo de l'Association des Véhicules Électriques du Québec - AVÉQ, dans laquelle j'ai fait l'annonce de cette règlementation lors du Festival Roulons Électrique Laval 2019.
C’est la deuxième province à se joindre à l’engagement «Drive to Zero» qui a pour objectif d’accroitre l’utilisation des camions et des bus à zéro émission.
Le Québec a redoublé d'efforts pour réduire les émissions de carbone en adhérant à l'engagement Conduire à zéro émission.
Annoncé le 24 septembre dans le cadre de la Semaine du climat, le Québec se joint à plusieurs organisations canadiennes participant à l' initiative Calstart, notamment BYD Canada et Énergie Propre Canada, le gouvernement du Canada, la ville de Vancouver et la Colombie-Britannique. Lancé à l'origine en septembre 2018 lors du Sommet mondial pour l'action contre le changement climatique, « Drive to Zero » a pour mission de soutenir le secteur des véhicules légers et lourds à zéro émission et d'intégrer des véhicules à zéro émission dans les parcs d'autobus et de camions. «Les transports représentent le quart de la pollution au carbone au Canada et dans certaines provinces, comme le Québec et la Colombie-Britannique, ils représentent même plus du quart», a déclaré Merran Smith, directeur exécutif de Clean Energy Canada. En fait, la pollution causée par les transports représente 43% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la province, selon le ministère de l’Environnement du Québec. En général, dit Smith, les camions et les bus ne représentent qu'environ 11% des véhicules actuellement sur la route, mais ils consomment 46% du carburant. Électrification accélérée «Les objectifs de l'engagement« Drive to Zero » sont directement alignés sur notre objectif d'accélérer l'électrification de nos transports», a déclaré Benoit Charette, ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Québec. L'objectif de « Drive to Zero » est de fabriquer des véhicules utilitaires lourds, tels que des autobus et des camions de transport, d'ici 2025 et d’en mettre plus sur la route que leurs équivalents essence et diesel d'ici 2040. Le Québec compte deux fabricants d'autobus électriques, Lion Electric et Nova Bus et contribue à rendre l'objectif de « Drive to Zero » encore plus réalisable, ajoute Smith. Le gouvernement du Québec veut aider les entreprises et d'autres acteurs à atteindre l'objectif zéro émission. Il faudra trouver le moyen de coordonner ce potentiel; il est nécessaire d’évaluer quelles politiques pourraient contribuer à l’atteinte de cet objectif, quels incitatifs pourraient aider, quelle infrastructure serait nécessaire et existe-t-il un moyen de mettre en place cette infrastructure par le biais de collaborations? “ À ce jour, 58 entreprises et gouvernements ont signé l'engagement «Drive to Zero». Parmi ceux-ci on retrouve IKEA, Ryder, la Commission de l'énergie de Californie et le département des services administratifs de la ville de New York. Parmi les initiatives connexes au Québec, citons entre autres l’ouverture de la première superstation de recharge du pays à Montréal au complexe Desjardins et les rabais sur les nouveaux achats de véhicules électriques et l’achat de certains véhicules électriques usagés. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
L’Hiver sera bientôt à nos portes, il est temps de penser antirouille sur notre véhicule électrique19/9/2019
Enlever les fausses ailes.
La méthode idéale est celle permettant d'éviter de percer des trous qui permettent d'atteindre les endroits vulnérables à la rouille. Percer des trous chauffe et affaiblit le métal, le rendant plus sujet à la rouille même si de la graisse est badigeonnée autour du trou. De plus, comme le produit antirouille est vaporisé un peu partout par ces orifices, il n'est pas systématiquement appliqué aux endroits bien précis ou la rouille peut survenir et le produit antirouille peut se retrouver sur une ou plusieurs pièces électroniques du véhicule.
L'AVÉQ remercie l'entreprise Antirouille Bolduc de St-Apollinaire ayant permis la rédaction de cet article.
Auteur: Pierre Langlois, délégué régional AVÉQ, Capitale nationale. Actualités AVÉQ
Contribution: André H. Martel
Ministre des Ressources naturelles
Le plan national sur le climat sert la planète et les Canadiens. Les véhicules zéro émission sont appelés à jouer un rôle clé dans notre avenir énergétique propre. Comme les familles font des choix plus verts qu’avant, le Canada leur propose davantage d’options pour leur permettre de se déplacer en voiture tout en limitant la pollution.
Le ministre des Ressources naturelles du Canada, l’honorable Amarjeet Sohi, a annoncé aujourd’hui un investissement total de près de 2 millions de dollars dans deux projets de l’entreprise québécoise Mogile Technologies Inc., qui veut offrir des solutions novatrices pour les infrastructures de recharge de véhicules électriques au Québec.
Le premier projet bénéficiera d’un investissement de 1,136 million de dollars pour l’essai d’une nouvelle technologie compatible avec de multiples réseaux de recharge de véhicules électriques. En plus de réduire la pression sur le réseau électrique pendant la période de pointe, cette technologie permettrait de modifier de manière dynamique la puissance de charge et les tarifs en fonction de la demande prévue. Le second projet bénéficiera d’un investissement de 861 000 $ en vue de l’établissement d’un compte unique permettant aux conducteurs de véhicules électriques de payer pour l’utilisation de n’importe quelle station de recharge, ce qui leur simplifierait la vie en plus d’améliorer le modèle d’affaires des exploitants d’infrastructures de recharge. Ces deux projets financés par le Programme d’infrastructures vertes fourniront des données utiles à de futurs projets d’énergie propre qui créeront de l’emploi et réduiront la pollution au Canada. Dans le but de protéger l’environnement et de léguer une planète plus saine aux générations futures, le plan national sur le climat met en place différentes mesures, notamment des actions destinées à protéger nos océans, à éliminer progressivement les centrales électriques au charbon, à investir dans les énergies renouvelables et les transports en commun ainsi qu’à réduire la pollution par le plastique. Les véhicules zéro émission sont au cœur de la stratégie adoptée par le Canada pour lutter contre les changements climatiques tout en stimulant l’économie. Citations « Privilégier les véhicules électriques est une manière pratique et efficace pour les Canadiens de réduire la pollution et de combattre les changements climatiques. Le gouvernement du Canada continuera donc d’investir dans les infrastructures nécessaires pour offrir des solutions de recharge simples et rapides aux conducteurs de véhicules à faibles émissions, afin d’encourager des déplacements en voiture plus propres. » L’honorable Amarjeet Sohi Ministre des Ressources naturelles du Canada « Les conducteurs canadiens seront plus nombreux à opter pour des véhicules électriques si on leur simplifie la vie au moment de la recharge. Pour que ce choix s’impose naturellement, il faut aménager des infrastructures qui font un usage optimal des ressources énergétiques disponibles. C’est justement ce que permet notre passeport de paiement ChargeHub et notre système de gestion d’infrastructures centralisé ChargeHub. » Simon Ouellette PDG, Mogile Technologies Inc Gouvernement du Canada
Contribution: André H. Martel
Si le Canada veut que les agences de transport en commun achètent davantage d’autobus électriques, il devrait mettre en place le type de financement simple, prévisible et facilement accessible qui permet de relancer l’adoption de véhicules électriques, déclarent Fernando Melo de Clean Energy Canada et Robert Parsons dans un communiqué issu de : Options politiques.
«Un programme fédéral facile d'accès offre un rabais de 5 000 dollars canadiens aux conducteurs qui achètent une voiture électrique. Mais ce type d'aide n'est pas proposé aux agences de transport en commun qui souhaitent acquérir des bus électriques », écrivent Melo et Parsons .
