Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
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Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
Les Chevrolet Bolt EV et EUV sont toujours en arrêt de production, mais GM a confirmé lundi que la production de batteries est redémarrée.
Le constructeur automobile a confirmé que la production a repris dans les usines de batteries LG aux Pays-Bas et à Hazel Park, dans le Michigan, car LG a identifié la nature de deux défauts de fabrication qui ont été à l'origine des incendies des Chevrolet Bolt EV de ce rappel, le plus dispendieux de GM. Les entreprises ont identifié les deux défauts de fabrication indépendants, une anode et un séparateur* défectueux, qui doivent être affectés simultanément dans la cellule pour potentiellement provoquer un incendie. « L'interaction entre les deux est la cause du problème », a expliqué Tim Grewe, directeur mondial des systèmes d'électrification et de batterie de GM.
2017 Chevrolet Bolt EV
LG et GM ont travaillé ensemble ces dernières semaines et LG a mis en place de nouveaux processus de fabrication, incorporant ces nouvelles informations, pour régler le problème. Le constructeur automobile prévoit accroitre les examens des cellules et les contrôles ponctuels pour rétablir la confiance dans ses batteries. Grewe a expliqué que les ingénieurs assurent que de tels problèmes ne se produiront pas avec les nouvelles cellules Ultium qui n’ont rien de commun avec ces batteries. GM et LG les fabriqueront dans le cadre de leur coentreprise Ultium Cells LLC, et GM mettra son expertise en ingénierie de fabrication pour éviter d'autres problèmes potentiels. GM n'a pas encore fourni de mise à jour sur le redémarrage de la production des Chevrolet Bolt EV et EUV. Elle confirme cependant que la production sera interrompue au moins jusqu’à la semaine du 11 octobre. La société est au courant de 13 incendies de batteries présumés qui ont fait l'objet d'une enquête. En attendant, GM affichera une nouvelle mise à jour logicielle sur les véhicules concernés. Cela affectera l'état de recharge maximal à 80 %, ramenant progressivement l'état de recharge à 100 % si la batterie continue de réussir les tests de diagnostic. Suite à la mise à jour du logiciel, qui devrait être disponible dans les 60 prochains jours (probablement d'ici la mi-novembre), les clients pourront à nouveau se garer et se recharger dans le garage, a déclaré GM.
Mise à jour de la révision de la Chevrolet Bolt EV 2020 - Portland OR
GM continue de conseiller à ses clients qui n'ont pas reçu cette dernière mise à jour logicielle de ne pas recharger au-dessus de 90 %, de ne pas laisser l'autonomie descendre en dessous de 113 km et de ne pas recharger le véhicule à l'intérieur pendant la nuit. De plus, la semaine dernière, la compagnie a avisé ses clients de rester à 15 mètres des autres véhicules pour laisser de l’espace libre autour du véhicule. La société confirme qu'elle remplacera toutes les cellules et tous les modules des Bolt EV 2017-2019, mais dans le cadre d’une mise à jour mardi, elle n’a pas fourni de détails concernant le nombre de batteries des véhicules des années plus récentes, qu'elle pourrait remplacer. Il y a près de 78 000 véhicules électriques Bolt aux États-Unis et au Canada enregistrées ces années, équipées des batteries fabriquées au Michigan et en Corée du Sud ; l'ajout des modèles 2020-2022 plus récents dans le cadre du rappel élargi annoncé en août, porte le total à environ 140 000.
2017 Chevrolet Bolt EV
Le remplacement du module pour les modèles 2017-2019 fera en sorte que les cellules mises à jour avec une densité d'énergie plus élevée, similaire aux plus récents Bolt EV 2020, devraient augmenter l’autonomie de manière significative. C'est parce que les 60 kwh d'origine de ces premiers modèles passeront aux 65 kwh plus récents et devraient permettre de passer des 383 km d'origine à quelque chose de l'ordre des 416 km actuels. GM souligne que ces remplacements comprendront tous des nouveaux modules et une garantie de huit ans et 160 000 km. Le mode de construction spécifique du véhicule et la façon de conduire ou d’effectuer les recharges ou une décharge totale sont des facteurs qui influencent le risque d'incendie, a déclaré GM, et la compagnie veut étudier ces éléments pour déterminer comment elle procédera au rappel des modèles pour le remplacement des cellules et du module. GM a confirmé qu’elle sera en mesure de révéler plus d'informations sur le logiciel de diagnostic et les priorités de remplacement de la batterie dans les semaines à venir. Bengt Halverson *Un séparateur est une membrane perméable placée entre l’anode et la cathode d’une batterie. Ils sont importants pour les batteries car leur structure et leurs propriétés affectent considérablement les performances de la batterie, y compris les densités d’énergie et de puissance des batteries, la durée de vie du cycle et la sécurité. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Avec la participation de SK Innovation, les États-Unis pourront accroitre la production de batteries pour fournir des véhicules comme le nouveau F-150 Lightning.
Les véhicules électriques ont besoin de batteries et Ford veut les fabriquer en Amérique. La production de batteries aux États-Unis risque de connaitre une croissance accélérée, grâce à Ford et à la société énergétique coréenne SK Innovation. Jeudi dernier, dans la foulée de la présentation du F-150 Lightning 2022 , Ford a annoncé la création de la société BlueOvalSK suite à un partenariat entre les deux sociétés. L'entreprise sera responsable de la production de batteries aux États-Unis, qui, selon Ford, pourrait permettre de construire au moins 10 usines à travers le pays. Le constructeur automobile pense qu'il aura besoin de 240 gigawattheures de production de batteries d'ici 2030, dont 140 GWh spécifiquement pour Amérique du Nord. C’est pour répondre à cet objectif que l’on a créé la société BlueOvalSK, l’objectif est de construire des usines et de de créer des emplois pour fabriquer des batteries pour les futurs véhicules électriques Ford et Lincoln . Cette annonce intervient alors que Ford envisage sérieusement de prendre le contrôle de la chaîne d'approvisionnement, à la suite des récentes pénuries de matériel électronique. "Nous souhaitons contrôler notre futur", a déclaré le PDG Jim Farley dans un communiqué, concernant la production de batteries pour les futurs véhicules électriques. BlueOvalSK sera en concurrence directe avec la coentreprise de General Motors et de LG Energy Solutions, Ultium Cells. Ultium Cells a déjà annoncé la création de deux nouveaux sites de production de batteries aux États-Unis pour desservir les futurs véhicules électriques de GM, un à Lordstown, Ohio , et un autre près de Spring Hill, Tennessee. Ford et SK Innovation n'ont pas encore donné de détails sur les futurs sites de production, mais la tendance pour accroître la production de batteries aux États-Unis ne semble que débuter. L’implication financière du gouvernement fédéral sous l'administration Biden pourrait accélérer encore ce mouvement. Road Show
Contribution: André H. Martel
Les constructeurs automobiles américains s'engagent enfin à électrifier leurs flottes, mais à court terme, il n'y aura peut-être pas assez de batteries lithium-ion pour tout le monde.
