LA FUTURE INFRASTRUCTURE DE RECHARGE SE CONSTRUIT AUJOURD'HUI
Il est clair que l’époque pour élaborer des objectifs climatiques est révolue; Il est temps d'agir. Les fabricants et les entreprises énergétiques ont les mêmes objectifs, bien que les deux secteurs aient des points de vue différents. Les deux veulent et doivent soutenir le développement de technologies plus propres et d'énergies renouvelables et créer des solutions conviviales pour les consommateurs. La transition en cours est énorme, car nous modifions simultanément les principes de base de la production et de l'utilisation de l'énergie, nous nous déplaçons et introduisons simultanément de nouvelles solutions numériques dans tous les secteurs de notre vie. De plus, la transition vers la mobilité électrique est de plus en plus rapide: Les ventes des VÉ sont en plein essor et la demande de structures de recharge continue d’augmenter. Plus de 3 millions de sessions de recharge ont été comptabilisées uniquement dans le réseau de recharge Virta EV au cours du 2020 . Mais nous avons toujours de gros points d' interrogation: Si on atteint les objectifs européens d'électrification des transports, mais si le secteur de l'énergie n'est pas prêt à répondre à la demande, les voitures électriques devront se recharger sur le réseau au pire moment possible, comme le soir lorsque la consommation d'électricité des ménages est la plus élevée et que la production d'énergie renouvelable est la plus faible. Une solution simple, permettrait d’éviter ce scénario. Il s’agit du chargement intelligent . En installant des bornes de recharge intelligentes, le temps de recharge et la puissance utilisée peuvent être équilibrés dynamiquement et transformer les véhicules en un outil majeur de flexibilité. Cette optimisation préalable de la recharge des VÉ représente une belle opportunité vers la transition énergétique propre. Les deux industries, l'énergie et les transports, réalisent lentement l'avantage que l'électromobilité peut leur apporter, mais beaucoup hésitent encore à saisir la nouvelle opportunité commerciale. Comment et pourquoi libérer toute la valeur des véhicules électriques en tant qu'actifs flexibles? Nous avons réuni trois professionnels du secteur de l'énergie pour discuter de l'intégration du secteur. LES DEUX PRÉREQUIS: ADOPTION SUR LE MARCHÉ DE MASSE ET BORNES DE RECHARGE INTELLIGENTES Elia Group , un groupe de recherche belge, un chef de file dans la transition du secteur de l’énergie, a présenté un rapport qui avait évalué les principaux obstacles et facteurs favorisant l'adoption massive des VÉ. Les résultats ont été présentés lors du webinaire Virta en janvier 2021. Comme dans la majorité d’études similaires, les principaux obstacles semblent être liés à l'infrastructure de recharge. Si les bornes de recharge ne sont pas suffisamment disponibles et conviviales, les consommateurs n’achètent pas de voitures électriques. Certains membres du milieu de la recharge cachent certaines données, ce qui complique davantage le processus du point de vue du consommateur. «Nous pensons qu'à l'avenir, les véhicules électriques seront connectés à d'autres appareils électriques à la maison et au travail - ils feront partie intégrante de notre vie quotidienne» , décrit Josephine Delmote , analyste en stratégie d'Elia Group. «Un smartphone n'est plus seulement un instrument de communication, mais un outil que vous pouvez utiliser pour réserver un vol, commander de la nourriture ou payer vos factures. C'est également ce que nous prévoyons pour les véhicules électriques. » Selon le rapport, les divers avantages que peuvent offrir les véhicules électriques ne peuvent être atteints que si l’utilisation des voitures électriques est banalisée. Les ventes de VÉ sont actuellement en hausse mais l'objectif est d'atteindre le sommet de la courbe d'adaptation technologique, où les véhicules électriques deviendront un bien de consommation de masse. C’est la seule façon qu’ils pourront offrir la flexibilité nécessaire au réseau énergétique et devenir les smartphones du futur. « Les véhicules électriques seront les nouveaux téléphones intelligents» Le groupe de recherche finlandais Fingrid a également étudié la question concernant les éléments requis pour maximiser les infrastructure de recharge. «Le ratio optimal entre les voitures électriques et les bornes de recharge est de 1:10 , c’est-à-dire, une borne de recharge pour dix véhicules électriques. Ce ratio devrait donner aux conducteurs de VÉ un accès adéquat aux bornes de recharge. De plus, plus le ratio sera élevé, plus il avantagera le réseau car les voitures auront un accès plus fréquent au réseau ce qui permettra d’augmenter encore plus la flexibilité », explique Jussi Matilainen, responsable de la R&D de Fingrid. Du point de vue du secteur énergétique, les bornes de recharge devront être intelligentes afin de gérer efficacement la congestion . «L'infrastructure que l’on conçoit et développe aujourd'hui devra répondre aux futures demandes. Elle devra pouvoir interagir avec les fluctuations de prix et l’évolution des réseaux électriques, et elle devra être numérisée afin que les consommateurs puissent profiter de toutes les nouvelles solutions et avoir accès à leurs données », souligne Josephine Delmote . AVANTAGES DE LA RECHARGE INTELLIGENTE Les véhicules connectés au réseau intelligent permettront d'intégrer davantage d'énergies renouvelables, à mesure que le système énergétique deviendra plus flexible. Lorsque la recharge pourra être synchronisée de manière dynamique avec les pics de production d'énergie renouvelable, il sera alors possible d’éviter l'utilisation d'unités de pointe coûteuses et polluantes. «Sur la base de nos calculs, les coûts d'exploitation annuels du système électrique européen pourraient être de 470 à 520 millions d'euros inférieurs en structurant la recharge intelligente par rapport à une recharge non coordonnée.» - Josephine Delmote, Elia Group Outre les bénéfices économiques, les calculs d'Elia Group dans le système électrique européen démontrent que les réductions d'émissions annuelles de CO2 grâce à la recharge intelligente équivalent à la diminution de 300 000 véhicules à moteur thermique chaque année. Lorsque les voitures sont connectées au réseau et rechargées de manière dynamique, la société peut également profiter des avantages de l'électromobilité. « Les secteurs de l'énergie et de la mobilité flexibles et intégrés apportent une valeur ajoutée également aux consommateurs, conducteurs de VÉ. Les batteries de voiture peuvent également être considérées comme du stockage supplémentaire à la maison », explique Jussi Matilainen. Lorsque les consommateurs sont conscientisés à la flexibilité de la tarification, cela les incite à adapter leur comportement aux modalités de la facturation. Même s’ils ne sont pas motivés par la réduction des émissions de CO2, une recharge coordonnée et intelligente aura un impact direct sur leur facture annuelle d'électricité. « En plus de la recharge intelligente, les solutions véhicule-réseau apporteront des économies supplémentaires aux conducteurs de VÉ et offriront encore plus d'options d'équilibrage pour le système d'alimentation énergétique», poursuit Matilainen. Les coûts d'exploitation annuels du système électrique européen pourraient être réduits de 721 à 799 millions $ CAD en utilisant la recharge intelligente par rapport à une recharge non coordonnée. LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE COMME OPPORTUNITÉ COMMERCIALE L'écosystème intégré de mobilité et d'énergie est à la base du transport futurs. Delmote et Matilainen s’accordent pour dire que les secteurs de l'énergie et de l'automobile, ont une coresponsabilité dans la création d'un système fonctionnel. Les entreprises énergétiques ont la possibilité de contribuer à bâtir un avenir sans énergie fossile en capitalisant sur les activités de recharge des VÉ. «Il s’agit d’une opportunité commerciale qui devrait permettre aux entreprises de bénéficier de la transition énergétique. La future infrastructure de recharge et le système énergétique sont en devenir », déclare Ville Väre , expert en énergie de Virta. Des analyses de rentabilisation encourageantes sont évidemment nécessaires pour accélérer la coopération entre les industries: pour démontrer que le développement peut s’effectuer d'une manière économiquement raisonnable et simple. La bonne nouvelle : la boîte à outils est disponible . Nous avons la solution pour atteindre les objectifs. Virta Global
Contribution: André H. Martel
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Electrify Canada, partenaire d' Electrify America et du Groupe Volkswagen Canada, continue de construire des stations de recharge ultrarapides à travers le Canada, et il s'installe maintenant en Alberta.
Sa première borne de recharge en Alberta a été ouverte au centre commercial de Canmore, juste à côté de l'autoroute 1. Ce ne sera pas la seule station de recharge en Alberta pour longtemps, car Electrify Canada a l'intention d'ouvrir incessamment une station de recharge ultrarapide à Calgary. Les bornes de recharge vont de 150 kW à 350 kW de puissance maximale. La société note que lorsqu'elle cherche des sites pour installer de nouvelles bornes de recharge ultrarapides, elle tient compte du nombre de conducteurs de véhicules électriques dans la région, du degré de maturité de la région pour l'adoption des véhicules électriques et de la proximité des routes principales et des sites qui offrent des services adjacents.
«Notre expansion en Alberta est une étape importante dans notre travail pour bâtir un réseau national de bornes de recharge fiables et de haute qualité pour les conducteurs de tout le pays», a déclaré Robert Barrosa, chef de l'exploitation chez Electrify Canada.
«Le nouveau site de Canmore, en particulier, est un excellent exemple de ce que le réseau a à offrir. Avec l'arrière-plan pittoresque des Rocheuses canadiennes, cet emplacement juste à côté de la route transcanadienne offre aux conducteurs un accès pratique à des bornes de recharge, que ce soit pour une courte randonnée, ou encore s’ils prévoient passer un après-midi de magasinage ou simplement s’ils sont de passage en ville lors d'un long voyage. » Pour trouver facilement cette station ou toute autre dans le réseau Electrify Canada, l'entreprise recommande de télécharger l'application réseau: www.electrify-canada.ca/mobile-app/ «Electrify Canada offre actuellement 12 stations dans trois provinces (ON, BC, AB) et ouvrira bientôt sa première station au Québec. La première phase de développement de la société comprend 32 stations avec un total de 128 chargeurs rapides CC individuels. » Clean Technica
Contribution: André H. Martel
L’AVÉQ, fière partenaire du programme RechargÉco est heureuse d’informer tous ses membres et partenaires du nouveau programme que lance Jour de la Terre Canada pour simplifier le passage de l’auto électrique au pays
Le Jour de la Terre Canada donne aujourd’hui le coup d’envoi à son programme RechargÉco, qui prévoit l’installation de 100 bornes de recharge rapides pour les voitures électriques, dans les stationnements d’épiceries IGA au Québec et au Nouveau-Brunswick. Ce programme peut compter sur la contribution du ministère des Ressources naturelles du Canada, qui le soutient à la hauteur de 5 M$.