«Il est vrai que le transport en commun est en soi une solution au problème climatique, car les bus et les trains sont des options offertes aux conducteurs de voitures individuelles», ce qui rend le transport en commun environ 20 fois plus propre que les véhicules privés, selon une étude réalisée à Montréal. «Mais la grande majorité des véhicules de transport en commun polluent toujours. Les autobus électriques, en revanche, réduisent la pollution en éliminant complètement les gaz d'échappement. Ils sont également plus sains pour les nombreux voyageurs qui montent à bord tous les jours. » Et pourtant, «le développement des autobus électriques n'a pas suivi celle des voitures électriques», même si «le Canada compte plusieurs fabricants d'autobus électriques de premier plan, tels que le New Flyer de Winnipeg et le Nova Bus du Québec». Le document d’Énergie propre Canada publié au printemps dernier, « Will Canada Miss the Bus? », soulignait le fait que le pays était en retard pour l’adoption des autobus électriques. Maintenant, le professeur d'économie de la durabilité à l'Université du Manitoba monsieur Parsons, insiste sur l'importance d'un financement facilement accessible, soutenu par un processus de demande simplifié. Les deux auteurs voient cependant des signes de progrès: Vancouver et la Colombie-Britannique ont adhéré au programme américain « Drive to Zero » et le gouvernement fédéral a investi dans de nouveaux autobus électriques à Brampton, en Ontario. «Mais ce financement provient souvent de divers programmes qui soutiennent plusieurs projets», écrivent-ils. «Cela risque d’impliquer de longues demandes d’applications et d’approbations avant même qu'un seul bus puisse être acheté. Le processus peut convenir à de grands projets d’infrastructure, mais il peut également être un facteur de dissuasion majeur pour une petite municipalité aux ressources limitées, qui souhaite réduire son empreinte carbone. » En revanche, un rabais fédéral pour des bus zéro émission, inspiré du programme actuel relatif aux véhicules électriques, contribuerait à uniformiser les règles du jeu pour les petites municipalités, pour les villes et villages dont les gestionnaires de transports en commun n'auraient peut-être pas le temps de gérer un long processus de demande de financement, en plus de veiller à ce que leur flotte actuelle fonctionne bien, précisent Melo et Parsons. «Cela permettrait également au Fonds pour l'infrastructure de transport en commun, qui est actuellement la principale source de financement des bus, de concentrer ses dépenses sur d'autres éléments essentiels tels que les installations de recharge et les travaux d'intégration nécessaires pour l'adoption généralisée des bus à zéro émission.» Le document de Parsons envisage un investissement de 100 millions de dollars sur six ans, avec des ristournes, au début, de 250 000 dollars par bus à zéro émission diminuant jusqu’à 50 000 dollars à la fin du programme. «Cela concorderait également avec les baisses prévues du coût de production des autobus électriques, qui devraient atteindre la parité des prix avec les autobus diesel vers 2030», notent Melo et Melo. Ce niveau d'investissement suffirait à atténuer l’actuel désavantage qui ouvrira la porte à des futures acquisition pour les agences de transport en transit à court d'argent. «Nous savons que les bus à zéro émission ont des coûts d’exploitation nettement inférieurs, grâce aux économies de carburant et d’entretien», écrivent-ils. «Mais pour le moment, leur prix d’achat plus élevé signifie que les bus diesel sont, dans de nombreux cas, moins chers sur la base du coût total de possession. C'est pourquoi, un programme de rabais qui permettra de faire baisser le coût total de possession en faveur des bus à zéro émission, doit être un engagement à long terme de la part de nos gouvernements. The Energy Mix
Contribution: André H. Martel
MONTRÉAL, le 19 août 2019 /CNW Telbec/ - Desjardins et Hydro-Québec annoncent aujourd'hui l'installation au Complexe Desjardins de la première superstation de recharge du Circuit électrique en milieu urbain au Québec. Cette superstation, composée de quatre bornes rapides de 400V, de 50 kilowatts chacune, permettra de servir un très large bassin d'utilisateurs dans cet emplacement névralgique qu'est le Quartier des spectacles, en plein cœur de Montréal.
À gauche : France Lampron, directrice Électrification des transports à Hydro-Québec et présidente du Circuit électrique; À droite : Pauline D’Amboise, vice-présidente Gouvernance, Développement durable et secrétaire générale du Mouvement Desjardins (Groupe CNW/Mouvement Desjardins)
Ce projet de superstation vient s'ajouter aux 200 bornes qui seront installées d'ici 2021 dans une grande partie du réseau des caisses du Québec et de l'Est de l'Ontario, et ce, en partenariat avec Hydro-Québec et Le Circuit électrique. Elles viendront renforcer le réseau existant du Circuit électrique et ainsi accélérer l'adoption par les citoyens de la voiture électrique.
Face au défi que représente la crise climatique, il est impératif que les leaders socioéconomiques québécois collaborent et travaillent ensemble à trouver des solutions pour accélérer la transition vers une économie sobre en carbone. « Nous sommes fiers de ce projet, de notre collaboration avec Hydro Québec et de la mobilisation de toutes et tous, au sein du Mouvement Desjardins, notamment notre réseau des caisses, grâce aux infrastructures desquelles nous pouvons bâtir ce maillage de bornes de recharge pour voitures électriques », de souligner Pauline D'Amboise, vice-présidente Gouvernance, Développement durable et secrétaire générale du Mouvement Desjardins. « Cet engagement s'ajoute aux décisions importantes que nous avons prises au cours des dernières années pour accélérer la transition énergétique telles que de rendre nos opérations carboneutres, investir dans des projets d'énergie renouvelable, diminuer l'empreinte carbone de notre portefeuille de placements et offrir à nos membres et clients de faire de même. Aussi, nous évaluons maintenant nos projets d'investissement et de financement selon des critères d'autorisation qui prennent en comptes les enjeux sociaux, environnementaux et de gouvernance. Nous allons continuer de collaborer avec Hydro-Québec pour développer des solutions innovantes dans le domaine du transport et de l'efficacité énergétique », affirme-t-elle. « De plus en plus de conducteurs se tournent vers les véhicules électriques et laissent l'essence au profit de notre énergie propre à nous », ajoute France Lampron, directrice Électrification des transports à Hydro-Québec et présidente du Circuit électrique. « Ce mouvement résolument bien engagé nous permet d'entrevoir un avenir plus sain tant au niveau de la qualité de l'air, de la santé publique que de notre balance commerciale. Et au Circuit électrique, nous mettons tout en œuvre pour y contribuer », de conclure Mme Lampron. À propos du Mouvement Desjardins Le Mouvement Desjardins est le premier groupe financier coopératif au Canada et le cinquième au monde, avec un actif de 310,9 milliards de dollars. Il figure parmi les 100 meilleurs employeurs au Canada selon le palmarès établi par Mediacorp. Pour répondre aux besoins diversifiés de ses membres et de ses clients, particuliers comme entreprises, sa gamme complète de produits et de services est offerte par son vaste réseau de points de service, ses plateformes virtuelles et ses filiales présentes à l'échelle canadienne. Figurant parmi les institutions bancaires les plus solides au monde selon le magazine The Banker, Desjardins affiche des ratios de capital et des cotes de crédit parmi les meilleurs de l'industrie. À propos du Circuit électrique Le Circuit électrique est le plus important réseau de recharge public du Québec. Il compte près de 2 000 bornes de recharge publiques, dont 200 de recharge rapide, déployées dans 16 régions du Québec. Depuis son inauguration, quelque 340 partenaires privés et institutionnels se sont joints au Circuit électrique, et le réseau compte maintenant plus de 55 000 membres. Les utilisateurs du Circuit électrique bénéficient d'un service d'assistance téléphonique 24 heures sur 24 exploité et géré par CAA-Québec ainsi que d'un service de repérage de bornes. Le site Web lecircuitelectrique.com et l'application mobile Circuit électrique pour iOS et Android sont mis à jour au fur et à mesure que de nouvelles bornes sont déployées. La carte de membre du Circuit électrique permet également aux utilisateurs d'accéder aux bornes de recharge du réseau FLO et du réseau public du Nouveau-Brunswick, le réseau branché. SOURCE Mouvement Desjardins Renseignements: Relations avec les médias : Chantal Corbeil, Porte-parole, Relations publiques, Mouvement Desjardins, 514 281-7229, media@desjardins.com; Louis-Olivier Batty, Relations avec les médias, Hydro-Québec, 514-289-4214, batty.louis-olivier@hydro.qc.ca CISION
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ grimpent partout au pays : avec plus de 3,2 % de parts de marché, la popularité du VÉ gagne du terrain
13 août 2019 –Mobilité électrique Canada est heureuse de publier son rapport de ventes de véhicules électriques (VÉ) pour le 2e trimestre de 2019 au Canada. Selon les plus récentes données, la popularité des VÉ ne se dément pas puisque la part de marché des VÉ au 2e trimestre a atteint plus de 3% au pays, une augmentation substantielle d’un peu moins de 1% par rapport à l’an dernier. Les tendances observées en début d’année se sont accentuées au cours du 2e trimestre et les ventes ont dépassé les statistiques records de 2018. Hormis en Ontario, les VÉ ont continué leur progression grâce à des performances exceptionnelles dans l’ensemble des provinces canadiennes, et ce, tout particulièrement en Colombie-Britannique et au Québec. En vigueur depuis le 1er mai 2019, le programme Incitatifs pour l’achat de véhicules zéro émission a certainement contribué à ces bons résultats. À l’approche des élections fédérales, cela nous rappelle le caractère essentiel des subventions pour accélérer l’adoption du VÉ et permettre au marché du VÉ de devenir un marché de masse.
