Angela Merkel veut encourager les gens à passer aux voitures électriques dans le cadre des efforts visant à réduire les émissions de carbone. La chancelière a déclaré que la mobilité future devait être "respectueuse du climat".
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré dimanche qu'elle souhaitait disposer d'un million de stations de recharge pour voitures électriques dans tout le pays d'ici 2030. Dans son podcast vidéo hebdomadaire, Mme Merkel a déclaré que l'augmentation du nombre de bornes de recharge pour les véhicules électriques encouragerait les consommateurs à s'éloigner des moteurs à combustion interne et à adopter des voitures à faibles émissions. La mobilité à l'avenir devrait être "respectueuse du climat, flexible, offrir un bon rapport qualité prix et devrait être confortable", a déclaré Mme Merkel. L'Allemagne compte actuellement environ 21 000 bornes de charge. Le gouvernement espère réduire de moitié les émissions de dioxyde de carbone (CO2) d'ici 2030 . Pour atteindre cet objectif, Berlin a mis en place un certain nombre de mesures visant à promouvoir des modes de transport plus écologiques, notamment en offrant des subventions pouvant atteindre 4 000 euros (4 400 USD) pour compenser le coût d'un nouveau véhicule électrique. Mme Merkel a également déclaré que l’on pourrait intéresser plusieurs autres acheteurs de voitures si le gouvernement et l'industrie partageaient le coût des subventions. Les commentaires de la chancelière ont précédé la rencontre prévue aujourd’hui avec les dirigeants de l'industrie automobile. Mme Merkel a déclaré que l’objectif de la rencontre est de déterminer comment le secteur automobile allemand peut atteindre ses objectifs en matière d'émissions tout en faisant la promotion des solutions de remplacement des véhicules à essence et au diesel, et sur l'impact que le passage de l'Allemagne à la production de véhicules électriques aura sur les travailleurs. "Nous voulons amener nos travailleurs spécialisés sur la voie d'un avenir moderne et respectueux du climat", a déclaré Mme Merkel. DW. com
Contribution: André H. Martel
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Au salon automobile de Francfort Ford Motor Co a annoncé mardi le lancement de huit véhicules électriques en Europe cette année, une étape clé dans son objectif d'atteindre une majorité de ses ventes totales de voitures électriques d'ici la fin de 2022.
Le constructeur américain se lance dans les véhicules électriques à un moment où les constructeurs automobiles du monde entier s'emploient à réduire leurs émissions de dioxyde de carbone afin de se conformer à des normes environnementales plus strictes dans l'Union européenne.
Les lancements de Ford incluent des variantes électriques des VUS Kuga et Puma et de la berline Mondeo. Le constructeur prévoit également lancer neuf autres véhicules électriques d’ici 2024 en Europe, dont un nouveau véhicule utilitaire de sport électrique inspiré de la Mustang l’année prochaine. Le constructeur automobile a dévoilé les modèles au salon automobile de Francfort, en Allemagne, et annoncé la création d'un partenariat avec six grands fournisseurs d'énergie en Europe afin de fournir des services d'installation de bornes de recharge murales domestiques. Le constructeur automobile, à l'instar de ses concurrents, fait face à une demande stagnante et à une augmentation des coûts d’opération, car il investit des milliards de dollars dans des véhicules électriques, hybrides et autonomes afin de relancer les ventes. En Europe, la société perd de l'argent depuis des années et la pression pour la restructuration de ses opérations s'est accrue alors que son rival General Motors a augmenté ses bénéfices en vendant ses marques européennes Opel et Vauxhall à la française Peugeot SA. Dans le but de réduire les coûts de développement et de fabrication, Ford a conclu en juillet dernier une entente de partenariat avec Volkswagen pour développer conjointement des véhicules électriques et des véhicules autonomes. VW a accepté d'investir 3,1 milliards de dollars dans l'unité autonome Argo AI de Ford, mais estime pouvoir réaliser des revenus pouvant atteindre 20 milliards de dollars en partageant l'architecture de son véhicule électrique MEB avec Ford en Europe. Ford avait annoncé son intention de construire plus de 600 000 véhicules électriques en Europe sur une période de six ans, en achetant des composants et les structures de base des véhicules de VW, contribuant ainsi à réduire ses coûts. La coopération avec VW pour manufacturer des véhicules électriques en Europe fait partie des investissements mondiaux de 11,5 milliards de dollars précédemment annoncés par Ford. Le défi d’investir dans des véhicules à faibles émissions tout en révisant les moteurs à combustion pour se conformer aux nouvelles règles sur l’air pur a contraint les constructeurs automobiles européens à réduire leurs coûts fixes et à rationaliser leurs modèles. La société présentera également une application pour smartphone qui permettra à ses utilisateurs et à ses opérateurs de localiser, de naviguer et de payer l’utilisation des bornes de recharge. Ford a déclaré s'attendre à ce que sa gamme de véhicules électriques dépasse les ventes de modèles à essence et à diesel d'ici 2022 en Europe et prévoit vendre 1 million de véhicules électriques d'ici là. Les actions de la société ont chuté de plus de 5% à 9,04 USD mardi, après que Moody's ait abaissé sa cote de crédit, le constructeur automobile poursuivant un plan de restructuration long et coûteux, avec un décaissement prévu d'environ 7 milliards USD. Reuters
Contribution: André H. Martel
Les conclusions de l'Agence internationale de l'énergie, une institution qui conseille les pays industrialisés en matière de politique énergétique, illustrent la vitesse à laquelle le système de transport mondial s'oriente de plus en plus vers des carburants plus propres, alors que les gouvernements s’efforcent de limiter la pollution et les gaz à effet de serre.