En offrant aux électromobilistes l’occasion de recharger leur voiture en seulement 20 minutes — le temps de faire leur épicerie —, le Jour de la Terre Canada veut créer un engouement et accélérer le passage à l’auto électrique au pays. Sobeys, avec sa filière québécoise IGA, est le premier partenaire à accueillir les bornes de RechargÉco. Ce sont 50 marchands IGA qui offriront à leurs clients deux bornes de recharge dans leur stationnement, d’ici l’automne 2021. De plus, à tous les 22 du mois, les revenus seront versés à un organisme local dans chacune des 50 municipalités où les bornes seront installées. Citations « Nous offrons aux conducteurs canadiens des options plus vertes pour rouler jusqu’à la destination de leur choix. C’est ainsi que nous atteindrons la carboneutralité d’ici 2050 et créerons un avenir où nos véhicules ne nuiront pas à l’environnement que nous chérissons tant. » — Seamus O’Regan, ministre des Ressources naturelles du Canada « Les véhicules électriques sont essentiels à la création d’un avenir axé sur l’énergie propre et l’annonce d’aujourd’hui est un pas de plus en ce sens. Notre gouvernement se réjouit de travailler à avancer des projets d’infrastructures vertes en collaboration avec des partenaires comme le Jour de la Terre Canada, qui nous rapprochent de notre objectif : un secteur des transports carboneutre. » — Steven Guilbeault, ministre du Patrimoine canadien et député de Laurier–Sainte-Marie « Nous remercions tous les partenaires du programme, dont le ministère des Ressources naturelles du Canada, les marchands IGA et le Fonds Éco IGA. Ils confirment ainsi leur engagement pour la transition énergétique au pays en favorisant la démocratisation de la recharge électrique : des bornes seront installées autant dans les villes que dans des régions plus éloignées. L’objectif du programme est de faciliter le passage à l’électromobilité pour tous les citoyens et citoyennes, peu importe où ils habitent. » — Thomas Mulcair, président du conseil d’administration du Jour de la Terre Canada « Le Jour de la Terre Canada veut donner envie aux citoyens et citoyennes de passer à l’auto électrique en misant sur l’expérience client. Nos bornes sont parmi les plus rapides sur le marché et sont situées stratégiquement pour simplifier ce passage à l’électromobilité. D’ailleurs, utiliser les bornes RechargÉco, c’est contribuer doublement à la protection de l’environnement : cela favorise l’électrification des transports et appuie du même coup les programmes du Jour de la Terre Canada. » — Pierre Lussier, président du Jour de la Terre Canada « Faciliter la vie de nos clients, c’est une priorité pour nous. De fait, la présence de marchands indépendants IGA dans toutes les régions du Québec nous permet d’offrir une solution pratique aux électromobilistes qui pourront faire leur épicerie le temps de recharger leur véhicule. Contribuer à l’installation de bornes de recharge dans les stationnements de nos supermarchés représente une autre façon de faire notre part pour l’environnement. » — Luc Daigle, Président des marchés d’alimentation IGA extra Daigle Emplacement des 100 bornes au Québec et au Nouveau-Brunswick
Les 100 bornes RechargÉco sont installées sur 50 sites au Québec et au Nouveau-Brunswick. Elles sont situées autant dans des régions densément peuplées que dans des endroits moins populeux, et sont dispersées sur le territoire, facilitant ainsi l’électromobilité. Une carte interactive est disponible au: www.rechargeco.org.
Des adaptateurs seront disponibles auprès des marchands IGA partenaires pour les propriétaires de voitures Tesla qui souhaiteront utiliser les bornes RechargÉco. Grâce aux adaptateurs, les bornes du réseau RechargÉco seront compatibles avec tous les véhicules électriques, peu importe leur modèle ou la marque de leur fabricant. Une application mobile permet de faire un suivi en direct et notifie l’utilisateur quand son véhicule est rechargé. Jour de la Terre
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
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Contribution: André H. Martel
La volonté de la Californie de décarboniser les transports nécessitera des centaines de milliers de bornes de recharge.
Le plan du gouvernement Newsom visant à mettre fin aux ventes de voitures à essence d'ici 2035 force le gouvernement à augmenter le financement des alternatives sans émissions. La California Energy Commission investira 384 millions de dollars au cours des trois prochaines années sur l'infrastructure de recharge des véhicules électriques et des véhicules zéro émission nécessaires pour respecter l'engagement du gouverneur Gavin Newsom de mettre fin aux ventes de voitures neuves à essence d'ici 2035. Le plan de transport propre de la CEC publié mercredi dernier implique un investissement de 133 millions de dollars pour le réseau de bornes de recharge des véhicules électriques légers et un investissement supplémentaire de 130 millions de dollars sur l'infrastructure pour véhicules moyens et lourds à zéro émission, la plupart étant des bornes de recharge électriques. Un montant supplémentaire de 70 millions de dollars ira à l'infrastructure de ravitaillement en hydrogène, et 25 millions de dollars de plus pour la production et la fourniture de carburant à zéro et presque zéro carbone afin de répondre aux alternatives aux véhicules électriques dans les décennies à venir. Cette annonce fait suite à la décision surprise du gouvernement Newsom le mois dernier, en plein milieu d’une vague de chaleur record et des nombreux incendies de forêt provoqués par le réchauffement climatique, de fixer la date limite de 2035 pour mettre fin aux ventes de nouveaux véhicules à essence. Cette décision place la Californie à l'avant-garde des États américains et elle est conforme aux objectifs de décarbonisation des transports plus agressifs fixés dans les pays européens, notamment en France, au Royaume-Uni et aux Pays-Bas. Les transports représentent environ les deux cinquièmes des émissions de carbone de la Californie, et les véhicules sont plus difficiles à décarboniser que la production d'électricité ou l'utilisation de combustibles fossiles pour chauffer les bâtiments. L'objectif de la Californie de réduire les émissions de carbone d'ici 2045 dans l'ensemble de son économie nécessitera une augmentation massive des véhicules zéro émission. Sur les quelques 26 millions d'automobiles et 6 millions de camions immatriculés en Californie, selon les données du CEC, environ 726 000 sont des VZE, dont environ 422 000 véhicules tout électriques, près de 300 000 sont des hybrides rechargeables et environ 8 000 véhicules sont à piles à combustible. Les objectifs actuels de l'État prévoient 1,5 million de VÉ d'ici 2025 et 3 millions d'ici 2030. La Californie devra également ajouter des dizaines de milliers de bornes de recharge accessibles au public pour fournir l'électricité dont les futurs conducteurs et les propriétaires de flottes auront besoin. «Cependant, les investissements dans l'infrastructure des véhicules électriques augmentent à un rythme moins rapide que l’adoption des véhicules électriques rechargeables», confirme le rapport de la CEC mercredi dernier. Selon les données du CEC, la Californie compte aujourd'hui 57 000 bornes de recharge de niveau 2 et 4 900 bornes de recharge rapides à courant continu. Les plans de financement actuels de la CEC et des services publics devraient ajouter 117 000 bornes de niveau 2 supplémentaires et 4300 bornes rapides CC d'ici 2025 permettant de s’approcher, sans cependant atteindre l'objectif de 240 000 bornes de niveau 2 et 10 000 bornes rapides d'ici le milieu de la décennie tel que fixé en 2018 par l'ancien gouverneur Jerry Brown. GTM
Contribution: André H. Martel
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Contribution: André H. Martel
Le gouvernement du Canada est fermement convaincu que l'électrification est la clé de la décarbonisation de notre secteur des transports et de la transition vers un avenir sobre en carbone.
C'est pourquoi le gouvernement du Canada s'est fixé des objectifs fédéraux ambitieux pour les véhicules à zéro émission (VZE) atteignant 10% des ventes de véhicules légers (VL) par année d'ici 2025, 30% d'ici 2030 et 100% d'ici 2040. Le financement ira à des organisations tierces, gouvernements provinciaux et municipaux et des organismes à but non lucratif qui sont en mesure de cofinancer et d'administrer les versements aux entreprises qui désirent installer des VÉ en zones urbaines et suburbaines. Ressources Naturelles Canada a récemment ouvert sa troisième demande de candidature pour son programme d'infrastructure pour véhicules à émission zéro (PIVZE), un élément clé des efforts du gouvernement fédéral pour accroître la disponibilité des bornes de recharge pour véhicules électriques partout au Canada. Pour ce programme, RNCan sollicite des propositions d'organismes comme les gouvernements provinciaux et municipaux ou des organisations à but non lucratif qui sont en mesure de partager les coûts d’acquisition et l'installation d'infrastructures de recharge pour VÉ. Les organisations dont les demandes seront acceptées fourniront ensuite un financement pour les bornes de recharge rapides de niveau 2 et DC aux partenaires de leur choix. Cette demande de candidature de RNCan sera ouverte jusqu'au 10 décembre prochain. Recharge publique, sur le lieu de travail, IRLM et flotte Paula Vieira, directrice de la division de diversification des carburants de RNCan, affirme que le PIVZE est conçu pour rendre disponibles les bornes de recharge de VÉ «là où les Canadiens vivent, travaillent et s'amusent», c'est-à-dire principalement dans les zones urbaines et suburbaines. À ce titre, ceux qui seront choisis pour bénéficier de son financement devront présenter des projets desservant les parcs de stationnement publics, les stationnements sur rue, les lieux de travail et les immeubles résidentiels polyvalents, les flottes commerciales légères, moyennes et lourdes ainsi que les flottes de transport en commun. RNCan paiera jusqu'à 50 % des coûts pour les partenaires qui auront été retenus jusqu'à concurrence de 2 millions de dollars; à l’intérieur de cette enveloppe, chaque projet sera admissible à une somme ne dépassant pas 100 000 $. Les bornes de recharge de niveau 2 seront financés jusqu'à concurrence de 5 000 $ par borne, les bornes de recharge rapides de 20 kW à 49 kW jusqu'à un maximum de 15 000 $ par borne et les bornes rapides de 50 kW jusqu'à 50 000 $ par borne. Les partenaires potentiels devront pouvoir trouver du financement pour au moins 20 projets de bornes de VÉ pour postuler. 20 000 chargeurs d'ici 2024 Le PIVZE a été créé en 2019 appuyé par un fonds de 130 millions de dollars projeté sur cinq ans. Il s'agit du troisième projet sous la bannière du programme et du premier à adopter une approche de livraison par des tiers. Un quatrième projet devrait être proposé en décembre prochain et RNCan prévoit continuer d'en proposer plusieurs par année jusqu'en 2024. «Notre objectif est d’installer 20 000 nouvelles bornes de recharge d'ici la fin du programme», déclare Vieira. «Les projets qui ont été acceptés dans le cadre de notre premier appel d'offres devraient entrainer l’installation de plus de 2 200 nouvelles bornes de recharge. Le PIVEZ est l'un des deux programmes de RNCan qui financent l'expansion de l'infrastructure de ravitaillement zéro émission au Canada. L'autre, l'Initiative de déploiement de l'infrastructure des véhicules électriques et des carburants de remplacement ( EVAFID ), a été créé en 2016 et doté d’un fonds de développement de 96,4 millions de dollars pour opérer jusqu'en 2022. Alors que le PIVEZ vise à renforcer l'infrastructure de recharge dans les zones urbaines et suburbaines, l'EVAFID cible les projets le long du réseau routier national. «Les deux fonctionnent conjointement, car ils permettront vraiment aux Canadiens d'utiliser les véhicules électriques de la même manière qu'ils utilisent les véhicules conventionnels», dit Vieira. Selon Vieira, la demande croissante de bornes de recharge de VÉ a déjà provoqué une demande supplémentaire de financement pour les deux programmes qui devraient continuer d’augmenter pendant la durée des projets. «Il y a un énorme besoin d'infrastructure, et il y a aussi une volonté de s'associer au gouvernement pour déployer cette infrastructure.» Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
Le gouvernement du Yukon a dévoilé lundi son nouveau plan «Notre avenir propre» , qui offrira de nouveaux rabais pour l'achat de véhicules électriques, de motoneiges électriques et de vélos électriques.
