L'achat d'un véhicule électrique d'occasion présente une nouvelle préoccupation pour les acheteurs potentiels: la santé de la batterie du véhicule. Toutes les batteries se dégradent avec le temps et il est parfois difficile pour un acheteur de connaitre l’état de la batterie d’un VÉ usagé.
Certains véhicules électriques plus anciens, notamment la Nissan LEAF refroidie à l’air, ont de mauvais résultats dans ce domaine . Le California Air Resources Board (CARB) souhaite adopter une approche globale de l'électrification et son projet de cadre Advanced Clean Cars II, qui veut faire en sorte que 80% des véhicules légers neufs vendus d'ici 2035 soient électriques, comprend des dispositions pour évaluer la santé des batteries des véhicules électriques. Les nouvelles règles, qui s'appliqueraient à partir des modèles de 2026, exigeraient que les véhicules électriques maintiennent 80% de leur autonomie certifiée pendant 15 ans ou 240 000 km. La réglementation exigerait également une «capacité d’évaluer facilement l'état de santé de la batterie par le client», permettant aux acheteurs de vérifier l'état de santé (SoH)* d'un véhicule particulier sans avoir besoin d'un outil spécial. Le constructeur du véhicule devrait indiquer clairement le pourcentage de SOH toujours sous garantie. Les règles proposées exigeraient également «la divulgation d'informations pour tous les composants liés à la propulsion» et une procédure normalisée pour lire les données de diagnostic du véhicule telles que les codes d'erreur liés à la propulsion. Selon Green Car Reports, cette mesure est une réponse au projet de loi : droit à la réparation proposé par l’État du Massachusetts, auquel Tesla s’était opposé pour des raisons de sécurité. David Reichmuth de l'Union of Concerned Scientists considère la proposition comme un avantage autant pour les consommateurs que pour l'environnement. Il est important de s'assurer que «les consommateurs soient confiants d'acheter un véhicule électrique d'occasion pour remplacer un véhicule à essence». Et plus la durée de vie utile d'un VÉ sera longue, plus la quantité d'émissions qu'il compensera sera importante. Consumer Reports a également salué les règles proposées par CARB: «Nous accueillons favorablement les nouvelles exigences de durabilité des véhicules électriques pour garantir aux consommateurs l'accès à des véhicules qui offrent une grande autonomie et qui sont durables. Le CARB votera sur une version plus détaillée de la proposition plus tard dans l'année et acceptera les commentaires du public jusqu'au 11 juin 2021. *Le SoH est l'élément le plus important à connaître, car il traduit directement les capacités d'une voiture électrique d'occasion, et notamment son autonomie. Les détenteurs de voitures électriques peuvent donc prendre conscience de l'état de santé de la batterie, afin de faire jouer ou non les garanties des constructeurs. Source: CARB via Green Car Reports CHARGEDevs
Contribution: André H. Martel
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La Californie a approuvé des objectifs ambitieux de réduction des émissions pour les services de covoiturage, obligeant en fait des entreprises comme Uber et Lyft à passer au tout électrique d'ici la fin de la décennie.
Rédigées par le California Air Resources Board (CARB), les nouvelles règles obligent les entreprises de covoiturage à accroitre leur électrification à compter de 2023, à réduire les émissions de gaz à effet de serre à zéro d'ici 2030 et à garantir que 90% des kilomètres parcourus par les véhicules seront électriques. «Garantir» est le mot clé ici, car les modèles commerciaux d'Uber et de Lyft reposent sur des opérateurs qui fournissent leurs propres voitures. Pour la majorité des exploitants de véhicules, l'élimination des émissions peut être effectuée en remplaçant simplement leur flotte par des véhicules électriques, mais comme Uber et Lyft ne possèdent pas les véhicules affectés aux services de covoiturage, le processus sera plus compliqué. Les deux entreprises se sont déjà engagées à passer au tout électrique d'ici 2030, et le CARB a expliqué comment un tel mandat pourrait fonctionner en mai dernier. Au lieu de se baser sur les véhicules eux-mêmes, la conformité sera déterminée par les kilomètres parcourus par les véhicules (VMT). Ainsi, au lieu du nombre de véhicules électriques sur les réseaux Uber ou Lyft, les régulateurs examineront plutôt les émissions par kilomètre parcouru et quelle proportion de ce kilométrage est effectuée par les véhicules électriques ou à hydrogène. On espère que cet échéancier s'alignera avec les coûts d’acquisition et d’utilisation, la baisse des coûts des batteries permettant aux véhicules électriques d'atteindre la parité de prix avec les voitures à essence à mesure que les exigences VMT augmenteront. La réglementation tiendra également compte des trajets partagés qui permettent de réduire les émissions par passager et la réduction du kilométrage non facturé, qui représente 39% du kilométrage parcouru, selon les données de la Californie qui datent de 2019. Les entreprises devront soumettre des plans biannuels dès l'an prochain, avant la mise en œuvre des nouvelles règles en 2023. Les petites entreprises, celles qui ont 5 millions de VMT par an ou moins, seront exemptées des exigences en matière d'émissions. Le CARB note que le nouveau règlement pour le covoiturage s'aligne sur les normes californiennes Advanced Clean Cars II qui sont en cours de développement. Ces normes sont conçues pour s'inscrire dans l'objectif de la Californie d' interdire la vente de véhicules à essence, ou de véhicules sans mode de recharge, d'ici 2035. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La startup WattEV veut construire à Bakersfield, en Californie un relais routier de 25 mégawatts uniquement électrique, alimenté par un panneau solaire. Le site sera ouvert au public, mais WattEV prévoit également utiliser les bornes de recharge pour sa propre flotte de véhicules.
L’objectif à long terme est de fournir 25 mégawatts, incluant 40 bornes de recharge, cependant le site n’offrira au début que 4 mégawatts, à l’image de la première station de recharge pour camions lourds électriques accessible au public, qui a ouvert ses portes le mois dernier à Portland, dans l'Oregon. Selon un communiqué de presse de WattEV, leur ambition est d’atteindre rapidement leur objectif. Le site de 110 acres se trouve à une intersection d'autoroute majeure à l'extrémité sud de la vallée de San Joaquin en Californie, et est situé près des centres de distribution d’Amazon et de Walmart. Le site disposera d'un "micro-réseau solaire" permettant le stockage d'énergie, mais pourra également, si nécessaire, utiliser l'électricité du réseau de la compagnie d'électricité locale Pacific Gas & Electric, indique le communiqué.
Prototype pour semi-remorque semi-électrique Tesla
WattEV, est convaincue que les manufacturiers, entreprises de technologie, organisations communautaires et les agences gouvernementales veulent adhérer à cette électrification. Elle veut également modifier sa propre flotte. La compagnie a déjà fait des réservations pour 50 Tesla Semis et prévoit passer d’autres commandes auprès d'autres fabricants, en vue d'atteindre un objectif commun dans l'industrie consistant à mettre 12 000 camions tout électriques sur les routes de Californie d'ici la fin de 2030. La croissance de l'infrastructure de recharge pour les gros camions sera un obstacle beaucoup plus important que l'implantation de la recharge rapide CC pour les voitures électriques, en raison de la demande d’énergie plus élevée. L’industrie est confrontée aux mêmes défis de standardisation que la recharge rapide des voitures électriques. Les constructeurs de camions convergent vers une seule norme de recharge et Tesla ne devrait pas faire cavalier seul cette fois-ci. Cependant, WattEV n'est pas la seule entreprise à planifier des sites de recharge dédiés aux poids lourds. En 2020, les services publics ont publié un plan pour une autoroute électrique sur la côte ouest reliant la Californie, l'Oregon et Washington le long du couloir de l'autoroute I-5. Le plan prévoyait la création de certains sites de recharge sur les autoroutes, notamment sur la Route 99 en Californie , qui passe par Bakersfield. Il serait donc possible que le relais routier de WattEV puisse faire partie de ce réseau. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les véhicules rechargeables incluant les tout électriques, les hybrides rechargeables, non rechargeables et les voitures à pile à hydrogène approchent 10% des ventes des véhicules neufs en Californie, selon une mise à jour périodique du groupe industriel Veloz, basée sur les dernières données. de l’État.
Les Californiens ont acheté 59 000 voitures rechargeables au premier trimestre 2021, représentant plus de 9% de part de marché pour le trimestre. Le Tesla Model Y fut le modèle le plus vendu de l'État, avec 15 265, alors que le Tesla Model 3 suivait en seconde position, avec 14 536. La Chevrolet Bolt EV de son côté confirmait 5 252 unités. L'hybride rechargeable le plus primé la Toyota Prius Prime, venait en quatrième position avec 4 081 ventes. Le Model 3 est la voiture électrique la plus populaire en Californie, avec plus de 144 000 d'entre elles immatriculées dans l'État. Au cours du premier trimestre, 3 000 bornes de recharge publiques et deux stations de ravitaillement en hydrogène ont été installés en Californie, ce qui porte le total de bornes de recharge à 74 443 unités et 47 stations d'hydrogène.
2020 Toyota Prius Prime
Selon les données, la Californie a représenté 45% des ventes nationales de voitures rechargeables au premier trimestre, et les chiffres des ventes de l'État ont augmenté d’environ 50% par rapport au quatrième trimestre de 2020. En plus des perturbations causées par la pandémie de coronavirus, l'année dernière la Californie a connu une baisse des ventes d'hybrides rechargeables tandis que les véhicules tout électriques et hybrides non rechargeables ont augmenté. Toujours selon le rapport, il y a encore un long chemin à parcourir même en Californie. Les véhicules zéro émission représentent à peine un peu plus de 2% des véhicules sur la route, soit environ 636 000 véhicules sur 28 millions.
Lucid Air roulant dans San Francisco
La répartition des véhicules est également inégale dans l’état. Un rapport précédent indiquait que les voitures rechargeables représentent déjà plus de 10% du marché à Los Angeles et à San Francisco. Les États-Unis ne devraient pas atteindre ce pourcentage à l'échelle nationale avant 2025, selon ce rapport. Le gouvernement californien s'est fixé l'objectif ambitieux de mettre fin aux ventes de nouveaux véhicules à combustion interne d' ici 2035 . Les campagnes menées dans l'État tentent de jeter les bases de ce programme en faisant la promotion des véhicules à zéro émission auprès de l’ensemble des consommateurs qui n’ont toujours pas adopté ce nouveau mode de transport écologique. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le département américain des transports s'apprête à renverser la proposition de l'ancien président Donald Trump de mettre fin à la capacité de la Californie de définir ses propres normes de pollution causés par les véhicules à combustion.
