Renault entend rivaliser avec Autolib en lançant son propre service d’autopartage disponible 24/7 au « Mondial de l'Automobile », en octobre prochain à Paris. Nommé Renault MOBILITY, il est en phase d'essai depuis juin 2016
dans le quartier des affaires de La Défense (banlieue de Paris) et à La Queue-en-Brie (Val-de-Marne). Initié par le biais d'un partenariat avec Renault Bellini (groupe Schumacher), Renault MOBILITY est d'abord et avant tout un moyen de transport sur mesure destiné au grand public et aux entreprises. Deux modèles de véhicules équipés de moteurs thermiques et un modèle électrique (ZOE) seront offerts. Le fonctionnement Selon le porte-parole de l'entreprise, « Renault MOBILITY proposera un véhicule Renault ou d’une autre marque, facilement accessible et disponible à tout moment. L'objectif est de répondre à tous les besoins de mobilité avec des solutions flexibles, adaptées et au meilleur coût. » Les utilisateurs doivent d’abord s’enregistrer gratuitement sur le site de Renault MOBILITY. Ils doivent ensuite télécharger une application gratuite compatible avec les téléphones intelligents Apple et Android. L'application gratuite permet aux utilisateurs de déverrouiller les portes du véhicule choisi, et de le rapporter à son emplacement initial. Pour le moment, le service sera déployé dans les zones urbaines, mais il devrait aussi être mis en place rapidement dans les zones rurales. L’autopartage : une stratégie pour diversifier ses activités Renault est bien positionné sur le segment des véhicules électriques avec sa ZOE, qui est l'un des modèles les plus vendus en France en 2015. Avec Renault MOBILITY, la compagnie fait un choix logique pour donner aux utilisateurs et aux entreprises la possibilité de mobilité écologique. Elle en profite pour étendre l'utilisation de la voiture Renault. L’autopartage est considéré comme un moyen d'optimiser les déplacements et ce service attire les utilisateurs, car ils peuvent voyager en partageant les coûts de transport. Un service d’autopartage déployé au Danemark L'automne prochain, le service sera lancé à Copenhague en partenariat avec l'opérateur danois Green Mobility. La marque française lancera une offre 100% électrique et offrira 450 véhicules ZOE dans la capitale du Danemark. Il pourrait ensuite s’étendre à d'autres pays comme la Norvège et la Suède, puisque la demande pour les services d'autopartage demeure élevée. Source : Technologic Vehicles Contribution : Peggy Bédard
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NextEV entend dépasser Tesla, un nouveau Nissan Murano hybride, vidéo du Can-Am Spyder tout-électrique, un service d’autopartage lancé à Bruxelles, résumé des ventes de VÉ rechargeables aux États-Unis et premier essai de la Toyota Prius Prime : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images, vous n'avez qu'à cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Tesla met beaucoup d’énergie sur la voiture sans conducteur, même si le constructeur peine à fournir la prochaine génération de voitures électriques conduites par des humains. C’est le cas également pour GM qui a annoncé un investissement de 500 millions $ dans Lyft quelques jours avant que la PDG Mary Barra dévoile la nouvelle Chevy Bolt. Quelques semaines plus tard, GM achetait les actifs de Sidecar, un innovateur en service d’autopartage en difficulté.
Quant à lui, Uber a fait appel à 40 chercheurs de l'Université Carnegie Mellon pour développer ses propres capacités en matière de conduite autonome, au risque d’aliéner ses conducteurs en chair et en os sur qui repose le succès actuel de l’entreprise. Ces mesures font partie de la stratégie en cours dans les écosystèmes intimement liés de l’automobile et de la technologie. De nombreux joueurs jouent du coude pour se placer à la confluence des voitures sans conducteur, des véhicules électriques et des services d’autopartage. À première vue, ces trois catégories d'entreprises distinctes ont des problématiques techniques, stratégiques et de marché différentes. Cependant, un cercle vertueux les relie. Chacune détient le potentiel de renforcer les autres pour ensemble perturber massivement la technologie et les affaires de la mobilité personnelle. Ultimement, un tel renforcement pourrait faire la différence entre une adoption peu convaincante et un succès retentissant. Conduite autonome et services d’autpartage Les voitures sans conducteur pourraient réduire considérablement le coût des services de partage de voiture comme Uber et Lyft en éliminant son coût le plus important : le conducteur. Plusieurs études estiment que les taxis sans conducteur pourraient être opérationnels pour aussi peu que 20 % du coût de possession d'une voiture individuelle. Emilio Frazzoli , Rick Zhang et leurs collègues du MIT et de Stanford ont démontré que les voitures sans conducteur pourraient réduire davantage les coûts des services de partage de voiture en permettant une coordination intelligente pour minimiser la congestion et mieux servir la demande anticipée. Source: Forbes Contributeur: Benoit Raymond Les conférences téléphoniques sur les résultats trimestriels tenues par Tesla Motors sont toujours intrigantes, et celle du deuxième trimestre de la semaine dernière n’échappait pas à cette règle.
