QUÉBEC, le 7 sept. 2023 /CNW/ - Le gouvernement du Québec dévoilait aujourd'hui une composante importante de son Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030), soit sa Stratégie québécoise sur la recharge de véhicules électriques, dans laquelle il investit plus de 514 M$ sur cinq ans. Cette stratégie permettra une électrification accrue du parc automobile par le déploiement, d'ici 2030, de 6 700 bornes de recharge rapide publiques, et de 110 000 bornes de recharge publiques de niveau 2 à travers le Québec. Par ailleurs, 600 000 places de stationnement additionnelles adaptées pour les véhicules électriques seront rendues disponibles dans les multilogements.
Le premier ministre François Legault en a fait l'annonce aujourd'hui à Jonquière, en compagnie du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, M. Benoit Charette, et de son adjoint parlementaire pour le volet électrification, le député de Masson, M. Mathieu Lemay. Parmi les mesures découlant de cette stratégie, le gouvernement investira 265 M$ dans l'accélération du déploiement des bornes de recharge publiques, 108 M$ pour la mise à niveau d'infrastructures de recharge dans les multilogements, 35 M$ pour accélérer l'implantation de la recharge publique pour le transport lourd, et 40 M$ pour déployer des bornes de recharge dans le secteur du tourisme, entre autres. La Stratégie se décline en trois grands axes d'intervention :
La Stratégie est ambitieuse, évolutive, et elle vise à doter le Québec d'infrastructures accessibles, fiables et performantes, qui répondront aux besoins de recharge des Québécois d'ici 2030 et à plus long terme. Elle tient notamment compte des réalités régionales, de l'évolution rapide des technologies et de la gestion optimale de l'énergie. En plus de répondre aux besoins croissants de recharge de véhicules électriques, la stratégie du gouvernement encouragera l'innovation et stimulera la création d'emplois dans ce secteur d'avenir. Les 514,5 M$ investis dans cette stratégie s'ajoutent par ailleurs aux 249,3 M$ déjà investis par le gouvernement dans d'autres mesures du PEV 2030 visant à soutenir le déploiement de bornes de recharge. Par cet investissement, le gouvernement du Québec remplit non seulement son engagement d'étendre le réseau de bornes de recharge d'ici 2026, mais il accélère l'électrification des transports afin de réduire substantiellement les émissions de gaz à effet de serre. Un engagement complémentaire au rehaussement de la norme véhicules zéro émission Rappelons que le gouvernement du Québec a récemment adopté des modifications réglementaires afin de rehausser les exigences de la norme véhicules zéro émission (norme VZE). Cet engagement du Plan pour une économie verte 2030 vise à inciter l'industrie automobile à bonifier son offre de véhicules électriques au Québec afin d'accélérer l'électrification du parc automobile québécois. Les nouvelles exigences nous permettront, entre autres, d'atteindre la cible de deux millions de voitures électriques sur les routes du Québec d'ici 2030, qui a été rehaussée lors de la récente mise à jour du plan de mise en œuvre 2023-2028 du PEV 2030. Le renforcement de la norme est également un pas de plus pour atteindre l'objectif de 100 % de ventes de véhicules neufs entièrement électriques en 2035, ce qui permettra de réduire de manière significative les émissions de GES au Québec. « Le Québec est l'État en Amérique du Nord qui produit le moins de CO2 par habitant. Parce qu'on veut rester les meilleurs, on s'est engagé à réduire nos émissions de GES de 37,5 % d'ici 2030, et à devenir carboneutres en 2050. C'est pour ça qu'on a interdit la vente de véhicules à essence neufs dès 2035, et qu'on vise un objectif de deux millions de véhicules électriques au Québec d'ici 2030. Avec notre Stratégie québécoise sur la recharge de véhicules électriques, on va donc investir 514,5 M$ sur cinq ans, prévus dans notre Plan pour une économie verte 2030. On va déployer les bornes de recharge en bonne quantité et au bon endroit afin que les Québécois puissent se déplacer partout au Québec. D'ici 2030, on veut avoir le réseau de recharge le plus étendu et fiable en Amérique du Nord. Ça va permettre aux Québécois de rouler électrique en toute confiance, et à toutes les régions de participer à la transition énergétique. » François Legault, premier ministre du Québec « Nous franchissons aujourd'hui un jalon important du Plan pour une économie verte 2030, qui mise sur l'électrification des transports pour décarboner notre économie. C'est un secteur où le potentiel de réduction des émissions de GES est énorme et, en gouvernement pragmatique, on s'y attaque. Notre gouvernement propose une stratégie de recharge cohérente et ambitieuse. Elle s'inspire aussi des meilleures pratiques, tout en étant évolutive pour demeurer à la fine pointe des tendances et de l'évolution technologique constante dans ce domaine. Cette annonce est un autre exemple concret de la volonté de notre gouvernement de respecter ses engagements en matière de lutte contre les changements climatiques ainsi que nos engagements pris envers les Québécois. » Benoit Charette, ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides « L'électrification des transports est un phénomène mondial dans lequel le Québec possède une longueur d'avance. La tendance est bien engagée dans le secteur de l'automobile et on constate l'émergence d'une demande pour les camions moyens et lourds, les autobus et les véhicules spécialisés de toutes sortes, segments dans lesquels des fabricants québécois se sont rapidement imposés. Cette stratégie permettra de coordonner les efforts gouvernementaux et de doter le Québec d'un plan efficace pour le déploiement des infrastructures de recharge, en corrélation avec l'augmentation du nombre de véhicules électriques. La Stratégie est un levier important pour la transition énergétique du Québec, ainsi que pour la lutte contre les changements climatiques. » Mathieu Lemay, député de Masson et adjoint parlementaire du ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (volet électrification)
Liens connexes : Pour prendre connaissance de la Stratégie québécoise sur la recharge de véhicules électriques . Pour en savoir plus sur le renforcement de la norme VZE . Pour obtenir des renseignements sur l'offre du gouvernement en matière de transition, d'innovation et d'efficacité énergétiques, notamment sur le programme Roulez vert, consultez le site thématique Transition énergétique . Pour de l'information sur le PEV 2030 et le PMO 2023-2028 Gouvernement du Québec
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Coprésentée par le gouvernement du Québec et organisée en collaboration avec notamment la ville de New York, la 2e édition du Forum international sur la gestion des parcs de véhicules IMPULSION MTL se déclinera en une série de 5 activités virtuelles organisées entre les mois d’octobre 2020 et d’avril 2021, qui serviront d’introduction à l’édition IMPULSION MTL 2021.
Propulsion Québec, la grappe des transports terrestres électriques et intelligents, a réinventé le Forum international sur la gestion des parcs de véhicules IMPULSION MTL 2020 sous forme de 5 activités virtuelles coprésentées par le Gouvernement du Québec et organisé en partenariat avec Québecor, la Ville de Montréal, Hydro-Québec, ATTRIX, la Compagnie électrique Lion et Effenco ainsi qu’en collaboration avec notamment les villes de, New York, Chicago et Philadelphie. Dévoilé le 27 octobre dernier avec plus de 100 participants, nous organisons la seconde activité virtuelle du Forum le 8 décembre prochain, de 12h30 à 17h30, sur la thématique "Électrification des parcs de véhicules en transport terrestre". Lors de cet évènement 2 études exclusives sur l'électrification des véhicules moyens et lourds seront dévoilées, 4 exposants québécois vous présenterons leurs produits et services et 4 grands panels thématiques vous seront proposés:
C'est l’occasion de découvrir des produits, services québécois et politiques conformes à la Vision Zéro pour des parcs de véhicules à faibles émissions, sans collision et plus performants, et de profiter du réseautage privilégié avec nos conférenciers experts en électrification des parcs de véhicules. Lien d’inscription : https://www.eventbrite.ca/e/billets-impulsion-mtl-forum-international-sur-la-gestion-des-parcs-de-vehicules-122436612203 Propulsion Québec
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Le premier ministre du Québec, M. François Legault, et le ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, ont dévoilé, ce lundi, le Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030) et son premier plan de mise en œuvre 2021-2026, doté d’une enveloppe de 6,7 milliards de dollars sur cinq ans.
