Les trottinettes électriques en libre service de Lime révolutionnent la mobilité urbaine dans plus de 33 villes aux États-Unis. Ce mode de transport 2.0 ultra-convivial déborde maintenant les frontières américaines. Les Montréalais pourraient eux-aussi adopter Lime à l’instar de Paris, Madrid, Zurich et Tel-Aviv… si ce n’était des fonctionnaires du Ministère des Transports du Québec qui leur mettent des bâtons dans les roues.
Bird, Lime, Skip, Scoot, Lyft et Spin, autant de startups qui envahissent les rues de villes américaines grâce à leur application mobile et leurs véhicules électriques ludiques en libre service. Le succès est tel que les villes sont obligées de songer à règlementer, car ça fait un peu désordre tous ces engins qu’on stationne n’importe où sur les trottoirs et dans les parcs. Mais la révolution est en marche et les citoyens en redemandent !
De l’aveu des autorités américaines, les cas d’accidents et de blessures rapportées sont très rares, tout comme le vandalisme et le vol. Chez les géants Lime et Bird, c’est même la folie furieuse lorsque vient le temps de recharger les machines. Le travail est confié à la communauté qui est payée pour faire tout le travail de recharge et de redéploiement. Chez Lime, un «juicer» [rechargeur] gagnera entre 9$ et 12$ par machine qu’il rechargera à la maison (charger une trottinette consomme environ un 0.5 kWh… soit 5 sous au Québec !). Mais voilà que, au Québec, la révolution 2.0 se bute une fois de plus à une lourde machine administrative incapable de réagir à la vitesse de l’innovation au XXIe siècle. Les règles mises en place par Québec pour encadrer l’arrivée des trottinettes électriques en libre service semblent leur fermer la porte jusqu’en 2021 !
C’est bien connu au Québec, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué !
Bien que Lime manifeste son désir de lancer ses activités au centre-ville de Montréal dès cet automne, les bureaucrates du ministère des Transports tiennent mordicus à faire entrer cette nouvelle forme de mobilité à la fois ludique libératrice dans le moule d’un «projet-pilote de trois ans».
Les contraintes du projet pilote sont telles quelles excluent déjà Lime ! Après, on se demande pourquoi le Québec est toujours à la traine en matière d’innovation !
En attendant, voici un aperçu de ce dont
on veut priver les Québécois jusqu’en 2021…
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Dossier important à suivre aujourd’hui : Le Directeur général des élections du Québec (DGEQ) pourrait-t’il en venir à museler les organisations citoyennes, comme l’AVEQ, durant la période électorale ? Équiterre, la Fondation David Suzuki et Greenpeace n’entendent pas laisser une telle dérive se produire : ils contesteront, par la voie des tribunaux s’il le faut, l’avis provenant du DGEQ qui exige le retrait de la publication des positions des quatre partis représentés à l’Assemblée nationale sur 23 priorités environnementales.
En effet, la mise en demeure sans précédent du DGEQ pour museler le «Syndicat Équiterre» laisse penser que l'on compte, d’ici la fin des élections, restreindre la liberté d’expression sur les enjeux qui permettent de faire un choix entre les partis politique, par exemple les enjeux environnementaux ou les promesses en matière de mobilité et d’électrification des transports.
C’est un dossier extrêmement important à suivre, qui mérite que toute la société civile québécoise s’enflamme. Ça touche particulièrement les groupes comme l’AVÉQ, car la même chape de plomb pourrait inévitablement être appliquée à la publication de nos propres revendications. Rappelons que l’AVÉQ a elle aussi questionné les partis sur leurs engagements en matière d’électromobilité… et publié les résultats. La situation est alarmante. La Presse rapporte que la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a également reçu une telle mise en demeure du DGEQ le 13 septembre «Comparatif des programmes des principaux partis» et son «Bilan du gouvernement Couillard». La coalition environnementale (composée de Équiterre, la Fondation David Suzuki et Greenpeace ainsi 8 autres groupes environnementaux) a décidé de ne pas se coucher et a même rendu publique la mise en demeure du DGEQ, dont vous pouvez constater la teneur à l'adresse suivante : http://equiterre.org/sites/fichiers/avisdgeqenvoyeequiterre.pdf Le groupe à l’intention de se tenir debout, car si le DGEQ parvenait à les censurer, il est clair que l’on appliquerait la même logique à l’AVÉQ et aux autres groupes de pression qui tentent d’obtenir des engagements en faveur de l’électromobilité. Un dossier vraiment important suivre. Vous êtes tous invités à vous faire entendre sur la question.
Les articles fusent sur le sujet :
Journal de Montréal La Presse Le Devoir Texte : Daniel Rochefort, approuvé par le Conseil d'administrateur de l'AVÉQ
On y retrouve entre autre :
L'ensemble des mesures proposées se retrouvent ici :Lien vers le programme
Le parti Québec Solidaire met la barre haute dans le débat sur l’électrification des transports. On y promet la fin de la vente des voitures à essence dès 2030, et leur disparition sur les routes québécoises pour 2050. C’est ambitieux, mais c’est semblable à ce qu’on envisage déjà en Grande-Bretagne, en France et en Inde… même qu’en Norvège on le promet pour 2025!
Le parti de Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois promet donc d’accélérer grandement la transition vers la décarbonisation des transports. Rappelons qu’au Québec le transport routier est responsable de 43 % des émissions de gaz à effet de serre et de
75 % de la consommation totale de pétrole. Pour ce faire, Québec Solidaire propose d’adopter un système de bonus-malus pour favoriser l’achat de véhicules électriques tout en défavorisant l’achat de véhicules à essence. Ce système serait modulé selon les régions du Québec, ainsi qu’en fonction des revenus des automobilistes. L’incitatif à l’achat actuel s’en trouverait bonifié. « Oui, ça peut paraître radical […], mais du moment où tu dis à l’industrie : « Go, gang, c’est ça qu’on veut », les concessionnaires vont comprendre qu’il y a avantage à avoir plus d’offres de véhicules électriques », a fait valoir la candidate solidaire au poste de première ministre Manon Massé Le Fonds Vert serait mis à contribution pour financer l’ambitieux agenda d’électrification.
Trop radical selon les adversaires…
Les adversaires politiques de Québec Solidaire se sont empressés de qualifier de trop «radicale» la transition énergétique proposée par Québec Solidaire, préférant s’en remettre aux lois du marché. Le premier ministre sortant, Philippe Couillard, a accusé...
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Longueuil devrait suivre l’exemple du ministère des Transports du Québec (MTQ) et de municipalités telles que Saint-Lambert en autorisant les voitures électriques et le covoiturage dans les voies réservées de l’ensemble de son territoire.
Telle est la proposition de la présidente d’arr. de Saint-Hubert et conseillère indépendante Nathalie Boisclair.