Les nouveaux rabais arrivent alors que le territoire vise à réduire ses émissions de gaz de 30% par rapport aux niveaux de 2010. De plus, le gouvernement veut atteindre des émissions nettes nulles d'ici 2050. Selon les données du gouvernement, plus de la moitié (54%) des émissions du territoire proviennent du transport routier, ce qui signifie que les véhicules électriques peuvent jouer un rôle important dans la réduction des niveaux d'émissions de gaz. Pour encourager les Yukonnais à adopter l'électrification, le gouvernement offre un nouveau rabais de 5 000 $ à l'achat d'un véhicule électrique. Le rabais est rétroactif au 14 novembre 2019 et s'ajoute au rabais du programme fédéral d'infrastructure pour véhicules à émission zéro (IZEV). Le ministre de l'Énergie, Ranj Pillai, a déclaré à la SRC qu'il pense que le nouveau rabais sera populaire, car les véhicules électriques se sont avérés fiables pendant les hivers glaciaux du Yukon. « Les véhicules électriques se sont avérés fiables, cohérents et efficaces par temps froid, de nombreux Yukonnais utilisant leurs véhicules électriques toute l'année sans problème. " Grâce à ce plan, le gouvernement espère porter le nombre de véhicules électriques sur le territoire à 6000 d'ici 2030, soit un véhicule sur six. Pour s'assurer que ces propriétaires pourront facilement recharger leurs VÉ, le gouvernement développera également un réseau de bornes de recharge à l'échelle du territoire. Actuellement, il n'y a que 13 bornes de recharge au Yukon. Le réseau de recharge de ces véhicules électriques sera également vert, car le gouvernement confirme que 93% de l'énergie produite pour le réseau du Yukon proviendra de sources renouvelables d'ici 2030. Vous pouvez demander le rabais Yukon EV ici . Pour être éligible, les VÉ doivent répondre aux critères suivants:
Drive Tesla Canada
Contribution: André H. Martel
GM et EVgo étendent la recharge rapide dans les grandes métropoles
La grande majorité des propriétaires de véhicules électriques effectuent la majorité de leur recharge à la maison. Bien que ce cette approche soit toujours favorisée à la suite de la pandémie, plusieurs habitudes ont été modifiées. Par exemple, selon une enquête publiée jeudi dernier par PlugShare Research, les propriétaires de VÉ utilisent beaucoup moins les bornes de recharge publiques. L'enquête suggère une baisse de l'utilisation de la recharge publique de 67% par rapport à la pré pandémie, tandis que le pourcentage des conducteurs déclarant faire la majorité de leur recharge à domicile est passé de 75% avant la pandémie à 84%. Pendant ce temps, les sociétés commerciales ont continué à développer leurs réseaux. En comparant la période entre mars 2019 et août 2019 à la même période en 2020, PlugShare Research a constaté que l’utilisation des nouveaux emplacements de recharge rapide DC n'étaient en baisse que de 3% par rapport à l'année dernière, avec une augmentation notable de l'activité en août. De plus, un grand nombre d'annonces d'ouvertures importantes de nouveaux sites de recharge rapide DC ont eu lieu au cours des six derniers mois, incluant la plus grande station de recharge rapide publique de Pasadena aux États-Unis , une extension du réseau de recharge rapide DC de GM en association avec EVgo, incluant l’ajout de plus de bornes de recharge mobiles pour aider à combler les lacunes. L’utilisation de bornes de recharge publiques de niveau 2 a connu un ralentissement notable, en baisse de 11% par rapport à l’an dernier, bien que leur utilisation avait déjà diminué au profit des installations de recharge rapide CC. Durant la même période, les ventes de véhicules rechargeables ont diminué d'environ 18%. La baisse record de la conduite et du prix de l'essence durant la fin de semaine de la fête du Travail, confirment que les familles n’ont pas encore tout à fait retrouvé le plaisir de voyager manifesté avant la pandémie. Les réseaux publics de bornes de recharge ressentent actuellement des effets négatifs. Cependant, malgré la baisse des voyages impromptus, du nombre de courses pour les activités parascolaires, et probablement moins de voyages en voiture le weekend, lorsque l’utilisation des véhicules électriques reprendra, nous aurons à nouveau besoin d’un réseau de bornes de recharge en santé. Ces résultats sont basés sur une enquête, menée par PlugShare Research, effectuée auprès de 927 conducteurs de véhicules électriques américains pendant le weekend de la fête du Travail. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Uber prévoit offrir du transport exclusivement en véhicules électriques d'ici 2030 dans les villes américaines, canadiennes et européennes , et d'être entièrement exempt d'émissions d'ici 2040.
L'annonce d'Uber liée à la crise climatique est intervenue à la suite de la publication d’un rapport reconnaissant que ses véhicules ont plus d’impact négatif sur le climat que le véhicule moyen. Uber a déclaré que l'émission en carbone de ses voyages est 41% supérieure à l’utilisation normale d’un véhicule. Les activités routières d’Uber exigent plus de kilométrage car les conducteurs doivent d'abord rouler une certaine distance pour récupérer leurs passagers. Un rapport du gouvernement californien produit en 2019 a révélé que les véhicules de covoiturage ne roulent que pour environ 61% des kilomètres parcourus avec un client à bord. Une étude menée en 2020 par l'Union of Concerned Scientists a récemment révélé que les services de covoiturage généraient 69% d'émissions de plus que les services de transport qu'ils visaient à remplacer. «Les changements climatiques demeurent une menace et une crise existentielles qui nécessitent que chaque personne, chaque entreprise et chaque nation assument leur responsabilité», a déclaré le PDG d'Uber, Dara Khosrowshahi. "Nous savons que ce sera difficile." Le transport est la plus importante source d'émissions de gaz aux États-Unis. Aujourd'hui, seuls 0,15% des transports effectués par Uber se font en véhicules électriques. Les voitures électriques sont moins coûteuses à exploiter que les véhicules fonctionnant au gaz, mais peuvent coûter 50% de plus qu’une voiture à essence à l'achat. Les véhicules électriques représentaient 2,5% du marché mondial des véhicules légers en 2019 . L'annonce d'Uber intervient près de trois mois après que son rival Lyft se soit engagé à ne proposer que des véhicules électriques en 2030. Certains experts croient que le calendrier est optimiste pour les entreprises de covoiturage. Selon Shin-pei Tsay, directeur de la politique, des villes et des transports chez Uber, l'infrastructure de recharge des véhicules électriques est également un problème. De nombreux chauffeurs vivent dans des immeubles à logements multiples et ne disposent pas de garage. «La mise en place d'une infrastructure de recharge publique dans des quartiers plus résidentiels a vraiment intéressé les chauffeurs d’Uber.» Le passage aux véhicules électriques augmentera les coûts pour les utilisateurs d'Uber, car ils seront requis de couvrir une partie des coûts liés à la transition vers les véhicules électriques. Uber rajoute que la compagnie prendra les mesures nécessaires pour faciliter la transition des conducteurs vers les véhicules électriques. Aux États-Unis et au Canada, les conducteurs de véhicules électriques reçoivent désormais 1,50 $ de plus par voyage, a déclaré Uber, alors que 0,50 $ proviendront directement du passager. En revanche, les conducteurs de véhicules hybrides recevront un supplément de 0,50 $ par voyage. Uber a également déclaré qu'il travaillerait en collaboration avec les constructeurs automobiles pour leur offrir des réductions sur les véhicules électriques. Uber a déclaré dans un rapport publié mardi en Europe que de nombreux conducteurs seraient confrontés à une réduction significative de leurs revenus s'ils n'avaient pas accès à une borne de recharge domestique et à une subvention généreuse pour combler l'écart du coût d’achat d'un véhicule électrique. Il y a un manque de voitures électriques abordables et d'occasion, selon le rapport. L'écart de prix entre une voiture d'occasion à essence et un véhicule électrique neuf peut aller jusqu'à 30 000 euros, selon le rapport. Uber a ajouté une fonctionnalité sur son application qui permet aux utilisateurs de requérir un véhicule électrique. Uber affirme que l'option est déjà disponible dans 37 villes européennes et le sera dans 60 marchés d'ici la fin de l'année, notamment à San Francisco, Los Angeles, San Diego, Chicago, Denver, Seattle et Toronto. L'objectif d'Uber d'atteindre zéro émission d'ici 2040 intervient près d'un an après qu'Amazon ait pris un engagement similaire, et en juillet dernier, Apple a annoncé son intention d'être entièrement neutre en carbone d'ici 2030. Matt McFarland CNN
Contribution: André H. Martel
Avec environ 320 000 nouvelles ventes en 2019, les États-Unis sont maintenant le troisième marché mondial des véhicules électriques, après la Chine et l'Europe.
