Pour les électeurs intéressés par les transports propres, « l'Electric Vehicle Society » a publié un guide tout-en-un des différentes plateformes des partis fédéraux, basé sur un sondage dans lequel elle a posé à chaque parti cinq questions sur ses politiques visant à stimuler l'adoption des véhicules électriques à travers le pays.
À une semaine du jour des élections, « l'Electric Vehicle Society » (EV Society) un organisme national sans but lucratif de propriétaires et d'amateurs de véhicules électriques, a publié les résultats de son sondage sur les plans des partis politiques du Canada pour stimuler l'adoption dans leurs programmes électoraux. La « EV Society » a reçu des réponses des partis libéral et conservateur, mais n'a pas reçu de réponses du Nouveau Parti démocratique, du Parti vert et du Bloc québécois. Les positions de ces trois partis sont compilées à partir de leurs plateformes 2021. "Je pense qu'il y a quelques partis qui sont beaucoup plus concentrés sur le rôle des VÉ et des VZE (véhicules zéro émission) et la transition vers une économie plus propre, un air plus pur et l'amélioration climatique", a déclaré Robert Sparks, responsable de l'élection de l'EV Society, dans une entrevue sur les résultats avec Electric Autonomy Canada, une initiative du sous-comité d'enquête, . En examinant les différences et, dans de nombreux cas, les similitudes entre les plateformes des partis sur les questions concernant l’avenir pour les véhicules à zéro émission, Sparks confirme la principale motivation de l'EV Society qui a mené l'enquête : l'adoption des véhicules électriques devrait être une question prioritaire et pas seulement une tendance écologique à la mode. Selon Sparks, c'est un sentiment partagé par plusieurs membres de la société. « La raison pour laquelle nous avons décidé de faire ce sondage durant les élections fédérales est que nous savons qu'il s'agit de l'une des élections les plus importantes en termes de prise d'engagements sérieux pour atteindre cet objectif de zéro net d'ici 2050 et à accélérer l’adoption de véhicules électriques », a déclaré Kelsey Lane, coprésidente du comité des relations gouvernementales à l'EV Society, dans une entrevue avec Electric Autonomy Canada. « Tous les partis ont parlé de véhicules électriques. Quel que soit le gouvernement qui sera au pouvoir, nous avons recueilli des déclarations qui nous permettrons de les obliger à rendre des comptes. » Les problèmes soulevés Les questions que la Société EV a posées aux partis fédéraux sont :
Les réponses étaient variées et nuancées, selon Sparks, mais certains thèmes clés ont émergé. « Les libéraux ont été très clairs, ils ont proposé des cibles précises et ont chiffré certaines des mesures qu'ils prennent. Le NPD est très concentré sur l'amélioration de l'accessibilité des véhicules aux Canadiens, en partie grâce à la montée en puissance de l'industrie », a déclaré Sparks. « Les conservateurs, les libéraux et le NPD ont mis l'accent sur l'augmentation de la production de véhicules électriques dans l'industrie automobile. Les Verts ont beaucoup misé sur le transport en commun et le Bloc dit la même chose. Ils veulent voir des investissements dans les transports et l'industrie du transport en commun. Le NPD met également l'accent sur le transport en commun et les transports routiers et les libéraux ont aussi leur mot à dire là-dessus. Le seul parti qui a gardé le silence là-dessus, ce sont les conservateurs. » Information et responsabilité Bien que bon nombre de ces conclusions soient familières à quiconque a suivi de près les élections, les plateformes des partis sont disponibles en ligne et les représentants des partis ont également souligné leurs engagements lors d'entretiens avec l'association professionnelle de l'industrie Mobilité Électrique Canada (MEC). L’EV Society espère que son enquête a consolidé l'information de façon à permettre aux électeurs de se renseigner clairement. Les résultats nous permettront également pour mesurer la performance du futur gouvernement. « Nous avons besoin des citoyens et des passionnés de véhicules électriques à travers le pays pour tenir les élus responsables des promesses qu'ils ont faites à l'électorat », a déclaré Lane. « En outre, ces informations devraient nous permettre d’aller encore plus loin et de nous assurer que la transition et ce qui est nécessaire pour que cette transition se réalise d'une année sur l'autre. » Avec des sondages serrés, les experts sont incapables de prescrire les résultats finaux. Certes, les électeurs qui ont à cœur la question des transports propres et de la durabilité, dit Sparks, auront de nombreux éléments d'information à considérer dans les plateformes des partis avant de voter. « Par contre, : les libéraux ont un bilan qui les aide, si l’on considère leurs investissements majeurs dans les rabais VZE, les infrastructures de recharge, et l’industrie des VÉ, etc.) et qui peut leur nuire si l’on pense aux pipelines. Il reste à voir comment cela affectera les électeurs », écrit-il dans un courriel de suivi envoyé à Electric Autonomy Canada. « Les autres partis ont des antécédents moins évidents et ont fait de nombreuses promesses électorales qui, bien qu'impressionnantes, ne sont pas clairement chiffrées et manquent généralement d’échéanciers. Encore une fois, la question est de savoir quel sera l’impact sur les électeurs ? » Le document sur les faits saillants de l'enquête électorale EVSociety 2021 est disponible ici et la comparaison des plateformes est également disponible ici. Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
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