Une voiture Tesla Model 3 est exposée lors d'une rencontre avec les médias au salon automobile Auto China à Beijing en avril . Le parc mondial de véhicules électriques devrait plus que tripler pour atteindre 13 millions d'ici la fin de la décennie, contre 3,7 millions d'unités l'an dernier, selon l'Agence internationale de l'énergie. Photo: Reuters
Teslas et les Nissan Leafs deviendront probablement un phénomène beaucoup plus répandu sur les routes du monde au cours des deux prochaines années, a annoncé l'Agence internationale de l'énergie.
Le parc mondial de véhicules électriques (VÉ) devrait plus que tripler pour atteindre 13 millions de véhicules d'ici la fin de la décennie, contre 3,7 millions l'an dernier, selon un rapport publié mercredi par l'institution basée à Paris, créée pour conseiller les pays industrialisés sur leur politique énergétique. Les ventes devraient monter en moyenne de 24% chaque année jusqu'en 2030. Les résultats illustrent la rapidité avec laquelle le système de transport mondial s'oriente vers des carburants plus propres, les gouvernements s'attachant à limiter la pollution et les gaz à effet de serre. Le marché chinois des voitures électriques croît deux fois plus vite que celui des États-Unis. Voici pourquoi Tesla et Nissan Motor possèdent parmi les véhicules électriques les plus connus sur le marché, mais les autres constructeurs automobiles, comme Volkswagen, General Motors et Audi, ont emboité le pas en annonçant la venue des dizaines de versions de leurs modèles électriques. Voici quelques-unes des principales conclusions du rapport de l'AIE:
Les travailleurs inspectent les voitures électriques Baojun E100 dans une usine d'assemblage exploitée par General Motors et ses partenaires locaux à Liuzhou, une ville de la région autonome du Guangxi Zhuang en Chine, en novembre dernier. Photo: Reuters
1. La Chine restera le plus grand marché du monde.
Selon les estimations de l'AIE, les véhicules électriques devraient représenter plus du quart des véhicules vendus en Chine d'ici 2030, contre 2,2% l'an dernier. L'année dernière, plus de la moitié des ventes mondiales ont été réalisées en Chine, suivies des États-Unis. Le gouvernement chinois a mis en place un certain nombre de politiques pour encourager l’acquisition de véhicules électriques, dans le cadre d'un effort visant à réduire la pollution de l'air dans les villes saturées par le smog. L'année dernière, Pékin a défini des exigences minimales pour les constructeurs automobiles nationaux en matière de production de véhicules électriques via un système d'échange de crédits. Il a également prolongé le rabais de taxe de 10% accordé aux consommateurs jusqu'en 2020.
Le Superchargeur Tesla au parc scientifique de Hong Kong à Tai Po. Photo: KY Cheng
2. Les véhicules électriques devraient réduire substantiellement la consommation d’énergie fossile.
Les voitures électriques seront de plus en plus alimentées par des centrales électriques, au lieu d'essence ou de diesel. Avec environ 130 millions de véhicules légers attendus sur les routes de la planète d'ici 2030, l'AIE estime qu'environ 2,57 millions de barils de pétrole par jour seront éliminés. C'est à peu près ce que l'Allemagne utilise chaque jour. L'année dernière, la flotte mondiale de véhicules électriques a réduit la consommation d’énergie fossile de 380 000 barils par jour, environ la moitié de ce que la Belgique consomme. Selon l’AIE, Bloomberg New Energy Finance estime que 2,23 millions de barils par jour seront retirés du marché par des véhicules électriques d’ici la fin de la prochaine décennie.
Une voiture Tesla Model 3 est exposée devant la Gigafactory de la société, qui produit des batteries pour le constructeur de voitures électriques, dans le Nevada, aux États-Unis. Photo: Reuters
3. Au moins 10 Super usines de batteries supplémentaires seront nécessaires
La demande de batteries devrait être multipliée par 15 d'ici 2030, principalement grâce à cause de toutes ces nouvelles voitures et les fourgonnettes électriques. Le marché en plein essor de la Chine devrait représenter la moitié de la demande mondiale, suivi de l'Europe, de l'Inde et des États-Unis. Cela signifie que le monde aura besoin de beaucoup plus d'installations pour produire ces batteries, comme la Gigafactory construite par Tesla, dans le Nevada. Cette installation tire son nom du mot giga, qui signifie milliards. Elle peut produire des batteries d'une capacité de 35 gigawattheures sur une superficie de 4,9 millions de pieds carrés.
Le bus électronique BYD à Shenzhen. Photo: Xiaomei Chen
4. Les bus seront de plus en plus électriques.
Selon l'AIE, 1,5 million de bus électriques rouleront sur la planète d'ici 2030, contre 370 000 l'année dernière. Près de 100 000 bus urbains électrifiés ont été vendus l'année dernière, dont 99% en Chine. La ville côtière méridionale de Shenzhen mène le peloton avec une flotte de bus entièrement électriques. Un certain nombre de villes de la région nordique européenne telles qu'Oslo, Trondheim et Göteborg ont également des bus électriques en service.