Dans l'ensemble, les véhicules électriques (BEV) représentaient environ 73% des ventes en 2019, tandis que les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV) représentaient 27%. À 7%, la consommation de véhicules électriques sur la côte ouest des États-Unis était trois fois fois supérieure à la moyenne nationale. À elle seule, la Californie abritait un peu moins de la moitié de toutes les ventes de véhicules électriques neufs en 2019. San Jose représentait environ 20% des ventes, suivie par les autres régions de Californie, Seattle et Portland, qui allaient de 4,5% à 12%. D'autres grandes régions métropolitaines, notamment Austin, Boston, Denver, Hartford, New York, Phoenix et Washington DC, ont enregistré une consommation de véhicules électriques supérieure à la moyenne. En termes de nombre total de nouveaux véhicules, Los Angeles était le meneur, suivi de San Francisco, San Jose et New York. La croissance du marché des véhicules électriques dépend énormément de l’augmentation du nombre de véhicules électriques disponibles. Dans l'ensemble, il y avait 29 modèles de véhicules électriques qui comptaient plus de 1000 ventes aux États-Unis en 2019, contre 27 en 2018. Les cinq principaux marchés avaient chacun au moins 25 modèles électriques disponibles et représentaient une fraction substantielle des nouveaux véhicules électriques américains, alors que la moitié de la population américaine avait accès à moins de 12 modèles électriques. Une plus grande disponibilité des modèles électriques est la clé de la croissance continue du marché américain, et la règlementation étatique concernant les véhicules zéro émission est le moyen le plus efficace pour accélérer la disponibilité des VÉ qui est encore limitée. Avec un taux de croissance annuel moyen de 30% dans les 50 plus grosses zones métropolitaines, le déploiement de l'infrastructure de recharge pourrait permettre de réduire l'écart qui permettrait d’atteindre l’objectif visé pour 2025. Les zones offrant le pourcentage de véhicules électriques le plus élevé comptaient généralement au moins 450 bornes de recharge publiques par million d'habitants. Alors que le principal marché de San Jose représente trois fois ce point de référence par habitant, la moitié de la population américaine vit dans des secteurs où le pourcentage des bornes de recharge est inférieur à la moitié du même point de référence. Bien que le pourcentage des ventes de véhicules électriques neufs aux États-Unis stagne actuellement à 2%, le pourcentage a augmenté sur de nombreux marchés grâce à des promotion locales, étatiques et des services publics. Les pourcentages des ventes de VÉ par régions métropolitaines sont illustrés ci-dessous. Ces activités, y compris la règlementation, les incitatifs financiers aux consommateurs, le développement des infrastructures de recharge et les programmes de sensibilisation des consommateurs, réduisent les entraves à l'adoption des véhicules électriques. Les incitatifs aux consommateurs demeurent toujours très importants alors que le coût d'achat initial demeure un obstacle majeur à l’acquisition. Cependant, si les incitatifs permettent de réduire le coût d’achat des véhicules électriques le fait que les coûts des batteries continuent de baisser est aussi un élément fort important pour le futur des VÉ. Les 10 régions avec le taux de participation le plus élevé offrent des incitatifs variant généralement entre 2 000 $ et 5 000 $.
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
En tant qu’entreprise, Volvo Cars planifie vendre environ 50%» des voitures toutes électriques d’ici 2025, l’autre moitié seront des hybrides rechargeables. Samuelsson a déclaré que les incitatifs gouvernementaux pour stimuler les ventes sont pour lui une solution à long terme.
Éléments Clés
Le directeur général de Volvo Cars a décrit les hybrides rechargeables comme étant un concept très populaire mardi, mais a souligné la nécessité d’un soutien gouvernemental en matière d’infrastructure de recharge. Les véhicules électriques hybrides rechargeables, ou PHEV, sont des voitures équipées d’un moteur à combustion interne ainsi que d’un moteur électrique alimenté par batterie. S’adressant aux représentants de Squawk Box Europe de CNBC, le PDG Håkan Samuelsson a qualifié ces véhicules de «technologie de transition». “ Si pour de nombreuses années à venir, les incitatifs gouvernementaux seront nécessaires pour la transition vers les voitures électriques, le soutien pour développer un réseau de recharge sera encore plus utile.” En effet, «l’anxiété face à l’autonomie», un concept selon lequel les véhicules électriques ne sont pas capables d’entreprendre de longs trajets a longtemps été considérée comme un obstacle potentiel à l’adoption des véhicules électriques. Une meilleure infrastructure de recharge est essentielle pour lutter contre cette perception. Petit à petit, des changements s’opèrent en matière de recharge. Le mois dernier, McDonald’s UK a annoncé son intention d’installer des points de recharge rapide pour les véhicules électriques dans les nouveaux restaurants avec service au volant du pays. Le géant de la restauration rapide s’associe à une société appelée InstaVolt, spécialisée dans cette technologie. Une infrastructure de recharge sera également mis en place dans les restaurants avec service au volant existants lorsque cela sera possible, la technologie étant déployée dans le nouveau service au volant sera standardisée. Partout dans le monde, les gouvernements tentent d’encourager l’adoption des véhicules électriques. En Norvège, souvent citée comme modèle pour les voitures à faibles émissions, l’Association norvégienne des véhicules électriques affirme que les véhicules électriques n’ont pas à payer de taxe routière annuelle, ont «accès aux voies de bus» et sont exonérés de 25% de taxe sur la valeur ajoutée sur achats, entre autres. Selon l’association, ces incitatifs sont en place jusqu’à la fin de 2021, date où ils seront réévalués. Les gouvernements s’efforcent également d’améliorer les infrastructures de recharge. En janvier, le gouvernement britannique a déclaré qu’il doublerait le financement pour l’installation de bornes de recharge dans les rues de quartiers résidentiels à 10 millions de livres (17 millions CAD). À l’époque, le gouvernement avait déclaré que l’argent qui était destinée aux installations d’ici 2021 permettrait de financer jusqu’à 3600 bornes de recharge supplémentaires à travers le pays. Volvo Cars a publié hier ses résultats financiers pour le premier semestre de l’année. Les ventes mondiales au cours des six premiers mois de l’année ont chuté de 20,8%, la société ayant reconnu que les résultats avaient été affectés par la pandémie de coronavirus et ses effets sur l’économie mondiale. CNBC
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
2019 n'a pas été une année record pour les véhicules électriques, les ventes mondiales stagnant pour la première fois depuis près d'une décennie
2019 n'a pas été une année record pour les véhicules électriques. Après une période de six ans caractérisée par une croissance quasi exponentielle, les véhicules tout électriques ont connu une augmentation incroyable de 60% d'une année à l'autre de 2012 à 2018 alors que les ventes mondiales de véhicules rechargeables ont stagné. En cette période à peu près n'importe quel autre segment de l'industrie automobile aurait volontiers accueilli l'augmentation de 5% des nouvelles immatriculations PHEV et BEV en 2019. Mais les prévisions qui estiment que l'électrification supplantera la combustion interne d'ici 2040 ou même 2030 ont toutes été fondées sur des ventes qui ont maintenu cette croissance phénoménale, année après année.
En effet, à l'échelle mondiale, les ventes de VÉ semblent s'être stabilisées. Selon Automotive World, 2,259 millions de nouveaux BEV et PHEV ont été enregistrés l'année dernière. Cela représente environ 2,5% des 90 millions de véhicules vendus l'année dernière. Selon ce données, l’augmentation annuelle constante de 5% des ventes des VÉ aurait permis d'atteindre environ 4% du marché mondial des véhicules légers d'ici 2030 et un peu moins de 7% d'ici 2040. Encore une fois, pas exactement la domination mondiale qui, jusqu'à présent, était présumée. Bien sûr, il y a eu des zones de croissance continue. L'Europe continue d'être un foyer de l'électrification. La Norvège, pays phare de l'adoption des véhicules électriques, brille toujours. En effet, n'eut été d'une croissance inhabituelle des ventes de VÉ de 47% en l'Europe nettement supérieure aux augmentations des deux années précédentes, les ventes mondiales de véhicules électriques auraient en fait été bien moins bonnes, peut-être même auraient-elles été dans le rouge. La Chine et les États-Unis, les deux plus grands marchés automobiles du monde, ont en fait enregistré une baisse des ventes des véhicules rechargeables. Oui, les ventes de BEV, malgré les gros titres annonçant cette tendance ont baissé de 4% en Chine en 2019 et de 9% à date cette année. Pourquoi cette diminution? Il faut simplement mettre la faute sur les finances. Aux États-Unis, le principal facteur était le prix élevé de l'essence qui rendait le coût global de possession d'une camionnette consommatrice d’essence encore plus abordable, de plus, la réduction des prix des véhicules électriques promise depuis longtemps tarde toujours à venir et leur prix demeure toujours élevé comparativement aux véhicules à combustion. Actuellement, la baisse des ventes en Chine est plus surprenante, la République populaire étant souvent représentée comme un leader dans le développement et l'adoption de véhicules électriques. Mais comme le magazine Motor Mouth l' a rapporté, l'amour que les chinois semblaient porter pour les VÉ semble avoir quelque peu diminué, et le plus grand marché automobile du monde semble vouloir se tourner également vers des véhicules à pile à combustible à hydrogène pour concurrencer les VÉ. Ainsi, en juin de l'année dernière, les subventions pour les achats de VE ont été réduites de moitié.
Dans le cadre du débat sans fin à savoir pourquoi les véhicules électriques ne sont pas plus populaires, on note le manque d'infrastructure de recharge pour soutenir les propriétaires de véhicules électriques et il est également question de la baisse des ventes en Chine, une situation qui n’aidera certainement pas la conjoncture. Aux États-Unis, les faiblesses du réseau de stations de recharge à l'exception de l'impressionnant réseau de Superchargeurs de Tesla sont également un obstacle à une adoption généralisée. Pour sa part la Chine a installé un demi-million de postes de recharge, un nombre plus que suffisant pour soutenir ses quelque quatre millions de véhicules électriques. La diminution des incitatifs gouvernementaux est la cause principale de cette baisse des ventes et non son infrastructure.
