GM identifie Hamtramck comme sa première usine à construire uniquement des véhicules électriques27/1/2020
Énumérez toutes les usines automobiles aux États-Unis qui produisent uniquement des véhicules électriques. C'est vraiment une question piège, car aujourd'hui, il n'y en a qu'une. Il s'agit de l'usine d'assemblage Tesla à Fremont, en Californie, où les trois modèles de VÉ de l'entreprise sont construits.
Lundi, GM a annoncé qu’elle planifiait une usine 100% électrique aux États-Unis. L'entreprise dépensera 2,2 milliards USD pour convertir son usine existante de Detroit-Hamtramck afin de construire uniquement des véhicules électriques. GM a déclaré que la compagnie prévoyait y engager 2 200 employés, contre seulement 900 aujourd'hui.
Les véhicules électriques sont une réutilisation appropriée pour une usine dont l'avenir était incertain: deux générations de berlines hybrides rechargeables Chevrolet Volt ont été construites à «D-Ham» de 2010 au début de 2019, tout comme la Cadillac ELR, un véhicule coûteux qui n’a pas connu le succès escompté, un coupé de luxe hybride entre 2014 et 2016. GM a tué la Chevy Volt il y a environ un an, ayant décidé que son avenir reposait sur des véhicules entièrement électriques. Aujourd'hui, l'usine de Hamtramck est sur le point de mettre fin à la production de deux berlines vieillissantes: la Chevrolet Impala et la Cadillac CT6. Cette fermeture est prévue pour la fin février. L'usine sera donc fermée ensuite pendant plusieurs mois pour un ré outillage complet pour permettre la venue de la nouvelle génération de véhicules électriques
2008 HUMMER H3 4WD 4 portes SUV Alpha Grille
Quels seront les véhicules qui y seront produits? GM a déclaré que lorsque l’usine sera rénovée, Hamtramck produira une variété de camions et de VUS tout électriques. Bien que la société n'ait pas donné de détails sur les plateformes sous-jacentes, l'usine est présentement ré outillée pour y construire plusieurs véhicules sur l'architecture de véhicules électriques «BEV3» de GM.
Plus précisément, GM a déclaré que l'un des nouveaux véhicules électriques qui sera construit dans l'usine serait un pick-up électrique dont le lancement est prévu fin 2021. Il a ajouté que le véhicule navette autonome Cruise Origin qui a été récemment présenté au public sera mis en production à Hamtramck suite au lancement de production de la camionnette électrique. Le pick-up électrique sera possiblement le GMC Hummer, transformant la marque bien connue mais polarisée, dérivée des camions militaires en une gamme de modèles sous l'étiquette de luxe GMC. On ne sait que peu de choses sur le véhicule, et la rumeur court toujours selon laquelle la reprise du Hummer pourrait être fausse. Il faudra surveiller les informations au cours des 18 prochains mois.
Véhicule sans conducteur Cruise Origin
Le Cruise Origin, dévoilé la semaine dernière à San Francisco, sera le premier véhicule dédié construit par GM et destiné à être utilisé par des services autonomes de covoiturage. L'unité Cruise Automation de la société a passé deux ans à développer le prototype pour tester ce service en utilisant des berlines Chevrolet Bolt EV équipées d'un ensemble de capteurs et d'équipements de traitement supplémentaires. Contrairement aux versions «Conduite Autonome» de la Bolt, l'Origin n'a pas de volant.
Lorsque l'Origin a été révélé à la mi-janvier, le PDG de Cruise, Dan Ammann, a déclaré que le véhicule avait de nombreux points communs avec les véhicules électriques BEV3 de la prochaine génération et qu’il avait été conçu pour être construit sur la même plateforme que les véhicules électriques BEV3. Cependant, vous ne pourrez pas garer un Cruise Origin dans votre entrée de garage. Ce véhicule sera destiné uniquement aux opérations de flottes, et devrait enregistrer un kilométrage annuel hautement supérieur aux véhicules privés. Le Cruise Origin, a déclaré Ammann, ne sera pas «un produit que vous pourrez acheter; c'est une expérience que vous partagerez. "
Rivian R1T
L'annonce de GM fait de Hamtramck la première usine 100% électrique de l'entreprise. On ne mentionne certainement pas Tesla et on ignore également une autre entreprise dont l’usine sera dédiée aux véhicules électriques et qui ouvrira à peu près en même temps que celle de GM.
Il s’agit évidemment de Rivian, la startup qui a opéré discrètement pendant neuf ans avant de lancer sa camionnette électrique R1T et son VUS électrique R1S à l'automne 2018. Rivian annoncera bientôt le coût d’acquisition du R1T et du R1S et a déjà confirmé que des dizaines de milliers de personnes ont déposé des montants de 1000 USD pour réserver ses camions électriques, qui devraient être produits au deuxième semestre de l'année prochaine. Ils seront construits à l'usine d'assemblage de Normal, en Illinois, que le constructeur de pickups électriques a achetée à Mitsubishi il y a plusieurs années. Tesla ayant actuellement une capitalisation boursière supérieure à celle des constructeurs américains General Motors et Ford réunis , les constructeurs automobiles existants qui sont encore rentables sont confrontés à la fois au scepticisme des investisseurs et à l'espoir qu'ils augmenteront leur portefeuille de véhicules électriques.
La première Chevrolet Volt 2011 s'appuie sur des outils de production à l'usine de Detroit Hamtramck, 31 mars 2010
L'annonce concernant l’investissement dans l’usine de Hamtramck vise plus les investisseurs, les analystes commerciaux et un public local que la communauté des véhicules électriques. En effet, la conception, le test et le lancement de nouveaux véhicules prennent du temps.
Il y a dix ans GM offrait aux journalistes un niveau de transparence sans précédent dans le processus de développement de son premier hybride rechargeable la Chevrolet Volt. Mais ces jours sont révolus, la société est revenue en mode de secret, quand il est question de futurs produits, comme la plupart des grands constructeurs automobiles. Donc, GM ne veut pas fournir trop de détails importants sur les futurs véhicules électriques, mais veut garder pour le moment ces informations qu’ils partageront au cours des 18 prochains mois, ce qui leur permettra de combler le vide avec des nouvelles ponctuelles sur la future usine de ces véhicules. GM a payé les billets d'avion, l'hébergement et les repas pour que le groupe Internet Brands Automotive puisse nous fournir ces informations. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Certains commentateurs pensent que les véhicules électriques ne sont pas meilleurs pour l'environnement car ils utilisent de l'électricité produite à partir de combustibles fossiles.
La plupart des véhicules électriques aux États-Unis roulent en Californie, où le mix énergétique comprend l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'hydroélectricité et la géothermie. Ces formes d'électricité sont toutes propres et renouvelables.
Le gaz naturel est également utilisé pour produire de l'électricité, mais la Californie se dirige vers une énergie 100% propre. L'objectif est d'être 100% neutre en carbone d'ici 2045. S'il est atteint, les véhicules électriques californiens fonctionneront à l'électricité propre et ne produiront aucune émission. Imaginez un instant visiter Los Angeles et ne ressentir aucune pollution de l'air par aucun véhicule. Los Angeles sans pollution de l'air peut sembler un fantasme, mais cela pourrait devenir une réalité en seulement 25 ans. À quoi ressemble la pollution de l'air à Los Angeles maintenant avec un grand nombre de véhicules à essence roulant sur les autoroutes et les rues? C'est très malsain. «Ceux qui vivent dans des zones où la pollution extérieure est plus élevée, selon l'étude qui englobait six grandes régions métropolitaines, dont New York et Los Angeles ont accumulé du calcium dans les artères coronariennes à un taux accéléré de 20%. Une telle accumulation de calcium, un marqueur de l'athérosclérose coronarien, peut entraîner un risque accru de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral. » Crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux. C’est intéressant de voir à quel point les gens anti-VÉ ne mentionnent jamais les véhicules à essence qui génèrent cette pollution de l'air fortement nuisible pour notre santé. Cependant, les effets délétères de la pollution atmosphérique ne s'arrêtent pas aux crises cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux. Environ 141 millions d'Américains vivent avec des niveaux malsains de pollution atmosphérique, indique le rapport, les exposant à un risque de mort prématurée, de cancer du poumon, de crises d'asthme, de dommages cardiovasculaires et de troubles du développement et de la reproduction. Même dans les États en dehors de la Californie , certains véhicules électriques fonctionnent à l'électricité propre comme en Oregon et dans l'État de Washington où une grande partie de l'électricité provient de l'hydroélectricité et d'autres énergies renouvelables. On retrouve peu de véhicules électriques dans les États qui utilisent beaucoup le charbon comme le Wyoming, le Montana, l' Ohio, le Kentucky et la Virginie-Occidentale. Les véhicules électriques qui y sont exploités fonctionnent principalement à l'électricité produite par des combustibles fossiles, mais ils n'ont aucune émission directe, ce qui signifie qu'ils ne génèrent pas de pollution atmosphérique dans les villes. De plus, les États-Unis ne sont pas les seuls à avoir des véhicules électriques. La Norvège est l'un des plus gros acheteur de VÉ, et ce pays génère environ 44% de son électricité à partir de l'hydroélectricité. L'Islande produit 100% de son électricité à partir de ressources renouvelables et connaît une forte augmentation des VÉ. Les véhicules de ce pays pourraient tous être bientôt électriques. Le monde, incluant la Chine, tend vers une électricité plus propre et renouvelable, ce qui est une bonne nouvelle pour l'environnement et la santé humaine. Par exemple, l’objectif de la France serait d’installer 7 millions de stations de recharge de véhicules électriques d’ici 2025. Ce sont d' excellentes nouvelles parce qu’à Paris, la pollution de l' air est si grave qu'une étude a comparé l’air que l’on y respire à l’impact de la fumée de cigarettes sur la santé . Pour les personnes qui vivent à Paris toute l'année, l'étude a révélé que respirer l'air local, c'était comme fumer 183 cigarettes par an. Le remplacement des véhicules à essence à Paris par des véhicules électriques réduirait considérablement la quantité de pollution atmosphérique toxique dans cette ville. Les véhicules électriques sont la solution, pas le problème. Mais Paris n'est même pas la ville la plus polluée du monde. Delhi, en Inde, vit une pollution de l'air encore pire . Selon une étude récente, respirer l'air de Delhi pendant une journée a le même impact sur la santé que de fumer au moins 25 cigarettes par jour. » En fait, sept millions de décès prématurés par an sont liés à la pollution atmosphérique. Les véhicules électriques jouent un rôle important dans la résolution de ce problème mortel, ils ne produisent pas directement d'émissions toxiques. S'il était possible de remplacer les véhicules à gaz polluants par des véhicules zéro émission, l'air des villes les plus polluées serait immédiatement amélioré. Donc, si quelqu'un vous dit que les véhicules électriques ne sont pas meilleurs pour l'environnement, dites-leur qu'ils sont non seulement meilleurs pour l'environnement, mais aussi pour la santé des humains. En raison de l'urgence du changement climatique et de ses impacts très négatifs, l'avenir appartient à la production d'électricité propre et renouvelable et aux véhicules électriques. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Les fabricants de véhicules électriques ne créent pas de flottes suffisamment diversifiées pour répondre aux besoins de l'industrie, selon leur nouveau partenaire, le groupe d’investissement Ceres
« Amazon s'est engagée à livrer 50% de ses expéditions avec des véhicules carbone zéro émission d'ici 2030 tout en poursuivant les normes les plus élevées en matière de durabilité des transports», a déclaré Kara Hurst, responsable de la durabilité mondiale du géant de la vente au détail. "Nous ne pouvons pas y arriver seuls."
Amazon.com, AT&T Inc., DHL Express USA Inc. et d'autres sociétés qui gèrent d'importantes flottes de livraison et les empreintes de carbone qui les accompagnent se regroupent pour collaborer à l’acquisition de véhicules électriques et mettre de la pression sur l'industrie des véhicules électriques et les sociétés qui dominent le transport sur les routes américaines. Ces entreprises se sont regroupées sous la direction du défenseur de l'investissement durable à but non lucratif, le groupe Ceres pour accélérer la transition vers les véhicules électriques. Il s’agit d’un élément clé de la lutte contre la crise climatique, ont-ils déclaré dans un communiqué conjoint aujourd’hui . Le regroupement « Corporate Electric Vehicle Alliance » devrait également pousser les manufacturiers de VÉ à se mettre à jour et à diversifier leurs offres en les avisant de l'ampleur de la demande des entreprises pour ces véhicules. «La crise climatique nous oblige à décarboniser les transports, le secteur le plus émetteur de CO2 des États-Unis et les véhicules électriques sont une composante essentielle de cette transition», a déclaré Sue Reid, vice-présidente du climat et de l'énergie chez Ceres. Des données récentes de Rhodium montrent que le transport assume la plus grand partie des émissions pour l’ensemble de l’industrie. «Les entreprises contrôlant aujourd'hui plus de la moitié des véhicules sur la route aux États-Unis, elles ont un rôle énorme à jouer pour diriger la transition vers les véhicules électriques, à la fois en électrifiant leurs propres parcs et en tirant parti de leur pouvoir d'achat pour envoyer un signal fort aux constructeurs automobiles et aux décideurs politiques », a ajouté Reid. Les entreprises ont également un incitatif économique à électrifier leurs flottes, affirment les signataires, grâce à des économies de carburant et de maintenance, à une réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), à la non-dépendance vis-à-vis de la volatilité du prix du pétrole et du gaz. De plus, cela permet d’offrir une meilleure sécurité à ses conducteurs, une amélioration de leur réputation une plus grande facilité du recrutement et une meilleure rétention de la main-d'œuvre. Ceres a déclaré que les constructeurs automobiles tels que Tesla et GM ne produisaient pas suffisamment de modèles électriques légers, moyens et lourds qui répondent aux économies d'échelle recherchés par les opérateurs de flotte. Il faut également améliorer le paysage politique des États et du gouvernement fédéral pour accélérer le développement et le déploiement à grande échelle des VÉ et des infrastructures. Les membres phares du pacte, qui exploitent certaines des plus grandes flottes de véhicules aux États-Unis, sont : Amazon, AT&T, Clif Bar, Consumers Energy, DHL, Direct Energy, Genentech, IKEA North America, LeasePlan, Lime et Siemens SIE. Amazon a déclaré l'an dernier qu'elle s'efforçait d'utiliser 100% d'énergie renouvelable d'ici 2030 et avait passé une commande de 100 000 camionnettes de livraison électriques auprès d'une société du Midwest, Rivian , dans laquelle le détaillant en ligne a pris une participation de 440 millions USD. Pour sa part, «AT&T s'est engagé à réduire ses propres émissions de gaz à effet de serre et à soutenir une action climatique plus large», a déclaré dans un récent communiqué Charles Herget, vice-président adjoint de la durabilité environnementale mondiale des télécommunications. «Pour aider à faire avancer les solutions climatiques, comme l'électrification des véhicules, il est essentiel de participer à des efforts de collaboration comme la « Corporate Electric Vehicle Alliance.» Le fournisseur de colis express DHL, quant à lui, a déclaré que le nouveau pacte correspond à son engagement à atteindre zéro émission pour ses activités de transport dans le monde d'ici 2050 et a confirmé vouloir atteindre l'objectif de réaliser 70% des opérations du premier et du dernier kilomètre avec des véhicules verts d'ici 2025. De son côté, IKEA s'est engagée à utiliser des véhicules électriques pour toutes ses livraisons de meubles à domicile d'ici 2025. Market Watch
Contribution: André H. Martel
Le directeur général de la compagnie Cruise a consacré une bonne partie de la présentation, de sa voiture sans conducteur de quatrième génération appelée la « Cruise Origin », pour expliquer que la conduite automobile, et le covoiturage tels que nous les connaissons seront bientôt obsolètes.