La National Highway Traffic Safety Administration, qui fait partie du DOT, a déclaré jeudi dernier qu'elle proposait d’annuler un règlement visant à empêcher les États de fixer leurs propres normes en matière de gaz à effet de serre, de véhicules à émissions nulles et d'économie de carburant. Le changement, s'il est approuvé suite à une consultation du public, permettrait à la Californie et à 15 États qui ont adhéré à ces normes d'établir leurs propres règles. Le président Joe Biden a déclaré qu'il chercherait à définir une norme nationale, comme ce fut le cas sous l'ancien président Barack Obama. On s'attendait à ce que Biden soutienne la Californie.
La décision de Trump en 2019 de mettre fin à l'indépendance de la Californie a été contestée devant les tribunaux par l'État et plusieurs groupes environnementaux. Cette nouvelle norme avait également ébranlé l’industrie automobile, qui voulait éviter les coûts additionnels pour construire deux véhicules différents, un pour la Californie et ses partisans et un autre pour le reste du pays.
La décision de Trump a divisé l'industrie, alors que plusieurs constructeurs automobiles ont adhéré à cette proposition, Ford, Honda, BMW, Volkswagen et Volvo ont plutôt décidé de suivre les normes californiennes. Dès l'inauguration de Biden, les constructeurs automobiles ont commencé à retirer leur appui au projet de Trump. Le DOT a déclaré dans un communiqué que l’annonce de jeudi dernier permettrait d’établir une règlementation normalisée et annulerait «les efforts inutiles et potentiellement illégaux pour empêcher l'action de l'État». Steven Cliff, administrateur par intérim de la NHTSA, a déclaré que ces États avaient ouvert la voie à la lutte contre le changement climatique. «La nouvelle règle proposée par la NHTSA supprimerait les obstacles inutiles au leadership de l'État dans la règlementation des gaz à effet de serre et autres polluants atmosphériques émis par les tuyaux d'échappement des voitures», a-t-il déclaré dans un communiqué. Trump a également annulé les normes d'efficacité énergétique et d'émissions de l'ère Obama, et il est probable que l'administration Biden les inversera à son tour, en les remplaçant par des exigences plus strictes. Le ministère acceptera les commentaires de la population et des groupes intéressés pendant un mois avant que les nouvelles normes ne soient adoptées. Associated Press KLTA5
Contribution: André H. Martel
Alors que la Californie et Washington s'apprêtent à mettre fin aux ventes de nouveaux véhicules à combustion, une nouvelle étude affirme que tous les nouveaux véhicules aux États-Unis pourraient être rendus électriques d'ici 2035.
Le rapport 2035 2.0 de l'Université de Californie à Berkeley préconise également des avantages économiques majeurs liés au passage à l'électricité. Cela permettrait aux ménages d'économiser environ 1 000 $ USD par an au cours des 30 prochaines années et de soutenir une augmentation nette de plus de 2 millions d'emplois d’ici 2035. L'étude prétend être la première à démontrer à quel point les améliorations de la technologie des batteries, la diminution des coûts de production, l’augmentation du niveau de production et l’accélération de l'électrification des voitures et des camions auront un impact positif sur le futur des VÉ. Ses résultats prédisent un taux d'électrification beaucoup plus rapide du parc automobile américain que les analyses précédentes. Selon l’étude, d'ici 2030, les États-Unis pourraient ne vendre que des voitures neuves électriques, ainsi que plus de 80% des camions neufs, et les alimenter avec 90% d'électricité propre. Cette électrification généralisée réduirait également de 35% les émissions de gaz de l'ensemble de l'économie américaine
Cela serait en partie possible grâce à des diminutions des coûts de vente. L'étude prédit que les coûts totaux d’acquisition des véhicules électriques et des véhicules à moteur à combustion interne seront bientôt comparables et que les véhicules électriques permettront d'économiser de l'argent à long terme.
Actuellement, la Californie a décidé de mettre fin aux ventes de voitures neuves à essence d' ici l'année civile 2035 , tandis que l'État de Washington a l'intention de le faire d'ici 2030 . Les sénateurs de Californie incitent l'administration Biden à adopter un plan similaire à l'échelle nationale, mais il est peu probable que cela se produise de sitôt. Une étude nous a également permis de découvrir plusieurs avantages pour les véhicules électriques par rapport aux véhicules à combustion interne au niveau des manufacturiers. Par exemple, la fabrication des VÉ nécessite moins de matières premières que les véhicules à combustion. Les prix des batteries continuent de baisser, rapprochant le coût des véhicules électriques aux véhicules à essence et diesel. Cependant, le cabinet de conseil LMC Automotive avait prédit l'année dernière qu'en 2030, l'essence alimentera toujours sept véhicules américains sur dix . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Tesla se prépare a faire rouler ses camions semi-électriques entre son usine de Fremont et celle du Nevada.
Le constructeur automobile sera son premier et meilleur client. Hier, Electrek a rapporté que Tesla voulait embaucher ses premiers techniciens pour assurer l’entretien de ses Semi , et a été surpris de voir qu'ils recherchaient également du personnel au Canada. Peu de temps après, Tesla a également annoncé plusieurs ouvertures de postes à différents endroits:
Comme l’annonce incluait également des ouvertures de poste à Mississauga, Ontario, Canada, nous croyons que Tesla souhaite y ouvrir un centre de service pour les premiers clients locaux de ses Semi, fort probablement Walmart Canada, qui est basé dans la région et qui a déjà commandé plus de 100 camions électriques à Tesla. Concernant ces nouveaux centres de service en Californie et au Nevada, les quatre premiers seront clairement destinés à assurer le soutien technique entre l'usine Fremont et la Gigafactory du Nevada. Tesla transporte énormément de produits sur les 420 km qui séparent les deux usines. Tous les blocs-batteries et transmissions sont produits au Nevada et expédiés en Californie, où Tesla construit et assemble les voitures électriques. Le PDG de Tesla, Elon Musk, avait déjà qualifié les coûts logistiques du constructeur automobile de «gigantesques». Ce sera un parcours important pour les prochains camions Semi. Tesla a déjà utilisé ses premiers prototypes sur ce parcours lors des tests, mais elle prévoit débuter prochainement sa production, et son utilisation devrait s'accélérer, ce qui explique la mise en place de ces nouveaux centres de service. Jerome Guillen, président de la division Tesla Heavy Trucking, a récemment déclaré que le constructeur automobile prévoyait être son meilleur client sur cet itinéraire. Les économies potentielles sont importantes car la compagnie vise un coût d'exploitation plus bas par kilomètre. Les économies de coûts pourraient également être améliorées en utilisant des convois en mode peloton* pour réduire le coût d'exploitation à 0,85 $ par 1,6 km avec un convoi de trois camions Comme Electrek l'a rapporté le mois dernier, Tesla a entrepris la construction d’une nouvelle ligne de production pour ses Semi dans son usine du Nevada qui sera en mesure de construire cinq camions par semaine avant de passer à la production de masse au Texas l'année prochaine. Le constructeur automobile devrait déjà avoir quelques dizaines de camions Semi supplémentaires sur la route cette année. *Le peloton de camions est la liaison de deux camions ou plus en convoi, en utilisant la technologie de connectivité et les systèmes automatisés de soutien à la conduite. Ces véhicules maintiennent automatiquement un ensemble, distance étroite entre eux quand ils sont connectés pour certaines parties d’un voyage, par exemple sur les autoroutes. Electrek
Contribution: André H. Martel
Selon une nouvelle étude effectuée en Californie, les véhicules électriques ont roulé la moitié moins de kilomètres que les voitures à essence et ont consommé beaucoup moins d'énergie que prévu par les planificateurs du réseau.
