Selon un sondage, la région de l'Île de Vancouver serait en tête des ventes de véhicules électriques3/12/2019
Selon de nouvelles données fournies par le gouvernement provincial, les conducteurs de l'île de Vancouver ont généré une vague de ventes de véhicules électriques.
Par habitant, la région de l’île de Vancouver a enregistré le plus grand nombre de ventes de véhicules électriques légers de janvier à septembre de cette année. Selon le ministère de l'Énergie, des Mines et des Ressources pétrolières, 9,9% des véhicules vendus au cours des trois premiers trimestres étaient électriques.
Parallèlement, 9,6% des ventes de voitures sont électriques dans la région du Lower Mainland-Sud-Ouest.
«Les véhicules électriques sont de plus en plus présents en Colombie-Britannique », a déclaré Glenn Garry du Victoria Electric Vehicle Club.
Le club, qui défend les intérêts des utilisateurs de véhicules électriques auprès de l'industrie et du gouvernement, a déclaré que des mesures d'incitatives en Colombie-Britannique avaient favorisé l’augmentation des ventes de véhicules écologiques. Le club affirme qu'en raison de son énergie hydroélectrique, la Colombie-Britannique bénéficie financièrement de chaque nouveau VÉ sur la route. "Toute personne vivant dans une zone urbaine de la Colombie-Britannique tire son électricité des barrages hydroélectriques", a déclaré Garry. "Ils sont vraiment propres." "Tout l'argent dépensé pour votre véhicule électrique reste en Colombie-Britannique, par opposition à toute l'essence achetée dans notre province qui vient de l'extérieur de la province", a déclaré Garry. Selon le gouvernement de la Colombie-Britannique, environ 31 200 véhicules électriques légers sont immatriculés dans la province. Ce total représente 9% de l'ensemble des ventes de véhicules et fait de la Colombie-Britannique la région où le pourcentage de ventes de véhicules électriques par habitant est le plus élevé de toute l'Amérique du Nord. Pour les besoins de comparaison: Population de la Colombie Britannique : 4,841 millions (2017) Population du Québec : 8 390 499 millions (2018) CTV News
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Si le Père Noël existe et si les automobilistes sages reçoivent le cadeau qu’ils souhaitent, les lutins ont passé tout l’automne à fabriquer beaucoup de voitures électriques pour les Québécois.
PHOTO TESLA LIFE
Un modèle réduit du Model S a été décoré et transformé en ornement d'arbre de Noël.
C’est ce que révèle le sondage de Noël de la firme d’experts-conseils Desrosiers Automotive.
Ce sondage annuel, il faut bien le dire, est généralement sans surprise. Mais cette année, on note une augmentation appréciable des Canadiens qui souhaiteraient se faire donner une tout électrique à Noël. Et c’est particulièrement le cas au Québec, où près d’un tiers des répondants ont indiqué qu’il souhaiteraient trouver une voiture électrique enrubannée dans l’entrée. À l’échelle nationale, «l’augmentation la plus remarquable cette année concerne les véhicules électriques, qui sont passés de 15,6 % des préférences exprimées à 22 %», dit Desrosiers, soit un bond de 6,6 points de pourcentage.
PHOTO CHEVROLET
Un arbre de Noël branché sur la pile d'une Chevrolet Volt.
«Les consommateurs du Québec et de Colombie-Britannique, en moyenne, ont identifié des modèles électriques comme premier choix, avec respectivement 31,5 % des réponses au Québec et 27,6 % en Colombie-Britannique», indique Desrosiers Automotive. Dans ces deux provinces productrices d’hydroélectricité (et qui subventionnent l’achat de voitures électriques), la préférence pour la tout électrique dépasse même celle des VUS.
À l’échelle nationale, «l’augmentation la plus remarquable cette année concerne les véhicules électriques, qui sont passés de 15,6 % des préférences exprimées à 22 %», dit Desrosiers, soit un bond de 6,6 points de pourcentage. «L’intérêt pour les véhicules électriques augmente avec la scolarité : 17,1 % chez les répondants ayant un DES ou moins; 19,8 % chez les détenteurs d’un DEC; 26,4 % pour les diplômes universitaires», note le sondage.
PHOTO REDDIT
Une Chevrolet Bolt transportant un arbre de Noël.
Cette hausse de l'intérêt pour l'électrique est encourageante, dans la perspective de la difficile décarbonation de l'économie. Mais si le sondage indique que de nombreux Canadiens aimeraient se faire donner une électrique pour Noël, il reste à voir s'ils sont prêts à en acheter une.
Le véhicule le plus désiré des Canadiens, à l’échelle nationale, demeure le VUS (25,4 %). Les pickup sont espérés par 13 % des répondants, les fourgonnettes par 4,3 %. Dans les provinces Atlantiques, le pickup est le souhait du plus grand nombre, avec 30,2 % des répondants. Pour ce qui est des voitures exotiques, leur popularité montre que les Canadiens sont des gens très raisonnables. Même quand on leur demande quelle auto ils aimeraient se faire donner, seulement 11,5 % des répondants de moins de 35 ans disent qu’ils voudraient une exotique. C’est 12,8 % chez ceux qui ont entre 35 et 44 ans, et les pourcentages tombent pour les autres groupes d’âge. Sondage de Noël de Desrosiers Automotive : Les Québécois veulent la clef d'une auto électrique dans leur bas de Noël Reproduit de : La Presse
Contribution: André H. Martel
En 2018, 2,2% des nouveaux véhicules automobiles immatriculés au Canada étaient des véhicules zéro émission rechargeables ou des véhicules tout électriques ou hybride rechargeables.
Sur ces nouveaux véhicules à zéro émission, 97% étaient immatriculés en 2018 dans trois provinces: le Québec, l'Ontario et la Colombie-Britannique.
De 2017 à 2018, le nombre de véhicules neufs à zéro émission enregistrés a augmenté de 115%. Immatriculations de véhicules automobiles neufs au Canada Le nombre total d'immatriculations de véhicules automobiles neufs au Canada en 2018 était de 1 978 562, en baisse de 2,7% par rapport au sommet atteint en 2017. Avant cette diminution, les immatriculations de véhicules automobiles neufs avaient augmenté chaque année depuis 2011. Par type de carburant, seules les nouvelles immatriculations de véhicules fonctionnant à l'essence ont diminué en 2018. Tous les autres types de carburant ont enregistré une augmentation, y compris les véhicules tout électriques (+ 152,7%), les véhicules électriques hybrides rechargeables (+85,1%) et les véhicules électriques hybrides (+ 11,1%). Les immatriculations de nouveaux véhicules à moteur diesel ont culminé en 2014, puis ont diminué chaque année avant d'augmenter en 2018. Les immatriculations de nouveaux véhicules électriques hybrides ont diminué en 2015 avant d'augmenter de 2016 à 2018. Les nouveaux véhicules polyvalents, un groupe comprenant des véhicules utilitaires sport et des véhicules multi segments, constituaient le type de véhicule le plus populaire au Canada en 2018. En 2015, les nouveaux véhicules polyvalents dépassaient les voitures de tourisme en tant que type de véhicule avec le plus grand nombre de nouvelles immatriculations en Canada. Véhicules zéro émission au Canada Les véhicules neufs à zéro émission, comprenant les véhicules tout électriques et les véhicules électriques hybrides rechargeables, représentaient 2,2% de tous les véhicules automobiles neufs immatriculés en 2018. Les immatriculations de véhicules non polluants ont augmenté en moyenne de 8.300% depuis 2011, de 518 nouveaux véhicules enregistrés en 2011 à 43655 en 2018. La croissance dans les deux types de véhicules zéro émission tout électriques et les hybrides rechargeables a été similaire de 2011 à 2018. En 2018, les nouveaux véhicules tout électriques étaient l'option la plus populaire des deux types d’énergie de propulsion pour véhicules à zéro émission, avec 22 544 nouveaux véhicules tout électriques et 21 111 nouveaux véhicules hybrides rechargeables. Les nouvelles immatriculations de véhicules à zéro émission ont été concentrés dans trois provinces qui avaient ou gèrent toujours un programme de remboursement, le Québec, l’Ontario et la Colombie - Britannique, où 97% des nouveaux véhicules à zéro émission ont été enregistrés. Les nouvelles immatriculations de véhicules à zéro émission dans ces trois provinces ont augmenté en 2018 par rapport à 2017, de 119,2% au Québec, de 94,2% en Ontario et de 162,0% en Colombie-Britannique. Depuis 2011, les voitures de tourisme sont les plus populaires parmi les nouveaux véhicules à zéro émission immatriculés. Le nombre d'immatriculations de voitures neuves a augmenté depuis 2015 en 2017. En 2018, 33 340 nouvelles voitures de tourisme à zéro émission ont été enregistrées au Canada, comparativement à 8 896 nouveaux véhicules polyvalents à zéro émission. Statistiques Canada
Contribution: André H. Martel
Le marché mondial des véhicules électriques devrait dépasser les 425 milliards de dollars d’ici 2025, selon un rapport de recherche de Global Market Insights, Inc.
La prévalence croissante des émissions de carbone ainsi que la préoccupation de réduire l’utilisation carburants fossiles contribuent de manière significative à la demande croissante de véhicules électriques. Les autorités établissent des lignes directrices pour la sécurité énergétique et l'amélioration de la qualité de l'air, offrant ainsi des perspectives positives pour l'adoption de la mobilité verte à travers le monde. L'augmentation du revenu disponible ainsi que la nécessité de solutions de mobilité efficaces accroissent encore la croissance prévue du marché.
L’utilisation des véhicules électriques est en grande partie dictée par l’environnement politique de soutien. Les principales économies du monde cherchent à réduire leur dépendance aux carburants classiques en éliminant progressivement les véhicules à moteur diesel et à essence. Ces politiques créent un environnement favorable pour que les consommateurs optent pour les véhicules électriques. Les participants de l'industrie lancent également de nombreuses variantes de véhicules électriques pour cibler une large clientèle, offrant ainsi une perspective positive de l'expansion de l'industrie dans un avenir prochain. Selon les dernières prévisions, le niveau de CO2 dans l'atmosphère devrait enregistrer une augmentation moyenne de 2,75 parties par million par rapport à 2019. Si le monde doit atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur la température, les émissions mondiales doivent chuter d'ici 2020. Contrairement aux véhicules classiques, les véhicules alimentés par batterie ne nécessitent pas de carburant et ne dégagent donc pas de CO2. Le nombre croissant de problèmes liés aux émissions des véhicules, associé à la nécessité croissante de réduire les effets des gaz à effet de serre, propulsera ainsi à l'avenir la part de marché des véhicules électriques.
Au cours des dernières années, les véhicules électriques sont devenus monnaie courante, du moins sur les principaux marchés mondiaux. Ayant maintenant acquis une part modeste mais significative du marché des voitures particulières, l’industrie des véhicules électriques s’intéresse au secteur du transport en commun. Les entreprises fabriquent maintenant des bus électriques et les vendent aux villes souhaitant réduire leur empreinte carbone. Les principaux fabricants du secteur des bus électriques comprennent New Flyer, basé au Canada, BYD en Chine et la startup américaine Proterra. Au Québec, les Autobus Lion ainsi que Novabus sont aussi des intervenants importants dans le domaine des bus électriques.
Austin est récemment devenue la cinquième ville du Texas à investir dans les bus à batterie Proterra. Capital Metro, l’agence de transport en commun de la ville, a pour objectif principal d’acquérir 40 autobus ainsi que 4 systèmes de recharge Proterra de 60 kilowatts. Sans émission d'échappement, les bus électriques peuvent aider l'agence à atteindre efficacement ses objectifs de développement durable. L'adoption croissante de tels véhicules pour les transports en commun va proliférer davantage sur le marché mondial des véhicules électriques. L’amélioration des capacités d’ingénierie des véhicules, associée aux progrès techniques des systèmes de transmission, favorise le développement de systèmes de véhicules électriques. La disponibilité de composants mécaniques plus simples, associée à un poids de moteur réduit, contribue de manière significative à accroître l'efficacité globale du véhicule. La possibilité de recharger des véhicules de remplacement sur les lieux d'accueil et sur les lieux de travail contribuera également à renforcer la pénétration du marché des véhicules électriques. Parcourez les informations clés du secteur, réparties sur 210 pages, avec 218 tableaux de données de marché, 9 graphiques et graphiques tirés du rapport "Marché des véhicules électriques", ainsi que la table des matières. https://www.gminsights.com/industry-analysis/battery-electric-vehicles-bev-market Le développement des véhicules électriques d'Amérique du Nord dépend encore des incitatifs gouvernementaux et des politiques fiscales favorables. En outre, les gouvernements doivent mettre en place des infrastructures de recharge pour répondre à la demande croissante de tels véhicules. Par exemple, le gouvernement de la Colombie-Britannique offre des réductions et des remises allant jusqu'à 5 000 USD pour l’acquisition de véhicules électriques dans le cadre de son programme incitatif : "Véhicules à énergie propre pour la Colombie-Britannique". Parmi les principaux acteurs du marché des véhicules électriques à batterie, citons les sociétés BYD Ltd., BMW, Daimler AG, Volkswagen AG, Ford Motor Company, Toyota Motor Corporation, Nissan Motor Corporation, Hyundai Motor Company et Tesla Inc. Obtenez un exemple de copie de ce rapport https://www.gminsights.com/request-sample/detail/3181 Market Watch
Contribution: André H. Martel
Un rapport prédit un taux de croissance annuel du secteur des véhicules électriques de 28% au cours des dix prochaines années et une multiplication par 14 du nombre d'emplois, l'investissement annuel dans le secteur devant passer de 1,7 milliard à 7 milliards de dollars
Si le secteur des véhicules électriques continue de croître comme prévu, près de la moitié des véhicules vendus au Canada en 2030 seront électriques.
Telles sont les perspectives, selon un nouveau rapport de Clean Energy Canada, en partenariat avec Navius Research. L'étude intitulée «La voie rapide: suivi de la révolution énergétique 2019» établit une feuille de route de l'avenir de l'énergie propre du Canada et de son rôle dans l'économie. Pour les véhicules électriques, l’avenir se définit par la croissance des ventes et des emplois. Le PIB des transports propres (principalement les véhicules hybrides et électriques) devrait passer de 14,8 milliards de dollars en 2020 à 24,3 milliards de dollars en 2030 « Au cours de la prochaine décennie, l'industrie VÉ du Canada devrait croître de 28% chaque année, ouvrant la voie à de futurs emplois plus propres.», a déclaré Smith Merran, directeur exécutif de Clean Energy Canada. Sur le front de l'emploi, le rapport prévoit qu'en 2030, il y aura 559 400 emplois dans le secteur de l'énergie propre au Canada, contre un peu moins de 300 000 aujourd'hui. La majorité de ces emplois sera dans les transports propres, «des emplois tels que la fabrication de voitures électriques, d'autobus et de camions qui devraient se retrouver sur nos routes en nombre record». Néanmoins, les points de vue des Canadiens sur les véhicules électriques restent partagés, note le rapport. «Une partie de la population préfère les véhicules électriques à un point tel que les coûts en capital et en énergie ne sont pratiquement pas pertinents», indique l’étude. "Un autre segment n'aime tellement pas les véhicules électriques qu'il y a relativement peu de circonstances pour lesquelles ils seraient disposés à acheter un tel véhicule." Performance améliorée Toutefois, le produit intérieur brut, ou PIB, des transports propres (essentiellement des véhicules hybrides et électriques) devrait passer de 14,8 milliards de dollars en 2020 à 24,3 milliards de dollars en 2030. Au total, 48% des voitures vendues en 2030 devraient être des VÉ. Selon l'étude, cette hausse s'expliquerait en partie par «l'amélioration des performances et la baisse du coût des batteries», ainsi que par les options zéro émission en Colombie-Britannique et au Québec et les normes fédérales d'émissions des véhicules. Cette vision future est cependant assujettie à certaines conditions. Pour les véhicules électriques, l’évolution de leurs coûts d’acquisition sera cruciale ainsi que les modifications qui pourraient être apportées aux politiques provinciales et fédérales. "La croissance de l'économie de l'énergie propre dépend de nombreux développements qui sont finalement incertains", indique le rapport, y compris "les décisions que nous prenons en tant que pays". Pour les auteurs de l’étude, le choix est clair: «Nous devons choisir la voie rapide». Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
C’est la deuxième province à se joindre à l’engagement «Drive to Zero» qui a pour objectif d’accroitre l’utilisation des camions et des bus à zéro émission.
Le Québec a redoublé d'efforts pour réduire les émissions de carbone en adhérant à l'engagement Conduire à zéro émission.
Annoncé le 24 septembre dans le cadre de la Semaine du climat, le Québec se joint à plusieurs organisations canadiennes participant à l' initiative Calstart, notamment BYD Canada et Énergie Propre Canada, le gouvernement du Canada, la ville de Vancouver et la Colombie-Britannique. Lancé à l'origine en septembre 2018 lors du Sommet mondial pour l'action contre le changement climatique, « Drive to Zero » a pour mission de soutenir le secteur des véhicules légers et lourds à zéro émission et d'intégrer des véhicules à zéro émission dans les parcs d'autobus et de camions. «Les transports représentent le quart de la pollution au carbone au Canada et dans certaines provinces, comme le Québec et la Colombie-Britannique, ils représentent même plus du quart», a déclaré Merran Smith, directeur exécutif de Clean Energy Canada. En fait, la pollution causée par les transports représente 43% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la province, selon le ministère de l’Environnement du Québec. En général, dit Smith, les camions et les bus ne représentent qu'environ 11% des véhicules actuellement sur la route, mais ils consomment 46% du carburant. Électrification accélérée «Les objectifs de l'engagement« Drive to Zero » sont directement alignés sur notre objectif d'accélérer l'électrification de nos transports», a déclaré Benoit Charette, ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Québec. L'objectif de « Drive to Zero » est de fabriquer des véhicules utilitaires lourds, tels que des autobus et des camions de transport, d'ici 2025 et d’en mettre plus sur la route que leurs équivalents essence et diesel d'ici 2040. Le Québec compte deux fabricants d'autobus électriques, Lion Electric et Nova Bus et contribue à rendre l'objectif de « Drive to Zero » encore plus réalisable, ajoute Smith. Le gouvernement du Québec veut aider les entreprises et d'autres acteurs à atteindre l'objectif zéro émission. Il faudra trouver le moyen de coordonner ce potentiel; il est nécessaire d’évaluer quelles politiques pourraient contribuer à l’atteinte de cet objectif, quels incitatifs pourraient aider, quelle infrastructure serait nécessaire et existe-t-il un moyen de mettre en place cette infrastructure par le biais de collaborations? “ À ce jour, 58 entreprises et gouvernements ont signé l'engagement «Drive to Zero». Parmi ceux-ci on retrouve IKEA, Ryder, la Commission de l'énergie de Californie et le département des services administratifs de la ville de New York. Parmi les initiatives connexes au Québec, citons entre autres l’ouverture de la première superstation de recharge du pays à Montréal au complexe Desjardins et les rabais sur les nouveaux achats de véhicules électriques et l’achat de certains véhicules électriques usagés. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Si le Canada veut que les agences de transport en commun achètent davantage d’autobus électriques, il devrait mettre en place le type de financement simple, prévisible et facilement accessible qui permet de relancer l’adoption de véhicules électriques, déclarent Fernando Melo de Clean Energy Canada et Robert Parsons dans un communiqué issu de : Options politiques.
«Un programme fédéral facile d'accès offre un rabais de 5 000 dollars canadiens aux conducteurs qui achètent une voiture électrique. Mais ce type d'aide n'est pas proposé aux agences de transport en commun qui souhaitent acquérir des bus électriques », écrivent Melo et Parsons .
«Il est vrai que le transport en commun est en soi une solution au problème climatique, car les bus et les trains sont des options offertes aux conducteurs de voitures individuelles», ce qui rend le transport en commun environ 20 fois plus propre que les véhicules privés, selon une étude réalisée à Montréal. «Mais la grande majorité des véhicules de transport en commun polluent toujours. Les autobus électriques, en revanche, réduisent la pollution en éliminant complètement les gaz d'échappement. Ils sont également plus sains pour les nombreux voyageurs qui montent à bord tous les jours. » Et pourtant, «le développement des autobus électriques n'a pas suivi celle des voitures électriques», même si «le Canada compte plusieurs fabricants d'autobus électriques de premier plan, tels que le New Flyer de Winnipeg et le Nova Bus du Québec». Le document d’Énergie propre Canada publié au printemps dernier, « Will Canada Miss the Bus? », soulignait le fait que le pays était en retard pour l’adoption des autobus électriques. Maintenant, le professeur d'économie de la durabilité à l'Université du Manitoba monsieur Parsons, insiste sur l'importance d'un financement facilement accessible, soutenu par un processus de demande simplifié. Les deux auteurs voient cependant des signes de progrès: Vancouver et la Colombie-Britannique ont adhéré au programme américain « Drive to Zero » et le gouvernement fédéral a investi dans de nouveaux autobus électriques à Brampton, en Ontario. «Mais ce financement provient souvent de divers programmes qui soutiennent plusieurs projets», écrivent-ils. «Cela risque d’impliquer de longues demandes d’applications et d’approbations avant même qu'un seul bus puisse être acheté. Le processus peut convenir à de grands projets d’infrastructure, mais il peut également être un facteur de dissuasion majeur pour une petite municipalité aux ressources limitées, qui souhaite réduire son empreinte carbone. » En revanche, un rabais fédéral pour des bus zéro émission, inspiré du programme actuel relatif aux véhicules électriques, contribuerait à uniformiser les règles du jeu pour les petites municipalités, pour les villes et villages dont les gestionnaires de transports en commun n'auraient peut-être pas le temps de gérer un long processus de demande de financement, en plus de veiller à ce que leur flotte actuelle fonctionne bien, précisent Melo et Parsons. «Cela permettrait également au Fonds pour l'infrastructure de transport en commun, qui est actuellement la principale source de financement des bus, de concentrer ses dépenses sur d'autres éléments essentiels tels que les installations de recharge et les travaux d'intégration nécessaires pour l'adoption généralisée des bus à zéro émission.» Le document de Parsons envisage un investissement de 100 millions de dollars sur six ans, avec des ristournes, au début, de 250 000 dollars par bus à zéro émission diminuant jusqu’à 50 000 dollars à la fin du programme. «Cela concorderait également avec les baisses prévues du coût de production des autobus électriques, qui devraient atteindre la parité des prix avec les autobus diesel vers 2030», notent Melo et Melo. Ce niveau d'investissement suffirait à atténuer l’actuel désavantage qui ouvrira la porte à des futures acquisition pour les agences de transport en transit à court d'argent. «Nous savons que les bus à zéro émission ont des coûts d’exploitation nettement inférieurs, grâce aux économies de carburant et d’entretien», écrivent-ils. «Mais pour le moment, leur prix d’achat plus élevé signifie que les bus diesel sont, dans de nombreux cas, moins chers sur la base du coût total de possession. C'est pourquoi, un programme de rabais qui permettra de faire baisser le coût total de possession en faveur des bus à zéro émission, doit être un engagement à long terme de la part de nos gouvernements. The Energy Mix
Contribution: André H. Martel
BC Hydro cherche un tarif spécial pour faciliter la conversion de TransLink, BC Transit VÉ14/8/2019
L'idée est d'inciter les propriétaires de flotte à passer aux véhicules électriques en supprimant ou en réduisant les charges conçues pour décourager l'utilisation d'énergie pendant les périodes de pointe.
BC Hydro propose d'accorder à TransLink, BC Transit et aux autres propriétaires de parcs de véhicules utilitaires lourds une réduction de leurs factures d'électricité s'ils convertissent leurs véhicules en véhicules électriques.
La semaine dernière, Hydro a présenté une demande à la BC Utilities Commission en vue de créer des tarifs spéciaux pour les propriétaires de parcs de véhicules électriques, avec des rabais importants, allant jusqu’à 60%, pour ceux qui peuvent recharger leurs batteries durant la nuit. La demande de tarifs fait suite à une demande de TransLink et BC Transit pour que leur tarification soient révisée, les deux organisations se fixant pour objectif de passer des bus diesel aux bus électriques d’ici 2040. « Les nouveaux services et tarifs contribueront aux stratégies à long terme respectives de BC Transit et de TransLink visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l'exploitation de leur parc», écrit BC Hydro. Et cela sera nécessaire pour que les agences contribuent à la réalisation de l'objectif global de la Colombie-Britannique consistant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80% par rapport aux niveaux de 2007 d'ici 2050. À la fin de juillet, BC Transit a annoncé son objectif de convertir d' ici 2040 un parc entièrement électrique destiné aux réseaux de transport en commun situés à l'extérieur de la région métropolitaine de Vancouver. Dans la région métropolitaine de Vancouver, TransLink vise à remplacer 1 500 autobus de son parc par des autobus électriques au cours de la même période.
BC Transit a annoncé à la fin du mois de juillet qu’il convertirait l’ensemble de son parc d’autobus électriques. Le service exploite 1 000 autobus à l'extérieur de la région métropolitaine de Vancouver. PNG
BC Hydro propose deux taux optionnels de facturation pour la flotte, le rabais permettrait une pause sur les taxes normalement appliquées aux comptes «grands comptes de service général». Dans l'option appelée «tarif au jour le jour», BC Hydro propose de renoncer à certains frais pour les clients qui rechargeront les batteries dans leurs stations de recharge entre 22 heures et 6 heures lorsque la demande est la plus basse. Cela signifie qu'Hydro s'attend à ce que ce tarif de base couvre ses coûts, y compris le prix de l'électricité utilisée ainsi que le coût de sa livraison, en excluant les frais de gestion qui seraient normalement facturés aux clients. Selon une estimation de la compagnie d’électricité pour un opérateur de transport en commun, la différence, serait une facture d'électricité de 2 000 dollars par mois pour un bus VÉ contre 3 700 dollars s'il devait payer le tarif réel. Hydro appelle la deuxième option le «taux de transition de la demande», qui s’adresse aux opérateurs qui envisagent utiliser des systèmes de recharge où les batteries des bus sont rechargées en rafales aux arrêts avec des bornes de recharge très puissantes. Dans ce scénario, le service public propose de donner aux clients de la flotte un congé de charge de six ans, compris entre 2021 et 2026, et les réintroduire plus tard entre 2027 et 2032. Dans ce cas, la différence, cependant, serait une facture d'électricité de 3 500 dollars pour un bus utilisant la tarification de recharge en cours d’opération, en raison du prix de l'électricité plus élevé en période de pointe, contre 4 500 dollars si on appliquait le tarif normal. La porte-parole de BC Hydro, Tanya Fish, a déclaré dans un courrier électronique que les tarifs proposés ne seraient disponibles que pour les clients qui sont des entreprises ou des agences gouvernementales. Selon Fish, Hydro prévoit que la décision sera prise suite à un processus rigoureux incluant des audiences, afin de déterminer si les tarifs sont équitables, justes, raisonnables et non indument discriminatoires. Vancouver Sun
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ grimpent partout au pays : avec plus de 3,2 % de parts de marché, la popularité du VÉ gagne du terrain
13 août 2019 –Mobilité électrique Canada est heureuse de publier son rapport de ventes de véhicules électriques (VÉ) pour le 2e trimestre de 2019 au Canada. Selon les plus récentes données, la popularité des VÉ ne se dément pas puisque la part de marché des VÉ au 2e trimestre a atteint plus de 3% au pays, une augmentation substantielle d’un peu moins de 1% par rapport à l’an dernier. Les tendances observées en début d’année se sont accentuées au cours du 2e trimestre et les ventes ont dépassé les statistiques records de 2018. Hormis en Ontario, les VÉ ont continué leur progression grâce à des performances exceptionnelles dans l’ensemble des provinces canadiennes, et ce, tout particulièrement en Colombie-Britannique et au Québec. En vigueur depuis le 1er mai 2019, le programme Incitatifs pour l’achat de véhicules zéro émission a certainement contribué à ces bons résultats. À l’approche des élections fédérales, cela nous rappelle le caractère essentiel des subventions pour accélérer l’adoption du VÉ et permettre au marché du VÉ de devenir un marché de masse.
Faits saillants du 2e trimestre de 2019 :
Croissance des ventes canadiennes de 28% par rapport au 2e trim. de 2018 Hausse de 150% des ventes en C.-B. et de 81% au Québec par rapport au 2e de 2018, mais diminution de 58% en Ontario En dehors des trois principales provinces, les ventes ont connu une croissance considérable, soit 175% au Nouveau-Brunswick, 109% en Saskatchewan et 84% en Alberta – preuve que la demande augmente partout au Canada. Part de marché des VÉ au Canada au 2e de 2019 : 3,2% Mobilité Électrique Canada
Contribution: André H. Martel
«Nous avons été choqués», déclare le propriétaire qui a versé le dépôt d'une Tesla bien avant la date limite du 22 juin
Blair Qualey, président et chef de la direction de la New Car Dealers Association of BC, a déclaré que les acheteurs de véhicules électriques ayant déposé leurs dépôts avant le 22 juin seraient admissibles aux incitatifs antérieurs prévus par la province. (Ben Nelms / CBC)
Le gouvernement de la Colombie-Britannique a modifié ses règles concernant les subventions pour véhicules électriques après avoir soudainement réduit des montants au cours du week-end, obligeant certains acheteurs à débourser des milliers de dollars supplémentaires pour leurs voitures. "Cela s'est passé assez brusquement ce week-end et créé une certaine confusion pour les consommateurs et certains de nos concessionnaires ", a déclaré Blair Qualey, PDG de la New Car Dealers Association. Son organisation administre le programme de véhicules à énergie propre de la Colombie-Britannique, appelé CEVforBC. La province confirme que quiconque a acheté ou réservé son véhicule avant le 22 juin sera couvert par les incitatifs antérieurs tout en clarifiant le type de documentation requise pour en bénéficier. "Tant que le concessionnaire et le consommateur pourront démontrer qu'un dépôt a été effectué, qu'il existe un bon de commande réel pour un véhicule neuf, ils seront alors couverts", a déclaré Qualey. On peut se procurer un formulaire d’application sur le site Web de l'organisation. La province réduit ses incitatifs pour les véhicules électriques à compter du 22 juin. Les incitatifs représentent maintenant 3 000 dollars pour les véhicules tout électriques et électriques hybrides rechargeables à longue autonomie, et 1 500 dollars pour les véhicules électriques hybrides rechargeables à courte autonomie. Il s'agit d'une diminution significative par rapport aux incitations précédentes, qui étaient de 2 500 à 6 000 dollars, selon le type de voiture. Un nouveau client, monsieur Cheema, , était très déçu d’avoir dû payer inopinément 2 000 $ de plus pour son Model 3 Tesla au cours du week-end. Samedi dernier, quelques minutes avant de se rendre chez le concessionnaire de Vancouver pour prendre possession de sa nouvelle voiture, le représentant de Tesla l’a informé que son contrat d'achat devait être réécrit et qu’il devrait payer un montant supplémentaire de 2,000 dollars
"Nous avons été choqués", a déclaré Cheema.
Sundeep Cheema ne s'attendait évidemment pas à payer 2 000 $ de plus en raison de la réduction de la subvention lorsqu'il a voulu prendre possession de sa nouvelle Tesla Model 3 le 22 juin. (Chuck Burton / Associated Press)
Le concessionnaire était sous l'impression qu’il n’était plus éligible aux incitatifs précédents, même si l’annonce de la province confirmait que les acheteurs qui avaient effectué leur achat à l'intérieur des délais mentionnés bénéficieraient d'une clause de droits acquis. Mais après avoir passé des heures chez le concessionnaire et devant l’incapacité d'obtenir la suppression de 2 000 dollars, le père de deux enfants a signé l'accord. "Nous attendions cette nouvelle voiture avec impatience et nous ne voulions pas y renoncer", a-t-il déclaré. Aujourd'hui, il est content d'apprendre qu'il pourra récupérer son argent, mais l’expérience lui a laissé un goût amer. CBC News a contacté Tesla mais personne n’était disponible pour une entrevue. Qualey dit que les acheteurs de véhicules électriques qui ont récupéré leur voiture la fin de semaine dernière devront travailler en collaboration avec les concessionnaires pour récupérer leur argent. Malgré la confusion, les défenseurs des véhicules électriques sont convaincus que c'est toujours le meilleur moment d'acheter, car ils anticipent que les rabais devraient encore diminuer. "C’est peut-être l’âge d’argent pour les primes", a déclaré Matthew Klippenstein de PlugIn BC, alors que pendant les sept dernières semaines nous avons connu l’âge d’or si l’on additionne les subventions fédérales et provinciales. " Il faut rappeler que le remboursement fédéral de 5 000 $ pour les véhicules admissibles, en vigueur depuis le 1er mai, est toujours disponible. CBC News
Contribution: André H. Martel
Valeur résiduelle, recharge de véhicule électrique et utilisation du cric: les conseils de la semaine
Concrètement, qu’est-ce que la «valeur résiduelle»?
Faut-il être membre du Circuit électrique ou de FLO lorsqu’on possède un véhicule électrique ou hybride rechargeable? Comment utilise-t-on un cric de façon sécuritaire? CAA-Québec Collaboration spéciale Les détails dans : Le Soleil
Top 8 des véhicules électriques au Canada en 2019
Pour marquer le Jour de la Terre le 22 avril, nous avons donc réuni huit modèles entièrement électriques qui sont éligibles à ce nouveau rabais fédéral de 5000 $ offert dans le cadre du nouveau programme iVZE, ce dernier qui s’ajoute à celui octroyé par les provinces de la Colombie-Britannique et du Québec. Rappelons que l’Ontario a mis fin à son programme de rabais gouvernementaux accordés aux acheteurs de véhicules verts à l’été 2018, le plus généreux à ce jour d’ailleurs.
À lire dans : Auto 123.com
Voitures électriques: le parc automobile s’électrifie de plus en plus à Granby
L’option d’acquérir une voiture électrique fait de plus en plus son chemin dans l’esprit des automobilistes granbyens. De 2016 jusqu’au 31 mars dernier, le nombre de bolides électriques, hybrides rechargeables ou hybrides présents sur la voie publique a été multiplié par sept, selon des données de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Un reportage de : Eric Patenaude À lire dans : Granby Express
Les Drummondvillois invités à essayer des véhicules rechargeables
Les véhicules électriques sillonnent de plus en plus les routes du Québec. Afin d’appuyer la croissance de ce mode de transport et d’informer adéquatement la population, Branchez-Vous 2019 s’arrêtera au Centrexpo de Drummondville les 14 et 15 juin prochains.
Pour plus d’informations consultez : Le Journal Express
Une Mazda électrique s’en vient, mais l’aurons-nous ici?
Afin de respecter les nouvelles normes d’émissions qui entreront en vigueur en Europe en 2021, Mazda compte non seulement sur son nouveau moteur SKYACTIV-X, mais aussi sur le lancement d’un véhicule 100% électrique l’an prochain ainsi que d’un modèle hybride rechargeable en 2021 ou 2022.
Un article de : Guillaume Rivard À lire dans : Journal St-François
Voyager en voiture 100% électrique: plus facile qu'on pourrait le croire
Tout comme il fallait être plutôt aventurier pour voyager en automobile à ses débuts, car les stations-service étaient rares, les véhicules peu fiables et les routes difficilement carrossables, il a aussi fallu faire preuve d’un certain cran pour faire de longs voyages en voiture 100% électrique il y a quelques années.
En effet, le manque d’autonomie de ces premiers modèles électriques combiné aux rares infrastructures rendaient le voyage passablement compliqué. Or, ce n’est déjà plus le cas. Un reportage de Daniel Breton À lire dans: le Journal de Québec
La halte routière de Villeroy subira une cure de jeunesse
Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, et le whip en chef du gouvernement et député d’Arthabaska, Eric Lefebvre, étaient récemment de passage à Villeroy pour annoncer le début des travaux de modernisation de la halte routière en direction ouest.
Plus de détails; La Nouvelle Union
Contribution: André H. Martel
Avec les Tesla Model 3 et la Hyundai Kona EV stimulant les ventes de véhicules électriques au Canada au premier trimestre, le pays a franchi une nouvelle étape: 100 000 véhicules électriques en circulation.
Mais un rapport sur les ventes de véhicules électriques au Canada pour le premier trimestre n’est pas entièrement positif.
Mobilité électrique Canada, une organisation à but non lucratif dédiée à l'électrification accélérée, a publié son rapport sur les ventes de véhicules électriques pour le premier trimestre 2019 au Canada. Il montre que le pays a ajouté plus de 8 000 véhicules électriques sur les routes au cours du premier trimestre permettant de porter le total à plus de 100 000 véhicules électriques au Canada: "C'est officiel! Après les résultats record de 2018, qui portaient le nombre de véhicules électriques à plus de 93 000 au pays, le Canada a franchi la barre des 100 000 véhicules électriques en mars dernier, avec 8025 véhicules vendus au premier trimestre de 2019. Il a fallu un peu moins de 10 ans pour atteindre cette étape majeure, nous devrions atteindre 200 000 VÉ à travers le pays au cours des trois prochaines années, voire avant! ” Les ventes globales de véhicules électriques ont augmenté de 21% au premier trimestre, mais la croissance provenait presque entièrement du Québec et de la Colombie-Britannique
En Ontario, les ventes se sont effondrées sans surprise depuis que les incitatifs pour véhicules électriques de la province ont été coupés après l'élection du parti conservateur de Ford. La bonne nouvelle est que l’Ontario est la seule province où les ventes de VÉ ont chuté au cours du dernier trimestre.
Néanmoins, l'Ontario est la plus grande province et la chute de ses ventes de VÉ ralentit considérablement la croissance nationale.
Tesla Model 3 et la Hyundai Kona EV ont fait toute la différence au dernier trimestre. Voici le top 3 des véhicules électriques au Canada au cours du premier trimestre 2019: Tesla Model 3: 1 594 unités Hyundai Kona EV: 1 163 unités Mitsubishi Outlander: 710 unités Selon electrek : Le premier trimestre constituera un point de comparaison intéressant avec le nouvel incitatif fédéral de 5 000 $ valide à compter du deuxième trimestre et déjà cet incitatif semble stimuler la demande de véhicules électriques. Environ 3 500 demandes de subvention ont été reçues le premier mois. Plus de la moitié des demandes provenaient du Québec. La nouvelle mesure incitative devrait aider l'Ontario, mais l'impact n'a pas encore été significatif, avec seulement 176 demandes provenant de la province. Cependant, la demande devrait être plus forte en juin, même si on parle déjà de rareté chez de nombreux modèles. Bien que la part de marché des véhicules électriques au Canada augmente rapidement, elle ne représentait encore que 1,89% des ventes totales d'automobiles au dernier trimestre. Il y a encore beaucoup de chemin à faire. electrek
Contribution: André H. Martel
Ce sondage suggère que près de la moitié des conducteurs de la Colombie-Britannique envisagent l'achat d'un véhicule électrique au moment d'acheter une nouvelle voiture.
L'enquête de Research Co. a révélé que 51% des personnes interrogées dans l'ensemble de la province ont déclaré être "très susceptibles" ou "moyennement susceptibles" de passer à un véhicule à zéro émission.
Ce chiffre était légèrement plus élevé dans les régions métropolitaines de Vancouver (55%) et de l'île de Vancouver (52%), tandis que dans la vallée du Fraser, dans le sud et le nord de la Colombie-Britannique, moins de 45% des répondants ont donné la même réponse. "L'analyse des préoccupations des propriétaires de véhicules électriques potentiels présente des différences régionales significatives", a déclaré Mario Canseco, président et chef de la direction de Research Co. «Plus du tiers des conducteurs qui habitent dans le sud de la Colombie-Britannique (35%) et dans le nord de la Colombie-Britannique (45%) affirment qu'il n'y a pas suffisamment de bornes de recharge pour véhicules électriques, contre seulement 20% chez les habitants de la région métropolitaine de Vancouver. Ceux qui n'envisageaient pas acheter un véhicule électrique, ne disposaient pas d'espace pour recharger la voiture et craignaient la panne s’ils ne trouvaient pas de batteries. Les résultats du sondage de Research Co. ont été publiés deux jours seulement après que le gouvernement de la Colombie-Britannique eut adopté une loi exigeant que toutes les voitures neuves et les camions légers vendus dans la province soient des véhicules à énergie propre d'ici 2040. La loi sur les véhicules à zéro émission fixe l'objectif de 10% de ventes de véhicules à zéro émission d'ici 2025, de 30% d'ici 2030 et de 100% d'ici 2040. Selon le sondage, 70% des résidents sont d'accord avec la nouvelle loi, un sur cinq n'est pas d'accord et 10% restent indécis. Environ la moitié des répondants ont déclaré croire que l'objectif établi dans la législation était réalisable, tandis qu'un peu moins de(42%) ne pensait pas que cet objectif pourrait être atteint. Research Co. a interrogé 800 adultes de la Colombie-Britannique en ligne entre le 20 et le 22 mai. Les données prévoient une marge d'erreur de 3,5%. CTV News, BC
Contribution: André H. Martel
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
En additionnant les subventions fédérale et provinciale, les Québécois qui font l'acquisition d'un véhicule électrique neuf sont admissibles à des économies allant jusqu'à 13 000 $.
Ottawa) C'est au Québec que la mesure incitative fédérale pour l'achat de véhicules propres est le plus populaire, et de loin: selon des données compilées à la demande de La Presse, 57 % des demandes proviennent de concessionnaires québécois.
Au total, en moins d'un mois, près de 2000 automobilistes québécois ont fait l'achat d'un véhicule zéro émission, profitant d'un contexte favorable, Ottawa étant venu ajouter sa subvention à celle qu'avait instaurée Québec. La subvention fédérale en vigueur depuis le 1er mai dernier, qui peut atteindre 5000 $, est également appréciée en Colombie-Britannique, d'où proviennent 37 % des quelque 3500 requêtes formulées en date du 28 mai dernier. Ces chiffres n'ont rien de bien étonnant. « Ça marche dans les deux provinces où il y a aussi des incitatifs provinciaux. On espère que ça va montrer l'exemple à d'autres provinces », tranche le ministre des Transports, Marc Garneau, en entrevue avec La Presse. Le gouvernement du Québec offre un rabais pouvant atteindre 8000 $ lors de l'achat ou de la location d'un véhicule électrique neuf. Depuis le 1er mai, c'est donc dire que les consommateurs québécois sont admissibles à des économies qui peuvent être de 13 000 $. En Colombie-Britannique, la subvention provinciale peut s'établir à 6000 $. Mais un autre facteur se cache derrière l'intérêt des résidants de la province de l'ouest pour les véhicules propres, avance François Lefèvre, chef de produit de la Nissan Leaf. « La population est déjà verte, mais il y a aussi le prix de l'essence, qui est à environ 1,70 $ le litre. Tout ça fait en sorte que les gens s'intéressent aux véhicules propres. Dans les dernières semaines, nos concessionnaires ont reçu énormément d'appels », dit-il. DEMANDES PAR PROVINCE*, ENTRE LE 1er ET LE 28 MAI 2019 Québec : 1998 Colombie-Britannique : 1295 Ontario : 176 Alberta : 10 Nouvelle-Écosse : 10 Manitoba : 8 Nouveau-Brunswick : 4 Saskatchewan : 3 Île-du-Prince-Édouard : 2 *Aucune demande de subvention n'a été formulée pour Terre-Neuve-et-Labrador et les trois territoires. Source : Transports Canada Le gouvernement libéral n'avait pas de cible précise en tête en dévoilant cette mesure. En revanche, à long terme, Ottawa espère que d'ici 2025, 10 % des nouveaux véhicules légers vendus au pays soient à zéro émission, pour atteindre 100 % en 2040. « C'est quelque chose de nouveau. C'est toujours difficile de savoir combien de temps ça va prendre pour démarrer ; on est en train d'essayer de créer un momentum. Plusieurs choses doivent se mettre en place - d'abord, la disponibilité de ces véhicules », note-t-il. Selon Martin Archambault, porte-parole de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ), ces chiffres sont supérieurs à la moyenne. Lors du trimestre s'étant terminé le 31 mars 2019, il s'était vendu 3300 de ces véhicules, par exemple. « Par contre, il faut faire attention : d'année en année, on double les ventes, alors on ne peut mettre ça uniquement sur le compte des subventions. L'incitatif fédéral va avoir un effet, c'est sûr, mais il faudra voir la tendance sur plusieurs mois », expose-t-il. Et si les chiffres du mois de mai, au Québec, sont certes très bons, ils pourraient être trompeurs - des consommateurs ont peut-être reporté un achat qu'ils auraient fait en avril en sachant qu'une aide financière du fédéral arrivait, ajoute M. Archambault. La subvention fédérale de 5000 $ s'applique aux véhicules zéro émission dont le prix de détail suggéré par le fabricant est de moins de 45 000 $. Un autre incitatif de 2500 $ vise les automobiles hybrides rechargeables de plus faible portée. Le gouvernement libéral a promis dans le dernier budget de son mandat une enveloppe fixe de 300 millions sur trois ans pour son incitatif. Le ministre Garneau espère que, s'ils sont portés au pouvoir en octobre 2019, les conservateurs garderont la mesure. Extraits du reportage exclusif de : Mélanie Marquis La Presse +
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques protègent les consommateurs contre la hausse des prix de l'essence20/5/2019
De nouvelles données de BC Hydro démontrent que le passage d’une voiture à essence à une voiture électrique pourrait permettre d’économiser des milliers de dollars annuellement.
Selon un récent sondage commandé par BC Hydro, le banlieusard moyen de la Colombie-Britannique parcourt environ 20 kilomètres par jour en voiture. Faire ce trajet dans une Honda Civic, la berline la plus vendue, coûterait six fois plus que dans une Nissan Leaf, le véhicule électrique le plus vendu dans la province. C'est l'écart le plus élevé à ce jour en Colombie-Britannique.
Basé sur un tarif comparatif pour les véhicules électriques de 0,25 $ par rapport au litre d'essence, l’énergie d'un véhicule électrique coûte environ 80% moins cher que celui d'un véhicule à essence. Faire le trajet aller retour de 40 kilomètres par jour avec une Nissan Leaf coûte environ 2 $ par semaine, beaucoup moins qu’un Britanno-Colombien ne dépense pour une tasse de café à 3,60 $. La comparaison entre le coût du gaz et de l’électricité pour un trajet aller-retour de 56 km entre Kimberley et le centre-ville de Cranbrook démontre clairement la différence des coûts au cours d’une année. Par exemple: Une Honda Civic coûte environ 1 000 $ de plus par an. Une Toyota Rv4 coûte environ 1 200 $ de plus par an. Une Ford F150 coûte environ 1 900 dollars de plus par an. En plus d'économiser de l'argent, environ 98% de l'électricité générée par BC Hydro provient de ressources propres et renouvelables, ce qui signifie que le passage à un véhicule électrique contribuera à réduire les émissions. Il y a actuellement plus de 18 000 véhicules électriques sur les routes en Colombie-Britannique, et on prévoit qu’il y en aura 350 000 sur les routes d'ici 2030. La majorité des déplacements peut être effectuée sans recharge au travail. Quatre-vingt-quinze pour cent de tous les déplacements en voiture de la province se font en moins de 30 kilomètres, une situation idéale pour les véhicules électriques. N.B. le coût de l’électricité est plus élevé en BC qu’au Québec. Donc l’économie devrait être encore plus intéressante chez nous. E-Hnow. ca
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques ne nous épargneront pas des bouleversements climatiques, mais ils font partie de la solution, de même que le soutien aux transports en commun et aux transports actifs, comme la marche et le cyclisme. Le secteur des transports représente près du quart des émissions de carbone dans le monde. C'est donc un secteur dans lequel des changements sont nécessaires et possibles.
Comme la Norvège et d'autres pays le démontrent, les incitatifs fiscaux et la politique fiscale peuvent amener rapidement les gens à choisir des véhicules plus propres. La moitié des voitures norvégiennes devraient fonctionner à l'électricité cette année, et elle est sur la bonne voie pour respecter son engagement de ne vendre que des voitures à zéro émission d'ici 2025. Ses décisions en matière de VÉ, son énergie hydraulique peu coûteuse, ses incitatifs fiscaux et la parité de prix avec les véhicules à moteur à combustion interne ont contribué à ce succès.
Les péages réduits, l'accès aux voies des bus, le parking gratuit et les trajets gratuits en ferry ont rendu l'option plus agréable pour les Norvégiens. Seuls quatre pour cent des propriétaires de véhicules électriques du pays déclarent qu'ils retourneraient aux voitures conventionnelles. La Norvège est en avance sur la majeure partie du monde mais les véhicules électriques devraient atteindre plus de la moitié des ventes mondiales de voitures neuves d'ici 2040 . Les politiques gouvernementales ont entraîné ce changement. Le gouvernement norvégien a offert environ 1 milliard de dollars US d’incitatifs cette année, notamment en supprimant les droits et les taxes élevés à l’importation des véhicules pour les acheteurs de voitures électriques. Le gouvernement prévoit les éliminer totalement en 2021, en les remplaçant progressivement par des taxes plus élevées sur les véhicules alimentés aux combustibles fossiles. La Chine a eu recours aux mesures incitatives gouvernementales pour augmenter de 50% sa production de véhicules électriques l’année dernière et a construit le premier parc mondial d’autobus entièrement électriques à Shenzhen. L’Inde dispose d’un plan de subvention triennal de 1,4 milliard de dollars pour relancer les ventes de véhicules électriques et hybrides. Bien que le Canada n’adopte pas encore toutes les mesures nécessaires pour permettre un changement de comportement significatif, il progresse. Son objectif est d’atteindre 100% des ventes de véhicules à zéro émission d’ici 2040. Mais la route sera longue. L' an dernier, seulement 2,5% des ventes totales de véhicules étaient électriques. Les rabais fédéraux mis en place en mai devraient stimuler les ventes de véhicules électriques, mais il serait souhaitable de légiférer ces objectifs. À l'échelle provinciale, la Colombie-Britannique et le Québec font écho à la Californie, qui est devenue en 1990 le premier état où une norme de véhicule zéro émission a été mise en place. Environ 10% des véhicules neufs achetés l'année dernière étaient des véhicules électriques. L’objectif du Québec : 33% des véhicules vendus au Québec devraient être des véhicules électriques dès 2030. Une loi de la Colombie-Britannique, qui devrait entrer bientôt entrer en vigueur, exigera que les ventes de voitures et de camions légers soient à émission zéro d’ici 2040 pour permettre à la province d’atteindre ses objectifs en matière de transport écologique. Les municipalités et les provinces peuvent aider à préparer la transition du VÉ en construisant davantage d'infrastructures de recharge publiques et en exigeant que les nouveaux bâtiments résidentiels soient munis de bornes de recharge ou soient adaptés aux véhicules électriques. Parmi les autres moyens de réduire les émissions, l’utilisation accrue de l’énergie renouvelable pour construire et charger les véhicules électriques et la réduction de la teneur en carbone des carburants des véhicules non électriques en les remplaçant par des biocarburants ou de l’hydrogène issus de ressources renouvelables. Même sans interventions gouvernementales, les véhicules électriques pourraient coûter moins cher que les voitures à essence d'ici 2024 , selon les analystes de Bank of America Merrill Lynch. Ajoutez des coûts d'exploitation et de maintenance moins élevés, des économies d’essence, et de nombreux incitatifs au changement et vous rajoutez plusieurs motivations pour vous convertir à l’électrique. Le calculateur en ligne d' Hydro-Québec estime qu'il en coûte 10,65 $ pour une voiture compacte à essence qui roule 100 kilomètres et 2,10 $ pour une voiture électrique pour la même distance. L’autonomie des véhicules électriques continue d'augmenter et ils fonctionnent de mieux en mieux par temps froid. Les moteurs électriques sont également efficaces, alors que les moteurs à combustion interne perdent une grande partie de leur énergie sous forme de chaleur. Les batteries de VÉ connaissent une seconde vie, elles sont de plus en plus utilisées dans le stockage de l'énergie et les chercheurs étudient comment créer une chaîne d'approvisionnement en lithium, de l'extraction à la récupération et d’en faire un modèle d’économie circulaire . Malgré leur attrait, les véhicules électriques familiaux ne résolvent pas le problème croissant de congestion dans les zones urbaines ni la quantité de précieuses places de stationnement. Les investissements dans les transports actifs et les infrastructures de transport en commun favorisent des vies plus saines et des environnements urbains viables. Le transport en commun à grande vitesse et non polluant reste la norme d'or en matière de qualité de vie, d'équité et de santé. Un financement fédéral engagé pour le transport en commun est essentiel pour créer le type de collectivités résilientes exigées par le changement climatique. Une étude récente a démontré que le climat du Canada se réchauffe deux fois plus vite que partout dans le monde et que, pour éviter une catastrophe environnementale, le comportement humain doit changer. Le Canada serait sage d'imiter la Norvège et d'autres pays visionnaires et d'accélérer sa transition vers un avenir à carbone zéro. David Suzuki est un scientifique, diffuseur, auteur et co-fondateur de la Fondation David Suzuki. Écrit avec les contributions de Theresa Beer, spécialiste des communications et des politiques de la Fondation David Suzuki Rabble.ca
Contribution: André H. Martel
La perspective d’augmentation du prix à la pompe pendant la prochaine saison estivale et de nouvelles subventions pourraient inciter davantage de Canadiens à se pencher sur les véhicules électriques et hybrides.
Le prix de l’essence soumis aux tensions politiques peut toujours augmenter en Amérique du Nord et la situation pourrait encore s'aggraver alors que les États-Unis se sont retirés de l'accord sur le nucléaire conclu avec l'Iran et tiennent parfois des positions internationales erratiques.
Les Canadiens peuvent s'attendre à seulement dépenser environ 300 $ annuellement en électricité pour alimenter des voitures respectueuses de l'environnement, selon Kristine D'Arbelles de l'Association canadienne de l'automobile (CAA). C'est le dixième de ce que dépense un véhicule énergivore à essence. En général, un véhicule électrique coûte au moins un cinquième de ce qu'il faudrait pour ravitailler une voiture à combustion interne, a déclaré Ron Groves, directeur de l'éducation et de la sensibilisation de Plug N'Drive, une société à but non lucratif basée à Toronto qui fait la promotion des véhicules électriques et hybrides. Mais un véhicule électrique ou hybride vous fera-t-il économiser de l'argent une fois que vous aurez tenu compte des coûts d'achat et de maintenance? Global News a examiné de près les avantages et les inconvénients du choix de la batterie plutôt que de l’essence. Le fait de posséder un véhicule électrique ou hybride pourrait vous faire économiser des centaines de dollars par an, selon les chiffres fournis par CAA. Le coût de carburant est la principale source d’économie avec les véhicules électriques et hybrides, a expliqué M. D'Arbelles, mais les frais de maintenance sont aussi un facteur important. Les voitures électriques ont besoin de beaucoup moins d'entretien que les véhicules à combustion fossile. Aucune mise au point ni changement d'huile ne sont nécessaires, et même les freins dureront plus longtemps. Comme les véhicules électriques ralentissent lorsque vous relâchez la pression sur l'accélérateur, les conducteurs ont tendance à décompresser plutôt que d’appliquer les freins, réduisant l'usure, a déclaré Groves. Pour les véhicules hybrides, les coûts de carburant et d’entretien dépendent de la manière dont vous utilisez votre véhicule. L'estimation annuelle des coûts de CAA suppose que 50% de la conduite est effectuée en mode électrique, avec une répartition 60/40 entre la conduite sur route et la conduite en ville. Le seul coût de maintenance ou de réparation des véhicules électriques dispendieux est le prix de remplacement de la batterie. D'Arbelles estime que le coût de remplacement est actuellement d'environ 10,000 dollars, mais que les prix devraient chuter de manière significative d'ici 2020. Cependant, les batteries pour véhicules électriques sont assorties d'une garantie de fabrication de huit ans et dureront probablement beaucoup plus longtemps. Les batteries se dégradent lentement au fil du temps. Ainsi, un véhicule électrique d'une autonomie de 380 kilomètres, par exemple, risque de perdre 20% de sa capacité de batterie sur 10 ans. Mais cela signifierait que la voiture a toujours une autonomie de 320 km, ce qui pourrait suffire à de nombreux conducteurs, a déclaré Groves. En fin de compte, la durée de vie d'une voiture électrique pourrait dépendre de la carrosserie plutôt que de sa batterie. Après tout, au Canada ce sont la neige, la glace et le sel qui influencent la durée de vie de tout véhicule. Un véhicule électrique finira par rouiller, comme toute autre voiture. Pendant des années, seuls les gens aisés pouvaient se permettre de conduire des véhicules électriques. Bien que les coûts des véhicules électriques et hybrides aient diminué aux États-Unis, les Canadiens doivent toujours payer 32,000 $ et plus pour une berline compacte. Heureusement, les incitatifs gouvernementaux peuvent être très généreux. Le Québec et la Colombie-Britannique offrent des incitatifs financiers pour l'achat de véhicules électriques et hybrides. Le Québec offre encore selon le dernier budget jusqu'à 8,000 $ pour l'achat d'un véhicule électrique neuf et jusqu'à 4,000 $ pour l'achat d'un véhicule usagé. En Colombie-Britannique, le gouvernement injectera jusqu'à 5,000 $ d'un véhicule entièrement électrique ou hybride et 6,000 $ pour un véhicule à pile à hydrogène . Et les deux provinces offrent également des incitatifs pour la recharge des véhicules. La subvention fédérale de 5,000 $ présentée au dernier budget devrait, lorsqu’elle sera effective, rendre l’acquisition d’un véhicule électrique encore plus alléchante. Certaines compagnies d’assurance offrent des réductions sur les véhicules électriques et hybrides. Les automobilistes pourraient peut-être obtenir un rabais allant jusqu'à 5% sur leur police grâce à des programmes tels que le rabais sur la voiture verte offert par TD Assurance, a déclaré Groves à Global News. Vérifiez auprès de votre assureur s'il offre ce rabais. Les inconvénients des voitures vertes: l’autonomie de la batterie et parfois la difficulté de trouver une borne de recharge. Il est plus facile d’alimenter votre voiture pour une utilisation urbaine alors que l’on peut tout simplement brancher la voiture à la maison la nuit, alors que les longs trajets ne sont pas toujours faciles à planifier. Ressources naturelles Canada affirme que la croissance des véhicules électriques au Canada a permis de développer un réseau de bornes de recharge allant de St. John's, Terre-Neuve-et-Labrador à Victoria en Colombie-Britannique. Le site Web du ministère contient également une carte qui permet aux voyageurs de planifier leur itinéraire en fonction des stations de recharge disponibles. Un autre fait moins connu concernant les véhicules électriques est que, lorsque vous ralentissez, le moteur utilise l'énergie cinétique de la voiture pour générer de l'électricité. Bien que les embouteillages fassent augmenter les coûts de consommation de carburant pour un véhicule traditionnel, ces mêmes embouteillages augmenteront l'autonomie d'une voiture électrique, a noté Groves. «Cependant, les subventions gouvernementales pourraient affecter la valeur de revente d'un véhicule électrique. Sachant que le gouvernement vous a accordé un rabais, on ne voudra peut être pas vous payer la valeur basée sur le prix affiché,» a déclaré Groves. Un autre inconvénient des subventions gouvernementales au Canada est qu'elles sont soumises à des politiques provinciales et fédérales capricieuses. En Ontario, par exemple, le chef du Parti progressiste-conservateur Doug Ford a cancellé le programme de subvention qui avait été octroyé par le gouvernement précédent. Global News
Contribution: André H. Martel
Pour anticiper et encourager la transition vers le véhicule électrique, l’adaptation des codes du bâtiment et des exigences règlementaires est nécessaire. Ici comme ailleurs, les municipalités deviennent des acteurs de premier plan pour une transition énergétique durable. Voici un survol des enjeux du code de construction «EV-Ready» (prêt pour la voiture électrique).
(adaptation et traduction pour le Québec d’un article de Matt Frommer tiré du webzine «SWEEP» et du magazine «Charged»)
Imaginez que vous venez d’acheter un nouveau condo. Puisque vous vous souciez d’économiser tout en sauvant la planète, vous songez également à passer au véhicule électrique (VÉ). Vous constatez cependant que votre nouveau stationnement ne vient pas avec une prise électrique. La solution parait simple : il suffit d’en ajouter une ! Mais après avoir examiné les plans du bâtiment, vous découvrez - comme c’est trop souvent le cas - que la propriété ne dispose pas de la capacité électrique et de l'infrastructure (par exemple les conduits de câbles) pour supporter une installation facile et peu coûteuse. Vous craignez donc que, sans accès à la recharge à domicile, votre rêve de posséder un véhicule électrique ne se concrétise jamais. Ce scénario représente l’un des obstacles majeurs sur la route de la transition à la voiture électrique pour de trop nombreux consommateurs qui envisagent d’acheter un VÉ. La solution est pourtant «simplement» d’ordre règlementaire…
Qu’est-ce qu’un code de construction «EV-Ready» ?
La modification du code du bâtiment et des exigences municipales pour tenir compte du véhicule électrique sont l’une des stratégies les plus efficaces et les moins coûteuses d’encourager et d’anticiper la transition vers le véhicule électrique. Les codes «EV-Ready» définissent les exigences d’infrastructure de VÉ pour les nouveaux projets de construction, tels la capacité électrique et le câblage préalable. L’idée est de rendre possible l’installation future de stations de charge de VÉ. Quelques États et municipalités du Sud-ouest américain ont déjà ajusté leurs propres codes de construction afin de s'adapter aux tendances du marché local des véhicules électriques et aux engagements environnementaux locaux. Au Canada, depuis l’année dernière, le Québec et l’Ontario ont adapté leurs propres codes du bâtiment pour tenir compte de la transition vers le véhicule électrique. Mais les grandes championnes sont les municipalités de la région de Vancouver qui ont devancé les Américains en commençant à règlementer ce secteur dès 2009 ! Ils ont compris que ça bonifie la valeur du parc immobilier (et donc les revenus municipaux) en plus de rendre plus attractifs dès le moyen terme le territoire dans une perspective de développement durable. Pourquoi les codes du bâtiment doivent-ils être ajustés pour le VÉ ? La croissance des ventes de véhicules électriques s’accélère presque partout, dont aux États-Unis et au Canada (bien que les ventes canadiennes restent pour le moment concentrées au Québec, en Colombie-Britannique et en Ontario). Mais surtout l’accélération de la production et de la diversité des modèles laisse entrevoir que la transition est irréversible et pour un avenir proche… Dans une foule de juridictions, les politiciens s’engagent en ce sens. Mais pour soutenir cette transition, les collectivités devront installer dans les prochaines années des millions de bornes de recharge pour véhicules électriques dans les domaines privé et public. En effet, les habitations sont construites pour durer des décennies. Elles doivent donc être prêtes à accueillir les technologies émergentes, notamment avoir la capacité de recharger les véhicules électriques. Les solutions techniques existent pour à peu près n'importe qu'elle situation, que ce soit pour intégrer le circuit de recharge du stationnement à celui d'un condo, pour distribuer la charge de façon équitable entre plusieurs bornes, ou même pour temporiser automatiquement l'utilisation en fonction de la demande électrique. Mais les études montrent bien qu’une infrastructure de recharge pour VÉ reste toujours nettement moins coûteuse à installer lors d’une nouvelle construction (par opposition à une rénovation de bâtiment). Pour un stationnement de 10 places avec deux stations de recharge, les coûts d’infrastructure s’élèvent en moyenne à 920 $US par chargeur dans une construction neuve, contre 3 710 $US par chargeur lors d’une rénovation. C’est dû principalement aux coûts de creusement de tranchées, de démolition et d’obtention de permis supplémentaires.
Les chiffres américains (qui servent souvent de référence même au Canada) montrent qu’environ la moitié de tous les véhicules aux États-Unis appartiennent à des résidents de maisons unifamiliales ou duplex disposant d’un stationnement privé, tels un garage ou une allée. Ces stationnements peuvent facilement être munis d’installation de recharge résidentielle pour recharger les véhicules électriques pendant la nuit.
Mais l’autre moitié des véhicules n’a pas un accès à une place de stationnement hors rue réservée attenant à la résidence. Or, l’électrification des transports ne saurait laisser orphelin la moitié du marché. On devra inévitablement élargir l’accès à la recharge pour les habitations multifamiliales, les lieux de travail, les propriétés commerciales, etc. Les codes du bâtiment «EV-Ready» tiennent compte de cet impératif et peuvent faire économiser aux consommateurs des milliers de dollars en coûts d'installation. La règlementation peut être ajustée de façon nationale et/ou de façon locale ou municipale. Les états et les agglomérations peuvent ainsi agir pour faciliter de façon proactive une décarbonisation qui fait partie de leurs objectifs de développement durable. Quelles sont les modalités de code «EV-Ready» ? Un code du bâtiment ou une règlementation municipale «prêts pour la voiture électrique» tient toujours compte de deux cas de figure, en fonction du type de bâtiment :
Pour ces deux cas de figure, trois options d’exigence règlementaire s’offrent aux législateurs lorsque vient le temps de déterminer les exigences d'infrastructures «EV-Ready» :
Qu’en est-il au Canada ?
Provinces Au Canada, seuls l’Ontario et le Québec ont modifié leurs codes du bâtiment pour y introduire la notion de «EV-Ready». Pour les projets résidentiels, on y oblige maintenant une norme de type «Prêt pour activation»… mais cette exigence ne s’applique qu’aux logements individuels neufs munis d’un garage, d’un abri pour voiture ou d’un espace de stationnement. Les gouvernements provinciaux ont refusé d’étendre la législation aux bâtiments multilogements. L’Ontario a choisi de légiférer aussi pour les édifices non résidentiels avec stationnement souterrain (ou sur le toit): 20% des espaces de stationnement doivent avoir une «Borne de recharge installée», tandis que le reste des espaces de stationnement doivent être «Prêt pour l’installation». Cette exigence ne s’étend cependant pas aux stationnements extérieurs, pas plus qu’aux projets de condos (résidentiels). (L’Ontario a aussi adopté un règlement pour prévenir le rejet des requêtes d’installation de systèmes de recharge pour véhicules électriques par les administrateurs de condos existants.) Notons que la Colombie-Britannique a choisi explicitement, dans son code du bâtiment, de donner la responsabilité aux municipalités de légiférer en la matière. De leur côté, les quelques états américains qui légifèrent en la matière (Californie, Washington, Hawaï et Orégon) ont des politiques très variables. Seuls la Californie et l’Orégon imposent la norme «Prêt pour l’installation» aux logements individuels neufs munis d’un stationnement. Cependant, les quatre états ont choisi d’imposer une norme «EV-Ready» aux immeubles multirésidentiels. Municipal Les municipalités ont toujours la possibilité de bonifier leurs exigences règlementaires. C’est d’ailleurs la voie la plus simple et la plus directe comme le démontre l’exemple américain où 14 agglomérations ont choisi d’imposer des normes minimales «EV-Ready»… qui surpassent les exigences de l’État. C’est donc généralement dans le monde municipal que les élus les plus visionnaires trouvent le courage de s'imposer face au lobby de la construction, pour imposer une capacité de recharge de véhicule électrique aux projets immobiliers multirésidentiels et commerciaux. Au canada, seule l’agglomération de Vancouver à décidé de légiférer en la matière avec une règlementation exemplaire : on exige que 20% des espaces de stationnement des projets multilogements résidentiels soient «Prêt pour l’installation». Certaines municipalités de l’agglomération de Vancouver vont encore plus loin avec l’exigence «Borne de recharge installée» pour les résidences unifamiliales.
Un appel aux municipalités
Avec les règlementations «EV-Ready», les municipalités ont la possibilité de se positionner comme des acteurs de premier plan dans l’électrification des transports. Bien qu’elles peuvent être perçues comme contraignantes pour les promoteurs immobiliers, les exigences d’installation d’infrastructures de recharge sont plutôt des atouts pour les administrations municipales qui désirent s’outiller pour atteindre des cibles de développement durable. De plus, de telles exigences bonifient la valeur du parc immobilier (et donc les revenus municipaux) en plus de rendre plus attractifs à moyen terme les immeubles du territoire. Mais surtout, la règlementation «EV-Ready» est incontournable pour solutionner le grave problème de l’accessibilité à la recharge qui freine considérablement l’adoption du véhicule électrique dans les milieux urbains denses. Les administrateurs municipaux qui désirent s’engager dans l’aventure «EV-Ready» devraient minimalement s’inspirer des pratiques des agglomérations américaines qui se réfèrent au «Code Résidentiel International» (IRC) du International Code Council (ICC) pour les nouveaux projets résidentiels à un ou deux logements avec accès à une place de stationnement hors rue dans un garage ou une allée. Pour les immeubles multifamiliaux et commerciaux, la norme usuelle est le «Code international du bâtiment» (IBC) du International Code Council (ICC). Ces exigences appliquent généralement un pourcentage «EV-Ready» au nombre total de places de stationnement.
Sources :
SWEEP Plug-In Electric Vehicle Infrastructure Cost-Effectiveness Report for San Francisco Gouvernement du Québec Corporation des maîtres électriciens du Québec (CMEQ) Gouvernement Colombie-Britannique Gouvernement Ontario Gouvernement Ontario (Condos) Tout sur la recharge en condo (AVÉQ) Traduction, recherche et rédaction : Daniel Rochefort
La Colombie Britannique renouvelle son programme «Scrap-It» qui permet d'obtenir un incitatif à l'achat de véhicule électrique jusqu'à 6000$ en échange d'un vieux véhicule à essence. En tout, c'est jusqu'à 11 000$ d'aide que les britanno-colombiens peuvent recevoir à l'achat d'un véhicule électrique. Une idée pour le gouvernement québécois ?
Tel que nous le confirme Nicki Lewis, responsable du programme, les programmes BC Scrap-It et CEVforBC (qui donnent respectivement jusqu'à 6000$ et 5000$) sont complémentaires et s'additionnent toujours. La Colombie Britannique se mérite donc le titre de la province canadienne qui offre les plus gros incitatifs pour passer à la voiture électrique.
Pour 2019, ce seront 1300 rabais pour véhicules neufs et 200 pour véhicules usagés qui sont offerts
Voilà qui est cohérent avec l'engagement qu'à pris le gouvernement de Colombie Britannique de se diriger vers des transports automobiles totalement électrifiés pour 2040.
(http://www.aveq.ca/actualiteacutes/la-colombie-britannique-prend-les-grands-moyens) Le programme BC Scrap-It permet d'obtenir un incitatif de 6000$ à l'achat d'un véhicule électrique neuf, et de 3000$ à l'achat d'un véhicule électrique usagé. Pour se qualifier, l'acheteur doit mettre au rancard sa voiture à essence, avec preuve qu'elle a été utilisée depuis plus de 6 mois. Plusieurs autres choix d'incitatifs sont offerts par le programme :
Plus de détails sur les programmes britano-colombiens ici : BC Scrap-It : https://scrapit.ca/ CEVforBC : https://www.bchydro.com/powersmart/electric-vehicles.html
L’avis de l’auteur
Le programme Scrap-It devrait servir d'exemple pour le gouvernement Legault qui cherche des solutions le plus efficace possible pour accélérer l'électrification des transports et l'adhésion à la voiture électrique. Un tel programme cible les plus vieux véhicules à essence, ceux qu'on doit remplacer en priorité par des véhicules électriques. Il permet aussi de rendre la voiture électrique plus accessible aux automobilistes moi fortunés. À méditer…
Sources :
Nicki Lewis, BC-Scrap-It Program Manager BC Scrap-It CEVforBC Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
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La Colombie-Britannique se joint aux gouvernements qui désirent interdire les voitures à essence et au diesel; Prendre en charge sa voiture électrique; Entreprise introduit des fourgonnettes électriques à Londres; ChargePoint obtient un financement de 240 millions de dollars alors que la révolution de la mobilité durable s’accélère; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
.Contribution: André H. Martel
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Le gouvernement de la Colombie-Britannique met la table pour que TOUS les voitures et camions légers vendus soient électriques d’ici 2040. Pour y parvenir, le premier ministre John Horgan annonce une loi VZE pour l’été prochain.
La Colombie-Britannique se joindra ainsi au Québec et à 14 états américains qui possèdent une loi VZE en Amérique du Nord. Le gouvernement propose déjà des cibles au-delà de 2025 : 10% des ventes en 2025, 30% en 2030 et 100% en 2040.
Les détails restent à venir sur les mécanismes de cette règlementation, mais le premier ministre à tracé en conférence de presse les grandes lignes d’un plan en trois points pour assurer le succès de cette transition vers des transports individuels décarbonisés :
L’Avis de l’AVÉQ
Les Britanno-colombiens manifestent déjà un grand intérêt pour la voiture électrique. Les statistiques de parts de marché du VÉ ont même dépassé celles du Québec, même si en nombres absolus on trouve moins de voitures électriques sur les routes de cette province.
C’est que, jusqu’à tout récemment, il était possible de recevoir jusqu’à 11 000$ d’incitatif à l’achat d’une voiture électrique neuve en envoyant à la casse sa vieille minoune (5000$ du programme «CEVforBC» + 6000$ du programme «SCRAP-IT»). Les fonds du programme SCRAP-IT dédiés aux voitures électriques n’ont cependant pas été renouvelés au moment de publier cet article. Il faudra suivre le renouvellement ou le non-renouvellement de ce programme et et son effet sur les ventes. Reste qu’il est heureux de voir la Colombie-Britannique suivre l’exemple du Québec en matière de règlementation pour forcer les manufacturiers à rendre disponibles les véhicules électriques et à en encourager la vente. Nous espérons fortement que le gouvernement fédéral finira par réaliser lui aussi l’opportunité d’accélération de la transition énergétique qu’une telle loi représenterait à l’échelle nationale. D’autant plus que de laisser uniquement aux provinces le fardeau d’imposer une telle règlementation sur leur territoire conduit inévitablement à une grande disparité dans la disponibilité des véhicules électriques à l’échelle du pays (Voir analyse de Don Pittis).
Sources :
BC Gov News CBC News BC Hydro FleetCarma Matthew Klippenstein’s Canadian EV sales Auteur : Daniel Rochefort
Croissance du marché Canadien des véhicules électriques
Les ventes cumulatives de véhicules électriques ont atteint de nouveaux sommets : 70 000 véhicules électriques à la fin de juin 2018. 35,000 véhicules 100% électriques et 35 000 véhicules électriques hybrides branchables. Il s’est vendu 6 759 véhicules électriques en juin 2018 comparativement à 1 824 en juin 2017. Presque 4 fois plus de vé !!!
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