«C'est la fin de la voiture individuelle à propulsion humaine et à essence, et le début d’un temps nouveau».
L'Origin peut accueillir six adultes et occupe environ le même espace qu'une berline pleine grandeur, tandis que sa hauteur totale est de 1.98 mètre afin de lui permettre de pénétrer dans les stationnements. Le véhicule ressemble plus à un wagon de train luxueux qu'à un véhicule à moteur. L'extérieur harmonieusement sculpté a des portes coulissantes pour éviter de blesser les cyclistes et les scooters et l'intérieur a deux rangées de trois grands sièges avec beaucoup d’espace pour les jambes.
Intro de la voiture électrique sans conducteur Cruise Origin - janvier 2020
Ce qui rend le véhicule remarquable c'est ce que nous ne trouvons pas dans l’Origin. Il n'y a ni siège conducteur, ni pédales ni volant, ni jauges, ni même d'essuie-glaces ou de rétroviseurs. La seule interface à l'intérieur est un bouton sur lequel vous appuyez lorsque vous êtes prêt à démarrer.
Cruise veut que l'Origin fournisse la même expérience cohérente partout où elle sera proposée, une expérience qui sera toujours meilleure que la conduite en voiture.
Véhicule sans conducteur Cruise Origin - version cargo
Cette expérience ne sera pas vendue sous quelque forme que ce soit, pas même la variante cargo Cruise. «Ce n'est pas un produit que vous achetez; c'est une expérience que vous partagez », a déclaré Ammann.
Cruise n'était pas encore prêt à partager les informations sur cette expérience, qui sera probablement basée sur un abonnement et visera initialement ceux qui veulent plus de cohérence pour leur transport et qui optent pour une expérience toute électrique plutôt que de procéder par réservations à partir d’applications . «Lorsque vous utilisez une application de covoiturage actuelle, c'est un peu comme lancer les dés, a déclaré le co-fondateur de Cruise Automation et CTO Kyle Vogt. «Vous ne savez jamais ce que vous allez obtenir; vous pourriez obtenir une voiture géniale avec un pilote génial, ou vous pourriez obtenir une voiture compacte mal entretenue. " Vogt a qualifié ce mode de transport de stressant et a déclaré que clients de Cruise auront la même expérience à chaque fois qu’ils l’utiliseront. Le PDG Dan Ammann croit que la société continue toujours à polluer l’atmosphère avec des voitures à essence, car les véhicules électriques ne sont pas encore abordables ou suffisamment pratiques pour faire la différence. L'Origin contourne le stress du changement. Il a été configuré pour rouler sans conducteur à un vrai niveau 5, sans que personne à bord n’ait à se préoccuper de la route à suivre. Il effectue les calculs sur la durée et l’autonomie du voyage et se recharge en cas de besoin dans une station de recharge Cruise. Ces configurations permettront à l'Origin d'offrir un avantage financier par rapport aux opérations actuelles de covoiturage, grâce à une utilisation très élevée. «L’Origin pourra rouler toute la journée et toute la nuit; il coûtera beaucoup moins cher à fabriquer soit environ la moitié d'un VÉ. Il pourra rouler 1,6 million de km, et vous pourrez le partager », a résumé Ammann, « il pourra permettre à certains utilisateurs d’économiser jusqu’à 5 000 $. »
Véhicule sans conducteur Cruise Origin
De plus, la carrosserie principalement en acier et en aluminium conçue pour durer évitera de déployer une nouvelle flotte à chaque itération permettant d’économiser de l'argent à Cruise.
Cruise n'était pas disposé à partager les détails ou les spécifications du matériel pour le moment. Mais les responsables ont confirmé qu'il serait fabriqué dans une usine de General Motors aux États-Unis. L'Origin devrait effectuer ses premiers tests dans les rues de San Francisco dans moins d’un an, et il pourrait faire l'objet de tests sur des pistes d’essais privées avant cette date, mais les véhicules Gen3 que l'entreprise exploite actuellement continuent de collecter des données qui seront utilisées pour assurer un fonctionnement plus fluide. Comme le véhicule a besoin de la connectivité cellulaire l’objectif est essentiellement de développer une navette aéroport ou un transport urbain, car ce sont deux modèles sur lesquels l’entreprise devra se concentrer initialement pour assurer un retour sur investissement le plus immédiat. Certains aspects qui ne sont pas sous le contrôle de Cruise pourraient affecter la rapidité du développement. Ammann confirme que Cruise travaille en étroite collaboration avec la NHTSA qui a récemment révisé son cadre pour les véhicules autonomes. Dès que les véhicules auront l’autorisation de rouler l’entreprise est confiante qu’elle changera le mode de transport collectif urbain. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
"Nous voyons des véhicules tout électriques principalement sur la côte ouest et dans certaines parties de la côte est, tandis que le reste des États-Unis devrait continuer à utiliser des moteurs à essence conventionnels", a déclaré Klaus Froehlich, patron de R&D de BMW.
Au cours des deux derniers mois, il a souvent été question du fait que les dirigeants de Toyota et de Honda répètent qu'il n'y a pas de demande pour des véhicules tout électriques. Mais ces entreprises préfèrent les hybrides aux voitures tout électriques depuis des années. Maintenant, BMW, historiquement axé vers les véhicules électriques, rejoint apparemment leurs rangs
Alors que de multiples prévisions et de nouvelles règlementations pointent vers la fin de la combustion interne au cours de la prochaine ou de la décennie suivante, BMW ne semble pas vouloir précipiter les évènements. Il y a quelques semaines, Froehlich a déclaré à Automotive News : "La meilleure hypothèse est que les véhicules électriques [VÉ et hybrides rechargeables] représenteront 20 à 30% des ventes mondiales d'ici 2030, mais avec une distribution mondiale très diversifiée." Froehlich fait valoir que les concepteurs de BMW doivent être aussi flexibles que possible car le taux d'adoption des VÉ sera principalement basé sur des règles d'émissions variables pour chaque marché. Voici comment il décompose ces marchés:
De nombreux analystes estiment que la capacité de réduire les prix des voitures électriques dépend de l'utilisation de lignes de production dédiées exclusivement aux VÉ, plutôt que de l'approche flexible adoptée par BMW.
«En 2021, nous mettrons à jour l'architecture (cluster, modulaire) CLAR avec un nouveau plancher central pouvant accueillir des batteries de plus haute densité. Cela permettra à nos hybrides rechargeables de parcourir 80, 100 à 120 km en mode entièrement électrique et nous permettra d'installer un réservoir de carburant plus grand que celui que nous avons dans nos hybrides rechargeables actuels. La mise à jour du CLAR permettra également de proposer des véhicules tout électriques, incluant le prochain i4 qui est essentiellement une série 3 alimentée par batterie. » BMW vend le i3 avec ou sans prolongateur d' autonomie , et prévoit bientôt introduire le tout électrique IX3 , i4 et iNext . Les hybrides rechargeables seront disponibles sur presque toute sa gamme de produits. Cependant, Froehlich énumère ce qu’il croit être des obstacles futurs pour les véhicules électriques, y compris une augmentation potentielle du coût des matières premières pour les batteries et l'impact négatif sur les cellules d'une recharge rapide qui pourrait épuiser la batterie en seulement deux à trois ans.
Si cette approche vous laisse perplexe sur l'engagement de BMW, que penser de ce que le chef de la R&D de l'entreprise dit à propos des piles à combustible.
«À l'heure actuelle, un groupe motopropulseur à pile à combustible coûte environ 10 fois plus cher qu'un système tout électrique. Nous prévoyons égaliser ces coûts d'ici 2025 avec la troisième génération de notre système de piles à combustible évolutif. «Je pense que les développements futurs des batteries pourraient en faire la solution la plus appropriée pour les voitures privées d'ici 2025. «Nous envisageons également les piles à combustible comme une solution viable pour les camions légers et lourds, qui sont confrontés à des objectifs de réduction de CO2 très sévères et utilisent déjà des moteurs diesel très efficaces, et pour qui la prochaine étape devrait être l'électrification. Mais vous ne pouvez pas électrifier un camion lourd avec des batteries, car réduire la charge utile est un non-sens absolu. «Avec une seule station de recharge, vous pouvez faire le plein d'une flotte de 100 camions légers à hydrogène pendant la nuit. Environ 200 stations de ravitaillement autoroutier pourraient desservir des milliers de camions lourds à travers l'Europe, ce serait faisable. » BMW a déclaré que des versions à pile à combustible des X6 et X7 étaient en préparation. Assiste-t-on à une changement de cap des anciens constructeurs automobiles qui défendaient auparavant les véhicules tout électriques? La position de M. Freohlich semble claire. Et puis il y a GM et Ford, qui malgré leurs projets de VÉ, continuent de compter sur les véhicules énergivores à combustion . La baisse des ventes de la Chevy Bolt au cours des deux dernières années est un mauvais signe. Il est encore trop tôt pour savoir si Ford réalisera ses objectifs vis-à-vis les VÉ. Nissan, anciennement leader du tout électrique, affirme qu'il reste attaché aux véhicules tout électriques, mais accroît sa pression pour les hybrides. Bien que Volkswagen continue de vendre des moteurs diesel en grand nombre en Europe, il pourrait être le seul constructeur automobile qui maintienne actuellement le cap sur les véhicules tout électriques. Si la tendance actuelle se poursuit, il y aura une nette division entre deux types de constructeurs automobiles: les producteurs de véhicules tout électriques dédiés et les autres manufacturiers. electrek
Contribution: André H. Martel
Exactement un an après avoir inauguré la Gigafactory 3 en Chine, Tesla vient de souligner publiquement sa première livraison de ses Model 3 fabriqués en Chine.
Le PDG de Tesla, Elon Musk, était dans le pays pour l'événement et a fait quelques brefs commentaires. Parmi ces commentaires, il a déclaré que Tesla envisageait d'engager une équipe de designers pour construire un modèle original en Chine, que Tesla vendrait ensuite dans le monde entier.
Le discours de Musk confirmait les intentions de Tesla en Chine: "Nous avons l'intention d’augmenter nos investissements en Chine pour construire des Model 3 et des Model Y et également des futurs modèles." Puis, il a fait une annonce relativement importante à savoir que Tesla souhaitait développer un véhicule original issu d’un centre de conception et d'ingénierie chinois: "Je pense que ce serait super cool de créer un centre de conception et d'ingénierie en Chine pour réellement concevoir une voiture originale chinoise pour consommation mondiale. Il me semble que ce serait très excitant. Je crois que la Chine possède certains des meilleurs artisans du monde et que ce serait apprécié à l'échelle mondiale. Je crois que cela devrait être fait, et nous allons le faire. " Musk n'a donné aucun autre détail sur la voiture, mais a cependant confirmé que Tesla voulait faire "quelque chose de radical, comme le Cybertruck qui a surpris le monde." L'évènement a également inclus une cérémonie et des commentaires scénarisé par Musk sur le lancement du programme Model Y chinois . Musk a remercié le gouvernement de Shanghai pour sa coopération. Cet évènement a été couvert par Bloomberg . Puis, plus tard, dans un cadre plus décontracté, Musk a remis personnellement les clés aux dix premiers clients chinois du Model 3. Après avoir présenté une courte vidéo démontrant le développement de la Gigafactory 3, Musk a prononcé un court discours pour remercier les employés et les premiers clients de Tesla. Musk a rappelé aux premiers clients l'importance de leur soutien pour aider à bâtir l'entreprise et que les voitures de Tesla ne peuvent s’améliorer que grâce au soutien des utilisateurs. Musk a poursuivi en disant à quel point il est important pour Tesla de faire quelque chose qui touche les consommateurs." Musk a raison de dire que la Chine a une grande tradition artistique, bien qu'aujourd'hui ils n'aient pas nécessairement la meilleure réputation concernant leur originalité. Cela est vrai même pour les chinois. De nombreux clients chinois préférant acheter des voitures conçues et construites en dehors de leur pays. Mais la Chine a également fait de grands pas dans le domaine des véhicules électriques, et on pourrait dire qu'il y a plus d'innovation en matière de voitures électriques et de vélos électriques que dans la plupart des autres pays du monde. En outre, il est beaucoup moins dispendieux de construire des voitures en Chine, en raison à la fois des coûts de main-d'œuvre inférieurs et des avantages d'expédition pour la région. C'est pourquoi Tesla y a construit sa Gigafactory 3. Une voiture de conception chinoise pourrait être une bonne décision pour Tesla, car il y a beaucoup de gens en Asie du Sud-Est et la région se développe rapidement, avec beaucoup de potentiel d’acheteurs dans un proche avenir. Cependant, il pourrait être un peu plus difficile de vendre la voiture aux États-Unis ou dans l'UE. Mais, la marque Tesla pourrait être exactement ce dont une voiture de conception chinoise a besoin pour pénétrer ces marchés. À suivre. electrek
Contribution: André H. Martel
L'offensive électrique de Volkswagen semble vouloir s’accélérer tel que prévu. À la suite du lancement, en première mondiale, de la nouvelle mouture entièrement électrique en septembre dernier et le début de la production à l'usine de véhicules électriques de Zwickau en novembre, la marque Volkswagen a déjà franchi des étapes importantes. 2020 sera dominée par l'introduction sur le marché de la famille ID.3.