Bien que la Chine domine la chaîne d'approvisionnement de la fabrication de batteries et que l'Europe s'efforce de rattraper son retard, les États-Unis sont encore loin derrière. Cela signifie que les batteries deviennent une question d'indépendance énergétique et de sécurité nationale pour les Américains, qui doivent rattraper ce retard. Alors que les constructeurs automobiles continuent de se démener avec la pénurie de semi-conducteurs, certains experts estiment que la prochaine crise de la chaîne d'approvisionnement aux États-Unis pourrait concerner les batteries lithium-ion. On voit des entreprises telles que GM, Ford et un grand nombre de startups qui annoncent leurs ambitions en matière de véhicules électriques alors qu'on sait pertinemment que la production actuelle de batteries aux États-Unis ne sera pas en mesure de répondre à la demande. Bien que les États-Unis disposent d'une poignée d'installations de fabrication de batteries à grande échelle, dont la Gigafactory de Tesla qui fonctionne en partenariat avec Panasonic, un conflit commercial entre deux fabricants de batteries coréens, LG Chem et SK Innovation, menace l'avenir d'une nouvelle usine de batteries en Géorgie. Il y aura d’ici la fin 2021 quatre usines de batteries en Amérique: les deux usines de Panasonic qui fournissent exclusivement Tesla en batteries, LG Chem qui possède un contrat avec General Motors, et l’usine de SK Innovation America qui pourrait fabriquer près de 330,000 batteries pour VÉ destinées à Ford pour son F-150 électrique durant 4 ans, ainsi que Volkswagen pendant 2 ans. Ensuite, ces manufacturiers devront se trouver d’autres sources de batteries car l’usine SK Innovation aura la liberté de fournir tous les autres manufacturiers automobiles en Amérique, tout dépendra du jugement du tribunal en ce qui a trait aux droits intellectuels volés par SK Innovations à LG Chem. D’ici 2030, on estime qu’il y aura 10 usines de batteries en Amérique, alors qu’en Chine on en retrouvera 140. Cela est dû à une politique chinoise qui demande aux manufacturiers d’alimenter leurs VÉ avec des batteries fabriquées au pays. On le voit déjà avec Tesla qui s’est associé avec CATL pour la production de batteries destinées au Model 3 et Y chinois. L’AVÉQ s’est permis de suggérer au gouvernement fédéral de mettre de l’avant une politique semblable pour les VÉ qui seront assemblés en Ontario par Ford, GM et Stellantis (anciennement Fiat-Chrysler). Investissement Québec International désire grandement intéresser les Coréens à bâtir dans la province une usine ultra-moderne pour répondre à la demande locale de batterie. Au sud de la frontière, l’Amérique du Président Biden s’est dotée d’un plan d’infrastructure de plusieurs milliards de dollars afin de créer une chaine d’approvisionnement locale pour la production de batteries Made in USA, en voyant l'importance stratégique d'une indépendance énergétique en batteries du même oeil que pour son approvisionnement en pétrole. Regardez la vidéo pour savoir pourquoi les États-Unis ont pris du retard par rapport à la Chine et à l'Europe, et ce qu'il faut faire pour éviter un goulot d'étranglement dans la production de VE. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Il y a un an, l'avenir de l'industrie automobile canadienne semblait en péril. Puis tout d'un coup, General Motors, Ford et Stellantis (anciennement Fiat-Chrysler) ont annoncé des milliards de dollars d'investissements pour y fabriquer des voitures électriques. Que s'est-il passé? Autoline USA s'y est intéressé, et a posé la question à des spécialistes.
Lors d'un récent épisode, l'animateur John McElroy s'est entretenu avec Flavio Volpe, président de l'Association des fabricants de pièces automobiles canadiens, Éric Rondeau d'Investissement Québec, et finalement avec Colin McKerracher de Bloomberg New Energy Finance qui analyse et suit le marché de très près. Selon M. Rondeau, le Québec est parfaitement positionné pour offrir la chaine d'approvisionnement complet pour la construction de cellules pour batteries de VÉ, à travers l'exploitation minière locale, des coûts d'exploitation bas, de l'énergie verte pour alimenter ces usines de batterie, et une proximité à l'Ontario où on assemblera des VÉ de Ford, Chrysler et GM (les camions de livraison BrightDrop). Le Canada dispose de toutes les matières premières nécessaires à la fabrication des batteries et des moteurs électriques des VÉ, ainsi que d'un réseau électrique vert pour les fabriquer. Tout cela a fait passer les perspectives de l'industrie automobile canadienne de sombres à brillantes. Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Volkswagen accélère la production de voitures électriques sur sa plateforme MEB, et le constructeur automobile réfléchit déjà à la meilleure façon de recycler les batteries une fois qu'elles auront atteint la fin de leur cycle de vie.
VW a annoncé hier qu'il intensifierait son processus de récupération des matières premières des batteries de VÉ usagées. Le constructeur automobile a ouvert une usine pilote de recyclage de batteries à Salzgitter, en Allemagne, plus tôt cette année, et souhaite ouvrir des usines similaires dans le monde entier. Dans un communiqué de presse VW a déclaré que l'usine de Salzgitter devrait pouvoir récupérer jusqu'à 95% des matières premières d'un bloc-batterie y compris le lithium, le nickel, le cobalt et le manganèse en prévision d’une utilisation ultérieure. Selon VW, les méthodes de recyclage actuelles, qui consistent essentiellement à faire fondre des batteries dans un four, ne peuvent récupérer que 60% des matières premières La méthode de VW consiste à démonter les batteries usagées, à conserver toutes les cellules utilisables et à déchiqueter le reste. Il en résulte une boue de métaux et d'électrolyte liquide, qui est ensuite purgée. Les granules secs de matière sont ensuite tamisés et triés. VW a déclaré que l'usine de Salzgitter pourra recycler jusqu'à 3 600 batteries annuellement. Le constructeur automobile a déjà déclaré qu'il prévoyait créer de telles installations dans le monde entier incluant les États-Unis.
Recyclage des batteries Volkswagen
Ce projet est conforme à son objectif de maintenir localement la production de véhicules et de batteries, dans des usines modernes réparties dans le monde entier, y compris au Tennessee. Cette usine devrait débuter la production de voitures électriques en 2022 et effectuera également des travaux d'ingénierie axés vers les batteries. VW n'est pas le seul constructeur automobile à récupérer les matières premières des batteries. Tesla a entrepris le recyclage des batteries dans sa Gigafactory du Nevada en 2019. Nissan et Sumitomo ont également ouvert une usine de recyclage des batteries Nissan Leaf au Japon en 2018. Jusqu'à présent, Nissan n'a pas annoncé de plan pour le recyclage des batteries de la Leaf aux États-Unis, bien que le cofondateur de Tesla, JB Straubel, PDG de Redwood Materials, ait conclu un accord avec le fabricant des packs, la compagnie Envision AESC. Pour sa part, BMW collabore avec le fournisseur de batteries suédois Northvolt et la société belge de transformation de matériaux Umicore, pour démonter les batteries usagées et remettre les matières premières recyclées dans de nouvelles cellules fabriquées par Northvolt. En plus de ses projets de recyclage, Audi intègre certaines de ses batteries sur ses chariots élévateurs et ses remorqueurs d'usine, où leur capacité énergétique réduite a moins d'importance. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Beaucoup pensent que le point de bascule pour les véhicules électriques aux États-Unis se produira lorsque des camionnettes électriques arriveront sur le marché. Ford, le principal fournisseur de camionnettes, a annoncé qu'il allait de l'avant avec ses plans pour produire une version électrique du F-150, le véhicule le plus vendu du pays.
Le Detroit Free Press rapporte que Ford prévoit construire une nouvelle usine de 500 000 pieds carrés au coût de 700 millions de dollars dans son complexe historique de La Rouge. Le nouveau Centre du véhicule électrique La Rouge permettra l'assemblage et la production de batteries du F-150 PowerBoost hybride et entièrement électrique F-150, et ajoutera 300 emplois. Le directeur de la fabrication de Ford, Gary Johnson, a déclaré aux journalistes qu’une section spécifique pour la construction de véhicules électriques distincte était nécessaire pour assurer la flexibilité d’exécution. «Nous partagerons cependant l'atelier de carrosserie et de peinture». Il a refusé de préciser la capacité de fabrication, affirmant que la demande stimulera le volume de production. «On érige actuellement la structure», a déclaré Johnson. «On s'attend à ce que le bâtiment soit terminé l'été prochain. Nous commencerons à produire nos premiers prototypes conformément à nos plans initiaux. » «Le F-150 électrique, qui subit des dizaines de milliers d'heures de tests de torture et des millions de kilomètres d'essai, en laboratoire et sur la route, sera plus puissant que n'importe quel F-150 disponible aujourd'hui», a déclaré Ford. «C'est le camion qui va conduire Ford et l'ensemble de l'industrie dans une nouvelle ère», a déclaré Jim Farley, nouveau PDG de Ford. «En d'autres termes, ce ne sera pas un jouet. Ce sera un cheval de bataille, et non un cheval de spectacle que l’on ajoute à son garage rempli de quatre autres voitures de luxe. Ce véhicule a été conçu pour les propriétaires de camions sérieux. » Kumar Galhotra, président du groupe Amériques et marchés internationaux de Ford, a déclaré à la presse que le nouveau VÉ sera destiné aux professionnels. «Ils pourront alimenter sérieusement leurs outils sur un chantier. » La camionnette électrique de Ford aura immense coffre avant et permettra un transfert de puissance bidirectionnel, de sorte que vous pourrez utiliser son énergie pour alimenter votre maison ou votre lieu de travail.» « Ce sera également le F-150 le plus rapide de tous les temps pour l’accélération, et le plus puissant. Avec la batterie et les moteurs électriques, il aura plus de couple que tous les F-150 que nous n’ayons jamais construits, et le couple sera instantané », a déclaré Galhotra. «Cela changera totalement la dynamique de conduite.» Le F-150 électrique devrait sortir de la chaîne de production de Dearborn à la mi-2022. Charged EVs
Contribution: André H. Martel
Une étude récente nous explique que ces études présentent un certain nombre d’erreurs et que les calculs basés sur des normes scientifiques confirment que les véhicules émettent déjà moins de la moitié des gaz à effets de serre que leurs homologues à combustibles fossiles.