L’importance des sommes consacrées à cette politique-cadre d’électrification et de lutte contre les changements climatiques démontre la volonté du gouvernement de faire du Québec un leader de l’économie verte en s’appuyant sur sa grande force, son électricité propre. Avec le PEV 2030, le gouvernement jette les bases d’une relance économique verte et réitère l’engagement du Québec de réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 37,5 % d’ici 2030 par rapport à leur niveau de 1990. Il trace ainsi la trajectoire qui mènera le Québec vers la carboneutralité en 2050. Le Plan contribuera également à notre résilience collective en outillant notre société pour qu’elle puisse faire face aux conséquences déjà importantes des changements climatiques. Dans un contexte d’incertitude causée par la crise sanitaire qui continue de mettre à l’épreuve les travailleurs ainsi que plusieurs secteurs économiques, le gouvernement présente un premier plan de mise en œuvre pour la période 2021-2026 qui, en plus de permettre de réduire les émissions de GES, stimulera la relance économique et la création d’emplois. D’ici 2030, le gouvernement estime que cet ambitieux projet d’électrification et de lutte contre les changements climatiques devrait ajouter 2,2 milliards de dollars au PIB du Québec en termes réels et créer plus de 15 500 nouveaux emplois. Les investissements additionnels qui soutiendront le développement des filières vertes, comme celles des batteries et de l’hydrogène vert, viendront bonifier ces retombées. Priorité à l’électrification Le gouvernement lance un grand chantier d’électrification, principalement dans le secteur des transports, mais aussi dans ceux du chauffage des bâtiments et des activités industrielles. Au cours des cinq prochaines années, 3,6 milliards de dollars découlant du plan de mise en œuvre du PEV 2030 seront investis dans le secteur des transports, responsable à lui seul de plus de 43 % des émissions de GES du Québec. À cette somme s’ajoutent des investissements sans précédent de 15,8 milliards de dollars en transport collectif dans le cadre du Plan québécois des infrastructures 2020-2030. Trains légers, autobus urbains et scolaires, taxis, voitures et camions seront tous progressivement électrifiés. Un nombre de plus en plus important de Québécois se déplaceront dans des véhicules électriques, équipés le plus possible grâce au savoir-faire québécois et fabriqués à partir des ressources d’ici. On vise une cible de 1,5 million de véhicules électriques sur les routes du Québec en 2030. Voici quelques-unes des mesures qui stimuleront l’électrification des transports, des bâtiments et des industries et la réduction des GES : Reconduction du rabais à l’acquisition ou à la location d’un véhicule électrique et de bornes de recharge pour les citoyens, ainsi que des programmes d’aide à l’intention des entreprises et de l’industrie du taxi; Rehaussement des exigences de la norme sur les véhicules zéro émission pour inciter les constructeurs à alimenter le marché québécois avec un plus grand nombre de véhicules et une plus grande diversité de modèles; Interdiction de vendre des véhicules neufs à essence à partir de 2035; Accélération du déploiement des bornes de recharge rapide par Hydro-Québec et des bornes de recharge standard; Investissements de 768 millions de dollars pour rendre plus vert et plus compétitif le secteur industriel (soutien aux projets de réduction d’émissions de GES, bonification de programmes et accompagnement personnalisé); Injection de plus de 550 millions de dollars pour réduire de 50 % les émissions de GES liées au chauffage des bâtiments résidentiels, commerciaux et institutionnels. Cette cible sera atteinte notamment par une complémentarité optimale entre les réseaux électrique et gazier et le recours à la biénergie, par l’efficacité énergétique, par la conversion du mazout vers l’électricité ainsi que par l’utilisation du gaz naturel renouvelable et d’autres sources d’énergie renouvelable. Propulser les filières vertes les plus prometteuses Le PEV 2030 participera à la construction de l’économie de demain. Pour la période 2021-2026, 401 millions de dollars serviront à la mise en œuvre d’un ensemble de stratégies visant à favoriser l’émergence de nouvelles entreprises dans des domaines stratégiques et innovants. Le gouvernement soutiendra le développement d’un écosystème industriel dynamique autour des véhicules électriques, des infrastructures de recharge et des batteries. En complément de l’électricité, de nouvelles sources d’énergie renouvelable viendront diversifier le portefeuille énergétique du Québec au cours des prochaines années. Des investissements de 213 millions de dollars sont prévus pour appuyer la filière émergente du gaz naturel renouvelable, et 15 millions de dollars seront investis pour appuyer la filière de l’hydrogène vert dans son développement et sa recherche d’innovation. La toute première stratégie québécoise de l’hydrogène vert et des bioénergies sera d’ailleurs présentée au cours de l’année 2021 et visera à positionner le Québec comme leader pour l’avenir. L’ambition du gouvernement est que le Québec soit reconnu dans le monde pour son hydrogène vert, comme il l’est déjà pour son électricité propre. Efficacité énergétique : consommer moins, consommer mieux Par ailleurs, le gouvernement continuera de miser sur l’efficacité énergétique et sur la consommation responsable. Plus de 307 millions de dollars seront investis au cours des cinq prochaines années dans les mesures suivantes : Dans le cadre du programme ÉcoPerformance, 113 millions de dollars serviront à soutenir des projets de conversion et d’efficacité énergétique dans les bâtiments commerciaux et institutionnels. De plus, 75 millions de dollars sont prévus pour encourager les projets de récupération et de valorisation de la chaleur; Le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques 2018-2023 est prolongé jusqu’en 2026; En parallèle, Hydro-Québec doublera son objectif en matière d’efficacité énergétique, en l’amenant à 800 gigawattheures (GWh) par an dès 2021. Améliorer notre résilience face aux changements à venir Les changements climatiques ont déjà des conséquences importantes sur les activités économiques, le bien-être, la santé et la sécurité d’un grand nombre de citoyens et de communautés de même que sur les infrastructures et les écosystèmes. En mettant l’accent sur la prévention et en prenant en compte le climat futur dans toutes ses décisions, le gouvernement agit de façon responsable afin de minimiser les coûts liés aux impacts des changements climatiques. Il consacrera plus de 384 millions de dollars à l’adaptation aux impacts des changements climatiques au cours des cinq prochaines années. Un État responsable et exemplaire Le gouvernement fera sa part en réduisant son empreinte carbone, notamment dans l’acquisition de produits et de services québécois et dans la gestion durable de son parc immobilier et de sa flotte de véhicules. Ses objectifs en cette matière sont les suivants : Réduire les émissions issues de son parc immobilier de 60 % en 2030, comparativement à leur niveau de 1990, une cible encore plus exigeante que celle fixée pour l’ensemble du Québec; Électrifier au maximum ses véhicules légers pour qu’en 2030, 100 % de ses automobiles, fourgonnettes et VUS ainsi que 25 % de ses camionnettes soient électriques. Une approche pragmatique Le plan quinquennal de mise en œuvre sera réévalué annuellement et couvrira systématiquement les cinq années suivantes, ce qui permettra de bénéficier d’une approche à la fois prévisible, flexible et pragmatique. Grâce notamment à la gouvernance mise en place à la suite de l’adoption du projet de loi no 44, le gouvernement prendra en compte les résultats obtenus, l’évolution du climat, les connaissances scientifiques, le contexte économique, le niveau d’adhésion de la population et les innovations technologiques dans chacune de ses mises à jour. Citations : « Parmi tous les États américains et toutes les provinces canadiennes, le Québec est l’endroit qui émet le moins de gaz à effet de serre par habitant. Il s’agit d’une réalité dont nous pouvons être fiers. Mais plutôt que de nous en satisfaire, j’invite les Québécois à miser sur cette fierté pour aller plus loin, pour relever le défi des changements climatiques et pour transformer notre économie en profondeur. Le cœur de notre projet, c’est l’électrification de notre économie. Cet atout inestimable qu’est l’hydroélectricité, conjugué avec l’énergie éolienne et d’autres formes d’énergie propre, nous permettra de réduire de façon importante nos émissions de gaz à effet de serre tout en créant plus de richesse. Avec notre électricité propre, nous pouvons devenir la batterie verte du nord-est de l’Amérique et relever notre défi climatique. » François Legault, premier ministre du Québec « Le Plan pour une économie verte 2030 représente un geste fort de notre gouvernement pour répondre aux nombreux défis collectifs que nous pose l’urgence climatique. Il s’agit d’un plan solide et ambitieux pour transformer notre société de façon durable et remplacer le plus possible les énergies fossiles par notre électricité propre. Notre gouvernement est déjà au travail, et je suis convaincu qu’avec la collaboration de mes collègues du Conseil des ministres ainsi qu’avec celle des municipalités, des entreprises et des citoyens, nous réussirons notre transition climatique, une transition juste qui tiendra compte des différences entre les régions, entre les générations et entre les secteurs d’activité. Ensemble, nous construirons un Québec plus vert, plus résilient et plus prospère.» Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et ministre responsable de la région de Laval Faits saillants : Pour atteindre sa cible climatique, le Québec doit ramener ses émissions de GES à 54 millions de tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030, comparativement aux 79 millions de tonnes émises en 2017 et aux 86 millions de tonnes émises en 1990. Selon les données les plus récentes (2017), le Québec n’a réduit ses émissions de GES que de 8,7 % en comparaison avec les émissions de 1990. Avec son premier plan de mise en œuvre du PEV 2030, le gouvernement prévoit actuellement une réduction de 12,4 Mt de GES au cours des 10 prochaines années. Les actions permettant d’obtenir les réductions additionnelles nécessaires pour atteindre la cible de 2030 seront déterminées lors des révisions annuelles du plan de mise en œuvre. Le PEV 2030 s’appuiera sur des politiques et des plans d’action complémentaires tels que le Plan directeur en transition, innovation et efficacité énergétiques, la Politique énergétique, la Politique de mobilité durable, la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie, le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques, la Vision internationale du Québec et la Stratégie gouvernementale de développement durable. Ces politiques et plans d’action contribueront à l’atteinte la cible de réduction des émissions de GES. À un cadre financier d’une ampleur inégalée s’ajouteront des investissements en infrastructures de plusieurs milliards de dollars prévus dans le cadre du Plan québécois des infrastructures, les efforts engagés par le gouvernement pour réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre ainsi que des actions placées sous la responsabilité directe d’Hydro-Québec, d’Investissement Québec et d’autres organismes gouvernementaux. Lien connexe Pour prendre connaissance du Plan pour une économie verte 2030 et de son plan de mise en œuvre 2021-2026 Gouvernement du Québec
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, accompagné du ministre de l'Économie et de l'Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, du ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. Benoit Charette, et de la ministre des Relations internationales et de la Francophonie et ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration, Mme Nadine Girault, a dévoilé le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques 2020-2025 (PQVMCS), qui découle de la volonté du gouvernement de favoriser la prospérité des régions du Québec et la transition vers une économie plus sobre en carbone.
Ce plan permettra la mise en place au Québec de chaînes de valeur de minéraux critiques et stratégiques (MCS) dans le respect des principes de développement durable, d'acceptabilité sociale et de création de richesse pour les régions, y compris les communautés locales et autochtones. La mise en œuvre de ce plan s'appuie sur un cadre financier de 90 M$, annoncé au Plan budgétaire 2020-2021 de mars dernier. Ce plan sera déployé en étroite collaboration avec les ministères, les organismes et les partenaires concernés. Des minéraux essentiels et en forte demande : un potentiel à exploiter On définit les minéraux critiques comme des substances essentielles pour des secteurs clés de l'économie, qui présentent un risque élevé en matière d'approvisionnement et n'ont pas de substituts disponibles commercialement. Les minéraux stratégiques sont des substances minérales nécessaires à la mise en œuvre des grandes politiques d'un État. Le Québec a établi une liste de 22 minéraux jugés critiques ou stratégiques (voir annexe). Parmi ces derniers, on trouve le lithium, le graphite et le nickel, pour ne nommer que ceux-là. Les MCS sont utilisés dans plusieurs sphères de la vie quotidienne et constituent un levier important pour notre économie et notre autonomie. Les télécommunications, l'aérospatiale, la production d'énergies renouvelables, le stockage d'énergie, le domaine médical et l'électrification des transports sont tous des secteurs en croissance pour lesquels un approvisionnement en MCS est indispensable. Dans le contexte actuel de transition vers une économie plus sobre en carbone et de bouleversements économiques accentués par la pandémie de COVID-19, plusieurs pays cherchent aussi à sécuriser leurs approvisionnements en MCS. On prévoit d'ailleurs que la demande pour ces derniers va continuer d'augmenter. Une vision globale et des orientations gouvernementales La vision proposée dans le Plan consiste à faire du Québec un chef de file de la production, de la transformation, de la valorisation et du recyclage des MCS, reconnu à l'échelle internationale pour son approche éthique et respectueuse des principes de développement durable. Cette vision ambitieuse permettra au Québec non seulement de tirer pleinement profit de son potentiel minéral et de son expertise en attirant des investisseurs au Québec, mais également d'encourager les entreprises d'ici à s'inscrire dans les différentes étapes de transformation et de recyclage des minéraux. Le Plan se décline en quatre orientations :
Ces orientations comprennent un total de 11 objectifs et de 22 actions qui favoriseront l'essor de chaînes de valeur de MCS. Par exemple, mentionnons les actions suivantes : acquérir de nouvelles connaissances géoscientifiques, soutenir la création d'un réseau scientifique propre aux MCS, appuyer la R et D portant sur l'extraction, la transformation, la valorisation et le recyclage de MCS et soutenir les projets d'économie circulaire appliqués aux filières de MCS. Faits saillants :
Cision
Contribution: André H. Martel
Penser le Québec de demain durablement
Consultation sur la prochaine stratégie de développement durable En prévision de sa prochaine stratégie de développement durable, le gouvernement du Québec désire connaître votre opinion et vos propositions en la matière. Pour prendre part à la consultation et exprimer vos idées, nous vous invitons à répondre à un questionnaire portant sur 11 thèmes tels que la consommation responsable, la mobilité durable et la lutte contre le gaspillage alimentaire. Les 11 thèmes explorés dans cette consultation sont:
L’information recueillie servira à l’élaboration de la Stratégie gouvernementale de développement durable 2022-2027. Celle-ci présentera la vision, les enjeux et les objectifs retenus en matière de développement durable. Ces lignes directrices guideront les ministères et organismes gouvernementaux dans la mise en œuvre de lois, de politiques, de programmes et de services à la population visant à faire du Québec une société plus verte, innovante et socialement responsable. Consultation Québec
Contribution: André H. Martel
Alors que le gouvernement du Québec a annoncé le dépôt prochain de son Plan de lutte à la crise climatique (Plan pour une Économie Verte), nous affirmons aujourd’hui qu’il est impératif que celui-ci favorise véritablement une relance de l’économie québécoise qui soit verte et juste, en respectant l’environnement et en favorisant la création d’emplois durables et de qualité. D’ailleurs, une très grande majorité des Québécois.es s’accordent sur le fait que la relance économique doit prioriser la lutte contre la crise climatique et une meilleure protection de l’environnement[2].