Les premières voitures ID.3 apparaîtront sur les routes d'Europe cet été. Au cours des prochaines années, Volkswagen entend devenir le leader mondial du marché de la mobilité électrique et investira 48 milliards CAD dans ces efforts d'ici 2024, dont 16 milliards CAD dans le développement de la marque Volkswagen. Selon les derniers données, l'objectif stratégique d'un million de voitures électriques devrait être atteint fin 2023, deux ans plus tôt que prévu. La marque Volkswagen prévoit produire 1,5 million de voitures électriques annuellement en 2025.
"2020 sera une année clé pour la transformation de Volkswagen. Avec le lancement sur le marché de l'ID.3 et d'autres modèles de la famille ID., notre offensive électrique deviendra également visible sur les routes", explique Thomas Ulbrich, membre du Conseil d’administration de Volkswagen responsable de la mobilité électrique. "Notre nouveau plan global pour la production de 1,5 million de voitures électriques en 2025 répond aux attentes des gens qui veulent une mobilité respectueuse du climat et nous voulons rendre cette mobilité abordable pour des millions de personnes." L’ID.3 présenté au salon international de l'automobile en septembre dernier, se veut le premier modèle d'une toute nouvelle génération de véhicules 100% électriques. L'ID.3 est basé sur la boîte à outils électrique modulaire (MEB) de Volkswagen et offre des autonomies de 330 à 550 kilomètres (WLTP). La version de base du modèle coûtera moins de 44,000 CAD. Volkswagen a également accepté des pré- commandes pour l'ID.3. À ce jour, plus de 37 000 clients ont réservé un ID.3 en payant un acompte. La production de l'ID.3 a commencé en novembre en présence de la chancelière fédérale Angela Merkel. Le véhicule est produit à l'usine de Zwickau, qui a été entièrement convertie pour répondre à cette demande. À partir de 2021, jusqu'à 330 000 véhicules électriques quitteront la chaîne de montage chaque année, faisant de Zwickau l'usine de véhicules électriques la plus grande et la plus efficace d'Europe. Au niveau international, on prévoit le lancement de la production de l'ID en Chine et aux USA. L’étape de pré production de l'ID est déjà en marche à l'usine d'Anting en Chine. Dans le cadre de son offensive électrique, Volkswagen a également évolué dans un certain nombre de domaines d'activité stratégiques. Avec sa nouvelle filiale Elli, Volkswagen va de l'avant avec le développement de son infrastructure de recharge. Elli compte déjà plus de 10 000 clients électriques. Avec ses concessionnaires, Volkswagen installe également ses propres bornes de recharge. D'ici 2025, 36 000 nouvelles bornes de recharge seront installées en Europe. L'ouverture du Modular Electric Drive Toolkit (MEB) à d'autres fabricants est également une approche novatrice. Ford sera l'un des premiers constructeurs automobiles à utiliser le MEB. A partir de 2023, Ford va proposer un véhicule MEB en Europe et prévoit vendre plus de 600 000 VÉ d'ici six ans. Volkswagen a également jeté les bases du développement et de la production de cellules de batterie. Une usine de cellules de batterie d'une capacité de 16 gigawattheures doit être construite à Salzgitter dès 2020. Le démarrage de la production est prévu pour fin 2023 début 2024. À cet effet, Volkswagen a conclu un partenariat avec le fabricant suédois de batteries Northvolt. Au cours de l'année à venir, Volkswagen intensifiera son offensive électrique. L'ID.3 apparaîtra sur le marché à partir de l'été 2020. D'autres modèles seront également ajoutés à la famille ID. Le premier VUS tout électrique, le modèle de série de l'ID. CROZZ02 connaitra sa première mondiale au cours de l'année et la production de ce véhicule à l'usine de voitures électriques de Zwickau devrait également démarrer en 2020. La production de voitures électriques basées sur le MEB débutera également à Anting, en Chine, la deuxième plus grosse usine Volkswagen au monde. Electric Vehicles Research
Contribution: André H. Martel
La Californie, qui représente près de la moitié de toutes les ventes de véhicules électriques aux États-Unis, devra percevoir des frais de 100 $ sur les nouveaux véhicules zéro émission à compter du 1er juillet prochain.
Les propriétaires de véhicules électriques dans un certain nombre d'États commenceront à assumer des frais pour payer l'entretien routier au cours de la nouvelle année.
La nouvelle année entraînera de nouveaux frais pour certains propriétaires de véhicules électriques, car un nombre croissant d'États souhaitent profiter de nouvelles sources de revenus pour compenser les taxes sur l'essence non perçues.
À Hawaï, les frais seront de 50 $, au Kansas, 100 $, en Alabama et en Ohio, 200 $. Des frais d'enregistrement nouveaux ou plus élevés entreront en vigueur mercredi pour les propriétaires de véhicules électriques dans au moins huit États américains. Pour la première fois, une majorité d'États américains imposera des frais spéciaux sur les voitures, les VUS et les camions sans combustible, une étape importante alors que la tendance vers la technologie verte est à l’encontre des besoins croissants de payer pour les mises à niveau et les réparations de l'infrastructure routière du pays. Bien que les véhicules électriques et hybrides rechargeables aient représenté moins de 2% des ventes de véhicules neufs en 2018, leur part de marché devrait augmenter considérablement au cours de la prochaine décennie. Les responsables des États espèrent que les nouveaux frais compenseront pour au moins une partie des recettes de la taxe sur l'essence perdues qui sont essentielles à leurs programmes de gestion des routes et de ponts. «Je pense que les États souhaitent déterminer quels sont des frais justes ou équitables pour ces propriétaires de véhicules électriques», a déclaré Kristy Hartman, directrice du programme énergétique à la Conférence nationale des législatures des États. L'imposition de frais sur les véhicules électriques est l'une des nombreuses tendances sociétales reflétées dans les lois entrant en vigueur en 2020. Jusqu'à présent, le gouvernement fédéral et certains États ont offert des incitatifs à l'achat de véhicules électriques. Mais les crédits d'impôt fédéraux sont en train de disparaitre pour certains des modèles les plus populaires fabriqués par Tesla et General Motors, et de plus, quelques états songent également à modifier leur politique incitative. L'Illinois, par exemple, offrait une plaque d'immatriculation de deux ans pour les véhicules électriques au prix de 35 $, une réduction appréciable par rapport à ses frais d'inscription annuels de base de 98 $. En vertu d'une loi qui a augmenté les frais d'enregistrement et les taxes sur le carburant, les propriétaires de véhicules électriques devront payer le nouveau taux annuel de base de 148 $, plus 100 $ supplémentaires destinés à compenser les taxes non perçues sur le carburant. «C'est une sorte de pénalité générale pour quiconque choisit de passer à l'électricité», a déclaré Neda Deylami, une propriétaire de Tesla qui a fondé le "Chicago for EVs", un groupe qui milite pour les véhicules électriques. Les trois quarts des revenus des nouveaux frais de 200 $ de l'Alabama sur les véhicules électriques et des frais de 100 $ pour les hybrides rechargeables serviront à financer l’entretien des routes et des ponts d'état et locaux. L'autre 25% financera les subventions pour les infrastructures de recharge électrique et expirera une fois que les véhicules électriques et hybrides rechargeables dépasseront 4% de tous les véhicules dans l'État. « Les frais sont conçus pour assurer une équité relative pour l'entretien et la construction des infrastructures », a déclaré le représentant de l'État de l'Alabama, Bill Poole, un républicain, qui a parrainé la législation. "Je pense que cette législation a été conçue pour mieux planifier l'avenir." Parce que les distances moyennes parcourues pour se rendre au travail varient selon le propriétaire du véhicule, il est difficile de fixer des frais universellement équitables pour les véhicules électriques, a déclaré Loren McDonald, analyste de l'industrie basée en Californie qui dirige le site Web "EV Adoption". "Les États sont en fait très raisonnables à ce sujet", a déclaré McDonald, notant que certains facturent moins que ce que les propriétaires de véhicules pourraient autrement payer s’ils devaient acquitter les taxes sur le carburant. D'autres États qui ont ajouté de nouveaux frais pour les véhicules électriques ou qui ont augmenté ces frais pour 2020 incluent l'Iowa, l'Oregon et l'Utah. La Californie, qui représente près de la moitié de toutes les ventes de véhicules électriques aux États-Unis, a décidé de percevoir des frais de 100 $ sur les nouveaux véhicules zéro émission à compter du 1er juillet 2020. Market Watch
Contribution: André H. Martel
Un futur incertain pour le secteur automobile canadien à l'approche de l'ère de l'électricité23/12/2019
Tony Leah, employé de GM et membre de Green Jobs Oshawa Coalition, s'entretient avec des militants et des médias à l'extérieur de l'usine de General Motors à Oshawa.
Les derniers véhicules traditionnels sont sortis de l'usine d'assemblage de GM Canada à Oshawa la semaine dernière, mais les travailleurs et le syndicat espèrent que ce n'est pas la fin de la ligne d’assemblage.
"Nous ne devons pas perdre la capacité de production que nous avons dans cette usine", a déclaré Tony Leah, qui y a travaillé pendant 39 ans avant de devoir prendre sa retraite début décembre. Il fait partie d'une campagne pour que le gouvernement reprenne l'usine et produise des véhicules électriques.
La fin de la production de l'usine, qui a assemblé des véhicules tels que le GMC Silverado et la Chevy Impala au cours des dernières 66 années, survient à un moment de changement et d'incertitude dans l'industrie automobile alors qu'elle est aux prises avec un ralentissement des ventes, de l'incertitude commerciale, des litiges et des coûts élevés de la transition de la production vers des véhicules électriques et autonomes. Les analystes disent qu’il n’y a pas de solution facile dans cet environnement pour l'usine d'Oshawa ou pour le secteur automobile canadien en général, et qu’elle devra être prête à se battre pour se maintenir en vie. "Ce sera une tâche très difficile pour le Canada", a déclaré Joe McCabe, président d'AutoForecast Solutions. «Mais ils devront se concentrer sur la prochaine évolution de l'industrie, à savoir l'électrification et l'autonomie, pour assurer la pérennité de l’industrie automobile canadienne .» McCabe considère que l’avenir de la production d'automobiles conventionnelles au Canada risque de demeurer stable et même possiblement de décroitre. Le secteur a déjà connu des compressions au cours de la dernière année à l'usine Ford d'Oakville, en Ontario, à l'usine Fiat Chrysler de Windsor, en Ontario, et bien sûr à l'usine d'assemblage de GM à Oshawa. Il a déclaré que la meilleure option pour un investissement majeur pourrait être un nouvel arrivant, peut-être chinois, qui cherche à s'implanter en Amérique du Nord, mais qu'il faudra beaucoup de travail et beaucoup d'argent pour attirer une nouvelle usine dans la province. " D'une manière ou d'une autre il faudra offrir des incitatifs pour inciter les manufacturiers à s’installer chez nous." Fin 2017, Johnson Electric, basé en Chine, s'était engagée à investir plus de 350 millions de dollars dans de nouveaux équipements et capacités dans la province, principalement dans les composants de véhicules électriques, alors que le gouvernement de l'Ontario avait accepté de verser 24,1 millions de dollars dans le projet. BYD Co. Ltd s'était également engagée à construire des autobus électriques en Ontario à l'époque, bien que les détails financiers n’aient jamais été divulgués. Les investissements américains, quant à eux, seront difficiles à trouver à court terme, a déclaré Kristin Dziczek, vice-présidente de l'industrie, du travail et de l'économie au Center for Automotive Research. "En ce moment, tout investissement en dehors des États-Unis est mal perçu à cause de l’environnement politique actuel." Mais bien que l'industrie automobile canadienne n'ait pas bénéficié des investissements majeurs faits aux États-Unis, comme l'annonce de la construction par GM d'une usine de batteries de 2,3 milliards de dollars américains dans l'Ohio et des milliards de dollars pour construire une toute nouvelle camionnette électrique à Détroit, elle devrait quand même voir une certaine augmentation de la production électrique, a déclaré Dziczek. La plupart des entreprises débuteront leurs productions à des niveaux très bas. Toyota, cependant, devrait accroitre sa production de 77% à 107,000 unités d'ici 2023. La société affirme que les modèles hybrides de ses RAV4 et Lexus RX représentent déjà plus de 20% de sa production canadienne et qu'elle commencera également à produire l'hybride Lexus NX en 2022. "Nous avons fait des investissements importants dans nos installations pour leur permettre de produire des véhicules électriques", a déclaré dans un récent communiqué Stephanie Pollard, vice-présidente de Toyota Motor Manufacturing Canada, Green Jobs Oshawa, à qui Leah est associé , aimerait que l'usine d'Oshawa se lance également dans la course à l'électricité, dans le but de produire environ 150,000 véhicules électriques sur cinq ans en se concentrant sur les camions postaux et autres véhicules fédéraux. « Les chances que cela se produise sont minimes. » a cependant déclaré le président d'Unifor, Jerry Dias. "Ce serait merveilleux, mais ça n’arrivera pas." Au lieu de cela, Dias veut s’assurer que GM maintienne l'intégrité de l'usine et investisse dans la piste d'essai tel que promis, de sorte que l'usine soit prête pour une future production qui pourrait être facilitée par le développement de l'infrastructure régionale. "Si GM veut avoir une piste d'essai pour tester ses véhicules autonomes et électriques, qui sera conçue et développée à Markham, la prochaine étape naturelle serait: pourquoi ne pas y construire la voiture?" GM a engagé 170 millions de dollars pour transformer l'usine en une usine de fabrication de pièces automobiles et pour y construire une piste d’essai, mais n'a pris aucun engagement quant à la production future de véhicules. Elle s'est récemment concentrée davantage sur la recherche et le développement technologique dans la région. Les engagements concernant les véhicules électriques ne sont que l'un des nombreux problèmes que Dias prendra en considération dans les négociations contractuelles l'année prochaine avec les trois constructeurs automobiles de Détroit. Selon les estimations d'Unifor, les véhicules électriques représentent toujours un fragment du marché et ne pourraient représenter qu'environ 5% des ventes en 2025. Mais ce sera certainement une question de plus en plus urgente dans les négociations futures. Le consultant en gestion AlixPartners estime que les constructeurs automobiles dans le monde dépenseront 255 milliards de dollars américains en recherche, conception et dépenses d'investissement et déploieront environ 207 modèles électriques d'ici 2022. "C'est inévitable, c’est la nouvelle réalité, et donc vous voulez être à l'avant-garde, vous ne voulez pas être à la traîne", a déclaré Dias. Il a déclaré que le gouvernement devra travailler avec l'industrie pour attirer de nouveaux engagements pour la prochaine génération d'assemblage d'automobiles afin de maintenir un des fondements de l'économie de l'Ontario en bonne santé. «Toutes les sociétés automobiles parlent de la transformation inévitable. La question qui nous préoccupe est la suivante : quel sera le rôle du Canada dans ce nouveau monde?» Times Colonist
Contribution: André H. Martel
Dave Versical, chef des opérations éditoriales pour Automotive News, estime que les perspectives de ventes pour 2020 pour les véhicules électriques sont faibles.