Un ouvrier montre un échantillon de carbonate de lithium traité provenant de la mine de Rockwood, le plus grand gisement de lithium actuellement en production, dans le nord du Chili. Le lithium, le «pétrole blanc», est à la base du développement du monde moderne. Il constitue un faible composant, mais il est irremplaçable pour les piles rechargeables, utilisé dans les appareils grand public tels que les téléphones et les voitures électriques. Photo: Reuters
5. La demande de cobalt et de lithium est en hausse.
Le cobalt et le lithium sont des minerais clés pour produire les batteries qui alimentent les véhicules électriques, ainsi que pour les composants électroniques, les téléphones intelligents ainsi que pour la production d’ordinateurs portables. La demande pourrait peut-être être multipliée par dix, mais les progrès technologiques et les ajustements apportés à la chimie des batteries pourraient également considérablement la réduire. Étant donné qu'environ 60% du cobalt dans le monde est extrait en République démocratique du Congo, où le travail des enfants est encore omniprésent, les fabricants de piles et accumulateurs doivent démontrer que leurs produits sont conçus et fabriqués de manière acceptable. Cela pourrait cependant constituer une incitation à abandonner les batteries lourdes de cobalt pour des produits plus socialement acceptables. South China Morning Post
Contribution: André H. Martel
Un homme connecte sa voiture électrique à un dispositif de stockage d'énergie à Stuttgart, en Allemagne. Reuters
Les constructeurs automobiles du monde entier s’efforcent de mettre en place de nouveaux réseaux capables de recharger rapidement les voitures électriques. En Europe, certaines sociétés d’électricité et certains gestionnaires de réseau tentent de déterminer s’il serait plus judicieux et moins coûteux d’aller vers la recharge lente.
Une étude de 15 mois sur le mode de recharge des voitures électriques en Allemagne a conclu que les consommateurs peuvent être persuadés d'accepter une recharge de nuit lente, qui pourrait aider à éviter les baisses de tension dues à des augmentations de la demande en électricité ou à des mises à niveau coûteuses des réseaux électriques.
La perspective de millions de véhicules électriques qui apparaissent sur les routes alors que les gouvernements interdisent progressivement les nouvelles voitures à essence et à diesel est considérée comme un défi majeur pour les entreprises du secteur de l'énergie, notamment en Allemagne, qui passe du nucléaire et du charbon à des sources d'énergie renouvelables telles que l’éolien et le solaire. L’étude réalisée dans la riche banlieue de Stuttgart, Ostfildern-Ruit, a toutefois permis de dissiper les inquiétudes de certains gestionnaires de réseau, à savoir que charger trop de véhicules électriques aux heures de pointe pourrait provoquer des pannes de réseau. Les ingénieurs de Netze BW, le gestionnaire de réseau local à l'origine de l'essai, ont constaté que tous les ménages concernés laissaient leurs voitures électriques branchées la nuit et que seulement la moitié d'entre eux étaient chargés simultanément. «Depuis la réalisation du projet, nous sommes beaucoup plus détendus. Nous pouvons imaginer qu'à l'avenir, la moitié des habitants d'une rue pourraient posséder des véhicules électriques », a déclaré Selma Lossau, ingénieure de Netze BW, responsable du projet. Néanmoins, avec des gammes de batteries VÉ limitées pour le moment, une charge lente en une nuit n’est pas suffisante pour persuader des conducteurs de laisser tomber les voitures à essence. En l'absence d'un réseau de stations de recharge rapide, les conducteurs risquent de ne pas utiliser les véhicules électriques pour les longs trajets. C'est pourquoi les constructeurs automobiles préconisent l’installation de nombreuses stations de recharge rapide pour encourager l'adoption généralisée des voitures électriques. La recharge plus lente ou contrôlée a déjà gagné du terrain en Norvège, premier marché européen des véhicules électriques, où près de 50% des ventes de voitures neuves sont des véhicules zéro émission. Une étude réalisée par le régulateur de l'énergie NVE a montré que la Norvège était confrontée à une facture de 11 milliards de couronnes (1,2 milliard de dollars) au cours des 20 prochaines années pour gérer les réseaux à basse et haute tension, les sous-stations et les transformateurs à haute tension, à moins de convaincre les propriétaires de ne pas effectuer de recharge durant les heures de pointe. Le coût d'investissement pour le pays de 5,3 millions d'habitants pourrait chuter à un peu plus de 4 milliards de couronnes si les voitures sont rechargées en soirée, et proche de zéro si les batteries ne sont branchées que la nuit, a déclaré NVE. NVE travaille actuellement sur une proposition de tarif qui pénalisera la recharge durant les heures de pointe. Tibber, une compagnie d'électricité norvégienne, propose déjà de l'électricité à moindre coût pour recharger les véhicules électriques si vous la laissez décider du moment où votre voiture sera rechargée, tandis que des entreprises telles que ZAPTEC proposent d'ajuster la facture en fonction de la capacité d’énergie disponible. Certains des 10 ménages participant à l’essai de Stuttgart ont avoué qu’initialement, ils comptaient recharger leurs voitures en tout temps de peur de manquer de jus, mais ils ont rapidement adhéré au programme de recharge nocturne tel que proposé par la compagnie d’électricité. «Au début, je ne voulais prendre aucun risque et je rechargeais fréquemment pour me sentir en sécurité. Au fil du temps, j'ai changé d'avis », a déclaré Norbert Simianer, directeur d'école à la retraite qui avait conduit une Renault Zoe lors du projet. «Je me suis habitué à la voiture et je suis devenu plus à l'aise dans le processus de recharge.» Simianer et ses voisins ont reçu des voitures électriques et des bornes de recharge murales de 22 kilowatts (kW) pour leurs garages, ainsi que deux bornes de recharge dans la rue, gratuitement, sans aucuns frais. En retour, ils ont abandonné leurs voitures à essence et ont autorisé Netze BW, filiale du groupe allemand EnBW, à surveiller et à mettre en œuvre un processus de recharge différé et réduit au cours de la nuit, d’une durée de sept heures et demie. Netze BW a essayé diverses options, soit soumettant les voitures au débit de charge maximal de 22 kW les unes après les autres, soit en allongeant le temps de recharge des voitures en ajustant le flux de puissance, soit en combinant les deux méthodes, a déclaré Lossau. Les participants, à qui on avait fourni des applications pour vérifier l'état des batteries de leur voiture, se sont habitués au manque de capacité de recharge instantanée, car leurs véhicules pouvaient toujours gérer leurs trajets quotidiens allant jusqu'à 50 km. EnBW a déclaré que neuf des dix ménages participant à l'essai sur la Belchenstrasse d'Ostfildern-Ruit avaient choisi de conserver leurs bornes de recharge murales et que la plupart envisageaient de louer une voiture électrique. Cependant, selon Lossau, le suivi de 10 ménages ne fournissait pas en soi la "masse empirique permettant de tirer des conclusions pour le profil de recharge pour l'ensemble de l'Allemagne". Elle a également déclaré qu'il faudrait améliorer la communication bidirectionnelle entre les véhicules électriques, le réseau et les consommateurs pour que le système fonctionne efficacement à grande échelle. Reuters Gulf Today
Contribution: André H. Martel
L’Association allemande des industries de l’énergie et de l’eau (BDEW) indique que le nombre de bornes de recharge publiques pour véhicules électriques a augmenté de plus de 50% entre l’été 2018 et l’été 2019.