Les résultats de l' étude, publiés hier par le Bureau national de la recherche économique, pourront être utiles à la nouvelle administration Biden et à plusieurs États pour leur permettre de planifier les ressources qu’ils devront consacrer pour soutenir le développement des voitures électriques. Des chercheurs, incluant Fiona Burlig, professeur de politique énergétique et environnementale à l'Université de Chicago, ont analysé les données du secteur des services publics pour comparer le niveau d’utilisation des VÉ par rapport à leurs homologues à essence. Les résultats furent surprenants. Il y a quatre ans, en Californie, les véhicules électriques parcouraient en moyenne 8 500 km annuellement, soit moins de la moitié de la distance parcourue par une voiture à essence moyenne. Et leur consommation d'énergie ne représentait qu'une infime fraction de ce que les fonctionnaires avaient estimés. "Si l’étude a confirmé que les gens font moins de route avec leurs véhicules électriques", a déclaré Burlig, "se pourrait-il que le véhicule électrique soit un moins bon substitut à la voiture à essence que nous le pensions?" Burlig a cependant reconnu que la portée de l'étude avait des limites. En effet, elle a évalué l'utilisation des VÉ en Californie sur une période de trois ans se terminant en 2017. Les VÉ étaient alors moins populaires; le Model 3 de Tesla, actuellement le véhicule électrique le plus vendu du pays, venait à peine d'apparaitre sur les routes. L'étude n'avait pas non plus analysé les raisons pour lesquelles les déplacements des voitures électriques étaient si limités. Mais les chercheurs croient connaitre les vraies raisons. Il se peut que les conducteurs anxieux concernant l’autonomie, alors qu’il y avait peu de bornes de recharge publiques, n'aient pas fait confiance à leurs véhicules électriques pour les longs trajets. Il est également possible que les ménages possédant plus d'une voiture considèrent leur VÉ comme un véhicule auxiliaire. Ou encore, le fait que les tarifs d'électricité de la Californie, parmi les plus élevés du pays, rendaient l’utilisation de leurs VÉ moins intéressants. Les autres co-auteurs de l'étude étaient James Bushnell et David Rapson, tous deux professeurs d'économie à l'Université de Californie, Davis, et Catherine Wolfram, professeur de commerce à l'UC Berkeley. Burlig a déclaré qu'ils n'avaient pas initialement prévu concentrer leur attention sur les véhicules électriques. Ils étaient plus intéressés par la façon dont de nouveaux acteurs, comme les véhicules électriques et les panneaux solaires, affecteraient la fiabilité du réseau électrique. Mais les chercheurs ont changé de cap lorsqu'ils ont réalisé que l'impact réel des VÉ sur le réseau était encore inconnu. Des études antérieures menées en Californie, qui abrite environ la moitié de tous les véhicules électriques aux États-Unis avaient fait des recherches auprès de ménages qui avaient installé leurs bornes de recharge sur un compteur électrique séparé. Une situation tout à fait exceptionnelle. Effectivement, la plupart des maisons équipées de bornes de recharge pour véhicules électriques sont reliées au compteur d'énergie de la maison incluant tous les autres appareils, comme les réfrigérateurs, les laveuses, sécheuses et les lumières. Pour déterminer la quantité de jus que les propriétaires de VÉ utilisaient, les chercheurs ont obtenu les adresses de ceux qui ont immatriculé de nouvelles voitures électriques en Californie. Ensuite, ils ont comparé ceux-ci à la base de données des clients des services publics de l'État. Normalement, l’accès aux données énergétiques aussi spécifiques est interdite, mais les chercheurs ont profité d'une loi californienne qui permet aux chercheurs universitaires d’y avoir accès. Ils ont constaté que la recharge d'un véhicule électrique augmentait la consommation d'électricité de 2,9 kilowattheures par jour pour une maison moyenne. Cette donnée est importante car elle est inférieure à l’évaluation de l’État de Californie. La California Energy Commission avait estimé qu'un véhicule électrique en consomme presque trois fois plus, soit environ 7 ou 8 kWh par jour. Ensuite, les chercheurs ont estimé la distance réelle parcourue par ces véhicules. Ils ont pu effectuer cette évaluation en notant combien la consommation d'énergie d'une maison augmentait suite à l’achat d’un VÉ et en comparant le résultat à la quantité d'énergie utilisée par un modèle particulier de VÉ en roulant. Cela a abouti à la conclusion que le VÉ moyen en Californie du Nord parcourait 8 500 km annuellement. À titre de comparaison, l'Enquête nationale sur les voyages des ménages, réalisée par le Département américain des transports, estime que le véhicule de tourisme parcourt en moyenne 20 000 kilomètres par an. Les chercheurs ont découvert une autre information intéressante: les propriétaires de Tesla ont consommé près de deux fois plus de kilowattheures que les autres marques de véhicules électriques. L’étude n’a pas permis de percer ce mystère, mais Burlig a une théorie, liée au fait que les Tesla ont de plus grosses batteries et offrent plus d’autonomie que ses compétiteurs. "Si j’étais intéressée à utiliser mon véhicule électrique sur de longs voyages", dit-elle, "je serais plus susceptible d'investir dans une Tesla que si je l'utilise uniquement pour circuler en ville." E&E News
Contribution: André H. Martel
Le projet de loi:
Le plan de cadrage doit inclure une analyse incluant:
Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Le programme pilote d'autobus scolaire en ligne Vehicle-to-grid de New York est un succès15/12/2020
La compagnie Lion Electric, un fabricant québécois d'autobus scolaires électriques, a terminé avec succès un déploiement pilote de véhicules/ réseau (V2G) de cinq autobus scolaires à White Plains, New York.
Les bus scolaires V2G de New York Le projet a débuté en 2018 entre ses partenaires Lion, la société de technologie V2G Nuvve, le White Plains School District et la multinationale britannique de transports publics National Express. Il s'agit du premier déploiement réussi dans l'État de New York d'un projet pilote V2G, dans lequel l'électricité circule des bus scolaires électriques vers le réseau lorsqu'ils sont garés. Le parc de cinq autobus scolaires LionC à White Plains est exploité par National Express, qui prend en charge les coûts énergétiques pendant l'année scolaire. Con Edison, la New York State Energy Research and Development Authority et National Express ont tous contribué à l'achat de la flotte de bus électriques, tandis que Lion a contribué à la conception du projet. Les LionC ont une autonomie de 100 à 250 km par charge et une station de recharge à bord CA de 19,2 kW. Les bus peuvent transporter jusqu'à 72 passagers. Con Edison pourra désormais retransmettre l'énergie des autobus scolaires LionC du district scolaire de White Plains vers le réseau. Cette énergie peut ensuite être distribuée aux clients à l'aide de la technologie V2G de Nuvve. Brian Ross, directeur du projet de Con Edison, a déclaré: « Nous pensons que les autobus scolaires électriques peuvent nous permettre d'atteindre deux des objectifs de notre entreprise, à savoir la réduction des émissions de carbone et le maintien de notre fiabilité de fournir l’énergie de pointe. Nous innovons pour aider notre État et notre région à atteindre un avenir énergétique propre dans lequel les véhicules électriques joueront un rôle important. » Il y a environ 480 000 autobus scolaires aux États-Unis, il s’agit de la plus grande flotte de transport du pays. New York possède plus de 10% des autobus scolaires dans le pays, l'État n’a à peine effleuré le potentiel énergétique des autobus scolaires électroniques avec seulement cinq véhicules sur la route. La compagnie ConEd confirme que ces cinq bus ont répondu aux attentes, suggérant que l’état New York pourrait déployer rapidement ce réseau comme en Californie, l'État qui mène le mouvement V2G, afin de réduire les émissions dans l’état. Nuvve a également travaillé avec le fabricant d'autobus scolaires Blue Bird Corporation sur le projet V2G en Californie, et en septembre dernier, le partenariat a rendu son programme d'autobus scolaires V2G disponible à l'échelle nationale . De plus, en 2019, la ville de Virginia et le service public Dominion Energy ont annoncé qu'ils achèteraient un minimum de 1050 bus scolaires électriques V2G entre cette date et 2024. L'objectif de la Virginie est de faire rouler 100% des bus scolaires électriques d'ici 2030. Le concept V2G fonctionne bien pour les autobus scolaires à cause de leur dimension disposant de beaucoup d'espace pour les batteries. De plus, comme ils ont une utilisation restreinte, ils ont une capacité opérationnelle importante où on peut les brancher: nuits, weekends, étés et jours fériés. Le concept V2G fournit de l'énergie propre et est également une ressource utilitaire. V2G et les autobus scolaires sont un mariage parfait. Selon un rapport du US Public Interest Research Group déposé en 2018, les autobus scolaires électriques coûtent à l’achat environ 120 000 $ de plus que les autobus scolaires diesel, mais les économies sur le carburant et l'entretien des autobus scolaires électriques sont d'environ 170 000 $ à 240 000 $. Le concept V2G, peut aider les districts scolaires à payer les bus, qui peuvent rapporter des milliers de dollars par an et par véhicule en vendant l'excédent d'électricité. Michelle Lewis Electrek
Contribution: André H. Martel
L'interdiction des voitures à essence serait plus efficace que les incitatifs actuels pour les voitures électriques, a déclaré le PDG de Volvo, Håkan Samuelsson, lors d'un appel conférence avec le Financial Times plus tôt cette semaine.
« Personne ne peut bâtir une entreprise prospère et rentable en s'appuyant sur des incitatifs», a déclaré Samuelsson. «Si des incitatifs peuvent initialement encourager l'industrie à se développer, il serait fort probablement plus efficace que les gouvernements établissent un programme clair pour favoriser un avenir électrique. » À la suite de la décision du Royaume-Uni de mettre fin aux ventes de nouvelles voitures à essence d'ici 2030 et de la Californie qui a décidé d'éliminer progressivement les ventes de nouveaux véhicules à combustion interne d'ici 2035, les interdictions de vente sont devenues une réelle option. Mais, c'est la première fois que le PDG d'un constructeur automobile appuie cette approche. C'est une position inhabituelle pour le PDG d'un constructeur automobile opérant dans plusieurs marchés. Généralement les gestionnaires de cette industrie ajustent leur ligne de conduite en fonction de la règlementation des différentes normes des marchés.
Le Volvo XC40 Recharge 2021 entre en production
Pour le moment, la plupart des nouveaux modèles Volvo seront toujours équipés de moteurs à combustion interne, assistés de groupes motopropulseurs hybrides rechargeables. Volvo a récemment baissé les prix de ses hybrides rechargeables pour stimuler les ventes et a commencé à camoufler ses tuyaux d'échappement , dans un effort de détourner l'attention sur la combustion interne. Aux États-Unis, la compagnie a également mis en place un programme qui a pour but de rembourser les conducteurs d’hybrides rechargeables pour l'électricité qu'ils consommeront pour la recharge. Ce projet permet de garantir que les propriétaires se branchent réellement, qu’ils profitent pleinement des avantages en matière d'émissions des groupes motopropulseurs hybrides rechargeables et qu’ils s’acclimatent à la conduite électrique. Le premier véhicule entièrement électrique de Volvo sera le XC40 Recharge, qui arrivera sur le marché au début de 2021. Cependant, le Polestar 2 est déjà en vente via la nouvelle sous-marque de VÉ de Volvo. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Jeep veut s'imposer comme la marque de VUS la plus verte au monde dans une démarche qui permettra à l'entreprise de bénéficier d’avantages synergétiques de son association avec le groupe PSA.
Lors d'un récent entretien avec des membres des médias, le patron de Jeep, Christian Meunier, a indiqué que le constructeur automobile «souhaitait devenir une machine verte impressionnante ». Alors que de nombreux constructeurs automobiles empruntent la voie de l'électrification uniquement pour se conformer aux règlementations sur les émissions, Meunier a plutôt confirmé que le couple élevé de ces groupes motopropulseurs améliore les capacités tout-terrain des VUS. Il a confirmé qu'un Jeep Wrangler 4xe avait récemment traversé le difficile Rubicon Trail dans la chaîne de montagnes de la Sierra Nevada en Californie, roulant uniquement en mode électrique.