Lorsque le MTQ avait ouvert ses voies réservées aux véhicules électriques et au covoiturage en 2014, il avait invité les agglomérations de la province à faire de même. Une invitation à laquelle seule Saint-Lambert a répondu au sein de l’agglomération de Longueuil. Mme Boisclair rapporte qu’un citoyen a reçu une contravention pour avoir circulé avec sa voiture électrique dans une voie réservée du réseau de Longueuil, alors que celle-ci poursuivait celle du MTQ. «Les deux réseaux sont complémentaires et doivent faciliter les déplacements des mêmes utilisateurs», relève la conseillère, qui juge urgent que la Ville agisse. «Elle doit en faire plus et rapidement pour aider à la décongestion du réseau routier et pour favoriser le transport électrique et le covoiturage en prévision des grands travaux à venir au pont tunnel Louis-H.- Lafontaine. J’invite également les autres villes de l’agglomération de Longueuil à faire de même.» À l’instar de l’appui à la Déclaration de l’Hôtel de Ville de Paris sur les changements climatiques et du partenariat conclu avec Équiterre, cette mesure contribuerait à la lutte aux changements climatiques. Mme Boisclair rappelle que le secteur des transports est responsable de 40% des émissions de gaz à effet de serre au Québec. La mairesse Sylvie Parent a jugé les demandes de la conseillère «très intéressantes». Des camions plus verts Nathalie Boisclair veut non seulement favoriser la circulation des voitures électriques sur le réseau routier, elle espère que ce type de véhicules soient davantage intégrés à la flotte de camions des travaux publics de la Ville. Comme elle l’a fait lors de la séance du conseil municipal en juillet, elle a exprimé sa dissidence au moment d’approuver l’achat d’un camion à essence avec plateforme et monte-charge. La Ville pourrait consulter les experts de l’Association des véhicules électriques du Québec, suggère-t-elle, afin d’établir un portrait des options possibles en matière de véhicules moins polluants. Elle est d’avis que davantage de sensibilisation pourrait être faite auprès des fonctionnaires. Dans les documents liés à l’attribution du contrat pour l’achat du camion, il est précisé que cet équipement n’existe pas en modèle électrique ou hybride. «Je comprends qu’il y a des exigences, mais des éléments auraient pu être examinés de façon plus approfondie, croit-elle. On dit qu’un projet de révision de la directive [de développement durable] est en cours. J’espère qu’on en arrivera à des sommaires décisionnels plus étoffés sur la démarche qui a été faite pour en arriver à cette décision.» Mme Boisclair a obtenu l’appui du conseiller de l’opposition Jacques E. Poitras, qui s’est aussi exprimé en ce sens. Si la politique d’achat de la Ville dicte de favoriser les options électriques lorsqu’elles sont disponibles, le conseiller Éric Beaulieu a nuancé en soulignant que cela ne peut s’appliquer «au détriment du service et de la qualité». Source :Ali Dostie - Le courrier du sud
Voici la lettre qui a été envoyée aujourd'hui aux chefs des partis politiques provinciaux afin de s'assurer que l'électrification des transports sera à l'agenda lors des élections provinciales du 1er octobre prochain.
Le Québec est déjà leader en électrification au pays, ce qui le place en bonne position dans la lutte mondiale contre la pollution, le smog, l'impact sur la santé des citoyens, et les tensions géopolitiques liées au secteur pétrolier, entres autres. Mais il peut faire mieux. Nous avons donc contacté les chefs suivants:
Monsieur <...>
Chef du Parti <...> Cher Monsieur <...>, Je me présente: Simon-Pierre Rioux, président et fondateur de l’Association des véhicules électriques du Québec (www.aveq.ca). À travers mes différentes fonctions comme bénévole, je représente plus de 10 000 membres-propriétaires de véhicules électriques (VÉ) à travers la province qui compte présentement plus de 32 000 électromobilistes. L’objectif du Québec est d’atteindre 100 000 VÉ d’ici la fin de 2020, jusqu’à atteindre une électrification complète de tous nos modes de transports dans les prochaines décennies. Nous voulons savoir ce que le Parti <...> a l’intention de présenter comme stratégie d’électrification des transports aux prochaines élections:
Nous vous remercions de prendre le temps de considérer nos questions, qui sont la pierre angulaire d’une stratégie provinciale innovatrice en matière d’électrification des transports. Il serait important pour nous d’obtenir une réponse à nos questions d’ici le 14 septembre 2018 dans le but d'orienter le vote de nos membres et sympathisants. Les réponses de tous les partis seront publiés sur notre site web dès le 15 septembre 2018. En vous souhaitant une période électorale remplie de succès. Cordialement, Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Le Gouvernement du Québec, par l'entremise de Transition énergétique Québec, a annoncé la prolongation du projet pilote ayant pour but de favoriser l'acquisition de véhicules électriques d'occasion, qui s'inscrit dans le contexte du programme Roulez vert. Ainsi, les demandes de participation reçues d'ici au 31 décembre 2018 seront acceptées. De plus, les véhicules de l'année modèle 2016 seront admissibles à un rabais dès le 15 septembre 2018, selon leur date d'immatriculation. Les autres conditions du projet pilote actuellement en vigueur sont maintenues.
** L'AVÉQ tient à signaler à ses membres que le projet-pilote devait arrêter le temps qu'un rapport soit écrit afin de déterminer si le programme devait devenir permanent. N'eut été du flair d'un électromobiliste impliqué dans les politiques provinciales, ce programme n'aurait pas été prolongé en plein milieu de l'été. Nous tenons à le remercier chaleureusement pour son implication afin que le projet-pilote soit reconduit. À noter que c'est le seul programme d'incitatif pour VÉ usagés au monde; même la Norvège n'a pas d'incitatifs de ce genre. Depuis son lancement en avril 2017, le projet pilote a déjà permis à plus de mille nouveaux véhicules d'occasion, entièrement électriques, de circuler sur les routes du Québec. Cette nouvelle rejoint l'objectif du gouvernement d'augmenter à 100 000 le nombre de véhicules électriques et hybrides rechargeables immatriculés dans le parc automobile du Québec, d'ici à 2020. Le renouvellement du programme voit sa limite de 1,000 participations disparaitre, il n'y a plus de limites sur le nombre de rabais accordés. Parallèlement à cette reconduction, Transition énergétique Québec analyse la meilleure manière de faire évoluer le soutien à l'acquisition de véhicules électriques d'occasion. Une évaluation du projet pilote s'effectuera pour déterminer les éléments à maintenir ainsi que ceux à améliorer advenant une poursuite, en 2019, du soutien offert à ce type de véhicule. « Je me réjouis de l'intérêt suscité par le projet pilote pour véhicules électriques d'occasion. En plus d'augmenter le nombre de véhicules électriques sur nos routes, il s'agit d'une occasion intéressante pour sensibiliser une nouvelle clientèle aux avantages des véhicules électriques et l'influencer sur le type de véhicule quelle achètera au cours des années à venir. » - Johanne Gélinas, présidente-directrice générale, Transition énergétique Québec Faits saillants * Lancé officiellement le 1er avril 2017, le projet pilote pour véhicules électriques d'occasion a pour but d'encourager l'achat et la location de véhicules d'occasion entièrement électriques. Ce projet pilote devait initialement prendre fin dès l'attribution de mille rabais. * En acquérant un véhicule d'occasion, entièrement électrique, considéré comme admissible, les participants peuvent obtenir un rabais gouvernemental pouvant aller jusqu'à 4 000 $. Le projet pilote est offert aux particuliers autant qu'aux entreprises, organismes et municipalités. * Transition énergétique Québec est une société d'État créée en avril 2017 pour assurer la transition énergétique du Québec. Un des objectifs de son mandat est de soutenir la décarbonisation du transport des personnes, notamment en favorisant l'utilisation de véhicules électriques ou de véhicules qui consomment des carburants à moindre teneur en carbone. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
On le voyait venir depuis longtemps… mais c'est maintenant fait : l'Agence de protection de l’environnement (EPA) américaine propose d’affaiblir sa norme d’émissions de gaz à effet de serre (GES) des véhicules passagers. Le Canada va-t-il suivre un fois de plus et trahir ses engagements environnementaux ?