Nous pouvons également croire que lorsque les VÉ seront produits et rouleront à partir d’énergies renouvelables, nous pourrons anticiper au moins dix fois moins d’émissions que les moteurs à combustion utilisant des combustibles fossiles. Voici la liste des six plus grandes erreurs que nous retrouvons dans les études qui estiment que les émissions de gaz à effet de serre sont similaires aux émissions des véhicules à combustion fossile. 1. Exagération des émissions de GES de la production de batteries L’expansion et l’amélioration de l’ingénierie (p. ex. la préservation de la chaleur dans le processus de fabrication) ont réduit l’énergie dont les usines ont besoin pour produire des cellules de batterie. De plus, l’électricité utilisée connait une constante décarbonisation. Tout cela réduit la responsabilité climatique des VÉ, mais de nombreuses études critiques des Vé ignorent ce fait. 2. On sous-estime la durée de vie de la batterie Dans de nombreuses études, la batterie (par exemple dans l’étude de Buchal, Karl et Sinn, ADAC, ÖAMTC et Joanneum Research) ne devrait durer que 150 000 km. Buchal, Karl et Sinn la compare même à une voiture diesel qui offre une durabilité de 300 000 km. Toutefois, nous n’avons pas vu d’exemples ou cette constatation était fondée sur de réelles recherches. Cependant actuellement, les données démontrent que les batteries modernes dureront probablement plus de 500 000 km. De nouvelles études confirment que les batteries pourraient potentiellement durer deux millions de km avec la technologie actuelle. 3. On présume que l’électricité ne sera pas plus propre au cours de la durée de vie de la voiture Toutes les études qui trouvent que les émissions de véhicules électriques sont élevées supposent que le véhicule électrique fonctionnera sur le même mix électrique utilisé au moment de l’acquisition. Une approche fort compréhensible car elle facilite les calculs et évite d’avoir à envisager l’évolution du mix électrique. Cependant, c’est injuste et irréaliste. Tout comme l’électricité a radicalement changé au cours des 20 dernières années, l’évolution continuera au cours des 20 prochaines années. 4. On utilise les tests de laboratoire payés par les fabricants eux-mêmes La mesure des émissions de CO2 des voitures est profondément problématique en Europe parce que les tests et les évaluations sont politiques plutôt qu’empiriques. Le protocole de travail est défini par des négociations avec les fabricants qui choisissent et parrainent ensuite les institutions qui effectuent les tests pour eux. Ce contexte a déjà permis l’utilisation de logiciels de tricherie. 5. On exclut ou minimise les émissions associées à la production du carburant fossile De nouvelles recherches sur le gaz brûlé et d’autres sources d’émissions de GES ont démontré que les émissions causées par la production de l’essence et du diésel sont plus importantes qu’on ne le pensait. Afin d’inclure la production de carburant, les voitures à essence devraient ajouter 30% à leurs émissions d’échappement, alors que les voitures diésel devraient ajouter 24%. Les émissions par litre sont donc de 3310 g pour le diésel et de 3140 g pour l’essence. 6. On ignore le potentiel de croissance L’amélioration qui peut être réalisée avec la technologie des moteurs à combustion est de plus en plus limitée. D’abord parce c’est une technologie mature qui n’ajoute que de légères améliorations. Deuxièmement, parce que la production du carburant nécessaire pour les moteurs à combustion est relativement inefficace et coûteuse. Si nous respectons l’accord de Paris, toute la chaîne d’approvisionnement devra drastiquement diminuer ses émissions de carbone. Ce qui signifie que les producteurs d’essence et de diésel devront inévitablement se convertir à l’énergie renouvelable. La différence entre les deux types de véhicules sera uniquement les émissions de CO2 lors de la conduite. Le véhicule électrique sera le seul à fonctionner sur l’électricité renouvelable et sera de plus avantagé par un moteur en moyenne quatre fois plus efficace. Le résultat final est qu’un système énergétique activé par suffisamment d’électricité renouvelable fera en sorte que les véhicules électriques émettront au moins dix fois moins de CO2 que les voitures qui roulent à l’essence, au diesel ou au gaz naturel.
Pour avoir une vision québécoise du sujet, vous pouvez également vous rendre sur le site de la radio de Radio-Canada ou vous pourrez suivre l’entrevue accordée par le président de l’AVÉQ Simon-Pierre Rioux à Catherine Perrin dans le cadre de l’émission Chez Catherine : Discussions sur les perspectives écologiques de la voiture électrique
Eindhoven University of Technology
Contribution: André H. Martel
Tout comme l'évolution des voitures électriques a débuté dans le haut de gamme du marché automobile, un nouveau concept de super yacht électrique hybride a été dévoilé aux Pays-Bas cette semaine, un navire de luxe de 110 mètres à énergie solaire qui souhaite réinventer la navigation maritime durable.
Le concept de yacht fabuleusement sophistiqué, baptisé le Kiwa du nom du gardien maori de l'océan, a été conçu par un designer né en Nouvelle-Zélande, basé à Amsterdam et passionné de bateaux, Isaac Burrough. La partie navigation durable provient de l’intégration de 200 mètres carrés de panneaux solaires élégants qui seront combinés au stockage de la batterie pour alimenter un système de propulsion hybride qui pourra permettre de fonctionner uniquement en mode électrique dans des zones éloignées sans pollution ou de profiter d’un dîner en plein air sans génératrice.
L'origine exacte de la technologie de moteur hybride du bateau n'a pas été spécifiée, mais Burrough a déjà travaillé avec une entreprises appelée Lateral Naval Architects, dont la plateforme E-Hybrid a été utilisée pour l'un de ses précédents concepts le super-yachts, appelé Inception.
Selon le communiqué de presse de Kiwa, l'objectif est que le potentiel électrique du yacht dure de plusieurs heures à une navigation illimitée et sans émissions, en fonction du développement de la technologie solaire et de la batterie. Initialement, on a concentré le développement du Kiwa sur la réduction structurelle de la consommation de carburant via un faible rapport volume / longueur, afin de maximiser l'efficacité énergétique et d'anticiper les progrès technologiques.
En ce qui regarde tous les autres départements, le Kiwa est sensiblement votre yacht de luxe moyen: de vastes ponts; divers salons qui créent des sanctuaires privés à l'ombre ou au soleil; une plateforme de baignade en terrasse, évoquant une plage en pente vers la mer; un jacuzzi sur la terrasse avec vue panoramique et une piscine à fond de verre.
Mais la meilleure vue à bord se trouve dans l'espace spa où les piscines semi-submergées permettent aux clients de profiter du paysage au-dessus et en dessous de la surface de l'eau. Sans oublier, qu’il peut également être équipé d’une hélisurface. "L'intention de Kiwa était de concevoir un yacht à la fois moderne et élégant", a déclaré Burrough cette semaine dans un communiqué de presse. «Sa silhouette élégante combinée à des surfaces tout en courbes est fort gracieuse malgré son énorme potentiel de navigation. Un yacht qui aura toujours l'air sophistiqué, qu'il croise en Méditerranée ou en Arctique. » The Driven
Contribution: André H. Martel
L’Explosion de la Kona Electric de Hyundai: la batterie haute tension a subi le plus de dommages24/6/2020
On connait la source du problème, mais Transports Canada confirme que la cause fait toujours l'objet d'une enquête.
Cela fera un an le 26 juillet 2019 que Piero Cosentino a entendu une explosion dans sa résidence . Sa Kona Electric était en feu et sa porte de garage était de l'autre côté de la rue. Nous attendions des réponses sur la cause de cet incendie, et nous avons enfin des nouvelles. Les enquêtes ne sont toujours pas terminées, mais Transports Canada nous a dit que «le secteur de la batterie a subi le plus de dommages». Il s’agit d’une information partielle mais qui ne répond pas aux questions que nous nous posons. Transports Canada est le service chargé de la règlementation et des politiques pour tous les types de moyens de transport au Canada. Nous avons pu rejoindre des représentants du ministère grâce au service des relations publiques de Montréal, qui a confirmé que les enquêtes étaient sous la responsabilité de ce ministère. Hyundai nous a également confirmé que le ministère était effectivement chargé de l’enquête. L'équipe des relations publiques de Transports Canada a été rapide à nous répondre Selon le ministère, la cause exacte de l'incendie du véhicule n'a pu être déterminée en raison de l'ampleur des dégâts. «Les incendies de véhicules sont difficiles à enquêter, car les dégâts importants causés par le feu laissent souvent peu de preuves à examiner, et l'analyse de ces preuves doit être effectuée avec soin.»
