Le groupe BMW a signé avec la société suédoise Northvolt un contrat de fourniture à long terme de 2 milliards d'euros pour la production de cellules de batteries. Elles seront produites en Europe à compter de 2024 dans l’usine de Northvolt actuellement en construction à Skellefteå dans le nord de la Suède.
Northvolt obtiendra 100% de l'énergie nécessaire à la production régionale des cellules de batterie dans le nord de la Suède à partir de l'énergie éolienne et hydroélectrique. « Pour contribuer efficacement à la protection du climat, nous visons à améliorer l'équilibre environnemental global de nos produits, des ressources au recyclage. Cela s'applique en particulier à la production énergivore de batteries haute tension pour véhicules électriques. C'est pourquoi nous avons maintenant un accord contractuel avec nos fabricants de cellules qui n'utiliseront que de l'énergie verte pour produire nos cellules de batterie de cinquième génération. » Oliver Zipse, président du conseil d'administration de BMW AG « Northvolt est le troisième fournisseur de cellules de batterie avec lequel nous avons établi un partenariat, aux côtés de nos partenaires existants, CATL et Samsung SDI. La signature de ce contrat est une autre étape pour répondre à notre besoin croissant de cellules de batterie. » Andreas Wendt, membre du comité de direction de BMW AG responsable des achats et du réseau de fournisseurs Le groupe BMW s'approvisionnera également en cellules fabriquées en Europe auprès du fabricant chinois CATL dans l'usine actuellement en construction à Erfurt, en Allemagne. La production de chaque nouvelle génération de cellules du Groupe BMW est octroyée dans le cadre d'une compétition mondiale pour trouver le meilleur fabricant, tant du point de vue technologique que commercial, afin de garantir l'accès à la meilleure technologie cellulaire possible. Le groupe BMW et Northvolt s'approvisionneront généralement en cobalt et en lithium nécessaires comme matières premières clés pour la production de cellules à partir de mines qui répondent aux normes de durabilité des deux sociétés. Cela garantit une transparence totale de l'origine des matières premières à tout moment. « La durabilité est un aspect important de notre stratégie d'entreprise et joue un rôle clé dans l'expansion de l'électromobilité. » —Andreas Wendt Le Groupe BMW n'utilisera également plus de terres rares dans ses groupes motopropulseurs électriques de cinquième génération à partir de 2021. Le groupe BMW et Northvolt poursuivent leur objectif commun qui est de produire à partir d'une chaîne de valeur durable pour les cellules de batterie en Europe à travers un consortium technologique commun. La conception des cellules recyclables est une préoccupation constante tout au long du développement des cellules de batteries. Face à la demande croissante de cellules de batteries, le recyclage des composants de la batterie à la fin de leur cycle de vie et la réutilisation extensive des matières premières seront essentiels pour boucler le processus de réutilisation des matériaux. Le Groupe BMW a reconnu très tôt le potentiel et l'expertise de Northvolt: mi-2018, le Groupe BMW a collaboré au développement de cellules de batteries avec la société créée en 2016 avec une participation financière dans l'entreprise. Les deux parties bénéficient du partenariat: le groupe BMW apporte son expertise en matière de batteries qu'il a acquise depuis plus de 15 ans, tandis que Northvolt peut maintenant produire en série dans le nord de la Suède. En effet, le groupe BMW exploite un centre de recherche sur les cellules de batterie à Munich. L'objectif du centre est de faire progresser la technologie des cellules de batterie et de l'inclure dans la production. La production de prototypes de cellules de batterie permet d'analyser et de comprendre pleinement les processus de création des cellules. Le groupe BMW produit des batteries dans ses usines de Dingolfing en Allemagne, à Spartanburg aux États Unis et dans l'usine BBA de Shenyang en Chine. Le groupe BMW a également entreprit la production de batteries en Thaïlande, où il travaille avec le groupe Dräxlmaier. Le Groupe BMW comptera 25 modèles électriques dans sa gamme de produits d'ici 2023. Sa stratégie de développement est possible grâce à des architectures de production flexibles incluant les véhicules entièrement électriques, des hybrides rechargeables et des modèles à moteur à combustion qui permettent à l'entreprise de réagir rapidement aux changements des conditions. Plus de la moitié des 25 modèles seront tout électriques. Le groupe BMW prévoit doubler ses ventes de véhicules électriques entre 2019 et 2021, et la société prévoit une forte croissance jusqu'en 2025. Les ventes mondiales de véhicules électriques devraient augmenter en moyenne de plus de 30% chaque année. En Europe d'ici 2021, les véhicules électriques devraient représenter le quart du parc de véhicules neufs du Groupe BMW, un tiers en 2025 et la moitié en 2030. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
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Les constructeurs automobiles européens diminuent le prix des véhicules électriques pour répondre à des exigences strictes en matière d'émissions.
Les clients allemands peuvent se procurer la nouvelle Mini Cooper Electric grâce à des offres de financement compétitives pour aussi peu que 43,50 $ par semaine. C'est beaucoup moins que BMW, la société mère de Mini facture normalement.
Cette réduction de prix n’est pas unique à la Mini. Le hayon électrique compact i3 de BMW peut être acheté pour environ 198 $ par mois en Allemagne. D'autres voitures comme l'hybride rechargeable Mitsubishi Outlander et la Hyundai Ioniq coûtent environ 260 $ et 384 $ par mois.
Il existe des différences importantes entre les offres des manufacturiers. Par exemple, Euro de Mini exige que les clients en location roulent moins de 100 kilomètres par semaine, et ils ne possèderont jamais la voiture. Mais cette orientation reflète la nécessité pour les constructeurs automobiles européens de réduire les émissions moyennes de carbone des voitures neuves. Les constructeurs doivent s’assurer que leurs nouveaux véhicules ne dépassent pas 96 grammes de dioxyde de carbone par kilomètre parcouru en Europe, sous peine d'énormes amendes à partir de 2021. C'est pourquoi le journaliste spécialisé dans les véhicules électriques, Matthias Schmidt, affirme que des marques comme BMW laissent aller leur MINI électrique en Allemagne avec des tarifs de location ultra bas. Cela signifie également que des marchés comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont de la difficulté à s’approvisionner en véhicules électriques essentiels aux exigences du marché européen. Par exemple, les premières voitures électriques de Volkswagen ne devraient arriver en Europe qu’en 2022 ou 2023, permettant à la marque de se concentrer sur la réalisation des objectifs européens. Le concepteur de Kia, Gregory Guillame, a déjà déclaré que les constructeurs automobiles «ne pouvaient plus vendre de voitures traditionnelles» et étaient effectivement contraints de vendre des véhicules électriques. Peut-être même à perte si nécessaire. The Driven
Contribution: André H. Martel
Les actions de Tesla ont atteint mercredi un nouveau record, attribuant au constructeur de véhicules électriques une évaluation de plus de 208 milliards de dollars, ce qui signifie qu'il est désormais le constructeur automobile le plus important de la planète.
Les actions de Tesla ont bondi de 17% cette semaine seulement, clôturant lundi au-dessus de 1 000 $ par action pour la première fois et atteignant mercredi une nouvelle valeur record de 1 135 $ par action.
À la suite de son dernier rallye boursier, Tesla est désormais le constructeur automobile le plus valorisé au monde, évalué à environ 208 milliards de dollars. Avec cette capitalisation boursière, Tesla a maintenant officiellement dépassé Toyota, son principal rival, qui est évalué à environ 203 milliards de dollars, alors que les actions de Toyota ont chuté de plus de 1%. Tesla vaut également plus que bon nombre de ses rivaux réunis, tels que Fiat Chrysler (20 milliards de dollars), Ford (24 milliards de dollars), Ferrari (32 milliards de dollars), General Motors (36 milliards de dollars), BMW (41 milliards de dollars), Honda (46 $ milliards de dollars) et Volkswagen (74 milliards de dollars). Cette étape confirme l’enthousiasme des investisseurs pour Tesla: les actions de la société ont plus que doublé jusqu'à présent en 2020, augmentant de plus de 150% démontrant clairement l’intérêt continu des investisseurs particuliers et institutionnels. Alors que Tesla a maintenant une capitalisation boursière plus élevée que Toyota, elle est toujours à la traîne du constructeur automobile japonais dans certains éléments clés. Toyota produit toujours un volume de véhicules beaucoup plus important que Tesla, par exemple: au premier trimestre de 2020, Tesla a déclaré avoir produit environ 103 000 véhicules, tandis que Toyota en a produit 2,4 millions au cours de la même période. De plus, selon les données de FactSet, Toyota a également une valeur marchande plus élevée (290 milliards de dollars), si l’on tient compte de la dette d'une entreprise, que Tesla (252 milliards de dollars). Si les actions de Tesla ont atteint de nouveaux sommets records, en hausse de plus de 110% au deuxième trimestre 2020 seulement, il en va de même pour la fortune de son cofondateur et PDG, Elon Musk. Depuis avril, Musk a presque doublé sa valeur nette , qui est passée de 24 milliards de dollars à un peu plus de 46 milliards de dollars. De nombreux analystes de Wall Street estiment toujours que Tesla, à plus de 1000 dollars par action, pourrait être largement surévalué . Jeffrey Osborne, de Cowen, a déclaré mardi dans une note aux clients que la société continue d'être prudente sur Tesla, à cause de la sous-performance de l'action. Les analystes de Morgan Stanley ont également émis une note de sous-performance, avertissant que trop d'investisseurs ignorent les risques associés à la construction automobile et traitent plutôt Tesla comme une société de technologie à forte croissance. Sergei Klebnikov Forbes
Contribution: André H. Martel
La nouvelle batterie Ultium de GM a été conçue en pensant aux applications de seconde vie. (Image: GM)
Les batteries ne sont pas mortes à la fin de leur vie utile dans un véhicule électrique. Les batteries lithium-ion réutilisées ou de «seconde vie» ont encore beaucoup de jus, mais jusqu'à présent, le concept d'utilisation de ces batteries dans des applications stationnaires n'avait pas encore été sérieusement envisagé. De nouvelles recherches, l'intérêt croissant de l'industrie automobile et un écosystème de startups en expansion suggèrent que cela pourrait enfin changer. "Il y a certainement une augmentation du nombre d'entreprises qui essaient de développer ce potentiel et qui le prennent au sérieux, et je pense que nous connaissons les principaux obstacles qui subsistent", a déclaré le chercheur du MIT, Ian Mathews, qui a récemment publié une étude sur le développement de l’industrie des batteries de seconde vie couplés à des installations solaires. Les batteries de VÉ sont généralement remplacées après avoir perdu environ 20% de leur capacité, ce qui signifie qu'il reste encore jusqu'à 80% de capacité pouvant être utilisée pour des applications d’entreposage d’énergie. Exploiter la durée de vie restante de la batterie permet de réduire les coûts d’exploitation de réseaux d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, mais cela comporte plusieurs défis. Le rééquipement des batteries lithium-ion en vue de leur réutilisation nécessite des tests et des mises à niveau approfondis pour garantir que le produit soit fiable. Le marché naissant des batteries de seconde vie a également besoin d'un approvisionnement régulier en batteries, de clients et d'un accès au financement pour croitre. Les solutions sont à portée de main, considérant le nombre croissant de startups technologiques et de grands constructeurs automobiles travaillant pour faire progresser l’utilisation des batteries de seconde vie alors que les ventes de VÉ continuent d'augmenter. Dane Parker, directeur du développement durable chez General Motors, a déclaré récemment dans une interview que la création d'une chaîne d'approvisionnement circulaire pour les batteries de VÉ est l'un des principaux efforts de l'entreprise pour réduire son empreinte environnementale. Il a déclaré que GM a conçu ses nouvelles batteries Ultium en pensant aux applications de seconde vie et travaille actuellement avec des partenaires pour développer la façon de rentabiliser la réutilisation des batteries. "Nous pensons en fait que c'est très viable", a-t-il déclaré à propos des batteries de seconde vie. "Si vous les concevez avez cet objectif cela devient beaucoup plus facile à intégrer plus tard. Et c’est notre objectif dès maintenant." Les constructeurs automobiles sous pression pour générer de la valeur de leurs batteries usagées GM n'est pas le seul constructeur de véhicules électriques à examiner attentivement l'utilisation de la batterie de seconde vie. Nissan a été l'un des premiers grands constructeurs automobiles à intégrer des batteries de VÉ de seconde vie dans une installation de stockage dans un réseau dès 2015. Cette même année, BMW a testé des batteries usagées dans le cadre d'un projet pilote de 18 mois en partenariat avec Pacific Gas & Électrique. Toujours en 2015, Daimler AG a annoncé son intention de construire une unité de stockage de batteries de seconde vie de 13 mégawattheures dans une usine de recyclage à Lünen, en Allemagne. La filiale de Daimler, Mercedes-Benz Energy, s'est associée l'année dernière à Beijing Electric Vehicle, l'un des plus gros fabricants de véhicules électriques de Chine, pour construire un réseau de stockage d'énergie utilisant des batteries de véhicules électriques retraitées. Bien qu'elle ne se soit pas aventurée directement dans le stockage d’énergie, la start-up américaine de camions électriques Rivian a conçu ses batteries dès le départ pour rendre la réutilisation en fin de vie aussi simple que possible. Le fabricant d'autobus électriques Proterra a adopté la même approche. Les constructeurs automobiles sont vraiment intéressés aux potentielles applications de batterie de seconde vie parce qu'ils savent la valeur potentielle des batteries en leur fin de vie. Ils sont conscients que le coût du recyclage va être énorme pour eux s'ils sont mandatés pour recycler ces batteries, ce qui est déjà le cas dans certains pays. La Chine et la Californie ont déjà des politiques de recyclage des batteries de VÉ en place ou en cours d'élaboration. La réutilisation des batteries de VÉ permet aux constructeurs automobiles non seulement de générer des revenus supplémentaires, mais aussi de retarder le moment où ils devront démonter les batteries et recycler les matériaux. Le potentiel économique des batteries de seconde vie Les constructeurs automobiles ne sont pas les seules entreprises à s'intéresser aux batteries de seconde vie. Un nombre croissant de développeurs de projets commencent également à considérer le stockage de batteries de seconde vie comme un moyen de réduire les coûts d'investissement à l'échelle commerciale et pour les réseaux énergétiques. Cela marque un changement par rapport aux applications de batteries résidentielles plus petites. Une étude publiée dans Applied Energy par Mathews et cinq autres chercheurs du MIT a conclu que les batteries lithium-ion pourraient avoir une seconde vie rentable en tant que stockage de secours pour les installations solaires photovoltaïques dans un réseau énergétique, où elles pourraient fonctionner pendant une décennie ou plus dans un rôle moins exigeant. Les résultats de l'étude sont basés sur un examen rigoureux d'une ferme solaire hypothétique à l'échelle d’un réseau en Californie, en utilisant des données réelles sur la disponibilité de l'énergie solaire, la dégradation de la batterie et d'autres facteurs. Mathews et ses co-auteurs ont déterminé qu'un système d'installations de batteries de seconde vie couplé à un projet solaire de 2,5 mégawatts serait un investissement rentable si le coût des batteries réutilisées était moins de 60% du prix d'origine des batteries. Une analyse séparée de McKinsey a révélé que les batteries de seconde vie pourraient offrir un avantage financier qui pourrait varier de 30 à 70% dépendant des nouvelles alternatives de batteries d'ici le milieu des années 2020. Le même rapport McKinsey a révélé que l'offre de batteries de VÉ de seconde vie pourrait dépasser 100 gigawattheures par an d'ici 2030, offrant la possibilité de répondre à la moitié de la demande mondiale prévue de stockage d'énergie à l'échelle des services publics pour cette année-là.