Pour justifier son travail de démolition des engagements environnementaux états-uniens, l'EPA prétend vouloir rendre les véhicules plus abordables, sécuritaires et [ ironiquement je suppose ] plus respectueux de l'environnement !!! Ça ne s'invente pas, c'est écrit noir sur blanc dans leur communiqué !
De l'aveu même de Andrew Wheeler, administrateur adjoint de l'EPA, la nouvelle règlementation proposée est conçue pour permettre au président Trump de respecter sa promesse de «corriger» les normes d'économie d'essence et d'émissions de GES imposées aux constructeurs automobile. Ne soyons pas dupes, l'objectif américain est clair : miner une fois de plus la lutte aux changements climatique en stoppant cette quête de réduction de la consommation d'essence des véhicules et en ralentissant la montée irrépressible de la voiture électrique. Il y a lieu de s'inquiéter que ce recul règlementaire ne soit transposé au Canada, car depuis 2012, le gouvernement du Canada réglemente les émissions de GES des automobiles et des camions légers en vertu de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement en harmonisation avec les normes nationales des États-Unis.
Il faudra surveiller de près le gouvernement Trudeau dans ce dossier, lui qui semble avoir mis la hache dans ses engagements face à la lutte aux changements climatiques en réduisant cette semaine les exigences liées à la taxe sur le carbone…
…lui qui semble avoir mis la hache dans ses engagements face à la lutte aux changements climatiques en achetant à prix d'or un antique pipeline dans l'ouest canadien… …lui qui refuse toujours de s'engager à investir dans le virage vers le véhicule électrique, que ce soit sous forme d'incitatif à l'achat, d'investissement dans le réseau de bornes de recharge ou d'une loi VZE canadienne…
Inévitablement, l'adoption de la nouvelle règlementation américaine par le Canada représenterait un recul important qui aurait des répercussions sur la disponibilité des voitures électriques. On pourrait même craindre qu'une telle règlementation pourrait forcer le gouvernement québécois à revoir à la baisse les exigences de la loi VZE !
Ultimement, ce serait remettre aux calendres grecques les objectifs de lutte au changements climatique. Vous êtes donc invités à exiger du gouvernement Trudeau qu'il s’affranchisse de la réglementation fédérale américaine et qu'il se tienne debout devant Trump comme il l'a fait dans le dossier des droits de douane et du libre échange. C'est le temps d'écrire à vos députés fédéraux...
La Polestar 2 électrique est attendue pour 2020; Tesla demande à des fournisseurs des ristournes sur des contrats passés; Québec tient à son rabais sur les voitures électriques; Ligne de Chaîne, la solution pour un premier contact réussi avec un VAE ou vélo à assistance électrique; Volkswagen construira deux véhicules électriques aux États-Unis. Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : André H. Martel
À compter du 1er octobre 2018 entreront en vigueur les modifications au « code électrique », Chapitre V du Code de construction du Québec. Certains ajouts visent précisément à s'adapter dès maintenant à la popularité grandissante du véhicule électrique.
Selon le site de l’APCHQ, il sera maintenant exigé d’installer l’infrastructure de base pour l’alimentation éventuelle de bornes de recharge de 240 volts pour les véhicules électriques lors de la construction de maison unifamiliale, de duplex, de triplex et de quadruplex ayant des espaces de stationnement ou des abris pour les voitures.
Plus précisément, il faudra installer, dès la construction, un câble électrique (ou un conduit dans lequel il sera possible de passer un câble électrique) en prévision du branchement d’une borne de recharge pour voiture électrique. Le câble (ou le conduit) devra provenir du panneau électrique et aboutir dans une boîte de sortie située dans le garage ou près de l’allée de stationnements et pouvoir alimenter un circuit de 40 ampères. À cet effet, un espace supplémentaire devra être réservé dans le panneau de distribution électrique pour un dispositif de protection bipolaire. Le code prévoit aussi les normes d’installation et de prise de courant et les méthodes de calcul de charge applicables. Une période transitoire de 6 mois s'appliquera dès le 1er octobre, pour permettre à l’industrie de s’adapter aux nouvelles exigences. Les chantiers ayant commencé avant le 1er avril 2019 pourront être effectués au choix selon les exigences du code électrique actuel ou modifié. Par contre, pour tout chantier débuté à partir du 1er avril 2019, les nouvelles exigences s’appliqueront obligatoirement.
Sources :
APCHQ AQMAT Gazette officielle du Québec Photo : Daniel Methot, Entrepreneur Électricien Rédaction et recherche : Daniel Rochefort
Suite à l’adoption du projet de loi #184 intitulé “Loi favorisant l’établissement d’un service public de recharge rapide pour véhicules électriques”, nous souhaitons proposer certaines pistes de solutions afin que le déploiement des bornes rapides (BRCC) au Québec se fasse de manière à la fois efficace et harmonieuse.
Ce projet de loi vise à offrir au Circuit Électrique la latitude nécessaire au déploiement d’un réseau de recharge rapide et ce, de manière plus structurée. De coup, il ne dépendra plus de partenaires financiers pour installer des infrastructures de recharge là où le besoin est pressant, et non uniquement au gré des exigences et contraintes de ses partenaires. Ce nouveau modèle d’affaires devrait offrir une couverture plus complète aux électromobilistes et l’assurance d’une évolutivité des sites selon l’achalandage futur. C’est un changement nécessaire qui est une bonne nouvelle pour les propriétaires actuels et futurs de véhicules 100% électriques ainsi que les véhicules hybrides rechargeables possédant un port de recharge rapide tel que le Mitsubishi Outlander PHEV. Nous considérons cependant que l’offre initiale de BRCC ne suffit pas à répondre à la demande croissante de recharge rapide liée à l’augmentation du nombre de véhicules 100% électriques sur nos routes, et ce même si un ratio de 1 BRCC pour 110 véhicules électriques a été respecté jusqu'à présent au Québec. Avec les cibles gouvernementales ambitieuses en matière de véhicules zéro émission (VZÉ), visant 100,000 VZÉ en 2020 et jusqu’à un million de VZÉ en 2030 sur nos routes, nous observons présentement les lacunes suivantes: - Le réseau de BRCC du Circuit Électrique au Québec ne couvre actuellement que certains corridors autoroutiers les plus sollicités, laissant de nombreux autres dans un état désertique; - La majorité des véhicules électriques actuellement sur nos routes ne permettent pas d’effectuer des voyages de longues distances et la prochaine phase de déploiement de BRCC devra combler les nouveaux besoins de véhicules électriques avec plus de 300 KM d’autonomie; - Les données actuelles d’utilisation du Circuit Électrique ne reflètent pas les besoins futurs puisque les technologies et les habitudes évoluent très rapidement; - Un facteur important qui n’a pas été considéré est que le Québec est un vaste territoire et que celui-ci est situé en région nordique, impliquant plus de besoins de recharge rapide pour de plus grandes distances. Avec la loi 184, le Circuit Électrique sera mandaté par l’état Québécois pour déployer un réseau structurant de recharge rapide, laissant ainsi très peu de place aux réseaux privés concurrents, provoquant ainsi un quasi-monopole de recharge rapide au Québec. Cette situation particulière viendra donc avec une responsabilité supplémentaire qui sera de desservir adéquatement tout le territoire québécois car le service offert par le Circuit Électrique devra à terme être considéré comme un service essentiel au même titre que celui d’Hydro-Québec. Il faudrait donc déployer un nombre important de BRCC pour répondre aux pointes de demande de recharge rapide requis par les véhicules entièrement électriques (VEÉ). Notre analyse des meilleures pratiques ailleurs dans le monde ne concorde pas avec les chiffres présentés par le Circuit Électrique. En commission parlementaire, la directrice de cet organisme a déclaré qu’un ratio de 250 VEÉ pour 1 borne rapide était une norme internationale. Cette déclaration proviendrait peut-être d’une étude de la firme Ethree (https://www.ethree.com/) effectuée pour le compte du Circuit Électrique, mais comme ses représentants n’ont pas accepté de la rendre publique, nous ne pouvons le confirmer. De notre côté, nous avons analysé la littérature scientifique sur le sujet et les ratios que d’autres pays ont adopté suite à des études similaires à celle du Circuit Électrique afin d’en arriver à un ratio de 2% en fonction des VEÉ; les ratios varient beaucoup selon les distances à parcourir, les températures froides, la densité de population, et l’autonomie des véhicules. Le document «Global EV Outlook 2017» de l’IEA (1) précise en annexe les données sur le nombre de véhicules entièrement électriques ainsi que le nombre de bornes de recharge rapide (incluant celles de Tesla) dans les principaux pays industrialisés. Le tableau suivant fait état des différents ratios de bornes rapides :
On remarque que le Canada préconise présentement un ratio de 50 VEÉ pour 1 BRCC, alors que l’étude commandée par le Circuit Électrique suggère un ratio de 250:1, pire que ce qu’on retrouve en Inde. Nos conditions climatiques plus froides justifient donc parfaitement un ratio de 50:1.