Quoi qu'il en soit, il est clair que le feu a commencé dans «la zone de la batterie haute tension». Mais quel en était la cause? C'est ce que Transports Canada s'est engagé à découvrir.
«L'enquête reste ouverte, on est actuellement à évaluer la mise à jour du système de surveillance de la batterie du véhicule par le fabricant pour déterminer s'il y aurait eu une corrélation avec la mise à jour du système de prévention de la gestion thermique de la batterie et l’évènement; on continue de surveiller et d’analyser tout autre rapport d'incendie dans un véhicule électrique similaire, y compris les incidents survenus en Corée du Sud. » Il se peut que Transports Canada veuille s'assurer que la mise à jour du BMS (Battery Management System) effectuée par Hyundai ne soit pas une façon de masquer un problème avec la batterie. Une action en justice aux États-Unis accuse Tesla de vouloir masquer un problème avec les mises à jour logicielles 2019.16.1 ou 2019.16.2 pour le Model S et X . Ces mises à jour ont plafonné la tension de la batterie. Tesla n'a pas expliqué pourquoi cela était nécessaire.
Hyundai n'a affiché aucune sorte de défaillance qui exigerait un rappel. Il pourrait s'agir d'un cas isolé, mais un nouvel incendie s'est produit le 29 mai dernier à Daegu, en Corée du Sud . Lors de cet incident, la Kona Electric était en mode recharge.
Transports Canada confirme que le Kona Electric de Cosentino n'était pas en mode recharge, conformément à la déposition de son propriétaire. La voiture a pris feu et a explosé. Ce client canadien avait probablement une assurance pour couvrir les dommages sur sa voiture et sa maison, mais cela ne résout pas le problème. Si un défaut de la voiture a causé l’explosion, Hyundai devrait compenser monsieur Cosentino pour tous les dommages et problèmes.
Lorsque Hyundai nous a informé de la mise à jour du BMS, elle a également confirmé qu'elle coopérait pleinement avec Transports Canada. La société a également déclaré qu'elle prendrait rapidement toute autre mesure nécessaire et que les détails de l'indemnisation potentielle de Hyundai seront réglés à la fin de l'enquête.
Le constructeur automobile et Transports Canada nous ont dit qu'ils nous tiendraient au courant dès qu'il y aura des nouvelles. À suivre. Un reportage de Gustavo Henrique Ruffo INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Pour de nombreux consommateurs, une infrastructure de recharge publique est primordiale pour remplacer les véhicules à essence par des véhicules électriques, tandis que pour les entreprises ou les services publics, les voitures électriques sont nécessaires pour soutenir une telle infrastructure. Qui a raison?
Avant de se questionner à savoir qui vient en premier, l’œuf ou la poule: il faut reconnaitre que les critères de croissance évoluent continuellement, en fonction de l'endroit où vous vous trouvez dans le monde. Un rapport publié aujourd'hui par l'Agence internationale de l'énergie, intitulé «Global EV Outlook 2020», permet de mettre cette situation en évidence en utilisant de simples graphiques circulaires. À l'échelle mondiale, le nombre de bornes de recharge accessibles au public de tous types a augmenté de 60% en 2019 par rapport à 2018, un taux plus élevé que la croissance des ventes de véhicules. Les Américains ont plus de maisons unifamiliales, d'entrées et de garages qu’ailleurs dans le monde. En 2019, les États-Unis détenaient environ 12% du stock mondial des 7,2 millions de véhicules électriques sur la planète, mais 24% des bornes de recharge privées dans le monde.
Bornes de recharge publiques par pays - AIE, 2020
En revanche quand il est question de bornes de recharge publiques, les États-Unis semblent nettement moins bien équipés. Les États-Unis possèdent 11% des bornes de recharge publiques et seulement 5% des bornes de recharge publiques rapides au monde contre environ 6% pour l'Europe. La Chine, en revanche, possède 82% des bornes de recharge rapides au monde. Un récent rapport de la firme d'études de marché Wood Mackenzie prévoyait que l'Europe devancerait les États-Unis en matière d'infrastructures de recharge rapide, mais que les USA pourrait rattraper son retard d'ici 2030 si le gouvernement acceptait la proposition du Congrès d’augmenter les dépenses en infrastructures de recharge. L'AIE prévoit que les ventes mondiales totales de voitures à combustion diminueront de 15% en 2020, tandis que les VÉ devraient maintenir la tendance, correspondant essentiellement à leurs 2,1 millions de ventes totales à partir de 2019. Selon l'AIE, jusqu'à l'année dernière, les ventes mondiales de véhicules électriques ont augmenté d'au moins 30% annuellement. En 2019, cette croissance a ralenti à 6%, mais les ventes des VÉ ont en même temps atteint la plus grosse part de marché jamais enregistrée à la même époque, avec 2,6% du marché mondial des véhicules.
Stock mondial de véhicules électriques jusqu'en 2019 - AIE, 2020
Selon l'AIE, cela s'est traduit par un total de 880 000 véhicules électriques aux États-Unis et de 3,79 millions dans le monde. La Chine a de nouveau dépassé le million de ventes de VÉ en 2019, bien que ses ventes aient diminué de 2% par rapport à l'année précédente. L'Europe était deuxième au monde, avec 561 000, et les États-Unis ont enregistré des ventes de 327 000 véhicules électriques. L'expiration du crédit d'impôt américain pour les véhicules électriques de GM et de Tesla a contribué à une baisse de 10% des ventes de BEV aux États-Unis au cours de l'année, tandis que les ventes en Europe ont augmenté de 50%. Deux trajectoires différentes pour développer le réseau Comme l'a souligné l'AIE, les réactions gouvernementales, à la suite de la COVID 19, pour faciliter la reprise économique affecteront la transition vers les VÉ. La France et l'Allemagne, par exemple, ont déjà annoncé des plans incitatifs pour les véhicules électriques dans le cadre de la reprise, mais jusqu'à présent, les États-Unis n'ont toujours pas créé un tel programme. Pour refléter ces programmes ou parfois dans certains cas, leur absence totale, l'AIE a également proposé deux scénarios très différents pour l'adoption de véhicules électriques d'ici 2030. Il est donc question d'un premier scénario ou l’on suit les politiques déjà en place que l’on continue d’appliquer pour le reste de la décennie. Cependant, se basant sur un scénario de développement durable plus agressif en présumant que la production d’électricité soit issue d’usines à émissions plus faibles, les objectifs de l'Accord de Paris visant une réduction de 30% des émissions, pourraient être respectés, pour tous les modes de transport à l'exception des deux-roues d'ici 2030 en conservant jusque-là, une croissance annuelle de 36%
Vue d'artiste de l'usine de batteries d'Ultium Cells à Lordstown, Ohio
Dans le scénario le plus agressif, les véhicules tout électriques représenteraient environ 4% de la demande mondiale d'électricité, contre seulement 0,3% aujourd'hui. D'ici 2030, la demande mondiale d'électricité pour les voitures électriques devrait atteindre 550 térawattheures dans le premier scénario, et près de 1 000 Twh dans le deuxième scénario, ce qui représente 6 et 11 fois les besoins actuels en électricité, soit l’équivalent de 2,5 millions à 4,2 millions de barils d’essence et diesel quotidiennement. La demande de cobalt et de nickel est un problème constant pour les véhicules électriques. Dans le cadre de la projection la plus agressive, la demande annuelle de cobalt grimperait à 400 kilotonnes par an, soit environ le double de celle du scénario le plus faible. Dans le rapport annuel, l'AIE a également souligné l'importance de réutiliser les batteries en fin de vie, par exemple, pour le stockage sur le réseau, et dans l'intégration des batteries aux systèmes d'alimentation pour aider à planifier les périodes de pointe et les périodes creuses. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Si on additionne l'expertise de la province dans les batteries, les véhicules électriques, la construction navale, et le potentiel d’utilisation local, les ingrédients pour une grappe de traversiers électriques au Québec sont déjà en place.