Les études McKinsey et MIT notent que plusieurs défis, pour pouvoir utiliser les batteries usagées de VÉ, doivent être surmontés pour rentabiliser l’utilisation de ces batteries.
Beaucoup plus de travail doit être fait autour des batteries de seconde vie et nous devons développer des meilleures façons de contrôler et de surveiller les batteries de différents véhicules et modèles une fois qu'elles sont regroupées dans un nouveau bloc d’alimentation, a déclaré Mathews. Un nombre croissant de startups travaillent sur des moyens de surmonter ces obstacles. "Nous assistons à la mise en place d’un écosystème qui n’est qu’à ses débuts." Les startups californiennes spécialistes de deuxième vie des batteries de VÉ s’affirment Pour leur faciliter la tâche, les startups californiennes RePurpose Energy, Smartville Energy et ReJoule ont chacune reçu un financement de 2 à 3 millions de dollars le mois dernier du pool de financement EPIC (California Energy Commission Electric Program Investment Charge) pour valider leur technologie. Les trois startups avaient précédemment reçu du financement du programme CalSEED. «Notre mission est de réutiliser les batteries des véhicules électriques pour stocker l'énergie solaire dans des systèmes de stockage d'énergie plus économiques et plus durables», a déclaré Ryan Barr, directeur des opérations chez RePurpose. «Nous pouvons faire mieux et devons faire mieux», a déclaré Barr à propos de l'impact des gaz à effet de serre de l'industrie du stockage de l'énergie. «C'est vraiment ce qui motive notre travail.» L'extraction et le raffinage de matériaux de batteries lithium-ion, ainsi que la fabrication de cellules, de modules et de batteries, nécessitent de grandes quantités d'énergie et peuvent avoir un impact environnemental significatif. Les batteries de seconde vie pourraient permettre de réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre en éliminant le besoin de fabriquer de nouvelles batteries pour chaque application. Une analyse de marché , commandée par une organisation européenne de transport propre, a révélé que la prolongation de la durée de vie d'une batterie lorsque réutilisée pouvait réduire de moitié ses émissions. RePurpose est le fruit d'une décennie de recherche à UC Davis et opère sous la direction du professeur Jae Wan Park. La startup concentre son travail sur le démontage rapide et précis des batteries de VÉ, généralement de Nissan, la détermination de leur état de santé, puis leur remontage en intégrant de nouvelles commandes et équipements de sécurité. En remplaçant les cellules les plus dégradées de la batterie, elle peut être réutilisée dans une autre application à l'extérieur d'un véhicule pendant une douzaine d’années supplémentaires selon les analyses de RePurpose. Mais il faut d'abord identifier les mauvaises cellules. RePurpose a développé un moyen de tester la dégradation de la batterie en moins d’une minute, un processus qui prenait traditionnellement une journée entière. La sécurité est l'un des plus grands obstacles pour attirer plus de capitaux dans l'industrie naissante des batteries de seconde vie. RePurpose développe également un système d'extinction d'incendie non destructif qui peut détecter une défaillance imminente de la batterie et empêcher la batterie de surchauffer permettant de ne pas endommager aucun des composants électriques. L'atténuation des risques devrait contribuer à améliorer le financement des projets. Park a levé environ 5 millions de dollars pour développer la technologie et déployer un projet de démonstration de 300 kilowattheures sur le campus UC Davis qui modifie la consommation d'énergie pour compenser la demande énergétique de pointe de l'installation. La société a depuis levé 4 millions de dollars supplémentaires, dont 3 millions de dollars du fonds EPIC de la California Energy Commission, qui seront utilisés pour déployer un deuxième projet de démonstration de 1,2 mégawattheure dans une coopérative alimentaire. «Notre objectif est de reproduire le projet de la coopérative alimentaire dans tout l'État», a déclaré Barr. Smartville: le défi de la remise à neuf de différents modèles de batteries La diversité des packs de batteries EV disponibles sur le marché crée un autre obstacle majeur au traitement et à la reconfiguration des batteries pour de nouvelles applications, car il nécessite une ingénierie d’intégration importante avant même de pouvoir tester les batteries. Smartville Energy, une entreprise issue du Center for Energy Research d'UC San Diego, a mis au point un processus de remise à neuf de différents types de batteries, que les chercheurs considèrent comme essentiel pour permettre à la technologie de se développer. Plutôt que d'accélérer le processus de test des batteries comme le font RePurpose et d'autres acteurs du milieu, les convertisseurs de puissance et le processus de conditionnement spécialement conçus par Smartville ralentissent intentionnellement les tests pour uniformiser la qualité des batteries. Comme leur nouvelles fonctions seront de recharger et de décharger leur énergie fréquemment pendant plusieurs semaines, ce processus permettra de dégager des revenus supplémentaire liés à la vente de services d'électricité. «Notre concept électronique de commande et de puissance rassemble toutes les différentes batteries de différents véhicules, marques et modèles, ainsi que les formats de couplage de puissance, dans un même concept modulaire», a déclaré le PDG de Smartville, Antoni Tong. "Ensuite, ils sont tous programmés de façon à améliorer leur uniformité tout au long du processus de conditionnement, et en même temps ces opérations sont synchronisées sur un réseau énergétique." Grâce son financement du fonds EPIC de 2 millions de dollars, Smartville travaille actuellement au déploiement de son premier projet dans un magasin qui vend des livres rares et anciens, dont l'inventaire nécessite un contrôle précis de la température et de l'humidité. «Nous croyons que si nous faisons notre travail correctement, nous ne devrions plus ajouter de nouvelles batteries dans le stockage stationnaire», a déclaré Tong. ReJoule: On préfère travailler à la base ReJoule, une autre startup californienne qui a reçu 2 millions de dollars du programme EPIC, adopte une approche pour optimiser les batteries de seconde vie qui débute dans le véhicule lui-même. En installant la technologie de ReJoule sur une nouvelle batterie, celle-ci peut être optimisée sur toute sa durée de vie, lui permettant de durer encore plus longtemps. "L'idée est qu'une fois que notre système de gestion est intégré dans le véhicule et que nous pouvons mesurer l'état de santé de la batterie en temps réel, il sera beaucoup plus facile de passer de cette première vie à une deuxième application", a déclaré fondateur et PDG Steven Chung. «Nous n'aurons pas besoin de tests supplémentaires; il ne sera pas nécessaire de retirer la batterie du véhicule, de transporter cette batterie vers un centre de test spécifique, de faire les tests, puis de la transporter vers n'importe quelle application de seconde vie », a expliqué Chung. "Ce sera beaucoup plus simple." GTM
Contribution: André H. Martel
L'hydrogène a longtemps été présenté comme l'avenir des voitures particulières.
Le véhicule électrique à pile à combustible à hydrogène (FCEV), qui fonctionne simplement à l'hydrogène sous pression tirée d'une station de ravitaillement, ne produit aucune émission de carbone de ses gaz d'échappement. Il peut être rempli aussi rapidement qu'un équivalent de carburant fossile et offre une autonomie similaire à l'essence. Pour sa part, Toyota croit à cette option. La compagnie lancera le Mirai de deuxième génération plus tard en 2020. L' Association canadienne de l'hydrogène et des piles à combustible a récemment produit un rapport vantant les véhicules à hydrogène. Entre autres points, elle a indiqué que son empreinte carbone est meilleure que celle des véhicules électriques: 2,7 g de dioxyde de carbone par kilomètre contre 20,9 g. Je pense tout de même que les piles à combustible à hydrogène sont un concept défectueux. Cependant, je crois que l'hydrogène pourrait jouer un rôle important dans la réalisation d'émissions de carbone nulles en remplaçant le gaz naturel dans le chauffage industriel et domestique. Mais j'ai du mal à voir comment l'hydrogène peut rivaliser avec les véhicules électriques, et cette opinion a été renforcée par deux déclarations récentes: Un rapport de BloombergNEF a conclu que: «La majeure partie du marché des voitures, des autobus et des camions légers devrait adopter la technologie électrique, qui est une solution moins chère que les piles à combustible. Volkswagen, de son côté, a fait une déclaration comparant l'efficacité énergétique des technologies. "La conclusion est claire", a déclaré la société. "Dans le cas de la voiture particulière, tout parle en faveur de la batterie et pratiquement rien ne favorise l'hydrogène." Problème d'efficacité de l'hydrogène La raison pour laquelle l'hydrogène est inefficace est due au processus de transfert d'énergie nécessaire pour alimenter une voiture. C'est ce qu'on appelle parfois la transition du vecteur énergétique. Prenons 100 watts d'électricité produits par une source renouvelable telle qu'une éolienne. Pour alimenter un FCEV, cette énergie doit être convertie en hydrogène, éventuellement en la faisant passer dans l'eau (le processus d' électrolyse ). Cela signifie une perte d’environ un quart de l'énergie électrique. L'hydrogène doit ensuite être comprimé, refroidi et transporté vers la station d’entreposage d'hydrogène, un procédé efficace à 90%. Une fois à l'intérieur du véhicule, l'hydrogène doit être converti en électricité, ce qui implique une perte d’environ 40%. Enfin, l'électricité requise pour déplacer le véhicule est efficace à environ 95%. En résumé, seulement 38% de l'électricité initiale, soit environ 38 watts sur 100 sont utilisés .