Afin d’échapper de nouveau à une situation frustrante pour les électromobilistes, nous proposons une stratégie de déploiement de BRCC qui respecte un ratio de 50 véhicules électrique pour 1 BRCC ou 2%. Ce ratio a permis aux pays le respectant d’éviter le type de congestion aux emplacements de recharge rapide, situation qui a freiné plusieurs électromobilistes dans l’utilisation de leur véhicule électrique pour les longs trajets. Ce réseau devra être déployé dans toutes les régions et sous-régions du Québec, en tenant compte d’un minimum de bornes rapides par site défini selon les critères suivants, pour que l’attente soit limitée au minimum: - minimum 4 BRCC par site desservant un axe autoroutier ou un centre-ville important (SuperStation); - minimum 2 BRCC par site desservant une route secondaire ou une ville. Il sera important de déployer des sites de recharge pouvant être doublés dès le départ, pour être mis à jour rapidement en prévoyant les besoins futurs. Notre recommandation de déploiement initial excède le budget disponible par la loi 184, qui ne permet que le déploiement d’une borne rapide par 250 véhicules. Nous souhaitons donc qu’une nouvelle source de financement puisse supplémenter les efforts fournis par Hydro-Québec dans cette nouvelle stratégie d’affaires qui aura un impact majeur sur les ventes de véhicules électriques au Québec. Si l’argent du Fonds Vert réservé aux stations de ravitaillement en hydrogène (10M$) à l’exclusivité de 50 Toyota Mirai avait été offert au Circuit Électrique, un meilleur ratio BRCC:VEÉ aurait pu être mis en fonction. Considérant les sommes disponibles au sein du Fonds Vert, moins de 5% de ces sommes serait nécessaire. En effet, en date du 23 mars 2018 « d’un budget de $3,7 milliards pour la période 2013-2020, ses dépenses au 31 mars 2017 s’établissaient à $1,4 milliard. » Il restait donc $2,3 milliards dans le Fonds Vert en date du 31 mars 2017. Nous espérons également que le fond fédéral en infrastructures de recharge permettra de supplémenter le budget initial. Finalement, un effort financier de la part des manufacturiers automobiles offrant des VEÉ serait naturel, puisque ces derniers ont tout à gagner en investissant dans le réseau du Circuit Électrique. Peu importe le dénouement, nous continuerons à représenter les intérêts des électromobilistes auprès des instances gouvernementales afin de s’assurer que ce réseau de recharge rapide offre une expérience-client exceptionnelle, et influence de futurs consommateurs à se tourner vers le transport électrique. Collaboration: L'équipe de l'AVÉQ (1) https://www.iea.org/publications/freepublications/publication/GlobalEVOutlook2017.pdf
Il y a quelques jours, le gouvernement provincial, via le ministre de l'énergie et des ressources naturelles, M Pierre Moreau, déposait le projet de loi n°184 visant à favoriser l'essor d'un réseau de bornes à recharge rapide au Québec
(texte de présentation du projet de loi) qui sera étudié par les différents partis politiques en chambre et sera soumis à un vote d'ici le 15 juin. Voici les détails nécessaires pour mieux comprendre l'impact qu'il aura sur la recharge rapide au Québec.
L'AVÉQ demande depuis le dépôt de son premier mémoire sur le financement des véhicules électriques en 2013 que le Ministère des transports du Québec s'implique financièrement dans le déploiement de réseaux de bornes rapides afin d'assurer les électromobilistes d'une sécurité énergétique lors de leurs déplacements. Cela permettrait aussi de rassurer les consommateurs intéressés à l'achat d'un VÉ que le réseau leur permettrait de se déplacer à travers la province sans tracas.
Nous recommandions à ce moment que les BRCC soient considérées comme des infrastructures routières, pour éviter le besoin d'une rentabilité sur ces équipements. En début d'année, l'AVÉQ vous a demandé de signer une pétition pour qu'on s'assure qu'un budget adéquat soit disponible pour déployer un réseau public de BRCC. Le projet de loi 184 est le résultat de ce travail.
Le projet de loi s’inscrit, entre autres, dans une volonté de rendre le parc automobile plus vert et, par conséquent, de réduire les émissions de gaz à effet de serre. Il a notamment pour but :
M. Pierre Moreau a expliqué en conférence de presse que
Le principe de fonctionnement :
Chaque voiture électrique vendue permet à Hydro-Quebec de vendre environ 300$ d'électricité de plus sur la facture annuelle de l'électromobilitste (moyenne annuelle des frais d'électricité liée à la recharge d'un véhicule à la maison - le tout est relatif à la voiture et aux habitudes bien entendu). Bref, il y a un profit annuel récurrent qui découle de la vente de voitures électriques pour la société d'État. La logique de la loi consiste à isoler le profit lié aux recharges des VÉ à la maison et de l'injecter en investissement pour des bornes de recharge rapide. Le principe de fonctionnement, étant relatif au nombre de véhicules électriques en circulation au Québec, s'adapte de lui-même selon l'évolution des ventes de véhicules électriques. En effet, contrairement à une cible exprimée avec un nombre fixe de bornes rapides, le principe de fonctionnement actuel s'adapte automatiquement. Un autre point important pour nos membres: une feuille de route du déploiement des bornes rapides dans les prochaines années. Nous nous sommes assurés que le Circuit Électrique nous présenterait un roadmap clair et concis sur le nombre de bornes rapides, leur emplacement, et les échéanciers d'installation afin de compléter certains corridors électriques, et d'en bonifier d'autres.