Par Collectif André Bélisle et Jocelyne Lachapelle, AQLPA Michel Jetté et Jacques Benoit, GMob (GroupMobilisation) Louise Sabourin, Déclaration D’Urgence Climatique (DUC) Simon-Pierre Rioux, président de l’AVEQ Martin Archambault, réalisateur de Silence On Roule et administrateur à l’AVEQ Patricia Clermont, analyste et stratège indépendante Amal Melki, Coalition Climat Laval Alexandre Warnet, mobilisateur de la transition socioécologique Jean-François Charbonneau et Philippe Williams, électromobilistes et citoyens engagés Pierre Véronneau, militant environnementaliste La pandémie actuelle nous montre clairement que les préoccupations environnementales et les enjeux de santé publique sont interreliés. Mais l’économie est aussi incontournable, et depuis maintenant plusieurs mois, nous entendons aussi beaucoup parler de l’importance d’acheter local pour favoriser l’économie d’ici, mais peu du secteur énergétique. Or, c’est connu, la balance commerciale du Québec étant grandement déficitaire principalement en raison des achats de combustibles fossiles[1], les secteurs des technologies vertes et de l’électrification des transports présentent des opportunités très intéressantes du point de vue économique. Plusieurs grands chantiers seront nécessaires pour atteindre nos objectifs de réduction d’émissions de GES d’ici 2030 et la majorité d’entre eux demanderont des efforts considérables à la population, aux entreprises et au gouvernement. Tout particulièrement, des efforts importants seront nécessaires au niveau de l’aménagement du territoire, de la mobilité durable (accroissement des transports actifs et de l’utilisation des transports collectifs), de l’alimentation (augmentation de la production locale et réduction des calories de sources animales) et de la rénovation des bâtiments pour les rendre plus écoénergétiques, pour ne nommer que ceux-là. Il reste qu’une très grande partie de l’objectif de réduction des émissions de GES devra se réaliser en incluant dans la relance des mesures ambitieuses de réduction du nombre de véhicules polluants et de support à l’électrification des transports. Malheureusement, nos lois et programmes connexes actuels à cet égard ne sont pas assez ambitieux. Ils ne permettent pas d’assurer que les manufacturiers répondent rapidement aux demandes des client.es ni d’atteindre la cible du gouvernement québécois d’un million et demi de véhicules électriques vendus d’ici 2030. Des changements concrets à la Loi Zéro Émission dès maintenant! Or pour atteindre cette cible, le Québec peut s’inspirer des nombreux pays européens qui ont une avance considérable dans ces domaines. Une mise à jour ambitieuse est nécessaire à la « Loi Zéro Émission » et aux mesures des programmes connexes pour accélérer l’électrification des transports et la vente de véhicules 100% électriques et hybrides rechargeables, et pour décourager l’achat de véhicules polluants. Sur cela aussi, les Québécois.es sont prêt.es à avancer concrètement, comme en témoignent de récents sondages de Léger Marketing sur les mesures d’éco-fiscalité[3]. Dans cette optique, nous demandons :
Ces changements permettraient de sauver des vies, d’enrichir le Québec et de contribuer à freiner et à lutter contre les changements climatiques!
Du point de vue de la santé, de l’économie et de l’environnement, ces propositions sont des plus avantageuses pour la société québécoise. De plus, avec le contexte pandémique, des changements importants se dessinent dans nos manières de vivre (télétravail, enseignement à distance et autres). Il est donc également entendu que le virage vers des transports électrifiés doit s’effectuer de concert avec plusieurs autres mesures, incluant des réflexions et des actions concrètes visant à minimiser l’impact de l’étalement urbain, et d'autres, par exemple, visant à minimiser les impacts environnementaux de la production des véhicules électriques. Les propositions que nous mettons de l’avant dans cet appel à signatures ne sont pas nouvelles, mais elles sont cruciales[8]. Elles sont supportées de longue date par de nombreuses organisations au Québec, dont l’AQLPA, GroupMobilisation, l’AVEQ, Mobilité Électrique Canada, Greenpeace, la Fondation David Suzuki, et plusieurs autres. Les chantiers de la Déclaration d’Urgence Climatique, qui a été signée par plus de 400 municipalités québécoises[9], en font aussi la promotion, tout comme le Front commun pour la transition énergétique par la feuille de route « Québec ZéN »[10]. Ensemble, faisons comprendre au gouvernement québécois l’importance de mettre en place un plan de relance ambitieux et nécessaire, qui respecte l’environnement, qui favorise la création d’emplois durables et de qualité, et qui donne une grande place à la transition énergétique par l’électrification des transports tout en contribuant à repenser l’aménagement du territoire! Si vous soutenez ces demandes, signez la pétition en utilisant le lien ci-dessous et partagez cette lettre avec tous vos contacts! www.change.org/p/benoit-charrette-ministre-de-l-environnement-du-qu%C3%A9bec-pour-des-mesures-ambitieuses-de-r%C3%A9duction-du-nombre-de-v%C3%A9hicules-polluants-sur-les-routes L’AUT’JOURNAL
Contribution: André H. Martel
Vous planifiez d’acquérir une voiture électrique? Hâtez-vous de commencer vos démarches, car les fonds consentis au programme fédéral de subventions pour l’achat d’un véhicule zéro émission filent plus rapidement que prévu.