Faits saillants du 2e trimestre de 2019 :
Croissance des ventes canadiennes de 28% par rapport au 2e trim. de 2018 Hausse de 150% des ventes en C.-B. et de 81% au Québec par rapport au 2e de 2018, mais diminution de 58% en Ontario En dehors des trois principales provinces, les ventes ont connu une croissance considérable, soit 175% au Nouveau-Brunswick, 109% en Saskatchewan et 84% en Alberta – preuve que la demande augmente partout au Canada. Part de marché des VÉ au Canada au 2e de 2019 : 3,2% Mobilité Électrique Canada
Contribution: André H. Martel
Dans un récent sondage mené par l'AAA, à peine 16% des personnes interrogées ont déclaré qu'elles choisiraient probablement une voiture électrique ou un VUS multi segment comme prochain véhicule. L'association suggère qu'un manque général de connaissances et d'expérience pourrait entraver l'adoption généralisée des véhicules électriques, en dépit du désir des Américains d'être plus respectueux de l'environnement.
«Aujourd'hui, on trouve plus de 200 000 voitures électriques sur les routes à travers le pays et presque tous les constructeurs en vendent», déclare Greg Brannon, directeur des relations avec l'industrie et l'industrie automobile chez AAA. "Mais, à l'instar d'autres nouvelles technologies, les Américains ignorent certains éléments et cela pourrait créer un fossé entre l'intérêt et l'action."
L'étude de l'AAA a révélé que les consommateurs américains avaient tendance à ne pas bien comprendre le comportement des véhicules électriques, ce qui les dissuaderait probablement de faire l’acquisition d’un véhicule électrique. Par exemple, 59% des personnes interrogées ne savaient pas si les véhicules électriques avaient une meilleure autonomie en conduite à grande vitesse ou dans des embouteillages. Contrairement aux véhicules à essence, les véhicules électriques obtiennent de meilleurs résultats en ville à cet égard, d’autant plus qu’ils peuvent récupérer de l’énergie pour recharger la batterie lors de la décélération et du freinage. De plus, un VÉ utilise peu ou pas d'énergie lorsqu'il est arrêté à un feu rouge. Le moteur d'un véhicule électrique consomme plus d'énergie lorsque le véhicule roule de manière continue à des vitesses plus élevées. MOTIFS POUR ACHETER UN EV Deux tiers (74%) des répondants qui ont déclaré être susceptibles d'acheter un véhicule électrique ont indiqué que leur principale préoccupation était l'environnement. Les véhicules électriques, bien sûr, ne produisent aucune émission de gaz. Cependant, certains font valoir qu'ils ne font que déplacer les dommages environnementaux vers les centrales électriques utilisées pour produire de l'électricité, les zones qui dépendent des sources alimentées par des combustibles fossiles étant les plus destructives sur le plan environnemental. Cependant, «the Union of Concerned Scientists »a conclu que les véhicules électriques sont généralement responsables de moins de pollution que les véhicules classiques dans toutes les régions des États-Unis. 56% des personnes favorables à un véhicule électrique ont cité des coûts d'exploitation à long terme inférieurs. En effet, il est beaucoup moins coûteux de faire fonctionner un VÉ qu'un modèle comparable à essence. Par exemple, « the Environmental Protection Agency » (Agence de protection de l’environnement) a annoncé que la Hyundai Ioniq Electric coûterait à son propriétaire 500 $ pour parcourir 24 000 km chaque année, sur la base des tarifs moyens de l’électricité. Cela représente une économie estimée à 5 250 $ par rapport au véhicule moyen sur une période de possession de cinq ans. ( À noter, l’économie est encore plus grande au Québec en fonction de nos tarifs d’hydroélectricité) Les deux tiers (67%) des personnes susceptibles d'acheter une voiture électrique ont déclaré être disposées à payer plus pour une voiture électrique qu'un modèle à essence. Bien qu'ils coûtent encore plus cher que les voitures conventionnelles, la plupart des véhicules électriques restent admissibles à un crédit d'impôt fédéral unique de 7 500 $ pour aider à atténuer l'impact du coût d'achat (ce système est progressivement supprimé pour les modèles Chevrolet et Tesla). Par exemple, une Nissan Leaf dont le prix de départ est de 30 885 USD coûte essentiellement 23 385 USD lorsque le crédit d’impôt est pris en compte dans la transaction. De plus, plusieurs États offrent leurs propres subventions aux acheteurs de véhicules électriques. Par exemple, les résidents du Colorado peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt sur le revenu de 5 000 dollars qui réduirait effectivement le coût à 18 385 dollars. De plus, les véhicules électriques usagés, tels que ceux répertoriés ici sur MYEV.com, sont éminemment abordables. Au Québec la somme des subventions fédérale et québécoise totalise 13,000 CAD pour les véhicules neufs admissibles. L'enquête a aussi révélé que les véhicules électriques intéressaient le plus les jeunes automobilistes: 23% des personnes de la génération Y et 17% des générations X ont déclaré qu'elles achèteraient probablement un véhicule électrique, contre seulement 8% des baby-boomers. ZONES D'ANXIÉTÉ Parmi les préoccupations concernant l’achat d’un véhicule électrique, 57% des personnes interrogées craignaient de manquer d’énergie sur la route . En fait, selon le US Department of Transportation, les Américains ne parcourent en moyenne que 40 km par jour en moyenne, ce qui est à la portée de tous les véhicules électriques. Pour 2019, 11 modèles peuvent parcourir 245 km ou plus avec une pleine charge, 9 d'entre eux pouvant parcourir plus de 320 km avant de devoir se brancher au réseau électrique. Plus de la moitié (58%) des personnes envisageant un VÉ craignaient de ne pas avoir un accès suffisant aux bornes de recharge. La vérité est que la plupart des véhicules électriques sont rechargés à la maison. Et le nombre de sites de recharge publics augmente rapidement. Selon le département américain de l'Énergie, il existe actuellement plus de 26 000 points de charge aux États-Unis. Le réseau Electrify America a récemment installé plus de 120 stations de recharge rapide DC dans des parcs de stationnement Walmart situés dans 34 États, dont beaucoup se trouvent au cœur de la nation. La société prévoit maintenir un réseau de stations de niveau 3 distantes de moins de 120 km les unes des autres sur des corridors majeurs afin de faciliter les déplacements inter-États. Près de la moitié (47%) des répondants craignent le coût élevé de la réparation ou du remplacement de la batterie. C’est un véritable sujet de préoccupation, mais heureusement, les constructeurs automobiles couvrent la batterie pendant au moins huit ans ou 160 000 km, selon la première éventualité, alors que Hyundai offre une couverture à vie sur ses véhicules électriques Ioniq et Kona. ZONES D'IMPORTANCE Parmi les considérations d'achat, une précédente étude de l'AAA avait montré que 92% des personnes susceptibles d'acheter