Dans son article publié hier, Versical rapporte que des dirigeants de l'industrie d'automobile qui lui parlent en privé utilisent des termes comme «carnage» et «Armageddon» pour décrire le paysage des ventes de véhicules électriques pour 2020. Que se passe-t-il?
Pour renforcer son argument, Versical cite un site suédois, Ev-volumes.com, qui prévoit que les ventes américaines de véhicules rechargeables chuteront de 1,7% l'année prochaine. Et ce malgré la plus grande récolte de nouveaux véhicules électriques sur le marché de tous les temps, comme Audi, Ford, Rivian, Volkswagen et Volvo. Sans inclure l'introduction par Tesla du multi segment Model Y vers la mi-2020. Il écrit que «faire passer tous ces véhicules électrifiés des lots des concessionnaires dans les stationnements des consommateurs sera un peu comme faire passer un tuyau d'incendie à travers une paille». Pour faire valoir son point de vue, il a parlé avec ses contacts habituels.
Roger Penske, PDG de Penske Corporation, aurait déclaré que les véhicules électriques «n'ont pas eu l'impact que l'industrie espérait». Peut-être que ses concessionnaires ne bénéficient pas des ventes du Model 3, qui est en bonne voie de dépasser 150 000 véhicules vendus aux États-Unis en 2019. C'est la neuvième voiture la plus vendue au pays. Et Versical cite Mark Wakefield, co-leader de la pratique automobile mondiale d'AlixPartners, qui estime que les véhicules électriques seront difficiles à vendre s’ils ne sont pas plus distinctifs.
Alors pourquoi ces constructeurs automobiles introduisent-ils les véhicules électriques dans un marché désintéressé? Selon Versical, c'est de la pure politique, on veut respecter la règlementation, on reconnait la popularité de Greta Thunberg ainsi que l’impact des écologistes. Et de plus, les Américains ne veulent pas que la Chine puisse éventuellement dominer dans le futur la production et la technologie des batteries. Cependant, Automotive News n'a pas cité le site Motley Fool , qui a écrit il y a quelques semaines: « En 2020, l'élan des véhicules électriques pourrait atteindre un nouveau niveau, et une fois qu'ils rouleront, ils seront difficiles à arrêter. Non seulement Tesla devrait avoir une autre grande année avec le début des livraisons du modèle Y, mais General Motors, Kia, Hyundai, Audi, Porsche et bien d'autres encore présenteront ou élargiront leur gamme de véhicules électriques.» L'année prochaine, des véhicules attrayants, et abordables avec une grande autonomie seront disponibles pour les clients. Le marché des VÉ pourrait enfin être quelque chose à prendre au sérieux. Versical souligne deux défis: le coût d’acquisition et la créativité. Concernant le coût d’acquisition, considérons l'arrivée de la Volkswagen ID Crozz, également appelée ID4. VW compte beaucoup sur son avenir en matière de véhicules électriques. L'ID4 sera le premier véhicule électrique haut de gamme vendu aux États-Unis. Scott Keogh, PDG de VW of America, a déclaré que l'ID CROZZ se vendra, pour le modèle de base, autour de 30 000 USD après un crédit d'impôt fédéral de 7 500 $. Est-ce assez abordable? Ensuite, considérez le prix de la Nissan Leaf qui offre une autonomie de 363 km en dessous de 30 000 $ après les incitatifs. Ou de nouveaux modèles 2020 comme la Mini Cooper SE tout électrique . Son autonomie est modeste, mais après des incitatifs, elle pourrait se vendre en dessous de 20 000 USD. Et pour la créativité? Passons en revue les Audi e-tron GT, Audi e-tron Sportback, Byton M-Byte, Jaguar XJ, Lucid Air, Polestar 2 et Volvo XC40 Recharge, des véhicules qui devraient être sur le marché en 2020.
Mais considérons également la créativité de Detroit, représentée par Ford, qui propose un VUS spacieux et abordable sous la forme d'une puissante Mustang entièrement électrique. Le Mach-E plaira à un ensemble de consommateurs américains qui n'avaient pas envisagé auparavant l’acquisition d’un véhicule électrique.
Et si ce n'est pas assez créatif, que dire des nouveaux Rivian attendus d'ici la fin de 2020. Les deux premiers véhicules de la société offriront une combinaison impressionnante d’autonomie, de performances et de capacité de remorquage. Rivian a des fans dévoués qui n'est éclipsée que par les fans de Tesla. Concernant Tesla, toutes les hypothèses de M. Versical sur un marché des véhicules électriques en baisse en 2020 seront remises en question par une nouvelle récente. La semaine dernière, Tesla a confirmé qu'elle entamera la production du Model Y dès l’été plutôt qu’à l'automne 2020, la société prévoit produire environ 1000 unités par semaine. Automotive News croit que 2020 sera une bataille difficile pour les véhicules électriques. Mais en même temps, M. Versical dit que possiblement d’ici cinq ans, les véhicules électriques atteindront la parité des prix avec les véhicules à combustion interne. Il est fascinant de voir les réticences de l'industrie automobile diminuer à vue d’oeil. Quelles sont vos prévisions pour les ventes de véhicules électriques en 2020? Quelles voitures électriques seront les premiers sur le marché? À suivre Electrek
Contribution: André H. Martel
Selon les estimations de l' EPA publiées mercredi, La Porsche Taycan parcourra 323 km sur une charge complète avec sa batterie de 93,4 kilowattheures.
Les propriétaires de Taycan peuvent également profiter des chargeurs de 800 volts.
Porsche
Cela donne à Tesla de nouvelles munitions dans la bataille entre le nouveau venu Taycan et le Model S, pour qui les évaluations de l'EPA sont beaucoup plus favorables.
Porsche a cherché à minimiser l'estimation du gouvernement fédéral. Dans un communiqué, la société a déclaré qu'elle pensait que "l’autonomie réelle est la donnée la plus importante". Essentiellement, Porsche dit que les tests de l'EPA ne sont pas indicatifs de la façon que leur voiture se comportera sur la route. "En tant qu’entreprise, nous avons tendance à être conservateurs avec toutes nos données concernant les performances", a ajouté un représentant. Comme pour toute voiture, les cotes EPA ne sont pas des informations générales, mais une mesure d'efficacité d'un véhicule. Il est cependant possible que le kilométrage puisse varier. Dans ce cas, Porsche croit que ce sera probablement pour le mieux. 323 km n'est pas un chiffre impressionnant, plusieurs autres véhicules électriques affichent des estimations plus élevés. Mis à part Tesla, l’autonomie de la Jaguar I-Pace est actuellement évaluée à 391 km. Une option plus abordable, la Chevy Bolt peut parcourir 416 km. En regardant le Tesla Model S, ses deux variantes font bien mieux dans les tests EPA. La version Longue Autonomie fait 600 km et la Model S Performance sur roues de 19 pouces fera 560 km. Les deux utilisent une batterie de 100 kWh. Pour booster ses prétentions, Porsche s'est donné la peine de commander une étude indépendante de sa berline électrique. L'étude, menée par AMCI , a révélé que le Taycan a parcouru 442 km sur une seule charge dans un mode de conduite normal. Dans son «mode Range», plus frugal, il parcourut 463 km en ville. Ce sont de biens meilleurs chiffres qui appuient certainement l'argument de Porsche sur la valorisation de l'autonomie réelle, mais en fin de compte, c'est le chiffre de 339 km qui figurera sur l'autocollant de la fenêtre du Taycan. Quand il est question d’équivalence avec les litre/km, le Taycan est beaucoup moins efficace que les autres véhicules électriques. Il est évalué à 69 MPGe combinés contre 104 MPGe combinés comparé au Model S le moins efficace, à savoir le modèle Performance. La Porsche risque de rehausser son image lorsque l'EPA fera l'évaluation du Taycan 4S. Il sera moins puissant avec une batterie de 79,2 kWh et offrira également une batterie haute performance, ce qui pourrait en faire une voiture plus efficace que le modèle Turbo. Les modèles Turbo et Turbo S seront les premiers Taycan en vente, les premières livraisons étant prévues d'ici la fin de cette année aux États-Unis. Road Show
Contribution: André H. Martel
Bien que les voitures électriques n'aient pas répondu aux attentes dans les années 2010 comme certains l'avaient prévu, des considérations économiques laissent entrevoir les années 2020 comme la décennie où les véhicules électriques connaitront une poussée de fièvre sur le marché
Batterie lithium-ion Tesla Model S dans un châssis roulant [photo: Martin Gillet via Flickr]
De 2010 à 2019, les prix des batteries au lithium-ion sont passés de 1100 $ le kilowattheure à 156 $ / kWh, soit une baisse de 87%. Pour la période entre 2018 à 2019, cela représente une baisse de 13%.
Ces chiffres faisaient partie d'un rapport annuel publié mardi par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Le rapport suggère également que nous atteindrons la barre des 100 $ / kWh plus tôt que prévu, d'ici 2023. Une batterie est généralement le composant le plus dispendieux d'une voiture électrique. Alors que les constructeurs automobiles ont jusqu'à présent décidé d'ajouter plus de capacité de cellules dans leurs véhicules à mesure que le prix baisse, ils ont aussi la possibilité de développer des batteries à plus faible autonomie à un prix plus abordable. Il y a seulement deux ans, en 2017, le prix moyen d'une batterie au lithium-ion pour véhicule était de 209 $ / kWh , et la BNEF avait précédemment prédit que le coût tomberait en dessous de 100 $ / kWh d'ici 2025. Pourquoi pourrons-nous atteindre cet objectif plus tôt que prévu? Cela s'explique en partie par le fait que le volume des commandes de batteries est devenu plus important, confirmant que les constructeurs automobiles sont maintenant convaincus que le marché mondial des véhicules électriques continuera de croître. La BNEF prévoit désormais que les prix des cellules des batteries chuteront sous la barre des 100 $ / kWh en 2024. Elle constate une baisse continue des prix des cellules et estime que le coût devrait se situer autour de 61 $ / kWh d'ici 2030, sans toutefois insister sur cet objectif plus difficile à évaluer.
Packs de batteries VW
James Frith, l'analyste principal du stockage d'énergie qui a rédigé ce rapport, a déclaré que la BNEF évalue la taille du marché mondial des batteries à 116 milliards de dollars par an, sans compter les investissements dans la chaîne d'approvisionnement. "Cependant, comme les prix des cellules et des packs baissent, les acheteurs en auront plus pour leur argent qu'aujourd'hui", a-t-il souligné.
Alors que les constructeurs automobiles simplifient la conception des véhicules électriques pour se fonder sur des cellules et des modules standardisés qui peuvent être augmentés ou réduits sur les plateformes, comme sur la plateforme MEB de Volkswagen, certaines des pièces auxiliaires comme le système de refroidissement pourront également être standardisées donc seront plus abordables.
Taille du marché du lithium-ion - BNEF, 2019
Les coûts d’opération et de fabrication diminueront également au début de la décennie, ce qui permettra une accessibilité supérieure à ce qui avait été initialement prévu. Pour réduire les coûts de transport et potentiellement éviter les droits d'importation, davantage de fabricants de batteries construisent leurs usines près des manufacturiers. SK Innovation, par exemple, construit une usine en Géorgie qui fournira l’usine de véhicules électriques de VW au Tennessee, tandis que LG Chem et GM viennent d'annoncer une usine de coentreprise en Ohio. Et le géant chinois de la batterie CATL a déclaré qu'il envisageait aussi de s’installer aux États-Unis.
Au cours de la deuxième partie de la décennie, la croissance sera assurée par l'expansion des installations existantes, les améliorations de l'équipement de fabrication et les améliorations de la qualité des matériaux. La poursuite de la baisse des prix des cellules aura des effets cruciaux qui seront bénéfiques au-delà des véhicules de tourisme. Cela devrait rendre plus attrayant l'électrification des véhicules de livraison commerciaux, souligne la BNEF. Grâce à ces baisses de coûts, les constructeurs automobiles pourront bientôt faire profiter de nouvelles options aux consommateurs, prévoit la firme, comme des cycles de vie plus longs à un coût moindre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Nissan met l’emphase sur le haut de gamme, plutôt que sur les voitures à rabais comme la Leaf5/12/2019
Sous sa nouvelle direction, Nissan veut récupérer son leadership dans les véhicules électriques. Mais cela va minimiser l’impact des voitures électriques abordables comme la Leaf.
Le nouveau PDG, Makoto Uchida, souhaite que les véhicules électriques Nissan aient des caractéristiques plus robustes, une plus grande autonomie et des prix plus élevés susceptibles de générer des profits plus importants. La nouvelle stratégie débutera par la création d’un nouveau VUS multi segment électrique, basé sur le concept Ariya , qui se vendrait en Europe entre 55 000 et 78 000 USD.