Avec les véhicules électriques, il n’y a pratiquement aucune perte énergétique. Les mêmes 100 watts de puissance provenant de la même turbine perdent environ 5% d'efficacité dans ce transfert à travers le réseau. Vous perdez encore 10% d'énergie en chargeant et déchargeant la batterie lithium-ion, plus 5% supplémentaires en utilisant l'électricité pour faire rouler le véhicule. Vous êtes donc descendu à 80 watts, comme le démontre la figure ci-contre.
En d'autres termes, la pile à combustible à hydrogène nécessite le double de la quantité d'énergie. Selon BMW : "L'efficacité globale de la chaîne énergétique de la transmission de la puissance au véhicule n'est donc que la moitié du potentiel d'un véhicule électrique."
Des centres de permutations Il y a environ 5 millions de véhicules électriques sur les routes, et les ventes ont fortement augmenté. Cela ne représente qu'environ 0,5% du total mondial, mais dépasse de beaucoup les 7 500 ventes de voitures à hydrogène dans le monde à la fin de 2019. Il existe encore très peu de stations de ravitaillement d’hydrogène et leur construction ne sera guère une priorité à la suite de la pandémie de coronavirus, mais les défenseurs de cette source énergétique soulignent qu’ils peuvent faire le plein beaucoup plus rapidement et conduire beaucoup plus loin par remplissage. ". Comme moi, beaucoup de gens hésitent à acheter une voiture électrique pour ces raisons. La Chine, avec un bilan de ventes de plus d’un million de véhicules électriques annuellement, a développé des solutions qui lui permettent de résoudre certains de ces problèmes. Par exemple, on est à développer une infrastructure pour que les propriétaires de VÉ puissent échanger leurs batteries rapidement. NIO, le constructeur automobile basé à Shanghai, confirme un temps d'échange de trois minutes dans ces stations. La Chine prévoit en construire un grand nombre. Pour sa part, BJEV, la filiale de voitures électriques du constructeur automobile BAIC, investit 1,3 milliard d'euros (1,2 milliard de livres sterling) pour construire 3000 stations de recharge de batteries à travers le pays au cours des deux prochaines années. Non seulement c'est une réponse à l'anxiété de l’autonomie des futurs propriétaires de voitures électriques, mais cela répond également au coût élevé des VÉ. Le coût des batteries représente environ 25% du prix de vente moyen des véhicules électriques, ce qui est encore beaucoup plus élevé que les équivalents essence ou diesel. En utilisant le concept de la permutation, la batterie pourrait être louée, une partie du coût de l’échange étant des frais de location. Cela réduirait le coût d'achat et encouragerait l'adoption par le public. Les batteries permutables pourraient également être rechargées en utilisant de l’électricité renouvelable excédentaire, un énorme avantage environnemental. Certes, ce concept nécessiterait un degré de standardisation de la technologie des batteries qui pourrait ne pas plaire aux constructeurs automobiles européens. Le fait que la technologie de la batterie pourrait bientôt permettre d'alimenter des voitures sur un million de kilomètres pourrait rendre le modèle économique beaucoup plus attrayant. Cependant ce concept ne fonctionne pas nécessairement avec des véhicules plus lourds tels que des fourgonnettes ou des camions, car ils ont besoin de très grosses batteries. Dans ce cas, l' hydrogène pourrait être la solution. Concernant les allégations sur les émissions de carbone de ce rapport de l'Association canadienne de l'hydrogène et des piles à combustible. Après vérification concernant la source des statistiques, il s’est avéré que l’on comparait la production d’'hydrogène fabriqué à partir d'électricité purement renouvelable avec des véhicules électriques alimentés en électricité à partir de combustibles fossiles. Si les deux étaient issus d'électricité renouvelable, l'empreinte carbone serait similaire. Le rapport a été financé par le consortium industriel H2 Mobility, c'est donc un bon exemple de la nécessité de faire attention aux informations dans ce domaine. Tom Baxter The Conversation
Contribution: André H. Martel
BMW affirme que sa nouvelle voiture électrique la M5 pourra rivaliser avec son concurrent Tesla2/6/2020
La BMW M5 entièrement électrique pourrait offrir une autonomie impressionnante, alimentant la course entre les deux entreprises.
BMW se dit prêt à affronter Tesla avec son prochain véhicule, une version toute électrique de la BMW M5. Ce nouveau VÉ pourrait offrir une plus longue autonomie entre les recharges de batterie, un élément critique pour les acheteurs potentiels de voitures électriques et un domaine où Tesla excelle déjà. L'autonomie a longtemps été le principal élément de comparaison entre les voitures électriques, et le champ de bataille sur lequel les véhicules électriques concurrencent. Vendredi dernier, le magazine Car a annoncé que l'entreprise travaillait sur un véhicule qui offrirait une autonomie maximale de 700 km. Cela briserait la barrière symbolique de 645 km, un chiffre que même Tesla n'a pas encore officiellement atteint selon les données connues. Un véhicule avec une telle autonomie pourrait voyager de San Francisco à Los Angeles sur une seule charge, et aurait encore suffisamment de jus pour rouler en ville. Cette rumeur confirme la course dans le secteur des véhicules électriques, alors que les constructeurs automobiles traditionnels poussent de plus en plus pour électrifier leurs gammes de produits. Audi a déclaré cette semaine qu'elle développait une voiture électrique très efficace dans le cadre de son projet "Artemis" qui devrait être disponible sur le marché en 2024. Volkswagen investira 30 milliards d'euros (33,4 milliards de dollars) dans la mobilité électrique d'ici 2023, ayant pour objectif de produire et de mettre sur la route un million de voitures électriques cette année-là, incluant les nouveaux arrivants comme la fourgonnette hippie ID Buzz . General Motors prévoit également investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques d'ici 2025. La M5 de BMW pourrait rejoindre le groupe croissant de rivaux de Tesla, qui ont déjà du mal à compétitionner avec la qualité des batteries que Tesla a développé pour ses modèles Ces rivaux sont impatients de défier le constructeur automobile exclusivement électrique, qui a vendu près d'un million de voitures et est devenu le deuxième constructeur automobile sur la planète. Il n'y a qu'un seul problème dans le plan de BMW: la nouvelle M5 ne devrait pas rouler avant 2024. Ce que nous savons sur la M5 semble intéressant. Elle sera entre autres équipée d’une batterie de 135 kilowattheures qui lui permettra d’offrir cette d'autonomie, alors que Tesla n'a pas encore livré de voitures avec une batterie supérieure à 100 kilowattheures. Elle pourra prendre en charge jusqu'à 350 kilowatts d’un chargeur de 400V, un potentiel plus élevé que les Superchargeurs Tesla qui peuvent recharger un Model 3 en seulement 15 minutes. Il prévoit subséquemment prendre en charge la norme 800V utilisée par des véhicules comme la Porsche Taycan. Selon l’organisme WLTP, cela permettra à ce nouveau véhicule d’offrir une autonomie maximale de 700 km. Cette évaluation diffère des critères acceptés par l'EPA (Environmental Protection Agency) généralement utilisés aux États-Unis. Steve Huntingford, rédacteur en chef de What Car, a déclaré à InsideEVs en août 2019 que l’évaluation WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicles Test) se base davantage sur le mode de conduite urbain (arrêt/départ) plus courant en Europe. Donc, selon l’évaluation WLTP le Model S obtient une autonomie 610 km, tandis que le Model 3 obtient 560 km. Les Model X et Y obtiennent tous deux 505 km. Au-delà de l’autonomie, la BMW M5 prévoit offrir des avantages intéressants. Elle vise une accélération de 0 à 100 km/h de 2,9 secondes. On vise une configuration à trois moteurs, avec deux moteurs de 250 kilowatts sur les roues arrière et un troisième moteur de 250 kilowatts à l'avant. La configuration présente des similitudes avec le prochain Cybertruck de Tesla, qui devrait être lancé fin 2021. Selon Inverse, la M5 pourrait offrir une concurrence intéressante dans un domaine où les rivaux de Tesla ont encore énormément de chemin à faire. Mais alors qu’une autonomie de 700 km est fort impressionnante, de son côté, Tesla prend déjà des mesures pour augmenter l'autonomie de ses modèles. La société travaille actuellement pour pousser sa berline Model S au- delà de la barre des 645 km . Elle prévoit également mettre sur le marché son Cybertruck dès l'année prochaine, qui assurera une une autonomie de plus de 800 km pour son modèle haut de gamme. Le Roadster, dont le lancement est prévu en 2022, pourrait également atteindre une autonomie de près de 1000 km par charge. Les progrès de la société face à l’autonomie pourraient être encore accélérés à la suite du dévoilement de ses nouvelles batteries plus tard cette année. Si l’on se base sur les présentes données, la M5 de BMW pourrait affronter Tesla aujourd’hui, mais pourra-t-elle affronter les Tesla de 2024? INVERSE
Contribution: André H. Martel
Le président français Emmanuel Macron, au centre, portant un masque protecteur, écoute les explications d'une employé en compagnie du PDG du constructeur automobile français Valeo, Jacques Aschenbroicha, à Etaples, dans le nord de la France, le 26 mai 2020.
Le gouvernement français injectera plus de 8 milliards d'euros (8,8 milliards USD) pour éponger les pertes énormes causées par les quarantaines et espère profiter de la crise pour faire de la France le premier producteur de véhicules électriques en Europe.
A partir de la semaine prochaine, les consommateurs pourront obtenir un incitatif pouvant monter jusqu'à 12 000 euros du gouvernement pour l'achat d'une voiture électrique dans le cadre d'un plan historique dévoilé hier par le président français Emmanuel Macron.
