Selon le MIT, 87% des véhicules pourraient être électriques sans problème, plus d’espace dans la Tesla Model 3, des nouvelles de la Norvège, une nouvelle façon de prolonger l’autonomie et la durabilité des batteries et Nissan affirme qu'il y aura plus de stations de recharge que de stations d’essence d’ici 2020 : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Commentaires
Tesla et SolarCity finalisent leur entente, rumeurs chez Apple, aperçu de la technologie à la Gigafactory, des tunnels sous-marins en Norvège et Proterra rend disponible sa technologie de recharge rapide pour autobus : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Tromso, une ville norvégienne surnommée la « porte de l'Arctique » se retrouve en pleine noirceur deux mois par année. Pourtant, cette magnifique ville enneigée se concentre de plus en plus sur l’industrie de la voiture électrique, attirant l'attention des entrepreneurs de la Silicon Valley comme Elon Musk de chez Tesla.
La compagnie y a ouvert récemment une salle d’exposition, son emplacement le plus au nord. Pourquoi? Parce qu’il semble que la Norvège soit tout simplement folle des voitures électriques ! Le pays est le leader mondial pour le ratio de voitures électriques par habitant et vient de devenir le quatrième pays au monde à avoir 100 000 VÉ sur ses routes. Quand on constate que les autres nations sur la liste sont les États-Unis (population : 320 millions), le Japon (population : 130 millions) et la Chine (population : 1,35 milliard.), c’est tout un exploit pour ce pays peu peuplé d’à peine cinq millions d’habitants. Lors d'une visite faite plus tôt en avril, Elon Musk a même attribué beaucoup du succès de Tesla au rôle de pionnier du pays sur les voitures électriques. Alors, quel est le secret de la Norvège ? Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour agrandir les images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Source: Diesel / Amprius / Ventes mondiales / Daimler / Norvège à 25% / Autocar.co.uk
Contributeur: Simon-Pierre Rioux Vraisemblablement, la Norvège entend interdire la vente de véhicules à moteur à combustion interne (ICE) d’ici 2025. Et la nouvelle a fait réagir le PDG de Tesla Elon Musk qui s’est empressé de la partager sur Twitter pour apporter son appui au gouvernement norvégien. Musk a pris une photo de la couverture du journal norvégien Dagens Naeringsliv qui a publié la nouvelle : « Stopper salg av diesel-og bensinbiler 2025 » ou « arrêt des ventes de véhicules à combustion interne d’ici 2025 » Il a ensuite tweeté : « Je viens d'apprendre que la Norvège interdira les ventes de voitures à essence d’ici 2025. You guys rock !! » Quatre partis politiques sont parvenus à un accord sur la question. On ne sait pas encore s’il y aura une loi officielle ou un accord signé qui établira le plan d’action de cette décision. Le premier ministre norvégien a mentionné que sans légiférer sur le sujet, on pourrait aussi rendre l'achat d'une voiture à essence extrêmement dispendieux.
La Norvège est souvent à l’avant-garde de décisions semblables, donnant le ton aux autres pays européens. Elle offre des allégements fiscaux plus importants pour les véhicules électriques que la plupart des pays, dans l'espoir de convaincre les consommateurs d'être respectueux de l'environnement. Les ventes sont en hausse, mais il reste encore beaucoup à faire de ce côté. Seulement 150 000 véhicules ont été vendus en Norvège l'année dernière et la plupart étaient des véhicules ICE. Le pays a aussi élaboré un plan national de transport pour 2018-2029, où l'on vise un objectif d'émissions zéro pour 2025. De nouveaux objectifs ambitieux, mais entre un objectif et une éventuelle interdiction, il y a tout un pas à franchir. Il faudra donc suivre la Norvège pour voir si elle adoptera réellement cette loi et la mettra en application. Si oui, il y a fort à parier que d’autres pays suivront ! [MAJ] La Norvège à par la suite démentie cette nouvelle... Les voitures à essence ne seront pas bannies. Par contre, des mesures sévères favoriseront encore plus la migration vers l'électrique. Source : InsideEvs) Source : InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
C'est une mesure qui ne pouvait concerner que la Norvège, pays très particulier du point de vue de ses ressources naturelles et de son niveau de vie. Les politiques norvégiens seraient en effet en train de voter une loi pour bannir tout véhicule thermique du pays dès 2025. Un choix audacieux qui pourrait être compliqué par l'offre de véhicules électriques, pas forcément énorme.