«Ce qui est le plus important, c'est de faire de notre produit la Jeep la plus performante et la plus excitante qui soit», a déclaré Meunier. «Un couple élevé, une conduite silencieuse, une accélération exceptionnelle, voilà la solution idéale. Jeep et l'électrification c’est naturel. Notre ambition est de devenir la marque de VUS la plus verte au monde.
Jeep veut partager sa vision d’un avenir vert avec une nouvelle campagne publicitaire, similaire à sa campagne européenne vantant les avantages de l'électrification du Renegade et du Compass. Interrogé par le magazine Auto News sur la façon dont Jeep bénéficiera de la fusion entre FCA et PSA, Meunier a refusé d’élaborer sur le sujet. Cependant, il a confirmé que le potentiel était énorme. «Il est très clair que Jeep bénéficiera beaucoup de la fusion», a-t-il déclaré. «Il y a évidemment beaucoup de potentiel tel que le partage de la plateforme, du groupe moto propulseur, la réduction des coûts et beaucoup d’autres avantages supplémentaires. Il existe de nombreuses opportunités de synergies et un énorme potentiel de développement de notre capacité manufacturière. » Carscoops
Contribution: André H. Martel
Hyundai aura mis sur le marché américain au moins dix nouveaux véhicules électriques d’ici 202212/11/2020
En confirmant le lancement d’une sous-catégorie de véhicules électriques prévue l'année prochaine, Hyundai a confirmé que ses modèles grand public aux États-Unis seront priorisés dans le cadre de cette nouvelle initiative pour électrifier ses véhicules.
La société a annoncé hier qu'elle mettrait sur la route un total de 10 modèles électriques, hybrides et hybrides rechargeables aux États-Unis d'ici la fin de 2022.
Hyundai Santa Fe 2021
En parcourant les prévisions, nous constatons qu'il s'agit principalement de versions de modèles familiaux populaires, et non de véhicules de niche. La gamme de modèles électriques en 2022 comprendra des berlines Elantra et Sonata hybrides et hybrides rechargeables, des VUS hybrides et hybrides rechargeables Santa Fe, et un VUS hybride et hybride rechargeable, le Tucson .
Hyundai annonce le lancement de la marque Ioniq dédiée aux véhicules électriques
En plus du véhicule à pile à combustible Nexo et de la berline Kona électrique, il existe également deux autres modèles électriques qui ont été confirmés aux États-Unis en août: le multisegment Ioniq 5, qui sera disponible à l'automne 2021, et la berline Ioniq 6, qui sera mise en vente en 2022. Ces deux derniers modèles seront vendus sous la marque Ioniq. Détails à venir. Il est cependant surprenant que les modèles hybrides, hybrides rechargeables et électriques actuels de la Ioniq de Hyundai n’aient pas été inclus dans cette nomenclature . Bien que Hyundai Motor America ait confirmé qu'ils seront toujours disponibles en 2021 pour l'année 2022, il n'est pas clair si ces berlines seront retirées du marché pendant la période précédent le retour d’une deuxième génération ou si elles seront toujours disponibles sur le marché dans leur forme actuelle.
Hyundai Kona électrique 2021
La demande pour le seul véhicule électrique longue autonomie de Hyundai, le Kona Electric, dépassait considérablement l'offre, comme en témoignent les marges bénéficiaires des concessionnaires qui se situait autour de de 3000 $ l'an dernier. Mais il semble que Hyundai ait remédié à cette pénurie ces derniers mois. Hyundai n'a donné aucun indice sur ses plans pour augmenter les ventes de ses modèles rechargeables. Il faut entrevoir une croissance progressive du processus et de la disponibilité des VÉ; Hyundai Motor America a confirmé que les hybrides seront disponibles dans l’ensemble du pays, cependant, les modèles rechargeables seront dirigés principalement vers les États qui comme la Californie ont adopté des normes environnementales auxquelles la compagnie doit se soumettre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Comment l'élection de Biden pourrait relancer l'adoption de véhicules zéro émission aux États-Unis12/11/2020
C’est tout un soulagement que la plupart des regroupements pour l'économie propre ressentent après la victoire historique du président élu Joe Biden et de la vice-présidente élue Kamala Harris le weekend dernier.
Les industries associées à la production des véhicules zéro émission, fournisseurs d'infrastructures, constructeurs automobiles, startups de mobilité représentent l'un des secteurs qui pourraient tirer le plus parti de la victoire de Biden. Le transport est la plus grande source d'émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis, et une administration Biden qui prend au sérieux le changement climatique fera de la lutte contre les émissions des transports une priorité. Voici cinq choses qui pourraient accélérer l’implantation des VZE à travers les États-Unis: Trump a réduit les normes d'émissions automobiles: plus tôt cette année, l'administration Trump a officiellement affaibli les normes fédérales d'émissions automobiles que l'administration Obama avait promulguées. L'administration Trump a confirmé une augmentation de seulement 1,5% des normes d'émissions de carbone par an jusqu'en 2026, tandis que le plan Obama visait 5% par an. Attendez-vous à ce qu'une administration Biden revienne non seulement aux normes d'émissions de l'ère Obama, mais les renforce considérablement, en mettant sur pied une politique zéro émission beaucoup plus agressive. La Californie a poursuivi l'administration Trump pour protéger son droit de fixer des normes d'émissions automobiles plus strictes que les nouvelles normes fédérales. Cette confrontation juridique devrait être annulée, car l'administration Biden ne contestera probablement pas la dérogation de la Californie en matière de gestion de qualité de l’air. Les États-Unis pourraient suivre les normes et la règlementation de la Californie concernant les VZE: si le gouvernement fédéral suit cet exemple, il pourrait s’inspirer de sa règlementation et de ses incitatifs VZE et les appliquer sur l’ensemble du territoire américain. Dan Lashof, du World Resources Institute, recommande à l'administration Biden d’établir la même norme de voiture propre que celle récemment promulguée par le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui interdit la vente de nouvelles voitures à essence à compter de 2035. Les États-Unis pourraient également accélérer la venue des véhicules commerciaux à zéro émission grâce à une législation telle que l'Advanced Clean Truck Rule, qui fixerait des délais pour convertir les camions et les bus en véhicules zéro émission. On recherche un nouveau leadeurship en matière de transport et d'air pur: avec la nouvelle administration, de nouveaux dirigeants auront un effet dramatique sur la reconstruction des règlementations climatiques et environnementales. Le groupe Politico a uune bonne idée des candidats potentiels qui intéressent l'administration Biden. plus spécifiquement ceux qui touchent les transports durables:
À surveiller: la construction d'une infrastructure VZE: plus tôt cette année, le président élu Joe Biden a révélé un plan climatique de 2 milles milliards de dollars qui implique plus spécifiquement des investissements dans l'infrastructure de recharge des véhicules électriques afin d’accélérer la reconstruction économique. Sur le site Web du groupe de transition de Biden, la nouvelle administration affirme qu'elle créera des millions de nouveaux emplois en finançant de nouvelles infrastructures et en investissant dans l'avenir d'une industrie automobile nationale. Le président élu affirme également qu'il financera également le développement du transport en commun urbain zéro émission, du tramway à une meilleure infrastructure cyclable en passant par le transport collectif urbain traditionnel. Anne Smart, vice-présidente des politiques publiques de la société de recharge EV ChargePoint, a déclaré: «Dans sa plateforme de campagne, le président élu Biden a mis l’accent sur le déploiement de bornes de recharge pour VÉ à travers le pays. Nous aurons la possibilité de transformer cette promesse en action par des initiatives telles que le Clean Corridors Act , qui entrainera des investissements importants pour la recharge des VÉ et créera des emplois dans tout le pays. " L'organisme à but non lucratif Veloz, axé sur la défense des véhicules électriques en Californie, a déclaré qu'il espérait voir l’administration Biden surmonter les trois obstacles à l'électrification des transports; le coût d’acquisition des VÉ; la construction d’une infrastructure de recharge; et une meilleure communication pour accroitre la sensibilisation du public à la situation et aux options qui lui sont offertes. Espoir de relance pour les bus électriques : si le gouvernement fédéral fournit des fonds pour inciter les villes à convertir leurs flottes en bus électriques, cela pourrait s’avérer une stratégie de relance efficace, a noté Lashof de WRI lors d'un appel conférence avec les médias lundi dernier. Pourquoi? Les bus électriques peuvent faire économiser de l'argent aux villes sur les coûts de carburant et d'entretien et également réduire la pollution atmosphérique, le seul obstacle en ce moment est leur coût d’acquisition. Si les fonds de relance permettent de réduire ou d’éliminer la différence entre le coût d’achat d’un bus diésel et d’un bus électrique, en offrant des incitatifs comme le fait déjà la Californie, cela ne pourrait qu’accélérer la transition vers les VZE. Katie Fehrenbacher Green Biz
Contribution: André H. Martel
Volvo Trucks North America a annoncé qu’il commencera à vendre le modèle de camion Volvo VNR Electric le 3 décembre 2020 aux États-Unis et au Canada.