Selon le magazine Automotive News Europe, l'Ariya VÉ sera considéré comme un véhicule haut de gamme par Nissan . La société pense que le multi segment sera mis sur le marché en tant que produit haut de gamme basé sur une grande autonomie et utilisant le dernier système semi-autonome ProPilot de Nissan. Ce pourrait prendre deux ans avant que ce véhicule soit disponible aux États-Unis, peut-être d'ici la fin de 2021. Nissan continuera d’offrir ses deux véhicules électriques existants en Europe: la Leaf et les fourgonnettes e-NV200 . En outre, la société tentera de normaliser la technologie du groupe motopropulseur électrique utilisée par les véhicules Nissan et Renault. La Nissan LEAF et Renault Zoe EV ont été développés séparément. Mais maintenant, les deux marques vont utiliser une plateforme commune qui sera également à la base de l'Ariya.
Automotive News Europe a annoncé que l'Ariya allait devenir le nouvel Infiniti en Europe .
L’ancien président, Carlos Ghosn, avait réduit le prix de la Leaf pour stimuler les ventes, ce qui a été critiqué par la nouvelle direction. Hiroto Saikawa, qui occupait le poste de directeur général de Nissan pendant moins de trois ans, a démissionné en septembre. Il a déclaré que les réductions de prix et les grands objectifs de vente avaient terni l'image de la Leaf. «Ce qui a vraiment détruit la valeur du produit Leaf, c'est lorsque nous avons considérablement réduit le prix de location de Leaf aux États-Unis. Depuis lors, l’image de Leaf est celle d’une voiture à prix réduit », a déclaré M. Saikawa.
Pendant ce temps, Uchida, qui est devenu le PDG de Nissan cette semaine, souhaite axer la nouvelle stratégie de VÉ en mettant l’accent sur la rentabilité plutôt que sur le volume. Uchida veut également diversifier la stratégie d'électrification de Nissan.
Alors que les marchés des véhicules électriques se développent rapidement, ils sont confrontés à des défis, notamment une réduction des incitatifs gouvernementaux, des infrastructures de recharge qui sont toujours inadéquates dans la plupart des pays, des préoccupations quant à l'autonomie, de la technologie actuelle des batteries et la nécessité d'un développement plus rapide des véhicules électriques. Il n'y a pas de solution unique pour tous les pays et toutes les régions, car ils diffèrent par leur taille, leur puissance économique, leur infrastructure et les besoins de leurs clients. Nissan continue également à rechercher d'autres technologies pour les véhicules électriques, telles que les piles à combustible, les technologies hybrides et autres, afin de voir comment elles peuvent également faire partie de la solution à long terme. Attendez-vous donc à ce que Nissan ajoute davantage d’hybrides classiques et hybrides rechargeables. De plus, Nissan veut rattraper Toyota et ses hybrides, qui, selon Automotive News Europe, représentent la moitié des ventes de Toyota en Europe. Nissan s'est fixé pour objectif de faire en sorte que les véhicules électriques représentent 42% de ses ventes en Europe d'ici 2022. Nissan a annoncé qu'elle utiliserait la technologie hybride rechargeable de Mitsubishi, sans fournir d’autres informations. En octobre, Nissan a également annoncé qu'elle testait une nouvelle technologie de véhicule électrique à quatre roues motrices et à haute puissance pour la prochaine génération de véhicules électriques. Selon Nissan, l’augmentation de la popularité des véhicules électriques pourrait être fonction du positionnement des voitures en tant que véhicules hauts de gamme. Tesla est l'exemple le plus évident. Un multi segment Nissan Ariya de 485 km avec un habitacle soigné semble donc prometteur quand il arrivera finalement sur le marché vers la fin de 2021. Ce sera de plus en plus difficile de vendre des véhicules électriques abordables, avec peu d’autonomies. Après un début audacieux il y a près de 10 ans, Nissan n'a pas réussi à améliorer la Leaf pour faire face à la concurrence croissante. Si Nissan avait mieux géré l’évolution de son modèle elle aurait pu demeurer un chef de file des véhicules électriques. Au lieu de cela, la société doit se regrouper et rattraper son retard. Electrek
Contribution: André H. Martel
Selon le rapport sur le point de bascule des voitures électriques du Boston Consulting Group, d’ici à 2030, les véhicules électriques représenteront environ un quart des voitures en circulation et 50 à 60% des ventes.
Au cours de la prochaine décennie, de nouveaux produits et services pour la mobilité électrique pourraient générer une valeur ajoutée entre 3 et 10 milliards de dollars pour une clientèle de taille moyenne comptant entre 2 et 3 millions de consommateurs. Cette valeur rajoutée pourrait varier entre 3 400 et 7 400 dollars par véhicule électrique, y compris le retour sur investissement, l’amélioration du réseau électrique, les activités de soutien à la règlementation de la mobilité et les revenus provenant de la fourniture de nouveaux produits et services.
Les services publics doivent donc se préparer avec des produits et services conçus pour les véhicules électriques, tels que l’installation, la maintenance et la mise en service des réseaux de bornes de recharge. Batteries moins chères L’un des facteurs qui facilitera la croissance des véhicules électriques au cours de la prochaine décennie sera évidemment le progrès technologique, qui conduit à une réduction rapide du coût des batteries . Le BCG estime qu’en 2028 aux États-Unis, le coût total de possession d’un véhicule électrique sera inférieur à celui d’un véhicule à moteur à combustion interne. Selon une étude de Bloomberg, depuis 2010, le prix des piles a chuté de 70%. Véhicules électriques: le tournant à partir de 2020 Partiellement à cause de la chute des prix des batteries entre 2020 et 2025, l'industrie automobile va connaitre un véritable tournant. La part de marché des véhicules tout électriques, hybrides, et hybrides rechargeables augmentera partout et les constructeurs seront obligés de se conformer à des normes de plus en plus strictes en termes d'efficacité et d'émissions. Selon l'étude du BCG, la part de marché des moteurs à combustion interne passera de 96% à environ 50% des véhicules en 2030. Si, grâce aux améliorations technologiques apportées aux moteurs à combustion interne, l’industrie parvient à respecter les normes d’émission strictes, il y aura une forte compétition en particulier en Europe. Déjà, en Europe, la part de marché des moteurs diesel passera de 48% en 2016 à 36% en 2020 en raison des coûts sans cesse croissants du respect des normes d'émission d'oxyde nitreux et de dioxyde d'azote. Distribution globale L'augmentation du nombre de véhicules électriques sur les routes variera naturellement d'un continent à l'autre. La Chine, par exemple, est actuellement le plus grand marché de véhicules électriques, principalement en raison des faibles coûts d'électricité. L'Europe, en revanche, a des coûts d'électricité élevés et des distances à franchir inférieures à celles de la Chine et des États-Unis. La Norvège a la part du lion: grâce à sa politique incitative, les voitures électriques représentent déjà plus de la moitié des voitures sur le marché. Aux États-Unis , les faibles coûts de carburant auront un impact sur le développement des véhicules électriques et ils connaitront une croissance dans les plus petits segments et les zones urbaines. Au Japon, chez Nissan et Toyota, les véhicules hybrides vont devenir de plus en plus populaires et leur part de marché devrait dépasser 55% d’ici 2030. Tender Capital
Contribution: André H. Martel
Lors de présentations précédentes et lors du lancement de la Ford Mustang Mach-E 2021, la société a déclaré à plusieurs reprises que le VUS électrique qui s'ajouterait à sa gamme de voitures ne serait pas une voiture pour répondre à des normes habituelles de conformité.
Ces voitures dites de conformité sont définies comme des voitures électriques à faible volume, vendues en quantités minimes pour répondre aux exigences règlementaires, et qui ne répondent généralement pas à une vision du futur et souvent négligées par leurs constructeurs. Pour vérifier la véracité de l'affirmation de Ford concernant le Mach-E, nous empruntons les mots de Chelsea Sexton, avocate de longue date des VÉ. Ce ne sera pas une voiture pour répondre à des normes de conformité, suggère-t-elle, si le véhicule est commercialisé, stocké et vendu dans les 50 États, en quantité suffisante.
Ford Focus Electric 2018
Mach-E sera définitivement une voiture qui sera disponible dans les 50 états, selon Ford. Mais qu'est-ce qui constitue le volume? Ford n'a vendu qu'environ 1 000 Focus Electrics par an pendant près de 10 ans. C'était clairement une voiture de conformité.
Objectif: 50 000 Mach-E par an En fin de compte, Ford a proposé diverses informations pour répondre à cette question. Le plus spécifique est venu dans un tweet du journaliste de Detroit News , Ian Thibodeau, lors du salon de l'auto de Los Angeles: Il a cité Joe Hinrichs, président de l’industrie automobile chez Ford, lors d’une réception organisée deux nuits après le lancement mondial de la voiture. Hinrichs a affirmé que Ford produirait environ 50 000 Mustang Mach-E EV au cours de la première année de production. Hinrichs a expliqué que cette limitation était "due à la disponibilité des batteries". Capacité de la cellule et contrats Cela suppose, bien entendu, que les acheteurs pourraient faire l'acquisition plus de 50 000 Mustang Mach-E lors de la première année de production de la voiture. C'est une proposition discutable, puisque seulement Tesla a jusqu'à présent, vendu autant de véhicules électriques au cours d'une seule année. Et les concessionnaires franchisés, y compris ceux de Ford, ont toujours été hostiles à l'idée de vendre des véhicules électriques. Bien que, comme nous l’avons déjà souligné, plusieurs caractéristiques de la Ford Mustang Mach-E 2021 soient différentes de leurs traditionnels véhicules électriques. Toutefois, en supposant que la demande soit là, 50 000 voitures constituent un volume réalisable pour lequel Ford aurait pu passer un contrat avec le fournisseur LG Chem pour l’achat de cellules de batterie. Bien que nous n’ayons pas été en mesure de le confirmer, les rumeurs indiquent que les cellules du Mach-E seront fabriquées dans une nouvelle usine LG Chem récemment ouverte à Wroclaw, en Pologne.
Ford Mustang Mach-E 2021, Salon de l'auto 2019
L’usine de Wroclaw prévoit d’augmenter la production de cellules jusqu’en 2022, pour atteindre un total de 70 gigawattheures, ce qui donnera à Ford une certaine flexibilité à la hausse. LG Chem pourrait également livrer des cellules d'une autre usine ailleurs dans le monde. Elle possède de nombreux sites de production à travers le monde et prévoit en bâtir encore plus.
Ce chiffre de 50 000, bien sûr, est un objectif planétaire. Les ventes commenceront en Amérique du Nord et en Europe, suivies par la Chine. Aux États-Unis, les ventes devraient représenter au moins la moitié de ce total, peut-être davantage au cours des premiers mois. Un ingénieur de Ford, Kelly Olsen, a déclaré que la compagnie planifiait en moyenne 500 Mach-E par État, bien qu'un nombre beaucoup plus importante irait en Californie. Globalement, a-t-il déclaré, cela représente 25 000 ou plus pour les États-Unis et jusqu'à 25 000 pour tous les autres marchés mondiaux. Calcul des crédits d'impôt Aux États-Unis, des ventes estimées de 25 000 à 30 000 véhicules Mach-E par an concordent avec une autre information issue des informations concernant la Mach-E du salon de Los Angeles, visant les incitatifs fiscaux pour l'achat de véhicules rechargeables. Ford a précisé que le Mach-E serait éligible au crédit d’impôt fédéral total de 7 500 $ lorsqu’il serait mis en vente vers la fin de 2020. Interrogé par les journalistes sur la durée de ce crédit, un dirigeant de Ford a laissé entendre qu’il resterait à la société environ un an de crédits une fois que la Mustang sera mise en vente. Même si Ford n’avait pas encore répondu aux demandes concernant son rapport trimestriel sur les ventes de véhicules hybrides rechargeables et hybrides aux États-Unis, selon le site EV Adoption, 116 000 véhicules hybrides électriques et hybrides rechargeables avaient été vendus au 30 juin dernier.
Ford Fusion Energi 2019
À l'heure actuelle, Ford vendrait jusqu'à 2 000 hybrides rechargeables Fusion Energi par mois et on ajoutera bientôt aux ventes des versions rechargeables Grand Touring des Lincoln Aviator et Corsair et des hybrides rechargeables Ford Escape Sport. À compter du 1 er juillet de cette année et jusqu’au 30 septembre 2020, Ford pourrait vendre 20 000 Fusion Energi ou plus, voire un nombre équivalent aux trois autres véhicules combinés.
En gros, cela porterait à 150 000 ou 160 000 le nombre de crédits utilisés au quatrième trimestre de l’année prochaine. Cela laisse de la place pour 25 000 ventes de Mach-E, soit une valeur estimée à un an, en incluant les livraisons des hybrides rechargeables. Ce n’est qu’alors que Ford atteindrait la limite des 200 000 unités, ce qui signifie que les crédits commenceraient à disparaître deux trimestres plus tard. Alors que la gamme Mustang classique est construite à Flat Rock, dans le Michigan, le VUS électrique Mach-E sera fabriqué au Mexique, dans l’usine de montage de Ford à Cuautitlan. Il semble logique qu’une version Lincoln du même véhicule soit construite également là-bas, même si rien n’a encore été dévoilé à ce sujet pour le moment.
Ford Mustang Mach-E 2021, Salon de l'auto 2019
Alors que l'usine de Flat Rock devait hériter de deux véhicules électriques supplémentaires au début des années 2020, les détails du contrat récemment négocié entre Ford et le syndicat United Auto Workers indiquent que le futur pick-up électrique F-150 sera construit à Dearborn. Par contre, la camionnette Transit viendra de l'usine de Kansas City. Il y a aussi un véhicule portant le logo Lincoln qui pourrait provenir de l'usine de Rivian dans l'Illinois .
Enfin, Ford construira au moins deux autres véhicules électriques sur l’architecture du «skateboard» qui sous-tend le Mach-E. La société a qualifié cette plateforme de l'une de ses cinq architectures principales pour les années 2020. En 2023, il est prévu de lancer au moins deux véhicules électriques supplémentaires de la taille du Ford Edge et du Lincoln Nautilus actuels. Bien que ceux-ci aient été initialement étiquetés pour Flat Rock, il semble maintenant qu'ils seront affectés à l'usine de montage de l'Ohio, qui construit en ce moment divers camions commerciaux. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le Cybertruck de Tesla est là, et il ne ressemble en rien à ce que vous avez vu auparavant. La camionnette blindée angulaire est le véhicule le moins conventionnel du constructeur électrique à ce jour et sa première entrée dans l'une des catégories de véhicules les plus populaires et les plus rentables aux États-Unis.