"Notre pays ne serait pas le même sans ses grandes marques , Renault, Peugeot, Citroën", a déclaré Macron, dénonçant une crise sans précédent pour l'industrie qui a vu sa production, en France seulement, chuter de plus de 90%. Les constructeurs automobiles et les gouvernements du monde entier sont aux prises avec des pertes similaires. Les politiciens sont divisés sur l'opportunité et la manière de renflouer une industrie qui a déjà obtenu des milliards de dollars en soutien gouvernemental il y a dix ans lors de la crise financière de 2008 et qui doit maintenant assumer de nouveaux coûts et vivre des perturbations majeures face une demande croissante de voitures autonomes et plus propres. Le plan de 8 milliards d'euros de Macron comprend une garantie de prêt du gouvernement français de 5 milliards d'euros en cours de négociation avec Renault, le constructeur automobile français en grande difficulté, qui se rajouteront aux millions que le gouvernement a déjà dépensés pour des allocations de chômage temporaires aux travailleurs de l'automobile invités à rester chez eux pour se protéger contre le virus. Le nouveau plan comprend des subventions gouvernementales pour encourager les consommateurs à abandonner leurs vieilles voitures et à acheter des modèles à faibles émissions, et des investissements à plus long terme dans des technologies innovantes. Macron s'est fixé pour objectif de produire 1 million de voitures électriques en France d'ici 2025. «Notre pays devrait être avant-gardiste», a-t-il déclaré. «Nous devons non seulement sauver l'industrie, mais la transformer.» Le plan de Macron semble ambitieux. Les voitures électriques ne représentent encore qu'une fraction des ventes d'automobiles en Europe, bien que les constructeurs se concentrent de plus en plus sur leur développement pour atteindre les objectifs d'émissions de carbone de l'Union européenne. L’Allemagne est actuellement le plus gros producteur européen de véhicules hybrides rechargeables et tout électriques, le plus gros producteur étant BMW, suivie de près par la francaise Renault. Mais Tesla, aux États-Unis, vend plus que les deux réunis, selon le magazine professionnel EV Volumes. L'Allemagne est également le plus grand marché européen pour les voitures électriques, et les constructeurs du pays multiplient leurs offres. De leur côté, les syndicats français ont bloqué mardi une usine Renault dans l'ouest de la France, craignant que les retombées du virus ne provoquent de nombreuses pertes d'emplois et des fermetures d'usines. Il y a dix ans, les plans de sauvetage comprenaient un bonus gouvernemental pour inciter les consommateurs à acheter des voitures plus récentes, mais cela n'a pas empêché des milliers de suppressions d'emplois. Renault devrait annoncer cette semaine aux syndicats un plan de réduction de ses coûts de production de 2,2 milliards d’Euros, et Macron a déclaré que la garantie de prêt Renault dépendait du maintien en activité de deux usines françaises clés. L'industrie automobile française emploie 400 000 personnes et représente une grande partie de son secteur manufacturier, mais a malgré tout fermé plusieurs salles de montre et suspendu sa production alors que le virus a envahi le pays en mars. Le pays a commencé à assouplir les restrictions le 11 mai dernier. Le plan de soutien à l'industrie arrive à un moment crucial pour le constructeur automobile Renault, qui a dû affronter la COVID 19 en mauvaise situation financière après l'arrestation en 2018 de son PDG vedette Carlos Ghosn. Le ministre français des Finances a confirmé que la survie de l'entreprise était en jeu, et Renault et Nissan ont prévu mercredi une annonce qui devrait aborder l'avenir de leur alliance. Le groupe PSA, qui fabrique des voitures Peugeot et Citroën, est en meilleure condition financière après des années de réduction des coûts sous la direction du PDG Carlos Tavares. PSA a enregistré des bénéfices record l'an dernier, mais a également vu les ventes plonger durant la quarantaine. L’entreprise négocie actuellement un partenariat avec Fiat Chrysler Automobiles pour créer le quatrième constructeur automobile au monde. Les constructeurs automobiles américains ne prévoient pas recevoir prochainement d'aide directe du gouvernement, mais les concessionnaires automobiles et les manufacturiers peuvent obtenir des prêts à faible taux d'intérêt. Certains politiciens américains refusent de renflouer les constructeurs automobiles à la suite des problèmes encourus lors de la crise financière de 2008. En Allemagne, les constructeurs automobiles réclament des incitatifs à l'achat de voitures pour soutenir les principaux employeurs et prévenir les licenciements. L'idée est cependant réfutée par certains législateurs du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel et par un conseil d'experts en économie, qui conseille plutôt de prévilégier des allégements fiscaux et une baisse des coûts énergétiques pour toutes les entreprises au lieu de favoriser une seule industrie. Une décision sur la question pourrait intervenir dès la semaine prochaine. L'Italo-américaine Fiat Chrysler, qui a son siège social aux Pays-Bas et sa base financière en Grande-Bretagne, a sollicité ce mois-ci une demande de prêt de 6,3 milliards d'euros (6,9 milliards de dollars) auprès du gouvernement italien. Cette demande a déclenché un débat en Italie à savoir si cet argent devrait être mis à la disposition d'entreprises ayant leur siège social à l'étranger. Pour sa part, le gouvernement britannique envisage de renflouer en dernier recours des entreprises dont la disparition affecterait de manière disproportionnée l'économie. Le Financial Times a rapporté dimanche que Jaguar Land Rover faisait partie de ceux qui avaient approché le gouvernement leur offrant d’acquérir une participation fincière dans le cadre d'un plan de sauvetage élargi. Déjà, le Groupe McLaren a annoncé hier qu'il supprimait 1 200 emplois, un quart de ses effectifs. Time
Contribution: André H. Martel
Byton a également finalisé une entente avec la compagnie Qmerit pour installer de bornes de recharge domestiques pour le marché américain.
Le PDG de Byton Daniel Kirchert a révélé cette semaine plusieurs images montrant que la société est en train de fabriquer la première M-Byte, un VUS tout électrique.
La préproduction à Nanjing a en fait débuté en octobre 2019 , mais a ensuite été interrompue par la COVID-19 en début de 2020. Nous ne savons pas si ce sont encore des voitures de préproduction ou déjà des démonstrateurs, mais il est toujours prévu de livrer les premiers véhicules en Chine vers juin 2020. Le lancement sur le marché européen et américain est toujours prévu pour 2021. Aux États-Unis, Byton a déjà conclu un accord avec Electrify America pour fournir une recharge rapide illimitée de deux ans à ses nouveaux clients. La dernière étape pour sécuriser le marché américain a été la signature d’un accord d'installation de bornes de recharge à domicile avec la compagnie Qmerit, qui a été sélectionnée comme fournisseur national d'installations de bornes de recharge électriques résidentielles clé en main niveau 2.
Qmerit perçu comme "l'Uber pour les entrepreneurs" est soutenu par Schneider Electric. Les autres partenaires automobiles de Qmerit sont BMW et Jaguar.
"Pour maximiser la mobilité électrique, de nombreux propriétaires de véhicules électriques rechargeables profiteront de la recharge à domicile. Grâce au partenariat avec Qmerit, les propriétaires de BYTON découvriront:
Éventuellement, le partenariat devrait inclure d'autres offres, comme le stockage de batteries et les systèmes de gestion d'énergie INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques sont en baisse, mais la tendance à long terme demeure positive13/4/2020
Les ventes de véhicules électriques sont en baisse, mais le nouveau Tesla Model Y, illustré ici, sort rapidement de la salle d'exposition. Tesla
La voiture électrique, qui a connu une croissance des ventes lente mais régulière dans le monde, est désormais fortement affectée par la Covid-19. Selon l'American Automobile Association (AAA), la pandémie a empêché les consommateurs de se rendre dans les salles d'exposition et a affecté leur pouvoir d'achat, mais elle a également fait chuter les prix de l’essence à une moyenne nationale de 1,89 USD le gallon, en baisse de 86 cents par rapport à l’an dernier à la même date. Historiquement aux États-Unis, les ventes de VE ont suivi de près le prix de l’essence la pompe.
Wood Mackenzie, une société d'analyse britannique, prévoit que les ventes mondiales de véhicules électriques diminueront de 43% cette année, pour atteindre 1,3 million. "L'épidémie de coronavirus, les retards potentiels dans les achats de flotte en raison de la baisse du prix du pétrole et une approche attentiste pour l'achat de nouveaux modèles ont tous contribué à cette baisse des prévisions de ventes ». Un rapport de GlobalData en date du 7 avril dernier arrive à des conclusions similaires . «Si les prix à la pompe demeurent bas longtemps, cela remettra en question les avantages économiques prévus pour les utilisateurs qui passent aux véhicules électriques», a déclaré Mike Vousden, analyste automobile chez GlobalData. "Cela pourrait s'avérer très problématique pour l'industrie dans une année qui devait marquer le grand virage vers les véhicules électriques." Les ventes de VÉ ont chuté brutalement en Chine, en baisse de plus de 75% en février comparativement à l’an dernier. Cela correspond à une baisse de 79,1% pour l'ensemble de l'industrie automobile chinoise. Mais comme le combat de la Chine contre le coronavirus semble avoir culminé, la société de renseignement commercial CRU Group prévoit que pour l'année 2020, les ventes de véhicules électriques en Chine seront en fait supérieures à celles de 2019. Une partie de l'érosion est évidente dans le haut de gamme du marché automobile. C'est peut-être un signe des temps qu'Aston Martin ait annulé sa voiture électrique Rapide-E à production limitée (seulement 155 modèles prévus), évaluée à 330 000 USD, conçue pour offrir 600 chevaux et un passage de zéro à 100 Km/h en moins de quatre secondes. Il semble que la Covid 19 ne soit pas la seule raison qui ait justifiée cette décision, prise en janvier dernier, et la situation financière quelque peu fragilisée d'Aston Martin ne s’est pas améliorée avec la venue du virus.
La Nissan Leaf SV Plus 2020. Les ventes sont en baisse de 27,1% au premier trimestre 2020. Nissan
La venue de la voiture électrique Porsche Taycan 2020 est trop récente pour évaluer les tendances dans les données américaines. 221 d'entre elles ont été vendues au premier trimestre incluant les modèles Turbo et Turbo S. Porsche affirme que ces données sont conformes aux attentes alors que l'offre continue d'augmenter avant le lancement prévu du modèle 4S, moins dispendieux, qui devrait se faire au deuxième trimestre. Les livraisons devraient augmenter dans un contexte de forte demande aux États-Unis, qui ont reçu les premières voitures Taycan dans le monde fin décembre 2019. » Le prix de la Turbo S commence à 185 000 USD.
Mais sans aucun doute, Porsche aurait vendu beaucoup plus de Taycan si les circonstances avaient été normales. Bien sûr, il y a quelques éclaircies dans le ciel des VÉ. La vente de voitures BMW et Mini électriques est en hausse de 13,9% au premier trimestre 2020 avec 30 692 véhicules. «Nous sommes sur la bonne voie pour atteindre les objectifs de réduction de l'Union européenne en matière de dioxyde de carbone», a déclaré Pieter Nota, membre du conseil d'administration de BMW. «Nous ne voyons aucune nécessité de différer nos objectifs de protection du climat.» Les ventes de la Chevrolet Bolt ont également augmenté de 36,1 % soit 5 873 de plus que l’an dernier, car le manufacturier a décidé de mousser ses ventes «En mars, Chevrolet offrait des rabais de 10 000 USD sur la Bolt», explique Brad Berman, qui couvre les ventes de VÉ avec Electrek.com. Les incitatifs sont à l'échelle du marché en ce moment, mais elles sont généreuses pour des véhicules électriques. «Il est vrai qu'à la suite de la pandémie, moins de gens achètent des véhicules électriques», dit Berman, qui prévoit néanmoins des temps meilleurs pour l’industrie du VÉ. "Il semble que le marché des VÉ s’en tire mieux face à la situation que le marché traditionnel", dit-il. «Nous le voyons dans les ventes de Tesla et de la Chevy Bolt. Les acheteurs de VÉ ont généralement des revenus plus élevés et sont mieux équipés pour résister au changement économique. » À long terme, Berman estime que la poussée vers l'électrique est inexorable. «Les constructeurs automobiles du monde entier doivent respecter des objectifs d'émissions stricts», dit-il. «Et c'est pourquoi ils sont prêts à offrir de nombreux incitatifs pour mousser leurs véhicules électriques.» Les constructeurs automobiles continuent de mettre sur le marché des modèles électriques. Ford vient d'annoncer que la version hybride rechargeable de son pick-up F-150, le pickup le plus vendu, aura une autonomie électrique de 16 km. La société a également annoncé qu'elle disposerait de 40 véhicules électriques dans le monde d'ici 2022, dont 16 tout électriques. Selon Håkan Samuelsson, président et chef de la direction de Volvo, «Nous sommes déterminés à être le premier constructeur automobile haut de gamme à faire passer l'ensemble de nos véhicules vers l'électrification.» De son côté, Tesla, comme le souligne Berman, se porte très bien. Elle a connu le meilleur premier trimestre de son histoire au cours des trois premiers mois de 2020, avec 88 000 véhicules (dont 76 200 berlines Model 3 et le nouveau crossover Model Y). Les ventes de Tesla devraient augmenter de 40% en 2020 par rapport à ce qui ressemble à une baisse de 35% sur l'ensemble du marché automobile. Les données de Tesla reflètent le retour à la croissance du marché chinois et le fait que son nouveau Model est populaire auprès du marché. Tesla espère produire 500 000 voitures cette année, mais ce sera tout un défi. La société a produit son millionième véhicule, un Model Y, le 10 mars dernier. Il faut quand même être réaliste, la majorité des ventes de véhicules électriques sont à la baisse. Les ventes de Nissan Leaf, par exemple, ont diminué de 27,1% au cours du trimestre, à seulement 1 958 véhicules. Les résultats trimestriels sont cependant trompeurs, car l'industrie enregistrait des retours très rentables en janvier et février, avant la déclaration du virus. Ram Chandrasekaran, analyste principal des transports et de la mobilité chez Wood Mackenzie, a confirmé que les véhicules électriques sont une nouvelle technologie dont le sort dépendra de la volonté des consommateurs de prendre un risque. «La plupart des nouveaux acheteurs de véhicules électriques représentent encore la première génération de propriétaires de cette technologie», dit-il. «L'incertitude et la peur créées par l'épidémie ont-elles rendu les consommateurs moins enclins à adopter une nouvelle technologie?» Le futur nous le dira. Barron’s
Contribution: André H. Martel
« L’autonomie» continue d'être le plus grand obstacle à l'adoption à grande échelle des véhicules électriques.
Cependant, d’importantes améliorations dans la technologie des batteries ouvriront la voie à la venue de 100 millions de VÉ d'ici 2028, selon la société de conseil en marché technologique mondial ABI Research.