Le Québec compte plus de véhicules électriques sur ses routes que toute autre province. Les municipalités du Québec, comme Montréal et Laval, déploient activement des autobus électriques dans leurs parcs de véhicules. Québec et Gatineau explorent également l'idée de développer un train léger sur rail électrique. Le gouvernement provincial a encouragé l'électrification par des remises et des incitatifs en offrant les subventions les plus généreuses au Canada. Le résultat est que le Québec est devenu un chef de file dans le développement, la fabrication et l’utilisation de véhicules électriques. Fort de ce leadership et de cette expérience incroyables en électrification, le Québec a l'occasion de franchir une nouvelle étape en développant une expertise dans les traversiers électriques et les navires maritimes. Traversiers largement utilisés L'un des aspects géographiques les plus importants du Québec est son incroyable littoral le long des deux côtes du fleuve Saint-Laurent. Près de huit millions de Québécois vivent dans le couloir entre Montréal, la Côte-Nord et Gaspé. Le résultat de cette situation géographique est que le Québec utilise beaucoup de traversiers pour transporter les gens et les produits d'une rive à l'autre du fleuve. À titre d'exemple, Québec est reliée à Lévis par un traversier. Il s'agit d'un lien de transport important entre deux grandes villes de la septième plus grande région urbaine du Canada. Ces traversiers représentent une part considérable de l'infrastructure de transport et de l'économie de la province, ainsi que de ses émissions de gaz à effet de serre. Le fait que ses traversiers soient une source d'émissions de GES est bien connu au Québec. Le gouvernement a annoncé qu'il achètera de nouveaux traversiers qui utiliseront le gaz naturel liquéfié (GNL) comme source de carburant. La Société des traversiers du Québec (STQ) affirme que la conversion au gaz naturel réduira les coûts et les émissions de gaz à effet de serre de 25%. Il s'agit d'une première étape que l’on doive encourager. Cependant, une réduction de 25% des émissions de gaz à effet de serre ne devrait pas être l'objectif final de la STQ. Le transport maritime crée d'autres émissions nocives, en particulier des oxydes d'azote et de soufre, en plus du dioxyde de carbone. En effet, l'an dernier, un porte-parole de la STQ a confirmé que l'électrification complète était une option envisagée. Étant donné que le Québec est doté des compétences, des ressources et de la main-d'œuvre pour accroître son leadership dans ce domaine, la province semble mûre pour investir et innover. La Norvège, un exemple Pour voir ce à quoi pourrait ressembler une reprise verte au Québec, nous pouvons nous tourner vers l'Europe. La Norvège est une autre juridiction dont la répartition de la population est similaire à celle du Québec, dans la mesure où ses principales villes sont toutes situées le long de la côte. C'est également la juridiction ayant le taux d'adoption le plus élevé de véhicules électriques en Europe, semblable à la position du Québec au Canada. En 2015, Norled, une compagnie de ferry norvégienne, a commencé à exploiter le premier car-ferry entièrement électrique au monde. Trois ans plus tard, la Norvège a annoncé son intention de créer une zone sans émissions sur tous ses fjords classés au patrimoine mondial, et depuis lors, d'autres opérateurs de ferry norvégiens, dont Fjord1, qui exploite l'un des plus grands réseaux de transport du pays, ont acheté des ferries électriques ou annoncé leur intention d’électrifier leurs flottes. La Scandinavie n'est pas seule à adopter cette approche. La ville de New York, divisée en plusieurs îles, a passé une commande de traversiers électriques dans le cadre d'une initiative élargie de la ville pour électrifier sa flotte de transports publics. Au Canada, la Colombie-Britannique et l'Ontario ont également commencé à acquérir des traversiers électriques hybrides. Le Québec devrait assumer le leadership dans ce domaine Le Québec devrait saisir l'occasion pour devenir le chef de file en matière d'électrification maritime. La province est unique en ce qu'elle abrite un réseau de spécialistes universitaires en véhicules électriques travaillant pour des groupes tels que l' Institut des Véhicules Innovants (IVI), ainsi que des producteurs du secteur privé comme Lion et Novabus. Le Québec possède également un réseau de chantiers navals capables de produire des traversiers, notamment le Chantier Davie situé à Lévis. Davie a de l'expérience dans l'installation de systèmes d'alimentation électrique Wärtsilä sur des traversiers diesel conventionnels, ainsi que dans des technologies de propulsion alternatives comme les traversiers GNL. Davie a livré le traversier MV Armand-Imbeau II à la STQ en 2018, qui présentait des capacités de propulsion électrique sur une plateforme de GNL. Bien que le Québec puisse concevoir et construire des traversiers électriques pour son propre usage, il existe de nombreuses autres juridictions au Canada qui pourraient également profiter de cette expertise. Les quatre provinces de l'Atlantique exploitent des traversiers, comme la ville de Halifax, qui exploite des traversiers dans le cadre de son réseau de transport en commun. Le Québec pourrait également devenir un chef de file national dans la démonstration du potentiel de réduction des coûts de l'électrification maritime. Alors qu'aujourd'hui le prix du diesel et du gaz naturel diminue sur un marché de plus en plus volatile, les traversiers sont des investissements à long terme, conçus pour être utilisés pendant plusieurs décennies. Par conséquent, les effets à long terme de la taxation du carbone et du plafonnement du prix du diesel et du gaz naturel comme source de carburant deviendront un fardeau croissant par rapport au prix de l'électricité. De même, le prix de l'électricité au Québec est très bas par rapport à d'autres juridictions au Canada. Potentiel de marché concret Il existe un potentiel de marché concret et démontrable dans l'électrification des traversiers. Ils parcourent de courtes distances et accostent fréquemment dans des ports où le potentiel de recharge est important. Le couplage avec une source d'énergie renouvelable comme l'immense réserve d'hydroélectricité du Québec offre un potentiel exceptionnel pour améliorer la qualité de l'air, tout en économisant sur les coûts de carburant et en investissant dans les technologies propres. Le mondedevrait être très différent après la COVID-19. La façon dont les gens se déplaceront dans la province va changer, ainsi que leurs habitudes de consommation. Malgré ce changement, tant que le fleuve Saint-Laurent séparera le Québec en deux, les traversiers seront toujours nécessaires. Christopher Ralph Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Le fournisseur chinois de Tesla a mis au point une batterie qui a une durée de vie potentielle de 16 ans et qui pourrait être réutilisée dans un deuxième véhicule
Le plus grand fabricant mondial de batteries pour véhicules électriques a fait une percée avec un bloc d'alimentation qui peut durer plus de 1.6 million de kilomètres et a le potentiel d'être réutilisé.
La société chinoise Contemporary Amperex Technology Co. Ltd (CATL), qui fournit Tesla et Volkswagen AG, a créé une batterie qui a une durée de vie d’environ 16 ans et une capacité de fournir l’énergie nécessaire pour rouler près de 2 millions de km ce qui permettrait de traverser les États-Unis d’un océan à l’autre à plus de 400 reprises. Actuellement, la durée de vie moyenne de la batterie de VÉ est d'environ 330 000 km, selon Consumer Reports . Dans une entrevue accordée à BloombergNEF, le président de CATL, Zeng Yuqun, a déclaré: «Si un manufacturier souhaite passer une commande, nous sommes prêts à produire», mais, il n'a pas précisé si des commandes ont déjà été signées pour le nouveau bloc-batterie. Le transport électrique est considéré comme crucial pour lutter contre le changement climatique, et nous pouvons améliorer la situation en remplaçant sur nos routes des véhicules à émissions par des modèles plus propres. Aux États-Unis, le projet de loi Green New Deal, soutenu par les démocrates, inclut les véhicules électriques dans le cadre de la stratégie visant à atteindre des émissions mondiales nettes nulles d'ici 2050. C’est évidemment un avantage supplémentaire pour améliorer la qualité de l'air dans les grandes villes. Les citoyens ont profité temporairement d’une meilleure qualité de l’air car les émissions, y compris celles dues à la circulation, ont diminué pendant la quarantaine causée par le Covid-19. Les véhicules électriques sont encore minoritaires sur le marché mondial de l'automobile, mais Felipe Munoz, analyste et expert reconnu dans le domaine automobiles du groupe JATO, a déclaré à NPR l'année dernière qu'il s'attend à ce que les véhicules électriques dépassent les véhicules conventionnels d'ici 2030. Malgré l'enthousiasme pour les voitures respectueuses de l'environnement, des doutes persistent quand il est question du potentiel énergétique des batteries pour VÉ et quant à leur durée de vie. Une durée de vie plus longue des batteries signifie qu'elles pourraient être réutilisées dans un deuxième véhicule, ce qui réduirait les coûts et rendrait les véhicules plus attrayants pour les clients, en particulier dans un marché où les véhicules fonctionnant aux combustibles fossiles bénéficient de l'effondrement récent des prix mondiaux du pétrole . La nouvelle batterie devrait coûter environ 10% de plus que les blocs d'alimentation actuels, a rapporté Bloomberg. M. Zeng a fondé CATL il y a une décennie et l'entreprise vaut maintenant 47 milliards de dollars. Il a déclaré que même si la pandémie avait ralenti le marché des véhicules électriques, les ventes devraient rebondir l'année prochaine. En février, CATL a signé un accord de fourniture de batteries avec Tesla, qui avait déjà un accord avec la société japonaise Panasonic Corp. La Chine est le plus grand marché des véhicules électriques au monde et Tesla construit actuellement ses Model 3 à partir de son usine de Shanghai qui lui a couté 2 milliards de dollars. Independant
Contribution: André H. Martel
Volvo a bâti sa réputation sur la sécurité, et souhaite conserver cette orientation pour sa division Polestar.