Le lancement le 21 novembre près de l'usine de fusées SpaceX à Los Angeles est essentiel pour Tesla. Bien que le Model 3 soit une réussite , lorsque la solvabilité de la société est en jeu, Tesla doit soutenir sa croissance. Tesla a doublé le nombre de véhicules utilitaires légers et de grandes berlines, mais les Américains abandonnent ce type de véhicules . Ils ne représentent que 6% de part marché des véhicules vendus aux États-Unis, selon Adam Jonas un analyste de Morgan Stanley, dans un rapport envoyé aux investisseurs le 12 novembre dernier, nonobstant le succès remporté par Tesla avec sa berline de luxe Model S et son SUV Model X. et son Model 3 à prix réduit.
Les camionnettes représentent un véhicule sur six vendu aux États-Unis (dans le cas des multi segments et des VUS, cette part atteint 70% ). Le plus important à souligner est peut-être que les camionnettes représentent environ 80% des bénéfices de l'industrie automobile nord-américaine et de toutes les ventes de Ford et de GM, toujours selon Jonas. Aujourd'hui, les camionnettes représentent un segment de marché de 80 milliards de dollars , soit trois fois plus que les marchés sur lesquels Tesla est actuellement en concurrence. "Le pickup pourrait être le véhicule électrique le plus intéressant et à la croissance la plus rapide sur le marché américain dans les trois à cinq prochaines années", a-t-il prédit. "Nous avons construit un pickup incroyable." Le PDG de Tesla, Elon Musk, parle du nouveau véhicule dans des termes très élogieux, le qualifiant de meilleur que le F-150, le meilleur vendeur de Ford . «Je pense que la touche Tesla en fera notre meilleur produit à ce jour», avait déclaré Musk en octobre. L'année dernière, Musk avait également déclaré que c'était une production étonnante qui le passionnait spécialement. "Je pense que nous devrions dépasser toutes les attentes", avait-t-il déclaré aux investisseurs. Musk avait auparavant annoncé un prix d'environ 50 000 USD, soit plus que le prix moyen américain des camionnettes, qui était de 45 260 USD, selon la firme de recherche JD Power and Associates. Jeudi, Musk a dévoilé des variantes: le modèle de base coûtera un peu moins de 40 000 USD, tandis que la version à deux moteurs pouvant transporter 10 000 livres et offrant une autonomie de 485 km avoisinera les 50 000 USD. C’est tout à fait conforme à une catégorie de plus en plus luxueuse, qui a vu ses prix médians augmenter de 40% depuis 2010 , par exemple, le nouveau pick-up Chevy Silverado à garniture High Country pourrait coûter à 100 000 USD. Musk a vanté sa transmission intégrale bimoteur, son couple, sa suspension dynamique pour les charges lourdes, sa puissance pour les outils lourds , son pilote automatique et un siège de conducteur " suffisamment grand pour asseoir un géant ". Le concepteur en chef de Tesla a frappé avec un marteau-pilon devant les portes blindées de la camionnette, et n'a laissé aucunes traces. Ces points de vente, plutôt que son économie, pourraient être une approche marketing appropriée. Pour la grande majorité des Américains, les camionnettes sont un choix de vie et non un choix de travail indispensable. Les entreprises peuvent les utiliser sur les chantiers de construction et pour transporter des charges, mais 75% des propriétaires de camions conduisent hors route ou remorquent quelque chose une fois par an ou moins, selon The Drive . Cette image risque d'influencer les Américains dans leur intention d'acheter des camions. Aucun véhicule ne s’est identifié comme étant aussi proche de l’individualiste robuste. Avec 80% des propriétaires de camions, presque 90% d'hommes qui envisagent d'acheter un autre camion, de plus, ce type de véhicule affiche également le taux de fidélité le plus élevé de toutes les catégories. Le président de Strategic Vision, Alexander Edwards, a déclaré à The Drive que les acheteurs de camions étaient particulièrement intéressés par la capacité de ces véhicules à surpasser les autres, à bien paraître au volant, à présenter une image dure, à faire en sorte que leur voiture soit un prolongement de leur personnalité et leur permettre de se démarquer dans la foule. Cela donne à Tesla l'occasion de redéfinir la catégorie des camions avec son véhicule cyberpunk, inspiré de Blade Runner . Mais les rivaux de Tesla n’ont pas l’intention de renoncer à ce marché: ils prévoient également construire et mettre sur le marché de nouveaux modèles électriques pour 2020. GM a annoncé en octobre qu'il rééquipait son usine de Detroit-Hamtramck pour construire un camion tout électrique et un système de batterie avancé. «Nous croyons en un avenir 100% VE», a déclaré Mary Barra, PDG de GM. Rivian lance son propre R1T , une camionnette d’une valeur de 65 000 USD, avec une autonomie de 645 km, qui promet de rouler sans problème dans 1 mètre d’eau. Ford a tourné une publicité cette année montrant qu’elle pouvait remorquer un train pesant 455,000 kg avec son prochain F-150 électrique. Mais les camionnettes électriques, en particulier celles de Tesla, devront encore faire leurs preuves auprès des acheteurs traditionnels. Les véhicules électriques ne sont pas parfaitement adaptés au marketing traditionnel des camions. Seulement 8% des acheteurs de camions considèrent l'économie de carburant comme une priorité et encore moins de personnes sont disposées à payer un supplément pour cela. Certains propriétaires de camions se vantent régulièrement de rouler sur du charbon en utilisant des moteurs diesel modifiés pour souffler des panaches de fumée noire sur les véhicules électriques, et vont même jusqu’à bloquer leurs stations de recharge. Selon une enquête réalisée l’année dernière par Kelley Blue Book auprès d'environ 1 000 personnes, le principal facteur recherché par les acheteurs de camions est la fiabilité, selon environ 30% des personnes interrogées, suivi du rapport qualité-prix, pour 16% des personnes interrogées. Le fiabilité de Tesla laisse encore à désirer, note Consumer Reports . Tesla vient tout juste de retrouver sa cote «recommandée» de la part de l’organisation cette année, mais se situe toujours dans le dernier tiers des marques en termes de fiabilité en raison de difficultés de production des Model S, X et 3. Pour le moment, la plupart des acheteurs de camions ne pensent même pas à un groupe motopropulseur électrique. L'enquête menée par Kelley Blue Book en 2018 a révélé que seulement 9% des acheteurs envisageaient un véhicule hybride rechargeable. L'enquête n'a même pas posé de questions à propos du tout électrique. Peut-être que la dernière création de Musk changera cette vision. Quartz
Contribution: André H. Martel
Le prototype du K-Byte Electro-Soudan au salon technologique CES. Un modèle basé sur le véhicule ...
ANDREJ SOKOLOW / ALLIANCE DE PHOTOS VIA GETTY IMAGES
Dans le cadre du salon de l’automobile de Los Angeles qui débute cette semaine, Byton a annoncé hier avoir reçu une licence de distributeur de l’état de Californie et avoir également établi Byton Cars California, LLC comme entité de vente au détail pour vendre le VUS M-Byte sur le marché américain.
Selon des documents publics, Byton Cars California, LLC a été créée en mai dernier, on ne l’a annoncé que maintenant dans le but de profiter du salon automobile de Los Angeles pour susciter un engouement pour ses prochaines ventes de véhicules électriques aux États-Unis. On ne connait toujours pas la structure de ventes qui sera mise de l’avant mais Byton affirme qu’elle utilisera un modèle hybride de vente au détail qui n’a jamais été structuré aux États-Unis. Byton a également créé une nouvelle société, Byton Americas, LLC, pour faciliter les ventes éventuelles. Pour Byton, une approche hybride signifie gérer à la fois une infrastructure interne de vente et de services, et une association à des partenaires hautement compétents et reconnus dans le secteur de la vente au détail et du service après-vente automobile. Byton prend maintenant des réservations pour le M-Byte et a déclaré qu'elle mettrait son VUS rechargeable en vente en Chine dès l’an prochain et le lancerait aux États-Unis et en Europe en 2021. «Dès le début, nous avons estimé qu’un modèle de vente au détail hybride était essentiel pour offrir aux clients de Byton la meilleure expérience possible», a déclaré, dans un communiqué, Jose Guerrero, directeur général de Byton Americas, LLC, . La prochaine étape sera la sélection de leurs partenaires de vente au détail et de service après-vente et la sécurisation de leur licence de concessionnaire en Californie. Le M-Byte à 4 ou 5 places sera livré avec deux options de batterie, incluant des packs de 72 kWh et de 95 kWh, qui devraient permettre d’atteindre une autonomie de 400 km sur l'échelle EPA une fois que la voiture sera prête à être évaluée. Le M-Byte a également une capacité de recharge rapide en courant continu et son prix pour le modèle de base devrait se situer aux alentours de 45 000 USD. Forbes
Contribution: André H. Martel
JAKARTA, INDONÉSIE: Le mois dernier , des centaines de conducteurs de véhicules électriques traversent la rue Jenderal Sudirman à Jakarta, en Indonésie. La plupart des prévisions concernant l’adoption de véhicules électriques ne tiennent pas compte des véhicules à deux et trois roues, un marché énorme dans la plupart des pays.
Photo de Eko Siswono Toyudho / Agence Anadolu via Getty Images.AGENCE ANADOLU VIA GETTY IMAGES
Les prévisions varient en ce qui concerne le taux d'adoption de véhicules électriques et la date à laquelle ils remplaceront le moteur à combustion interne. Mais un indicateur est resté cohérent. Quel que soit le mode d’évaluation, selon un chercheur du World Resources Institute, les prédictions augmentent avec chaque mise à jour.
"Ce ne sont pas seulement ces projections qui montrent qu'il y aura beaucoup de véhicules électriques sur la route", a déclaré Camron Gorguinpour, directeur principal de WRI pour les véhicules électriques, "mais au fil des années, les mêmes organisations qui mettent à jour leurs prévisions ont tendance à augmenter leurs prévisions. Ainsi, pour chaque année qui passe, l’adoption massive de la mobilité électrique devient plus optimiste. » Prenons l'exemple de l'OPEP, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole: "Aucune organisation sur la planète ne s'intéresse autant à l'électrification de masse", a déclaré Gorguinpour, " alors qu’elle voit les prévisions augmenter d'année en année pour le parc mondial de voitures électriques." Projections de l'OPEP sur les stocks mondiaux de voitures électriques Dans sa projection pour 2015, l'OPEP prévoyait moins de 50 millions de véhicules électriques sur les routes en 2040. Selon ses prévisions de 2018, l'OPEP prévoit 300 millions de véhicules électriques à la même date. Cela représente une part importante des 1,2 milliard de véhicules sur la planète dans un proche avenir. Plus conservateur que l'OPEP, la US Energy Information Administration a néanmoins également augmenté ses estimations année après année. Dans ses perspectives pour 2016, l'EIA prévoyait un peu moins de 4 millions de véhicules électriques sur les routes des États-Unis en 2040. Dans ses prévisions pour 2018, ce nombre était passé à près de 19 millions. L'EIA américaine prévoit une très faible adoption de voitures électriques Selon Gorguinpour les augmentations constantes constatées dans les mises à jour annuelles, peuvent avoir plus d’importance que les prévisions elles-mêmes. Il a ajouté que de nombreuses projections laissaient de côté une énorme partie du marché où les véhicules électriques sont en plein essor. Toujours selon Gorguinpour ces estimations n'incluent pas les véhicules à deux et trois roues qui sont très importants dans de nombreuses parties du monde, notamment en Asie». Forbes
Contribution: André H. Martel
GM a annoncé il y a deux semaines qu'il soutiendrait la suppression des normes d'émissions de véhicules électriques de Donald Trump en se rangeant du côté de l'administration face à la Californie.
On pourrait penser que GM, avec ses initiatives pionnières Bolt EV soutiendrait la réduction des émissions. Mais quelque chose ne semble plus tourner rond chez GM concernant les véhicules électriques depuis ces dernières années. Le dernier indice est l’annonce selon laquelle la société mettrait bientôt sur le marché un véhicule multi segment, le Menlo, qui aurait pu être très compétitif sur le marché américain mais qui ne sera offert qu'en Chine. Vendredi, GM a annoncé la venue de la Chevrolet Menlo EV, qui aurait une autonomie de plus de 320 km. Ce pourrait être une voiture très convaincante pour les États-Unis et, selon les spécialistes GM aurait déjà dû commercialiser ce véhicule sur le marché américain. La Chevy Menlo EV arbore le design athlétique du véhicule concept tout-terrain sportif FNR-X de Chevrolet, qui illustre la passion de la marque pour l'innovation et l'ingéniosité». Dans la classe des multi segments, GM a précédemment décrit sa Bolt comme un micro-multi segment. Mais au mieux, c'est un véhicule à hayon. De manière réaliste, la Bolt ferait mieux en Europe, où les petits véhicules foisonnent sur la route. C’est dommage que GM ait vendu Opel au groupe PSA, avec sa variante Ampera E Bolt, alors que les ventes commençaient à décoller. Zoe de Renault, le véhicule électrique le plus vendu en Europe, ne tient pas la route comparativement à la Bolt 2016, incluant son modèle 2020. Aux États-Unis, les microvoitures ne sont pas populaires. Pour aggraver les choses, le réseau de concessionnaires Chevy fait la promotion de voitures et de camions de plus en plus gros. GM a annoncé le Menlo pour la première fois en août sans mentionner les deux véhicules électriques que GM était censé mettre sur le marché en fonction de leurs recherches et développements en matière de véhicules électriques. Le constructeur automobile avait également promis de lancer dans les 18 prochains mois deux nouvelles voitures électriques basées sur la Bolt EV. Cependant, il n’est toujours pas question de ces nouveaux véhicules électriques pour le marché nord-américain, même si GM a annoncé la mise en production de la Buick Velite 6 EV et Baojun E200, deux véhicules exclusivement chinois fabriqués en Chine par des coentreprises, alors qu’aucun de ces véhicules n’est issu du concept de la Chevy Bolt EV. Cependant, il semble que GM travaille sur une version utilitaire du Bolt EV, ce qui est probablement ce que GM avait vraiment en tête dans son annonce de 2017. En outre, GM a déposé une marque «Bolt VUÉ» plus tôt cette année. Le mois dernier, lors du lancement de la Bolt EV 2020, on remarquait que la seule différence par rapport au prototype Bolt de 2016 était que les cellules LG Chem avaient amélioré leur portée de 10%. GM a annoncé son intention d'investir 300 M $ dans son usine d'Orion, où est fabriqué la Bolt, afin de fabriquer un autre VÉ basé sur le modèle. GM a également annoncé que son prochain véhicule américain serait une Cadillac, l’image ci-dessous étant un teaser. GM envisage également de relancer sa marque Hummer avec un VÉ revampé.