Pour atténuer les craintes concernant l'autonomie, la batterie du véhicule électrique (BVÉ) devra être rechargée de manière plus sûre, à moindre coût et plus rapidement et avoir une plus grande densité d'énergie pour offrir une plus grande autonomie. Les progrès continus de la technologie des cellules de batteries devraient atténuer l'anxiété des consommateurs et permettront aux véhicules électriques d’augmenter considérablement leur capacité. Les batteries au lithium-ion (Li-ion) sont la norme actuelle pour les véhicules électriques, mais elles ont des cycles de vie relativement courts et ont déjà démontré des problèmes de surchauffe. «Les recherches récentes sur les batteries au lithium se sont concentrées sur leur capacité d'offrir une meilleure résistance au feu, des recharges plus rapides et une durée de vie plus longue», explique James Hodgson, analyste principal chez ABI Research. Cependant, alors que la batterie Li-ion continuera de progresser, ce seront les technologies des batteries à électrolyte et au lithium-silicium qui changeront la donne. De nombreux investissements par Volkswagen, BMW Group et Daimler ont été réalisés dans des sociétés de technologie à électrolyte et de technologie basée sur le lithium-silicium, notamment les compagnies QuantumScape, Solid Power, Enevate et Sila Nanotechnologies. Ces investissements soulignent l'importance de ces technologies pour l'avenir des batteries pour VÉ (BVÉ). «Une excellente méthode pour faire progresser considérablement la densité d'énergie est d'ajouter du silicium à la batterie Li-ion. L'approche actuelle consistant à ajouter du silicium en petits pourcentages incrémentiels (<10%) permettra d'augmenter la densité d'énergie à 300 Wh / kg (Watt heure/kilogramme) au cours des 3 à 5 prochaines années », explique Hodgson. Entre 2023 et 2025, attendez-vous à une augmentation continue du silicium dans les batteries au point où les développements permettront des anodes à dominante silicium. Étant donné la recherche en cours dans les batteries lithium-silicium et le pourcentage croissant de silicium dans les batteries de VÉ, ABI Research estime que c'est la prochaine étape logique. Les batteries à dominante silicium permettront probablement des densités d'énergie allant jusqu'à 400 Wh / kg (Watt heure/kilogramme) d'ici 2025. La plupart des véhicules utilisant cette technologie auront probablement des puissances de recharge de 300 kW +. Les anodes à dominante de silicium devraient demeurer la solution principale jusqu'en 2026, lorsque les architectures de batteries à électrolyte commenceront à être déployées et à être commercialisées. Les batteries à électrolyte permettront des densités d'énergie d'au moins 500 Wh / kg (Watt heure/kilogramme) et offriront une puissance de recharge de 500 kW +. "Les batteries au lithium-silicium et les batteries solides sont les futures technologies (BVÉ) qui amélioreront les performances, conserveront plus d'énergie et dureront plus longtemps à moindre coût. L'ajout de silicium à lui seul au cours des 7 prochaines années fera passer le nombre de VÉ de 8 millions en 2019 à 40 millions en 2025, alors que les craintes des consommateurs se seront apaisées," conclut Hodgson. Industry Week
Contribution: André H. Martel
Cette décision augmentera le plafond des émissions de combustibles fossiles, annulant l'un des plus grands efforts des États-Unis contre le changement climatique.
Le président Donald Trump est sur le point de faire reculer les normes ambitieuses de kilométrage des véhicules de l'ère Obama et de relever le plafond des émissions de combustibles fossiles dommageables pour les années à venir, détruisant l'un des plus grands efforts des États-Unis contre le changement climatique.
L'administration Trump devrait publier un règlement sur les normes de kilométrage valide jusqu’en 2026. Cette décision fait suite à deux ans de menaces et de conflits entre le président Trump et plusieurs États et une portion de constructeurs automobiles opposés à cette décision qui avait pour objectif de diminuer les normes de kilométrage de l’ère Obama qui aurait encouragé les constructeurs automobiles à augmenter la production de véhicules électriques et de véhicules à essence et diesel plus économes en carburant. "Une fois finalisé, ce nouveau règlement profitera à notre économie, améliorera le futur de l’industrie pétrolière, rendra les véhicules plus abordables et sauvera des vies en augmentant la sécurité des nouveaux véhicules", a déclaré lundi la porte-parole de l' « Environmental Protection Agency » Corry Schiermeyer. Les opposants soutiennent que le changement qui annule l'effort de son prédécesseur contre les émissions de combustibles fossiles semble motivé par l’obsession de Trump d’annuler les initiatives de l'ancien président Barack Obama et que l'administration a eu du mal à justifier les avantages spécifiques et démontrables pour les consommateurs, incluant la santé et la sécurité publiques ou l'économie qui accompagnent normalement ces changements. L'administration Trump a simplement déclaré que des normes de kilométrage plus souples permettront aux consommateurs de continuer à acheter les VUS moins économes en carburant, les préférés des américains depuis des années. Les opposants disent que cette nouvelle règlementation tuera plusieurs centaines d'Américains de plus annuellement à cause de l’augmentation de la pollution de l'air par rapport aux normes de l’ère Obama. Même «face à la catastrophe dans laquelle nous vivons avec le coronavirus, ils poursuivent une politique qui va nuire à la santé publique et tuer des gens», a déclaré Chet France, un retraité de l'EPA, qui a été le responsable de la division concernant les émissions et les normes de kilométrage. "C'est la première fois qu'une administration mène une politique qui résultera en un bénéfice négatif pour la société et qui élimine une norme qui permettait de réduire l’utilisation de l’énergie fossile." a déclaré la France. Le sénateur Tom Carper du Delaware, un démocrate membre du comité sénatorial de l'environnement et des travaux publics, a qualifié d’irresponsable ce règlement qui permet un retour en arrière et qui conduira à une plus grande pollution pendant que le pays se bat jour et nuit pour affronter une pandémie respiratoire dont les effets peuvent être aggravés par cette pollution atmosphérique. Par exemple, à Phoenix en Arizona, madame Columba Sainz a exprimé sa déception face à cette décision d’éliminer ce règlement de l'ère Obama, qui permettait à ses enfants d'âge préscolaire de jouer plus à l'extérieur. Sainz a limité à contrecœur sa fille à une demi-heure par jour au parc, après que la jeune fille ait été diagnostiquée asthmatique à l’âge de 3 ans, alors que leur domicile est situé à quelques minutes seulement d'une autoroute. «J'ai tellement pleuré», a déclaré Sainz. "Comment dites-vous à votre fille qu'elle ne peut pas sortir à cause de la pollution de l'air?" Le cabinet de Trump continue de vouloir éliminer les règlements en matière de santé publique et d'environnement malgré l'épidémie de coronavirus qui frappe la planète et plus particulièrement les USA. L'administration, comme d'autres avant elle est confrontée à des règles de procédure qui rendront les changements adoptés avant les six derniers mois du mandat actuel de Trump plus difficiles à éliminer, même si la Maison Blanche change d'occupant. La National Highway Traffic Safety Administration, qui a été le principal organisme chargé de l'élaboration des nouveaux règlements, n'a pas encore répondu à une demande de commentaires. Des versions antérieures de la réduction du kilométrage ont montré que l'administration avait du mal à justifier l'assouplissement des normes de kilométrage. L’Administration Trump soutient que les véhicules coûteront moins cher car les constructeurs automobiles auront économisé sur la technologie de réduction des émissions. D'anciens responsables des émissions de l'EPA disent que le fait de consommer plus de carburant, et que les coûts comme l'augmentation des factures de soins de santé causés par la pollution supplémentaire, annuleront toute économie. Les normes ont divisé l'industrie automobile. Ford, BMW, Honda HMC, et Volkswagen ont accepté avec la Californie de continuer à adhérer à des normes plus élevées. La plupart des autres constructeurs automobiles soutiennent que les normes de l'ère Obama ont été promulguées à la hâte et seront impossibles à respecter parce que les consommateurs sont passés radicalement des berlines aux VUS et aux camions légers. Pour le moment la Californie et une douzaine d'autres États confirment qu'ils continueront de résister devant les tribunaux aux nouvelles normes de l’administration Trump. L'an dernier, 72% des nouveaux véhicules achetés par les consommateurs américains étaient des camions légers ou des VUS. Ils ne représentaient que 51% lorsque les normes actuelles sont entrées en vigueur en 2012. L'administration Obama a imposé une augmentation annuelle de 5% d'économie de carburant. La dernière proposition de l'administration Trump limite l’augmentation annuelle à 1,5%, par rapport à sa proposition initiale visant simplement à cesser d'imposer des augmentations d’efficacité énergétique après 2020. On sait que le secteur des transports est la plus grande source d'émissions liées au changement climatique au pays. John Bozzella, PDG de l'Alliance for Automotive Innovation, un groupe commercial représentant les constructeurs automobiles, a déclaré que l'industrie veut toujours un juste milieu entre les deux normes, et qu'elle soutient les augmentations de kilométrage d'une année à l'autre. Mais il dit que les normes de l'ère Obama sont dépassées en raison de la transition radicale vers les camions et les VUS. Les nouvelles normes de l'administration Trump sont susceptibles de créer des ravages dans l'industrie automobile car, avec les défis juridiques qui suivront, les constructeurs automobiles ne sauront pas à quelles normes ils devront se conformer. «Ce sera extrêmement perturbateur», a déclaré Richard J. Pierce Jr., professeur de droit à l'Université George Washington, spécialisé dans les règlementations gouvernementales. Des États et des groupes environnementaux contesteront les nouveaux règlements de Trump, et un tribunal d’un district américain rendra possiblement une ordonnance temporaire mettant cette règlementation sur la tablette jusqu'à ce qu’une décision soit prise sur sa légalité. L'ordonnance temporaire sera probablement par la suite contestée devant la Cour suprême, qui a récemment voté 5-4 qu'un juge de district ne peut pas rendre une telle ordonnance applicable à l'échelle nationale, a déclaré Pierce. Mais la plus haute juridiction du pays pourrait également maintenir l'ordonnance en vigueur si elle détermine que les groupes contestant les normes de l’administration Trump sont susceptibles de gagner. "On parle d’une période d’un à trois ans, avant de pouvoir obtenir à une décision finale sur le fond", a déclaré Pierce. Market Watch
Contribution: André H. Martel
Selon Autocar, les modèles de berline de luxe de la prochaine génération de la Série 7 de BMW incluront une version entièrement électrique.
Le constructeur a annoncé lors d'une conférence de presse que les prochains véhicules de la Série 7 seront disponibles en quatre versions: une avec un moteur à essence, une version diesel, un hybride rechargeable et une voiture entièrement électrique. En outre, Oliver Zipse, président du conseil d'administration de BMW, a déclaré que la version toute électrique serait la plus puissante des quatre.
Zipse a également déclaré que l'objectif à long terme de BMW est de faire coexister différentes technologies d'entrainement. D'ici 2023, l'entreprise espère pouvoir proposer 25 types de véhicules électriques, dont la Série 7 électrifiée. Il se prépare également pour le lancement du multi segment iX3 tout électrique, qui ne sera pas disponible pour le moment aux États-Unis, et de la berline électrique i4 . Selon Autoblog , le modèle zéro émission de la Série 7 sera alimenté par la technologie électrique de cinquième génération de BMW, la même qui alimentera l'i4. Les dates de lancement des prochaines voitures de la Série 7 n'ont pas encore été confirmées, mais on ne prévoit pas la fin de production de la présente génération avant 2022. Nous devrons certainement attendre quelques années encore. engadget
Contribution: André H. Martel
La taxation des véhicules hauts de gamme du segment des VÉ pourrait ralentir l'adoption et également le développement des VÉ, selon un expert
La Tesla Model S est actuellement proposée à un prix de 109 900 $ pour le modèle longue autonomie plus et de 135 090 $ pour le modèle de haute performance. Fichiers Stefan Wermuth / Bloomberg
Lors des élections fédérales de l'automne dernier, les libéraux de Justin Trudeau ont promis d'introduire une taxe de 10% sur les voitures de luxe, les bateaux et les avions de plus de 100 000 $, une décision des libéraux pour faire en sorte que les canadiens les plus riches participent un peu plus à l’économie.