un véhicule électrique affirmaient que la fiabilité du véhicule était d'une importance primordiale et qu'elles s'en tiraient généralement très bien à cet égard. En effet, un moteur électrique comporte beaucoup moins de pièces mobiles qu'un moteur à essence et ne nécessite qu'une simple transmission à un rapport. En outre, un véhicule électrique élimine de nombreux composants susceptibles de tomber en panne, tels qu'un radiateur, un système d'échappement et un convertisseur catalytique. Les évaluations des tests de choc sont importantes pour 77% des utilisateurs potentiels de VÉ. Bien que tous n'aient pas été testés, les véhicules électriques évalués par la National Highway Traffic Safety Administration obtiennent les meilleures notes en matière de protection des occupants. Par exemple, la Chevrolet Bolt EV obtient cinq étoiles sur cinq à cet égard, de même que le Model 3 et le Model X de Tesla. L’accélération et la maniabilité sont importantes pour 69% des véhicules électriques et la plupart des modèles sont excellents à ces deux égards. Les VÉ sont généralement plus rapides que leurs homologues à essence, puisqu'un moteur électrique génère instantanément 100% de sa puissance disponible et la fournit en permanence. De plus, étant donné que le bloc-batterie d'un véhicule électrique est généralement monté sous le véhicule, son centre de gravité est intrinsèquement bas, ce qui permet une manipulation plus efficace. Disposer de systèmes de prévention des accidents de haute technologie, comprenant le freinage d'urgence automatique et l'assistance au maintien de la voie, est important pour 60% des personnes susceptibles de choisir un VÉ. Pour 2019, une douzaine de véhicules électriques propose des systèmes de freinage et de maintien de voie autonomes en équipement standard ou en option. Il n’est peut-être pas surprenant que l’AAA ait constaté que 40% des consommateurs peu intéressés d’acheter un VÉ le reconsidéraient si le prix de l’essence augmentait au cours des mois ou des années à venir. Cependant, l'étude a démontré que les coûts de carburant devraient atteindre la barre des 5,00 USD le gallon (3,79 L) pour avoir un effet significatif sur les ventes de véhicules électriques. MyEV.com
Contribution: André H. Martel
Les Granbyens ont pu poser leurs questions sur l’acquisition et l’utilisation d’une voiture électrique samedi dans le cadre de l’Évènement branché de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). L’évènement organisé pour une troisième année consécutive à la demande de la Ville de Granby a notamment permis à des curieux d’effectuer près de 150 essais routiers.
L’utilisation du véhicule électrique gagne tranquillement du terrain dans la province, mais de nombreux automobilistes sont encore craintifs à l’idée d’abandonner le moteur à essence. C’est du moins la lecture que font la plupart des propriétaires de voitures électriques membres de l’AVÉQ présents samedi à l’évènement.
« Ce sont souvent les mêmes questions qui reviennent. Les gens craignent pour l’autonomie de leur voiture l’hiver et ils ont peur de manquer de batterie. Ce sont des questions pertinentes, mais les craintes ne sont pas fondées. C’est aussi possible de tomber en panne avec une voiture à essence et ce n’est pas une préoccupation pour les utilisateurs », souligne Mario van Rossum fier propriétaire d’un véhicule électrique et membre de l’AVÉQ. Pour répondre aux diverses interrogations du public et permettre aux intéressés de vivre une expérience de conduite électrique en grimpant derrière le volant, l’AVÉQ a invité ses membres bénévoles à prendre part à l’évènement tenu à Granby dans le stationnement de la gare près du lac Boivin. Selon la déléguée régionale de l’organisme en Montérégie, Nathalie Daigle, 24 d’entre eux ont répondu à l’appel. « Pour ma part, c’est très important de faire la promotion de l’utilisation de la voiture électrique. Les gens disent que c’est l’avenir, mais c’est faux ! L’électrique, c’est le présent et ce sont les voitures à essence qui sont les dinosaures sur la route », s’exclame André Robert, un citoyen de Granby membre de l’AVÉQ. Les membres de l’association ont accompagné les intéressés dans de courts essais routiers d’une quinzaine de minutes. « Nous avons prévu un circuit de 4 km. C’est assez pour permettre aux gens de se familiariser avec la voiture tout en permettant à un maximum de personnes de pouvoir faire des essais. Il suffit de prouver qu’on possède un permis de conduire et une assurance automobile et on peut réserver un essai », précise Mme Daigle. La déléguée de l’organisme soulignait que le début de la journée a été particulièrement achalandé. Au passage de La Voix de l’Est, plus de 75 essais avaient déjà été réalisés et les organisateurs prévoyaient doubler ce nombre d’ici la fin de l’évènement. L’AVÉQ fait la promotion de l’utilisation de la voiture électrique depuis six ans. Elle encourage les propriétaires de véhicules branchables à se joindre à l’organisation pour transmettre leur expérience de conduite. « Pour quelqu’un qui pense à acquérir un véhicule électrique, la pire chose à faire, c’est de commencer ses démarches chez le concessionnaire, avertit Martin Archambault, porte-parole de l’organisme. D’une part parce que les voitures électriques ne sont presque jamais en stock, mais aussi parce que les vendeurs sont encore très peu intéressés et connaissent mal leurs véhicules. » Si l’AVÉQ connaît bien les qualités et défauts des véhicules électriques sur le marché, l’organisme se tient loin de la promotion des marques. « On essaie d’offrir le plus large éventail possible de marques et modèles lors de nos évènements. Nous tentons d’avoir les modèles les plus en demande sur le marché, mais ça dépend toujours de la disponibilité de nos bénévoles. Selon les besoins des gens, on les dirige vers un modèle ou un autre. On donne l’heure juste aux gens, pas que les avantages », assure Martin Archambault. Une façon de faire qui a séduit Serge Longpré et Josée Bourgault, deux résidents de Shefford qui souhaitent faire la transition vers la voiture électrique. « Les gens n’essaient pas de vendre une voiture plutôt qu’une autre ils ne font pas de commission. Notre premier essai routier a permis d’effacer certaines craintes. Pour nous et nos besoins, c’est clair que notre prochaine voiture sera électrique », affirme M. Longpré. L’AVÉQ participe à plusieurs dizaines d’évènements un peu partout au Québec. Il est également possible de demander un essai routier à la carte via le site web de l’organisme. Les intéressés peuvent alors choisir le type de véhicule qu’ils aimeraient essayer et l’association se charge de les mettre en contact avec un propriétaire de leur région. Reportage intégral de : Mickael Lambert La Voix de l'Est
Contribution: André H. Martel
Valeur résiduelle, recharge de véhicule électrique et utilisation du cric: les conseils de la semaine
Concrètement, qu’est-ce que la «valeur résiduelle»?
