Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
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La Ville de Montréal a dévoilé sa stratégie d'électrification des transports, qui consiste en un plan d’action de 885 millions de dollars. Ce plan, composé de sept orientations et de 23 objectifs, vise à faciliter l’accès à la recharge des véhicules électriques (VE) et à accélérer la transition écologique de façon concrète et significative.
L’Association des véhicules électriques du Québec accueille favorablement cette ambitieuse stratégie et souhaite collaborer avec la ville afin que les objectifs fixés dans ce plan soient atteints dans les meilleurs délais. Depuis 2014, la Ville de Montréal a installé près de 1000 bornes de recharge publiques de niveau 2 et prévoit doubler ce chiffre d'ici la fin 2025. La Ville de Montréal prévoit également travailler avec Hydro-Québec pour ajouter 60 bornes de recharge publiques rapides avec la création de carrefours de recharge dans les stationnements publics. « L’accès à la recharge est essentiel à l’adoption des véhicules électriques et la Ville de Montréal prend des actions concrètes pour anticiper les besoins grandissants des montréalais. En obligeant les nouveaux immeubles à prévoir les infrastructures de recharge dès la construction, les élus ont démontré qu’ils saisissent bien les enjeux de l’électromobilité. », soutient David Corbeil, administrateur et spécialiste en infrastructures de recharge à l’AVÉQ. De plus, la Ville de Montréal soutiendra les entreprises sur le territoire, afin qu'elles puissent participer activement au déploiement de bornes de recharge disponible pour tous. La mission de l’AVÉQ est de soutenir l'électromobilité sous toutes ses formes, en offrant une information neutre et objective aux consommateurs. Cette nouvelle stratégie de la Ville de Montréal permettra de créer un levier pour les autres villes du Québec, afin d'accélérer l’électrification des transports, de partager les meilleures pratiques et d’augmenter l’accès à la recharge dans les immeubles multilogements. Il suffit que le reste du Québec suive ce mouvement pour atteindre les objectifs gouvernementaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des véhicules légers. Stratégie d’électrification des transports 2021-2023 , Ville de Montréal : Ville de Montréal
Contribution: André H. Martel
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Contribution: André H. Martel
La Californie a approuvé des objectifs ambitieux de réduction des émissions pour les services de covoiturage, obligeant en fait des entreprises comme Uber et Lyft à passer au tout électrique d'ici la fin de la décennie.
Rédigées par le California Air Resources Board (CARB), les nouvelles règles obligent les entreprises de covoiturage à accroitre leur électrification à compter de 2023, à réduire les émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2030 et à garantir que 90% des kilomètres parcourus par les véhicules seront électriques. «Garantir» est le mot clé ici, car les modèles commerciaux d'Uber et de Lyft reposent sur des opérateurs qui fournissent leurs propres voitures. Pour la majorité des exploitants de véhicules, l'élimination des émissions peut être effectuée en remplaçant simplement leur flotte par des véhicules électriques, mais comme Uber et Lyft ne possèdent pas les véhicules affectés aux services de covoiturage, le processus sera plus compliqué. Les deux entreprises se sont déjà engagées à passer au tout électrique d'ici 2030, et le CARB a expliqué comment un tel mandat pourrait fonctionner en mai dernier. Au lieu de se baser sur les véhicules eux-mêmes, la conformité sera déterminée par les kilomètres parcourus par les véhicules (VMT). Ainsi, au lieu du nombre de véhicules électriques sur les réseaux Uber ou Lyft, les régulateurs examineront plutôt les émissions par kilomètre parcouru et quelle proportion de ce kilométrage est effectuée par les véhicules électriques ou à hydrogène. On espère que cet échéancier s'alignera avec les coûts d’acquisition et d’utilisation, la baisse des coûts des batteries permettant aux véhicules électriques d'atteindre la parité de prix avec les voitures à essence à mesure que les exigences VMT augmenteront. La réglementation tiendra également compte des trajets partagés qui permettent de réduire les émissions par passager et la réduction du kilométrage non facturé, qui représente 39% du kilométrage parcouru, selon les données de la Californie qui datent de 2019. Les entreprises devront soumettre des plans biannuels dès l'an prochain, avant la mise en œuvre des nouvelles règles en 2023. Les petites entreprises, celles qui ont 5 millions de VMT par an ou moins, seront exemptées des exigences en matière d'émissions. Le CARB note que le nouveau règlement pour le covoiturage s'aligne sur les normes californiennes Advanced Clean Cars II qui sont en cours de développement. Ces normes sont conçues pour s'inscrire dans l'objectif de la Californie d' interdire la vente de véhicules à essence, ou de véhicules sans mode de recharge, d'ici 2035. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Contribution: André H. Martel
Christine Beaulieu rencontre France Lampron, directrice de l’électrification des transports chez Hydro-Québec. Elle veut savoir s’il y aura suffisamment d’électricité pour tous les véhicules électriques au Québec.