Alors que la proposition a soulevé la colère des concessionnaires de luxe à travers le pays, certains observateurs craignent également qu'elle pourrait également avoir un impact négatif involontaire sur le marché naissant des véhicules électriques. "Ce qui est inquiétant, c'est qu'ils appliquent cette taxe sur les véhicules électriques", a déclaré Rebekah Young, directrice des finances de la Banque Scotia, qui a corédigé le rapport « Scotiabank Luxury Auto Sales in Canada » en novembre dernier. Un certain nombre de modèles populaires de véhicules électriques, dont plusieurs Teslas, dépassent le seuil de 100 000 $ proposé par les libéraux. La Tesla Model S est actuellement proposée à un prix de 109 900 $ pour le modèle longue autonomie plus et de 135 090 $ pour le modèle haute performance, tandis que la Tesla Roadster coûte 257 000 $. Plusieurs autres Teslas peuvent aller de 72 390 $ à 142 090 $. D'autres fabricants de véhicules de luxe, comme Porsche, ont également produit des versions électriques avec des étiquettes de prix élevées. La Porsche Taycan 4S coûte 131 360 $ tandis que le nouveau modèle Taycan Turbo coûte 218 360 $. Selon Young, taxer le niveau supérieur du segment des véhicules électriques pourrait ralentir l'adoption et également le développement des véhicules électriques, car les investissements dans la technologie haut de gamme finissent par diminuer la courbe des coûts et en faire des véhicules grand public.
Une employée du constructeur automobile allemand de luxe Porsche AG travaille sur une Porsche Taycan. Thomas Kienzle / AFP via Getty Images
"Nous avons vraiment besoin d’incitatifs et nous devons également réduire les coûts pour susciter la demande, ", a déclaré Young. «Les innovations des VÉ de luxe sont absolument nécessaires pour développer le marché. Cette taxe punitive pourrait être néfaste pour le marché des VÉ. Il faut donc être très prudents. »
Young a noté que cette mesure pourrait avoir une incidence autant sur les concessionnaires que sur les constructeurs automobiles. Parmi les effets potentiels, les consommateurs pourraient décider de réorienter leurs achats à l'extérieur du Canada, ou encore on pourrait voir les fabricants diminuer les prix de vente juste en dessous du niveau de la taxe. "Il serait possible que beaucoup de voitures de luxe coûtent 99 999 $", a déclaré Young. La proposition libérale, qui n'a pas encore été inscrite dans la loi, n'est pas une première pour un gouvernement canadien qui avait déjà introduit une taxe de luxe. En 2018, le gouvernement néo-démocrate de la Colombie-Britannique a présenté un projet de loi qui doublait la surtaxe sur les voitures de luxe. En Colombie-Britannique, la taxe totale pour l'achat d'un véhicule de luxe entre 125 000 $ et 149 000 $ est de 15%. Pour les voitures de luxe dont le prix dépasse 150 000 $, la taxe totale est de 25%, ce qui signifie qu'un passionné de voitures de luxe cherchant à acheter sa voiture préférée pour 200 000 $ devra payer 50 000 $ en taxes. Young a cependant déclaré qu'il était difficile de démêler l'impact spécifique de la taxe de la Colombie-Britannique alors que le marché du logement était également en correction, faisant également pression sur les achats de luxe. Elle a noté que l'Australie a également imposé une taxe de luxe, ce qui a créé un point d'achoppement dans les négociations commerciales avec l'Europe. «Les Européens croient que le but de cette taxe est essentiellement de créer une barrière commerciale. Ils estiment que cette taxe consiste en une barrière artificielle injuste créée par le gouvernement australien pour nuire aux producteurs européens considérant entre autres que l'Allemagne produit un bon segment d'automobiles de luxe. Non seulement d'un point de vue fiscal, mais d'un point de vue commercial, ce type de mesure n'est certainement pas la meilleure pratique », a déclaré Young. Deux constructeurs automobiles ainsi que des sous-traitants de l'industrie ont déclaré au Financial Post s’être opposés à la taxe sur les voitures de luxe, mais n'ont pas mentionné spécifiquement les véhicules électriques. «BMW Group Canada ainsi que l'association industrielle « Global Automakers of Canada » et l'Association canadienne des concessionnaires d'automobiles sont inquiets face à la proposition de la taxe de luxe, ils craignent les impacts sur les revenus du gouvernement, sur les relations commerciales et sur les investissements et innovations dans l'industrie», a déclaré Marc Belcourt, directeur des communications chez BMW Group Canada. «Les concessionnaires automobiles au Canada sont des petites et moyennes entreprises qui font des investissements locaux importants et créent des emplois pour la classe moyenne. Cette taxe pourrait avoir un impact négatif sur ces contributions économiques. » Le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau, n'a pas répondu à une demande de commentaires. Financial Post
Contribution: André H. Martel
BMW continuera à offrir à ses clients des modèles traditionnels et des modèles électriques12/2/2020
La société allemande a déclaré à plusieurs reprises qu'elle prévoyait d'offrir aux clients un choix multiple et qu'elle utiliserait son architecture flexible au maximum, pour répondre efficacement aux attentes des clients.
Les chiffres des ventes démontrent que le marché des véhicules électriques est en croissance, de plus en plus de clients étant intéressés par l' achat d'une voiture électrique. Bien qu'il semble que l'adoption s'accélère extrêmement lentement, les ventes augmentent certainement et BMW devra s'adapter à un moment donné.
Cet objectif a une fois de plus été confirmé par un porte-parole de l’entreprise. Lors d’une conférence de presse, le patron de BMW Australie, Vikram Pawah, a déclaré: «Nous sommes absolument déterminés à continuer à permettre aux clients de choisir soit un moteur à combustion, un hybride rechargeable ou un tout électrique. Nous ne souhaitons pas favoriser une technologie par rapport à une autre car nous souhaitons respecter le choix que feront nos clients face à toutes les options de groupes motopropulseurs disponibles. Nous allons offrir aux clients le pouvoir de choisir le groupe motopropulseur qu'ils souhaitent. Nous sommes d’abord et avant tout des fournisseurs de mobilité quelle que soit la technologie utilisée. »
Cette déclaration correspond à ce que le PDG de l'entreprise a répété à maintes reprises au cours des dernières années. BMW utilisera ses architectures flexibles pour offrir aux clients tout le choix possible, adapté à leurs besoins.
De plus, cela permet à BMW d'économiser de l'argent qui serait autrement dépensé pour développer une plateforme sur mesure uniquement pour les véhicules électriques. Au cours des trois prochaines années, BMW s'est engagée à lancer 25 voitures électriques, 12 d'entre elles étant des modèles tout électriques. Cette approche permettra à BMW d'être flexible et de construire trois types de voitures différents sur les mêmes chaînes de montage. Par conséquent, quelles que soient les préférences de la clientèle, ils pourront s'adapter et livrer la marchandise. Cette vision combinée avec la recherche et le développement axés sur la technologie des batteries et les moteurs électriques, devrait permettre aux Allemands de conserver un avantage concurrentiel sur le segment. BMW Blog
Contribution: André H. Martel
"Nous voyons des véhicules tout électriques principalement sur la côte ouest et dans certaines parties de la côte est, tandis que le reste des États-Unis devrait continuer à utiliser des moteurs à essence conventionnels", a déclaré Klaus Froehlich, patron de R&D de BMW.
Au cours des deux derniers mois, il a souvent été question du fait que les dirigeants de Toyota et de Honda répètent qu'il n'y a pas de demande pour des véhicules tout électriques. Mais ces entreprises préfèrent les hybrides aux voitures tout électriques depuis des années. Maintenant, BMW, historiquement axé vers les véhicules électriques, rejoint apparemment leurs rangs
Alors que de multiples prévisions et de nouvelles règlementations pointent vers la fin de la combustion interne au cours de la prochaine ou de la décennie suivante, BMW ne semble pas vouloir précipiter les évènements. Il y a quelques semaines, Froehlich a déclaré à Automotive News : "La meilleure hypothèse est que les véhicules électriques [VÉ et hybrides rechargeables] représenteront 20 à 30% des ventes mondiales d'ici 2030, mais avec une distribution mondiale très diversifiée." Froehlich fait valoir que les concepteurs de BMW doivent être aussi flexibles que possible car le taux d'adoption des VÉ sera principalement basé sur des règles d'émissions variables pour chaque marché. Voici comment il décompose ces marchés:
De nombreux analystes estiment que la capacité de réduire les prix des voitures électriques dépend de l'utilisation de lignes de production dédiées exclusivement aux VÉ, plutôt que de l'approche flexible adoptée par BMW.
«En 2021, nous mettrons à jour l'architecture (cluster, modulaire) CLAR avec un nouveau plancher central pouvant accueillir des batteries de plus haute densité. Cela permettra à nos hybrides rechargeables de parcourir 80, 100 à 120 km en mode entièrement électrique et nous permettra d'installer un réservoir de carburant plus grand que celui que nous avons dans nos hybrides rechargeables actuels. La mise à jour du CLAR permettra également de proposer des véhicules tout électriques, incluant le prochain i4 qui est essentiellement une série 3 alimentée par batterie. » BMW vend le i3 avec ou sans prolongateur d' autonomie , et prévoit bientôt introduire le tout électrique IX3 , i4 et iNext . Les hybrides rechargeables seront disponibles sur presque toute sa gamme de produits. Cependant, Froehlich énumère ce qu’il croit être des obstacles futurs pour les véhicules électriques, y compris une augmentation potentielle du coût des matières premières pour les batteries et l'impact négatif sur les cellules d'une recharge rapide qui pourrait épuiser la batterie en seulement deux à trois ans.
Si cette approche vous laisse perplexe sur l'engagement de BMW, que penser de ce que le chef de la R&D de l'entreprise dit à propos des piles à combustible.
«À l'heure actuelle, un groupe motopropulseur à pile à combustible coûte environ 10 fois plus cher qu'un système tout électrique. Nous prévoyons égaliser ces coûts d'ici 2025 avec la troisième génération de notre système de piles à combustible évolutif. «Je pense que les développements futurs des batteries pourraient en faire la solution la plus appropriée pour les voitures privées d'ici 2025. «Nous envisageons également les piles à combustible comme une solution viable pour les camions légers et lourds, qui sont confrontés à des objectifs de réduction de CO2 très sévères et utilisent déjà des moteurs diesel très efficaces, et pour qui la prochaine étape devrait être l'électrification. Mais vous ne pouvez pas électrifier un camion lourd avec des batteries, car réduire la charge utile est un non-sens absolu. «Avec une seule station de recharge, vous pouvez faire le plein d'une flotte de 100 camions légers à hydrogène pendant la nuit. Environ 200 stations de ravitaillement autoroutier pourraient desservir des milliers de camions lourds à travers l'Europe, ce serait faisable. » BMW a déclaré que des versions à pile à combustible des X6 et X7 étaient en préparation. Assiste-t-on à une changement de cap des anciens constructeurs automobiles qui défendaient auparavant les véhicules tout électriques? La position de M. Freohlich semble claire. Et puis il y a GM et Ford, qui malgré leurs projets de VÉ, continuent de compter sur les véhicules énergivores à combustion . La baisse des ventes de la Chevy Bolt au cours des deux dernières années est un mauvais signe. Il est encore trop tôt pour savoir si Ford réalisera ses objectifs vis-à-vis les VÉ. Nissan, anciennement leader du tout électrique, affirme qu'il reste attaché aux véhicules tout électriques, mais accroît sa pression pour les hybrides. Bien que Volkswagen continue de vendre des moteurs diesel en grand nombre en Europe, il pourrait être le seul constructeur automobile qui maintienne actuellement le cap sur les véhicules tout électriques. Si la tendance actuelle se poursuit, il y aura une nette division entre deux types de constructeurs automobiles: les producteurs de véhicules tout électriques dédiés et les autres manufacturiers. electrek
Contribution: André H. Martel
BMW fait du rattrapage en ce qui concerne les motos électriques de grande taille, mais la société progresse régulièrement. Le dernier développement montre BMW déployant un prototype de moto électrique ressemblant à une batterie sur roues qu'ils appellent le BMW E-Power Roadster.
BMW a invité quelques moto-journalistes européens pour leur présenter le prototype E-Power Roadster en action.