Quelque chose semble avoir très mal tourné chez GM. Les véhicules électriques promis ne se matérialisent pas sur le marché américain et le fabricant est maintenant à la traîne en ce qui concerne l'adoption des véhicules électriques, même s'il a été le pionnier du marché des véhicules électriques à longue portée abordables il y a près de 4 ans. Son seul véhicule électrique, le Bolt, devrait être mis à jour, ses subventions fédérales arrivent à la fin, la batterie 2016 Bolt + 10% est de moins en moins compétitive. Les investisseurs sont furieux et implorent le constructeur d’investir dans les véhicules électriques.
Le Menlo pourrait être un multi segment parfait pour Chevy à 35 000 USD et pourrait même bien se vendre dans les versions haut de gamme avec une version à traction intégrale. Pourquoi GM n'annonce-t-il même pas un autre véhicule électrique aux États-Unis? Aux États-Unis, GM fait maintenant pression pour des normes d'émissions que les écologistes estiment inacceptables, alors qu'en Chine, ou le gouvernement veut plus de véhicules électriques, GM annonce plus de VÉ. Reconnu initialement comme un leader des véhicules électriques aux États-Unis, GM est devenu l'un de ses plus puissants détracteurs. Les membres du conseil d'administration de GM, devraient exiger des réponses ou des lettres de démission de Mary Barra et Mark Reuss. electrek
Contribution: André H. martel
Le Model 3 est devenu le premier véhicule 100% électrique à être approuvé comme « Yellow Cab » officiel à New York, selon la liste des véhicules approuvés.
Tel qu’indiqué précédemment, les véhicules de Tesla deviennent de plus en plus populaires auprès des taxis aux Pays-Bas, en Suède et en Norvège, et commencent à l’être également aux États-Unis avec des flottes comme « Columbus Yellow Cab ». Nous avions précédemment couvert le tout premier pilote de taxi Tesla en Amérique du Nord, Christian Roy chauffeur de taxi de la ville de Québec, alors que son Model S avait atteint 160 000 km en 2017. Le meilleur exemple de flotte de taxis Tesla se trouve à Amsterdam, où ils exploitent une flotte de plus de 100 taxis Tesla depuis des années et ont même mis à jour leur flotte avec des VUS Model X l'année dernière . Le Model 3 commence à susciter l’intérêt des compagnies de taxi. Plus tôt cette année, nous avions annoncé que la compagnie de taxi « Columbus Yellow Cab » avait fait l’acquisition de 10 Model 3 afin d’accélérer l’électrification de sa flotte de 170 taxis. Nous avons également entendu parler d’ une flotte de 40 Model 3 à Madison, qui deviendrait le premier service de taxi tout électrique aux États-Unis . Maintenant, les légendaires taxis de New York pourraient passer au tout électrique avec le Model 3. Un lecteur d’Electrek a confirmé que la Commission des taxis et des limousines de la ville de New York avait officiellement approuvé le Model 3 de Tesla pour devenir un « Yellow Cab » de New York.
Comme vous pouvez le constater, peu de véhicules sont approuvés et le Model 3 semble être le premier entièrement électrique.
Pour devenir un « Yellow Cab », les véhicules doivent suivre le processus de certification et d’inspection du TLC (commission de taxis et limousines). Étrangement, le Model 3 ne répondait pas aux conditions requises concernant le carburant alternatif. Cela semble être dû au fait que la catégorie avait été créée spécifiquement pour les véhicules hybrides et à gaz naturel et non pour les véhicules tout électriques. De plus en plus de gens envisagent l'utilisation de véhicules électriques, et notamment du Model 3, à des fins commerciales, comme un service de taxi. Ils ne s'intéressent pas seulement aux économies d'essence, mais également aux économies potentielles en termes de maintenance et de longévité des véhicules électriques. Le PDG Elon Musk a récemment fixé des objectifs ambitieux en matière de fiabilité des véhicules de Tesla. Musk a déclaré qu'ils avaient construit le Model 3 pour durer aussi longtemps qu'un camion utilitaire, sur 1.6 million de kilomètres, et que les modules de batterie devaient durer entre 480 000 et 800 000 km. Il a également ajouté que Tesla travaillait sur une nouvelle batterie qui aurait une capacité de 1.6 million de km et qui pourrait sortir dès l’année prochaine. Nous avons récemment signalé qu'un propriétaire d’un Model 3 avait été le premier à rouler 160 000 km et que tout se passait très bien jusqu'à présent. electrek
Contribution: André H. Martel
Selon un rapport publié aujourd'hui par le Rocky Mountain Institute, la transition énergétique mondiale se produit plus rapidement que prévu par les modèles, grâce à des investissements massifs dans l'écosystème technologique des batteries de pointe.
Les investissements prévus totaliseront 150 milliards de dollars jusqu'en 2023, calcule RMI, l'équivalent de 20 USD par habitant de la planète. Rien qu'au premier semestre de 2019, les sociétés de capital-risque ont versé 1,4 milliard de dollars aux sociétés de technologie de stockage d'énergie. «Ces investissements vont permettre aux technologies Li-ion et aux nouvelles batteries de dépasser les objectifs pour les nouvelles applications plus rapidement que prévu», a déclaré RMI. "Cela réduira les coûts de la décarbonisation dans des secteurs clés et accélèrera la transition énergétique mondiale au-delà des attentes des modèles énergétiques mondiaux classiques." Le rapport «Breakthrough Batteries» du RMI prévoit des renforcements entre les politiques publiques, la fabrication, la recherche et développement et les économies d'échelle. Cette synergie augmentera les performances de la batterie tout en réduisant les coûts à 87 USD / kWh d’ici 2025. (Bloomberg a fixé le coût actuel à 187 USD / kWh plus tôt cette année.) "Ces changements contribuent déjà à l'annulation de la production planifiée d'électricité à partir de gaz naturel", indique le rapport. "La nécessité de ces nouvelles centrales au gaz naturel peut être compensée par des portefeuilles d'énergie propre (PEC) de stockage d'énergie, d'efficacité, d'énergie renouvelable et de réponse à la demande." Les nouvelles usines de gaz naturel risquent de devenir des actifs incapables de concurrencer les énergies renouvelables, tandis que les usines de gaz naturel existantes cesseront d'être compétitives dès 2021, prédit RMI. Les analystes de RMI s'attendent à ce que le lithium-ion reste la technologie de batterie dominante jusqu'en 2023, en améliorant régulièrement ses performances, mais ils prévoient ensuite qu'une série de technologies de batterie avancées seront mises en ligne pour répondre à des utilisations spécifiques. Les transports plus lourds utiliseront des batteries à électrolyte telles que des piles rechargeables au zinc alcalin, au lithium métal et au lithium-soufre. Le réseau électrique adoptera des batteries à faible coût et à longue durée telles que les batteries à base de zinc, les batteries à flux et les batteries à haute température. Et lorsque les véhicules électriques deviendront monnaie courante, ce qui augmentera la demande de recharge rapide, les batteries très puissantes vont proliférer. Selon le rapport, bon nombre de ces technologies de batteries alternatives passeront du laboratoire au marché d’ici 2030. Certains de ces changements se feront en dehors des États-Unis, en particulier dans des pays comme l'Inde, l'Indonésie et les Philippines, qui préfèrent les véhicules plus petits.
RMI a analysé les quatre principaux marchés du stockage d’énergie - la Chine, les États-Unis, l’Union européenne et l’Inde et a dégagé deux tendances majeures s’appliquant à chacune d’elles: 1) «Le marché de la mobilité engendre une demande qui favorise une baisse des coûts», et 2) « le marché naissant du stockage d’énergie en réseau est sur le point de décoller. "
La Chine domine le marché des véhicules électriques et des technologies solaires photovoltaïques, grâce à des investissements rapides et conséquents. Le rapport RMI note que la Chine a également un avantage dans le traitement du minerai en amont, la fabrication de matériaux critiques et la fabrication de composants. Cependant, le rapport n'explore pas ce qui devrait se passer si la Chine utilisait ces avantages dans la guerre commerciale, en limitant ou en interdisant l'importation de matières critiques aux États-Unis. "Une guerre commerciale élargie menace tous les secteurs et l'ensemble de l'économie mondiale et n'est pas dans l'intérêt des États-Unis ni de la Chine, et il est vain de spéculer sur la portée potentielle ou les résultats d'une action liée à la batterie ou aux minerais". "La Chine est sans aucun doute consciente des opportunités économiques à long terme associées à la fabrication de piles fiables et du risque que les actes de guerres commerciales grandissants puissent nuire aux relations économiques américano-chinoises dans cet important domaine." Ils ont ajouté que les fabricants, les investisseurs, les entreprises en démarrage et les représentants gouvernementaux prennent des mesures pour atténuer l'impact potentiel d'un tel risque, comme le développement continu de produits chimiques pour les batteries à faible ou sans cobalt. Forbes
Contribution: André H. Martel
Pourquoi les États-Unis seront à la traîne de la transition mondiale vers les véhicules électriques29/10/2019
Dès 2023, les habitants d'Inde, d'Indonésie et des Philippines trouveront les prix les plus bas sur les véhicules électriques qui rivalisent avec leurs ancêtres à essence, selon un rapport publié aujourd'hui par le Rocky Mountain Institute, mais cela pourrait prendre sept ans de plus pour les États-Unis pour atteindre le même seuil.
Selon le rapport "Breakthrough Batteries" de RMI, le goût des Américains pour les grosses voitures les maintiendra plus longtemps dans l'ère des fossiles des moteurs à combustion interne, car les grandes voitures à essence resteront moins chères plus longtemps. "Les marchés comme l'Inde qui utilisent des véhicules électriques plus petits et plus légers devraient devenir compétitifs bien avant les marchés où les gros véhicules dominent", indique le rapport. Les véhicules électriques sont déjà concurrentiels sur le plan des coûts pour leur durée de vie dans la plupart des marchés, mais le prix d’achat initial reste plus élevé, principalement en raison du coût des batteries, et ce prix plus élevé décourage l’acquisition. Selon RMI, de plus petites batteries suffisent dans les marchés favorables aux véhicules plus petits. Lorsque les États-Unis atteindront une parité des coûts avec des pays tels que l'Inde, l'Indonésie et les Philippines ceux-ci auront déjà atteints une pénétration de 80% des véhicules électriques. Nombre de ces endroits privilégient les véhicules à deux et trois roues plutôt que les quatre roues, et même les véhicules à quatre roues ont tendance à être plus petits. Le rapport suggère que les promoteurs des véhicules électriques aux États-Unis concentrent leurs efforts sur les marchés qui privilégient également les véhicules plus petits, plus spécifiquement dans les secteurs urbains.
Les véhicules électriques coûteront moins cher que les véhicules à combustion interne dès 2023 en Inde, [+]INSTITUT DES ROCHEUSES
Des technologies autres que le lithium-ion, telles que l'aluminium nickel-cobalt (NCA), semblent prometteuses pour permettre l'utilisation de batteries plus petites et plus légères et la réduction des coûts dans les véhicules plus grands, indique RMI. Forbes
Contribution: André H. Martel
Les améliorations de la planification urbaine, les soins de santé, les livraisons et les assurances seront quelques-uns des domaines au-delà des transports à qui les véhicules autonomes apporteront des avantages
Selon une étude du Réseau d'innovation pour les véhicules autonomes ( AVIN ), les effets positifs de l'adoption de véhicules autonomes iront au-delà du transport en commun et de la mobilité .
Le rapport, intitulé "Des véhicules autonomes qui façonnent l'avenir: opportunités et considérations intersectorielles" , a été publié le 4 octobre dernier. Il détaille les changements possibles dans les secteurs de la planification urbaine, des soins de santé, de la distribution, de l'assurance automobile, des médias et de la publicité. Aménagement urbain À mesure que les types de véhicules sur la route changent, la nature du trafic change également. Étant donné que les véhicules autonomes auront la possibilité de déposer un passager et de revenir à leur point d’origine, cela permettra de libérer des places de stationnement pour d'autres véhicules tels que les vélos. La capacité de stationnement libérée pourra être utilisée pour créer et agrandir des espaces verts et des places publiques. De plus, comme la demande de stationnement sera moindre, les urbanistes n’auront pas besoin de prendre en compte les grands garages ou espaces de stationnement, car ils ne seront plus nécessaires. Ils pourront plutôt concentrer leur attention sur d’autres projets comme de créer et développer des espaces verts et des places publiques, construire des centres commerciaux et de loisirs et développer des logements en fonction des besoins urbains. Soins de santé Pour l’industrie des soins de santé, l’un des changements les plus notables sera le nombre de patients. «L'avantage le plus direct des véhicules autonomes est que ceux-ci devraient considérablement réduire le nombre de blessures résultant de collisions, réduisant ainsi la demande de soins de santé connexes», indique le rapport. Plus précisément, on prévoit que si davantage de véhicules sont automatisés, le nombre de blessures et de décès liés aux véhicules diminuerait de 94%, car la cause fondamentale de ces accidents serait l’ erreur humaine. Mais le secteur des soins de santé ne bénéficiera pas seulement du nombre réduit de patients, il contribuera également à améliorer les services fournis aux patients dans d'autres domaines. «Grâce à l'adoption des véhicules autonomes, les patients âgés, handicapés et les non conducteurs pourront accéder à des moyens de transport pratiques, toujours disponibles et de porte à porte. Pour plus de commodité, les prestataires de soins pourront planifier des trajets autonomes en fonction de leurs rendez-vous», indique le rapport.
Livraisons
L’idée d’utiliser des droïdes pour la livraison des colis n’est pas nouvelle, car Amazon aux États-Unis et JD et Alibaba en Chine, entre autres, ont investi dans une telle technologie. Déjà, on prévoit que des droïdes pourraient bientôt assurer la livraison des colis du dernier kilomètre au Canada. Selon le rapport, non seulement cela rendra les transports plus efficaces, mais cela réduira les coûts entre 10 et 40%. "Cette réduction est principalement attribuée à l'élimination du facteur humain, ce qui entraînera une réduction des coûts d'expédition et une augmentation de la disponibilité des installations de livraison pour les collectes du lendemain et du week-end", indique le rapport. Ce changement laisse également aux constructeurs automobiles de nouvelles opportunités commerciales et de nouveaux partenariats. Récemment, par exemple, Ford s'est associé à Domino's Pizza en 2017 et à Walmart en 2018 pour tester des services de livraison automatisés.
Assurance automobile
Si les véhicules peuvent être automatisés, ils doivent tout de même être assurés. Dans le rapport, AVIN décrit quatre domaines cités par le Bureau d’assurance du Canada qui pourraient se différencier des politiques actuelles. La nature même des responsabilités sera l’un des premiers changements, car la responsabilité des accidents passera de l’erreur humaine à la technologie audiovisuelle. Et tandis que les véhicules autonomes seront censés réduire le nombre d'accidents, les nouvelles technologies entraîneront de nouveaux risques. Les cyberattaques et les dysfonctionnements matériels sont les secteurs les plus à risques selon le rapport. Cependant, les informations concernant les données et la voiture elle-même seront plus facilement identifiables, ce qui permettra aux compagnies d’assurances de mieux évaluer les risques. Cela les aidera ensuite à estimer le juste prix pour les polices et les réclamations, indique le rapport. En raison de ces changements, le Bureau des assurances a proposé un cadre en trois points. Le premier consiste en une police d'assurance unique pour les voitures automatisées et les voitures avec chauffeurs, tandis que le second consiste à mettre au point un accord de partage de données avec les constructeurs automobiles afin de mieux déterminer les causes des accidents. Le dernier point permettra de créer de nouvelles normes de sécurité des véhicules qui répondent mieux aux problèmes liés à la technologie. Médias et publicité Actuellement, le type de média le plus répandu dans les véhicules est l'audio, en raison des connexions radio et du lecteur audio. Cela changera avec les véhicules autonomes. Selon le rapport, les vidéos et les jeux gagneront en importance sous forme de services de vidéo à la demande, des jeux mobiles, des offres de réalité virtuelle, car les véhicules n'auront plus besoin de chauffeurs. Les véhicules autonomes vont changer aussi la façon dont les gens travaillent Le rapport indique également que les véhicules autonomes vont également changer la façon dont les gens travaillent, car les passagers pourront utiliser la téléconférence, communiquer par courrier électronique et interagir avec leurs clients et collègues alors qu’ils seront en transit. Concernant la publicité, les véhicules audiovisuels seront des outils promotionnels «Grâce à la possibilité de disposer de plusieurs grands écrans à bord, des panneaux d’affichage dynamiques pourront être acheminés dans l’habitacle du véhicule», indique le rapport. "cette possibilité pourra améliorer l’ expérience de réalité augmentée et / ou virtuelle, en offrant la possibilité pour ceux ou celles qui le souhaiteront de découvrir un produit ou un service et de faire ses achats en transit." Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Il y a presque autant de sites de recharge pour véhicule électrique à Beijing que dans l'ensemble des États-Unis.
Selon les dernières informations, la Chine, premier marché mondial pour les véhicules électriques, compte environ huit fois plus de chargeurs publics qu’aux USA. Ce déséquilibre deviendra probablement plus prononcé à mesure que la Chine incitera les constructeurs automobiles à se détourner de la consommation d'essence et accéléra le déploiement des bornes de recharge, engageant ainsi les géants de l'énergie Royal Dutch Shell Plc et BP Plc.
Un plan de développement de véhicules à énergie renouvelable étudié par les autorités chinoises et destiné à façonner le secteur jusqu'en 2035 fixera de nouveaux objectifs pour augmenter le nombre de bornes de recharge publiques et privées, a déclaré dernièrement une source sûre. L’objectif cible est que 60% des ventes automobiles soient des véhicules électriques.
Un taxi électrique BYD E6 est chargé à la station de charge de la société à Shenzhen, en Chine.
Photographe: Qilai Shen / Bloomberg
Au total, le parc électrique chinois devrait atteindre 162 millions de véhicules d’ici 2040, selon les prévisions de BloombergNEF.
«La disponibilité des bornes de recharge a augmenté assez rapidement», a déclaré Jing Kai, chef adjoint de l'unité de Beijing à Qingdao TGOOD Electric Co. , qui possède le plus grand réseau de bornes de recharge du pays. «L’objectif est de permettre aux utilisateurs de véhicules électriques de recharger leur voiture partout où ils vont, aussi facilement que d’acheter une bouteille d’eau.» Les véhicules électriques sont essentiels au projet du président Xi Jinping visant à créer une superpuissance manufacturière d'ici 2025. Le pays construit au moins 20 «villes VÉ» pour les constructeurs automobiles et les industries auxiliaires, et a dépensé plus de 30 milliards USD pour subventionner ses ventes. La Chine représente plus de la moitié des ventes mondiales de VÉ. Les constructeurs automobiles américains progressent à un rythme plus lent, Tesla Inc. générant la plupart des ventes de véhicules électriques . Les États-Unis subventionnent certains achats, mais ces avantages disparaissent progressivement, et le BNEF prévoit que les ventes chuteront cette année.
La Chine disposait de 466 101 points de recharge publics à la fin du mois dernier, selon l'Alliance chinoise pour la promotion de l'infrastructure de charge des véhicules électriques. Cela comprend plus de 54 000 à Pékin seulement.
Concernant les transports en commun, en comparaison, il y avait 60 652 buses électriques aux États-Unis au 25 juin, selon le BNEF. La Californie a le plus grand nombre parmi les états américains avec 19 000, ou à peu près le même nombre que la Chine ajoute en moyenne chaque mois.
Photographe: Patrick T. Fallon / Bloomberg
Les ventes mondiales de VÉ devraient atteindre 56 millions d'unités d'ici 2040, contre environ 2 millions l'année dernière.
Comme on installe de plus en plus de bornes de recharge, les automobilistes sont de plus en plus nombreux à faire le plein sur les lieux de travail, dans les centres commerciaux ou sur les autoroutes. Aux États-Unis, des constructeurs tels que Tesla et Volkswagen AG sont les chefs de file pour ajouter davantage de bornes de recharge, y compris des unités à grande vitesse. Le nombre de points de recharge pourrait dépasser 400 000 d'ici 2025, selon les prévisions de Wood Mackenzie Ltd. Au niveau mondial, il pourrait y avoir jusqu'à 20 millions de points de recharge publics installés d'ici 2030, selon les prévisions de l'Agence internationale de l'énergie. Pourtant, même en Chine, pays qui compte plus de bornes que tout autre pays, les conducteurs sont toujours frustrés quand vient le temps de trouver un endroit pour effectuer la recharge.
Une borne de recharge BYD sur le campus de la société à Shenzhen, en Chine.
Les coûts sont également une considération importante, et il n'est pas rare de voir les propriétaires de véhicules électriques faire la queue pour utiliser des bornes de recharge la nuit lorsque les prix de l'électricité sont plus bas, a déclaré Jing de TGOOD. Selon les données compilées par le BNEF, la société exploite plus de 131 000 connecteurs compatibles avec presque tous les modèles de véhicules électriques en Chine.
«Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir et beaucoup de problèmes à résoudre», a déclaré Jing. Des milliards de dollars de financements publics destinés à faire baisser les prix des véhicules électriques sont maintenant utilisés pour accroître le nombre de stations de recharge, a déclaré le ministre de l'Industrie Miao Wei en mars. Certaines autorités locales offrent des incitatifs pour réduire les coûts de construction pour les promoteurs et réduire les frais de facturation des consommateurs. Il y a cependant un risque pour la Chine d’installer trop rapidement des bornes de recharge, alors que le marché automobile a enregistré une chute de ses ventes au cours de 15 des 16 derniers mois. Cela contribue à la crainte de l' éclatement de la bulle des véhicules électriques du pays . Néanmoins, BP et Shell, parmi les plus gros investisseurs du secteur de l’énergie dans les technologies propres, envisagent de rejoindre le développement de la Chine. En août, BP, basée à Londres, a décidé de créer une entreprise commune avec la société de relance DiDi Chuxing Inc. Les deux sociétés ont ouvert un site pilote à Guangzhou avec 10 unités de recharge rapide.
Un pantographe à chargement rapide TGOOD à Shanghai.
Photographe: Wang Gang / Imaginechina via AP Photo
Shell, qui a acquis deux sociétés du secteur de recharge au cours des deux dernières années, a installé sa première pompe pour VÉ dans une station-service à Tianjin.
Le déploiement national de la Chine signifie que certaines provinces ont plus de chargeurs que les pays européens. Les données du BNEF indiquent que la province occidentale du Xinjiang compte plus de pompes que la Turquie ou la Hongrie, tandis que le Tibet en possède plus que la Biélorussie et la Serbie. «Il est difficile de devenir compétitif dans le secteur des équipements de recharge, mais nous avons continué d'investir énormément dans les technologies de pointe», a déclaré Yu Dexiang, fondateur de TGOOD. "Les entreprises qui ne le feront pas seront progressivement éliminées." Bloomberg
Contribution: André H. Martel
La berline électrique Model 3 de Tesla nouvellement arrivée battra certainement tous les records de ventes de véhicules électriques en Australie et doublera probablement le total cumulé des ventes de véhicules électriques Tesla dans le pays d'ici la fin de l'année.
On estime qu’au mois de septembre seulement, Tesla a livré plus de véhicules électriques Model 3 en Australie que le total des Model S et X en 2018, qui s’élevait à environ à 1 200 véhicules.
Il semblerait que les ventes du Model 3 pour septembre auraient atteint 1 500 véhicules. Mais même à 1 200, cela représente environ 5% des ventes mensuelles de toutes les nouvelles voitures de tourisme du pays, ventes qui ont chuté comme une pierre l’année dernière. Même la présidente de Tesla, Robyn Denholm, a du s’impliquer pour assurer la livraison de plus de 200 Model 3 par jour à Sydney la semaine dernière. Les médias sociaux regorgent d'articles publiés par des clients plus que satisfaits du personnel de livraison de Tesla et du rythme des livraisons: jusqu'à 70 par jour à Brisbane, 400 en cinq jours à Sydney et un nombre similaire à Melbourne dans le cadre du long week-end. Tesla ne souhaite cependant confirmer aucun chiffre pour aucun pays en particulier. Cependant, la livraison de Model 3 variant entre 1 200 et 1 500 véhicules pour septembre placerait le Model 3 dans le top 5 des ventes de voitures particulières neuves en Australie pour le mois et dans le top 15 de toutes les ventes de voitures neuves, y compris les véhicules utilitaires et les VUS. Et ça ne s'arrêtera pas là. Le rythme effréné des deux dernières semaines devrait diminuer, mais il ne fait aucun doute qu’à la fin de l’année, le nombre total de véhicules électriques Tesla en Australie aura presque doublé par rapport aux quelques 4 000 voitures Model S et Model X. Le premier Model 3 est arrivé il y a à peine un peu plus d'un mois. Tesla ne publiant pas de données officielles, la collecte de chiffres est une combinaison de devinettes, résultant du décompte de bateaux et de VIN (numéros d’identification de véhicule), et des informations que vous pouvez soutirer des livreurs. Comme l'a signalé The Driven il y a plus d'une semaine, environ 2 414 Model 3 sont arrivés en Australie à bord de trois premiers cargos. Ce nombre devra certainement être mis à jour lorsque qu'il sera possible de confirmer le nombre de Model 3 qui sont arrivés, selon les observateurs, sur les trois derniers cargos. Il est vrai que la plupart de ces livraisons répondent à une demande latente, alors que de nombreux enthousiastes avaient fait un dépôt il y a plus de trois ans. Mais la simple présence et la visibilité de ces voitures risquent de faire boule de neige, comme dans d’autres pays, puisque cela risque de créer une demande chez d’autres consommateurs. Et le gros avantage de Tesla réside dans le fait qu’elle dispose d’un stock suffisant, grâce à la Gigafactory aux États-Unis et à la nouvelle Gigafactory qui ouvrira bientôt ses portes en Chine. En Australie, les ventes de véhicules électriques avaient augmenté avant l’arrivée du Model 3, grâce aux nouveaux véhicules lancés par Hyundai, tels que le Ioniq et le Kona. Le succès du Model 3 porte ces données à un nouveau niveau. Nissan offre une version améliorée de la Leaf, BMW a aussi amélioré sa I3, et d'autres marques telles que VW et Mini sont prêtes à mettre sur le marché australien leurs premiers modèles électriques. L'impact des véhicules électriques sur le marché des voitures à combustibles fossiles est déjà évident. Les ventes de voitures à essence et diesel ont fortement chuté en Australie au cours des 18 derniers mois. L’industrie traditionnelle tient les facteurs économiques responsables de la baisse des ventes, mais ignore les sondages et les autres facteurs démontrant que de nombreuses personnes conservent leur véhicule actuel plus longtemps parce qu’elles attendent d’acheter le VÉ qu’elles souhaitent acquérir à un prix abordable. Les acheteurs de flottes prennent déjà en considération des nouvelles enquêtes qui démontrent que, sur la durée de location d’un véhicule, l’option électrique est déjà compétitive par rapport aux options essence et diesel. L'impact se fait déjà sentir sur le marché du véhicule d'occasion. Comme le signale Bryce Gaton, les prix des voitures à essence et diesel d’occasion ont baissé au Royaume-Uni, tandis que ceux des véhicules électriques d’occasion ont augmenté. De nombreux analystes ont prédit que les voitures à essence et diesel usagées perdraient l'essentiel de leur valeur dans les années à venir. Quel est donc l'intérêt d'acheter encore? The Driven
Contribution: André H. Martel
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