En tête du déploiement des véhicules zéro émission de classe 8 dans l’industrie du camionnage nord-américaine, Volvo Trucks commencera à produire le modèle Volvo VNR Electric dans son usine de New River Valley à Dublin, en Virginie, au début de 2021. « Volvo Trucks s’est engagée à mener le secteur du transport commercial vers des solutions plus durables en faisant progresser l’électromobilité. Nous continuerons à investir et à stimuler le développement de cette technologie, tant au niveau mondial qu’ici même en Amérique du Nord », a déclaré Peter Voorhoeve, président de Volvo Trucks North America. « Nous sommes enthousiastes à l’idée de mettre sur le marché le Volvo VNR Electric dans quelques semaines ». Volvo Trucks, en tant qu’organisation mondiale, a annoncé aujourd’hui, lors de la journée des marchés financiers du groupe Volvo, qu’elle proposera une gamme complète de poids lourds électriques en Europe en 2021, et qu’au cours de cette décennie, cela sera suivi par le développement de véhicules électriques pour les opérations lourdes sur longue distance, y compris des camions électriques à batterie et à pile à combustible avec une plus grande autonomie. Volvo Trucks prévoit de commencer à vendre des camions électriques alimentés par des piles à combustible à hydrogène dans la seconde moitié de cette décennie, et l’objectif est de disposer d’une gamme de produits sans fossiles d’ici 2040. « En augmentant rapidement le nombre de camions lourds électriques, nous voulons aider nos clients et les acheteurs de transport à atteindre leurs objectifs ambitieux en matière de durabilité. Nous sommes déterminés à continuer à conduire notre industrie vers un avenir durable », a déclaré Roger Alm, président de Volvo Trucks Corporation. Du point de vue de Volvo Trucks, la transition vers des transports plus durables consiste essentiellement à rendre changement aussi doux que possible pour les exploitants de flottes, afin qu’ils puissent commencer à s’adapter. Les solutions proposées doivent être sans fossiles et permettre aux flottes d’atteindre les niveaux de rentabilité et de productivité nécessaires. « Dans le cadre du très fructueux projet Volvo LIGHTS, que nous avons lancé en 2019 en Californie du Sud en collaboration avec quatorze autres organisations pionnières, nous avons validé la viabilité et la fiabilité du Volvo VNR Electric dans des opérations réelles et prouvé ce qu’il faut pour créer une solution électromobile holistique de bout en bout afin de favoriser une véritable durabilité dans l’industrie du camionnage », a déclaré M. Voorhoeve. « Nous sommes tout à fait convaincus de pouvoir mettre cette nouvelle technologie sur le marché commercial ». Source Transport Magazine
Contribution: André H. Martel
Une semaine à peine après avoir dévoilé son plan de transition vers les véhicules électriques pour sa flotte gouvernementale et l’installation de nouvelles infrastructures de recharge, le gouvernement libéral d'Australie du Sud a choqué le secteur des véhicules électriques en annonçant qu'une redevance routière sera imposée aux véhicules électriques en 2021.
La nouvelle redevance a été confirmée mardi dans le budget de l'État d'Australie-Méridionale présenté par le trésorier Rob Lucas, et cela signifie que ce gouvernement deviendra le premier en Australie à imposer de telles taxes, et la seule juridiction de la planète à imposer de telles tarifications sur les VÉ tout en ne fournissant aucun incitatif à l'achat. L'étendue de la nouvelle redevance n'a pas encore été confirmée mais elle comprendra une composante fixe similaire au coût d'enregistrement actuel et une redevance variable en fonction de la distance parcourue. Elle s'appliquera aux véhicules rechargeables qu’ils soient tout électriques ou hybrides rechargeables, mais pas aux voitures hybrides non rechargeables, même celles qui impliquent un faible consommation. La mesure permettra de lever environ 1 million de dollars AUD la première année, mais étant donné qu'il y a probablement un peu plus de 2000 véhicules électriques dans l'État, comme on a comptabilisé 412 ventes de véhicules électriques dans l'État en 2019, cette mesure se traduit par une taxe de près de 500 dollars AUD par véhicule dans sa première année. "Nous devons agir", a déclaré Lucas dans des commentaires rapportés par l'AFR. «Le moment est venu de prendre le taureau par les cornes et d'introduire cette réforme. C’est notre devoir. » Divers groupes de pression axés sur les infrastructures et l'industrie automobile ont fait pression pour créer des taxes pour les usagers de la route, faisant valoir que les propriétaires de véhicules électriques évitent leur responsabilité de financer l’entretien du réseau routier en ne payant pas de taxe d'accise sur le carburant. Un panel gouvernemental de NSW (Nouvelle Galle du Sud) a soulevé une plainte similaire, mais le PDG du Conseil des véhicules électriques, Behyad Jafari, a qualifié cette proposition de «pétard mouillé» et a déclaré que cela mettrait l'Australie en contraste avec le reste de la planète qui favorise la venue des VÉ. Jafari a également critiqué la décision du gouvernement sud-australien. «Si les recettes provenant des taxes sur le carburant diminuent parce que les Australiens du Sud brûlent moins de pétrole étranger, cela devrait être considéré comme une bénédiction», a-t-il déclaré. Dans l'ensemble, c'est bon pour la qualité de l'air, c'est bon pour la santé, c'est bon pour les émissions de carbone et c'est excellent pour la souveraineté économique. La dernière chose qu'un gouvernement sensé doit faire est de freiner cette tendance. Jafari affirme qu’une analyse récente du groupe EY a démontré que chaque conducteur qui passe à un véhicule électrique apporte un supplément de 1370 $ AUD aux coffres du gouvernement et une augmentation de 8763 $ AUD à l'économie australienne. «C'est comme vouloir compenser une baisse de la taxe sur le tabac en imposant une nouvelle taxe sur la gomme à la nicotine. «L'Australie du Sud ne peut pas atteindre ses objectifs de zéro émission avec ce type de politique. L'État compte actuellement moins de 1% de véhicules électriques et souhaite malgré cela introduire la première taxe sur les véhicules électriques au monde. » Même le principal lobby automobile, la Chambre fédérale des industries automobiles, se dit consternée par cette décision. «L'annonce de ce matin, qui confirme que le gouvernement sud-australien envisage d'introduire une redevance pour les usagers de la route pour les véhicules à émissions faibles et nulles (LZEV), est tout simplement inacceptable», a déclaré dans un communiqué Tony Weber, PDG de la FCAI. «Partout dans le monde, les pays développés reconnaissent les avantages environnementaux et sur la santé des véhicules à émissions faibles et nulles. Ces pays encouragent l'adoption des LZEV par des incitatifs et le déploiement massif d'infrastructures. «Avec sa proposition de taxer les LZEV, l'Australie du Sud décourage l'adoption d'un véhicule respectueux de l'environnement et tourne le dos au changement climatique. Actuellement, la plupart des revenus issus de la taxe sur le carburant ne sont pas dépensés sur les routes et sont plutôt versées aux recettes fiscales générales, et les véhicules électriques paient plus que leur juste part en raison du coût plus élevé des voitures, ce qui signifie plus de tps, plus de droits de timbre et souvent plus de taxe de luxe. L'industrie des véhicules électriques croit que les frais d'utilisation de la route seront un jour acceptables, mais seulement s'ils sont appliqués uniformément à tous les véhicules. Par exemple, en vertu de la règle de l'Australie du Sud, les voitures hybrides non rechargeables à plus faible consommation de carburant évitent à la fois la taxe de circulation et la majeure partie des frais de taxe d'accise sur le carburant. L'industrie des VÉ fait également valoir qu'il est absurde à un moment où la plupart des autres pays introduisent des incitatifs pour encourager l'adoption des VE et abaisser le coût des VE, que l’Australie, aille dans la direction opposée. Le gouvernement d'Australie-Méridionale, généralement reconnu pour son approche visionnaire de la transition vers les énergies renouvelables, n'a pas révélé comment les nouvelles redevances seront imposées et ne s'attend qu'à lever environ 1 million de dollars par an grâce à cette décision. Lucas justifie cette décision parce que la nouvelle politique concernant la venue de VÉ annoncée précédemment coûtera 18 millions de dollars AUD et que cette taxe aidera à couvrir une partie de cet investissement. "Quelqu'un doit payer pour l'entretien et la modernisation des routes et ce devraient être les gens qui utilisent les routes", a-t-il déclaré dans les commentaires rapportés par l'AFR, ajoutant que la pandémie offrait une opportunité pour une réforme fiscale "sensée".
Remarque: la Californie a également introduit une redevance pour l'usager de la route, mais elle indique clairement qu'elle cherche à l'appliquer non seulement sur les VÉ mais sur tous les véhicules, et qu’elle a été conçue pour remplacer la taxe actuelle sur le carburant. La taxe sur les carburants en Californie soulève annuellement environ 250 $ US par véhicule, mais l'État offre de généreux incitatifs pour acheter des véhicules électriques. En effet, la Californie offre des incitatifs importants pour l’achat de véhicules électriques, comme le montre le tableau ci-dessus.
Giles Parkinson The Driven
Contribution: André H. Martel
La compagnie Roush CleanTech mettra bientôt sur le marché des véhicules tout électriques de classe 628/10/2020
Penske est la première société de location de camions à vouloir offrir des véhicules électriques à ses clients californiens.
ROUSH CleanTech, connu pour ses solutions avancées de transport propre, fournira à Penske Truck Leasing de tous nouveaux camions tout électriques Ford F-650 pour un déploiement dans le sud de la Californie. «Penske a étendu son parc de véhicules électriques au cours des dernières années», a déclaré Paul Rosa, vice-président senior des achats et de la planification de la flotte chez Penske Truck Leasing . «Nous travaillons avec nos clients pour évaluer les camions électriques ROUSH CleanTech dans divers environnements de travail.» Les camions ont été construits selon les spécifications de Penske pour garantir une expérience de qualité à de nombreux segments de marché. ROUSH CleanTech s'appuie sur des décennies de développement en ingénierie de la société mère, Roush Enterprises. L'expertise de Roush en électricité, acquise en partenariat avec des entreprises comme Canoo et FarmWise, comprend la conception de la production, la validation des performances fonctionnelles, les tests de conformité, la configuration de l'assemblage et la fabrication des véhicules. Les unités de démonstration ont été financées en partie par le South Coast Air Quality Management District, l'organisme de réglementation axé sur l'amélioration de la qualité de l'air dans de vastes zones des comtés de Los Angeles, Orange, Riverside et San Bernardino. «Notre travail avec Roush a joué un rôle majeur dans le développement et la commercialisation de technologies favorisant la pureté de l'air», a déclaré Wayne Nastri, directeur général de South Coast AQMD. «Au cours de la dernière décennie, ROUSH CleanTech a mis plus de 37 000 véhicules sur les routes nord-américaines», a déclaré Todd Mouw, président de ROUSH CleanTech. «Nous apportons cette expérience et cette expertise au marché des véhicules électriques et à des partenariats comme celui que nous avons développé avec le South Coast Air Quality District et Penske pour proposer des solutions qui ont pour objectif d'assurer un avenir sain et durable.» Les véhicules électriques à batterie ROUSH CleanTech:
Dans le passé, ROUSH CleanTech a été la première entreprise à proposer un moteur autogaz au propane proche de zéro, 0,02 g / bhp-hr, certifié par le California Air Resources Board. Selon l'Agence de protection de l'environnement, l'utilisation de véhicules équipés de moteurs à émissions ultra faibles ou nulles améliorait considérablement la qualité de l'air et réduisait les impacts sur la santé humaine. La production des nouveaux camions électriques devrait démarrer à l'été 2021. Image et communiqué de presse avec l'aimable autorisation de ROUSH CleanTech . Clean Technica
Contribution: André H. Martel
La volonté de la Californie de décarboniser les transports nécessitera des centaines de milliers de bornes de recharge.