Les analystes financiers se sont attardés aux chiffres de l'entreprise mais un autre sujet abordé ouvre sur de nouvelles perspectives commerciales. En effet, le PDG de Tesla, Elon Musk, a laissé sous-entendre que la société pourrait utiliser ses futurs véhicules électriques autonomes pour offrir son propre service d’auto-partage. Comme l'a noté Autoblog, la question a été posée par Adam Jonas, un analyste de Morgan Stanley. Jonas a rappelé que le PDG d’Uber, Travis Kalanick, avait déclaré que son entreprise était intéressée à acheter jusqu'à un demi-million de voitures électriques autonomes en 2020 si Tesla pouvait les leur fournir. Jonas a ensuite demandé à Elon Musk si Tesla considérait cette opportunité ou si la compagnie de voiture électrique souhaitait plutôt créer son propre service d’auto-partage. Un silence inconfortable s’en est suivi, après lequel Elon Musk a dit qu’il préférait ne pas répondre pour l’instant. Il n’est donc pas exclu que Tesla soit intéressé par l’auto-partage. Mais avant tout, la compagnie a bien d’autres chats à fouetter, comme perfectionner la conduite avec autopilote ; lancer le véhicule électrique utilitaire multisegment Model X de cette année ; terminer sa première méga-usine de batterie dans le Nevada ; concevoir, tester et lancer son Model 3 à 35 000 $ avec une autonomie de 325 km. Source: Green Car Reports Collaboration: Lisanne Rheault-Leblanc Le maire de Montréal, M. Denis Coderre, et M. Aref Salem, responsable du transport au comité exécutif, annoncent le lancement de l'appel d'intérêt international pour le déploiement à Montréal d'un réseau de véhicules en libre-service (VLS) électriques. « En avril, nous avons annoncé notre plan pour que Montréal devienne un leader mondial en matière d'électrification des transports et de développement durable. Nous tenons notre engagement en lançant aujourd'hui l'appel d'intérêt international, qui est la première grande étape du déploiement d'un important réseau de véhicules électriques en libre-service et de bornes de recharge. Cet appel d'intérêt permettra de mesurer l'intérêt des partenaires pour ensuite développer un modèle propre à Montréal, qui répondra aux besoins des citoyens. Déjà, nous pouvons vous annoncer que ce modèle s'intégrera au cocktail de transport public et qu'il sera en complémentarité avec les services offerts par nos partenaires, dont le Circuit électrique d'Hydro-Québec », a déclaré le maire de Montréal. Prochaines étapes Suite à la réception des manifestations d'intérêt des entreprises, la Ville de Montréal analysera les différentes options avec l'aide de ses partenaires et raffinera son modèle d'affaires en intégrant les suggestions des répondants en vue du déploiement du réseau de bornes. D'ici cinq ans, la Ville de Montréal souhaite ainsi desservir l'ensemble des arrondissements avec l'implantation d'un réseau de plus de 1000 points de recharge dans le cadre du programme du Circuit Électrique, en vue de mettre en place un service de 1000 véhicules électriques en libre-service. Les véhicules doivent offrir un minimum de 150 kilomètres d'autonomie et de 4 places assises. « La Ville de Montréal, avec son Plan de transport, s'est engagée à transformer et améliorer le système de transport à Montréal. Nous croyons qu'en misant sur les nouvelles technologies, nous pourrons identifier et développer des stratégies efficaces pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre. C'est pourquoi nous avons adhéré au Zero Emission Market Acceleration Partnerships (Zero MAP Emission), une plate-forme internationale d'échanges avec une vingtaine d'états, de villes et de provinces sur l'électrification des transports », a ajouté M. Aref Salem. Rappelons que Montréal accueillera, en 2016, EVS29 - la 29e édition du Electric Vehicle Symposium, considéré comme le plus grand rassemblement d'experts internationaux dans le domaine de l'électrification des transports. Source: Ville de Montréal Contributeur: Simon-Pierre Rioux Le concept de véhicule électrique de GM, le EN-V 2.0, semble avoir trouvé une application. Seize unités sont actuellement utilisées pour un projet pilote d'autopartage de 2 ans à l’Université Jiao Tong de Shanghai.