L'Allemagne compte actuellement 20 650 bornes de recharge, contre 13 500 l'année précédente. Parmi celles-ci, 12% sont des stations de bornes de recharge rapide.
Le pays compte désormais plus de VÉ sur la route que tout autre pays européen, bien que le pourcentage d'Allemands conduisant des VÉ demeure inférieur à des pays comme la Norvège . Les 16 États fédéraux allemands offrent des incitatifs fiscaux pour encourager la construction de bornes de recharge publiques et privées. Selon la BDEW, le nombre de bornes de recharge publiques suffirait à alimenter jusqu'à 13 millions de véhicules électriques, soit 30% de tous les véhicules allemands actuellement sur la route. Mais l’association souhaite la création de nouveaux programmes gouvernementaux pour favoriser l’installation de nouvelles bornes domiciliaires ou sur les lieux de travail. «La croissance du nombre de bornes de recharge publiques est un signe positif de l'expansion de la mobilité électronique en Allemagne», déclare Marlen Brüntrup de la « Germany Trade & Invest », l'agence publique chargée de promouvoir les investissements dans le pays. «Mais il faudra continuer à développer l’infrastructure de recharge, ce qui offre des opportunités intéressantes pour les entreprises étrangères, que ce soient pour des bornes de recharge, des batteries en passant par les réseaux intelligents et les solutions numériques. CHARGEDEVs
Contribution: André H. Martel
Teaser 2020 Volkswagen ID 3 débutant au salon de l'automobile de Francfort 2019
Avant le lancement des premiers modèles, à commencer par le ID 3 au début de 2020 pour l'Europe et un multisegment pour les États-Unis plus tard en 2020, les dirigeants de VW n'ont pas cessé de parler de coûts d’acquisition de leurs véhicules.
Ils continuent d’affirmer que dès que VW pourra produire des voitures électriques pour répondre à la demande du grand public, on devrait atteindre la parité des prix avec des véhicules à essence comparables .
Les prix et l’accessibilité sont importants, mais ils ne garantissent pas le succès du développement des nouveaux modèles. Comme le dit le PDG américain de VW, Scott Keogh à Green Car Reports, le fait de se trouver à un tournant culturel pour les voitures électriques nous facilitera la tâche. Cependant, la formation des vendeurs, le marketing et la publicité seront également des éléments cruciaux au déploiement de la nouvelle mouture, tout comme le traitement de certains préjugés qui persistent chez les consommateurs. Reinhard Fischer, vice-président directeur du groupe Volkswagen chargé de la supervision de VW en Amérique du Nord, a partagé à Automotive News des informations sur certains des problèmes évoqués lors des récents groupes de discussion. L’un de ces problèmes, par exemple, la crainte de conduire des voitures électriques sur des surfaces mouillées lorsque l’on est convaincu que l’électricité et l’eau ne font pas bon ménage. Plus sérieusement, peut-être, Fischer a évoqué la question de l'accessibilité aux bornes de recharge, soulignant que «l'inquiétude liée à l’autonomie a maintenant été remplacée par l’accès et la disponibilité des bornes de recharge». "Il y a cent ans, l'essence était vendue dans les pharmacies", a déclaré Fischer. "Aujourd'hui, nous avons 122 000 stations-service aux États-Unis". Financé par Volkswagen, conformément à l’entente relative au scandale des véhicules diésels de Volkswagen, Electrify America est partie prenante pour assurer le déploiement de plus de 2 000 bornes de recharge rapides sur près de 500 sites aux États-Unis d’ici à fin 2019. Si l’on réussit à résoudre ces problèmes et à rassurer les consommateurs, le prix des véhicules devrait rapidement diminuer. VW prévoit vendre ses premiers véhicules électriques à un prix légèrement supérieur à un véhicule à essence, un peu comme ce fut le cas avec le diesel. Bien que les chiffres exacts n'aient pas été révélés pour les États-Unis, le constructeur automobile indique que les modèles de l'édition de lancement ID 3 coûteront moins de 59,000 dollars CAD (40 000 euros) en Allemagne, les modèles de base de l'ID 3 devant se situer juste en dessous de 33,000 dollars CAD (30 000 euros). Un modèle MEB plus abordable pourrait être bientôt mis sur le marché pour moins de 23 000 dollars. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Une percée technologique qui changera la donne?