Rien n'illustre davantage la domination des incitatifs dans la décision d'achat que l'incroyable succès de la Norvège dans la promotion des véhicules électriques. En 2019, les VÉ représentaient 56% des nouveaux véhicules vendus dans le pays. Les promoteurs de véhicules électriques aiment attribuer cette popularité à son réseau de recharge complet et à une préoccupation particulière de la Norvège pour l'environnement. Ce qui alimente vraiment cette révolution, ce sont les incitatifs les plus généreux au monde. Les diverses taxes de la Norvège que ce soient les taxes de ventes, droits de circulation et de carburant sont depuis longtemps onéreuses, à tel point que, selon Green Car Reports, des taxes s'élevant à 63% représenteraient un cout additionnel de 13 510 $ US pour un acheteur américain qui s’ajouterait au 21 500 $ que coûte une Volkswagen Golf. En revanche, une e-Golf, est totalement exonérée de ces taxes. De plus, la version électrique du compact allemand coûte environ 4 500 $ US de moins que la version à combustion, c’est-à-dire 35 010 $ pour la Golf régulière contre 30 590 $ pour la version électrique. Si les Tesla Model 3 sont à peine plus dispendieuses qu'une Golf à essence, la question que nous devrions peut-être nous poser n'est pas pourquoi les véhicules électrifiés sont si populaires en Norvège, mais plutôt pourquoi un citoyen norvégien achèterait-il une voiture conventionnelle alors que le gouvernement avantage généreusement l‘acquisition de véhicules électriques. Cette question du prix demeure cruciale malgré le fait que les intervenants de l’industrie continuent d’affirmer que les véhicules électriques sont sur le point d'atteindre un coût équivalent aux véhicules traditionnels. L'écart de prix en faveur des véhicules traditionnels est toujours substantiel. Une Kia Soul électrique, par exemple, coûte 42 595 $ au Canada, tandis que la version de base à essence coûte 21 195 $. Même avec les subventions les plus généreuses, la différence de prix demeure importante. Parcourez la liste complète des véhicules électriques vendus au Canada et aucun n’offre un prix compétitif avec leurs jumeaux à essence ou l'équivalent le plus proche avec ou sans subventions. Cette situation persiste malgré le fait que pratiquement tous les constructeurs automobiles acceptent de minimiser leur profit sur la vente des VÉ comparativement à la profitabilité de leurs homologues à essence. Et les subventions canadiennes sont importantes, même si elles ne sont pas aussi généreuses que celles de la Norvège. Comparé aux États-Unis, le Canada est toujours favorable aux véhicules électriques, notre marché des véhicules ayant progressé d'environ 26% en 2019. Cette croissance, cependant, est extrêmement localisée et semble fondée uniquement sur les largesses des gouvernements. En Colombie-Britannique et au Québec, les gouvernements provinciaux utilisent leurs propres incitatifs en plus de la subvention fédérale de 5 000 $, les ventes de véhicules électriques sont en plein essor dans ces deux provinces. En Ontario, qui a mis fin à ses incitatifs en 2018, les ventes ont chuté brusquement. En effet, il semble que l'incitatif fédéral à lui seul ne soit pas suffisant pour avoir un effet significatif. Par exemple, le 13 octobre 2019, The Guardian de Charlottetown rapportait que Transports Canada avait reçu 25 616 demandes de subventions pour les véhicules électriques. Cependant, seulement 128 d'entre elles provenaient des provinces de l'Atlantique. Cela représente à peine 0,5%, même si ces quatre provinces comptent pour environ 6,5% de la population du Canada. Et, toujours selon The Guardian, malgré l'installation de nombreuses bornes de recharge dans la région supportée par des fonds publics». Tel que mentionné plus tôt, les subventions vendent des véhicules électriques, pas les infrastructures. En Norvège ces avantages et ces subventions sont supportées par son énorme fonds souverain généré par sa richesse pétrolière, cependant peu de pays peuvent se permettre de maintenir ces dépenses jusqu'à ce que le prix des véhicules électriques deviennent abordables, dans les faits, peu de pays ont offert ces incitatifs. Donc, si nous voulons électrifier l’ensemble de nos véhicules, nous avons besoin d'un plan à plus long terme. La première étape pourrait être la fin de cette lutte intestine entre les protagonistes de l'électrification. Les piles à combustible ne sont pas à négliger tant qu'elles réduisent les émissions d'échappement. Les hybrides rechargeables sont aussi importants même s’ils ne réduisent qu’environ 50% de CO2. Le caractère pratique de ces véhicules doit avoir priorité sur la pureté. Les luttes intestines sont aussi néfastes dans une révolution technologique que dans les cercles politiques. L'objectif est la réduction des gaz à effet de serre. Comment y arriver n'a pas d'importance. Les incitatifs ne dureront pas éternellement. Si nous ne pouvons générer que 5% des ventes en subventionnant l’acquisition de véhicules électriques, imaginez ce qui se passera lorsqu'ils seront éliminés. Nous avons besoin d'une meilleure solution. Driving.ca
Contribution: André H. Martel
Selon les analystes, le marché des bornes de recharge comme le marché des véhicules électriques, sera touché par la pandémie, mais il devrait se rétablir complètement d'ici le milieu de la décennie.
L'infrastructure publique de recharge de véhicules électriques en Amérique du Nord est à la remorque de l'Europe aujourd'hui.
Les politiques gouvernementales de soutien en Chine, en Amérique du Nord et en Europe ont permis un développement rapide de réseaux publics et résidentiels de recharge des véhicules électriques.
Alors que les véhicules électriques devraient atteindre 13,8% des ventes de véhicules neufs dans le monde d'ici 2030, ces régions verront leur marché des bornes de recharge de véhicules électriques augmenter également. Dès 2019 en comptait plus de 1 million de bornes de recharge en Europe et autant en Chine et 1,3 million en Amérique du Nord, et l’on prévoit que les installations de bornes augmenteront au cours des 10 prochaines années. D'ici 2030, 8,6 millions de bornes de recharge seront installées en Europe, 9,8 millions en Chine et 10,8 millions en Amérique du Nord, selon un nouveau rapport de Wood Mackenzie. WoodMac constate que le déploiement d'infrastructures de recharge publiques en Amérique du Nord est à la traine derrière l'Europe en ce moment. Cependant, au cours des 10 prochaines années, le réseau de recharge public dans la plupart des régions passera d'un marché axé sur les politiques gouvernementales à un marché axé sur la rentabilité, à mesure que la clientèle cible sera sensibilisée, que la couverture des bornes et que la technologie s'amélioreront. L'Europe atteindra ce seuil avant l'Amérique du Nord. Cependant, l'Amérique du Nord gagnera du terrain sur l'Europe dans la seconde moitié des années 2020, alors que les politiques d'électrification étatiques et potentiellement nationales et les programmes d'infrastructure énergétiques continueront de lutter contre l’angoisse due à l’autonomie. Les États-Unis rattraperont l'Europe sur le déploiement du réseau de recharge public. La Chine continuera de jouer un rôle de chef de file dans le domaine des infrastructures de recharge publiques à l'échelle mondiale en 2030, résultat de la politique menée par l'État. Les chefs de file pour la création de réseaux de recharge Aux États-Unis et en Europe, les marchés des bornes de recharge publiques sont générés par des programmes de soutien publics et des incitatifs gouvernementaux en plus de l'innovation technologique et commerciale. Cependant en Europe, les divisions des services énergétiques et des services publics nationaux et régionaux ont jusqu'à présent été plus actives dans la création d'entreprises de mobilité électrique et le déploiement d'infrastructures de recharge que les principaux services publics américains. Aux États-Unis, les services publics qui tentent de s'impliquer davantage dans la croissance de l'infrastructure de recharge publique sont limités par des règlementations qui empêchent ou limitent la propriété, l'investissement et la création de services pour véhicules électriques. En Chine, un fort soutien du gouvernement central est le moteur du déploiement du réseau de recharge public incluant la recharge plus complexe à domicile. Cependant, la Chine pourrait ne pas atteindre son objectif : 3 millions de bornes de recharge électriques d'ici 2030. Wood Mackenzie croit plutôt que la Chine n'installera que 2,3 millions de bornes de recharge publiques d'ici 2030 même si ce chiffre dépasse toujours toutes les autres régions de près de 900 000 bornes de recharge. Le réseau de recharge chinois est un mélange de stations appartenant à des services publics et à des réseaux privés. Les incitatifs facilitent l'installation de bornes de recharge publiques, en mettant l'accent sur la recharge rapide, même si elles ne sont pas nécessairement rentables pour l'opérateur. Comparaison des marchés résidentiels En Amérique, la recharge résidentielle continuera d'être la méthode de recharge préférée dans toutes les zones géographiques, et d'ici 2030, les consommateurs nord-américains auront installé plus de 2 millions de bornes de recharge résidentielles de plus qu'en Chine et près de 3 millions de plus qu'en Europe. En Amérique du Nord, les propriétaires de véhicules électriques ont pu profiter d'incitatifs financiers pour acheter et / ou installer des bornes de recharge résidentielles, contribuant ainsi à la domination de la tarification résidentielle. L’urbanisation des villes et des villages est également un facteur important. Par rapport aux États-Unis, un pourcentage plus faible de la population européenne vit dans des maisons unifamiliales dotées d'un stationnement ou d’un garage. Il en va de même en Chine, où la recharge résidentielle est un défi car la majorité de la population vit dans des grandes villes. Alors que ce pays continue de s'urbaniser, de nouvelles mégapoles sont construites avec de grands immeubles d'appartements et des systèmes de transports publics avancés, ce qui permet encore moins l’installation de bornes de recharge à domicile. En plus des contraintes physiques à l'installation d'une borne domestique en Chine, les obstacles règlementaires et administratifs sont également contraignants. L'installation d’une borne de recharge à domicile en Chine peut prendre des mois, car les propriétaires de véhicules électriques doivent faire effectuer des inspections et soumettre des documents à la société de réseau, à la société de gestion du district et au bureau de la protection civile. Impact de la pandémie de coronavirus sur les déploiements des bornes de recharge COVID-19 a un impact sur les chaînes d'approvisionnement et sur la demande de VÉ alors que le monde se dirige vers une récession, mais les impacts à moyen terme sont différents pour les marchés des bornes de recharge résidentielles et publiques. Le marché des véhicules électriques ne sera pas épargné par la diminution catastrophique de la demande pour les véhicules de tourisme due à la pandémie de coronavirus. À l'échelle mondiale, Wood Mackenzie s'attend à ce que la crise des coronavirus réduise les ventes de VÉ de 43% par rapport à 2020, notre niveau de référence précédent, entrainant une réduction drastique de la demande annuelle de nouvelles bornes de recharge résidentielles. De plus, les quarantaines ont limité ou interdit aux entrepreneurs d'entrer dans les maisons pour installer des bornes de recharge résidentielles, ce qui a entrainé des retards d'installation importants. Les installations augmenteront à nouveau en 2021 avec la reprise de l'économie et le retour de la demande de véhicules électriques. Le marché des bornes publiques devrait progresser comme prévu en 2020, mais il pourrait ralentir les deux années suivantes à mesure que l'industrie réagira aux conditions du marché. Ces défis à court et à moyen terme continueront d'être tempérés par un soutien politique important et des plans d'investissement dans les infrastructures de VÉ qui permettront au marché de la recharge de se rétablir complètement d'ici 2025. Green Tech Media
Contribution: André H. Martel
La prochaine frontière pour la recharge publique des véhicules électriques: l'accessibilité23/4/2020
Jacques Courteau aux côtés de sa voiture électrique à commande manuelle. Photo: Connie Jordison
BC Hydro repense ses bornes de recharge pour répondre aux besoins des conducteurs à mobilité réduite actuels ainsi qu'aux VUS et camions électriques de remorquage de demain.