Selon un communiqué de presse du constructeur automobile, la prochaine voiture électrique Polestar 2 sera mise sur le marché avec une nouvelle génération de systèmes de sécurité.
La Polestar 2 a été développée avec les ingénieurs et les ressources de R&D de Volvo et respectera les mêmes normes de sécurité que les modèles précédents du constructeur automobile, nous a-t-on assuré. Pour sa nouvelle batterie, Polestar a utilisé une structure en aluminium pour assurer à la fois la protection contre les collisions et une rigidité structurelle supplémentaire. Comme dans la Volvo XC40 Recharge, la batterie a été intégrée dans le plancher, ce qui contribue selon Polestar à rendre plus rigide la structure de la carrosserie. La Polstar 2 a également inclus ce que le constructeur automobile a appelé des "blocs SPOC (Severe Partial Offset Crash)". Ce sont des blocs en aluminium massif montés sur le bord inférieur du pare-feu avant des deux côtés de la voiture. Ils sont conçus pour minimiser l'intrusion d'une roue ou d'autres objets dans la cabine ou dans la batterie lors d'une collision. Un dispositif similaire appelé FLLP (Front Lower Load Path) est conçu pour protéger à la fois l'habitacle et la batterie contre les collisions frontales avec des objets rigides comme des poteaux.
Airbags Polestar 2
La Polestar 2 disposera également d'émetteurs de sons à basse vitesse pour avertir les piétons. Ceux-ci sont désormais obligatoires pour les voitures électriques aux États-Unis, mais Polestar affirme que son système d'alerte acoustique de véhicule (AVAS) en instance de brevet donnera à ses véhicules une signature sonore unique.
De plus, selon Polestar, parmi la gamme prévue de coussins gonflables, on trouve entre autres des coussins pour les sièges avant. De plus, alors que les coussins gonflables latéraux conventionnels sont montés sur le côté du siège du côté de la porte, les nouveaux coussins sont montés dans le centre, assurant que les occupants soient protégés des deux côtés de leur corps. La Polestar 2 est également équipée d’une version du système d'assistance au pilotage de Volvo, qui peut automatiquement accélérer, freiner et garder une voiture centrée dans sa voie à des vitesses allant jusqu'à 130 km/h. La dernière version utilise des données de localisation pour prendre des décisions. La détection des piétons et des cyclistes, ainsi que le freinage d'urgence autonome, seront également disponibles lorsque la Polestar 2 sera mise en vente plus tard en 2020. Lorsqu'elle sera disponible sur le marché, la Polestar 2 sera probablement le plus gros rival du Model 3 de Tesla, ce qui sera difficile à suivre en matière de sécurité . Le Model 3 a bien performé dans les tests de collision, remportant les plus hautes distinctions de sécurité de l'Insurance Institute for Highway Safety (IIHS) et de la Federal National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA). La Polestar 2 offrira une autre première importante pour le groupe Volvo; ce sera aussi le premier véhicule au monde avec un système d'info divertissement construit sur Google Android et entièrement compatible avec l'écosystème Android. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques et les stimulateurs cardiaques font bon ménage à certaines conditions15/4/2020
Les porteurs d'implants cardiovasculaires, y compris les stimulateurs cardiaques, doivent faire attention aux appareils qui génèrent de forts champs magnétiques, comme les détecteurs de métaux, les téléphones portables ou même les bornes de recharge.
La prudence est-elle requise quand il est question de voitures électriques et de leurs systèmes haute puissance et haute tension? Les conseils généraux fournis aux patients, tels que résumés par l'American Heart Association ou par des fournisseurs d'appareils comme Medtronic, ne donnent toujours pas de conseils précis sur la sécurité des VÉ. Cependant, grâce à des recherches complétées l'année dernière et publiées en janvier par un groupe de chercheurs de l'Université technique de Munich (et récemment rapportées par New Atlas ), les consommateurs peuvent être plus rassurés.
Ce qu’il faut retenir est que si vous ou un membre de votre famille portez un stimulateur cardiaque, vous ne devriez pas hésiter à adopter des véhicules électriques, car les champs électriques qu'ils génèrent sont suffisamment faibles à l'intérieur de la voiture pour ne pas affecter les performances des stimulateurs cardiaques. Mais vous voudrez en revanche faire preuve de prudence concernant la recharge rapide DC haute puissance.
Recharge de la Porsche Taycan Turbo 2020
Les chercheurs affirment qu’il s’agit de la première étude à évaluer l'effet des champs électromagnétiques et des interférences électromagnétiques potentielles produites par les voitures entièrement électriques sur ces appareils.
L'étude a porté sur un grand nombre d'appareils, 108 au total, provenant de sept fabricants et a permis de mesurer les effets électromagnétiques que les occupants des véhicules peuvent subir. Les chercheurs ont analysé les électrocardiogrammes (ECG) des participants et les ont fait analyser indépendamment par deux cardiologues. Les chercheurs n’ont trouvé aucun effet sur la fonctionnalité ou la programmation du DEIC (dispositif électronique implantable cardiovasculaire) pendant la conduite ou lors de la recharge.". "Nos résultats sont cohérents avec une plus petite étude qui avait enquêté sur les interférences électromagnétiques à partir d'un seul véhicule hybride", ont-ils rapporté, se référant à une étude de 2017 impliquant la Toyota Prius. Une étude de 2013, portant sur 30 bénéficiaires de stimulateurs cardiaques alors qu'ils roulaient dans une Toyota Prius 2012, était parvenue à des conclusions similaires alors que la voiture n'avait pas généré de quantités cliniquement pertinentes d'interférences électromagnétiques. Et une étude de 2014 qui a mesuré les niveaux d'intensité du champ électromagnétique près du plancher des véhicules a révélé que les véhicules électriques ne posaient aucun problème.
Nissan Leaf 2015
Les effets électromagnétiques dans les voitures électriques sont les plus forts sous accélération maximale et sans rapport avec la vitesse, ont souligné les chercheurs; et c'est selon Green Car Reports la première recherche qui a examiné ce phénomène. Pour les tests qui incluaient une Nissan Leaf de première génération, une Tesla Model S P85, une BMW i3 et une VW e-Up, ils ont maintenu les véhicules à l'arrêt, sur un banc d’essai à rouleaux, afin qu'ils puissent pousser les véhicules à leur puissance maximale afin de générer des champs électroniques maximum.
La batterie serait évidemment la principale source d’intensité du champ magnétique dans les véhicules testés, bien que les onduleurs, le câblage et les pompes de direction assistée y contribuent également. Comme la recherche se soit concentrée sur les champs mesurés à l'intérieur, et non à l’extérieur des voitures, il faut faire preuve de prudence non pas dans les véhicules électriques, mais autour d' eux, en particulier lors de la recharge à une borne à haute puissance.
Station de recharge rapide Prototype EVgo 350 kw Fremont, Californie
L'étude a suggéré que les niveaux d'interférence magnétique étaient beaucoup plus élevés près de l'entrée de la borne de recharge, probablement en raison de niveaux de blindage inférieurs pour le câble de recharge lui-même. Ce qui signifie que vous devriez peut-être dire au membre de la famille avec un stimulateur cardiaque d'aller prendre une tasse de café pendant que vous connectez le Taycan ou le Tesla à la recharge rapide.