Alors que les constructeurs font des pieds et des mains pour augmenter l'autonomie de leurs véhicules électriques et, par le fait même, leur compétitivité face aux véhicules à moteur à essence, l'équipementier allemand ZF croit avoir une partie de la solution.
Le sous-traitant a récemment présenté une nouvelle transmission à deux rapports conçue pour être couplée aux moteurs électriques de véhicules compacts. Actuellement, tous les véhicules électriques commercialisés sur notre marché disposent d'une transmission à rapport fixe. En ajoutant une vitesse supplémentaire, ZF estime que l'autonomie peut faire un bond de 5 %. Les accélérations sont aussi plus vives et la vitesse de pointe est augmentée. Cette transmission peut varier son comportement selon la topographie et le type de route emprunté Une avancée technologique prometteuse dont on entendra de plus en plus parler assurément. LaPresse
La transition vers les véhicules électriques est plus avancée qu’il n’y paraît sur les routes, estiment des analystes. Et l’un des premiers à en faire les frais sera vraisemblablement le pétrole canadien.
Une analyse de l’agence de presse Reuters a, par ailleurs, récemment rapporté que la trentaine de principaux fabricants automobiles du monde ont annoncé jusqu’à présent au moins 300 milliards $US d’investissement dans les véhicules électriques ou hybrides, à raison entre autres d’environ 140 milliards par des compagnies allemandes, de 57 milliards par les Chinois, de 29 milliards par les Américains, de 24 milliards par les Japonais et de 20 milliards par les Sud-Coréens.
« À cet égard, le Canada n’est plus dans la course pour l’exploitation pétrolière » en dépit du fait qu’il arrive au 3e rang des plus grandes réserves pétrolières du monde, estiment les analystes, qui en veulent pour preuve la tendance des dernières années au « désinvestissement » dans le secteur pétrolier canadien. « Des 400 milliards d’investissement dans des mégaprojets liés aux hydrocarbures qui avaient été annoncés au cours de la présente décennie au Canada, il y en a seulement un quart qui semble cheminer sans trop d’encombres vers leur réalisation. » Pour les quelque 300 milliards restants, « les difficultés se multiplient, qu’il s’agisse d’opposition environnementale (tant pour l’extraction que pour la construction de pipelines) ou d’une viabilité financière de plus en plus incertaine ». De plus en plus réticents à se lancer dans « les investissements initiaux massifs » que requiert l’exploitation des sables bitumineux et des réserves extracôtières propres au Canada, les investisseurs leur préfèrent notamment le gaz et le pétrole de schiste américains, plus faciles et moins coûteux à produire. Si au moins le secteur automobile canadien donnait des signes de se préparer à surfer sur la nouvelle vague des véhicules électriques et hybrides, mais ce n’est malheureusement pas le cas, conclut à regret E & B Data. « Jusqu’ici, les investissements qui y sont annoncés sont très limités » et sont loin de compenser « l’érosion de sa capacité de production de véhicules automobiles traditionnels » des dernières années. Extraits du reportage de : Éric Desrosiers 10 juillet 2019 Économie Le Devoir
Contribution: André H. Martel
Ce sera toujours la Mini la plus sportive, avec des réponses plus rapides du groupe motopropulseur et un centre de gravité plus bas que la Mini Cooper S à essence.
La plus grande amélioration réside dans le fait que la nouvelle Mini Cooper SE possède une banquette arrière au-dessus de sa batterie de 32,6 kilowattheures, qui repose principalement sous le plancher de la banquette arrière. C'est moins d’espace que la batterie de 35 kwh qui prenait la majeure partie de l'arrière de la Mini E d'origine.
Selon la compagnie, l'autonomie de cette nouvelle voiture sera de 234 à 270 km en Europe, en conduite sur route ou en ville. Lorsque l’évaluation finale de l'EPA sera connue aux États-Unis, l’autonomie sera probablement moindre (BMW suggère une potentielle évaluation d’autonomie de L’EPA de 185 km). La Mini peut se recharger sur les bornes de recharge rapides CCS Combo DC de 50 kW, ce qui devrait permettre une recharge de 130 à 145 km en une demi-heure. Le moteur de la traction avant est évalué à 181 chevaux et 199 lb-pi de couple, et Mini dit qu'il peut passer de 0 à 100 km/h en un peu plus de 7,3 secondes. La société a mis au point un nouveau système de contrôle de la traction et de la stabilité basé sur la modification des entrées d’alimentation du moteur, qui offre une réponse plus rapide et plus efficace que l’utilisation de la compensation de la pression de freinage.
Une combinaison d'instruments numériques unique en son genre sur la Mini Cooper SE doté d'un écran numérique de 5,5 pouces derrière le volant indiquera la vitesse numérique, l'autonomie restante, la charge de la batterie et la demande de puissance, avec la possibilité d'afficher les directions de navigation ou autres informations pertinentes. Lors de la recharge de la batterie, il indiquera le pourcentage de recharge et la durée de la recharge à venir. Les conducteurs pourront également accéder aux informations audio et au service téléphonique à l'écran. Un écran central plus grand affichera plus d'informations. Le système de navigation viendra en équipement standard.