Le gouvernement de Justin Trudeau a réservé 300 millions de dollars pour inciter les Canadiens à faire l’acquisition d’une automobile neuve qui produit peu ou pas d’émission de gaz à effet de serre. Un montant de 5 000 $ leur est accordé s’ils achètent ou s’ils louent, du 1er mai 2019 au 30 avril 2022, un véhicule électrique à batterie, un véhicule hybride électrique rechargeable pouvant parcourir au moins 50 km avec une seule charge ou un véhicule doté d’une pile à hydrogène. Les fonds sont versés selon le principe du «premier arrivé, premier servi», indique Transports Canada. Or, plus d’un an après le lancement de ce programme de subventions, 75 % des fonds ont été versés à des électromobilistes, d’après des données obtenues par la Presse canadienne. Pas moins de 225 millions de dollars ont ainsi été distribués à quelque 53 510 propriétaires d’automobile. Le Québec et la Colombie-Britannique ont obtenu jusqu’à maintenant la part du lion de ces subventions, soit 86 % des fonds distribués. «Tant que le gouvernement fédéral n’a pas fait d’amendement dans son budget, on risque de manquer d’argent. Ça serait bien que les gens profitent maintenant des subventions», affirme Simon-Pierre Rioux, président de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ). Inscrivez-vous sur la liste d’attente L’AVEQ vous suggère de commencer rapidement à vous informer sur les différents modèles, et même à visiter un concessionnaire automobile pour faire un essai routier. Si vous trouvez un véhicule propre qui répond à vos besoins et à vos préférences, vérifiez dans quel délai vous pourrez en prendre possession. Au besoin, inscrivez-vous sur la liste d’attente. «On donne en général un dépôt de 100 $ pour réserver un véhicule, rapporte M. Rioux. On n’est pas obligé de donner plus et ce dépôt est remboursable en tout temps.» Les consommateurs attendent en moyenne de deux à quatre mois avant de recevoir leur nouveau véhicule zéro émission, d’après le président de l’AVEQ. Ce dernier souligne que ce temps d’attente, qui pouvait atteindre jusqu’à un an il y a quelques années, a diminué en raison des quotas de vente imposés aux constructeurs d’automobiles par le gouvernement du Québec. Programme de subventions renfloué? Si vous n’êtes pas prêt à acheter un véhicule électrique, sachez que l’AVEQ est persuadée que le programme de subventions sera renfloué. «On s’attend à ce que de nouveaux fonds soient injectés dans ce programme qui est très populaire», dit Simon-Pierre Rioux. Qui plus est, le gouvernement fédéral a avantage à bonifier le financement du programme de subventions en raison des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre que le Canada s’est fixés, soit une diminution de 30 % par rapport au niveau de 2005. «C’est grâce notamment à l’achat de véhicules électriques par les Canadiens que le Canada espère atteindre cette cible, dit M. Rioux. Il ne peut pas juste couper le programme. Il a des engagements internationaux.» Le Canada planifie que, d’ici 2025, 10 % des véhicules vendus seront électriques. Cette proportion devrait atteindre 30 % en 2030 et 100 % en 2040. Le gouvernement du Québec a pour sa part comme objectif que 100 000 véhicules électriques roulent sur les routes d’ici la fin de 2020, et 300 000 en 2026. Son programme de subventions Roulez vert, qui permet de recevoir une aide financière pouvant atteindre 8 000 $ à l’achat d’un véhicule entièrement électrique, a été prolongé jusqu’en 2026. Par : Marie-Ève Shaffer Protégez-vous
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Informations d'intérêt pour les électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
« Une majorité de Québécois sont prêts à faire leur part pour accélérer la transition vers les véhicules moins polluants »
l y a quelques jours à peine, M. Benoît Charrette, le Ministre de l’environnement, affirmait que les Québécois étaient prêts à faire des sacrifices pour mieux protéger notre environnement… tout en excluant d’entrée de jeu la mise en place d’un système de redevance-remise.
Le hasard faisant parfois bien les choses, un sondage Léger commandé en début d’année par Équiterre, Vivre en Ville, la Fondation David Suzuki et l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) a justement démontré que les Québécois étaient prêts à adopter un tel système. L’idée de mettre en place un tel système est simple. Il sert à encourager l’achat de véhicules moins polluants et à décourager l’achat de véhicules plus polluants, le tout de manière à ce que ce système s’autofinance, comme on le voit ailleurs dans le monde. Pour les gens qui s’inquiètent du fait qu’ils pourraient être pénalisés car ils n’ont pas le choix d’utiliser un véhicule plus polluant dans le cadre de leur travail ou parce qu’ils ont une grosse famille, des exemptions pour ne pas les pénaliser existent déjà là où ces systèmes sont en vigueur. Un sondage éclairant Dans le sondage Léger, à l’énoncé «le gouvernement du Québec devrait encourager, par différentes mesures fiscales, l’utilisation de véhicules moins polluants », 78% des répondants se disaient favorables contre 16% qui se disaient défavorables. À la question « êtes-vous favorable à ce que le gouvernement du Québec décourage les véhicules polluants et nuisibles à la lutte contre les changements climatiques en instaurant une nouvelle taxe? », 55% des répondants se disaient favorable contre 38% qui se disaient défavorables. Et pourquoi devrait-on instaurer un tel système? Simple. Parce que les chiffres de ventes de véhicules polluants, d’émissions de GES et de consommation de pétrole sont inquiétants. Des chiffres inquiétants Selon le rapport « L’état de l’énergie 2020 » : - Les ventes de camions légers, (VUS, camionnettes et minifourgonnettes) sont en hausse très importante. Entre 1990 et 2018, celles-ci ont augmenté de 263%, passant de 24% des ventes à 64% des ventes de véhicules légers durant cette période. - Les ventes de voitures sont quant à elle en sérieux déclin. Entre 1990 et 2018, elles ont diminué de 36%. De fait, les ventes de camions légers ont dépassé les ventes de voitures depuis 2015.
GES en transport routier : ça « chauffe »
- En 2017, les émissions de GES en transports représentaient 43,3% des émissions de GES totales du Québec.
Pendant que les émissions de GES des autres secteurs diminuaient, stagnaient ou augmentaient légèrement, celles des transports ont augmenté de manière très importante : + 23% de 1990 à 2017. En transports routiers, c’est encore pire. En effet, pendant que les émissions de GES des transports aérien et maritime diminuaient respectivement de 11,8% et 30,3% entre 1990 et 2017, les émissions de GES des transports routiers augmentaient de rien de moins que 49,6% durant la même période.
Lorsqu’on regarde plus en détail les augmentations d’émissions de GES des transports routiers, le portrait est encore plus saisissant. Alors que les émissions de GES des voitures ont diminué de 17% entre 1990 et 2017, les émissions de GES des camions légers et lourds ont augmenté respectivement de 127,1% et 170,8%. Vente d’essence : +24% Les véhicules qui consomment de l’essence ne sont pas des camions lourds, des autobus, des avions ou des bateaux. Ce sont surtout des voitures et des camions légers. Or, pendant que le gouvernement du Québec affirme vouloir diminuer la consommation de produits pétroliers de 40% en 2030 par rapport à notre consommation de 2013, les ventes d’essence ont augmenté de rien de moins que 24% entre 2013 et 2018. C’est effarant comme hausse en si peu de temps. Bref, on fonce droit dans le mur. Le gouvernement du Québec dévoilera bientôt son plan d’électrification et de changements climatiques. S’il veut vraiment atteindre ses cibles de réduction de GES et de consommation de pétrole, il n’aura pas le choix de mettre en place un système de redevance-remise digne de ce nom afin d’accélérer la transition vers des véhicules moins polluants (électriques et éco énergétiques), de rendre la loi Zéro Émission plus sévère et surtout de décourager l’achat de véhicules plus polluants. En 2020, croire qu’on pourra atteindre nos objectifs sans ces mesures relève de la pensée magique. C’est aussi simple que cela. Reportage : Daniel Breton Guide de l’Auto
Contribution: André H. Martel
Sondage: Les Québécois en faveur d’un effort accru pour financer l’électrification des transports10/2/2020
Les Québécois se sont clairement prononcés en faveur de différentes mesures d’écofiscalité qui visent à accélérer l’électrification des transports.