La position de l'AVÉQ sur les déploiement de bornes rapides se décline comme suit :
L'Association des véhicules électriques du Québec est favorable au principe de fonctionnement du projet de loi n°184 dans le sens où un financement pour des déploiements de bornes rapides est garanti et lié à la taille du parc de véhicules électriques en circulation. Il permettra un déploiement progressif de bornes rapides et contribuera à l'essor de l'électrification des transports au Québec.
Contribution : Le conseil d'administration de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ)
Le gouvernement déposera une série de projets de loi cette semaine et tentera d’en faire adopter le plus possible dans une course contre la montre qui mènera les parlementaires à la fin de la session, le 15 juin.
Le 15 mai marque la date limite de dépôt de projets de loi à l’Assemblée nationale afin que ceux-ci puissent être adoptés avant le déclenchement de la campagne électorale. À partir de mercredi, le gouvernement devra obtenir le consentement de tous les partis d’opposition s’il veut déposer de nouveaux projets de loi. Selon les informations obtenues par Le Soleil, le gouvernement a l’intention de continuer à en déposer au cours des prochaines semaines, afin de respecter les engagements qu’il a pris lors de son mandat qui s’achève. Rien ne garantit toutefois que ces pièces législatives seront adoptées. Aujourd'hui mardi, ce sont 4 nouveaux projets de loi qui atterriront sur la table de travail des députés, Celui qui nous intéresse le plus concerne un réseau de bornes rapides BRCC public subventionné par le gouvernement. Le gouvernement veut aller plus loin que les 1400 bornes prévues (en majorité à 240V ainsi qu'une centaine à 400V) du Circuit électrique avec la Loi favorisant l’établissement d’un service public de recharge rapide pour véhicules électriques. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Pierre Moreau serait revenu de la Norvège convaincu qu’un gouvernement doit investir dans un grand réseau de bornes de recharge rapide s’il souhaite que les citoyens prennent le virage électrique. L'AVÉQ tient à remercier tous ses membres qui ont permis d'amasser près de 11,000 signatures pour sa pétition [lien] demandant au gouvernement de s'impliquer plus concrètement à l'établissement d'un réseau de bornes rapides au Québec. MISE À JOUR (13h08): Une conférence de presse avec le Ministre Moreau (MÉRN) est prévue à 15h15 cet après-midi pour en présenter les dispositions. M. Moreau sera accompagné du vice-président au développement des affaires chez Hydro-Québec, M. Steve Demers. Une retransmission en direct aura lieu via le lien qui apparaitra à 15h15 sur le site du gouvernement [LIEN] MISE À JOUR (15h56): On parle de 1600 BRCC installées sur une période de dix (10) ans. Source: Le Soleil Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Politique : Une recrue caquiste contre les subventions aux VÉs; La Chine changera ses règles protectionnistes; Volvo lance son premier camion électrique : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
En 2016, le gouvernement a renommé le ministère des Transports, ajoutant à son titre des mots porteurs de sens et d’actions. Ainsi, cette organisation, qui joue un rôle stratégique dans l’avenir du Québec, est devenue le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports. Le mardi 17 avril, ce titre a finalement pris son sens.
En effet, le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports, M. André Fortin accompagné du Premier Ministre Philippe Couillard ont dévoilé la Politique de mobilité durable 2030 (PMD-2030), où de nombreuses annonces concernant l'électromobilité ont été faite, mais dans un sens plus large où l'auto solo n'est pas à l'avant-plan. On y propose des solutions de transport public afin de diminuer la congestion automobile et le temps de transit des travailleurs. Cependant, cette politique n'a pas présenté de nouveauté pour le véhicule électrique personnel, tant au niveau des incitatifs que des infrastructures de recharge. M. Couillard a présenté cette politique comme étant "la Baie-James de la mobilité durable, un projet de société dont nous pourrons être fier". L'électrification des transports en commun et du transport de marchandise étaient mis de l'avant.
Quelle place pour le VÉ dans la nouvelle Politique de mobilité durable - 2030 ?
Nous sommes conscients que la présentation des divers volets de la PMD-2030 sera approfondie au cours des prochains mois. C'est un projet massif et le gouvernement devra prendre le temps de discuter de chaque élément de cette politique, qu'on parle du transport aérien, maritime, collectif ou individuel. Le Premier Ministre Couillard sera d'ailleurs présent au Salon du véhicule électrique de Montréal vendredi afin de mettre en valeur certains des éléments de cette politique qui toucheront l'électromobilité.
Cependant, l'analyse attentive du Plan d'action 2018-2030 nous laisse songeurs sur la volonté du gouvernement d'atteindre ses objectifs en matière d'électrification du parc automobile québécois. Bien que nous comprenons que l'objectif global avoué est de défavoriser à long terme l'usage de l'auto-solo pour diminuer la congestion routière, et le temps de transit de 20%, voici donc quelques questions qui méritent d’être posées au Premier Ministre lors de sa visite du Salon du Véhicule Électrique de Montréal.
Subvention à l'achat de véhicule électrique
Dans la rubrique «Poursuivre les efforts en électrification des transports», le plan d'action gouvernemental annonce son intention, pour la période 2018 à 2023 : on propose d'investir 124,4 millions de dollars pour le Programme Roulez électrique de subvention à l'achat de véhicules électriques (en page 61). Le reste du texte nous apprend que ce budget correspond en fait aux sommes déjà annoncées pour 2018-2019 dans le dernier budget provincial (92,1 M$), auquel on additionne le reste de l'enveloppe déjà prévue de 32,3 M$ des deux volets du programme Roulez vert en vigueur depuis 2015 (Plan d’action en électrification des transports (PAET) 2015-2020). Les données actualisées du Programme Roulez Électrique montrent qu'on a, jusqu'à maintenant, encouragé l'achat de 19 311 véhicules électriques et hybrides branchables au coût de 138,5 M$. Selon nos analyses, le maigre 124,4 M$ annoncé ne pourrait être appliqué à plus de 20 000 véhicules électriques et hybrides branchables, ce qui porterait la flotte de véhicules électriques québécois subventionnés à moins de 40 000. Voilà qui est bien loin de la cible de 100 000 VÉs annoncée pour 2020. Par contre ce qui nous a été présenté en coulisses comme information, c'est que le budget pour les incitatifs à l'acquisition d'un véhicule électrique doit être renouvelé à chaque année selon l'analyse du marché et de l'atteinte des objectifs. Est-ce la raison pour laquelle le budget annoncé dans le Plan d'action 2018-2030 ne tient pas compte de la cible de 100 000 véhicules à subventionner ? Ça mériterait d'être clarifié.