Quatre modes de conduite seront disponibles, ainsi que deux réglages pour le freinage par récupération. Le mode MID par défaut a été conçu pour le confort. Les conducteurs pourront également choisir le mode Sport qui offrira des réponses plus nettes, le mode Eco pour maximiser l’autonomie ou Eco Plus, qui désactive la climatisation automatique à deux zones pour augmenter la puissance afin de gagner encore plus d'énergie. Les conducteurs de véhicules électriques qui aiment la conduite manuelle pourront sélectionner un freinage par régénération plus fort. Un réglage plus doux est disponible pour ceux qui préfèrent une sensation plus conventionnelle. La SE sera la première d'une vague de nouveaux modèles électriques de la société mère BMW. Elle sera construite aux côtés de la Mini à combustion fossile dans l’usine de la société à Oxford, en Angleterre, tandis que les batteries proviendront des installations de BMW en Allemagne . Mini n'a pas annoncé de date précise pour les ventes aux États-Unis, mais il est prévu que les revendeurs américains soient contactés plus tard cette année. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Siemens est sur le point de vendre son unité eAircraft à Rolls-Royce, qui devrait être transférée à la fin de 2019.
Siemens eAircraft développe des systèmes de propulsion électriques et hybrides électriques pour l'industrie aérospatiale, sur les sites de Munich et d'Erlangen en Allemagne, ainsi qu'à Budapest en Hongrie, il collabore avec des partenaires comme Airbus pour créer des prototypes de systèmes de propulsion tels que le CityAirbus d'Airbus, d'une puissance allant de moins de 100 kW à plusieurs milliers de kW. eAircraft a conclu un partenariat de développement avec Airbus en 2016, alors que Siemens étudie et développe des systèmes de propulsion d’avion électrique depuis une dizaine d’années.
«Notre équipe eAircraft est un pionnier des systèmes électriques et hybrides électriques pour aéronefs», a déclaré Roland COTO, directeur de l'exploitation et directeur de l'exploitation, Siemens. «Avec Rolls-Royce, nous avons trouvé une maison idéale pour ce projet et leur avons transféré notre expertise alors qu'ils travaillent déjà en partenariat avec Airbus. Nous continuerons de coopérer avec Rolls-Royce, en particulier en mettant à leur disposition notre portefeuille de solutions numériques afin de faciliter cette étape majeure vers une aviation durable et à faibles émissions. "
Contribution: André H. Martel
Jaguar Land Rover et BMW s'associent pour construire une nouvelle génération de moteurs pour les véhicules électriques. Les deux sociétés développeront conjointement la technologie et s’emploieront à utiliser leur pouvoir d’achat pour réduire le coût des composants. Mais chaque entreprise construira ses propres moteurs dans ses propres usines, au Royaume-Uni et en Allemagne.
Selon BMW, des ingénieurs des deux entreprises vont s'installer en Allemagne pour effectuer des recherches pour améliorer le moteur électrique de cinquième génération de BMW . Ce moteur, dont les composants électroniques de transmission et de puissance ont été intégrés dans la même coque, ne contient pas de métaux des terres rares. Cela le rend à la fois moins dispendieux à produire et plus écologique que les autres moteurs de sa catégorie.
Les deux BMW, avec ses véhicules de la série i, et Jaguar avec le I-Pace, ont été inspirés des véhicules électriques acclamés par la critique. Le fait que les deux nouveaux partenaires travaillent à améliorer davantage la puissance et l'efficacité de leurs moteurs devrait être une bonne nouvelle pour nous. Il semble que les besoins des deux entreprises afin d'assumer cette transition se chevauchent considérablement. Et les deux entreprises ont une vision commune, qu’ils ont identifié avec un anagramme: ACES: c’est-à-dire, autonomie, connectivité, électricité, partage (Share), qui devrait être selon eux la base pour définir l’avenir du transport. Cette révolution électrique force un certain nombre de constructeurs à s’associer dans l’espoir d’éviter de disparaitre dans un avenir prochain. Le Groupe Renault, par exemple, est actuellement en pourparlers de fusion avec Fiat Chrysler, ce qui créerait un géant de l'automobile. De même, BMW et Toyota se sont associés pour construire la nouvelle Supra afin de réduire de moitié les coûts de R & D, tandis que Ford et VW ont convenu de codévelopper des véhicules utilitaires. Il semble que l’on devrait assister de plus en plus fréquemment à la naissance de ce type de partenariat à mesure que le marché de l'automobile évoluera comme ce fut le cas pour le secteur technologique. engadget
Contribution: André H. Martel
Il semble de plus en plus évident que les efforts visant à développer de nouveaux moyens écologiques de déplacer les masses urbanisées ont inspiré les progrès rapides des véhicules électriques. Un potentiel d'investissement?
Bien que la période de gestation semble avoir été trop longue, certains constructeurs traditionnels semblent parier plus que jamais que l'avenir électrique soit à nos portes. On sait maintenant que Volkswagen AG a confirmé ses plans de production de véhicules électriques (VÉ) le mois dernier, en confirmant qu'elle produirait 22 millions de voitures électriques au cours de la prochaine décennie, plutôt que les 15 millions annoncés précédemment. La même semaine, General Motors Co. a annoncé un investissement de 300 millions de dollars US pour la production d’un nouveau VÉ pour lui permettre d’atteindre ses objectifs de vendre un million d’unités par an d’ici 2026.