Au début de l’année, Équiterre, Vivre en ville, la Fondation David Suzuki et l’Association des véhicules électriques du Québec ont mandaté la firme de sondage Léger Marketing pour sonder la population québécoise sur le principe de redevance-remise pour les propriétaires de véhicules polluants.
Par exemple, à l’énoncé «le gouvernement du Québec devrait encourager, par différentes mesures fiscales, l’utilisation de véhicules moins polluants », 78% des répondants se disent favorables contre 16% qui se disent défavorables. À la question « êtes-vous favorable à ce que le gouvernement du Québec décourage les véhicules polluants et nuisibles à la lutte contre les changements climatiques en instaurant une nouvelle taxe? », 55 % des répondants se disent favorable contre 38 % qui se disent défavorables. Pour consulter le sondage : http://bit.ly/sondageRD «Les résultats du sondage démontrent que les Québécois et les Québécoises sont prêts à faire les efforts nécessaires pour accélérer l’électrification des transports et lutter contre l’un des principal responsable de la hausse des gaz à effet de serre (GES) du secteur des transports au Québec: les véhicules polluants» a souligné Jessie Pelchat, analyste des politiques publiques en transport chez Équiterre. Constats inquiétants de l’État de l’énergie 2020 Le Québec est un leader en matière de mobilité électrique, et il s’agit d’une source de fierté. Malgré l’engouement des Québécois pour les véhicules électriques, toutefois, le secteur du transport routier fait marche arrière par rapport aux objectifs climatiques qu’il doit atteindre. Trois constats inquiétants tirés de l’État de l’énergie 2020 démontrent la nécessité pour le gouvernement d'agir dès maintenant pour inverser la courbe en transport: Les ventes d’essence ont atteint un sommet sans précédent: Alors que la stratégie énergétique gouvernementale vise une diminution de la consommation de produits pétroliers de 40 % en 2030 par rapport à 2013, nous avons plutôt observé une augmentation de la consommation d’essence de 24 % de 2013 à 2018. Le parc de véhicule croît plus rapidement que la population: depuis 1990, on observe une augmentation de 65 % du nombre de véhicule personnel, soit une hausse près de trois fois plus importante que la croissance démographique de la province (+19 %); Les Québécois continuent massivement d'acheter des gros véhicules polluants: depuis 2015, les ventes de gros véhicules polluants ont surpassées les ventes de voiture plus écoénergétiques. Ceux-ci représentaient 41 % du parc automobile et 64 % de la part de vente de véhicules neufs en 2018, soit une augmentation de près de 263 % depuis 1990. « Les gains réalisés en efficacité énergétique des véhicules automobiles depuis une décennie ont été effacés par l’augmentation de la taille, du poids, et du nombre de grosses cylindrées sur nos routes. Cette tendance alimentée par l’industrie automobile contribue à l’endettement des ménages et rend impossible l’atteinte de nos objectifs de lutte aux changements climatique. Le gouvernement doit agir! » a déclaré Karel Mayrand, directeur général pour le Québec et l’Atlantique à la Fondation David Suzuki. Une mesure essentielle pour réussir l’électrification des transports Les experts à travers le monde s'entendent: pour atteindre la cible de réduction de GES, nous devons non seulement inverser la tendance à l’accroissement perpétuel de la part des véhicules polluants dans le parc automobile mais aussi accélérer l’électrification des transports. Pour se donner les moyens de maintenir le soutien financier à l’électrification des transports, le gouvernement du Québec doit mettre en place un fonds autofinancé par un système de redevance-remise. Le principe est simple: lors de l’achat (ou de l’immatriculation) d’un véhicule, inciter financièrement les Québécois à choisir un véhicule zéro-émission (VZE), et financer cette subvention en instaurant une contribution à l’électrification des transports (redevance) pour les propriétaires de véhicules énergivores et polluants. Il s’agirait donc bel et bien d’un fonds autofinancé sans impact négatif sur l’économie. L’ampleur de la contribution à l’électrification serait proportionnelle aux GES émis par les véhicules à essence. La mise en place d’un tel système permettrait de générer assez de recettes pour financer les programmes d’incitatifs à l’achat de véhicules électriques et d’autres projets d’électrification des transports. De plus, elle permettrait de réduire le nombre de véhicules personnels et le nombre de véhicules polluants dans le parc automobile, une condition sine qua non pour atteindre les cibles de réduction de GES en transport. «Un appui financier à l’achat des véhicules électriques continuera d’être nécessaire si le Québec veut atteindre des objectifs ambitieux d’électrification des transports et de réduction des émissions polluantes d’ici 2030. Il apparaît nécessaire et raisonnable que les propriétaires de véhicules polluants fassent leur part en payant une contribution à l’électrification. En liant cette redevance à la subvention à l’achat dans un d’un programme autofinancé, le Québec se dotera d’une mesure d’écofiscalité qui accélèrerait la transition vers les véhicules à faibles émissions sans grever les finances publiques» a affirmé Christian Savard, directeur général chez Vivre en ville. Une norme VZE plus ambitieuse De plus, afin d’assurer une offre suffisante de VZE permettant de répondre à la demande croissante des consommateurs qui souhaitent faire le saut à l’électrique, le gouvernement doit revoir à la hausse les ambitions de la norme sur les VZE. Adoptée en 2018, cette norme exige aux constructeurs automobiles de mettre à la disposition des consommateurs québécois un plus grand nombre et un plus large éventail de VZE. Le but de la norme VZE est de stimuler le marché automobile pour qu’il développe davantage de modèles. Or, les exigences de la norme ne sont pas suffisamment ambitieuses pour satisfaire la demande croissante pour ces véhicules. En effet, les estimations de ventes prévues par la norme ne tiennent pas compte de l’engouement grandissant des Québécois pour les VZE. De plus, le manque d’inventaire demeure un frein important à leur adoption. Nous demandons au gouvernement du Québec de revoir les paramètres de la norme actuelle afin d’atteindre 100% de vente de VZE d’ici 2030. «Il nous apparaît critique de bonifier la norme VZE dont s’est dotée le gouvernement en 2018 afin d’atteindre ses objectifs de 100 000 véhicules électriques dès la fin de cette année, et de 300 000 d’ici 2026. Cette norme devait offrir aux consommateurs une disponibilité suffisante de véhicules chez les concessionnaires, mais on remarque maintenant que les constructeurs offrent le strict minimum sur le marché selon les barèmes peu exigeants de la présente loi. En 2020, il est inacceptable que des listes d’attente pour accéder à un VÉ existent encore chez les concessionnaires québécois, et nous devons absolument remettre les pendules à l’heure» a affirmé Simon-Pierre Rioux, président-fondateur de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). « Avoir des objectifs ambitieux ne suffit plus dans un contexte de crise climatique. Le Québec doit prendre des mesures audacieuses pour freiner la hausse inquiétante des gros véhicules polluants sur nos routes, et ce, dès maintenant », exige Catherine Gauthier, directrice générale d’ENvironnement JEUnesse. « Nous ne pouvons plus attendre. Chaque fois qu’une mesure climatique est repoussée à plus tard, c'est une partie de notre futur qui part en fumée. » Si le gouvernement du Québec se saisit sérieusement de la crise climatique et souhaite atteindre ses cibles de réduction de GES, la mise en place de ces mesures qui entraîneront des changements de comportements est essentielle. La réussite du futur plan Électrification et changements climatiques (PECC) en dépend. Équiterre
La province se positionne dans le marché nord-américain du recyclage de batteries de véhicules électriques, se réjouit Daniel Breton de l'AVÉQ.