La Norvège est décidément un cas bien à part. Alors que les pétromonarchies du Moyen-Orient vivent, usent et abusent de l'or noir, la Norvège, elle, a choisi d'opter pour des véhicules propres au fil du temps, malgré une grosse réserve de pétrole dans ses sous-sols. Le pays scandinave ne fait donc pas les choses comme les autres et ne cherche pas véritablement à axer sa vision à moyen terme sur le pétrole, un choix qui pourrait toutefois être fait compte tenu de l'indépendance énergétique de la Norvège à cet égard.
La Norvège pourrait cependant aller encore un peu plus loin. Le journal Dagens Naeringsliv titre en effet que le "FRP va supprimer toutes les voitures à moteur thermique" d'ici 2025. Les principaux partis politiques se seraient apparemment mis d'accord sur ce très ambitieux projet de loi. S'agit-il simplement de bannir les véhicules thermiques des concessions ou bien de n'avoir que des autos à énergies renouvelables sur la route ? Ce qui n'est évidemment pas du tout pareil... Mais le gouvernement semble bien opter pour la seconde option. Les véhicules électriques tiennent déjà presque un quart des ventes de voitures neuves ces derniers temps en Norvège, avec une électricité presque totalement d'origine renouvelable. Le pays a également déjà confirmé un investissement de 3 milliards d'euros pour augmenter le parc d'éolienne, avec une capacité triplée dès 2020. Mais encore une fois, le cas de la Norvège est très spécifique et totalement impossible à répéter dans d'autres pays... Source : Caradisiac.com Contribution : Martin Archambault
En matière d'électrification des transports, il est de notoriété publique que la Norvège trace la voie à suivre pour les pays du monde entier. Avec des parts de marché atteignant près de 25% des ventes de nouvelles voitures, les voitures électriques font véritablement partie du paysage de façon durable dans ce pays. Comparons donc avec le Québec.
Le Québec, avec son hydroélectricité et son caractère nordique, a des points en commun avec la Norvège. Et le Québec veut également être un leader en électromobilité. L'objectif du gouvernement du Québec est de voir 100,000 véhicules électriques sur nos routes en 2020. Il s'avère qu'il y a près de 80000 voitures électriques en Norvège, contre 8000 au Québec, malgré une population deux fois moindre. Il est donc intéressant de comparer la progression des ventes entre les deux. La figure suivante permet de constater le fossé qui nous sépare de la Norvège, qui vit une croissance formidable. Le niveau où le Québec se situe est loin derrière celui de la Norvège.
En regardant plus précisément, on constate toutefois que le nombre de voitures électriques au Québec à la fin de 2015 avoisine celui qu'avait la Norvège à la fin de 2012. Et celui de 2014 ressemble à 2011 en Norvège. Reprenons les chiffres précédents, en décalant les années. Et si le Québec était simplement en retard de 2-3 ans sur la Norvège?
Comme on peut le constater, la progression est drôlement similaire. La question est donc: pourra-t-on tenir la comparaison dans les prochaines années? L'arrivée des nouveaux modèles, la stratégie gouvernementale, le bouche à oreille, la vulgarisation du grand public nous permettront-ils de suivre les traces de la Norvège? En faudra-t-il plus? La Norvège est un pays pionnier, car il y a plusieurs voitures électriques qui y existaient et y étaient fabriquées avant la renaissance moderne, mais est-ce à dire que cela a suffit? Ou alors est-ce plutôt l'usage de la carotte et du bâton dans les mesures incitatives qui ont permis cette progression impressionnante? Saurons-nous relever le défi?