Le plan du gouvernement Newsom visant à mettre fin aux ventes de voitures à essence d'ici 2035 force le gouvernement à augmenter le financement des alternatives sans émissions. La California Energy Commission investira 384 millions de dollars au cours des trois prochaines années sur l'infrastructure de recharge des véhicules électriques et des véhicules zéro émission nécessaires pour respecter l'engagement du gouverneur Gavin Newsom de mettre fin aux ventes de voitures neuves à essence d'ici 2035. Le plan de transport propre de la CEC publié mercredi dernier implique un investissement de 133 millions de dollars pour le réseau de bornes de recharge des véhicules électriques légers et un investissement supplémentaire de 130 millions de dollars sur l'infrastructure pour véhicules moyens et lourds à zéro émission, la plupart étant des bornes de recharge électriques. Un montant supplémentaire de 70 millions de dollars ira à l'infrastructure de ravitaillement en hydrogène, et 25 millions de dollars de plus pour la production et la fourniture de carburant à zéro et presque zéro carbone afin de répondre aux alternatives aux véhicules électriques dans les décennies à venir. Cette annonce fait suite à la décision surprise du gouvernement Newsom le mois dernier, en plein milieu d’une vague de chaleur record et des nombreux incendies de forêt provoqués par le réchauffement climatique, de fixer la date limite de 2035 pour mettre fin aux ventes de nouveaux véhicules à essence. Cette décision place la Californie à l'avant-garde des États américains et elle est conforme aux objectifs de décarbonisation des transports plus agressifs fixés dans les pays européens, notamment en France, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Les transports représentent environ les deux cinquièmes des émissions de carbone de la Californie, et les véhicules sont plus difficiles à décarboniser que la production d'électricité ou l'utilisation de combustibles fossiles pour chauffer les bâtiments. L'objectif de la Californie de réduire les émissions de carbone d'ici 2045 dans l'ensemble de son économie nécessitera une augmentation massive des véhicules zéro émission. Sur les quelques 26 millions d'automobiles et 6 millions de camions immatriculés en Californie, selon les données du CEC, environ 726 000 sont des VZE, dont environ 422 000 véhicules tout électriques, près de 300 000 sont des hybrides rechargeables et environ 8 000 véhicules sont à piles à combustible. Les objectifs actuels de l'État prévoient 1,5 million de VÉ d'ici 2025 et 3 millions d'ici 2030. La Californie devra également ajouter des dizaines de milliers de bornes de recharge accessibles au public pour fournir l'électricité dont les futurs conducteurs et les propriétaires de flottes auront besoin. «Cependant, les investissements dans l'infrastructure des véhicules électriques augmentent à un rythme moins rapide que l’adoption des véhicules électriques rechargeables», confirme le rapport de la CEC mercredi dernier. Selon les données du CEC, la Californie compte aujourd'hui 57 000 bornes de recharge de niveau 2 et 4 900 bornes de recharge rapides à courant continu. Les plans de financement actuels de la CEC et des services publics devraient ajouter 117 000 bornes de niveau 2 supplémentaires et 4300 bornes rapides CC d'ici 2025 permettant de s’approcher, sans cependant atteindre l'objectif de 240 000 bornes de niveau 2 et 10 000 bornes rapides d'ici le milieu de la décennie tel que fixé en 2018 par l'ancien gouverneur Jerry Brown. GTM
Contribution: André H. Martel
La concurrence dans le secteur des camions électriques à pile à combustible continue de s'intensifier, avec l'annonce d’hier confirmant qu'un tracteur de classe 8 sera développé conjointement par Hino Trucks et Toyota Motor North America. Cet effort s'appuie sur une technologie précédemment développée par Toyota dans le cadre du Projet Portal, qui a démarré en 2017.
Les deux sociétés (Toyota est la société mère de Hino ici aux États-Unis) tireront parti du châssis de la série Hino XL , dévoilé en 2018, ajouté à la technologie éprouvée de la pile à combustible de Toyota pour offrir des capacités exceptionnelles sans émissions nocives, dit Hino. Cette collaboration pour développer un camion électrique à pile à combustible de 25 tonnes pour le marché japonais, qui a été annoncé plus tôt cette année permettra de desservir un plus grand marché . Le projet de camion à pile à combustible fait partie d'une nouvelle initiative que Hino baptisée le projet Z. Associé au camion à pile à combustible, le projet Z est l’avenue qu’a choisie l'entreprise pour développer des véhicules électriques zéro émission, allant de la classe 4 à la classe 8. «Une version à pile à combustible de la série Hino XL est une solution gagnant-gagnant pour les clients et la communauté. Le véhicule sera silencieux, doux et puissant tout en n'émettant que des vapeurs d’eau », a déclaré Tak Yokoo, ingénieur exécutif sénior chez Toyota Research and Development. «Plus de 20 ans de technologie de pile à combustible de Toyota, combinés à l'expérience des camions lourds de Hino, créeront un produit innovant et performant. Ce nouveau camion s'appuiera sur le travail que Toyota a entrepris en 2017 avec le Project Portal, qui a vu un tracteur de classe 8 équipé de deux piles à combustible Toyota Mirai transportant du fret des ports de Los Angeles et de Long Beach vers les gares et les entrepôts de Los Angeles. «Le Project Portal roule depuis 2017, il nous a permis de développer le système de pile à combustible pour les camions de classe 8», a déclaré Yokoo dans une présentation vidéo lors du lancement du projet Z de Long Beach, en Californie. «Nous sommes très confiants qu'il nous permettra d’évoluer jusqu’à la classe 8. Nous sommes prêts à proposer prochainement ce nouveau camion avec un système de carburant zéro émission. Et je suis ravi d'annoncer que nous allons construire notre premier camion l'année prochaine, au cours du premier semestre 2021. "C’est pour bientôt, mais ce n'est pas encore assez tôt pour le marché", a-t-il ajouté. "Le marché a besoin de ces camions zéro émission maintenant."
Hino et Toyota collaborent également sur un bus de transport en commun à pile à combustible de 80 passagers destiné à être déployé aux Jeux olympiques d'été de 2021 à Tokyo.
Toyota a commencé à développer des systèmes de piles à combustible pour les voitures particulières il y a plus de 20 ans, a déclaré Yokoo. «Nous avons apporté notre première voiture à pile à combustible aux États-Unis en 2015 et, à la fin de 2019, nous avons vendu plus de 6 000 voitures». «S'étendant sur notre fier héritage du groupe motopropulseur Hino, Toyota Fuel Cell Technology offre à nos clients un véhicule commercialement viable, à autonomie étendue et à zéro émission à court terme», a déclaré Glenn Ellis, vice-président senior de Hino - Customer experience. «Hino partage un objectif commun avec Toyota en matière de durabilité, de fiabilité et d'innovation, le client étant au centre de la conception, ce qui fait de cette collaboration un changement de donne.» Projet Z En plus du tracteur Hino XL à pile à combustible de classe 8, les produits VZE présentés lors de l'événement virtuel en direct du 5 octobre comprenaient:
Pour les véhicules électriques à batterie, Hino examinera à la fois les moteurs d'entrainement centraux et les essieux électriques. Selon la société, le projet Z permettra de tester des véhicules de démonstration dès le premier semestre 2021, de faire des démonstrations clients en 2022 et de produire avant 2024. «Notre démarche globale avec des chefs de file technologiques tels que Toyota, Hexagon Purus et Xos se traduira par une gamme de produits durables et à faible coût qui répondra aux besoins de nos clients à mesure que notre industrie évoluera vers des véhicules zéro émission», a déclaré Ellis, notant que le modèle SEA Electric est déjà disponible sur le marché . HDT Trucking Info
Contribution: André H. Martel
Lors du débat présidentiel de 2020 mardi dernier, le modérateur Chris Wallace a interrogé les candidats Donald Trump et Joe Biden sur le changement climatique et leurs projets de protection de l’environnement.