"L'intensité du champ magnétique le long du câble de recharge a augmenté à mesure que le courant augmentait", ont rapporté les chercheurs. L'étude s'est concentrée sur un maximum de 32 A, le courant généralement utilisé par les bornes de recharge domestiques de niveau 2. «Ces résultats suggèrent que les voitures électriques sur le marché sont sans danger pour les patients porteurs d’implants cardiovasculaires et aucune restriction n'est requise pour leurs déplacements», résument-ils. "Néanmoins, il faut demeurer vigilant et surveiller les rares situations, en particulier associés à la recharge du véhicule et aux nouveaux Superchargeurs hyper performants qui pourraient causer des problèmes." Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le constructeur automobile chinois BYD a dévoilé une nouvelle batterie, qui sera utilisée dans sa prochaine berline phare. BYD affirme que la nouvelle batterie, baptisée "Blade", constituera une avancée significative en matière de sécurité.
En effet, selon BYD, cette nouvelle batterie n'a pas surchauffé ni pris feu lors des tests de pénétration. Lors du même test, le constructeur automobile a déclaré que d'autres types de batteries chauffaient à des niveaux dangereux ou encore explosaient.
La batterie Blade a également été chauffée dans un four à 300 degrés Celsius (572 degrés Fahrenheit), écrasée, pliée et surchargée à 260% sans prendre feu, a déclaré BYD. BYD pense que d'autres constructeurs automobiles ont ignoré la sécurité en cherchant plutôt à augmenter l’autonomie. Le besoin d'atteindre une plus grande densité d'énergie, la capacité de mettre plus d'énergie dans un espace donné s'est fait au détriment de la sécurité, selon le constructeur automobile. Selon BYD, la nouvelle batterie sera utilisée dans la berline phare BYD Han VÉ, dont le lancement est prévu en Chine en juin. Le Han VÉ aura une autonomie de 605 km basée sur les normes de test chinois et fera 0-100 km/h en 3,9 secondes. Comme les autres batteries de BYD, la nouvelle « Blade » est un amalgame de phosphate de fer et de lithium, différent des batteries NCM (lithium nickel manganèse, oxyde de cobalt) utilisées dans de nombreux autres véhicules électriques. Le constructeur automobile se dit prêt à partager sa technologie de batterie avec d'autres sociétés.
Batterie Blade de BYD
"Nous sommes actuellement en discussion avec plusieurs marques de véhicules concernant la technologie de notre batterie Blade", a déclaré dans un communiqué le vice-président de BYD He Long.
Pendant de nombreuses années, BYD a produit plus de voitures électriques que toute autre entreprise. Tesla est le seul à avoir dépassé la firme chinoise dans les ventes mondiales de véhicules électriques à la fin de l'année dernière. Aux États-Unis, BYD ne vend actuellement qu'aux flottes commerciales. Le multi segment e6 du constructeur automobile a été testé dans quelques services de taxi et de covoiturage, mais BYD a mis l'accent sur les plus gros véhicules. BYD a développé son activité autour des bus électriques et a déjà manufacturé plus de 400 bus dans une usine de Lancaster, en Californie. L'entreprise a également développé son expertise vers d'autres types de véhicules, notamment les camions. Bien que BYD n'ait pas confirmé son intention de vendre des voitures de tourisme aux États-Unis, un porte-parole a suggéré en janvier dernier à Green Car Reports que la société pourrait se diriger dans cette direction, comme le suggèrent ses nouveaux modèles plus flamboyants. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Texte de : Claude Gauthier
Dans un article publié le 26 mars dans le journal La Presse, le journaliste Alain Mckenna publie un article, très court, sur une étude l’Université de Californie à Riverside. Selon son article, « Les bornes de recharge rapide détruisent la batterie des autos électriques. C’est ce que conclut une étude menée récemment par des chercheurs universitaires qui recommandent aux constructeurs de tenir davantage compte de la résistance des matériaux afin d’offrir une recharge plus rapide, mais moins dommageable. »
La plupart des gens savent que l’efficacité d’une batterie devient moins performante au fur et à mesure qu’elle est rechargée. Nous avons aussi appris que la recharge rapide est plus dommageable qu’une recharge plus lente, sur le 240 volts par exemple. Je me suis donc intéressé à l’étude en question et voici ce que j’ai trouvé. Comme toujours, il est conseillé de lire un texte au complet avant d’en tirer des conclusions. Il semble que M. Mckenna n’ai pas pris le temps de le faire.
Premièrement, en tapant « University California Riverside battery » dans le moteur de recherche google, j’ai trouvé un autre article écrit dans le journal de l’université par Holly Ober. Le titre est beaucoup moins sensationnaliste : « Fast-charging damages electric car batteries » qu’on pourrait traduire par « La recharge rapide endommage les batteries des véhicules électriques. Nous sommes donc passés de « détruit » à « endommage ». Elle note que les stations de recharge rapide commerciales soumettent les batteries des voitures électriques à des températures élevées et à une résistance élevée qui peuvent les faire craquer, fuir et perdre leur capacité de stockage, écrivent des ingénieurs de l'Université de Californie à Riverside dans une nouvelle étude publiée dans Energy Storage . Pour y remédier, les chercheurs ont développé une méthode de charge à des températures plus basses avec moins de risques de dommages catastrophiques et de perte de capacité de stockage. J’ai donc suivi le lien pour aller consulter directement la publication faite par l’équipe de recherche du Dr Mihri Ozkan, professeur de génie électrique et informatique et Cengiz Ozkan, professeur de génie mécanique au Marlan and Rosemary Bourns College of Engineering. Ils ont dirigé un groupe qui a chargé un ensemble de batteries lithium-ion cylindriques Panasonic NCR 18650B déchargées, trouvées dans les voitures Tesla, en utilisant la même méthode de charge rapide de l'industrie. Ils ont également chargé un ensemble en utilisant un nouvel algorithme de charge rapide basé sur la résistance interne de la batterie, ce qui interfère avec le flux d'électrons. Selon eux, la résistance interne d'une batterie varie en fonction de la température, de l'état de charge, de l'âge de la batterie et d'autres facteurs. Une résistance interne élevée peut provoquer des problèmes pendant la charge.
General Motors envisage la possibilité d'un multi segment basé sur Bolt EV depuis près de deux ans et demi.
On avait présumé qu'un tel modèle offrirait un peu plus d'espace intérieur et de polyvalence que l'actuel Chevrolet Bolt EV, ainsi que des éléments de conception majeurs et une transmission intégrale.
GM a confirmé mercredi dernier, dans le cadre de son EV Day pour les médias et les investisseurs, qu’une portion mais certainement pas la totalité, de ce qui avait été anticipé pour le prochain Bolt EUV serait inclus dans son nouveau modèle. Lors d’une présentation sans visuels d'une douzaine de modèles entièrement électriques à venir, GM a confirmé que le nouveau Chevrolet Bolt EUV aurait 7,6 cm de plus d'empattement que la Bolt EV, offrant plus d'espace pour les jambes et la tête à l'arrière, et un toit allongé qui donnera au véhicule une ligne légèrement plus droite à l'arrière et qui devrait également augmenter l'espace de rangement. Mais l'EUV ne se révèlera probablement pas plus efficace contre les intempéries que le Bolt EV, car comme le Bolt EV, l'EUV sera uniquement à traction avant.
Chevrolet Bolt EV 2020
Une refonte partielle de la Bolt EV sera disponible pour le modèle 2021 et précèdera l'arrivée de l'EUV, qui est prévue pour l'été 2021, probablement en tant que modèle 2022. Le Chevrolet Bolt EV 2021 et le Chevrolet Bolt EUV 2022 partageront tous deux des changements subtils à l'extérieur et un intérieur remanié qui sera beaucoup amélioré.
À l'extérieur, le changement de conception le plus distinctif sera un nouveau carénage avant qui monte vers des phares plus minces. Plus important encore, les sièges avant très inconfortables de la Bolt EV seront clairement plus longs et plus larges et possiblement plus bas que les sièges actuels. Le volant sera plus sportif et le tableau de bord a également été revisité, en particulier dans la zone d'info divertissement et de climatisation, alors que le levier de vitesses traditionnel sera remplacé par des boutons. Comme l'a souligné à Green Car Reports, l'ingénieur en chef de Bolt, Jesse Ortega, le tableau de bord et les matériaux de la porte auront un fini différent et seront plus doux au toucher, ce qui devrait améliorer énormément la perception visuelle. Ortega était impatient de souligner que la Bolt sera désormais dotée d'un mode de conduite activé par bouton, contrairement au modèle précédent. Ce changement répond aux demandes des fans de Bolt EV et les fans de VÉ en général. La Bolt sera également équipée d'un nouvel ensemble de caméras et de capteurs, un indice qui peut invoquer les efforts futurs de GM vers les véhicules autonomes, de plus, la version EUV sera le premier véhicule non relié à la marque Cadillac à offrir Super Cruise, une fonctionnalité qui permet de piloter et de percevoir les voies sur les autoroutes et bientôt, selon GM, sur les routes nationales divisées avec des intersections occasionnelles.
