Au-delà des rumeurs et préjugés, qu’advient-il réellement d’une batterie de voiture électrique en fin de vie ? La réalité est bien différente de celle imaginée par certains détracteurs. Car oui, les batteries sont bel et bien recyclables et certaines peuvent même continuer à être utilisées après leur vie à bord d’une voiture. Automobile Propre vous explique tout.
Contribution: André H. Martel
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Aux États-Unis, Tesla vient officiellement de lancer sa formule d’abonnement pour son dispositif autonome « Full Self-Driving » (FSD).
Attendu depuis plusieurs mois, l’abonnement aux fonctionnalités du dispositif Full Self-Driving de l’Autopilot Tesla est désormais disponible aux États-Unis. Si les clients ont toujours la possibilité d’acheter l’option « à vie », cette formule d’abonnement se veut beaucoup plus flexible. Permettant aux utilisateurs indécis de tester la technologie, elle pourrait même à terme se substituer à l’offre d’achat intégral, facturée 7 500 € en France. À partir de 99 $ par mois Aux États-Unis, le forfait Full Self-Driving est facturé 199 $ par mois. Ceux qui ont déjà souscrit à l’option « Enhanced Autopilot » (Autopilot amélioré) bénéficieront d’un tarif préférentiel à 99 $ par mois. Les utilisateurs peuvent souscrire à l’offre directement via leur application mobile. Pour les véhicules ne disposant pas de l’interface logicielle HW3.0 ou supérieure, une mise à niveau facturée 1 500 $ sera nécessaire. Alors que le constructeur reconnaissait récemment des difficultés à développer la technologie, le FSD n’est pas encore véritablement un système 100 % autonome. À ce jour, le dispositif intègre la navigation en Autopilot, le changement de voie auto, le parking auto, la sortie auto intelligente et la reconnaissance/réaction aux feux de signalisation et aux panneaux stop. Annoncée comme « à venir », la conduite automatisée en ville n’est pas encore disponible.
Bientôt en France ?
Aujourd’hui limitée au marché américain, cette offre d’abonnement sera-t-elle bientôt déployée en France et en Europe ? À ce stade, le constructeur n’a pas communiqué sur le sujet, mais on imagine que la formule pourrait à terme débarquer sur le marché européen. Probablement avec quelques mois de décalage par rapport aux États-Unis qui ont toujours fait office de « marché test » pour Tesla. Et vous ? Que pensez-vous de cette formule d’abonnement FSD ? Seriez-vous prêt à y souscrire ? Michaël Torregrossa Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
La décision se faisait attendre depuis longtemps et l’Europe a tranché officiellement sur l’arrêt du thermique. C’est en 2035 que les constructeurs devront passer à l’électrique ou à l’hydrogène.
La transition vers une automobile ‘zéro émission’ en Europe est plus que jamais d’actualité. Face à la menace environnementale, la Commission Européenne a décidé de prendre des mesures plus drastiques. Alors qu’on attendait initialement la fin des voitures neuves à moteur thermique pour 2040, l’échéance a finalement été avancée de cinq ans. Cela sera plus en phase avec d’autres pays, même si la France grince des dents à cette idée. En effet, Emmanuel Macron a promis de défendre la voiture hybride devant la Commission Européenne. Mais l’avancement de la date de l’interdiction des moteurs thermiques à 2035 est déjà un premier revers. Comme l’Allemagne, l’Hexagone voulait conserver la date butoir à 2040 afin de laisser plus de temps aux constructeurs. De fait, il semble difficile d’imaginer que la France réussira à provoquer une distinction entre les véhicules hybrides rechargeables et hybrides, et les voitures dites ‘zéro émission’. Si le moteur thermique doit disparaître sous toutes ses formes, la France et l’Allemagne pourraient demander un assouplissement des normes Euro 7. Les autorités expliquent qu’il est impossible de travailler sur un projet de moteur thermique plus propre, qui sera en plus abandonné et sur un programme 100 % électrique en parallèle. A partir de 2035, les ventes de voitures en Europe ne concerneront donc que l’électrique et l’hydrogène. La Commission laisse libre court à toute technologie qui arriverait avant, exigeant seulement du ‘zéro émission’ à cette date. Des étapes intermédiaires pour réduire les émissions polluantes Mais les constructeurs ne devront pas fournir des efforts qu’à partir de 2035. En effet, l’Europe va également leur imposer une réduction des émissions polluantes plus stricte que prévu d’ici dix ans. Initialement, les normes CAFE (Corporate Average Fuel Economy) européennes visaient une réduction de 37,5% des émissions polluantes de chaque constructeur. Finalement, c’est une réduction de 55% des émissions par rapport à celles de 2021 qui sera appliquée pour déterminer le seuil à ne pas dépasser en 2030. Les constructeurs doivent aujourd’hui proposer une gamme de véhicules dont la moyenne des émissions de CO2 ne dépasse pas 95 g/km. En appliquant une réduction de 37,5 %, le seuil aurait dû être de 60 g/km en 2030. En augmentant cette réduction des émissions à 55 %, les constructeurs devront proposer en 2030 des produits dont la moyenne des émissions sera inférieure à 43 g/km. Cette obligation de proposer des voitures à faibles émissions signifie que la transition vers l’électrique débutera très largement durant les prochaines années. En 2030, il est probable que les constructeurs ne proposent déjà plus que de l’électrique et de l’hybride