Selon France Lampron, Même si on avait 1 million de VÉ sur nos routes, on pourrait les alimenter sans soucis. Des concepts comme le V2G (VÉ connecté au réseau électrique) nous permettront de réinjecter l’énergie de la batterie du VÉ sur le réseau. On pense également au concept V2H (VÉ connecté à la maison) qui permettra à la batterie du VÉ d’alimenter la maison.
Chronique de l’Académie électrique du Guide de l’auto 2020, présentée par : Roulons électrique.
Contribution: André H. Martel
Le gouvernement du Québec annonce un montant de 250,7 M$ afin de mieux soutenir les transporteurs scolaires dans l'électrification de leurs véhicules.
Cet investissement majeur et sans précédent est une réponse directe au Plan pour une économie verte 2030 (PEV 2030). Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l'Estrie, M. François Bonnardel, et le ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval, M. Benoit Charette, en ont fait l'annonce ce vendredi. L'électrification des transports représente une réelle occasion pour le Québec de contribuer à la lutte contre les changements climatiques. C'est pourquoi le gouvernement pose des gestes concrets pour réduire de façon significative les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées aux transports et ainsi atteindre la cible d'électrification de 65 % des autobus scolaires du parc québécois d'ici 2030. Grâce à l'atteinte de cette cible, ce sont plus de 800 000 tonnes de GES qui pourraient être évitées au cours des prochaines années. Ce soutien gouvernemental, provenant du Programme d'électrification du transport scolaire, permettra aux transporteurs de se conformer aux nouvelles mesures règlementaires qui obligeront le remplacement des autobus scolaires en fin de vie par des modèles électriques. Avec ces mesures, le gouvernement prévoit que la totalité des autobus scolaires qui entreront en service à partir de 2023 sera électrique. Citations « Je suis très fier d'annoncer cet investissement majeur pour l'électrification des autobus scolaires. Jamais un gouvernement n'a été aussi ambitieux. Nous donnons un coup de barre pour atteindre notre cible liée à l'électrification du transport scolaire d'ici 2030. Je suis convaincu que les gestes concrets posés par notre gouvernement nous permettront d'y parvenir. Ces avancées présentent des avantages évidents pour notre société. Je pense entre autres aux gains environnementaux, au développement de la filière de la fabrication de véhicules électriques et au recours à une source d'énergie propre produite ici. » François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l'Estrie « Avec notre Plan pour une économie verte, la priorité revient à l'électrification de l'économie québécoise. Et afin de réussir notre transition climatique, une grande partie de nos actions touchent le secteur des transports collectifs. Ce Programme d'électrification du transport scolaire représente donc une vitrine prometteuse pour améliorer le bilan environnemental du Québec, tout en sensibilisant les nouvelles générations aux défis climatiques. Je suis convaincu qu'avec cette initiative, nous atteindrons notre cible de 2030, pour le bien du Québec et de la planète. » Benoit Charette, ministre de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme et ministre responsable de la région de Laval « Au-delà des mesures annoncées, nous exprimons un engagement envers le futur, la qualité de vie et la santé des jeunes. Je suis fier que le ministère de l'Éducation participe à cette réalisation aux multiples retombées. L'électrification du transport scolaire devient une véritable vitrine de la transition vers un transport d'élèves écoresponsable. Cette approche se veut un vecteur de sensibilisation des nouvelles générations quant aux avantages de recourir aux véhicules électriques pour répondre aux enjeux environnementaux. » Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation Faits saillants
Cabinet du ministre des Transports
Contribution: André H. Martel
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