Faut-il être membre du Circuit électrique ou de FLO lorsqu’on possède un véhicule électrique ou hybride rechargeable? Comment utilise-t-on un cric de façon sécuritaire? CAA-Québec Collaboration spéciale Les détails dans : Le Soleil
Top 8 des véhicules électriques au Canada en 2019
Pour marquer le Jour de la Terre le 22 avril, nous avons donc réuni huit modèles entièrement électriques qui sont éligibles à ce nouveau rabais fédéral de 5000 $ offert dans le cadre du nouveau programme iVZE, ce dernier qui s’ajoute à celui octroyé par les provinces de la Colombie-Britannique et du Québec. Rappelons que l’Ontario a mis fin à son programme de rabais gouvernementaux accordés aux acheteurs de véhicules verts à l’été 2018, le plus généreux à ce jour d’ailleurs.
À lire dans : Auto 123.com
Voitures électriques: le parc automobile s’électrifie de plus en plus à Granby
L’option d’acquérir une voiture électrique fait de plus en plus son chemin dans l’esprit des automobilistes granbyens. De 2016 jusqu’au 31 mars dernier, le nombre de bolides électriques, hybrides rechargeables ou hybrides présents sur la voie publique a été multiplié par sept, selon des données de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Un reportage de : Eric Patenaude À lire dans : Granby Express
Les Drummondvillois invités à essayer des véhicules rechargeables
Les véhicules électriques sillonnent de plus en plus les routes du Québec. Afin d’appuyer la croissance de ce mode de transport et d’informer adéquatement la population, Branchez-Vous 2019 s’arrêtera au Centrexpo de Drummondville les 14 et 15 juin prochains.
Pour plus d’informations consultez : Le Journal Express
Une Mazda électrique s’en vient, mais l’aurons-nous ici?
Afin de respecter les nouvelles normes d’émissions qui entreront en vigueur en Europe en 2021, Mazda compte non seulement sur son nouveau moteur SKYACTIV-X, mais aussi sur le lancement d’un véhicule 100% électrique l’an prochain ainsi que d’un modèle hybride rechargeable en 2021 ou 2022.
Un article de : Guillaume Rivard À lire dans : Journal St-François
Voyager en voiture 100% électrique: plus facile qu'on pourrait le croire
Tout comme il fallait être plutôt aventurier pour voyager en automobile à ses débuts, car les stations-service étaient rares, les véhicules peu fiables et les routes difficilement carrossables, il a aussi fallu faire preuve d’un certain cran pour faire de longs voyages en voiture 100% électrique il y a quelques années.
En effet, le manque d’autonomie de ces premiers modèles électriques combiné aux rares infrastructures rendaient le voyage passablement compliqué. Or, ce n’est déjà plus le cas. Un reportage de Daniel Breton À lire dans: le Journal de Québec
La halte routière de Villeroy subira une cure de jeunesse
Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, et le whip en chef du gouvernement et député d’Arthabaska, Eric Lefebvre, étaient récemment de passage à Villeroy pour annoncer le début des travaux de modernisation de la halte routière en direction ouest.
Plus de détails; La Nouvelle Union
Contribution: André H. Martel
Lorsque GM a présenté pour la première fois la Chevy Bolt VÉ, le constructeur automobile a déclaré ne pas avoir planifié que la nouvelle voiture entièrement électrique remplacerait la Chevrolet Spark VÉ, mais les choses ont changé. Deux ans plus tard, suite au succès qu'a connu la Bolt dans le marché, la société a confirmé que son premier programme de véhicules 100% électriques, la Spark VÉ, était définitivement discontinué.
Chevy a vendu environ 7 400 Spark VÉ depuis son lancement en 2013, principalement en Californie et en Oregon. Certains entrepreneurs ont été en mesure de l'exporter vers d'autres États et dans d’autres pays, mais en quantités très limitées. Au 31 mars 2019, il y avait 560 Spark VÉ sur les routes du Québec. La subvention pour voitures électriques d’occasion de 4 000$ a permis d'importer tous ces véhicules au Québec. Et contrairement aux voitures neuves, il n’y a pas de limite au coût de l’offre. Les 560 Spark VÉ au Québec représentent 8% de toutes les 7 400 Spark VÉ produites. Le seuil du 10% sera bientôt atteint en 2019.
Voici la courbe de progression exponentielle de la Spark VÉ importée au Québec.
La Spark VÉ vendue exclusivement en modèle d’occasion importé va faire son entrée dans le Top 15 des VÉ sur les routes du Québec en 2019.
La Spark VÉ, une option pour les électromobilistes québécois qui veulent profiter maintenant de véhicules électriques qui semblent répondre aux attentes de nombreux acheteurs impatients de rouler vert. Que ce soit comme deuxième voiture ou pour des étudiants, la Spark VÉ peut être une option fort intéressante.
Pourquoi attendre pour une voiture électrique pendant des mois et continuer à payer de l’essence ? Pourquoi attendre alors qu’il y a des centaines de voitures électriques d’occasion en inventaire dans ces 4 points de ventes spécialisés dans le véhicule électrique d'occasion :
eRacine – St-Jean-Sur-Richelieu et Montréal
https://www.racineauto.ca/VehicleSearchResults?offer=193297300%2C193297280%2C197215750&model=Spark%20EV Montréal Auto Prix Division Électrique – St-Léonard https://mtlautoprix.com/inventaire-vehicules/page/3/?location=D JN Auto – Richmond https://www.jnauto.com/chevrolet-spark-electrique.php VÉ Simon André – Trois-Rivières https://ve.simonandre.ca/
Contribution: André H. Martel
Avec les Tesla Model 3 et la Hyundai Kona EV stimulant les ventes de véhicules électriques au Canada au premier trimestre, le pays a franchi une nouvelle étape: 100 000 véhicules électriques en circulation.
Mais un rapport sur les ventes de véhicules électriques au Canada pour le premier trimestre n’est pas entièrement positif.
Mobilité électrique Canada, une organisation à but non lucratif dédiée à l'électrification accélérée, a publié son rapport sur les ventes de véhicules électriques pour le premier trimestre 2019 au Canada. Il montre que le pays a ajouté plus de 8 000 véhicules électriques sur les routes au cours du premier trimestre permettant de porter le total à plus de 100 000 véhicules électriques au Canada: "C'est officiel! Après les résultats record de 2018, qui portaient le nombre de véhicules électriques à plus de 93 000 au pays, le Canada a franchi la barre des 100 000 véhicules électriques en mars dernier, avec 8025 véhicules vendus au premier trimestre de 2019. Il a fallu un peu moins de 10 ans pour atteindre cette étape majeure, nous devrions atteindre 200 000 VÉ à travers le pays au cours des trois prochaines années, voire avant! ” Les ventes globales de véhicules électriques ont augmenté de 21% au premier trimestre, mais la croissance provenait presque entièrement du Québec et de la Colombie-Britannique
En Ontario, les ventes se sont effondrées sans surprise depuis que les incitatifs pour véhicules électriques de la province ont été coupés après l'élection du parti conservateur de Ford. La bonne nouvelle est que l’Ontario est la seule province où les ventes de VÉ ont chuté au cours du dernier trimestre.