Cela reste à voir dans les prochaines années, mais une chose est certaine, la Norvège nous fournit un beau cas de figure à étudier et nous ouvre la voie de façon inspirante. Source: SAAQ, http://www.evnorway.no/ Contributeur: Jean-François Morissette
La Norvège est dans une classe à part en matière de voiture électrique (tout électrique ou rechargeable).
Avec un mois de décembre très vigoureux – 2,783 nouvelles voitures toutes-électriques, 2015 se termine avec un impressionnant 22,3 % (17,1 % toutes électriques (BEVs) et 5,2 % pour les véhicules hybrides rechargeables/EREV (PHEVs/EREVs)) en terme de parts de marché. Chaque mois de l'année 2015 a apporté une croissance importante des ventes de voitures électriques. En 2015, il y avait 25,788 de nouvelles voitures toutes électriques (BEVs) (+ 42 %) et 7,817 PHEV (+ 367 %) pour un total de 33,605 (+ 70 %) . La voiture toute-électrique domine encore les hybrides rechargeables, mais les véhicules hybrides rechargeables ne sont plus négligeables :
En plus des voitures de tourisme, la Norvège a ajouté 712 nouvelles fourgonnettes toutes électriques, pour un total des ventes de véhicules électriques de 34,317.
En parallèle il y a un marché important pour les voitures d'occasion (mais pas si usagées que ça !) – 5,122 voitures de tourisme et 55 fourgonnettes, ce qui signifie, qu'en un an, ce petit pays a mis en service près de 40,000 véhicules électriques (neufs ou d'occasion). Statistiques détaillées de nouvelles ventes de BEV données par Norsk elbilforening :
Le leader du marché en Norvège a été la Volkswagen e-Golf avec 8,943 enregistrements (34,7 % de toutes les voitures de tourisme BEVs).
La Tesla Model S était deuxième parmi les voitures électriques avec 4,039 enregistrements. La troisième place revient à la Nissan LEAF avec 3,189 enregistrements, avec seulement 19 enregistrements pour le mois de décembre, tous les regards se tournent vers Carlos Ghosn afin de savoir s’il sera en mesure d’améliorer les ventes avec la nouvelle version de 30 kWh qui doit arriver ce mois-ci. Du côté des hybrides rechargeables – trois modèles contrôlent 84 % des véhicules électriques hybrides rechargeables. La Mitsubishi Outlander PHEV avec 2,875 ventes, la Volkswagen Golf GTE était deuxième avec 2,000 ventes et l'Audi A3 e-tron complète le top trois avec 1,684 ventes. L'e-Golf et le Golf de GTE (ventes combinées de 10,943) représentaient presque les deux tiers de toutes les Golfs vendues en Norvège. Source : InsideEvs Contributeur : Normand Shaffer Avec près d'une nouvelle immatriculation sur cinq l'an dernier, la voiture électrique s'arroge en Norvège une part de marché sans équivalent dans le monde grâce à de généreuses mesures incitatives que les autres pays peinent à imiter Près de 26 000 voitures zéro émission -toutes à propulsion électrique à l'exception de neuf véhicules à hydrogène- ont été immatriculées en 2015 dans ce pays scandinave sur un total d'environ 150 700 véhicules particuliers neufs, selon les chiffres du Conseil d'information sur le trafic routier (OFV). Leur part de marché est ainsi passée de 12,5% en 2014 à 17,1% l'année dernière. «La Norvège a un rôle incroyablement important. Elle est l'étoile du Nord pour ce qui se passe dans le reste du monde» en la matière, estime Christina Bu, responsable de l'Association norvégienne pour la voiture électrique. Ce pays, qui paradoxalement s'est enrichi grâce au pétrole et au gaz de la mer du Nord, a pris de nombreuses mesures pour encourager à l'achat de véhicules propres. Ainsi, alors que les voitures à moteur thermique sont très lourdement taxées, celles à propulsion électrique sont exemptées de la quasi-totalité des taxes, ce qui les rend très compétitives à l'achat. Avec un prix de 254 000 couronnes (39 900$), la version