Chevrolet Bolt EV à la station ChargePoint
Cependant, le groupe motopropulseur et la batterie 66 kwh actuels seront transférés de la Chevrolet Bolt EV 2020 à la Chevrolet Bolt EV 2021 remaniée et à l'EUV. Les responsables de GM ont déjà laissé entendre que le Bolt EV pourrait dépasser le taux de recharge rapide de pointe officiel de 50 kW ou officieusement de 55 kW. Avec de plus en plus de bornes de recharge rapide de 150 kW, cela pourrait être la prochaine mise à niveau à surveiller.
Cette nouvelle mouture sera possible grâce à un investissement de 300 millions USD dans l'usine Orion Township de GM, au Michigan, qui fabrique actuellement le Bolt ainsi que la voiture sous-compacte Sonic à essence. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
En plus d’accélérer la révolution vers des transports propres au cours des trois prochaines décennies, les véhicules électriques pourraient répondre aux besoins de stockage du réseau électrique alors que des parts croissantes de sources d'énergie renouvelables principalement solaires et éoliennes sont intégrées dans les réseaux électriques.
Les batteries des véhicules électriques pourraient avoir tellement un plus gros potentiel de stockage d'énergie d'ici 2050. Les voitures électriques pourraient assurer le stockage d’énergie du réseau électrique afin de profiter de l'augmentation de la capacité de l’énergie solaire et éolienne, selon l'Agence internationale des énergies renouvelables (IRENA).
Alors que les véhicules électriques et les énergies renouvelables sont actuellement perçus comme deux technologies d'énergie propre totalement distinctes, et que les véhicules électriques sont une contrainte pour les réseaux électriques lorsqu'ils se rechargent en période de pointe, ils pourraient cependant représenter un avantage potentiellement pour les réseaux électriques si les VÉ étaient connectés à des réseaux intelligents, selon les experts de l'IRENA. La flotte de véhicules électriques du futur pourrait créer un vaste réseau de stockage d'énergie électrique, selon l'agence. Toujours selon l'agence, le potentiel de stockage de la batterie des VÉ pourrait éclipser la capacité de la batterie stationnaire d'ici 2050, ont déclaré des experts de l'IRENA dans le cadre d’une analyse l'année dernière. En 2050, environ 14 térawattheures (TWh) de batteries de VÉ seraient disponibles pour fournir des services de réseautage, contre 9 TWh de batteries stationnaires, selon l'agence. «La recharge intelligente des véhicules électriques est la clé pour faciliter la synergie entre le transport propre et l'énergie électrique. Il minimise l'impact de la recharge des véhicules électriques et libère la flexibilité d'utiliser plus d'énergie solaire et éolienne », a déclaré l'IRENA. La recharge intelligente, contrairement à la recharge non contrôlée, diminue également la simultanéité et réduit les pics de demande. En outre, selon les experts de l'IRENA, la recharge intelligente des véhicules électriques a le potentiel de réduire considérablement les périodes de pointe pour ainsi renforcer le réseau, pour seulement 10% du coût actuel pour le renforcement du réseau. Dans un mode de recharge en V2D / B (véhicule à domicile / bâtiment), les véhicules pourraient agir en tant que fournisseurs d'énergie d'appoint pour la maison, tandis qu'en mode V2R (véhicule à réseau), le réseau intelligent contrôlerait la recharge et retournerait une partie de l'électricité au réseau. L'agencement des modèles de recharge, alors que les véhicules électriques sont généralement inactifs dans le stationnement entre 90 à 95% du temps pour la plupart des voitures, pourrait contribuer à la fois à la flexibilité du système et à la distribution locale selon l'IRENA. Cependant, cette option de recharge intelligente des véhicules électriques aura plusieurs défis à relever. Les défis techniques incluent l'incertitude sur la façon dont l'utilisation de batteries VÉ pour retourner l'électricité au réseau pourrait affecter la dégradation de la batterie. Un autre obstacle est le manque de standardisation et de connaissance des consommateurs des systèmes véhicule-réseau. Un autre défi est la préférence des consommateurs pour la recharge la plus rapide possible, ce qui réduit l'utilisation d'une batterie VÉ pour fournir la flexibilité au réseau électrique. «Avec une recharge lente, la batterie est connectée au réseau pendant de plus longues périodes, augmentant ainsi la possibilité de fournir un service flexible au système électrique», explique l'IRENA. Selon Arina Anisie de l'IRENA, l'un des auteurs de l'analyse de l'agence sur la recharge intelligente, les systèmes de recharge intelligents fonctionneraient mieux avec des recharges lentes, de sorte que les préférences des conducteurs ne favorisent pas actuellement l’utilisation de ces batteries. "Il faut vraiment changer le comportement du consommateur pour pouvoir exploiter les synergies entre la mobilité et l'énergie éolienne et solaire", a déclaré Anisie au représentant de Forbes, Jeff McMahon Selon l'IRENA, un déploiement massif de la recharge intelligente des VÉ sera facilement réalisable si l'approche peut obtenir un soutien politique alors que les gouvernements démontrent de plus en plus d’intérêt pour un environnement à émissions de carbone nulles, en particulier en Europe. Si l'adoption de la recharge intelligente était adoptée cette décennie, le réseau des véhicules électriques intelligent pourrait s’accroitre considérablement d'ici 2030, estime l'IRENA. «Si ce concept était mis en vigueur dès maintenant, l'utilisation des véhicules électriques comme ressource de flexibilité via des approches de recharge intelligente réduirait le besoin d'investir dans des centrales électriques à combustibles fossiles à forte intensité de carbone pour pouvoir ainsi avantager les énergies renouvelables», indique l'agence dans son analyse. Cette approche peut être prometteuse et pourrait intégrer une mobilité propre avec une augmentation de la capacité solaire et éolienne, mais elle a encore plusieurs défis à surmonter, y compris un changement dans les préférences des conducteurs vers l'achat de véhicules électriques comme leur prochaine voiture et l'utilisation d'une recharge plus lente mais intelligente plutôt qu’une recharge rapide et ces préférences pourraient être difficiles à modifier. Nasdaq
Contribution: André H. Martel
L'avion électrique qui a été testé, l'avion RX4E de fabrication chinoise pèse 1 200 kg et a la capacité de parcourir 300 km avec une seule charge.
Alors que le monde entier considère les voitures électriques comme la prochaine étape en matière de transport, la Chine a fait un bond en avant. Les Chinois passent des voitures électriques aux avions électriques. Selon les médias d'Etat, la Chine a effectué son premier vol d'un avion électrique à quatre places. La nation vise à développer des avions électriques pour le transport à courte distance. L'avion électrique qui a été testé, l'avion RX4E de fabrication chinoise pèse 1 200 kg et a la capacité de parcourir 300 km sur une seule charge. Lors des essais, l'avion s’est envolé depuis la ville de Shenyang (nord-est), comme indiqué par l'agence de presse Xinhua. L'avion est alimenté par une batterie de 70 kWh. Le rapport indiquait qu’avec de meilleures batteries, l‘autonomie des vols serait évidemment allongée. Environ 77% de l’avion électrique est composé de matériaux en carbone légers et résistants à la corrosion. L'avion électrique peut être utilisé pour de courts trajets, une formation de pilote ou des vols touristiques. "L'avion RX4E dispose d'un énorme potentiel de marché et de perspectives d'avenir et sera utilisé pour le transport à courte distance, la formation de pilote, les visites touristiques, la photographie aérienne et la cartographie aérienne", a déclaré Zhao Tienan, directeur adjoint de l'Institut de recherche en aviation générale du Liaoning, l'institut qui a développé l'avion électrique. Les avions électriques émettent peu de bruit et d'émissions et pourraient devenir un mode de transport attrayant s'ils deviennent commercialement viables. Uber Technologies envisage également de lancer prochainement des services de taxis volants électriques. Le premier de ces vols pourrait être inauguré à Melbourne à compter de 2023. Leurs taxis électriques seront également mis à l'essai à Dallas et à Los Angeles. Business Today
Contribution: André H. Martel
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