Lorsque les conducteurs à mobilité réduite de véhicules électriques se présentent pour utiliser les bornes de recharge publiques, il est évident que leurs besoins n'ont pas été pris en compte dans la conception de bon nombre de ces bornes.
L'affaire a été portée à l'attention de BC Hydro lors de conversations avec des membres de la Vancouver Electric Vehicle Association ( VEVA ), notamment Jacques Courteau, qui est paralysé de la taille aux pieds et utilise un fauteuil roulant pour se déplacer. Courteau possède un Model 3 qui a été modifié pour effectuer l’accélération et le freinage via des commandes manuelles, et les défis qu’il doit surmonter pour avoir accès aux bornes de recharge publiques justifient les modifications. «BC Hydro a fait une présentation à VEVA sur les nouvelles bornes de recharge qu'ils prévoyaient installer», dit Courteau. « Je n'aurais pas pu recharger mon véhicule sur aucune des bornes qu’ils nous ont présentées. À la grande joie de Courteau, la réaction de BC Hydro fut très positive. Une équipe de spécialistes de la BC Hydro a accompagné Courteau pour voir comment celui-ci procédait pour effectuer ses recharges sur les sites de quatre bornes de recharge différentes dans le Lower Mainland. L'expérience fut révélatrice. Le fait d’avoir témoigné directement des expériences de Courteau leur a donné des informations qu'ils n'auraient jamais pu glaner derrière un bureau, des informations que BC Hydro prévoit désormais intégrer dans la conception et l’installation de toutes les futures bornes de recharge. «Nous voulons vraiment faire preuve d’empathie et nous rapprocher le plus possible de nos utilisateurs» Monika Curman, gestionnaire du programme d'expérience client, BC Hydro. «Il existe des publications sur l'accessibilité, mais plutôt que de nous en remettre à cela, nous voulions nous mettre dans la peau de nos utilisateurs», explique Curman." Cette nouvelle approche contraste avec la conception actuelle de nombreuses bornes de recharge, les priorités des ingénieurs et des techniciens étant prioritaires sur celles des utilisateurs. En conséquence, des facteurs tels que la proximité d'un transformateur avaient tendance à avoir la priorité sur la fonctionnalité. «Nous travaillons en étroite collaboration avec les ingénieurs en ce qui concerne la conception et le choix de l'emplacement des bornes de recharge», explique Christopher Trigardi, gestionnaire de programme de BC Hydro pour les véhicules électriques. Ils sont maintenant plus déterminés que jamais à se concentrer sur le client et à satisfaire leurs exigences techniques. Après avoir accompagné Courteau, Trigardi dit que plusieurs facteurs sont plus évidents. Ce sont souvent des petits détails, dit-il. «Par exemple, s'il y a une pente pour atteindre notre équipement. Ou encore, les bordures que nous avons prévues pour protéger notre matériel ont été un obstacle pour Jacques. Il n'a pu atteindre la borne de recharge pour l'activer. «Avoir visionné cette situation, nous permettra de d’intégrer cet élément lorsque nous ferons la conception de nos prochaines stations et, partout où nous le pourrons, nous souhaitons améliorer la situation. » Espacer certaines bornes de recharge est un autre élément important, dit Trigardi, afin de laisser plus d’espaces pour ceux qui en ont besoin pour les manœuvrer. Alors qu’actuellement, la configuration originale de la station à deux bornes de recharge de BC Hydro avait deux espaces de taille standard pour assurer la recharge et une troisième pour un conducteur en attente, la nouvelle conception supprime la zone d'attente et utilise cet espace pour doubler la taille d'une stalle de recharge pour le rendre accessible aux conducteurs à mobilité réduite.
Conception d'un îlot à une seule station pour une borne de recharge pour véhicules électriques publics BC Hydro à Powell River, en Colombie-Britannique Source: BC Hydro
«Pour le moment, lorsque nous avons deux bornes côte à côte, vous ne pouvez pas ouvrir votre porte pour sortir votre fauteuil roulant», dit-il. «Nous voulons fournir à nos clients qui doivent utiliser des cannes ou des béquilles plus d’espace de mouvement ou s’ils ont simplement besoin de plus d'espace autour de leur véhicule,»
Selon Curman, une autre préoccupation en cours de résolution est de s'assurer que la surface de chaque stationnement est pavée et au niveau. «Nous opérons entre autre des stations en gravier», dit-elle. «Même si Jacques pouvait monter sur le trottoir, ce qui est impossible parce qu'il n'y a pas de rampe, il est sur du gravier, il ne peut pas manœuvrer. Ainsi, nous devrons paver la surface et nous assurer que l’équipement soit au niveau du sol. » Le poids des câbles de recharge peut également être une préoccupation pour ceux qui ne peuvent pas utiliser les deux bras en même temps, d'autant plus que les nouvelles stations de recharge de 350 kW seront bientôt disponibles en ligne. «Vous pouvez imaginer à quoi cela ressemblera avec ces bornes de recharge rapides plus puissants. Ces câbles sont vraiment lourds. Donc, nous devons penser aux câbles, et nous devons penser à l'endroit où nous mettons ces bordures qui protègent l'équipement. » L'arrivée prévue de camionnettes électriques et de gros VUS au cours des prochaines années forcent BC Hydro à planifier leur venue. Un besoin anticipé de bornes de recharge pour accueillir les camions remorques est déjà à l'étude, en particulier le long des couloirs touristiques. Christopher Trigardi, gestionnaire de programme, Véhicules électriques, BC Hydro. «Nous poussons vraiment la conception d’un réseau de recharge rapide en particulier dans les régions les plus au sud et au nord de notre province où nous pensons qu'il y aura un afflux de camionnettes qui remorqueront des bateaux, des remorques de camping-cars, des remorques de remorquage,» «Au cours des prochains mois, nous allons mettre en service quelques nouvelles stations.» Trigardi ajoute que même si les réseaux de recharge rapide peuvent sembler desservir uniquement cette tranche démographique spécifique, elles pourront éventuellement être utiles dans d'autres cas. "Les constructeurs ne se sont pas entendus pour mettre le port de recharge d’un seul côté de la voiture "", dit-il. «Ils sont partout, à l'avant et à l'arrière et sur le côté. En ayant ce type de bornes de recharge rapides intégrées, vous les rendez plus accessibles en offrant différentes options pour les utilisateurs. » Trigardi affirme qu'environ 50% du réseau actuel de bornes de recharge de BC Hydro répond déjà aux nouvelles normes d'accessibilité établies par le service public. Bien qu'il ne soit pas possible de moderniser les stations déjà construites, ces normes seront intégrées à chacune des nouvelles constructions de BC Hydro. «Il va y avoir des situations où ça va être un peu plus difficile», dit-il. «Mais notre objectif principal avec ces nouveaux designs et ces nouveaux sites de construction est de nous assurer qu'ils sont accessibles et qu’ils offrent des bornes de qualité, des bornes auxquelles tous les utilisateurs ont accès, des câbles flexibles et mobiles, des espaces de stationnement plus larges, des manchons de bornes plus larges et une bonne visibilité." Mais ce qui ne changera pas avec la mise en œuvre de ces informations est l'ajout de panneaux de signalisation réservant certaines bornes de recharge exclusivement aux utilisateurs de fauteuils roulants, une décision évidemment soutenue par Jacques Courteau. «Si vous facilitez la tâche à des gens comme Jacques dans son fauteuil roulant», explique Curman, «vous facilitez aussi la tâche de beaucoup d'autres personnes: quelqu'un qui est temporairement sur des béquilles, quelqu'un qui a une canne, quelqu'un qui a un enfant sur la hanche ou qui doit utiliser une marchette. "Ce que nous voulons faire, c'est intégrer l'accessibilité dans la conception afin de faciliter la vie à beaucoup plus de gens." Electric Economy
Contribution: André H. Martel
Cordon de recharge pour voiture électrique Ubitricity
Ce qu'il y a de bien avec la recharge de voitures électriques, c'est qu'elle peut tirer parti de l'infrastructure de réseau existante. Un nouveau projet au Royaume-Uni en démontre les avantages.
Siemens a installé des bornes de recharge dans 24 lampadaires sur une distance d’environ 0,8 km sur l’Avenue Sutherland à Londres. La section de la rue a été rebaptisée, de manière appropriée, «Electric Avenue, W9».