Les batteries lithium-ion sont difficiles à recycler.
Le ministère de l'Énergie et des Ressources naturelles accordera une aide financière de 4,8 millions de dollars à l’entreprise Recyclage Lithion qui a développé un procédé de recyclage de batteries lithium-ion.
Radio-Canada a appris que le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Jonatan Julien en fera l’annonce, mardi, lors d’une visite des locaux de l’usine pilote en construction dans la région métropolitaine. Il existe actuellement peu de solutions de rechange considérées comme écologiques pour le recyclage des batteries lithium-ion. Québec croit que le projet de Recyclage Lithion, basé sur l’hydrométallurgie, peut changer la donne. L’entreprise a mis au point un procédé afin de montrer qu’il est possible de recycler de façon sécuritaire tous les types de batteries lithium-ion. Cela permettra notamment de diminuer les émissions et les résidus ainsi que de récupérer des matériaux de grande qualité pouvant servir à la production de nouvelles batteries. Sur son site Internet, Recyclage Lithion affirme être en mesure de recycler et/ou de retourner aux manufacturiers 95 % des composants et produits de haute pureté pour la fabrication de nouvelles batteries au lithium-ion. L’usine pilote aura une capacité annuelle de 200 tonnes de batteries lithium-ion, soit l’équivalent de 300 à 650 batteries de voitures électriques. Le coût global du projet est d'environ 12 millions de dollars. Une expertise québécoise Le développement de cette nouvelle technologie de recyclage de batteries est une bonne nouvelle, selon Daniel Breton, porte-parole de l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ). « Je pense que c’est très intéressant parce que la technologie que Lithion a développée […], ils affirment pouvoir recycler jusqu’à 95 % des composantes des batteries lithium-ion, rend le processus extrêmement intéressant », souligne M. Breton qui a été ministre de l'Environnement sous le gouvernement de Pauline Marois. Cette avenue est particulièrement appréciable, souligne-t-il, lorsqu'on tient compte de la quantité d'énergie importante que nécessite la production d'une batterie, sans compter l'extraction des ressources minières qui la compose comme le lithium notamment. De développer une expertise québécoise pour les recycler ça donne un plus pour le Québec dans le marché nord-américain. Pour faire en sorte d’être moins dans l’extraction de matières premières et devenir un pôle en matière d’électrification des transports de façon durable, se félicite Daniel Breton. Pas de montagnes de batteries dans les dépotoirs Mais bien qu’il constitue une avenue très intéressante, le recyclage de batteries n’en est qu’à ses débuts, souligne Daniel Breton, qui précise qu’il n’y a pas actuellement au Québec une problématique liée aux batteries qui s’accumulent dans les dépotoirs. « Pour le moment, il n’y a pas un gros marché pour le recyclage des batteries lithium-ion parce que les batteries durent généralement plus longtemps que ce à quoi on s’attendait. » Daniel Breton, porte-parole de l’Association des voitures électriques du Québec « Moi j’ai acheté ma première voiture hybride il y aura 20 ans bientôt et j’ai toujours la batterie originale. Il y a un type qui a une Chevrolet Volt à Trois-Rivières qui approche les 800 000 kilomètres, » témoigne M. Breton. Les batteries de voitures usagées ont selon lui jusqu’à trois et même quatre vies avant de prendre la route du recyclage.
Une batterie de voiture électrique est démontée à la main. Photo : Radio-Canada / Éric Carbonneau
Plusieurs entreprises québécoises et même des constructeurs récupèrent depuis longtemps les batteries des voitures électriques accidentées ou en fin de vie pour améliorer d’autres véhicules électriques ou encore pour fabriquer des batteries stationnaires.
Par exemple, un constructeur comme Nissan, utilise les vieilles batteries de Nissan Leaf comme batteries stationnaires. […] Ils en font des "packs" de batteries superposées et ils envoient ça dans des régions qui sont hors réseau, un peu partout dans le monde, explique Daniel Breton. Rechargées à l‘aide de l’énergie solaire, éolienne ou encore de génératrices, les batteries stationnaires sont aujourd’hui utilisées pour une foule d’usages comme éclairer des chalets ou de petits bâtiments, ou encore alimenter divers systèmes électriques dans des zones où le réseau électrique ne se rend pas, par exemple dans le Grand Nord ou sur des îles éloignées. Avec les informations de Maxime Bertrand Un reportage de : Radio Canada
Contribution: André H. Martel
La Compagnie Électrique Lion, ses partenaires et le gouvernement du Québec lancent un projet majeur d’intégration d’équipements et de technologies sur des véhicules lourds 100 % électriques. Évalué à 15,8 M$, dont une contribution gouvernementale de 7,9 M$, le projet permettra de développer, au Québec, les seuls véhicules lourds électriques de spécialité parfaitement intégrés à ce jour.
On y verra, entres autres, une nouvelle génération d’ambulances et différents types de camions urbains de spécialité entièrement électriques, tels que le camion de collecte et le camion nacelle. La mobilisation des sept partenaires marque ainsi la naissance d’une véritable filière québécoise du camionnage électrique urbain qui génèrera des retombées économiques significatives et contribuera à réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre de ce secteur d’activité.
Le châssis Lion : une plateforme versatile au potentiel immense
Grâce à son expertise unique en Amérique du Nord, La Compagnie Électrique conçoit et assemble dans son usine de Saint-Jérôme toutes les composantes du camion urbain de classes 5 à 8 ainsi que le minibus 100 % électrique, dont les châssis et les groupes motopropulseurs électriques serviront de plateforme pour accueillir les différentes applications. Les entreprises partenaires s’emploieront quant à elles à développer, à fabriquer et à intégrer, dans leur champ d’expertise respectif, les équipements et technologies de spécialité sur les véhicules électriques de Lion. Un élan pour des véhicules lourds durables et adaptés La contribution du gouvernement dans le projet donne un élan important aux efforts de recherche et de développement de l’industrie pour accélérer la croissance et poursuivre l’intégration de la filière du transport routier électrique dans les marchés. Alors que le l’utilisation de véhicules lourds au pétrole est responsable de près de 50 % du trafic automobile en ville, qu’il génère des volumes substantiels de GES et de pollution sonore, il est impératif que la filière du transport routier électrique accélère sa croissance et développe des solutions durables et compatibles avec l’espace urbain. À terme, les investissements annoncés permettront de produire au Québec des véhicules lourds entièrement électriques, avec une réduction des coûts en énergie de 80 %, en maintenance de 60 % et qui seront 100 % plus écologiques que les véhicules thermiques qui circulent actuellement dans nos villes. En bref — Le projet mobilisateur est estimé à 15,8 M$, dont 7,9 M$ du gouvernement du Québec; — Sept partenaires participent au projet : La Compagnie Électrique Lion, Demers, manufacturier d’ambulances, Posi+ Technologies, Fourgons TRANSIT, Boivin Évolution, Systèmes PRAN et MAXIMETAL; — Le projet permettra la fabrication au Québec d’une variété de camions urbains 100 % électriques : camion de marchandises sèches ou réfrigérées, camion atelier, camion nacelle, camion de collecte et ambulance ; — Le camion urbain Lion 100 % électrique, qui accueillera les équipements de spécialité est entièrement conçu et fabriqué au Québec, et offre une autonomie de 400 km ; — Le minibus LionM 100% électrique servira de base pour la nouvelle génération d’ambulances présentant des améliorations technologiques et mettant l’accent sur le confort du patient ; — En contribuant à accélérer l’électrification des transports, ce projet qui révolutionne l’utilisation des véhicules lourds en milieu urbain joue un rôle clé dans la transition énergétique du Québec. Compagnie Électrique Lion
Contribution: André H. Martel
Investissement du gouvernement du Québec de plus de 12 M$ pour le nouveau bâtiment de l'IVI22/11/2019
Le ministère de l’Économie et de l’Innovation a octroyé une aide financière de 12,7 M$ au Cégep de Saint-Jérôme pour la construction d’un nouveau bâtiment pour l’Institut du véhicule innovant. Le ministre de l’Économie et de l’Innovation, M. Pierre Fitzgibbon, en a fait l’annonce aujourd’hui, en compagnie de la ministre responsable des Affaires autochtones et ministre responsable de la région des Laurentides, Sylvie D’Amours et du député de Saint-Jérôme M. Youri Chassin. Cet investissement important provient du Programme de soutien aux organismes de recherche et d’innovation, volet 4 – Soutien au financement d’infrastructures de recherche et d’innovation (PSOv4) du gouvernement. La concrétisation de ce projet d’agrandissement marque un tournant majeur dans l’histoire de l’IVI, puisque ce bâtiment deviendra un espace d’innovation unique au Québec et au Canada.