électrique de la Golf, voiture zéro émission la plus populaire en Norvège en 2015, est nettement moins chère qu'un modèle diesel à équipement comparable, proposé à 327 000 couronnes (51 300$). Conséquence de cette défiscalisation, environ les deux tiers des e-Golf produites par Volkswagen prennent le chemin de ce royaume, qui est en outre, derrière les États-Unis, le deuxième marché de la Tesla S, une luxueuse berline aujourd'hui très répandue dans les rues d'Oslo. Les conducteurs de voitures électriques y bénéficient par ailleurs de nombreux autres avantages comme la gratuité des péages urbains et du stationnement dans les stationnements publics et le droit -de plus en plus encadré- d'emprunter les couloirs réservés au transport collectif. Oslo, la capitale norvégienne, devrait aussi ouvrir dans les prochaines semaines ce qui est probablement le plus grand stationnement pour voitures électriques du monde avec 86 points de recharge accessibles sans rien débourser. Les autres pays à la traîne Les autres pays sont loin derrière. En France, où le gouvernement offre 10 000 euros (15 000$) pour le troc d'un vieux diesel contre une voiture électrique neuve, celle-ci n'a représenté l'an dernier que 0,9% des nouvelles immatriculations malgré également les efforts déployés en matière d'infrastructures. Aux Pays-Bas, autre marché relativement porteur, la part des voitures électriques était d'environ 2% sur les onze premiers mois de 2015 et, selon ING, la principale banque néerlandaise, cette proportion devrait atteindre 7% en 2020. «C'est un peu difficile pour les autres pays de copier la Norvège car ils n'ont pas une fiscalité très élevée sur les voitures classiques», souligne Christina Bu. «Mais il y a de nombreux aspects de la politique norvégienne qui peuvent être transposés sans poser de problèmes budgétaires par exemple le droit de circuler dans les couloirs de bus : ça ne coûte rien et ça peut même permettre de fluidifier la circulation», fait-elle valoir. Face à la nécessité de lutter contre le changement climatique encore affirmée en décembre par l'accord conclu à Paris par 195 pays, la transition semble inévitable. En marge des négociations de la COP 21, 13 pays européens et États nord-américains, parmi lesquels l'Allemagne, le Royaume-Uni, la Norvège, les Pays-Bas, Québec et la Californie, se sont engagés à ce que tous leurs véhicules neufs soient zéro émission en 2050. Après avoir atteint l'an dernier l'objectif de 50 000 voitures électriques circulant sur ses routes, la Norvège envisage pourtant de réduire -très graduellement- une (petite) partie de ses aides, lesquelles sont contestées en raison notamment de leur coût. «Nous espérons et tablons sur le fait que les mesures incitatives resteront en place encore un moment, jusqu'à ce que cette nouvelle technologie ait pris solidement racine et soit réellement compétitive sans les avantages» qui lui sont octroyés, explique à l'AFP Anita Svanes, porte-parole de Volkswagen en Norvège. «Ça prendra un peu de temps avant que les volumes de production n'atteignent un niveau tel que la voiture électrique soit compétitive par rapport aux autres voitures», ajoute-t-elle. Ici Radio-Canada diffuse cette semaine des reportages préparatoires dans cadre de la conférence de Paris (COP21) qui aura lieu le 30 novembre 2015 prochain. Voici celui sur la Norvège qui a fait le choix d'encourager les véhicules électriques. Source: Ici Radio-Canada (Le Téléjournal du 3 novembre 2015)