Selon Siemens, la rue est située dans le quartier de Westminster à Londres, qui a plus de prises de recharge que toute autre administration locale britannique. Il y avait déjà un grand nombre de bornes de recharge intégrées aux lampadaires ; la nouvelle installation porte le nombre à 296. Toujours selon Siemens, ces bornes sont une réponse à une demande accrue que connait la ville. Westminster a connu une croissance de 40% de demande de recharge des voitures électriques en 2019. La recharge des lampadaires est cruciale pour les citadins qui n'ont pas de stationnements, a noté Daniel Bentham, directeur général d'Ubitricity UK, qui s'est associée à Siemens sur le projet. De nombreux conducteurs de voitures électriques dépendent de la recharge à domicile, mais les habitants de la ville ont tendance à vivre dans des appartements sans stationnements. Ils doivent donc compter davantage sur les infrastructures publiques. La nécessité de combler ce déficit d'infrastructure aux États-Unis a conduit à plusieurs tentatives pour utiliser des lampadaires comme bornes de recharge, cependant, le concept ne semble pas avoir encore été adopté. Un projet britannique distinct visait à utiliser des boîtiers de câblodiffusion, qui sont connectés à la même infrastructure de réseau que les lampadaires, pour abriter les bornes de recharge. Dans une démarche qui symbolise l'évolution des tendances technologiques, New York a envisagé en 2013 de transformer les cabines téléphoniques en bornes de recharge. Ce projet avait beaucoup de potentiel, car les cabines téléphoniques sont devenues obsolètes à l'ère des téléphones portables. Les responsables de la ville avaient lancé un concours pour trouver de nouvelles utilisations pour les cabines téléphoniques, et la recharge des voitures électriques était l'une des suggestions. Cependant, le projet ne semble pas avoir encore été retenu. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les entreprises canadiennes veulent combler une lacune dans la recharge des véhicules électriques24/2/2020
Il y a de l'argent dans le pompage des volts alors que les stations-service traditionnelles font face à des perturbations
Une voiture du Salon international de l'auto canadien de 2020 à Toronto est ravitaillée par une station Ivy Charging Network. Comme d'autres technologies perturbatrices, la recharge électrique mettra au défi l'industrie existante. (Michael Wilson / CBC)
Le nombre relativement faible de véhicules électriques que vous voyez sur la route masque ce que de nombreux experts croient, à savoir, qu’ils représentent la révolution dans le secteur du ravitaillement en énergie de nos véhicules.
Alors que certains prétendent que jusqu'à 80% des stations-service conventionnelles pourraient fermer leurs portes en 15 ans, les entreprises canadiennes cherchent le moyen de tirer profit de la transformation du modèle d'affaires et de trouver comment répondre aux besoins des automobilistes. Considérant les effets négatifs causés par les perturbations technologiques précédentes sur des sociétés telles que Kodak ou l'ancien titan de la musique PolyGram, les futures innovations ne garantissent pas que les joueurs établis conserveront leur position dominantes sur un marché où toutes les règles risquent de changer. Le nombre croissant de véhicules électriques présents au Canadian International AutoShow de la semaine dernière à Toronto ainsi que tous ceux qui sont en développement grâce aux avancées surprenantes de la technologie et pour répondre au changement climatique, font en sorte que les réseaux de bornes de recharge sont en constant mode de rattrapage. Des études répétitives ont démontré qu'il n'y avait pas suffisamment de bornes de recharge, même pour répondre à la demande actuelle, a déclaré Colleen Kaiser, qui étudie l'électrification des transports pour le Smart Prosperity Institute, un groupe de réflexion canadien étudiant la pérennité du marché. Se basant sur l’ensemble des coûts d’acquisition et de maintenance, des études ont démontré que les véhicules électriques sont déjà moins dispendieux que leurs équivalents à combustion interne, et la concurrence ajutée à une meilleure technologie aident à faire baisser les prix. Les experts prédisent que les ventes de véhicules électriques devront inévitablement augmenter . "Il nous apparait de plus en plus évident que les sociétés pétrolières et gazières les plus progressistes se considèrent désormais comme des fournisseurs d'énergie pour alimenter le transport", a déclaré Kaiser, soulignant le géant canadien des sables bitumineux Suncor, qui a déjà commencé à installer des bornes de recharge dans ses stations de service Petro-Canada.
Les stations-service conventionnelles sont peut-être sur le point de disparaître considérant que les gens se rechargeront de plus en plus à la maison, mais la société canadienne Couche-Tard, qui opère sous le nom de Circle K à l'extérieur du Québec, est un chef de file dans l'exploration de stratégies innovantes pour les véhicules électriques. (Don Pittis / CBC)
Kaiser a déclaré que la recharge de véhicules électriques ne consiste simplement pas à remplacer les pompes à essence par des prises électriques. Les consommateurs qui vont actuellement à la station-service pour faire le plein vont plutôt se recharger à la maison ou au travail. Ce devrait être potentiellement le changement le plus important. En effet, si nous avions des pompes à essence dans nos maisons, nous n'utiliserions plus les stations-service.
Parmi les autres complications, il faudra générer suffisamment d’énergie aux bons endroits. Un service de bornes de recharge en pleine utilisation nécessite autant de capacité d'énergie qu'un immeuble à bureaux, et ce type de jus pourrait ne pas être nécessairement disponible partout, en particulier dans les zones reculées. Même si les gens passent aux VÉ aussi rapidement que certaines prévisions le suggèrent, il y aura encore des décennies de demandes pour les stations-service conventionnelles, car les véhicules existants devront s’user avant d’être remplacés par des véhicules électriques. Les recherches du Boston Consulting Group (BCG) suggèrent que le monde fait face à « la fin d'une ère dans la vente au détail de carburant » alors que les stations-service commencent à disparaître. Selon les auteurs, de nombreuses stations-service traditionnelles ne seront tout simplement plus rentables. "Dans un environnement de marché dans lequel les véhicules électriques, les véhicules autonomes et les nouveaux modèles surgissent rapidement, jusqu'à 80% du réseau de distribution de carburant tel qu'il est actuellement constitué pourrait ne plus être rentable dans une quinzaine d'années", indique le rapport. Mais cela ne signifie pas que tout le monde va souffrir. Paradoxalement, même si certaines stations-service existantes sont confrontées à des problèmes de rentabilité, de nouveaux gestionnaires travaillent fort pour trouver des moyens de profiter de la pénurie de sites de bornes de recharge électriques. L'analyse de l'effondrement de Kodak après l'arrivée de la photographie numérique permet de comprendre pourquoi le changement technologique peut perturber le milieu des affaires et puisse être déroutant pour certaines entreprises. Par exemple, Kodak n'a jamais refusé de fabriquer des appareils photo numériques. Par contre, alors que l'imagerie numérique décollait, les avantages que la société avait créés avec des investissements massifs dans la meilleure technologie cinématographique du monde sont soudainement devenus un handicap financier, et des spécialistes de l'électronique et des logiciels se sont glissés rapidement dans l'environnement de la photographie numérique. Les experts disent maintenant que quelque chose de similaire se produit dans le secteur automobile, alors que les moteurs électriques anéantissent les années de développement d’une mécanique de combustion interne concurrentielle plus sophistiquée des constructeurs automobiles allemands.
Un chargeur rapide FLO récemment installé à Calgary, exploité par la société canadienne AddÉnergie. L'entreprise affirme qu'elle ne peut pas répondre à la demande. (Mike Symington / CBC)
Quel que soit l'avenir des stations-service conventionnelles, Travis Allan, vice-président et avocat général du système de recharge de véhicules électriques FLO, a déclaré que le réseau de bornes de recharge électriques rapides de son entreprise était en pleine expansion.
FLO, qui vient d'annoncer une entente pour installer des bornes de recharge dans les stations Canadian Tire à travers le pays, appartient à la startup québécoise AddÉnergie. En plus de construire un réseau de bornes de recharge, AddÉnergie, une entreprise privée, répertoriée comme une entreprise de "logiciels d'application" fabrique du matériel de recharge pour usage domestique et commercial. L’entreprise est aussi reconnue comme une experte en logiciels nécessaires pour réguler le flux d'électricité et assurer la facturation des clients. AddÉnergie étend ses activités aux États-Unis, notamment grâce à un récent accord avec le géant de l'électricité Consolidated Edison. Bien que tous conviennent que les propriétaires de véhicules électriques se rechargeront de plus en plus à la maison, il y aura toujours de nombreuses raisons, en plus des longs trajets, qui feront que les gens voudront avoir accès aux bornes de recharge publiques. Dans les centres urbains avec stationnement dans la rue, comme à New York et à Montréal, par exemple, il sera toujours nécessaire de trouver un mode de facturation au niveau de la rue. Les véhicules en autopartage, les entreprises de transport en commun et l'arrivée éventuelle de véhicules autonomes contribueront également à la demande de réseaux de bornes de recharge. Selon certains rapports, l'entreprise de dépanneur et de station-service basée au Québec, Couche-Tard, qui opère sous la marque Circle K dans le monde entier, utilise sa filiale en Norvège pour ouvrir la voie à la recherche sur la façon de continuer à tirer profit de la recharge de VÉ. Même dans les stations-service existantes, des études montrent que les dépanneurs associés sont une source de profit plus importante que les ventes de carburant. Couche-Tard explore la meilleure façon d'offrir des services à un public captif de clients pendant que leurs véhicules se rechargent. Une autre nouvelle entrée dans le secteur est le Ivy Charging Network, basé en Ontario, qui installe actuellement 163 bornes de recharge dans plus de 70 emplacements à travers la province. Entreprise privée détenue conjointement par Ontario Power Generation et le distributeur d'électricité Hydro One, Ivy stimulera efficacement les affaires de ses sociétés mères en facilitant l'utilisation des véhicules électriques, a déclaré la coprésidente d'Ivy, Theresa Dekker. "Le réseau électrique de l'Ontario est très propre, et il est donc logique d'utiliser notre électricité pour aider à soutenir l'adoption accrue des véhicules électriques et à accroître l'utilisation du produit", a déclaré Dekker. Comme pour les autres services publics d'électricité au Canada et dans le monde, le besoin de vendre plus de produits signifie qu'il y aura une pression du marché pour trouver des moyens de pomper des volts, même si les stations-service conventionnelles finiront peut-être par disparaitre complètement. Reportage de: Don Pitts CBC News
Contribution: André H. Martel
La plus grande ville du Canada a approuvé un plan pour atteindre 100% d'émissions zéro pour les véhicules privés d'ici 2050, grâce à l'expansion des réseaux de recharge publics, des incitatifs financiers, des mises à jour du code du bâtiment et plus encore.