Réseau de bornes rapides de niveau 3 (BRCC)
Le gouvernement semble avoir fait la sourde oreille depuis les dernières semaines à la dizaine de milliers de signataires d’une pétition déposée devant l'Assemblée Nationale pour réclamer un investissement massif dans le réseau de bornes de recharge rapide de niveau 3. Nous espérons que les annonces qui seront faites au Salon du véhicule électrique ce vendredi viendront calmer la déception de plusieurs acteurs du milieu. À la lecture des documents présentés hier, nous y voyons de l'espoir. On peut y lire des affirmations comme «Les bornes de recharge rapide, notamment, sont essentielles pour permettre aux électromobilistes d’effectuer de plus longs trajets, plus rapidement», et «la présence d’un réseau d’infrastructures de recharge adéquat est une condition essentielle au développement d’un parc de véhicules électriques à grande échelle» (page 35). Malheureusement, les promesses de la politique sont vidées de leur sens par un plan d’action qui semble incohérent à ce sujet. Celui-ci n'annonce aucune somme supplémentaire. Il fait plutôt référence aux 2,5 M$ présenté en 2015 dans le Plan d'Action en Électrification de Transports 2015-2020 (et en partie déjà dépensés). Le Plan d’action 2018-2030 est clair à ce propos : «Ces volets (axes routiers et immeubles locatifs, bureaux et stationnements) étaient déjà inscrits dans le PAET 2015-2020 et bénéficient déjà de financement» et «En vertu du PAET 2015-2020, des investissements de 2,5 millions de dollars sont actuellement prévus d’ici 2020 pour accélérer et intensifier l’implantation de bornes de recharge rapide le long des principaux axes routiers» Donc, d’après cette Politique de mobilité durable, d’ici 2023, on ne prévoit pas investir davantage dans le réseau de recharge rapide le long des principaux axes routiers que ce qui est déjà prévu depuis 2015. Est-ce vraiment ainsi que le gouvernement compte encourager les Québécois à troquer leurs véhicules à essence contre la voiture électrique? Le premier ministre cache-t-il un lapin - ou une borne rapide - dans son chapeau en vue d’une annonce au Salon du Véhicule Électrique de Montréal (SVEM)? Avouons que nous l’espérons bien !
De l’argent neuf pour la recharge 240 v (de niveau 2)…
mais pas au bureau ? La Politique de mobilité durable contient tout de même une bonne nouvelle au chapitre de l’amélioration du réseau de recharge pour véhicules électriques. En fait, le Plan d'action annonce de l'argent frais pour la recharge sur rue et en multilogement (qui sont principalement des installations de niveau 2, à 240 v). 6 millions de dollars d'argent neuf est ajouté au «4,8 millions de dollars [...] déjà prévu jusqu’en 2020». (voir page 65) Visiblement, le gouvernement veut donc miser sur le réseau en milieu urbain. Ce réseau n'est certes pas à négliger puisqu'il permettra à des citoyens urbains d'avoir accès à la voiture électrique alors qu'ils n'ont, pour la plupart, pas de stationnement personnel où installer une borne de recharge résidentielle. Ce réseau urbain bonifié sera est aussi très utile au déploiement des VLS électriques. Par contre, l’investissement dans les infrastructures de recharge dans les immeubles de bureaux semble écarté de cette bonification. En effet, le libellé de l’annonce n’en fait pas mention, contrairement à celui du PAET 2015-2020. Cette omission semble correspondre au retranchement de 0,6 million de dollars de l’enveloppe originale (différence entre 5,4 et 4,8 millions).
Le Salon du Véhicule Électrique de Montréal, particulièrement les conférences de presse de la matinée des média de vendredi 20 avril à partir de 9h30, sera l’endroit idéal pour questionner nos élus sur leurs intentions et engagements en la matière.
Collaboration : Simon-Pierre Rioux, Daniel Rochefort
Sources et documents de référence :
Politique de mobilité durable - 2030 https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/ministere/role_ministere/DocumentsPMD/politique-mobilite-durable.pdf Plan d'action 2018-2030 https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/ministere/role_ministere/DocumentsPMD/PMD-plan-action.pdf Budget 2018 http://www.budget.finances.gouv.qc.ca/budget/2018-2019/fr/documents/MobiliteElectrique_1819.pdf Politique énergétique 2030 http://politiqueenergetique.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/politique-energetique-2030.pdf Plan d’action en électrification des transports (PAET) 2015-2020 https://transportselectriques.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/CIAO-050-LG2-MTQ-Rapport2016FRv2.1_.pdf Analyse d’impact réglementaire [sur la loi VZE] http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changementsclimatiques/vze/air-projet-loi-vze201707.pdf «Note économique» de l'institut Économique de Montréal (IEDM) en 2017 http://www.iedm.org/fr/71216-les-subventions-aux-voitures-electriques-sont-elles-efficientes Données actualisées du programme Roulez Électrique http://vehiculeselectriques.gouv.qc.ca/infographie-nombre-roulez-electrique.asp Brèves du jour (spécial budget) http://www.aveq.ca/actualiteacutes/les-breves-du-jour-27-mars-2018-special-budget Conférence de presse sur le PMD-2030 (Flux Facebook-Direct) https://www.facebook.com/AVEQ.ca/videos/1701772736582742/
Prolongation d’incitatif pour les VÉs usagés; Fin annoncée du programme Roulez vert ?; Enfin plus de bornes de recharge sur la Côte-Nord; Leitão tourne le dos aux bornes de recharge : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
MISE-À-JOUR 3 avril 2017: Des informations supplémentaires nous ont été apportées suite à la publication de notre article du 27 mars par rapport aux mesures annoncées lors du budget.
Merci à Annie Guertin, directrice des communications chez Transition Énergétique Québec pour ces précisions.
Contribution : Daniel Rochefort
À tous les membres de l'AVÉQ et supporteurs de notre pétition demandant 2000 bornes de recharge rapide au Québec d'ici 2020, votre collaboration est encore requise pour faire avancer le dossier au gouvernement. En effet, maintenant que la pétition comportant près de 11 000 signataires est déposée, les députés seront prochainement mis à contribution pour analyser cette requête et décider si une commission compétente (Transports et Environnement) doit être saisie du dossier. Afin de s'assurer que les députés soient sensibilisés à l'importance de ce dossier, nous vous demandons d'écrire à VOTRE député, pour lui faire part de votre intérêt pour la progression des infrastructures de recharge rapide au Québec.
Voici comment procéder :
Étape #1 : Si vous ne connaissez pas votre circonscription provinciale, vous pouvez consulter le site d'Élections Québec afin d'identifier votre circonscription. Utiliser le bouton ci-dessous pour accéder au site. Entrez votre code postal puis cliquer sur le bouton [Chercher].
Étape #2 :
Pour transmettre votre message à VOTRE député, il vous faut connaitre son adresse courriel. Le tableau ci-dessous, trié par ordre alphabétique de circonscription vous permettra de l'obtenir : Étape #3 : Copiez et personnalisez le message ci-bas dans votre logiciel de courriel en adressant le courriel à l'adresse de votre député. Prendre note que le député Gaétan Barrette ne publie pas son adresse de circonscription. Pour le premier ministre, utilisez le formulaire sur le site web du Premier ministre.