Mais apparemment, ils étaient tous des journalistes spécialisés dans les motos à essence traditionnelles, il faut interpréter les spécifications de la moto à partir de leur compréhension et de leur description des motos électriques. Par exemple, MCN décrit la batterie de la moto comme comprenant «une capacité nominale de 13 kW», une donnée qui a été répétée par plusieurs journalistes de diverses publications, et qui a autant de sens que de décrire le réservoir de carburant d'une moto à essence comme ayant une capacité de 10 chevaux. Mais si l’on envisage une batterie de 13 kWh, cela placerait le BMW E-Power Roadster derrière les leaders de l'industrie. À titre de comparaison, la Zero SR / F propose une batterie de 14,4 kWh et la Harley-Davidson LiveWire propose une batterie de 15,5 kWh, bien qu'Energica ait récemment dévoilé l'une des plus grandes batteries de l'industrie de la moto électrique avec 21,5 kWh .
Pour l'instant, BMW dit que la moto a une autonomie estimée de 177 km, bien qu'ils travaillent apparemment pour augmenter cette autonomie.
Le prototype semble cependant offrir une recharge rapide en mode de chargement continu, donc au moins vous pouvez recharger assez rapidement. Le BMW E-Power Roadster est apparemment dotée d'une batterie hybride rechargeable BMW de série 2, ce qui pourrait expliquer pourquoi la moto ressemble à une batterie sur roues. La demande de brevet pour une nouvelle moto électrique BMW n'avait pas de cadre, on utilisait le boîtier de la batterie comme un élément essentiel de la moto. Le prototype E-Power Roadster ne sera pas la moto produite, car un cadre en treillis temporaire a été construit autour d’une batterie non porteuse. Ce n'est pas la première fois que BMW insère la batterie d'une voiture électrique dans une moto. Le maxi scooter électrique BMW C Evolution a été construit autour d'un module de batterie de la série i, bien qu'ils l'aient mieux emballé sur le produit final par rapport au prototype E-Power. Le reste de la moto est également en grande partie une combinaison de pièces de rechange. Le moteur provient d'une BMW série 7, le bras oscillant provient d'une BMW R1200RS et la partie avant provient d'une BMW S1000R. En parlant du S1000R, BMW a apparemment voulu démontrer les capacités de performance du prototype E-Power Roadster en organisant une course de dragsters à l'ancienne contre sa propre moto S1000R. BMW déclare que l'E-Power Roadster offre un couple de 1 500 Nm (1 100 lb-ft) à la roue arrière après une réduction de vitesse et un transfert de puissance via la transmission par arbre. Cela suffit pour obtenir un temps de 0 à 100 km de 2,9 secondes, ce qui a aidé le E-Power Roadster à surclasser le S1000R dans une compétition fraternelle bien qu'il soit limité électroniquement à 160 km / h. Il faut quand même rester calme, car il pourrait s'écouler des années avant qu'une moto électrique BMW puisse arriver dans une salle d'exposition. Et il reste encore beaucoup à modifier, surtout si l'on considère que presque tous les éléments sur cette moto viennent d’un autre véhicule. En fait, le seul nouveau composant semble être le levier de frein à main arrière à la place de l'embrayage typique. C'est une décision intéressante, étant donné que la plupart des motos électriques de grande taille ont choisi de conserver le levier de frein à pied traditionnel que l'on trouve sur les motos à essence. Il est cependant surprenant que BMW fasse la démonstration du prototype E-Power Roadster en le confrontant à sa propre moto à essence. Bien sûr, nous savons qu'il est difficile pour les motos à essence de se comparer au couple extrême des vélos électriques, mais de là à les mettre directement en compétition l'un contre l'autre? En fait, la décision de sortir la moto semble encore un peu prématurée. Peut-être voient-ils que d'autres entreprises vont produire des motos électriques et ne veulent pas rater le bateau. Kawasaki fait la même chose . Ils n'ont qu'un prototype, mais on le montre comme si la compagnie n’était qu’à quelques mois de le mettre en production, alors que ce sera probablement des années avant que nous ayons une Kawasaki Ninja électrique sur le marché. Vraisemblablement, chaque grand fabricant qui veut demeurer compétitif a un projet de moto électrique en développement dans son centre de R&D en ce moment. Jusqu’à maintenant, ce ne sont effectivement que des projets de conception pour les écoles d'ingénieurs. electrek
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
Le prototype BMW i4 fait ses preuves sur la neige et la glace BMW
Ne voulant pas que Ford attire tous les projecteurs avec sa nouvelle Mustang Mach-E , BMW a enfin confirmé certains détails concernant son prochain i4 à quatre portes électrique. Le nouveau modèle fera partie d’une nouvelle génération de véhicules électriques de BMW qui offrira des performances inspirées, une dynamique de conduite précise et des déplacements confortables au sein d’un ensemble tout électrique. Pour la i4, cela signifie l’intégration de la dernière technologie eDrive, et une puissance de 523 chevaux, 600 km d'autonomie et un look de coupé sport spacieux à quatre portes. L'année prochaine marquera le coup d'envoi de l'offensive de véhicules électriques de nouvelle génération de BMW, qui s'articulera autour de sa technologie eDrive de cinquième génération, d'une architecture évolutive combinant une batterie haute tension plus dense, d’un nouveau matériel de recharge et d’une nouvelle unité intégrée avec moteur, transmission et électronique dans un seul boitier. BMW sera en mesure d’offrir différents niveaux de puissance et de l’adapter facilement à différents styles de véhicules. Dès l’an prochain, le crossover iX3 sera le premier à être commercialisé avec le Gen-5 eDrive, suivi par le iNext et le i4 . En juin dernier, BMW a annoncé son intention de mettre sur le marché 25 véhicules électrifiés d'ici 2023, soit deux ans plus tôt que prévu.
De gauche à droite: les prototypes BMW iNext, iX3 et i4 subissent des tests en hiver BMW
Lorsque le i4 sera lancé en 2021, il sera alimenté par un moteur électrique de 523ch équivalant aux performances électriques d’un V8 moderne. Ce moteur tire son énergie d'un bloc de batteries haute tension d'environ 80 kWh. BMW pense que le véhicule devrait assurer une autonomie d'environ 600 km, un chiffre impressionnant semblable au Model S. BMW assure également que la i4 tiendra ses promesses concernant la conduite, passant de 0 à 100 km / h en environ quatre secondes.
La BMW i4 suivra les iX3 et iNext sur le marché BMW
Les spécifications présentées ici ne sont pas vraiment récentes, car ce sont les mêmes données qui étaient associés à l' i Vision Dynamics 2017 , la version originale de la i4. Cependant, BMW confirme que les dernières données ne sont pas des concepts mais bien des objectifs de production réels.
La iVision Dynamics a été révélée au salon de l'automobile de Francfort 2017BMW
L'i4 aura une capacité de recharge allant jusqu'à 150 kW, permettant à la batterie de passer de 0 à 80% en environ 35 minutes. Dans le cas où vous n’auriez pas le temps nécessaire pour une pleine charge, vous pourrez ajouter 100 km d'autonomie toutes les six minutes en vous connectant à une borne de recharge compatible. BMW construira l'i4 dans son usine principale de Munich, où seront également construits les modèles actuels des séries 3 et 4. New Atlas
Contribution: André H. Martel
BMW Mini Laval accueille pour une journée seulement, la Mini « 1Ière édition 100% électrique »13/11/2019
C’est devant plus de 200 invités spéciaux que la Direction de MINI Laval était très fière de dévoiler la première MINI 100 % électrique, la MINI Cooper SE 3 portes, pour la toute première fois au Québec!
Cette grande première révolutionnaire, tout à fait unique pour le concessionnaire MINI lavallois et la famille D’Argenio, a eu lieu plus de deux mois avant sa première présentation officielle au grand public, au Salon de l’auto de Montréal, en janvier 2020. La MINI Cooper SE 3 portes : tout droit vers un mode de vie urbain électrique «L’environnement est aujourd’hui non seulement une préoccupation, mais une priorité et nous sommes donc extrêmement emballés d’offrir à nos clients cette nouvelle alternative écologique grâce à la MINI Cooper SE 3 portes », souligne Massimo D’Argenio, directeur, MINI Laval. Cette nouvelle MINI, entièrement électrique et baptisée MINI Cooper SE 3 portes, inaugure une nouvelle ère pour la voiture urbaine emblématique. C’est la MINI la plus évoluée ; elle allie sa conception et son comportement légendaires à une accélération instantanée, une mobilité sans émission et une énergie plus « électrisante » que jamais. La MINI Cooper SE 3 portes devrait être disponible au Québec à compter de mars 2020. Seules 100 unités de ce nouveau modèle sont disponibles en précommande en tant que “Première Édition” spéciale. Pour précommander, les intéressés peuvent s’adresser directement à MINI Laval. Rappelons que le gouvernement du Québec offre un rabais pouvant atteindre 8 000 $ sur l’achat ou la location d’un véhicule électrique neuf. Quant au gouvernement du Canada, il offre depuis peu, un incitatif pouvant atteindre jusqu’à 5 000 $. Le prix de base de la Mini Cooper SE 3 électrique sera de 39,900$ alors que son modèle à combustion équivalent est évalué à 34,480$.
La nouvelle MINI Cooper SE: aperçu des points forts.
• Première MINI et première petite voiture du segment premium à fonctionner uniquement à l'électricité. • La batterie lithium-ion spécifique au modèle permet une autonomie de 235 à 270 kilomètres - sans contrainte en termes d’espace du compartiment à bagages. • Peut être rechargée sur une prise secteur, un boîtier mural ou des bornes de recharge publiques, recharge rapide possible à courant continu jusqu'à 50 kW. • Agilité exceptionnelle du fait de la fourniture spontanée de puissance, du centre de gravité bas, de la traction avant et du patinage limité. • Conception caractéristique de la MINI 3 avec des accentuations spécifiques au modèle. • Éléments d'affichage et de commande spécifiques au modèle à l'intérieur. • L'équipement standard comprend les phares à LED, la climatisation automatique à 2 zones, le chauffage avec technologie de pompe à chaleur, le chauffage d'appoint, le frein de stationnement électrique et la navigation connectée. Caractéristiques de la MINI Cooper SE 3 portes (Source: https://tinyurl.com/wgldccc) · Batterie de 32,6 kWh (brut) et 28,9 kWh (net) (12 modules) · WLTP gamme de 200-232 km (124-144 miles), jusqu'à 270 km (168 miles) NEDC · Consommation d'énergie WLTP de 15,5 à 18,0 kWh/100 km · 0-100 km/h (62 mi/h) en 7,3 secondes · 0-60 km/h (37 mi/h) en 3,9 secondes · Vitesse maximale de 150 km/h (93 mi/h) · Puissance de 135 kW (184 ch) et 270 Nm de couple · Traction avant · Recharge rapide DC 0-80% en 35 minutes (à 50 kW) · AC Charge Niveau 2 TurboCord (240v) Charge 0-80% en 8 heures · Même capacité de coffre que les versions Essence 211 L · Poids DIN non chargé de 1 365 kg (seulement 145 kg de plus que la MINI Cooper S 3 avec transmission Steptronic) · Équipement important : Pompe à chaleur très efficace, pré conditionnement via Smartphone, ARB Advanced Traction Control, régénération sélectionnable 2-Stage BMW Mini Laval
Contribution: André H. Martel
L'entente entre le syndicat et Ford confirme qu’ un F-150 électrique sera construit à Dearborn6/11/2019
Ford a renégocié son entente syndicale la semaine dernière, résultant en un accord relativement rapide entre le constructeur et ses travailleurs. L'accord comprend une ventilation détaillée des investissements dans les installations, y compris quelles voitures y seront fabriquées.