Néanmoins, l'Ontario est la plus grande province et la chute de ses ventes de VÉ ralentit considérablement la croissance nationale.
Tesla Model 3 et la Hyundai Kona EV ont fait toute la différence au dernier trimestre. Voici le top 3 des véhicules électriques au Canada au cours du premier trimestre 2019: Tesla Model 3: 1 594 unités Hyundai Kona EV: 1 163 unités Mitsubishi Outlander: 710 unités Selon electrek : Le premier trimestre constituera un point de comparaison intéressant avec le nouvel incitatif fédéral de 5 000 $ valide à compter du deuxième trimestre et déjà cet incitatif semble stimuler la demande de véhicules électriques. Environ 3 500 demandes de subvention ont été reçues le premier mois. Plus de la moitié des demandes provenaient du Québec. La nouvelle mesure incitative devrait aider l'Ontario, mais l'impact n'a pas encore été significatif, avec seulement 176 demandes provenant de la province. Cependant, la demande devrait être plus forte en juin, même si on parle déjà de rareté chez de nombreux modèles. Bien que la part de marché des véhicules électriques au Canada augmente rapidement, elle ne représentait encore que 1,89% des ventes totales d'automobiles au dernier trimestre. Il y a encore beaucoup de chemin à faire. electrek
Contribution: André H. Martel
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
En additionnant les subventions fédérale et provinciale, les Québécois qui font l'acquisition d'un véhicule électrique neuf sont admissibles à des économies allant jusqu'à 13 000 $.
Ottawa) C'est au Québec que la mesure incitative fédérale pour l'achat de véhicules propres est le plus populaire, et de loin: selon des données compilées à la demande de La Presse, 57 % des demandes proviennent de concessionnaires québécois.
Au total, en moins d'un mois, près de 2000 automobilistes québécois ont fait l'achat d'un véhicule zéro émission, profitant d'un contexte favorable, Ottawa étant venu ajouter sa subvention à celle qu'avait instaurée Québec. La subvention fédérale en vigueur depuis le 1er mai dernier, qui peut atteindre 5000 $, est également appréciée en Colombie-Britannique, d'où proviennent 37 % des quelque 3500 requêtes formulées en date du 28 mai dernier. Ces chiffres n'ont rien de bien étonnant. « Ça marche dans les deux provinces où il y a aussi des incitatifs provinciaux. On espère que ça va montrer l'exemple à d'autres provinces », tranche le ministre des Transports, Marc Garneau, en entrevue avec La Presse. Le gouvernement du Québec offre un rabais pouvant atteindre 8000 $ lors de l'achat ou de la location d'un véhicule électrique neuf. Depuis le 1er mai, c'est donc dire que les consommateurs québécois sont admissibles à des économies qui peuvent être de 13 000 $. En Colombie-Britannique, la subvention provinciale peut s'établir à 6000 $. Mais un autre facteur se cache derrière l'intérêt des résidants de la province de l'ouest pour les véhicules propres, avance François Lefèvre, chef de produit de la Nissan Leaf. « La population est déjà verte, mais il y a aussi le prix de l'essence, qui est à environ 1,70 $ le litre. Tout ça fait en sorte que les gens s'intéressent aux véhicules propres. Dans les dernières semaines, nos concessionnaires ont reçu énormément d'appels », dit-il. DEMANDES PAR PROVINCE*, ENTRE LE 1er ET LE 28 MAI 2019 Québec : 1998 Colombie-Britannique : 1295 Ontario : 176 Alberta : 10 Nouvelle-Écosse : 10 Manitoba : 8 Nouveau-Brunswick : 4 Saskatchewan : 3 Île-du-Prince-Édouard : 2 *Aucune demande de subvention n'a été formulée pour Terre-Neuve-et-Labrador et les trois territoires. Source : Transports Canada Le gouvernement libéral n'avait pas de cible précise en tête en dévoilant cette mesure. En revanche, à long terme, Ottawa espère que d'ici 2025, 10 % des nouveaux véhicules légers vendus au pays soient à zéro émission, pour atteindre 100 % en 2040. « C'est quelque chose de nouveau. C'est toujours difficile de savoir combien de temps ça va prendre pour démarrer ; on est en train d'essayer de créer un momentum. Plusieurs choses doivent se mettre en place - d'abord, la disponibilité de ces véhicules », note-t-il. Selon Martin Archambault, porte-parole de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ), ces chiffres sont supérieurs à la moyenne. Lors du trimestre s'étant terminé le 31 mars 2019, il s'était vendu 3300 de ces véhicules, par exemple. « Par contre, il faut faire attention : d'année en année, on double les ventes, alors on ne peut mettre ça uniquement sur le compte des subventions. L'incitatif fédéral va avoir un effet, c'est sûr, mais il faudra voir la tendance sur plusieurs mois », expose-t-il. Et si les chiffres du mois de mai, au Québec, sont certes très bons, ils pourraient être trompeurs - des consommateurs ont peut-être reporté un achat qu'ils auraient fait en avril en sachant qu'une aide financière du fédéral arrivait, ajoute M. Archambault. La subvention fédérale de 5000 $ s'applique aux véhicules zéro émission dont le prix de détail suggéré par le fabricant est de moins de 45 000 $. Un autre incitatif de 2500 $ vise les automobiles hybrides rechargeables de plus faible portée. Le gouvernement libéral a promis dans le dernier budget de son mandat une enveloppe fixe de 300 millions sur trois ans pour son incitatif. Le ministre Garneau espère que, s'ils sont portés au pouvoir en octobre 2019, les conservateurs garderont la mesure. Extraits du reportage exclusif de : Mélanie Marquis La Presse +
Contribution: André H. Martel
Extraits d’un dossier de la Presse + concernant les facteurs de croissance de l’électro mobilisation au Québec.