Contribution: Dany Labrecque Au delà des considérations environnementales, quatre questions pratiques concernant le futur proche d’une des grandes industries du siècle à venir. Que va devenir la batterie Lithium Ion ? Au même titre que la majorité de l’électronique portable, la génération actuelle de véhicules électriques utilise des batteries Lithium-Ion. Présentant un meilleur compromis entre poids, prix et autonomie que les batteries au plomb ou au nickel, elles se situent encore largement derrière l’essence dans les trois catégories. La recherche continue donc pour trouver des solutions de stockage d’énergie plus efficaces. En 2013, Volvo dévoilait une technologie permettant de stocker l’électricité dans la carrosserie même du véhicule. La pile à combustible de La Quant e-sportlimousine, présentée au dernier salon de Genève, est alimentée par la réaction chimique entre deux solutions d’eau salée. Même Mercedes participe à la course. La peinture “multivoltaïque” développée par le constructeur allemand serait capable d'emmagasiner non seulement l’énergie du rayonnement solaire, mais aussi celle du frottement de l’air sur le véhicule... Intéressantes en elles-mêmes, ces technologies sont cependant à des années et des centaines de millions de dollars de pouvoir être industrialisées. Quel standard adopter pour la recharge rapide ? Recharger son véhicule chez soi est pratique, mais tout le monde ne dispose pas d’une place de parking équipée d’une prise électrique. Comme il existe des stations service pour les véhicules à essence, un réseau de stations de recharge dites “rapides” se met en place. La densité de ce réseau est cruciale car l’”angoisse de la panne”, ou “range anxiety”, est l’un des obstacles majeurs à l’adoption du véhicule électrique. Or, à travers le monde, trois protocoles de recharge rapide s’affrontent pour devenir le futur standard, empêchant les conducteurs de pouvoir recharger leurs véhicules sur n’importe quelle borne. Le système Japonais CHAdeMO, adopté par Nissan et Mitsubishi, est le plus répandu. Il se heurte cependant à la concurrence du système américainSAE J1772 Combo, soutenu par General Motors. En parallèle, le constructeur Tesla Motors a développé son propre réseau avec les stations Supercharger, alors réservé aux véhicules de la marque. Particularité de ces dernières : la recharge y est gratuite. En juin 2014, Tesla a annoncé son intention d’ouvrir son réseau aux autres constructeurs, à condition que ces derniers participent financièrement à sa maintenance et son développement, afin que le système puisse rester gratuit pour les usagers. Les rares stations proposant les trois systèmes de recharge illustrent l’absurdité de la situation : trois prises de forme différentes proposant la même électricité provenant du même réseau... En installant dans le Nevada la plus grande usine de batteries au monde, Tesla Motors mise donc sur l’amélioration de la technologie existante plutôt que sur la recherche de nouvelles solutions. En 2020, cette “Giga Usine” devrait produire plus de batteries que l’ensemble des acteurs mondiaux n’en ont produit en 2013. Une telle production permettra non seulement de réduire fortement les coûts, mais également d’accélérer radicalement le progrès dans le domaine. Moins chère et plus puissante, la batterie Lithium-Ion devrait donc encore avoir de beaux jours devant elle. La Norvège va-t-elle continuer à montrer l’exemple ? Avec 43 861 véhicules électriques (VE) en circulation fin 2014, la Norvège est le pays au monde avec le plus grand nombre de VE par habitant. Plus d’un automobiliste norvégien sur 100 a aujourd’hui adopté ce mode de transport. Ces chiffres résultent d’une politique incitative mise en place par le gouvernement d’Oslo. Exemptés de TVA et de taxe à l’achat, les propriétaires de VE sont également dispensés de payer les frais de péages ou de parking. Sur la route, les conducteurs de VE ont également le droit de circuler dans les voies de bus. Cette stratégie s’est avérée payante, puisque l’objectif de 50 000 VE en circulation fixé pour 2018 devrait ainsi