Il faut de noter que la liste des voitures comprend deux véhicules entièrement électriques (F-150 et Transit), deux hybrides rechargeables (Escape et Lincoln Corsair) et de nombreux autres hybrides classiques. Le F-150 électrique sera construit parallèlement au F-150 standard dans la principale usine de camions de Ford à Dearborn, dans le Michigan, où Ford prévoit également produire des batteries pour le F-150 électrique. Bien que le Mach E ne soit pas spécifiquement mentionné, il semble que cette voiture sera construite à Flat Rock, dans le Michigan. Cette négociation rapide intervient quelques semaines après la résolution d'une grève chez le concurrent General Motors, qui a duré plus d'un mois et coûté des milliards de dollars à la société. Dans ses négociations GM envisageait la production de camions électriques comme un moyen de remettre les travailleurs au travail. Et le syndicat des travailleurs d’Audi a formulé des revendications similaires en ce qui concerne la production de véhicules électriques il y a peu de temps. Dearborn obtient le F-150 électrique et construira des batteries sur place, tandis que Kansas City construira un tout nouveau Transit BEV et Louisville produira les véhicules hybrides Ford Escape et Lincoln Corsair. Ford propose de nombreux modèles PHEV mais la plupart d'entre eux ont de petites batteries. Bien que nous ne connaissions pas encore les spécifications de l'Escape et du Corsair, il semble qu'ils disposeront de batteries relativement petites de 30 km, similaires à de nombreuses autres offres Ford de PHEV. Nous n'avons pas encore de détails sur le Transit BEV, mais étant donné que le Transit est principalement destiné au marché européen, il se peut qu'il ne vienne pas aux États-Unis. Ford vend le plus petit Transit Connect aux États-Unis et en a déjà produit certaines versions électriques grâce à un partenariat avec Azure Dynamics, mais seuls quelques milliers d’entre eux ont été construits avant l’arrêt de la production en 2012. Il semble également que le prochain multi segment électrique Mach E «inspiré par la Mustang» sera construit à Flat Rock. Alors que Ford ne fabrique pas de VÉ pour le moment la compagnie se joint aux constructeurs automobiles qui planifient leur avenir en fonction de véhicules électriques. L’année dernière, la société a affirmé qu’elle planifiait devenir toute électrique. Suite à un changement de direction, le nouveau PDG, Jim Hackett, avait mis sur pied une nouvelle équipe interne, appelée «Team Edison», chargée de superviser les programmes de développement de voitures électriques. Le mois dernier, ils ont annoncé un important projet concernant la mise sur pied d'un réseau de bornes de recharge de véhicules électriques en partenariat avec Greenlots et Amazon, et plus tôt cette année, Ford a investi 500 millions de dollars dans Rivian après que le camion électrique eut suscité tant d’intérêt au salon de l'auto de Los Angeles l'an dernier. Ils ont également transféré un tiers des investissements consacrés aux développement des moteurs à combustion vers les projets de voitures électriques. Donc, ils ne sont pas encore tout à fait électriques si on les compare à Daimler qui a récemment annoncé qu’il arrêterait complètement le développement de la combustion interne . Ford a également convenu avec la Californie, (en collaboration avec BMW, Honda et VW) plus tôt cette année, de viser la diminution de normes d'émissions malgré les réductions des normes d'efficacité du gouvernement fédéral. Une grande partie du reste de l'industrie, y compris GM, FCA et Toyota, s'est récemment opposée à une diminution des normes d’émission. Et comme le F-150 est le véhicule le plus vendu en Amérique, cela pourrait signifier qu'une version électrique pourrait devenir un facteur déterminant pour la vente de véhicules électriques et la perception du public américain face aux véhicules électriques. electrek
Contribution: André H. Martel
Le marché mondial des véhicules électriques devrait dépasser les 425 milliards de dollars d’ici 2025, selon un rapport de recherche de Global Market Insights, Inc.
La prévalence croissante des émissions de carbone ainsi que la préoccupation de réduire l’utilisation carburants fossiles contribuent de manière significative à la demande croissante de véhicules électriques. Les autorités établissent des lignes directrices pour la sécurité énergétique et l'amélioration de la qualité de l'air, offrant ainsi des perspectives positives pour l'adoption de la mobilité verte à travers le monde. L'augmentation du revenu disponible ainsi que la nécessité de solutions de mobilité efficaces accroissent encore la croissance prévue du marché.
L’utilisation des véhicules électriques est en grande partie dictée par l’environnement politique de soutien. Les principales économies du monde cherchent à réduire leur dépendance aux carburants classiques en éliminant progressivement les véhicules à moteur diesel et à essence. Ces politiques créent un environnement favorable pour que les consommateurs optent pour les véhicules électriques. Les participants de l'industrie lancent également de nombreuses variantes de véhicules électriques pour cibler une large clientèle, offrant ainsi une perspective positive de l'expansion de l'industrie dans un avenir prochain. Selon les dernières prévisions, le niveau de CO2 dans l'atmosphère devrait enregistrer une augmentation moyenne de 2,75 parties par million par rapport à 2019. Si le monde doit atteindre les objectifs de l'accord de Paris sur la température, les émissions mondiales doivent chuter d'ici 2020. Contrairement aux véhicules classiques, les véhicules alimentés par batterie ne nécessitent pas de carburant et ne dégagent donc pas de CO2. Le nombre croissant de problèmes liés aux émissions des véhicules, associé à la nécessité croissante de réduire les effets des gaz à effet de serre, propulsera ainsi à l'avenir la part de marché des véhicules électriques.
Au cours des dernières années, les véhicules électriques sont devenus monnaie courante, du moins sur les principaux marchés mondiaux. Ayant maintenant acquis une part modeste mais significative du marché des voitures particulières, l’industrie des véhicules électriques s’intéresse au secteur du transport en commun. Les entreprises fabriquent maintenant des bus électriques et les vendent aux villes souhaitant réduire leur empreinte carbone. Les principaux fabricants du secteur des bus électriques comprennent New Flyer, basé au Canada, BYD en Chine et la startup américaine Proterra. Au Québec, les Autobus Lion ainsi que Novabus sont aussi des intervenants importants dans le domaine des bus électriques.
Austin est récemment devenue la cinquième ville du Texas à investir dans les bus à batterie Proterra. Capital Metro, l’agence de transport en commun de la ville, a pour objectif principal d’acquérir 40 autobus ainsi que 4 systèmes de recharge Proterra de 60 kilowatts. Sans émission d'échappement, les bus électriques peuvent aider l'agence à atteindre efficacement ses objectifs de développement durable. L'adoption croissante de tels véhicules pour les transports en commun va proliférer davantage sur le marché mondial des véhicules électriques. L’amélioration des capacités d’ingénierie des véhicules, associée aux progrès techniques des systèmes de transmission, favorise le développement de systèmes de véhicules électriques. La disponibilité de composants mécaniques plus simples, associée à un poids de moteur réduit, contribue de manière significative à accroître l'efficacité globale du véhicule. La possibilité de recharger des véhicules de remplacement sur les lieux d'accueil et sur les lieux de travail contribuera également à renforcer la pénétration du marché des véhicules électriques. Parcourez les informations clés du secteur, réparties sur 210 pages, avec 218 tableaux de données de marché, 9 graphiques et graphiques tirés du rapport "Marché des véhicules électriques", ainsi que la table des matières. https://www.gminsights.com/industry-analysis/battery-electric-vehicles-bev-market Le développement des véhicules électriques d'Amérique du Nord dépend encore des incitatifs gouvernementaux et des politiques fiscales favorables. En outre, les gouvernements doivent mettre en place des infrastructures de recharge pour répondre à la demande croissante de tels véhicules. Par exemple, le gouvernement de la Colombie-Britannique offre des réductions et des remises allant jusqu'à 5 000 USD pour l’acquisition de véhicules électriques dans le cadre de son programme incitatif : "Véhicules à énergie propre pour la Colombie-Britannique". Parmi les principaux acteurs du marché des véhicules électriques à batterie, citons les sociétés BYD Ltd., BMW, Daimler AG, Volkswagen AG, Ford Motor Company, Toyota Motor Corporation, Nissan Motor Corporation, Hyundai Motor Company et Tesla Inc. Obtenez un exemple de copie de ce rapport https://www.gminsights.com/request-sample/detail/3181 Market Watch
Contribution: André H. Martel
Le constructeur allemand devrait lancer 25 véhicules électriques d'ici quatre ans.
BMW envisage de se lancer à fond dans la voiture électrique avec un tout nouveau i1, avec une apparence plus conventionnelle que son i3, indique un nouveau rapport.
Selon Auto Express , 12 voitures entièrement électriques et 13 hybrides rechargeables seront offertes dans les salles d'exposition BMW d'ici quatre ans. Le premier de la nouvelle mouture sera le i1, suivi du iX3 VUS et du i4 entièrement électrique. Robert Irlinger, responsable de la division i de BMW, explique que la plateforme électrique sur laquelle reposeront ses voitures à traction avant pourra être adaptée à presque tous les véhicules souhaités par le client. «Peu importe ce qu'ils demandent, ils pourront l'obtenir: que ce soit un hybride rechargeable X3 , ou encore un modèle de la série 4 entièrement électrique. C'est un grand pas en avant et un grand changement dans notre stratégie. " Cela signifie que chaque BMW pourrait être essentiellement électrique et dans des configurations telles que la traction avant, la traction intégrale entièrement électrique ou hybride rechargeable. Pour vous donner une idée du style de la i1, Auto Express suggère que cela ressemblera vraisemblablement à une série 1 tout en modifiant la grille pour ajouter un élément de sécurité ou un pare-chocs. Le reste du véhicule devrait conserver l’image conventionnelle afin de répondre aux attentes des acheteurs. Attendez-vous à voir cette Série 1 électrique d'ici deux ans, les autres modèles suivre rapidement. Driving
Contribution: André H. Martel
La semaine dernière, Neugebauer a informé les hauts responsables de la Commission européenne qu'il fallait investir davantage dans une meilleure infrastructure de recharge.
Stephan Neugebauer, directeur de la coopération mondiale en matière de recherche chez BMW, a déclaré dans un entretien récent que, malgré leur succès, les véhicules électriques auront besoin davantage d'infrastructures à l'avenir. Les conclusions de Neugebauer sont que ces véhicules électriques sont trop chers, que leur autonomie est insuffisante et qu'il n'y a pas assez de stations de recharge.
«Personne n’achètera une voiture électrique si elle ne peut pas la recharger près de son lieu de travail ou à la maison. C'est aussi simple que ça. C’est la raison pour laquelle nous devons poursuivre notre partenariat avec l’Union européenne, mais il faut éviter de se concentrer uniquement sur le développement de la voiture elle-même, comme cela a été le cas principalement depuis de nombreuses années. Nous devrons plutôt nous concentrer sur la coopération avec d’autres partenaires, comme les sociétés d’énergie et les municipalités. »
BMW Wireless Charging Pilot Program Launched in California
En outre, Neugebauer a déclaré que l'objectif était de créer un réseau de stations de recharge finement tissé. Cela ne peut être réalisable que si les municipalités en tiennent compte dans leurs propositions d'aménagement du territoire. Bien entendu, des stations de recharge plus rapides sont également nécessaires pour l’adoption massive de véhicules électriques.
Pour Neugebauer, la voiture électrique ne peut conquérir le marché que si elle devient aussi facile à recharger qu'un téléphone portable. «Il suffit de pouvoir brancher la fiche dans une prise pour recharger une voiture partout où nous nous trouvons. C'est ma vision de l'avenir. " Tous ces changements sont nécessaires pour que les constructeurs automobiles deviennent presque totalement neutres en carbone d'ici 2050, un objectif ambitieux fixé par l'UE. BMW BLOG
Contribution: André H. Martel
L'attente pour plus de BMW électriques pourrait enfin se terminer.
En dehors de la BMW i3 , la société ne fabrique aucun véhicule 100% électrique. De plus, la production de la i3 est cancellée et elle ne sera pas remplacée. Le seul autre vrai modèle «i» de BMW n'est pas entièrement électrique, mais plutôt une voiture de sport hybride rechargeable très chère dans la classe i8 .
Les autres voitures électriques de la gamme actuelle du constructeur allemand sont toutes des versions hybrides rechargeables. Comme le 530e (rechargeable Série 5), le 330e (rechargeable Série 3) et le BMW X5 40e. Malheureusement, aucun de ces véhicules n'offre une gamme toute électrique. Globalement, les ventes de voitures électriques BMW aux États - Unis sont en baisse. C’est devenu tellement désastreux que le constructeur ne communique plus son chiffre de vente de VÉ mais se limite à comptabiliser la baisse en pourcentage par rapport à l’année précédente. BMW affirme que cette baisse des ventes est due à une période de transition. L’entreprise a peu de véhicules électriques convaincants à vendre pour le moment, cependant, plusieurs seraient en développement. Selon les dernières nouvelles sur le Blog de la compagnie, BMW a obtenu le feu vert officiel pour la production d'une série 5 entièrement électrique ainsi que d'un multi segment X1 entièrement électrique. Certains spécialistes étaient sceptiques quant à la venue de ces modèles tout électriques sur le marché. Cependant, la publication allemande Handelsblatt a confirmé que c’était bel et bien l’objectif de BMW. BWM souhaite lancer au moins 12 nouvelles voitures entièrement électriques d’ici à 2023. À terme, BMW envisage d’électrifier l’ensemble de sa gamme de véhicules. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
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