Les observateurs de l'industrie tels que Deloitte tablent sur une augmentation de 950% du nombre total de ventes de véhicules électriques dans le monde, qui devrait atteindre 21 millions d'unités d'ici 2030, contre environ 2 millions en 2018. Il est de plus en plus évident que l’industrie automobile mondiale subit une transformation spectaculaire. Et là où il y a du changement, se trouvent des opportunités. Le dilemme pour ceux qui souhaitent associer leur désir de lutter contre le changement climatique à la rentabilité pour les actionnaires est de savoir où investir leur argent. Est-il sage d’investir sur des joueurs tels que Volkswagen et GM, ou doit-on attendre que le Groupe Renault et d'autres manufacturiers mettent en vente leur flotte de véhicules électriques? Avec autant de possibilités, les investisseurs feraient bien de suivre la chaîne d'approvisionnement. Selon l’International Energy Association (IEA), la Chine achète actuellement plus de la moitié des nouvelles voitures électriques dans le monde. La Norvège bénéficie de la plus grande pénétration du marché. La Suède, l'Allemagne et le Japon ont également affiché de forts taux de croissance. Bien que les chiffres les plus récents montrent que les États-Unis sont deuxième au monde après la Chine pour la vente de véhicules électriques, ils ne représentent toujours qu'une très petite fraction du marché américain de l'automobile, selon le rapport de l'AIE. Des entreprises comme Tesla Inc., ont incontestablement prouvé que les gens achèteraient des VÉ s'ils étaient suffisamment bien conçus. La réglementation offrait une fenêtre d'opportunité. Une grande partie de la croissance de l’électromobilité dans le monde a été appuyée par des initiatives politiques gouvernementales ainsi que par des incitatifs financiers. Le mois dernier, par exemple, le gouvernement canadien a introduit de nouvelles subventions pour les véhicules électriques dans son dernier budget. Il existe une forte possibilité d’investissement en présumant que nous évitions une récession à court terme. De plus, les stocks d’automobiles ont été malmenés en 2018, sous l'effet conjugué de plusieurs facteurs, incluant les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine et en Europe, ainsi que des taux d'intérêt plus élevés, qui ont nui au financement des consommateurs et contribué à freiner la demande en Amérique du Nord. Alors que les constructeurs automobiles traditionnels tels que VW et GM stimulent la production de véhicules électriques, les investisseurs doivent évaluer les impacts de leurs investissements de milliards de dollars au cours des cinq prochaines années. Existe-t-il actuellement une demande suffisante de véhicules électriques pour justifier l'investissement? Sans parler de l'impact que de nombreux nouveaux acteurs dans des pays tels que la Chine, en avance sur la compétition et produisant de nouveaux véhicules électriques à une vitesse vertigineuse, auront sur le marché mondial. Il semble que les moteurs à combustion demeureront majoritaires pour encore quelque temps en dépit de l'accélération de la demande de véhicules électriques. Les investisseurs seraient bien avisés d’évaluer le potentiel des technologies conventionnelles permettant de réduire les émissions des moteurs à combustion, ainsi que le potentiel des sociétés productrices de véhicules électriques, sans négliger toute la chaine d’approvisionnement produisant des batteries ou leurs entrants, telles que des cathodes, des séparateurs ou du lithium, et les entreprises spécialisées dans la gestion et la distribution de l’énergie des batteries aux moteurs à propulsion électrique. Par exemple, AGF détient actuellement Umicore of Belgium, un acteur mondial dans la production de la technologie cathodique pour les batteries au lithium nécessaires au démarrage des véhicules électriques. Parallèlement, Cree Inc., une société de semi-conducteurs située à Durham, en Caroline du Nord, fabrique des dispositifs de commutation permettant une recharge rapide des véhicules électriques. Il ne fait aucun doute que les véhicules électriques constituent un tremplin important vers des véhicules entièrement autonomes, qui transformeront éventuellement le réseau de transport. En cette époque de changements aussi importants, de nombreux constructeurs traditionnels nouent déjà des alliances et des partenariats avec de nouveaux fournisseurs et même parfois avec des compétiteurs, créant de nouvelles opportunités pour les investisseurs. Espérons que ces investisseurs prendront des décisions de placements qui appuieront le développement d’une énergie propre cruciale pour la survie de notre véhicule commun : la planète terre The Globe and Mail
Contribution: André H. Martel
Le Polestar pourrait s'avérer être l'alternative au Model 3 de Tesla, avec des prix, une autonomie, des performances et même un processus d’acquisition comparable au constructeur automobile californien.
Avant le salon de l'auto de Genève, Volvo a dévoilé son premier modèle entièrement électrique et son premier modèle de série, le Polestar 2. Décrit comme un fastback haut de gamme à cinq portes, le Polestar 2 pourrait compétitionner le Model Y. Il s’agit d’une copie légèrement plus sophistiquée du Concept 40.2 de Volvo, datant de mai 2016. Il repose sur une plateforme compacte modulaire (CMA2) utilisée pour les voitures et les multi segments de la série 40, y compris la XC40, partagée avec la société mère chinoise Geely. Avec deux moteurs électriques produisant une puissance combinée de 408 chevaux (300 kW) il peut atteindre 100 km / h en moins de cinq secondes. Polestar cible une autonomie de 445 km.
Le bloc-batterie de 78 kwh qui comporte 27 modules est intégré dans le plancher, assurant la rigidité du châssis et protège la cabine des bruits de la route.