être atteint en 2015. Alors que de nombreuses voix s’élèvent pour protester contre les effets économiques pervers de ces mesures, elles devraient donc progressivement être abrogées. Reste à savoir si le marché survivra sans elles ou si labulle électrique finira par éclater. Et si l’avenir se jouait en Chine ? Plus surprenant, en 2014, près de 20 millions de voitures individuelles ont été vendues en Chine. Parmi elles, on compte 75 000 VE soit moins de 0,4 % des ventes. En apparence négligeable, ce total est cependant trois fois supérieur à celui de 2013. L’important potentiel du VE n’a pas échappé au gouvernement chinois, qui compte aujourd’hui dessus pour poursuivre un double dessein. En encourageant le développement de la voiture électrique, Pékin soutient une industrie génératrice d’emploi et fortement exportatrice, tout en participant à la réduction des émissions nationales de gaz à effet de serre. Avec un objectif de 500 000 unités en circulation d’ici la fin de l’année et 5 millions en 2020, la Chine se place assez étonnamment comme le futur eldorado de la voiture électrique et devrait attirer de nombreux constructeurs. Premier marché automobile mondial, la population du géant asiatique pourrait en effet servir de tremplin à plusieurs futurs géants mondiaux. Mais pour pouvoir assumer ce rôle, il Il lui faudra d’abord résoudre un problème d’ores et déjà critique : le manque crucial d’infrastructures de recharge. Si ce déficit n’est pas rapidement adressé, l’industrie de la voiture électrique chinoise pourrait mourir dans l’oeuf.
Source : Future Mag Contribution : Martin Archambault La Norvège s’est engagée à réduire ses émissions de carbone et établit une multitude de politiques afin d’y arriver.
Lors d’un discours à Portland, un représentant du parlement norvégien a souligné le rôle primordial des véhicules électriques dans la réduction d’émissions issues du secteur des transports. La Norvège a la chance – un peu comme au Québec – d’avoir 97% de son électricité qui provient de sources renouvelables, majoritairement l’hydroélectricité. Afin de réduire de 40% ses émissions en carbone par rapport au niveau de 1990 en seulement 15 ans, la Norvège n’a d’autre choix que de s’attaquer au secteur des transports qui représente un tiers du total des émissions de carbone. Ainsi, la ville d’Oslo entend devenir un exemple à l’échelle de la planète. Les objectifs sont simples: - Tous les véhicules municipaux seront électriques d’ici 2015 - Tous les véhicules de transport en commun n’auront plus recours aux combustibles fossiles d’ici 2020 - Tous les taxis seront des véhicules à zéro émission d’ici 2022 - Près de 100% des nouveaux véhicules vendus seront à zéro émission d’ici 2025 Source : GreenCarReports Collaboration : Benoit Raymond Portées par une offre de plus en plus diversifiée, les voitures électriques et hybrides rechargeables connaissent un succès croissant en Europe! Avec 33 835 immatriculations au cours du premier trimestre 2015, les volumes ont presque doublé par rapport à l’an dernier. La Norvège, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont les trois principaux marchés européens tandis que l’Outlander PHEV est le modèle le plus populaire. Si l’ACEA (l’association des constructeurs automobiles européens), ne fait pas la distinction entre modèles tout électriques et hybrides rechargeables, les estimations d'Automobile propre font état d’une répartition d’environ 60 % pour l’électrique et 40 % pour l’hybride rechargeable. Source: Automobile propre