Alors qu’ils étaient en opposition sur la plupart des points, les deux candidats ont déclaré qu’ils soutenaient les véhicules électriques. C’est potentiellement une bonne nouvelle pour les fabricants de batteries, les constructeurs automobiles et les sociétés d’infrastructure de recharge sur le marché américain, notamment Tesla, Ford, General Motors, Panasonic et QuantumScape, qui est récemment devenue une société publique via SPAC. Selon une étude de l’ Agence internationale de l’énergie , les ventes de voitures électriques ont atteint 2,1 millions dans le monde en 2019, ce qui ne représente que 2,6% des ventes mondiales de voitures, avec 880 000 de ces véhicules vendus aux États-Unis. Même en ajoutant les nouvelles offres de VÉ sur le marché américain, les ventes de véhicules électriques ne devraient représenter que 9,1% des ventes totales de véhicules aux États-Unis en 2025, selon les prévisions d’ IHS Markit. Une portion du plan climatique de Biden prévoit soutenir les véhicules électriques. «Nous allons nous assurer que nous sommes en mesure de transformer la flotte de véhicules fédérale en une flotte de véhicules électriques», a déclaré Biden. «Pour faciliter la tâche nous allons installer 500 000 bornes de recharge sur toutes les autoroutes que nous allons construire à l’avenir.» En mai 2019, le bureau de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables du département américain de l’énergie, ou EERE, a confirmé qu’il y avait 68 000 bornes de recharge pour véhicules électriques aux États-Unis et que 22 620 étaient opérationnelles en Californie. Bien que la plupart des propriétaires de véhicules électriques rechargent généralement leur véhicule pendant la nuit à la maison, ce n’est pas toujours pratique pour les résidents d’appartements ou les conducteurs qui voyagent avec des véhicules électriques sur de plus longs trajets. L’ajout d’une infrastructure de recharge pourrait accélérer l’adoption de véhicules électriques à des fins commerciales et grand public en atténuant ce que l’on appelle communément l’anxiété d’autonomie. Lors d’un échange avec Wallace concernant l’assouplissement des normes d’économie de carburant, le président a déclaré qu’il soutenait également les voitures électriques. «Je suis également d’accord avec les voitures électriques. Je suis tout à fait pour les voitures électriques. J’ai octroyé de gros incitatifs pour le développement des voitures électriques. En revanche ce qu’ils ont fait en Californie est tout simplement fou. Trump continue de s’indigner face aux normes d’émissions automobiles de la Californie, qui sont plus strictes que les règles fédérales, ainsi que du plan du gouverneur Gavin Newsom d’interdire en Californie la vente de voitures particulières et de camions neufs à essence d’ici 2035. Les commentaires de mardi contrastent avec les actions antérieures de Trump sur les véhicules électriques. En mars 2019, la Maison Blanche a proposé de mettre fin au crédit d’impôt fédéral de 7500 $ pour les personnes qui achètent un véhicule électrique plutôt qu’une voiture à essence. Cependant, dans une interview de janvier 2020 avec Joe Kernen de CNBC, Trump a déclaré à propos du PDG de Tesla, Elon Musk: «C’est l’un de nos grands génies; nous devons protéger notre génie! » Il a également déclaré: «Il va construire une très grande usine aux États-Unis. Il doit le faire parce que nous l’aidons, il doit donc nous aider en retour». Tesla planifie actuellement la construction d’une nouvelle usine au Texas. CNBC
Contribution: André H. Martel
La Californie interdira la vente de nouveaux véhicules à essence d' ici 2035. Et pour ce faire, elle aura besoin d'un réseau beaucoup plus performant.
Alimenter en électricité toutes les nouvelles voitures particulières et camions légers vendus en Californie pourrait augmenter la demande de 25%, a rapporté vendredi le Wall Street Journal , citant les dirigeants et les analystes du secteur de l'énergie. Selon le rapport, les trois principaux services publics Californiens appartenant à des investisseurs privés dépensent déjà des milliards pour renforcer les infrastructures afin de ne pas déclencher davantage d'incendies de forêt, mais ces services s'attendent également à obtenir l'aide des législateurs pour faire face à une demande accrue. "Franchement, les agences d'État vont devoir faire leur part", a déclaré Pedro Pizarro, PDG d'Edison International, propriétaire de Southern California Edison, dans une entrevue accordée au Wall Street Journal . Il a déclaré que les processus de délivrance de permis et d'approbation devront être rationalisés pour atteindre l'objectif de 2035. Caroline Winn, PDG de San Diego Gas & Electric, a déclaré au Wall Street Journal qu'il faudrait de nouvelles réglementations et un nouveau mode de tarification pour inciter les gens à recharger leur voiture à différents moments de la journée.
Audi E-tron 2019 - Premier rapport de conduite - California, mai 2019
En Californie, la capacité du réseau est actuellement réduite en début de soirée, lorsque l'énergie solaire diminue alors que la demande des climatiseurs demeure relativement élevée. Les conducteurs qui rentrent du travail à ce moment et qui désirent recharger leurs VÉ pourraient aggraver le problème. Mais Winn a noté que la compagnie San Diego Gas & Electric génère généralement un excès d'énergie au milieu de la journée, il serait donc avantageux d'encourager les conducteurs à plutôt recharger à ce moment. Faire correspondre la capacité de production et la demande que l’on définit comme l’équilibrage du réseau ne consiste pas uniquement à se préparer à un afflux de voitures électriques il faut également restructurer le réseau en fonction des besoins et de l’environnement. Cet été, au milieu des pannes de courant, la Californie a dû faire appel à des génératrices fonctionnant au diésel ce qui ne correspond pas exactement avec sa volonté d'électrifier. Cependant, tout le monde n'est pas d'accord pour dire que le réseau californien approche de son point de rupture. Un rapport de 2018 avait suggéré qu'avec une recharge intelligente et des dispositions d'alimentation flexibles, une augmentation spectaculaire du nombre de véhicules électriques dans l'État serait acceptable. Plus tôt cette année, Southern California Edison a évalué comment la recharge bidirectionnelle pouvait aider à stabiliser le réseau . La technologie «Vehicle-to-grid» ou «V2G», qui permet aux voitures de redistribuer l'électricité dans le réseau, a été présentée comme une façon pour les voitures de capter l'excès d'énergie pendant les périodes de faible demande et de la libérer pendant les périodes de forte demande, jouant ainsi le rôle de batteries de réserve tampons sur roues. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Kenworth a annoncé vendredi dernier la mise en marché de camions de livraison électriques de poids moyen. Deux variantes, le K270E (classe 6) et le K370E (classe 7), seront disponibles aux États-Unis et au Canada.
Des batteries de 141 kWh et de 282 kWh seront disponibles, avec une autonomie respective estimée à 160 km et 320 km. Kenworth confirme que la recharge rapide CC sera la norme standard, de même que la recharge CA de niveau 2, qui selon la compagnie sera utile pour la recharge de nuit. Des moteurs électriques produisant 355 chevaux ou 469 chevaux seront disponibles. Kenworth a déclaré que les deux moteurs produisent suffisamment de couple pour démarrer un camion chargé sur une pente de 20% et maintenir une vitesse de 65 km / h sur une pente de 6%. Le moteur et les autres composants du groupe motopropulseur sont situés sous la cabine, là où se trouverait le moteur diesel, tandis que le bloc-batterie est divisé en sections montées derrière la cabine, le long du châssis.
Camion électrique Kenworth K270E
Kenworth a déjà travaillé en partenariat avec Toyota pour mettre en service des semi-remorques à pile à combustible dans le port de Los Angeles. Ces gros camions ont été conçus pour ce qu'on appelle le «factage», c’est-à-dire le transport des marchandises à l'intérieur du port. Les deux sociétés ont produit une flotte de 10 camions en 2019, mais n'ont pas parlé de production à grande échelle. Dans le passé, les projets verts de Kenworth étaient axés sur les hybrides diesel . En 2009, Kenworth a livré un prototype de camion diésel-hybride au New York Department of Sanitation. Le prototype n'a cependant pas été utilisé comme camion à ordures, bien que dernièrement, quelques entreprises ont produit des camions à ordures électriques à batterie. Ces camions seront initialement utilisés pour effectuer les livraisons locales, alors que d'autres pourraient être utilisés pour du transport régional. Plus tôt cette année, un groupe de services publics s'est réuni pour planifier une autoroute électrique pour les camions électriques commerciaux sur la côte ouest . Les camions électriques devront évidemment être inclus dans la vision future du transport. En juin dernier, la Californie a accru ses exigences pour forcer la production de camions électriques commerciaux à partir de 2024. L’objectif visé est de n’avoir que des camions tout électriques sur la route d'ici 2045 . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Avec environ 320 000 nouvelles ventes en 2019, les États-Unis sont maintenant le troisième marché mondial des véhicules électriques, après la Chine et l'Europe.
Dans l'ensemble, les véhicules électriques (BEV) représentaient environ 73% des ventes en 2019, tandis que les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV) représentaient 27%. À 7%, la consommation de véhicules électriques sur la côte ouest des États-Unis était trois fois fois supérieure à la moyenne nationale. À elle seule, la Californie abritait un peu moins de la moitié de toutes les ventes de véhicules électriques neufs en 2019. San Jose représentait environ 20% des ventes, suivie par les autres régions de Californie, Seattle et Portland, qui allaient de 4,5% à 12%. D'autres grandes régions métropolitaines, notamment Austin, Boston, Denver, Hartford, New York, Phoenix et Washington DC, ont enregistré une consommation de véhicules électriques supérieure à la moyenne. En termes de nombre total de nouveaux véhicules, Los Angeles était le meneur, suivi de San Francisco, San Jose et New York. La croissance du marché des véhicules électriques dépend énormément de l’augmentation du nombre de véhicules électriques disponibles. Dans l'ensemble, il y avait 29 modèles de véhicules électriques qui comptaient plus de 1000 ventes aux États-Unis en 2019, contre 27 en 2018. Les cinq principaux marchés avaient chacun au moins 25 modèles électriques disponibles et représentaient une fraction substantielle des nouveaux véhicules électriques américains, alors que la moitié de la population américaine avait accès à moins de 12 modèles électriques. Une plus grande disponibilité des modèles électriques est la clé de la croissance continue du marché américain, et la règlementation étatique concernant les véhicules zéro émission est le moyen le plus efficace pour accélérer la disponibilité des VÉ qui est encore limitée. Avec un taux de croissance annuel moyen de 30% dans les 50 plus grosses zones métropolitaines, le déploiement de l'infrastructure de recharge pourrait permettre de réduire l'écart qui permettrait d’atteindre l’objectif visé pour 2025. Les zones offrant le pourcentage de véhicules électriques le plus élevé comptaient généralement au moins 450 bornes de recharge publiques par million d'habitants. Alors que le principal marché de San Jose représente trois fois ce point de référence par habitant, la moitié de la population américaine vit dans des secteurs où le pourcentage des bornes de recharge est inférieur à la moitié du même point de référence. Bien que le pourcentage des ventes de véhicules électriques neufs aux États-Unis stagne actuellement à 2%, le pourcentage a augmenté sur de nombreux marchés grâce à des promotion locales, étatiques et des services publics. Les pourcentages des ventes de VÉ par régions métropolitaines sont illustrés ci-dessous. Ces activités, y compris la règlementation, les incitatifs financiers aux consommateurs, le développement des infrastructures de recharge et les programmes de sensibilisation des consommateurs, réduisent les entraves à l'adoption des véhicules électriques. Les incitatifs aux consommateurs demeurent toujours très importants alors que le coût d'achat initial demeure un obstacle majeur à l’acquisition. Cependant, si les incitatifs permettent de réduire le coût d’achat des véhicules électriques le fait que les coûts des batteries continuent de baisser est aussi un élément fort important pour le futur des VÉ. Les 10 régions avec le taux de participation le plus élevé offrent des incitatifs variant généralement entre 2 000 $ et 5 000 $.