Le Polestar 2 est doté d’un grand écran tactile, qui ressemble à l’interface de Volvo. L’écran de 11 pouces diffère de celui de Volvo et semble absorber encore plus d’opérations normalement gérés par des touches sur le tableau de bord ou le volant dans les autres véhicules. Le système d'info divertissement est le premier au monde à être alimenté par Android, avec une commande vocale et des services intégrés Google, notamment Google Assistant, Google Maps et Google Play Store. Comme la Tesla Model 3, la voiture utilise votre téléphone comme clé, mais Polestar ajoute des utilitaires via les services de prise en charge de son application. Le Polestar 2 est destiné à ceux qui aiment conduire. Il offre un sous-ensemble Performance Pack, composé d'amortisseurs Öhlins, de freins Brembo et de roues forgées de 20 pouces, cependant on ne mentionne aucune alternative au pilote automatique de Tesla ou à d'autres systèmes d'assistance au conducteur. Les garnitures dorées des ceintures de sécurité, des étriers de frein et des obturateurs de soupape dénotent une certaine singularité. La plupart des versions du Polestar 2 seront équipées de nouveaux phares à DEL Pixel avec éclairage de proximité. Les voitures destinées aux États-Unis et au Canada auront des DEL standard. L'intérieur du Polestar 2 sera livré dans un environnement qualifié de végétalien, que Maximilian Missoni, responsable du design, décrit comme des textiles progressifs qui séduiront le public avant-gardiste qui fera l’acquisition de la Polestar 2.» Aux États-Unis, le prix de lancement du Polestar serait d’environ 63 000 $ USD pour un véhicule qui devrait être éligible pour le crédit d'impôt fédéral total de 7,500 $. Par la suite le prix de base sera compris entre 43,000 et 45,000 USD. Le véhicule pourrait aussi être offert dans le cadre d’un service d’abonnement, mais il faudra attendre pour avoir plus de détails à ce sujet. Obtenir une Polestar sera similaire au processus d’achat de Tesla. Polestar sera exploité en tant que marque distincte de Volvo, avec des salles d’exposition autonomes appelées Espaces Polestar, le processus de commande se fera uniquement en ligne, comme Tesla, et le processus sera centré sur une expérience client différente utilisant le réseau de distribution, de service et de logistique existant de Volvo, mais incluant cependant une approche axée sur le concept de la conciergerie.
Le Polestar sera construit en Chine à partir de 2020 et proposé en Chine, aux États-Unis, au Canada, en Belgique, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Norvège, en Suède et au Royaume-Uni. Il s’agit d’un des deux véhicules entièrement électriques de Volvo qui sera disponible aux États-Unis au cours des deux prochaines années. Après le Polestar 2, suivra la version tout électrique du XC40.
Green car Reports
Contribution: André H. Martel
Pourquoi les véhicules électriques sont-ils de bons véhicules en hiver? La production de véhicules électriques chinois pourrait dépasser celles de États-Unis, du Japon et de l’Allemagne; Selon une récente enquête, les consommateurs sont prêts à payer plus pour des voitures électriques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Rivian serait en pourparlers avec GM et Amazon; Un dirigeant de Ford soulève des doutes sur l’accord avec VW sur les véhicules électriques; Posséder un véhicule électrique est maintenant moins dispendieux que de posséder un véhicule à émissions en Europe; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Airbus des batteries : La France et l’Allemagne mènent le jeu; Le ministre fédéral de l’environnement affirme que le Canada atteindra son objectif d’émissions de Paris même après le recul imposé par l’Ontario; Comment aidons-nous les villes à mieux respirer? Un projet de bus propre; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Les constructeurs automobiles allemands s’engagent à acheter massivement des batteries; L’Islande reçoit ses premiers bus électriques, une courtoisie de Yutong; La recharge des VÉs presqu’aussi rapide qu’un plein d’essence; Il est possible que les voitures électriques soient bientôt chargées à la maisons ou au bureaux en Inde; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le Danemark, le Royaume-Uni et le Canada sont les leaders pour l’utilisation des technologies pour limiter les changements climatiques; L’Allemagne sécurise l’accès au deuxième plus grand gisement de lithium au monde; Tesla offre le remboursement intégral du crédit aux acheteurs dont les délais de livraison n’auront pas été respectés; La menace de Trump de retirer les subventions des voitures électriques pourrait détruire des emplois américains et donner un avantage à la Chine; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
DNV GL (une société mondiale de services dans la gestion de la qualité et des risques) prévoit une croissance rapides des véhicules électriques; VW confirme développer sa dernière génération de moteurs à essence et diesel; Byton débutera la production de son SUV électrique en avril 2019; Une entreprise chinoise dit qu’elle franchira bientôt le seuil de 100$ USD pour ses batteries, mettant fin à la voiture à essence; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Bentley n’est toujours pas satisfait du niveau de technologie des batteries; La Maison Blanche souhaite plus de production automobiles allemandes aux États-Unis; 250 Renault Zoé en autopartage à Oslo; Le Québec adhère à une déclaration sur la mobilité électrique présentée par la Pologne à la 24e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
La compagnie de transport publique Hamilton Street Railway teste des autobus électriques; Le RTL va rouler de plus en plus électrique; Voiture électrique : Macron veut une stratégie européenne dans les batteries; Les réflexions du PDG de ChargePoint sur le futur de la recharge des VÉs et sur les « Superchargers » de Tesla; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Voitures électriques : le jour où le prix des batteries baissera...; GM croit qu’elle va dominer le marché de l’électrique … d’ici une dizaine d’années; La Caisse de dépôt achète la division de batteries pour véhicules de Johnson Controls; Un milliard d’Euros dans la production locale de batteries pour soutenir la croissance de l’industrie des véhicules électriques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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