Soucieux de sa contribution pour la protection de l’environnement et du développement durable, le futur bâtiment de l’IVI se veut un espace d’innovation unique au Canada qui reflètera les meilleures pratiques d’efficacité énergétique. Dans la même perspective, la future construction visera l’utilisation de matériaux locaux, dont le bois. La nouvelle construction aura une superficie totale de 2712 m2. Cet agrandissement permettra entre autres à l’IVI de réaliser 3 projets destinés aux véhicules lourds simultanément.
Cette nouvelle construction permettra le rapatriement des autres installations de l’IVI (bureaux administratifs, atelier de travail et laboratoire) sous un même toit. Ainsi, en regroupant ses effectifs dans un endroit plus grand et mieux adapté, l’IVI sera en mesure de répondre à la demande grandissante des entreprises québécoises qui souhaitent être soutenues dans la recherche appliquée, la conception et l’intégration de technologies novatrices dans la filière du véhicule électrique et intelligent. Le Cégep de Saint-Jérôme et l’IVI peuvent également compter sur l’appui important de la Ville de Saint-Jérôme, qui a cédé un terrain situé dans le quartier industriel. Reconnue comme une ville pionnière et pilote dans le domaine des véhicules électriques, la Ville de Saint-Jérôme réaffirme ainsi son désir de continuer à promouvoir l’électrification des transports. « Depuis plus de 20 ans, Saint-Jérôme est active dans le domaine des nouvelles technologies en transport. Grâce à une multitude de projets passés et actuels, notre cité de possibilités se positionne comme un leader par sa vision, qui facilite l’interaction des sphères de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de la formation », a souligné Stéphane Maher, maire de Saint-Jérôme. « Avec leur approche terrain très concrète, les centres collégiaux de transfert de technologie appuient les entrepreneurs québécois et transforment leurs idées en projets, en plus de propulser les avancées technologiques au Québec. L’Institut du véhicule innovant en est un bel exemple : depuis 2015, il soutient les PME dans l’implantation de technologies novatrices dans le domaine des transports. Le projet annoncé aujourd’hui génèrera des retombées significatives en ce qui concerne la valorisation des sources d’énergie dans le secteur des transports et la formation collégiale et universitaire des étudiants. On peut s’attendre à un espace d’innovation unique au Canada, et le gouvernement du Québec est fier d’y contribuer », a affirmé le ministre Pierre Fitzgibbon. L’agrandissement de l’Institut du véhicule innovant qui détient le statut de Centre collégial de transfert de technologie (CCTT) profitera également aux enseignants et aux étudiants du Cégep de Saint-Jérôme qui participent à différents projets. « Nous avons une richesse incroyable au Québec qui est de fabriquer de l’énergie grâce à une ressource renouvelable et nous avons tous les atouts pour devenir un leader dans le développement, la fabrication et la commercialisation des technologies en lien avec l’électrification des transports et l’intelligence véhiculaire. Grâce à cet appui de taille du ministère de l’Économie et de l’lnnovation, nous pourrons enrichir l’enseignement, mais également avoir un impact important sur l’économie des Laurentides et de partout au Québec. », a déclaré Nadine Le Gal, directrice générale du Cégep de Saint-Jérôme. Grâce à cet investissement et au nouveau terrain, l’Institut du véhicule innovant pourra embrasser pleinement sa croissance. De ce fait, l’annonce du projet d’agrandissement arrive à point pour l’IVI qui prévoit augmenter ses effectifs dans les prochaines années. « Depuis 5 ans, l’IVI a travaillé avec plus de 120 entreprises, organisations et partenaires de partout au Québec générant plus de 12 M$ de projets. Afin de pouvoir répondre à la demande, nous avons dû doubler le nombre d’employés et acquérir de nouveaux espaces. Ce nouveau pavillon permettra la création d’une dizaine d’emplois de qualité en haute technologie en plus de faire de l’IVI un centre de recherche appliquée unique au Québec et au Canada », stipule François Adam, directeur général de l’IVI. L’échéancier des travaux prévoit une première pelletée de terre à l’été 2020. L’IVI souhaite inaugurer son nouveau centre d’innovation à l’été 2022. -30 – L’IVI s’est illustré comme la référence pour l’avancement de la recherche appliquée et du développement de technologies de véhicules diminuant l’empreinte écologique du transport. Cumulant 20 ans d’expérience dans le développement de prototypes de véhicules électriques de toutes sortes, l’IVI est un accélérateur d’innovation aidant l’industrie québécoise à se positionner rapidement dans un marché en pleine croissance. L’IVI travaille également à la recherche et au développement des systèmes de navigation et d’aide à la conduite pour les véhicules autonomes destinés notamment à l’industrie automobile, agricole et industrielle. Constitué en OBNL, l’IVI détient un statut de Centre collégial de transfert de technologie affilié au Cégep de Saint-Jérôme et reçoit un support financier du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MEES), du ministère de l’Économie et de l’Innovation, du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie (CRSNG) et de la Ville de Saint-Jérôme. Fondé en 1970, le Cégep de Saint-Jérôme compte trois campus (Saint-Jérôme, Mont-Tremblant et Mont-Laurier) au cœur des Laurentides. Avec ses 27 programmes de formation préuniversitaire et technique, ses 700 employés ainsi que ses 7000 étudiants au secteur régulier, à la formation continue et aux entreprises, le Collège est devenu un partenaire d’enseignement supérieur et de développement socio-économique incontournable de la région. Le Cégep de Saint-Jérôme est également reconnu pour l’expertise de ses deux centres de transfert technologique, soit le Centre de développement des composites du Québec et l’Institut du véhicule innovant.
Des informations et des évènements de la semaine qui touchent plus spécialement les électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel.
Contribution: André H. Martel
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