Le conseil municipal de Toronto a voté jeudi dernier pour adopter une stratégie globale d'intégration des véhicules électriques dans le tissu urbain. La stratégie, préparée par Dunsky Consulting, a défini 10 actions clés que la ville doit prendre pour atteindre l’objectif 100% des véhicules légers de la ville zéro émission d'ici 2050.
«C'est une décision très importante pour Toronto, parce que les émissions des transports ont un impact énorme sur notre profil d'émissions de gaz à effet de serre dans la ville», a déclaré le conseiller Brad Bradford. «C'est la direction que nous souhaitons prendre pour relever ce défi.» Selon le rapport, l'adoption de ces règlements concernant les véhicules électriques permettra à la ville de réduire les émissions de gaz à effet de serre causés par les voitures qui représentaient 30% de toutes les émissions en 2017 et d'améliorer la santé des résidents. Il renforcera également son économie locale, car les résidents épargneront de l’argent en raison du coût relativement faible de l'alimentation et de l'entretien des véhicules électriques. Les objectifs intermédiaires d’ici 2050 incluent l’immatriculation de 5% des véhicules électriques d'ici 2025, 20% d'ici 2030 et 80% d'ici 2040. Actuellement, il n’y a seulement que 0,6% des véhicules torontois qui sont électriques. Cette stratégie a été adoptée avec quatre amendements supplémentaires. Le premier, présenté par le conseiller Layton, demande que le maire Tory signe la déclaration C40 concernant l’interdiction de véhicules à combustibles dans les rues de la ville. Cette déclaration, que plusieurs villes du monde entier ont signée, consiste à s'engager à électrifier les flottes de transports en commun et à garantir qu'une section majeure de la ville soit à zéro émission d'ici 2030. Un autre amendement, proposé par le conseiller Gord Perks, demande que les futures mises à jour sur les progrès de la stratégie devraient inclure des informations complètes la façon dont l'électrification aura un impact sur les réseaux de la ville. Les actions immédiates recommandées comprennent l'expansion de l'infrastructure de tarification publique et l'élaboration de politiques et de règlementations de tarification publique. Cela comprendrait l'installation de 650 bornes de recharge rapides CC et de 10 000 bornes de recharge de niveau 2 d'ici 2030 afin de s'adapter à la venue des véhicules électriques. Cela comprendrait également la mise à jour des codes du bâtiment pour s'assurer que toutes les places de stationnement dans les nouveaux bâtiments soient équipées avec des bornes de recharge pour les véhicules électriques. «La Ville compte beaucoup d’immeubles résidentiels à usages multiples, sans accès à un garage ou à un stationnement n’ayant évidemment aucun accès à ce service», note la stratégie. "Le manque réel de bornes de recharge publiques contribue à l'anxiété concernant l’autonomie qui rend les consommateurs moins susceptibles de passer aux véhicules électriques." D'autres actions à court terme incluent l'augmentation du nombre de véhicules électriques utilisés dans les programmes d’autopartage, la sensibilisation du public aux avantages environnementaux et économiques des véhicules électriques et l'électrification de la flotte de la ville. La stratégie examine également les principaux incitatifs financiers pour encourager les conducteurs à acheter des véhicules zéro émission. Les initiatives potentielles dans ce domaine pourraient inclure la réduction des péages routiers pour les véhicules électriques ou la création de zones pilotes réservées aux véhicules tout électriques ou hybrides. Les autres actions à moyen et à long terme comprennent le plaidoyer auprès d'autres niveaux de gouvernement et le soutien continu de la recherche et de l'innovation dans la technologie des véhicules électriques. Le rôle que les municipalités peuvent jouer dans la promotion de l'électrification est majeur. Un récent rapport du Conseil international sur les transports propres examinant les 25 principales villes avec le plus de véhicules électriques à l'échelle internationale a révélé que les politiques municipales étaient souvent les plus efficaces pour encourager l'adoption des véhicules électriques. «Les gouvernements locaux ont souvent fixé des objectifs encore plus audacieux que les gouvernements fédéraux et développé des actions de promotion uniques, résultant en une adoption nettement plus élevée sur des marchés locaux spécifiques», indique le rapport. À ce titre, plusieurs stratégies incluses dans le plan directeur de Toronto ont déjà connu du succès au niveau international. La majorité des 25 capitales favorables aux véhicules électriques ont introduit des incitatifs fiscaux incluant d’autres avantages reliés à la possession de véhicules électriques, et beaucoup ont développé de solides réseaux publics de recharge. Cinq de ces villes, Paris, Los Angeles, Oslo, Tokyo et Londres se sont engagées à créer une zone majeure zéro émission d'ici 2030 dans leur ville. La première rue à zéro émission de Londres, qui permettra de surveiller les changements d'air qualité et des conditions de circulation, devrait être inaugurée ce printemps. Un tel projet pourrait s'avérer un modèle utile pour un essai similaire à Toronto. Les villes canadiennes qui ont également adopté des stratégies municipales pour les véhicules électriques comprennent Montréal , Vancouver , Edmonton et Calgary . Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Activités et informations de la semaine pertinentes pour les électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
Le Conseil régional de l’environnement de Chaudière-Appalaches (CRECA) est heureux d’obtenir l’appui financier du gouvernement du Québec, par l’entremise du Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR), pour compléter le réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques en Chaudière-Appalaches.
Le projet du CRECA est l’un des 22 projets retenus par le FARR pour la région de la Chaudière- Appalaches. Le gouvernement du Québec a annoncé l’octroi, sur deux ans, d’un montant de 266 622$ pour la réalisation du projet, lors d’une conférence de presse le 22 janvier. « Grâce à ce financement, nous serons en mesure d’appuyer 50 municipalités dans l’installation d’une borne de recharge sur leur territoire. Cela va grandement contribuer à la vitalité de nos territoires » affirme Véronique Brochu, présidente du CRECA. Le projet vise à assurer la sécurité des électromobilistes, développer une nouvelle offre touristique et réduire les gaz à effet de serre émis par le secteur du transport en incitant les citoyens de la Chaudière-Appalaches à prendre le virage vers les véhicules électriques. « Le secteur des transports représente 40% des GES émis au Québec, l‘électrification des véhicules est une des mesures qui permet de diminuer ces émissions et cette avenue est d’autant plus adaptée à la réalité des municipalités de Chaudière-Appalaches où peu d’alternatives à l’utilisation d’un véhicule personnel sont disponibles » explique Martin Vaillancourt, directeur général du CRECA. En collaboration avec les municipalités et l’Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ), le CRECA verra à l’ajout d’une borne rapide de BRCC 50kw, et de 50 bornes de niveau 2 (240 V) en région. Ces ajouts permettront de faire passer le nombre de bornes disponibles, à l’extérieur du territoire de la Ville de Lévis, de 70 à 120. Selon Neil Mathieu, directeur régional Chaudière-Appalaches pour l’AVÉQ, l’ajout d’une borne dans une municipalité permet de rassurer les électromobilistes. « Avec ces nouvelles bornes de recharge, les MRC de la région vont devenir plus attrayantes, autant pour les touristes que les travailleurs qui souhaitent s’installer chez nous », dit-il. 25 premières bornes de recharge pourraient être installées dès le printemps 2020 et les autres seront installées avant la fin de l’année. Le CRECA ne sera pas propriétaire des bornes et n’agira qu’à titre de fiduciaire et de gestionnaire de projet. SOURCE : Conseil régional de l’environnement de Chaudière-Appalaches (CRECA)
Le nombre de bornes de recharge publiques atteindra 1,2 million dans le monde. Crédits: Pikrepo
En 2020, la tendance à l'électrification des véhicules et des transports se déplacera de la Chine vers l'Europe, car les gouvernements et les constructeurs visent à réduire les émissions de carbone, selon un nouveau rapport de Bloomberg.
Les constructeurs automobiles mondiaux vont vendre environ 2,5 millions de véhicules électriques cette année, soit une augmentation de 20% par rapport à 2019, un rapport de « Bloomberg New Energy Finance » (BNEF).
Même si la Chine continuera de dominer le marché mondial des véhicules électriques, la décision du gouvernement chinois de réduire les subventions et la baisse des ventes de voitures électriques qui a suivi, aideront à déplacer la croissance vers l'Europe, selon le BNEF . Toujours selon le rapport, de nouveaux modèles de sociétés telles que Volkswagen AG, qui veut assumer le leadership de la révolution des véhicules électriques, selon son PDG, permettront de vendre 800 000 voitures électriques en Europe d'ici la fin de 2020, soit 60% de plus par rapport à 2019. "L'avenir à long terme est vraiment prometteur, mais à court terme, nous nous attendons à une croissance relativement lente", a déclaré l'analyste de la BNEF Colin McKerracher. "Nous sommes au centre de cette transition, entre un marché influencé par les subventions directes et un marché poussé par une combinaison de la demande réelle des consommateurs et de tendances politiques de plus en plus écologiques", a-t-il ajouté. La baisse continue des coûts des batteries lithium-ion sera cruciale pour le déploiement européen d'un réseau de voitures électriques, car les prix devraient se situer en moyenne à 135 USD par kilowattheure, soit 13% de moins qu'en 2019 qui se vendait alors à 156 USD , et 89% de moins qu'en 2011 qui se situait approximativement à 917 USD. De plus, l'augmentation de la production des batteries et l'augmentation de l'efficacité de la conception des packs de batteries réduiront encore les coûts. Alors que les gouvernements et les sociétés énergétiques s'efforcent d'étendre l'infrastructure nécessaire aux véhicules électriques, le nombre de bornes de recharge publiques atteindra 1,2 million dans le monde, contre 880 000 en 2018. Cependant, avec l'augmentation du nombre de véhicules électriques connectés au réseau, il deviendra de plus en plus important pour les services publics ainsi que pour les gouvernements de gérer les fluctuations associées à l'augmentation de la demande d'énergie. Selon les données de l'UE, en Belgique, même s'il existe plus de 10 000 bornes de recharge, près de la moitié d'entre elles appartiennent à une entreprise privée et environ 2 500 à des particuliers, ce qui ne laisse que 3 000 stations publiques. Cependant, le gouvernement flamand prévoit construire 5 000 stations supplémentaires d'ici la fin de 2020. The Brussels Times
Contribution: André H. Martel
Évènements ou informations de la semaine pour les électromobilistes québécois
Contribution: André H. Martel
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