Collaboration: Dany Labrecque Ce n’est quand même pas tous les jours qu’on voit un vieux couple décider, après presque un siècle de vie commune et après avoir traversé toutes sortes d’épreuves, de passer à autre chose. C’est pourtant à une rupture de ce type, entre la voiture et le pétrole dans ce cas-ci, que fait référence un des plus récents articles de la firme d’analyse financière Bloomberg, plus particulièrement de sa filiale Bloomberg New Energy Finance. Plusieurs raisons sont invoquées pour expliquer la fin de la lune de miel entre ces vieux amoureux. D’abord, la consommation de pétrole plafonne dans la majorité des pays industrialisés depuis une décennie. Elle diminue même à certains endroits, notamment aux États-Unis. Pour expliquer ce phénomène, il y a des gens qui invoquent la crise financière, mais premièrement, le plafonnement de la demande a précédé la crise, et deuxièmement, malgré la reprise économique et les faibles cours du pétrole, il ne semble pas y avoir d’augmentation de la demande en vue. De fait, nous sommes en surabondance d’énergie à faible coût dans le secteur des transports, que ce soit le pétrole, le gaz naturel ou, ici au Québec, l’électricité. Les ventes de voitures électriques ont quintuplé depuis 2011. Vous pourriez être tenté de dire « Oui, mais cinq fois plus que pas grand-chose, ça donne toujours pas grand-chose ». Il est vrai qu’en 2014 le parc mondial de véhicules électriques ne représentait que 0,5 % de la flotte mondiale. Toutefois, la baisse rapide du coût des batteries et la capacité de plus en plus importante de celles-ci sont en train de changer la donne. Au Québec, le nombre de voitures électriques sur les routes double chaque année. De fait, le Québec est un terreau fertile, puisque 40 % des véhicules électriques et hybrides « branchables » vendus au pays le sont ici, alors que nous ne comptons que pour 23 % de la population. En Norvège, près d’une voiture vendue sur huit est électrique (ou hybride « branchable »). De quoi faire mentir ceux qui croient que la voiture électrique n’est pas faite pour un climat nordique. La Norvège n’est pas exactement l’idée qu’on se fait d’une destination soleil! Évidemment, la voiture, même électrique, ne peut pas être LA solution à tous nos problèmes de transport. Nous devons nous tourner vers de meilleurs aménagements urbains et vers le transport collectif. Cela étant, sortir le pétrole de nos voitures serait déjà un pas dans la bonne direction. Source: Blogue Équiterre - Steven Guilbeault Selon la firme de recherche IHS Automotive, les ventes d’hybrides rechargeables surpasseront les ventes de VÉ en Europe d’ici 2020. De nos jours, les VÉ sont considérablement plus nombreux sur le sol européen que les hybrides rechargeables. En 2014, les ventes de VÉ ont augmenté de 73% pour atteindre 58 244 unités, avec la LEAF comme véhicule électrique le plus vendu. Quant à elles, les ventes d’hybrides rechargeables ont connu une hausse de 26 % pour s’établir à 39 547 unités, avec le Mitsubishi Outlander PHEV en tête des ventes. La Norvège est évidemment le pays qui compte le plus de VÉ, suivi par la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. Malgré le succès des VÉ, les hybrides rechargeables n’ont pas à composer avec une autonomie restreinte et représentent un compromis viable. Audi, BMW, Mercedes et Volkswagen ont tous indiqué qu’ils offriraient des hybrids rechargeables, partiellement en raison des contraintes exigeantes en matière d’émission de CO2 en Europe. Selon IHS Automotive, d’ici 2015 ou 2016, nous verrons les hybrides rechargeables prendre le dessus sur les VÉ. Toujours selon IHS Automotive, les ventes d’hybrides rechargeables devraient doubler d’ici 5 ans pour atteindre 2,7 millions à l’échelle internationale. Source: Ecomento.com La Norvège vient tout juste de passer le cap des 50 000 véhicules électriques immatriculés cette semaine! La 50 000e voiture est une Tesla Model S 85D. Tesla représente la 2e marque la plus populaire en Norvège avec 4,3% des parts de marché.