Ce projet pilote sera intégré à un système de transport multimodal sur le campus de l’Université aux côtés de bicyclettes, de voitures et d’autobus. Une adhésion prépayée sera nécessaire pour avoir accès aux véhicules. GM et des étudiants de l’Université récolteront des données sur l’utilisation de ces véhicules. Le EN-V 2.0 est un véhicule deux places, capable d’atteindre la vitesse de 30 km/h et ayant une autonomie de 40 km. Ce programme permettra au fabricant automobile de mieux comprendre les habitudes d’utilisation de ce type de véhicule en milieu urbain. Source : InsideEVs Collaboration : Benoit Raymond Après les voitures et les vélos, c'est au tour des scooters d'être proposés en location libre-service. Il s'agit là d'une initiative 100% privée, pour laquelle CityScoot n’a reçu aucune subvention. En 2017, 2.000 engins devraient être mis à disposition des Parisiens, si la phase expérimentale donne satisfaction. Programmée en juin de cette année, cette dernière sera menée sur 4 mois avec 35 exemplaires de son modèle fabriqué en Europe. DES STATIONS ? POUR QUOI FAIRE !? Chez CityScoot, on aime bien l’innovation ! Son service parisien permettra aux usagers de déposer le scooter emprunté dans n’importe quelle rue de Paris, sans avoir à rechercher une place libre en station. C’est le système très précis de géolocalisation embarquée qui procure cette grande liberté. Les modèles à 2 places, équivalent 50 cc, d’une autonomie de 60-100 kilomètres, sont branchés à plus d’un titre. Ils disposent d’une double prise USB prévue pour la recharge d’un smartphone, un appareil indispensable afin d’utiliser l’application mobile de réservation. Le soft permet de retrouver l’engin disponible le plus proche, et son niveau de charge dans la batterie. C’est un code envoyé via SMS, à reproduire sur un clavier numérique, qui autorisera l’emprunt du deux-roues choisi. A PARTIR DE 18 ANS Le service imaginé par CityScoot sera ouvert aux plus de 18 ans qui peuvent justifier d’avoir obtenu le BSR (brevet de sécurité routière), ou un permis de conduire les autorisant à piloter les engins proposés. Au besoin, une formation à la prise en main d’un scooter sera assurée. Un casque réglable sera fourni avec sa charlotte individuelle en tissu, de même qu’un guide d’utilisation. TARIFICATION Comptez 3 euros par tranche de 15 minutes pour utiliser le service. Toutefois, il sera possible d’abaisser la facture finale en déposant le scooter à proximité d’une des prises électriques disponibles dans les stations Autolib’ ou les parkings Vinci. Mieux encore, l’emprunt sera gratuit si, en plus, vous vous contentez d’un scooter avec un niveau de batterie inférieur à 30%. Le montant de la location, débité directement sur votre compte bancaire selon un scénario qui sera précisé en temps voulu, s’arrêtera dès que le casque aura été repositionné à sa place, sous le siège de l’engin. Reportage sur le sujet à RDI Économie: Source: AVEM
Collaboration: Dany Labrecque Twizy, le bi-place 100 % électrique de Renault est désormais accessible aux abonnés du service Bluely, de la ville de Lyon en France. L’intégration de Renault Twizy dans le réseau d’auto-partage du groupe Bolloré, en plus des Bluecar, permet d’étendre les usages possibles pour les clients. Actuellement, plus de 30 Renault Twizy intègrent la flotte d’auto-partage Bluely. Il s’agit du premier résultat concret de la coentreprise créée en 2014 entre les groupes Renault et Bolloré. D’ici fin 2015, 110 Renault Twizy feront partie des flottes Bluely (Lyon) et Bluecub (Bordeaux). Renault Twizy, un véhicule adapté à l’auto-partage Renault Twizy enrichit l’offre d’auto-partage Bluely : c’est un véhicule électrique 2 places, ludique et maniable, car ultra compact (2,3 m de long pour 1,24 m de large). Il permet d’étendre les usages possibles pour les abonnés du service. Renault Twizy : les chiffres
Au Québec Le quadricycle de Renault, présenté ce printemps au Salon International de l'auto de Québec (SIAQ), n'a pas encore de partenaire distributeur officiel au Québec. Rappelons également que la SAAQ doit créer une nouvelle classe de véhicule pour permettre au quadricycle de circuler sur nos voies publiques. La quadricycle sera-t-il proposé par la coentreprise pour l'appel d'intérêt à venir pour l'offre de véhicules en libre service (VLS) de Montréal en 2016? C'est à suivre. Nissan mettra bientôt à l’essai un nouveau véhicule base sur le châssis de la Renault Twizy. L’essai du véhicule se fera dans le cadre d’un programme d’autopartage à Yokohama au Japon. Le programme pilote devrait commencer en avril et durer un an. Ce programme – le Ultra Compact Mobility Certification System – fait partie d’un projet de plus grande envergure afin de revitaliser les milieux urbains. Nissan sera accompagné par Urban Renaissance, un office du logement au Japon pour ce projet. Les citoyens de Yokohama pourront tout simplement embarquer dans un de ces véhicules le plus près et conduire jusqu’à leur destination. Comparativement à la Smart for Two, le véhicule de Nissan est un pied plus court, soit environ la longueur d’une bicyclette. Trouver un stationnement, même dans les villes populeuses du Japon, devrait donc être facile. Source : Cleantechnica |
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