Monsieur/Madame le(la) député(e),
Depuis plusieurs années, les membres de l'Association des Véhicules Électriques du Québec demandent d'avoir accès à un réseau de bornes rapides au Québec afin de maximiser le potentiel des véhicules électriques. En effet, les véhicules électriques ne sont pas confinés à une utilisation urbaine, à condition de pouvoir compter sur un réseau structurant de bornes de recharge, étendu sur l'ensemble du territoire de la province, pas uniquement sur quelques tronçons d'autoroutes, comme c'est le cas depuis 2014 au Québec. Avec l'entrée en vigueur de la norme Véhicules Zéro Émission (VZE) qui aura pour effet d'augmenter la disponibilité des nouveaux véhicules électriques et le ralentissement du rythme de déploiement de bornes rapides de la part du Circuit électrique en 2017, il est clair que l'offre de recharge rapide est et sera nettement insuffisante, considérant qu'il y a déjà des files d'attentes dans plusieurs sites et ce, depuis plus d'une année. Afin de rétablir un équilibre entre l'augmentation des véhicules électriques sur les routes du Québec dans les années à venir et l'offre de recharge rapide en nette perte de vitesse, il faut investir massivement dans les infrastructures de recharge, afin de créer un réseau structurant de recharge, lui permettant ainsi d'atteindre ses propres objectifs en électrification des transports : 100 000 véhicules en 2020 et 1 million en 2030. Une pétition intitulée "Ajout de 2000 bornes de recharge rapide pour véhicules électriques d’ici 2020"a été déposée le 14 mars dernier à l'Assemblée nationale soutenue par près de 11 000 signataires. Comme toute pétition, le gouvernement doit analyser cette requête et y répondre. Une séance de travail sera prochainement demandée afin que la commission compétente en la matière puisse être saisie du dossier. C'est donc à titre de citoyen de votre circonscription et en tant qu'électromobiliste ou futur électromobiliste que je vous demande prendre action afin que la Commission des Transports et de l'Environnement soit saisie du dossier des bornes rapides. Cordialement, (Inscrire ici votre nom, et votre ville)
Merci de votre collaboration habituelle!
Si les 125 députés reçoivent des lettres de leur citoyens électromobilistes, ils leur sera difficile de ne pas représenter vos intérêts.
Source : AVÉQ, Élections Québec
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
La pétition AVÉQ demandant 2000 bornes rapides au Québec a été déposée à l'Assemblée nationale le 14 mars 2018.
La pétition a obtenue 10 448 signatures électroniques, via le site web de l'Assemblée nationale, en plus de 508 signatures manuscrites sur les formulaires papier. La pétition cumule donc plus de 10 956 signatures. Merci à tous les signataires! L'extrait vidéo suivant présente le député de Jonquière, M. Sylvain Gaudreault effectuant la lecture du texte de la pétition pour le dépôt officiel. Une seconde lecture a été effectuée pour les 508 signatures manuscrites, avec un texte identique.
Plusieurs représentants et membres de l'AVÉQ étaient présents pour le dépôt, en plus de M. Daniel Breton et M. Pierre Langlois, Ph.D.
Suivez nos actualités puisque votre contribution ne s'arrête pas ici. La prochaine étape sera de sensibiliser les différents députés du Québec au besoin essentiel de bornes rapides.
Sources : Assemblée nationale , AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Après une visite en Norvège, championne de la voiture électrique, le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles Pierre Moreau annonce qu'il va accélérer l'expansion du réseau de bornes de recharge pour maintenir le cap sur l'objectif de 100 000 voitures électriques pour 2020.
Le vent semble sur le point de tourner en électrification des transports au Québec. Après la réclamation de 2000 bornes de recharge rapide BRCC par le CCEI, l'AVÉQ et les 10 448 signataires de la pétition du député Sylvain Gaudreault, voilà qu'une rencontre avec Tord Lien, ministre norvégien du Pétrole et de l'Énergie a convaincu Pierre Moreau qu'un investissement massif dans le réseau de recharge est la clé pour que s'impose le véhicule électrique sur les routes du Québec.
Dans une entrevue rapportée par La Presse + du 12 mars, notre ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles renouvelle sa confiance dans l'objectif ambitieux d'atteindre les 100 000 voitures électriques d'ici la fin de 2020. Il affirme : « ... c’est quand [la Norvège] s’est doté d’un réseau complet de recharge que l’augmentation a été exponentielle [..] Notre réseau n’est pas optimal et on va annoncer dans les prochaines semaines des mesures pour que le rythme d’expansion des bornes de recharge s’accélère. [...] Je suis convaincu que l’objectif est atteignable ».
Voilà une bonne nouvelle pour le Québec... à la condition que cet engagement soit plus qu'une vague promesse électorale.
Monsieur le ministre, prouvez-nous s'il vous plaît votre bonne foi en donnant sans plus tarder le mandat et les ressources à Hydro-Québec et aux autres acteurs du secteur pour que soit enclenché dès ce printemps le vaste chantier d'un réseau de recharge BRCC unique en Amérique du Nord. Chaque mois compte dans cette course à l'augmentation de l'adhésion des Québécois à la voiture électrique. D'autant plus que votre engagement servira de socle à l'investissement des manufacturiers automobiles pour qu'ils atteignent et dépassent les objectifs de la loi VZE.
Source: La Presse +
Contribution : Daniel Rochefort
Le Ministère du Développement Durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) a confirmé par communiqué de presse, le 28 février dernier, les résultats de la vente aux enchères du marché du carbone Québec-Californie-Ontario.
C'est la première vente aux enchères avec la participation du Ministère de l'Environnement et de l'Action en matière de Changement Climatique (MEACC) de l'Ontario, tenue le 21 février dernier. Cette vente a généré des revenus bruts de l’ordre de 193 millions de dollars canadiens pour le Québec. Ces derniers seront versés au Fonds vert pour financer les mesures du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC), au bénéfice de la société québécoise.
Le communiqué de presse fait état des faits saillants suivants :
Financement de mesures bonifiées pour l'électrification des transports
Afin de rétablir un équilibre entre le nombre de véhicules électriques et les infrastructures de recharge rapide, l'Association des véhicules électriques du Québec demande au gouvernement de déployer 2000 bornes de recharge rapide (niveau 3 - 400 volts), en plus de la cible existante de 2000 bornes de recharge régulières (niveau 2 - 240 volts) d'ici 2020. La pétition tenue en février dernier a récolté plus de 10 000 signatures de soutien, envoyant un message clair sur la nécessité et l'urgence du déploiement de ces infrastructures pour rétablir l'équilibre. Évalué à $100 millions, ces infrastructures peuvent être financées entièrement avec les recettes de la dernière vente aux enchères du marché du carbone ($193 millions). L'Association recommande également au gouvernement une bonification des incitatifs à l'achat ou location de véhicules électriques de 2e génération comportant des batteries de grande capacité. Cette bonification pourrait également être financée entièrement avec les recettes de la dernière vente aux enchères du marché du carbone, soit avec les $93 millions restants.
»»» Lire notre dernier article sur le PACC et le Fonds Vert (2018)
»»» Lire notre article de 2017 sur les investissements en électrification versus le Fonds Vert Les revenus d'une seule vente aux enchères du marché du carbone pourraient bien suffire à corriger le déséquilibre en électrification des transports qui sévit au Québec. Sans mesures correctives rapides, ce déséquilibre pourrait devenir irréversible. La prochaine vente aux enchères aura lieu le mardi 15 mai 2018. Tout comme celle de février 2018, cette vente aux enchères devrait rapporter aux environs de $200 millions de nouveaux revenus au Fonds Vert.
L'Association a récemment fait part des ses recommandations au ministre des Finances. Est-ce que le financement de ces mesures sera inscrit au prochain budget provincial du ministre des Finances, M. Carlos Leitão? C'est à suivre...
Sources : MDDELCC (Communiqué de presse) , (résultats) , marché du carbone
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Le Maine contre la voiture électrique; Un immeuble conçu pour les électromobilistes; La police ontarienne rêve de voitures électriques; Pas d’usine Tesla en Chine : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Daniel Rochefort
Le Fonds Vert a atteint plus de $2 MILLIARDS en revenus pour le financement du PACC 2013-2020 [MAJ]19/2/2018
Notre dernier article sur le sujet, paru le 31 mai 2017, rapportait que le Fonds Vert cumulait plus de $1,6 MILLIARDS en recettes, majoritairement obtenus du marché du carbone.