rechargeable. Les constructeurs à faible volume eux aussi obligés d’abandonner le thermique L’Europe a décidé que chacun devrait ajouter sa pierre à l’édifice. Ce sera également le cas des petits constructeurs. Jusqu’ici, les marques vendant moins de 10 000 voitures annuellement bénéficiaient d’une dérogation face aux normes CAFE. A l’origine, il était question de supprimer cette dérogation à l’horizon 2028. L’échéance a finalement été repoussée de deux ans. En 2030, aucun constructeur vendant plus de 1 000 voitures annuellement n’aura le droit de déroger à ces normes. L’exception s’appliquera encore aux marques qui vendent moins de 1 000 voitures à l’année, ce qui représente un nombre infime d’entre elles. Les constructeurs comme Aston Martin, Ferrari et McLaren, qui dépassent aujourd’hui ce seuil, n’auront pas d’autre choix que de viser du zéro émission. La Commission a révélé avoir choisi ces échéances et ces chiffres en fonction des plans des constructeurs. Les dates proposées correspondent en effet à celles que prévoyaient la plupart des marques. On sait que des constructeurs comme Audi et Jaguar ont déjà acté la mort du thermique dans leur gamme. Désormais, d’autres devront suivre dans les 14 prochaines années pour se conformer aux directives européennes. Un réseau de recharge à développer Pour accompagner cette transition massive vers l’électrique, l’Europe prévoit d’imposer aux Etats membres des objectifs stricts en matière d’infrastructure de recharge. Dans le cadre de la révision de la Directive AFI sur les carburants alternatifs, la Commission compte imposer dès 2025 la présence d’au moins deux stations de recharge rapide tous les 60 kilomètres, dont au moins 1 à la puissance supérieure ou égale à 150 kW. L’objectif sera doublé dès 2030. Des décisions dénoncées par l’ACEA L’association des constructeurs automobiles européens (ACEA) n’a pas tardé à réagir au texte présenté par l’Europe.« La proposition actuelle d’une réduction encore plus importante des émissions de CO2 d’ici 2030 nécessite une nouvelle augmentation massive de la demande du marché pour les véhicules électriques dans un court laps de temps. Sans des efforts considérablement accrus de toutes les parties prenantes y compris les États membres et tous les secteurs concernés l’objectif proposé n’est tout simplement pas viable » a averti Oliver Zipse, Président de l’association. Pour l’ACEA, le choix de l’Europe de s’orienter vers les seuls modèles zéro émission (à l’usage) est également une erreur. « Toutes les options y compris les moteurs à combustion interne à haut rendement, les hybrides, les véhicules électriques à batterie et à hydrogène doivent jouer leur rôle dans la transition vers la neutralité climatique. Ce n’est pas le moteur à combustion interne qui nuit à l’environnement, mais les combustibles fossiles » a indiqué l’association. Sont notamment évoqués les carburants renouvelables. Dans une approche ACV (Analyse du Cycle de Vie), ces derniers affichent d’excellent résultats en matière d’émissions de CO2. « Dans le contexte des restrictions technologiques proposées à partir de 2035, nous exhortons toutes les institutions de l’UE à se concentrer sur l’innovation plutôt que d’imposer, ou d’interdire effectivement, une technologie spécifique », a souligné Olivier Zipse. Emmanuel Touzot Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
Volkswagen nous avait promis un ID.4 électrique d’ici l’été 2021, et, malgré la COVID 19, le constructeur devrait honorer ses promesses. En effet, vers la fin de cet été, le premier VUS électrique Volkswagen sera disponible au Canada à un prix de départ de 44 994 $.
Contribution: André H. Martel
.Le Kia EV6 2022 sera fabriqué en Corée du Sud et sera disponible sur le marché dès la deuxième moitié de 2021. Les détails concernant le marché canadien, incluant les prix, seront bientôt disponibles
Contribution: André H. Martel
Le constructeur allemand se hisse en tête des ventes de voitures électriques en Europe alors que Tesla est relégué à la cinquième place.
Entre mai 2020 et avril 2021, il s’est vendu 856 000 véhicules électriques en Europe. Tesla en a vendu 102 500 exemplaires et prend la cinquième place du classement. Les deuxième, troisième et quatrième place reviennent à l’alliance Renault/Nissan, au groupe Hyundai/Kia et au groupe Stellantis, issu de la récente fusion entre PSA Group et FCA Group.
La première place revient au groupe Volkswagen qui totalise 206 400 véhicules électriques commercialisés sur 12 mois. Le groupe allemand a vendu plus du double de voitures électriques que le pionnier américain Tesla et pratiquement le double du groupe Stellantis qui compte maintenant 14 marques automobiles, mais dont seulement 4 proposaient des versions électriques sur la période. Cependant, il faut rappeler que le groupe Volkswagen compte plusieurs marques automobiles, dont Porsche, Audi, Skoda ou Seat. Chacune dispose désormais de modèles électriques.
Ainsi, le groupe VW détient une part de marché de 24,1 % sur la période. L’alliance Renault/Nissan détient 16 % du marché avec 137 500 véhicules électriques vendus, 13,2 % pour le groupe Hyundai/Kia avec 112 800 ventes, 12,3 % pour le groupe Stellantis avec 105 700 unités commercialisées. Enfin, Tesla, avec 102 500 voitures vendues, détient 11,9 % des parts du marché européen.
Reportage de: Arnaud Marchal Automobile-Propre
Contribution: André H. Martel
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