Contribution: André H. Martel
La Californie est souvent considérée comme la Mecque américaine des véhicules électriques, mais la vulnérabilité de l'État aux pannes d'électricité rend également les mêmes véhicules électriques susceptibles de connaitre des difficultés.
Les incendies de forêt et les vagues de chaleur ont souvent forcé les entreprises de fourniture d'électricité à couper l'alimentation par mesure de précaution, ce qui fait de ces véhicules des victimes collatérales. Avec une nouvelle série de coupures de courant qui se profile ici en raison d'une vague de chaleur, les propriétaires de véhicules électriques sont inquiets. Deux nuits successives de panne d’électricité vendredi et samedi soir dernier ont déjà quelque peu perturbé la vie quotidienne. Bloomberg rapporte que l'opérateur de système indépendant de Californie a averti qu'il pourrait ne pas disposer d’approvisionnements adéquats au cours des prochains jours pour répondre à la demande d'électricité pour alimenter les climatiseurs et les ventilateurs. Qu'est-ce que cela signifie pour les véhicules électriques alors? Pas d'électricité, pas de véhicule? Ce n'est pas la première fois que les propriétaires de véhicules électriques en Californie doivent alimenter leurs voitures et les maintenir en état de marche en cas de panne majeure. Pas plus tard qu'en novembre 2019, une panne de courant majeure aurait laissé de nombreux propriétaires de véhicules électriques bloqués chez eux sans la possibilité de recharger leur voiture. Tesla, le champion incontesté des voitures électriques, avait alerté ses clients pour qu'ils gardent leurs véhicules chargés autant que possible. Les critiques soulignent cette possibilité comme étant l'un des plus gros défauts des véhicules électriques en Californie, mais les partisans soutiennent que la possibilité d’une situation d’urgence est infime face aux nombreux avantages d'un véhicule électrique. De nombreux consommateurs confirment l’importance de blocs d'alimentation portables et / ou de batteries interchangeables. En revanche, quelques rares utilisateurs auraient utilisé leurs batteries de VÉ pour alimenter certains appareils électriques dans la maison. Bien que le concept ne soit toujours homologué par les autorités et puisse ne pas être toujours sécuritaire, il faut reconnaitre son ingéniosité. Ce débat faire rage depuis un certain temps et revient constamment dans l’actualité dès qu'une panne de courant menace de plonger l’état dans l'obscurité. Le sort des véhicules électriques lors de coupures d'électricité prolongées demeure également plongé dans l'incertitude. HT Auto
Contribution: André H. Martel
La planification des VÉ peut aider les villes à éviter des investissements importants dans les infrastructures de réseau à l'avenir.
Crédit: Mike Perkins, PNNL Pour la fiabilité du réseau, l'étude PNNL a démontré qu'une planification préalable et des stratégies de recharge intelligentes pour les véhicules électriques pourraient aider les villes et les services publics à niveler la courbe de canard (la courbe de canard est un graphique de la production d'électricité au cours d'une journée qui démontre le déséquilibre temporel entre la demande de pointe et la production d'énergie renouvelable) et à éviter de créer de nouvelles infrastructures coûteuses.
Les véhicules électriques arrivent en masse. Comment les services publics locaux, les planificateurs de réseaux et les villes peuvent-ils se préparer? C'est la question clé abordée dans une nouvelle étude menée par des chercheurs du Pacific Northwest National Laboratory pour l'Office of Energy Efficiency and Renewable Energy Technologies du véhicule du département américain de l'énergie.
«Bien que nous ne sachions pas exactement quand le point de basculement se produira, les flottes de véhicules à recharge rapide vont changer la façon dont les villes et les services publics gèrent leur infrastructure électrique», a déclaré Michael Kintner-Meyer, ingénieur en systèmes électriques au sein du groupe d'infrastructure électrique de PNNL et l'auteur principal de l'étude. "Ce n'est pas une question de savoir si cela se produira, mais quand." L'étude, publiée aujourd'hui, intègre plusieurs facteurs non évalués auparavant, tels que les camions électriques pour la livraison et les longs trajets, ainsi que les stratégies de recharge intelligente des véhicules électriques.
Au cours de la prochaine décennie, les véhicules électriques de toutes tailles se connecteront de plus en plus aux bornes de recharge dans les maisons, les entreprises et sur les voies de transport.
L'électrification des transports est à nos portes Selon le groupe EV Hub, environ 1,5 million de véhicules électriques, principalement des voitures et des VUS, sont actuellement en circulation aux États-Unis. Les chercheurs de PNNL ont évalué la capacité du réseau électrique dans l'ouest des États-Unis au cours de la prochaine décennie, car des flottes croissantes de véhicules électriques de toutes tailles, y compris des camions, se branchent sur des bornes de recharge dans les maisons et les entreprises et sur les itinéraires routiers. Pour leur étude, les auteurs ont utilisé les meilleures données disponibles sur la capacité future du réseau du Western Electricity Coordinating Council, ou WECC. L'analyse a révélé la charge électrique maximale que le réseau pourrait supporter sans construire plus de centrales électriques et de lignes de transmission. La bonne nouvelle est que jusqu'en 2028, le réseau électrique, de la production à la transmission, semble en bonne santé pour fournir jusqu'à 24 millions de véhicules électriques, soit environ 9% du trafic actuel des véhicules légers aux États-Unis. Cependant, à environ 30 millions de véhicules électriques, la situation pourrait se compliquer. Au niveau local, des problèmes pourront éventuellement survenir même avec un taux moindre d'adoption de VÉ. En effet, un véhicule électrique à recharge rapide peut tirer autant d’énergie que 50 maisons. Si, par exemple, dans un secteur restreint chaque maison a son VÉ, il se peut que le transformateur de puissance normale ne puisse gérer la recharge simultanée de plusieurs VÉ. Nivelage de la courbe du canard. Tel que mentionné dans le rapport, la planification actuelle du réseau ne tient pas suffisamment compte d'un afflux massif de VÉ. Cette omission exacerbe une situation déjà stressante, la redoutable courbe de canard. La courbe de canard est un profil de 24 heures de charge sur le système électrique, et se produit généralement dans les zones avec de nombreuses installations photovoltaïques ou solaires sur les toits. La courbe est basée sur une charge modérée le matin, une charge faible pendant la journée lorsque les unités solaires alimentent le réseau électrique et une charge élevée la nuit lorsque les gens rentrent du travail et que le soleil se couche. Lorsque la demande augmente, la tension chute. Ce changement sévère est difficile pour les opérations du système qui n'ont pas été conçues pour s'allumer et s'éteindre comme un interrupteur d'éclairage. Et avec plus de VÉ qui se branchent pour se recharger le soir, la montée en puissance est accrue et augmente les coûts d'électricité. Selon l'étude, des stratégies de recharge intelligentes comme éviter de recharger pendant les heures de pointe le matin et en début de soirée peuvent niveler les pics de demande et niveler la courbe de canard. L'approche a deux avantages. Premièrement, elle profiterait d'une énergie solaire relativement propre pendant la journée. Cela réduirait ou éliminerait également les changements brusques en soirée lorsque l'énergie solaire s'estompe et que d'autres sources interviennent pour compenser la différence. Des scénarios plausibles soulignent le besoin de planification En s'appuyant sur les données du WECC, l'équipe a développé et modélisé des scénarios plausibles pour 2028. Les scénarios ont été évalués par des chefs d'entreprises et comprenaient un mélange de véhicules légers (passagers), moyens (camions et fourgonnettes de livraison) et lourds (semi-remorques et cargo) des véhicules de service sur la route. C’est la première fois que les trois catégories de véhicules sont incluses dans une telle analyse. PNNL a également développé un modèle de transport pour le fret sur la route, avec des bornes de recharge sur les autoroutes inter-États tous les 80 km pour les trois classes de véhicules. Les scénarios incluaient l'évolution du réseau et sa capacité aux niveaux national et régional. L'équipe s'est concentrée sur les scénarios présentant le plus grand potentiel d'impacts sur le réseau. Les goulots d'étranglement dus à la nouvelle recharge de véhicules électriques sont apparus surtout dans les régions de la Californie, y compris Los Angeles, qui prévoit de passer au tout électrique avec sa flotte urbaine d'ici 2030. Le problème provenait principalement de la croissance des voitures à recharge rapide et des flottes commerciales de camions électriques. Ces véhicules peuvent tirer 400 ampères sur un circuit pendant 45 minutes, au lieu des 15 à 20 ampères tirés en 6 à 8 heures par la plupart des véhicules électriques aujourd'hui. Dennis Stiles supervise le portefeuille de recherche sur l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables de PNNL. Il a déclaré que les véhicules à recharge rapide et l'intégration de recharges mobiles pour flottes sont parmi les plus grands défis pour les planificateurs aujourd'hui. «Les administrations municipales n'avaient jamais vraiment eu à penser aux véhicules électriques auparavant, mais certaines villes recherchent déjà des systèmes de gestion intelligents et d'autres moyens de modifier leurs systèmes de distribution et leurs opérations», a déclaré Stiles. «La clé est de savoir maintenant comment éviter des dépenses en capital importantes à l'avenir. L'ajout d'un nouveau transformateur ici et là est bien différent d’une restructuration de sous-stations. » Prendre une longueur d'avance Mais le défi ne se limite pas aux grandes zones comme Los Angeles. Kintner-Meyer a déclaré que les petites villes aux ressources limitées auront besoin d'aide pour planifier leur infrastructure de recharge et leur capacité d'hébergement. C'est la prochaine étape. Pour la prochaine étude, les chercheurs examineront de plus près les moyens d'intégrer les VÉ dans les systèmes de distribution d'énergie locaux et régionaux à travers le pays. «Nous avons les données et la méthode pour exécuter des scénarios hypothétiques», a déclaré Kintner-Meyer. «Avec les données des services publics sur les lignes d'alimentation et l'infrastructure, nous pouvons créer les modèles puis les partager afin que les administrations puissent prendre une longueur d'avance.» Sci Tech Daily
Contribution: André H. Martel
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