Au total, les VÉ constituent 20% des immatriculations des voitures particulières at près de 2% des véhicules sur la route du pays. L’atteinte de la marque des 50 000 immatriculations fait jaillir des inquiétudes quant à l'avenir de généreuses mesures incitatives pour les VÉ, mesures qui doivent être revues sous peu. Source: Inside EVs
Le ministre des Transports norvégien, Ketil Solvik-Olsen, a récemment fait part de ses impressions sur l’adoption des véhicules électriques dans son pays.
La Norvège détient de loin le plus grand nombre de VÉ dans le monde en ce qui concerne les ventes de véhicules neufs (plus de 20% des parts de marché certains mois) et per capita. Bientôt, le cap des 50 000 VÉ vendus sera atteint. La Norvège connaît cependant quelques problèmes, comme la congestion de ses voies réservées, en raison du trop grand nombre de VÉ sur les routes. Les rabais à l’achat seront peu à peu réduits. Le parlement a passé une loi sur les VÉ en 2007 après des discussions portant sur les changements climatiques. Il a été décidé que les VÉ n’allait pas être taxé jusqu’à concurrence de 50 000 VÉ vendus. Le marché s’est cependant développé de manière inattendue. Source : InsideEVs Près de 20% des voitures neuves vendues en Norvège depuis le début de l'année sont des modèles à propulsion électrique, a indiqué mercredi un organisme spécialisé, confortant la position pionnière du pays scandinave. Dopées par l'arrivée de la version électrique de la très populaire Golf de Volkswagen, les ventes de véhicules électriques représentent 18% des nouvelles immatriculations de voitures individuelles contre 10,6% à la même période de l'an dernier, selon le Conseil d'information sur le trafic routier (OFV). Dans aucun autre pays la part de ces véhicules soucieux de l'environnement et silencieux n'atteint de tels sommets. Malgré un bond grâce à des politiques publiques de soutien, la part de l'électrique dans les ventes de voitures neuves est restée limitée à 0,5% en Europe l'an dernier, selon les chiffres de l'Association norvégienne pour la voiture électrique. «Cela montre que la politique norvégienne en matière de voiture électrique fonctionne bien», a commenté la responsable de l'association, Christina Bu, auprès de l'AFP. «C'est très important ,parce d'autres pays s'en inspirent», a-t-elle ajouté, citant la mise en place de mesures incitatives en France et en Grande-Bretagne. La ministre française de l'Écologie Ségolène Royal a ainsi annoncé début février plusieurs mesures incitatives, notamment le relèvement à 10 000 euros (14 000 dollars) de l'aide publique au remplacement d'un diesel de 13 ans et plus par une voiture électrique. En Norvège, où les voitures à combustion sont lourdement taxées, les véhicules électriques sont quasiment exemptés de taxes, ce qui les rend relativement bon marché. La Tesla S, une berline puissante et haut de gamme, coûterait environ le double de son prix de vente - environ 75 000 euros (106 000 dollars) - si elle était soumise à la même fiscalité qu'une voiture «normale», estiment des experts. Les voitures électriques bénéficient aussi de nombreux autres privilèges, y compris le droit d'emprunter les couloirs de transport collectif, le stationnement gratuit dans les stationnements publics et l'exemption de paiement aux péages urbains. Source: AFP Avere-France a révélé les ventes de véhicules 100% électriques pour 18 pays européens (Norvège, France, Allemagne, Royaume-Uni, Suisse, Danemark, Suède, Espagne, Autriche, Italie, Irlande, Portugal, Finlande, Benelux, Islande et Grèce). L’année 2014 affiche l’immatriculation de 65 199 véhicules en Europe, une hausse de 60,9 % par rapport à l’année précédente! Le grand gagnant est la Norvège avec 18 649 immatriculations, soit près du double par rapport à 2013. La France se retrouve donc en 2e place. Depuis 2005, plus de 43 000 véhicules tout électriques ont été immatriculés en France. La troisième position est occupée par l’Allemagne, suivie par le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Source: Inside EVs |
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |