Les ventes de VÉ grimpent partout au pays : avec plus de 3,2 % de parts de marché, la popularité du VÉ gagne du terrain
13 août 2019 –Mobilité électrique Canada est heureuse de publier son rapport de ventes de véhicules électriques (VÉ) pour le 2e trimestre de 2019 au Canada. Selon les plus récentes données, la popularité des VÉ ne se dément pas puisque la part de marché des VÉ au 2e trimestre a atteint plus de 3% au pays, une augmentation substantielle d’un peu moins de 1% par rapport à l’an dernier. Les tendances observées en début d’année se sont accentuées au cours du 2e trimestre et les ventes ont dépassé les statistiques records de 2018. Hormis en Ontario, les VÉ ont continué leur progression grâce à des performances exceptionnelles dans l’ensemble des provinces canadiennes, et ce, tout particulièrement en Colombie-Britannique et au Québec. En vigueur depuis le 1er mai 2019, le programme Incitatifs pour l’achat de véhicules zéro émission a certainement contribué à ces bons résultats. À l’approche des élections fédérales, cela nous rappelle le caractère essentiel des subventions pour accélérer l’adoption du VÉ et permettre au marché du VÉ de devenir un marché de masse.
Faits saillants du 2e trimestre de 2019 :
Croissance des ventes canadiennes de 28% par rapport au 2e trim. de 2018 Hausse de 150% des ventes en C.-B. et de 81% au Québec par rapport au 2e de 2018, mais diminution de 58% en Ontario En dehors des trois principales provinces, les ventes ont connu une croissance considérable, soit 175% au Nouveau-Brunswick, 109% en Saskatchewan et 84% en Alberta – preuve que la demande augmente partout au Canada. Part de marché des VÉ au Canada au 2e de 2019 : 3,2% Mobilité Électrique Canada
Contribution: André H. Martel
Commentaires
«Nous avons été choqués», déclare le propriétaire qui a versé le dépôt d'une Tesla bien avant la date limite du 22 juin
Blair Qualey, président et chef de la direction de la New Car Dealers Association of BC, a déclaré que les acheteurs de véhicules électriques ayant déposé leurs dépôts avant le 22 juin seraient admissibles aux incitatifs antérieurs prévus par la province. (Ben Nelms / CBC)
Le gouvernement de la Colombie-Britannique a modifié ses règles concernant les subventions pour véhicules électriques après avoir soudainement réduit des montants au cours du week-end, obligeant certains acheteurs à débourser des milliers de dollars supplémentaires pour leurs voitures. "Cela s'est passé assez brusquement ce week-end et créé une certaine confusion pour les consommateurs et certains de nos concessionnaires ", a déclaré Blair Qualey, PDG de la New Car Dealers Association. Son organisation administre le programme de véhicules à énergie propre de la Colombie-Britannique, appelé CEVforBC. La province confirme que quiconque a acheté ou réservé son véhicule avant le 22 juin sera couvert par les incitatifs antérieurs tout en clarifiant le type de documentation requise pour en bénéficier. "Tant que le concessionnaire et le consommateur pourront démontrer qu'un dépôt a été effectué, qu'il existe un bon de commande réel pour un véhicule neuf, ils seront alors couverts", a déclaré Qualey. On peut se procurer un formulaire d’application sur le site Web de l'organisation. La province réduit ses incitatifs pour les véhicules électriques à compter du 22 juin. Les incitatifs représentent maintenant 3 000 dollars pour les véhicules tout électriques et électriques hybrides rechargeables à longue autonomie, et 1 500 dollars pour les véhicules électriques hybrides rechargeables à courte autonomie. Il s'agit d'une diminution significative par rapport aux incitations précédentes, qui étaient de 2 500 à 6 000 dollars, selon le type de voiture. Un nouveau client, monsieur Cheema, , était très déçu d’avoir dû payer inopinément 2 000 $ de plus pour son Model 3 Tesla au cours du week-end. Samedi dernier, quelques minutes avant de se rendre chez le concessionnaire de Vancouver pour prendre possession de sa nouvelle voiture, le représentant de Tesla l’a informé que son contrat d'achat devait être réécrit et qu’il devrait payer un montant supplémentaire de 2,000 dollars
"Nous avons été choqués", a déclaré Cheema.
Sundeep Cheema ne s'attendait évidemment pas à payer 2 000 $ de plus en raison de la réduction de la subvention lorsqu'il a voulu prendre possession de sa nouvelle Tesla Model 3 le 22 juin. (Chuck Burton / Associated Press)
Le concessionnaire était sous l'impression qu’il n’était plus éligible aux incitatifs précédents, même si l’annonce de la province confirmait que les acheteurs qui avaient effectué leur achat à l'intérieur des délais mentionnés bénéficieraient d'une clause de droits acquis. Mais après avoir passé des heures chez le concessionnaire et devant l’incapacité d'obtenir la suppression de 2 000 dollars, le père de deux enfants a signé l'accord. "Nous attendions cette nouvelle voiture avec impatience et nous ne voulions pas y renoncer", a-t-il déclaré. Aujourd'hui, il est content d'apprendre qu'il pourra récupérer son argent, mais l’expérience lui a laissé un goût amer. CBC News a contacté Tesla mais personne n’était disponible pour une entrevue. Qualey dit que les acheteurs de véhicules électriques qui ont récupéré leur voiture la fin de semaine dernière devront travailler en collaboration avec les concessionnaires pour récupérer leur argent. Malgré la confusion, les défenseurs des véhicules électriques sont convaincus que c'est toujours le meilleur moment d'acheter, car ils anticipent que les rabais devraient encore diminuer. "C’est peut-être l’âge d’argent pour les primes", a déclaré Matthew Klippenstein de PlugIn BC, alors que pendant les sept dernières semaines nous avons connu l’âge d’or si l’on additionne les subventions fédérales et provinciales. " Il faut rappeler que le remboursement fédéral de 5 000 $ pour les véhicules admissibles, en vigueur depuis le 1er mai, est toujours disponible. CBC News
Contribution: André H. Martel
Valeur résiduelle, recharge de véhicule électrique et utilisation du cric: les conseils de la semaine
Concrètement, qu’est-ce que la «valeur résiduelle»?
Faut-il être membre du Circuit électrique ou de FLO lorsqu’on possède un véhicule électrique ou hybride rechargeable? Comment utilise-t-on un cric de façon sécuritaire? CAA-Québec Collaboration spéciale Les détails dans : Le Soleil
Top 8 des véhicules électriques au Canada en 2019
Pour marquer le Jour de la Terre le 22 avril, nous avons donc réuni huit modèles entièrement électriques qui sont éligibles à ce nouveau rabais fédéral de 5000 $ offert dans le cadre du nouveau programme iVZE, ce dernier qui s’ajoute à celui octroyé par les provinces de la Colombie-Britannique et du Québec. Rappelons que l’Ontario a mis fin à son programme de rabais gouvernementaux accordés aux acheteurs de véhicules verts à l’été 2018, le plus généreux à ce jour d’ailleurs.
À lire dans : Auto 123.com
Voitures électriques: le parc automobile s’électrifie de plus en plus à Granby
L’option d’acquérir une voiture électrique fait de plus en plus son chemin dans l’esprit des automobilistes granbyens. De 2016 jusqu’au 31 mars dernier, le nombre de bolides électriques, hybrides rechargeables ou hybrides présents sur la voie publique a été multiplié par sept, selon des données de la Société d’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Un reportage de : Eric Patenaude À lire dans : Granby Express
Les Drummondvillois invités à essayer des véhicules rechargeables
Les véhicules électriques sillonnent de plus en plus les routes du Québec. Afin d’appuyer la croissance de ce mode de transport et d’informer adéquatement la population, Branchez-Vous 2019 s’arrêtera au Centrexpo de Drummondville les 14 et 15 juin prochains.
Pour plus d’informations consultez : Le Journal Express
Une Mazda électrique s’en vient, mais l’aurons-nous ici?
Afin de respecter les nouvelles normes d’émissions qui entreront en vigueur en Europe en 2021, Mazda compte non seulement sur son nouveau moteur SKYACTIV-X, mais aussi sur le lancement d’un véhicule 100% électrique l’an prochain ainsi que d’un modèle hybride rechargeable en 2021 ou 2022.
Un article de : Guillaume Rivard À lire dans : Journal St-François
Voyager en voiture 100% électrique: plus facile qu'on pourrait le croire
Tout comme il fallait être plutôt aventurier pour voyager en automobile à ses débuts, car les stations-service étaient rares, les véhicules peu fiables et les routes difficilement carrossables, il a aussi fallu faire preuve d’un certain cran pour faire de longs voyages en voiture 100% électrique il y a quelques années.
En effet, le manque d’autonomie de ces premiers modèles électriques combiné aux rares infrastructures rendaient le voyage passablement compliqué. Or, ce n’est déjà plus le cas. Un reportage de Daniel Breton À lire dans: le Journal de Québec
La halte routière de Villeroy subira une cure de jeunesse
Le ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie, François Bonnardel, et le whip en chef du gouvernement et député d’Arthabaska, Eric Lefebvre, étaient récemment de passage à Villeroy pour annoncer le début des travaux de modernisation de la halte routière en direction ouest.
Plus de détails; La Nouvelle Union
Contribution: André H. Martel
Avec les Tesla Model 3 et la Hyundai Kona EV stimulant les ventes de véhicules électriques au Canada au premier trimestre, le pays a franchi une nouvelle étape: 100 000 véhicules électriques en circulation.
Mais un rapport sur les ventes de véhicules électriques au Canada pour le premier trimestre n’est pas entièrement positif.
Mobilité électrique Canada, une organisation à but non lucratif dédiée à l'électrification accélérée, a publié son rapport sur les ventes de véhicules électriques pour le premier trimestre 2019 au Canada. Il montre que le pays a ajouté plus de 8 000 véhicules électriques sur les routes au cours du premier trimestre permettant de porter le total à plus de 100 000 véhicules électriques au Canada: "C'est officiel! Après les résultats record de 2018, qui portaient le nombre de véhicules électriques à plus de 93 000 au pays, le Canada a franchi la barre des 100 000 véhicules électriques en mars dernier, avec 8025 véhicules vendus au premier trimestre de 2019. Il a fallu un peu moins de 10 ans pour atteindre cette étape majeure, nous devrions atteindre 200 000 VÉ à travers le pays au cours des trois prochaines années, voire avant! ” Les ventes globales de véhicules électriques ont augmenté de 21% au premier trimestre, mais la croissance provenait presque entièrement du Québec et de la Colombie-Britannique
En Ontario, les ventes se sont effondrées sans surprise depuis que les incitatifs pour véhicules électriques de la province ont été coupés après l'élection du parti conservateur de Ford. La bonne nouvelle est que l’Ontario est la seule province où les ventes de VÉ ont chuté au cours du dernier trimestre.
Néanmoins, l'Ontario est la plus grande province et la chute de ses ventes de VÉ ralentit considérablement la croissance nationale.
Tesla Model 3 et la Hyundai Kona EV ont fait toute la différence au dernier trimestre. Voici le top 3 des véhicules électriques au Canada au cours du premier trimestre 2019: Tesla Model 3: 1 594 unités Hyundai Kona EV: 1 163 unités Mitsubishi Outlander: 710 unités Selon electrek : Le premier trimestre constituera un point de comparaison intéressant avec le nouvel incitatif fédéral de 5 000 $ valide à compter du deuxième trimestre et déjà cet incitatif semble stimuler la demande de véhicules électriques. Environ 3 500 demandes de subvention ont été reçues le premier mois. Plus de la moitié des demandes provenaient du Québec. La nouvelle mesure incitative devrait aider l'Ontario, mais l'impact n'a pas encore été significatif, avec seulement 176 demandes provenant de la province. Cependant, la demande devrait être plus forte en juin, même si on parle déjà de rareté chez de nombreux modèles. Bien que la part de marché des véhicules électriques au Canada augmente rapidement, elle ne représentait encore que 1,89% des ventes totales d'automobiles au dernier trimestre. Il y a encore beaucoup de chemin à faire. electrek
Contribution: André H. Martel
Ce sondage suggère que près de la moitié des conducteurs de la Colombie-Britannique envisagent l'achat d'un véhicule électrique au moment d'acheter une nouvelle voiture.
L'enquête de Research Co. a révélé que 51% des personnes interrogées dans l'ensemble de la province ont déclaré être "très susceptibles" ou "moyennement susceptibles" de passer à un véhicule à zéro émission.
Ce chiffre était légèrement plus élevé dans les régions métropolitaines de Vancouver (55%) et de l'île de Vancouver (52%), tandis que dans la vallée du Fraser, dans le sud et le nord de la Colombie-Britannique, moins de 45% des répondants ont donné la même réponse. "L'analyse des préoccupations des propriétaires de véhicules électriques potentiels présente des différences régionales significatives", a déclaré Mario Canseco, président et chef de la direction de Research Co. «Plus du tiers des conducteurs qui habitent dans le sud de la Colombie-Britannique (35%) et dans le nord de la Colombie-Britannique (45%) affirment qu'il n'y a pas suffisamment de bornes de recharge pour véhicules électriques, contre seulement 20% chez les habitants de la région métropolitaine de Vancouver. Ceux qui n'envisageaient pas acheter un véhicule électrique, ne disposaient pas d'espace pour recharger la voiture et craignaient la panne s’ils ne trouvaient pas de batteries. Les résultats du sondage de Research Co. ont été publiés deux jours seulement après que le gouvernement de la Colombie-Britannique eut adopté une loi exigeant que toutes les voitures neuves et les camions légers vendus dans la province soient des véhicules à énergie propre d'ici 2040. La loi sur les véhicules à zéro émission fixe l'objectif de 10% de ventes de véhicules à zéro émission d'ici 2025, de 30% d'ici 2030 et de 100% d'ici 2040. Selon le sondage, 70% des résidents sont d'accord avec la nouvelle loi, un sur cinq n'est pas d'accord et 10% restent indécis. Environ la moitié des répondants ont déclaré croire que l'objectif établi dans la législation était réalisable, tandis qu'un peu moins de(42%) ne pensait pas que cet objectif pourrait être atteint. Research Co. a interrogé 800 adultes de la Colombie-Britannique en ligne entre le 20 et le 22 mai. Les données prévoient une marge d'erreur de 3,5%. CTV News, BC
Contribution: André H. Martel
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE
En additionnant les subventions fédérale et provinciale, les Québécois qui font l'acquisition d'un véhicule électrique neuf sont admissibles à des économies allant jusqu'à 13 000 $.
Ottawa) C'est au Québec que la mesure incitative fédérale pour l'achat de véhicules propres est le plus populaire, et de loin: selon des données compilées à la demande de La Presse, 57 % des demandes proviennent de concessionnaires québécois.
Au total, en moins d'un mois, près de 2000 automobilistes québécois ont fait l'achat d'un véhicule zéro émission, profitant d'un contexte favorable, Ottawa étant venu ajouter sa subvention à celle qu'avait instaurée Québec. La subvention fédérale en vigueur depuis le 1er mai dernier, qui peut atteindre 5000 $, est également appréciée en Colombie-Britannique, d'où proviennent 37 % des quelque 3500 requêtes formulées en date du 28 mai dernier. Ces chiffres n'ont rien de bien étonnant. « Ça marche dans les deux provinces où il y a aussi des incitatifs provinciaux. On espère que ça va montrer l'exemple à d'autres provinces », tranche le ministre des Transports, Marc Garneau, en entrevue avec La Presse. Le gouvernement du Québec offre un rabais pouvant atteindre 8000 $ lors de l'achat ou de la location d'un véhicule électrique neuf. Depuis le 1er mai, c'est donc dire que les consommateurs québécois sont admissibles à des économies qui peuvent être de 13 000 $. En Colombie-Britannique, la subvention provinciale peut s'établir à 6000 $. Mais un autre facteur se cache derrière l'intérêt des résidants de la province de l'ouest pour les véhicules propres, avance François Lefèvre, chef de produit de la Nissan Leaf. « La population est déjà verte, mais il y a aussi le prix de l'essence, qui est à environ 1,70 $ le litre. Tout ça fait en sorte que les gens s'intéressent aux véhicules propres. Dans les dernières semaines, nos concessionnaires ont reçu énormément d'appels », dit-il. DEMANDES PAR PROVINCE*, ENTRE LE 1er ET LE 28 MAI 2019 Québec : 1998 Colombie-Britannique : 1295 Ontario : 176 Alberta : 10 Nouvelle-Écosse : 10 Manitoba : 8 Nouveau-Brunswick : 4 Saskatchewan : 3 Île-du-Prince-Édouard : 2 *Aucune demande de subvention n'a été formulée pour Terre-Neuve-et-Labrador et les trois territoires. Source : Transports Canada Le gouvernement libéral n'avait pas de cible précise en tête en dévoilant cette mesure. En revanche, à long terme, Ottawa espère que d'ici 2025, 10 % des nouveaux véhicules légers vendus au pays soient à zéro émission, pour atteindre 100 % en 2040. « C'est quelque chose de nouveau. C'est toujours difficile de savoir combien de temps ça va prendre pour démarrer ; on est en train d'essayer de créer un momentum. Plusieurs choses doivent se mettre en place - d'abord, la disponibilité de ces véhicules », note-t-il. Selon Martin Archambault, porte-parole de l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ), ces chiffres sont supérieurs à la moyenne. Lors du trimestre s'étant terminé le 31 mars 2019, il s'était vendu 3300 de ces véhicules, par exemple. « Par contre, il faut faire attention : d'année en année, on double les ventes, alors on ne peut mettre ça uniquement sur le compte des subventions. L'incitatif fédéral va avoir un effet, c'est sûr, mais il faudra voir la tendance sur plusieurs mois », expose-t-il. Et si les chiffres du mois de mai, au Québec, sont certes très bons, ils pourraient être trompeurs - des consommateurs ont peut-être reporté un achat qu'ils auraient fait en avril en sachant qu'une aide financière du fédéral arrivait, ajoute M. Archambault. La subvention fédérale de 5000 $ s'applique aux véhicules zéro émission dont le prix de détail suggéré par le fabricant est de moins de 45 000 $. Un autre incitatif de 2500 $ vise les automobiles hybrides rechargeables de plus faible portée. Le gouvernement libéral a promis dans le dernier budget de son mandat une enveloppe fixe de 300 millions sur trois ans pour son incitatif. Le ministre Garneau espère que, s'ils sont portés au pouvoir en octobre 2019, les conservateurs garderont la mesure. Extraits du reportage exclusif de : Mélanie Marquis La Presse +
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques protègent les consommateurs contre la hausse des prix de l'essence20/5/2019
De nouvelles données de BC Hydro démontrent que le passage d’une voiture à essence à une voiture électrique pourrait permettre d’économiser des milliers de dollars annuellement.
Selon un récent sondage commandé par BC Hydro, le banlieusard moyen de la Colombie-Britannique parcourt environ 20 kilomètres par jour en voiture. Faire ce trajet dans une Honda Civic, la berline la plus vendue, coûterait six fois plus que dans une Nissan Leaf, le véhicule électrique le plus vendu dans la province. C'est l'écart le plus élevé à ce jour en Colombie-Britannique.
Basé sur un tarif comparatif pour les véhicules électriques de 0,25 $ par rapport au litre d'essence, l’énergie d'un véhicule électrique coûte environ 80% moins cher que celui d'un véhicule à essence. Faire le trajet aller retour de 40 kilomètres par jour avec une Nissan Leaf coûte environ 2 $ par semaine, beaucoup moins qu’un Britanno-Colombien ne dépense pour une tasse de café à 3,60 $. La comparaison entre le coût du gaz et de l’électricité pour un trajet aller-retour de 56 km entre Kimberley et le centre-ville de Cranbrook démontre clairement la différence des coûts au cours d’une année. Par exemple: Une Honda Civic coûte environ 1 000 $ de plus par an. Une Toyota Rv4 coûte environ 1 200 $ de plus par an. Une Ford F150 coûte environ 1 900 dollars de plus par an. En plus d'économiser de l'argent, environ 98% de l'électricité générée par BC Hydro provient de ressources propres et renouvelables, ce qui signifie que le passage à un véhicule électrique contribuera à réduire les émissions. Il y a actuellement plus de 18 000 véhicules électriques sur les routes en Colombie-Britannique, et on prévoit qu’il y en aura 350 000 sur les routes d'ici 2030. La majorité des déplacements peut être effectuée sans recharge au travail. Quatre-vingt-quinze pour cent de tous les déplacements en voiture de la province se font en moins de 30 kilomètres, une situation idéale pour les véhicules électriques. N.B. le coût de l’électricité est plus élevé en BC qu’au Québec. Donc l’économie devrait être encore plus intéressante chez nous. E-Hnow. ca
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques ne nous épargneront pas des bouleversements climatiques, mais ils font partie de la solution, de même que le soutien aux transports en commun et aux transports actifs, comme la marche et le cyclisme. Le secteur des transports représente près du quart des émissions de carbone dans le monde. C'est donc un secteur dans lequel des changements sont nécessaires et possibles.
Comme la Norvège et d'autres pays le démontrent, les incitatifs fiscaux et la politique fiscale peuvent amener rapidement les gens à choisir des véhicules plus propres. La moitié des voitures norvégiennes devraient fonctionner à l'électricité cette année, et elle est sur la bonne voie pour respecter son engagement de ne vendre que des voitures à zéro émission d'ici 2025. Ses décisions en matière de VÉ, son énergie hydraulique peu coûteuse, ses incitatifs fiscaux et la parité de prix avec les véhicules à moteur à combustion interne ont contribué à ce succès.
Les péages réduits, l'accès aux voies des bus, le parking gratuit et les trajets gratuits en ferry ont rendu l'option plus agréable pour les Norvégiens. Seuls quatre pour cent des propriétaires de véhicules électriques du pays déclarent qu'ils retourneraient aux voitures conventionnelles. La Norvège est en avance sur la majeure partie du monde mais les véhicules électriques devraient atteindre plus de la moitié des ventes mondiales de voitures neuves d'ici 2040 . Les politiques gouvernementales ont entraîné ce changement. Le gouvernement norvégien a offert environ 1 milliard de dollars US d’incitatifs cette année, notamment en supprimant les droits et les taxes élevés à l’importation des véhicules pour les acheteurs de voitures électriques. Le gouvernement prévoit les éliminer totalement en 2021, en les remplaçant progressivement par des taxes plus élevées sur les véhicules alimentés aux combustibles fossiles. La Chine a eu recours aux mesures incitatives gouvernementales pour augmenter de 50% sa production de véhicules électriques l’année dernière et a construit le premier parc mondial d’autobus entièrement électriques à Shenzhen. L’Inde dispose d’un plan de subvention triennal de 1,4 milliard de dollars pour relancer les ventes de véhicules électriques et hybrides. Bien que le Canada n’adopte pas encore toutes les mesures nécessaires pour permettre un changement de comportement significatif, il progresse. Son objectif est d’atteindre 100% des ventes de véhicules à zéro émission d’ici 2040. Mais la route sera longue. L' an dernier, seulement 2,5% des ventes totales de véhicules étaient électriques. Les rabais fédéraux mis en place en mai devraient stimuler les ventes de véhicules électriques, mais il serait souhaitable de légiférer ces objectifs. À l'échelle provinciale, la Colombie-Britannique et le Québec font écho à la Californie, qui est devenue en 1990 le premier état où une norme de véhicule zéro émission a été mise en place. Environ 10% des véhicules neufs achetés l'année dernière étaient des véhicules électriques. L’objectif du Québec : 33% des véhicules vendus au Québec devraient être des véhicules électriques dès 2030. Une loi de la Colombie-Britannique, qui devrait entrer bientôt entrer en vigueur, exigera que les ventes de voitures et de camions légers soient à émission zéro d’ici 2040 pour permettre à la province d’atteindre ses objectifs en matière de transport écologique. Les municipalités et les provinces peuvent aider à préparer la transition du VÉ en construisant davantage d'infrastructures de recharge publiques et en exigeant que les nouveaux bâtiments résidentiels soient munis de bornes de recharge ou soient adaptés aux véhicules électriques. Parmi les autres moyens de réduire les émissions, l’utilisation accrue de l’énergie renouvelable pour construire et charger les véhicules électriques et la réduction de la teneur en carbone des carburants des véhicules non électriques en les remplaçant par des biocarburants ou de l’hydrogène issus de ressources renouvelables. Même sans interventions gouvernementales, les véhicules électriques pourraient coûter moins cher que les voitures à essence d'ici 2024 , selon les analystes de Bank of America Merrill Lynch. Ajoutez des coûts d'exploitation et de maintenance moins élevés, des économies d’essence, et de nombreux incitatifs au changement et vous rajoutez plusieurs motivations pour vous convertir à l’électrique. Le calculateur en ligne d' Hydro-Québec estime qu'il en coûte 10,65 $ pour une voiture compacte à essence qui roule 100 kilomètres et 2,10 $ pour une voiture électrique pour la même distance. L’autonomie des véhicules électriques continue d'augmenter et ils fonctionnent de mieux en mieux par temps froid. Les moteurs électriques sont également efficaces, alors que les moteurs à combustion interne perdent une grande partie de leur énergie sous forme de chaleur. Les batteries de VÉ connaissent une seconde vie, elles sont de plus en plus utilisées dans le stockage de l'énergie et les chercheurs étudient comment créer une chaîne d'approvisionnement en lithium, de l'extraction à la récupération et d’en faire un modèle d’économie circulaire . Malgré leur attrait, les véhicules électriques familiaux ne résolvent pas le problème croissant de congestion dans les zones urbaines ni la quantité de précieuses places de stationnement. Les investissements dans les transports actifs et les infrastructures de transport en commun favorisent des vies plus saines et des environnements urbains viables. Le transport en commun à grande vitesse et non polluant reste la norme d'or en matière de qualité de vie, d'équité et de santé. Un financement fédéral engagé pour le transport en commun est essentiel pour créer le type de collectivités résilientes exigées par le changement climatique. Une étude récente a démontré que le climat du Canada se réchauffe deux fois plus vite que partout dans le monde et que, pour éviter une catastrophe environnementale, le comportement humain doit changer. Le Canada serait sage d'imiter la Norvège et d'autres pays visionnaires et d'accélérer sa transition vers un avenir à carbone zéro. David Suzuki est un scientifique, diffuseur, auteur et co-fondateur de la Fondation David Suzuki. Écrit avec les contributions de Theresa Beer, spécialiste des communications et des politiques de la Fondation David Suzuki Rabble.ca
Contribution: André H. Martel
La perspective d’augmentation du prix à la pompe pendant la prochaine saison estivale et de nouvelles subventions pourraient inciter davantage de Canadiens à se pencher sur les véhicules électriques et hybrides.
Le prix de l’essence soumis aux tensions politiques peut toujours augmenter en Amérique du Nord et la situation pourrait encore s'aggraver alors que les États-Unis se sont retirés de l'accord sur le nucléaire conclu avec l'Iran et tiennent parfois des positions internationales erratiques.
Les Canadiens peuvent s'attendre à seulement dépenser environ 300 $ annuellement en électricité pour alimenter des voitures respectueuses de l'environnement, selon Kristine D'Arbelles de l'Association canadienne de l'automobile (CAA). C'est le dixième de ce que dépense un véhicule énergivore à essence. En général, un véhicule électrique coûte au moins un cinquième de ce qu'il faudrait pour ravitailler une voiture à combustion interne, a déclaré Ron Groves, directeur de l'éducation et de la sensibilisation de Plug N'Drive, une société à but non lucratif basée à Toronto qui fait la promotion des véhicules électriques et hybrides. Mais un véhicule électrique ou hybride vous fera-t-il économiser de l'argent une fois que vous aurez tenu compte des coûts d'achat et de maintenance? Global News a examiné de près les avantages et les inconvénients du choix de la batterie plutôt que de l’essence. Le fait de posséder un véhicule électrique ou hybride pourrait vous faire économiser des centaines de dollars par an, selon les chiffres fournis par CAA. Le coût de carburant est la principale source d’économie avec les véhicules électriques et hybrides, a expliqué M. D'Arbelles, mais les frais de maintenance sont aussi un facteur important. Les voitures électriques ont besoin de beaucoup moins d'entretien que les véhicules à combustion fossile. Aucune mise au point ni changement d'huile ne sont nécessaires, et même les freins dureront plus longtemps. Comme les véhicules électriques ralentissent lorsque vous relâchez la pression sur l'accélérateur, les conducteurs ont tendance à décompresser plutôt que d’appliquer les freins, réduisant l'usure, a déclaré Groves. Pour les véhicules hybrides, les coûts de carburant et d’entretien dépendent de la manière dont vous utilisez votre véhicule. L'estimation annuelle des coûts de CAA suppose que 50% de la conduite est effectuée en mode électrique, avec une répartition 60/40 entre la conduite sur route et la conduite en ville. Le seul coût de maintenance ou de réparation des véhicules électriques dispendieux est le prix de remplacement de la batterie. D'Arbelles estime que le coût de remplacement est actuellement d'environ 10,000 dollars, mais que les prix devraient chuter de manière significative d'ici 2020. Cependant, les batteries pour véhicules électriques sont assorties d'une garantie de fabrication de huit ans et dureront probablement beaucoup plus longtemps. Les batteries se dégradent lentement au fil du temps. Ainsi, un véhicule électrique d'une autonomie de 380 kilomètres, par exemple, risque de perdre 20% de sa capacité de batterie sur 10 ans. Mais cela signifierait que la voiture a toujours une autonomie de 320 km, ce qui pourrait suffire à de nombreux conducteurs, a déclaré Groves. En fin de compte, la durée de vie d'une voiture électrique pourrait dépendre de la carrosserie plutôt que de sa batterie. Après tout, au Canada ce sont la neige, la glace et le sel qui influencent la durée de vie de tout véhicule. Un véhicule électrique finira par rouiller, comme toute autre voiture. Pendant des années, seuls les gens aisés pouvaient se permettre de conduire des véhicules électriques. Bien que les coûts des véhicules électriques et hybrides aient diminué aux États-Unis, les Canadiens doivent toujours payer 32,000 $ et plus pour une berline compacte. Heureusement, les incitatifs gouvernementaux peuvent être très généreux. Le Québec et la Colombie-Britannique offrent des incitatifs financiers pour l'achat de véhicules électriques et hybrides. Le Québec offre encore selon le dernier budget jusqu'à 8,000 $ pour l'achat d'un véhicule électrique neuf et jusqu'à 4,000 $ pour l'achat d'un véhicule usagé. En Colombie-Britannique, le gouvernement injectera jusqu'à 5,000 $ d'un véhicule entièrement électrique ou hybride et 6,000 $ pour un véhicule à pile à hydrogène . Et les deux provinces offrent également des incitatifs pour la recharge des véhicules. La subvention fédérale de 5,000 $ présentée au dernier budget devrait, lorsqu’elle sera effective, rendre l’acquisition d’un véhicule électrique encore plus alléchante. Certaines compagnies d’assurance offrent des réductions sur les véhicules électriques et hybrides. Les automobilistes pourraient peut-être obtenir un rabais allant jusqu'à 5% sur leur police grâce à des programmes tels que le rabais sur la voiture verte offert par TD Assurance, a déclaré Groves à Global News. Vérifiez auprès de votre assureur s'il offre ce rabais. Les inconvénients des voitures vertes: l’autonomie de la batterie et parfois la difficulté de trouver une borne de recharge. Il est plus facile d’alimenter votre voiture pour une utilisation urbaine alors que l’on peut tout simplement brancher la voiture à la maison la nuit, alors que les longs trajets ne sont pas toujours faciles à planifier. Ressources naturelles Canada affirme que la croissance des véhicules électriques au Canada a permis de développer un réseau de bornes de recharge allant de St. John's, Terre-Neuve-et-Labrador à Victoria en Colombie-Britannique. Le site Web du ministère contient également une carte qui permet aux voyageurs de planifier leur itinéraire en fonction des stations de recharge disponibles. Un autre fait moins connu concernant les véhicules électriques est que, lorsque vous ralentissez, le moteur utilise l'énergie cinétique de la voiture pour générer de l'électricité. Bien que les embouteillages fassent augmenter les coûts de consommation de carburant pour un véhicule traditionnel, ces mêmes embouteillages augmenteront l'autonomie d'une voiture électrique, a noté Groves. «Cependant, les subventions gouvernementales pourraient affecter la valeur de revente d'un véhicule électrique. Sachant que le gouvernement vous a accordé un rabais, on ne voudra peut être pas vous payer la valeur basée sur le prix affiché,» a déclaré Groves. Un autre inconvénient des subventions gouvernementales au Canada est qu'elles sont soumises à des politiques provinciales et fédérales capricieuses. En Ontario, par exemple, le chef du Parti progressiste-conservateur Doug Ford a cancellé le programme de subvention qui avait été octroyé par le gouvernement précédent. Global News
Contribution: André H. Martel
Pour anticiper et encourager la transition vers le véhicule électrique, l’adaptation des codes du bâtiment et des exigences règlementaires est nécessaire. Ici comme ailleurs, les municipalités deviennent des acteurs de premier plan pour une transition énergétique durable. Voici un survol des enjeux du code de construction «EV-Ready» (prêt pour la voiture électrique). ![]()
(adaptation et traduction pour le Québec d’un article de Matt Frommer tiré du webzine «SWEEP» et du magazine «Charged»)
Imaginez que vous venez d’acheter un nouveau condo. Puisque vous vous souciez d’économiser tout en sauvant la planète, vous songez également à passer au véhicule électrique (VÉ). Vous constatez cependant que votre nouveau stationnement ne vient pas avec une prise électrique. La solution parait simple : il suffit d’en ajouter une ! Mais après avoir examiné les plans du bâtiment, vous découvrez - comme c’est trop souvent le cas - que la propriété ne dispose pas de la capacité électrique et de l'infrastructure (par exemple les conduits de câbles) pour supporter une installation facile et peu coûteuse. Vous craignez donc que, sans accès à la recharge à domicile, votre rêve de posséder un véhicule électrique ne se concrétise jamais. Ce scénario représente l’un des obstacles majeurs sur la route de la transition à la voiture électrique pour de trop nombreux consommateurs qui envisagent d’acheter un VÉ. La solution est pourtant «simplement» d’ordre règlementaire… ![]()
Qu’est-ce qu’un code de construction «EV-Ready» ?
La modification du code du bâtiment et des exigences municipales pour tenir compte du véhicule électrique sont l’une des stratégies les plus efficaces et les moins coûteuses d’encourager et d’anticiper la transition vers le véhicule électrique. Les codes «EV-Ready» définissent les exigences d’infrastructure de VÉ pour les nouveaux projets de construction, tels la capacité électrique et le câblage préalable. L’idée est de rendre possible l’installation future de stations de charge de VÉ. Quelques États et municipalités du Sud-ouest américain ont déjà ajusté leurs propres codes de construction afin de s'adapter aux tendances du marché local des véhicules électriques et aux engagements environnementaux locaux. Au Canada, depuis l’année dernière, le Québec et l’Ontario ont adapté leurs propres codes du bâtiment pour tenir compte de la transition vers le véhicule électrique. Mais les grandes championnes sont les municipalités de la région de Vancouver qui ont devancé les Américains en commençant à règlementer ce secteur dès 2009 ! Ils ont compris que ça bonifie la valeur du parc immobilier (et donc les revenus municipaux) en plus de rendre plus attractifs dès le moyen terme le territoire dans une perspective de développement durable. Pourquoi les codes du bâtiment doivent-ils être ajustés pour le VÉ ? La croissance des ventes de véhicules électriques s’accélère presque partout, dont aux États-Unis et au Canada (bien que les ventes canadiennes restent pour le moment concentrées au Québec, en Colombie-Britannique et en Ontario). Mais surtout l’accélération de la production et de la diversité des modèles laisse entrevoir que la transition est irréversible et pour un avenir proche… Dans une foule de juridictions, les politiciens s’engagent en ce sens. Mais pour soutenir cette transition, les collectivités devront installer dans les prochaines années des millions de bornes de recharge pour véhicules électriques dans les domaines privé et public. En effet, les habitations sont construites pour durer des décennies. Elles doivent donc être prêtes à accueillir les technologies émergentes, notamment avoir la capacité de recharger les véhicules électriques. Les solutions techniques existent pour à peu près n'importe qu'elle situation, que ce soit pour intégrer le circuit de recharge du stationnement à celui d'un condo, pour distribuer la charge de façon équitable entre plusieurs bornes, ou même pour temporiser automatiquement l'utilisation en fonction de la demande électrique. Mais les études montrent bien qu’une infrastructure de recharge pour VÉ reste toujours nettement moins coûteuse à installer lors d’une nouvelle construction (par opposition à une rénovation de bâtiment). Pour un stationnement de 10 places avec deux stations de recharge, les coûts d’infrastructure s’élèvent en moyenne à 920 $US par chargeur dans une construction neuve, contre 3 710 $US par chargeur lors d’une rénovation. C’est dû principalement aux coûts de creusement de tranchées, de démolition et d’obtention de permis supplémentaires.
Les chiffres américains (qui servent souvent de référence même au Canada) montrent qu’environ la moitié de tous les véhicules aux États-Unis appartiennent à des résidents de maisons unifamiliales ou duplex disposant d’un stationnement privé, tels un garage ou une allée. Ces stationnements peuvent facilement être munis d’installation de recharge résidentielle pour recharger les véhicules électriques pendant la nuit.
Mais l’autre moitié des véhicules n’a pas un accès à une place de stationnement hors rue réservée attenant à la résidence. Or, l’électrification des transports ne saurait laisser orphelin la moitié du marché. On devra inévitablement élargir l’accès à la recharge pour les habitations multifamiliales, les lieux de travail, les propriétés commerciales, etc. Les codes du bâtiment «EV-Ready» tiennent compte de cet impératif et peuvent faire économiser aux consommateurs des milliers de dollars en coûts d'installation. La règlementation peut être ajustée de façon nationale et/ou de façon locale ou municipale. Les états et les agglomérations peuvent ainsi agir pour faciliter de façon proactive une décarbonisation qui fait partie de leurs objectifs de développement durable. Quelles sont les modalités de code «EV-Ready» ? Un code du bâtiment ou une règlementation municipale «prêts pour la voiture électrique» tient toujours compte de deux cas de figure, en fonction du type de bâtiment :
Pour ces deux cas de figure, trois options d’exigence règlementaire s’offrent aux législateurs lorsque vient le temps de déterminer les exigences d'infrastructures «EV-Ready» :
Qu’en est-il au Canada ? Provinces Au Canada, seuls l’Ontario et le Québec ont modifié leurs codes du bâtiment pour y introduire la notion de «EV-Ready». Pour les projets résidentiels, on y oblige maintenant une norme de type «Prêt pour activation»… mais cette exigence ne s’applique qu’aux logements individuels neufs munis d’un garage, d’un abri pour voiture ou d’un espace de stationnement. Les gouvernements provinciaux ont refusé d’étendre la législation aux bâtiments multilogements. L’Ontario a choisi de légiférer aussi pour les édifices non résidentiels avec stationnement souterrain (ou sur le toit): 20% des espaces de stationnement doivent avoir une «Borne de recharge installée», tandis que le reste des espaces de stationnement doivent être «Prêt pour l’installation». Cette exigence ne s’étend cependant pas aux stationnements extérieurs, pas plus qu’aux projets de condos (résidentiels). (L’Ontario a aussi adopté un règlement pour prévenir le rejet des requêtes d’installation de systèmes de recharge pour véhicules électriques par les administrateurs de condos existants.) Notons que la Colombie-Britannique a choisi explicitement, dans son code du bâtiment, de donner la responsabilité aux municipalités de légiférer en la matière. De leur côté, les quelques états américains qui légifèrent en la matière (Californie, Washington, Hawaï et Orégon) ont des politiques très variables. Seuls la Californie et l’Orégon imposent la norme «Prêt pour l’installation» aux logements individuels neufs munis d’un stationnement. Cependant, les quatre états ont choisi d’imposer une norme «EV-Ready» aux immeubles multirésidentiels. Municipal Les municipalités ont toujours la possibilité de bonifier leurs exigences règlementaires. C’est d’ailleurs la voie la plus simple et la plus directe comme le démontre l’exemple américain où 14 agglomérations ont choisi d’imposer des normes minimales «EV-Ready»… qui surpassent les exigences de l’État. C’est donc généralement dans le monde municipal que les élus les plus visionnaires trouvent le courage de s'imposer face au lobby de la construction, pour imposer une capacité de recharge de véhicule électrique aux projets immobiliers multirésidentiels et commerciaux. Au canada, seule l’agglomération de Vancouver à décidé de légiférer en la matière avec une règlementation exemplaire : on exige que 20% des espaces de stationnement des projets multilogements résidentiels soient «Prêt pour l’installation». Certaines municipalités de l’agglomération de Vancouver vont encore plus loin avec l’exigence «Borne de recharge installée» pour les résidences unifamiliales. ![]()
Un appel aux municipalités
Avec les règlementations «EV-Ready», les municipalités ont la possibilité de se positionner comme des acteurs de premier plan dans l’électrification des transports. Bien qu’elles peuvent être perçues comme contraignantes pour les promoteurs immobiliers, les exigences d’installation d’infrastructures de recharge sont plutôt des atouts pour les administrations municipales qui désirent s’outiller pour atteindre des cibles de développement durable. De plus, de telles exigences bonifient la valeur du parc immobilier (et donc les revenus municipaux) en plus de rendre plus attractifs à moyen terme les immeubles du territoire. Mais surtout, la règlementation «EV-Ready» est incontournable pour solutionner le grave problème de l’accessibilité à la recharge qui freine considérablement l’adoption du véhicule électrique dans les milieux urbains denses. Les administrateurs municipaux qui désirent s’engager dans l’aventure «EV-Ready» devraient minimalement s’inspirer des pratiques des agglomérations américaines qui se réfèrent au «Code Résidentiel International» (IRC) du International Code Council (ICC) pour les nouveaux projets résidentiels à un ou deux logements avec accès à une place de stationnement hors rue dans un garage ou une allée. Pour les immeubles multifamiliaux et commerciaux, la norme usuelle est le «Code international du bâtiment» (IBC) du International Code Council (ICC). Ces exigences appliquent généralement un pourcentage «EV-Ready» au nombre total de places de stationnement.
Sources :
SWEEP Plug-In Electric Vehicle Infrastructure Cost-Effectiveness Report for San Francisco Gouvernement du Québec Corporation des maîtres électriciens du Québec (CMEQ) Gouvernement Colombie-Britannique Gouvernement Ontario Gouvernement Ontario (Condos) Tout sur la recharge en condo (AVÉQ) Traduction, recherche et rédaction : Daniel Rochefort
La Colombie Britannique renouvelle son programme «Scrap-It» qui permet d'obtenir un incitatif à l'achat de véhicule électrique jusqu'à 6000$ en échange d'un vieux véhicule à essence. En tout, c'est jusqu'à 11 000$ d'aide que les britanno-colombiens peuvent recevoir à l'achat d'un véhicule électrique. Une idée pour le gouvernement québécois ?
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Tel que nous le confirme Nicki Lewis, responsable du programme, les programmes BC Scrap-It et CEVforBC (qui donnent respectivement jusqu'à 6000$ et 5000$) sont complémentaires et s'additionnent toujours. La Colombie Britannique se mérite donc le titre de la province canadienne qui offre les plus gros incitatifs pour passer à la voiture électrique.
Pour 2019, ce seront 1300 rabais pour véhicules neufs et 200 pour véhicules usagés qui sont offerts
Voilà qui est cohérent avec l'engagement qu'à pris le gouvernement de Colombie Britannique de se diriger vers des transports automobiles totalement électrifiés pour 2040.
(http://www.aveq.ca/actualiteacutes/la-colombie-britannique-prend-les-grands-moyens) Le programme BC Scrap-It permet d'obtenir un incitatif de 6000$ à l'achat d'un véhicule électrique neuf, et de 3000$ à l'achat d'un véhicule électrique usagé. Pour se qualifier, l'acheteur doit mettre au rancard sa voiture à essence, avec preuve qu'elle a été utilisée depuis plus de 6 mois. Plusieurs autres choix d'incitatifs sont offerts par le programme :
Plus de détails sur les programmes britano-colombiens ici : BC Scrap-It : https://scrapit.ca/ CEVforBC : https://www.bchydro.com/powersmart/electric-vehicles.html
L’avis de l’auteur
Le programme Scrap-It devrait servir d'exemple pour le gouvernement Legault qui cherche des solutions le plus efficace possible pour accélérer l'électrification des transports et l'adhésion à la voiture électrique. Un tel programme cible les plus vieux véhicules à essence, ceux qu'on doit remplacer en priorité par des véhicules électriques. Il permet aussi de rendre la voiture électrique plus accessible aux automobilistes moi fortunés. À méditer…
Sources :
Nicki Lewis, BC-Scrap-It Program Manager BC Scrap-It CEVforBC Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
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La Colombie-Britannique se joint aux gouvernements qui désirent interdire les voitures à essence et au diesel; Prendre en charge sa voiture électrique; Entreprise introduit des fourgonnettes électriques à Londres; ChargePoint obtient un financement de 240 millions de dollars alors que la révolution de la mobilité durable s’accélère; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
.Contribution: André H. Martel
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Le gouvernement de la Colombie-Britannique met la table pour que TOUS les voitures et camions légers vendus soient électriques d’ici 2040. Pour y parvenir, le premier ministre John Horgan annonce une loi VZE pour l’été prochain.
La Colombie-Britannique se joindra ainsi au Québec et à 14 états américains qui possèdent une loi VZE en Amérique du Nord. Le gouvernement propose déjà des cibles au-delà de 2025 : 10% des ventes en 2025, 30% en 2030 et 100% en 2040.
Les détails restent à venir sur les mécanismes de cette règlementation, mais le premier ministre à tracé en conférence de presse les grandes lignes d’un plan en trois points pour assurer le succès de cette transition vers des transports individuels décarbonisés :
L’Avis de l’AVÉQ ![]()
Les Britanno-colombiens manifestent déjà un grand intérêt pour la voiture électrique. Les statistiques de parts de marché du VÉ ont même dépassé celles du Québec, même si en nombres absolus on trouve moins de voitures électriques sur les routes de cette province.
C’est que, jusqu’à tout récemment, il était possible de recevoir jusqu’à 11 000$ d’incitatif à l’achat d’une voiture électrique neuve en envoyant à la casse sa vieille minoune (5000$ du programme «CEVforBC» + 6000$ du programme «SCRAP-IT»). Les fonds du programme SCRAP-IT dédiés aux voitures électriques n’ont cependant pas été renouvelés au moment de publier cet article. Il faudra suivre le renouvellement ou le non-renouvellement de ce programme et et son effet sur les ventes. Reste qu’il est heureux de voir la Colombie-Britannique suivre l’exemple du Québec en matière de règlementation pour forcer les manufacturiers à rendre disponibles les véhicules électriques et à en encourager la vente. Nous espérons fortement que le gouvernement fédéral finira par réaliser lui aussi l’opportunité d’accélération de la transition énergétique qu’une telle loi représenterait à l’échelle nationale. D’autant plus que de laisser uniquement aux provinces le fardeau d’imposer une telle règlementation sur leur territoire conduit inévitablement à une grande disparité dans la disponibilité des véhicules électriques à l’échelle du pays (Voir analyse de Don Pittis).
Sources :
BC Gov News CBC News BC Hydro FleetCarma Matthew Klippenstein’s Canadian EV sales Auteur : Daniel Rochefort
Croissance du marché Canadien des véhicules électriques
Les ventes cumulatives de véhicules électriques ont atteint de nouveaux sommets : 70 000 véhicules électriques à la fin de juin 2018. 35,000 véhicules 100% électriques et 35 000 véhicules électriques hybrides branchables. Il s’est vendu 6 759 véhicules électriques en juin 2018 comparativement à 1 824 en juin 2017. Presque 4 fois plus de vé !!!
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La société d’état BC Hydro a complété la deuxième phase de son réseau de recharge rapide pour véhicules électriques. 28 nouvelles stations BRCC permettent maintenant de relier l’Alberta à la côte ouest (Tofino). Le réseau britannico-colombien compte maintenant 58 stations de recharge BRCC.
Cette deuxième phase à permis de densifier l'offre de recharge rapide dans la région métropolitaine de Vancouver et de mieux couvrir les régions de l'île de Vancouver et de East Kootenay.
BC Hydro passera maintenant à la troisième phase de développement de son réseau de recharge rapide, pour assurer une couverture du nord au sud, de Kamloops à Prince George (plus de 500 km)… et éventuellement jusqu'à Prince Rupert (700 km de plus).
La Colombie britannique pourrait bien être la prochaine province à adopter une loi sur les véhicules à zéro émissions comme l'a fait le Québec.
Le gouvernement de la Colombie britannique ne s'est pas encore engagé formellement à le faire, mais le projet est déjà appuyé par le Comité aviseur sur les changements climatiques (climate advisory council) qui participe à la préparation pour cette automne de la stratégie de lutte aux changements climatiques de la province.
En fait, le projet est sur la table depuis une décennie en Colombie britannique, mais il a toujours été tabletté par le gouvernement libéral provincial. Reste à voir si les élus du gouvernement néo-démocrate actuel auront le courage d'affronter l'Association des concessionnaires automobile de Colombie Britannique qui s'oppose farouchement à une telle loi.
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La Colombie-Britannique annonce qu'elle doublera le nombre de stations de recharge pour les véhicules électriques dans la province. La ministre de l'Énergie espère ainsi encourager les conducteurs à se tourner vers les énergies propres.
L'accès à une borne de recharge demeure un obstacle majeur qui empêche les consommateurs à faire l'acquisition d'une voiture électrique.
Si tout va comme prévu, les utilisateurs de voitures électriques auront bientôt accès à 64 stations de recharge réparties dans toute la province. La Colombie-Britannique offre une gamme d'incitatifs pour encourager les consommateurs à faire l'acquisition d'une voiture à énergie propre. Par exemple, un rabais de 5000 $ pour l'achat d'une voiture électrique ou une réduction de 6000 $ pour une voiture à hydrogène. Il existe aussi un programme d'aides pour l'installation d'une borne de recharge à la maison. Il existe environ 9500 véhicules électriques, hybrides et hydrogènes en Colombie-Britannique. La province se classe deuxième au Canada -- après le Québec -- pour le nombre de voitures dites propres, selon l'organisme à but non lucratif Plug In BC. Source : Ici Radio-Canada Contribution : Martin Archambault
Concours FLO; La pression du VÉ s’intensifie sur le gouvernement fédéral; Un recours collectif historique contre Volkswagen-Audi; Normalisation du réseau de bornes de recharge en Colombie-Britannique : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Daniel Rochefort
Un peu partout au pays, la révolution de la voiture électrique est encore un rêve sur le long terme - mais pas sur Salt Spring Island, une destination touristique au top des palmarès en Colombie-Britannique.
Ici, les résidents ont résolument pris le virage électrique, de manière si importante que certains d'entre eux croient que l'île peut maintenant revendiquer le titre de «Capitale électromobile du Canada». "Nous prenons beaucoup de café ici et un jour nous étions assis en train de compter les VÉ qui passaient. Plus tard, le jeu s'est transformé à compter les [Nissan] Leafs rouges!", a déclaré Jim Standen, le registraire auto-proclamé des voitures électriques de Salt Spring. "J'ai donc créé une base de données ... et une chose a mené à une autre et maintenant nous sommes rendu à 111 voitures électriques, alors que statistiquement au Canada, nous devrions en avoir cinq". La Colombie-Britannique prévoit investir 50M$ sur 5 ans pour les infrastructures de recharge21/6/2017
Les Libéraux de la Colombie-Britannique promettent un investissement de 50 millions de dollars pour recharger plus de véhicules électriques dans toute la province.
Le ministre de l'Environnement, Jordan Sturdy, déclare que les Libéraux ne laisseront pas leur statut de gouvernement minoritaire servir de frein aux plans en cours pour construire des infrastructures pour soutenir les véhicules électriques. Il indique que le discours du Trône de jeudi comprend un plan visant à dépenser 50 millions de dollars sur cinq ans pour ajouter plus de 4 300 stations de recharge pour les véhicules électriques. Il dit qu'il sait que les Libéraux sont confrontés à un vote de confiance dans la législature qui pourrait voir leur défaite, mais l'initiative des véhicules électriques fait partie du plan du gouvernement de mettre plus de véhicules à émission nulle sur la route. Don Chandler de l'Association des véhicules électriques de Vancouver (VEVA) a accueilli la nouvelle avec optimisme, même si c'est un peu dernière minute. "À l'heure actuelle, vous pouvez conduire de Victoria à Revelstoke, mais vous ne pouvez aller plus loin, car il n'y a pas de bornes de recharge. Vous ne pouvez pas vous rendre au nord de la Transcanadienne. " "Cet exercice pour les véhicules électriques annoncé à la onzième heure par les Libéraux est quelque chose qu'ils auraient pu faire il y a quelques années, mais ils ont traîné les pieds sur ce point", dit-il. Chandler espère que le NPD et les Verts appuieront les véhicules électriques si les Libéraux sont vaincus dans un vote de confiance la semaine prochaine comme prévu. "Cela accélèrerait grandement l'adoption des véhicules électriques si cela devait se concrétiser. Je soupçonne que les autres parties vont également s'y rallier ". Avec peu de détails sur la promesse à ce stade, Chandler est désireux de connaitre le type de station de recharge qui est promis (240V ou BRCC) "Nous aurons toujours besoin de bornes rapides sur autoroute et de bornes commerciales chez les détaillants". Source: VEVA Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Le financement appuiera le développement de voitures plus légères et plus éconergétiques qui émettent moins de gaz à effet de serre.
Un investissement du gouvernement fédéral de 11,5 millions de dollars dans la technologie de l'automobile créera jusqu'à 80 emplois en Colombie-Britannique, en Ontario et au Québec.
Le financement de six nouveaux projets dans le cadre du Programme d'innovation pour les fournisseurs du secteur automobile appuiera le développement de voitures plus légères et plus éconergétiques qui émettent moins de gaz à effet de serre. Datec Coating Corporation, à Mississauga, en Ontario, recevra jusqu'à 1,3 million de dollars pour développer des technologies qui amélioreront les systèmes de gestion thermique pour les habitacles d'automobiles électriques et hybrides et pour mettre au point une batterie lithium-ion et du liquide pour moteur. Tyromer Inc. à Windsor, en Ontario recevra 3,4 millions de dollars pour utiliser du caoutchouc recyclé pour sceller les fenêtres et les portes des voitures. Jusqu'à 1,7 million de dollars seront versés à Eurospec Manufacturing Inc. à Newmarket, en Ontario, pour développer un meilleur mécanisme d’ajustement du siège automobile. Loop Energy Inc. à Burnaby, en Colombie-Britannique, obtiendra 787 000 $ pour développer une pile à combustible qui générera plus de puissance. TM4 Inc., la filiale d’Hydro-Québec basée à Boucherville, au Québec, recevra jusqu'à 4 millions de dollars pour développer un moteur électrique à faible coût et performant pour les camions légers. Enfin, jusqu'à 272 000 $ seront versés à Advanced Technology Emission Solutions Inc., à Hamilton, pour développer un convertisseur catalytique qui réduit les émissions de gaz à effet de serre des tuyaux d'échappement.
Source : Plant.ca
Contribution : Naïma Hassert |
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