Tous les facteurs favorisent la banlieue
Entrée privée, distance parcourue, possession de deux voitures, niveau de revenu, pont à péage : tous les critères sont en place pour faire des banlieues montréalaises de petits royaumes de la voiture électrique. Le contexte idéal de la banlieue « Il y a un peu un cercle autour de l’île », confirme Jean-François Morissette, de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). « Les gens dans les quartiers centraux utilisent moins leur voiture, donc c’est moins intéressant pour eux d’un point de vue économique. » Une question d’argent Le niveau de revenu semble aussi être un facteur déterminant dans le taux de pénétration actuel des voitures électriques, constatent les observateurs. L’impact d’un pont S’il fallait désigner une « capitale » des voitures électriques au Québec, ce pourrait être Terrebonne. Dixième ville du Québec pour la population, cette municipalité de la couronne nord de Montréal vient au quatrième rang de celles où l’on trouve le plus de voitures électriques ou hybrides rechargeables, derrière Montréal, Québec et Laval. Des surprises et des mystères Voici quelques constats significatifs tirés des données de la SAAQ. Peu nombreuses, mais en forte croissance Les voitures électriques restent marginales au Québec. À peine 0,7 % des voitures immatriculées étaient électriques ou hybrides rechargeables au 31 décembre dernier. Le rythme va toutefois en s’accélérant, et à bonne vitesse. En 2018, on en a vendu 14 734, selon les données de Transition énergétique Québec, soit 2,3 fois plus qu’en 2017. Et en 2019, le premier trimestre en a vu s’écouler 3,7 fois plus qu’à la même période en 2018. Un concessionnaire qui change tout Il se trouve, autour de Rawdon, dans Lanaudière, un îlot d’une demi-douzaine de municipalités où les taux de pénétration sont parmi les meilleurs au Québec. Pourquoi ? Tous les intervenants à qui l’on pose la question pointent dans la même direction : Bourgeois Chevrolet, le plus important vendeur de voitures électriques du Canada. Cas unique à Laval La municipalité a pourtant été l’une des rares au Canada, sinon la seule, à offrir à ses citoyens un programme de subventions qui s’ajoutait à celui du gouvernement provincial. Pendant un an, jusqu’au 30 avril dernier, la Ville a distribué 546 subventions de 2000 $ s’ajoutant aux 8000 $ offerts par Québec. Peu populaire en région Le sujet a maintes fois été abordé lors de la dernière campagne électorale provinciale : la voiture électrique n’est pas encore une favorite en région. Cela se perçoit dans les taux relativement faibles observés dans les principales villes de l’Abitibi, du Saguenay–Lac-Saint-Jean, de la Gaspésie, de la Côte-Nord ou de Beauce, par exemple. Les raisons sont multiples. D’abord, les bornes de recharge y sont ou y étaient, jusqu’à tout récemment, rares. « Le Saguenay, c’est assez isolé et il n’y avait pratiquement pas de bornes, note Jean-François Morissette. À part une couple de crinqués, les gens ne considéraient pas beaucoup la voiture électrique. Les installations récentes pourraient avoir un impact assez rapide sur les ventes. Il y a beaucoup de perceptions aussi. Même si c’est tout à fait faisable d’avoir une voiture électrique, les gens ont l’impression que non. » Le fait que la majorité des voitures électriques offertes et disponibles étaient des modèles compacts explique aussi ce retard dans des régions où les pick-up sont très populaires. « Tant qu’il n’y aura pas de pick-up électriques, on va sentir un retard. » La langue, un obstacle ? À première vue, les municipalités de Dorval, Pointe-Claire, Dollard-des-Ormeaux et Kirkland, dans l’ouest de l’île de Montréal, ont tout ce qu’il faut pour inciter leurs habitants à l’achat de voitures électriques : des résidences avec entrées privées, des résidants qui se servent régulièrement de leur voiture, en possèdent souvent deux et ont des revenus relativement élevés. Or, le taux d’adoption de la voiture électrique est inférieur à la moyenne québécoise. Gatineau oublié Autre mystère difficile à élucider pour les experts interrogés : les très faibles taux observés en Outaouais. Gatineau, en particulier, affiche un taux d’à peine 0,49 %, souvent moins de la moitié de celui de villes en apparence comparables comme Laval, Longueuil, Trois-Rivières ou Sherbrooke. Extraits d’un article dans la Presse + UN DOSSIER DE JEAN-FRANCOIS CODÈRE Avec la collaboration de Thomas de Lorimier et Michael Sanchez, La Presse La Presse +
Contribution: André H. Martel
L'AVÉQ milite depuis longtemps à l'établissement de ce programme d'incitatif aux propriétaires d'immeubles à logements afin d'offrir la recharge aux locataires. La recharge à la maison et au travail est depuis longtemps un dossier réglé à nos yeux, mais le casse-tête des condos et multi-logements doit être adressé rapidement, autant pour les immeubles existants que pour les nouvelles constructions.
Nous vous encourageons à consulter notre mémoire de Décembre 2017 page 7 à ce sujet, où nous sommes fiers de remarquer que le nouveau volet du programme Roulez Vert s'inspire fortement de la recommandation que nous avions nommé "Branché en ville". [Lien au mémoire de l'AVÉQ ici] Ceci est une excellente nouvelle que nous saluons, et qui démontre la proactivité du nouveau gouvernement avec lequel nous échangeons de manière régulière afin de faire avancer certains dossiers en électrification des transports qui trainent depuis de nombreuses années. Nous recommandons aussi de continuer le programme « Branché au travail » et la création d’un nouveau programme « Branché en ville » qui permettra aux propriétaires d’édifice à logement d’obtenir une subvention à l’achat et installation de bornes de recharge à l’intention de ses locataires. Une solution condo/multilogement doit être une priorité en ce moment, et ce type d’incitatif serait bienvenu. On pourrait viser 20%, donc un édifice avec 10 logements aurait droit à un incitatif pour 2 bornes de recharge achetées et installées.
QUÉBEC, le 24 mai 2019 /CNW Telbec/ - Dans la poursuite des actions déjà mises en place afin de soutenir le déploiement des véhicules électriques, le Gouvernement du Québec fait un pas de plus en ajoutant un nouveau volet au programme Roulez vert pour soutenir l'installation de bornes de recharge dans les bâtiments multilogements. Le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, en a fait l'annonce aujourd'hui lors de son passage au Salon du véhicule électrique de Québec. Pour l'occasion, il était accompagné du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, ainsi que de Mme Dominique Deschênes, directrice générale des opérations et de l'innovation de Transition énergétique Québec.
Par l'entremise du programme Roulez vert, qui est administré par Transition énergétique Québec, les propriétaires d'un bâtiment multilogement comportant cinq logements ou plus ou les propriétaires d'un véhicule électrique dont le domicile est situé dans un tel bâtiment sont maintenant admissibles à une aide financière pouvant atteindre 5 000 $ pour l'acquisition et l'installation d'une borne de recharge de deuxième niveau (240 V). Le programme Roulez vert Ce nouveau volet du programme Roulez vert fait partie des mesures en transport du Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques du Québec. Rappelons que le programme, financé par le Fonds vert, offre de l'aide financière pour l'achat ou la location à long terme d'un véhicule électrique neuf ou d'occasion ainsi que pour l'acquisition et l'installation d'une borne de recharge à domicile ou au travail. Cette nouvelle aide financière permet ainsi d'adapter le soutien gouvernemental offert aux différents besoins afin de faciliter l'introduction des véhicules électriques. Citations : « Au Québec, on constate un engouement croissant des consommateurs pour les véhicules électriques. Notre gouvernement est fier de pouvoir annoncer ce nouveau volet. La transition énergétique est au cœur de notre plan d'action sur les changements climatiques et nous sommes convaincus que le type de mesures que nous annonçons aujourd'hui fera en sorte qu'en 2020 au moins 100 000 véhicules électriques rouleront sur nos routes. Cette nouvelle aide financière est un pas de plus pour soutenir les consommateurs à faire la transition vers le véhicule électrique.» Jonatan Julien, ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord « Pour assurer le succès de l'électrification des transports, nous devons faciliter l'accès à des bornes de recharge. Les bornes sont de plus en plus visibles près des immeubles de bureaux, des résidences et des commerces. Il faut qu'elles le deviennent maintenant dans les stationnements de nos multilogements. Avec l'ajout de ce nouveau volet au programme Roulez vert, notre gouvernement permettra à un plus grand nombre de Québécois de faire le choix d'un véhicule zéro émission et, par conséquent, de contribuer à l'amélioration de la qualité de l'air et à la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. » Benoit Charette, ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques « Transition énergétique Québec travaille activement à accélérer l'utilisation d'énergie à plus faible empreinte carbone dans le domaine du transport routier puisque celui-ci est responsable de 34 % des émissions totales de GES du Québec. L'acquisition d'un véhicule électrique est une option intéressante pour réduire et même éviter les émissions de GES. La disponibilité de la recharge est toutefois l'un des facteurs déterminants dans la prise de décision d'acquérir ce type de véhicule. Cet incitatif permettra de renforcer l'intérêt de la population pour l'acquisition d'un véhicule électrique. » Johanne Gélinas, présidente-directrice générale de Transition énergétique Québec Faits saillants : Transition énergétique Québec est une société d'État qui a pour mission de soutenir, de stimuler et de promouvoir la transition, l'innovation et l'efficacité énergétiques ainsi que de coordonner la mise en œuvre de l'ensemble des programmes et des mesures nécessaires à l'atteinte des cibles énergétiques définies par le gouvernement. Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques du Québec contient 225 mesures qui lui permettront, d'ici à 2023, d'améliorer son efficacité énergétique de 5 % et de réduire sa consommation de produits pétroliers de 12 % par rapport au niveau de 2013. L'ensemble des mesures qui sont contenues dans ce plan pourrait contribuer à une réduction des émissions de GES de l'ordre de 5,4 millions de tonnes équivalent CO2 (t éq. CO2). Le Plan d'action sur les changements climatiques, financé par le Fonds vert, vise à réduire les émissions de GES de 20 % sous le niveau de 1990, en plus d'améliorer la capacité d'adaptation de la société québécoise aux impacts des changements climatiques. Au 31 mars 2019, 41 527 véhicules électriques étaient immatriculés au Québec. Depuis sa création, plus de 74 000 participants ont bénéficié du programme Roulez vert pour l'acquisition d'un véhicule électrique ou d'une borne de recharge à domicile, ce qui représente une réduction des émissions de GES de plus de 96 000 t éq.CO2/an. Liens connexes : Pour en apprendre davantage sur le programme Roulez vert, consultez le site http://vehiculeselectriques.gouv.qc.ca/index.asp. Pour en apprendre davantage sur le Plan d'action sur les changements climatiques, consultez le site www.environnement.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/plan-action-fonds-vert.asp. Pour en savoir davantage sur Transition énergétique Québec, consultez le www.transitionenergetique.gouv.qc.ca. Suivez Transition énergétique Québec sur : facebook.com/TransitionEnergetiqueQuebec/ twitter.com/TransitionTEQ linkedin.com/company/11320564 SOURCE Transition énergétique Québec Renseignements: Sources : Claude Potvin, Attachée de presse, Cabinet du ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Tél. : 418 643-7295, Louis-Julien Dufresne, Attaché de presse, Cabinet du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Tél. : 418 521-3911 Information : Nathalie Desrosiers, Direction générale des affaires stratégiques, Transition énergétique Québec, Tél. : 418 627-6379, poste 8174, nathalie.desrosiers@teq.gouv.qc.ca Related Links http://www.transitionenergetique.gouv.qc.ca/ Nouvelles fournies par Transition énergétique Québec Mai 24, 2019, 10:45 ET CISION
Contribution: André H. Martel
Les ventes de voitures électriques s’accélèrent, mais des freins persistent, comme le prix et la disponibilité des modèles. La production des autos vertes soulève aussi des questions écologiques et sociales. Malgré cela, de nombreux incitatifs à l'achat existent. Aussi dans cet article: un tableau comparatif des coûts d’achat et d’utilisation d'un véhicule électrique et d'auto à essence.
Les automobilistes qui ont mordu à la « plug » de l’électrique ont souvent la conviction d’avoir pris la seule option valable. Les dizaines de propriétaires de véhicules électriques (VE) qui ont répondu à notre appel à témoignages sur les réseaux sociaux sont unanimes : pour eux, la transition était évidente afin de cesser de brûler pétrole et argent.
Caroline Sirois et sa conjointe sont propriétaires de deux Nissan Leaf SV et d’un vieux VUS Volvo à essence. « Depuis deux ans et demi, raconte Caroline, nous sommes converties à l’électrique, en partie par conviction mais aussi pour en tirer avantage sur le plan économique, de même que pour bénéficier des voies réservées sur les autoroutes. » Il y avait 39 175 véhicules électriques en circulation au Québec au 31 décembre 2018, trois fois plus qu’en 2016 (13 454). Certains modèles ont fait mousser les ventes l’an dernier, comme la Tesla Model 3, qui était très attendue, et la nouvelle Nissan Leaf. Les 2 663 exemplaires de la Leaf vendus en 2018 représentent une progression de près de 500 % par rapport à 2017. En 2018, Protégez-Vous a testé la moitié de la cinquantaine de modèles offerts au Québec (électriques et hybrides rechargeables) : petites voitures, compactes, fourgonnettes et même VUS. Ils se comptaient sur les doigts d’une main six ans plus tôt. Malgré des ventes en progression et une offre de modèles de plus en plus importante, le marché des VE québécois peine encore à carburer à plein régime. Certains freins semblent subsister, notamment le prix des véhicules. Modèle tout électrique populaire, la Chevrolet Bolt (et ses 383 km d’autonomie) se vend, neuve, 47 000 $.
Martin Archambault, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), rappelle que plus une batterie offre d’autonomie, plus elle coûte cher à fabriquer. Mais la technologie évolue rapidement, et certains constructeurs annoncent déjà des autos plus autonomes (250-300 km) à des prix autour de 25 000-30 000 $.
Selon une étude réalisée par Bloomberg New Energy Finance l’an dernier, le prix d’une voiture électrique neuve pourrait commencer à être plus compétitif que celui d’une voiture à essence à partir de 2025. Comment ? Principalement en raison de la baisse prévue du prix (au kWh) des batteries, dont les matériaux actuels coûtent cher. Selon les chiffres du sondage annuel réalisé par l’AVEQ auprès de ses membres, 84 % des personnes qui utilisent une voiture électrique en sont propriétaires. Ce que confirme le Montréalais Stéphane Bakhos, qui roule à l’électrique depuis 2012 : « Le feeling de s’affranchir des pétrolières est une pure joie ; c’est comme mettre fin à une mauvaise relation amoureuse. Cela faisait des années que j’avais une “écœurantite” de l’essence, et c’est une belle cerise sur le sundae de protéger l’environnement tout en épargnant un bon 2 000 $ par année. » Dernier frein : le réseau encore limité des bornes publiques de recharge. Même si Hydro-Québec investit des centaines de milliers de dollars pour équiper la province, les personnes qui n’ont pas la possibilité d’installer une borne chez elles hésitent à acheter électrique, note Julien Amado, le journaliste auto de Protégez-Vous : « C’est particulièrement le cas des gens qui vivent en appartement et ne disposent pas d’une place de stationnement. C’est pourtant dans les régions de Montréal et de Québec que se vendent la majorité des voitures électriques. »
Les VE font par ailleurs l’objet de critiques de plus en plus fortes. On remet en cause en particulier leurs vertus écologiques. Les analyses de cycle de vie (ACV) qui comparent voiture électrique et voiture à essence montrent que la fabrication d’un VE a des répercussions environnementales considérables. Stéphane Pascalon en convient, mais tempère : « Lors de la phase d’utilisation, la voiture électrique devient moins polluante que celle à essence après seulement deux ans et sur l’ensemble du cycle de vie des deux autos, c’est évident ! »
La fabrication des VÉ a aussi un coût humain. « Dans une batterie ou un moteur de voiture électrique, il y a du lithium, provenant du Chili ou de la Bolivie ; du cobalt, exploité dans les mines en République démocratique du Congo ; et certaines terres rares, dont la Chine contrôle l’extraction… Les conditions dans lesquelles sont exploitées ces ressources doivent être prises en considération », souligne Guillaume Pitron, auteur du livre La guerre des métaux rares : la face cachée de la transition énergétique et numérique.
"À l’exception de Tesla, qui ne produit que des voitures électriques, tous les autres constructeurs tirent encore leurs plus gros bénéfices de la vente de voitures à essence." - Pierre Langlois, consultant en mobilité durable et auteur du livre Rouler sans pétrole
Extraits d’un article de Protégez-vous
Auteur: Rémi Leroux Mise en ligne : 21 mai 2019 | Magazine : juin 2019 À consulter dans : Protégez-vous
Contribution: André H. Martel
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