Après la vente aux enchères du mois de novembre 2017, nous apprenons via le MDDELCC que les revenus totaux du marché du carbone, versés au Fonds Vert dépassent le cap de $2 MILLIARDS.
Le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) est le principal outil du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques. C’est grâce au Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, que le gouvernement soutient les entreprises, les municipalités et les citoyens dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone.
Jusqu’à présent, plus d’une quinzaine de programmes et plusieurs initiatives ont été lancés dans le cadre du PACC 2013-2020, dont les suivants :
Investissements dans les infrastructures de bornes rapides Selon les informations disponibles publiquement, l'AVÉQ a pu retracer uniquement 2 mesures financées par le PACC 2013-2020 impliquant le financement de bornes rapides : En effet, les actions # 14.2.2 "Déploiement des véhicules électriques - Projet-pilote d'installations d'infrastructures de recharge le long de l'autoroute 40" et # 14.10 "Support à l'implantation de bornes de recharge le longs des principaux axes routiers " sont les seules inscrites au plan, selon le registre public (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/index.htm) publié par le Conseil de Gestion du Fonds Vert (CGFV) du Québec. Parmi ces 2 actions, uniquement la première (#14.2.2) a été complétée à ce jour, permettant le déploiement de 7 bornes rapides sur l'autoroute 40, entre Montréal et Québec. Un montant de $500 000 dollars provient du Fonds Vert. Le déploiement des bornes de ce projet pilote a été complété en 2015. (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/teq/14-2-2-projpilotes-infras-recharge.pdf) La seconde action (#14.10) est en cours, et a contribué au déploiement de bornes de recharge rapide sur quelques sites ( Melbourne, Rigaud et Rivière Beaudette. Plusieurs sites dans des aires de service sont prévus ou en réalisation à Magog, Saint-Jérôme, Saint-Nicolas et Saint-Michel-de-Bellechasse). En date d'octobre 2017, selon la fiche financière (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/mtmdet/14-10-implantation-bornes-recharges.xlsm) de cette mesure, moins de $350 000 ont été investis sur un budget de $2,5M, soit moins de 14% du budget total.
Selon les informations obtenues et colligées par l'AVÉQ, moins de $1 million aurait été investi dans les infrastructures de recharge rapides au Québec par le PACC 2013-2020, sur un budget totalisant 3,3 MILLIARDS, soit 3 centièmes de 1% du budget (0,03%).
Mise-à-jour : La quatorzième vente aux enchères conjointe d’unités d’émission de GES dans le cadre du programme de plafonnement et d’échange de droits d’émission de la Californie, du Québec et pour la première fois, de l’Ontario aura lieu le 21 février 2018.
Plus de 100 millions d'unités d'émission disponibles pour les enchères, le Québec devrait obtenir un résultat similaire à la dernière vente de novembre dernier, rapportant plus de 232 millions, versés intégralement au Fonds Vert. Les résultats seront publiés le 28 février 2018. Les revenus du marché du carbone, versés au Fonds Vert dépasseront vraisemblablement les $2,2 MILLIARDS après la vente aux enchères du 21 février 2018.
Sources : MDDELCC, CGFV, AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
La pétition lancée publiquement le 5 février dernier, figure maintenant en tête parmi la vingtaine de pétitions présentement actives sur le site de l'Assemblée nationale, avec plus de 4700 signatures!
C'est avec un départ fulgurant que notre pétition a pu s'inscrire en tête. En effet, les supporteurs ont été rapides sur leur claviers avec 2000 signatures cumulées en moins de 24 heures suivant l'annonce publique. Puis, 1000 signatures supplémentaires dans les 24 heures suivantes. Bien que l'Assemblée nationale ne publicise pas de statistiques partielles en fonction des jours, il ne serait pas surprenant que notre pétition se soit inscrit au record du plus haut taux de signatures dans les premières heures. Dans la rapidité de la mobilisation, nous y voyons un message : Pour ces électromobilistes, il y a urgence d'agir. En signant avec une telle rapidité, ils n'ont pas eu à réfléchir bien longtemps. Selon eux, la situation doit changer, et rapidement.
Dépôt de la pétition
L'AVÉQ a été convoquée pour le dépôt de la pétition à l'Assemblée nationale. La date du dépôt aura lieu le mardi 13 mars prochain, en après-midi. Les signataires et supporteurs qui désirent assister à la lecture de la pétition à l'Assemblée nationale, à Québec, sont priés de remplir le formulaire d'inscription ci-bas. Vu le nombre de places limitées dans l'estrade du Salon bleu, nous ne pouvons pas garantir des places dès l'inscription. L'ordre d'inscription sera respecté s'il y a plus d'inscriptions que de places disponibles.
Sources : AVÉQ, Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Le 9 octobre 2015, le gouvernement du Québec a dévoilé le Plan d’action en électrification des transports 2015-2020. Doté d’un budget de plus de 420 millions de dollars, ce plan d’action a pour objectifs :
Saviez-vous qu'uniquement 2 actions sur les 37 inscrites dans le programme du Plan d'Action en Électrification des Transports concernent les bornes publiques de recharge rapide ?
En effet, les actions # 14.2.2 "Déploiement des véhicules électriques - Projet-pilote d'installations d'infrastructures de recharge le long de l'autoroute 40" et # 14.10 "Support à l'implantation de bornes de recharge le longs des principaux axes routiers " sont les seules inscrites au plan, selon le registre public publié par le Conseil de Gestion du Fonds Vert (CGFV) du Québec.
Parmi ces 2 actions, uniquement la première (#14.2.2) a été complétée à ce jour, permettant le déploiement de 7 bornes rapides sur l'autoroute 40, entre Montréal et Québec. Un montant de $500 000 dollars provient du Fonds Vert. Le déploiement des bornes de ce projet pilote a été complété en 2015.
La seconde action (#14.10) est en cours, et a contribué au déploiement de bornes de recharge rapide sur quelques sites ( Melbourne, Rigaud et Rivière Beaudette). Plusieurs sites dans des aires de service sont prévus ou en réalisation à Magog, Saint-Jérôme, Saint-Nicolas et Saint-Michel-de-Bellechasse).
En date d'octobre 2017, selon la fiche financière publique de cette mesure, moins de $350 000 ont été investis sur un budget de $2,5M, soit moins de 14% du budget total.
Rappelons que le Plan d'Action en électrification fait partie d’un ensemble d’actions dont les effets combinés permettront d’atteindre l’objectif que le Québec s’est fixé en cette matière dans son Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020). Le PACC 2013-2020 dispose d'un budget global de $3,3 MILLIARDS de dollars, financé par le Fonds Vert, qui lui obtient une majorité de ses recettes du système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (SPEDE), mieux connu sous le nom du marché du Carbone.
L'AVÉQ demande au gouvernement du Québec d'activer des mesures pour accélérer les déploiements d'infrastructures de recharge rapide pour véhicules électrique au Québec, vu l'inéquation entre les ventes de véhicules électriques, en accélération et les déploiements de bornes rapides, en décélération en 2017.
Sources : CGFV, Transportsélectriques, AVÉQ, MDDELCC
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ |
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