Selon les données de mars, les immatriculations de véhicules électriques ont augmenté de près de 200% par rapport à l’an dernier.
La demande de véhicules électriques augmente considérablement au Royaume-Uni et le temps d'attente pour la mise à disposition de nouvelles voitures électriques par les constructeurs a considérablement diminué.
Les données du magazine What Car suivent l’annonce par la Society of Motor Manufacturers and Traders (SMMT) et confirment que les immatriculations de voitures neuves en Grande-Bretagne avaient chuté de 44,4% en mars en raison des effets du coronavirus. Mais malgré cela, les immatriculations de véhicules électriques ont augmenté de 197,4% dans la dernière année, reflétant un regain d'intérêt. Le marché croissant des véhicules électriques intervient alors que le gouvernement prévoit de mettre en œuvre une modification à l'interdiction de vendre de nouvelles voitures à essence, diesel ou hybrides au Royaume-Uni. En février, le gouvernement a annoncé que l'interdiction serait avancée de 2040 à 2035. Les experts ont averti le gouvernement que 2040 serait trop tard si le Royaume-Uni voulait atteindre son objectif de zéro émission nette de gaz à effet de serre d'ici 2050. Après l'entrée en vigueur de l'interdiction, seules les voitures et camionnettes électriques ou à hydrogène neuves pourront être vendues. Le magazine What Car confirmait l'année dernière que certains délais d'attente pour des véhicules électriques avaient dépassé 12 mois, rendant pratiquement impossible la décision pour les acheteurs potentiels de s'engager à en acheter un". Cependant, le temps d'attente moyen pour une nouvelle voiture électrique a désormais considérablement diminué au cours de l'année dernière, la majorité des nouveaux véhicules étant désormais disponibles à l'intérieur de 12 semaines, selon le magazine. Le projet de recherche a évalué les 26 modèles électriques actuellement en vente au Royaume-Uni et a révélé que huit fabricants ont actuellement des voitures électriques en stock au Royaume-Uni, ce qui signifie que les acheteurs peuvent maintenant passer une commande et se faire livrer leur véhicule dans un délai de deux semaines. Independent
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Lorsque nous pensons aux composants d’une voiture, nous pensons généralement coques, moteurs, pneus et aux garnitures intérieures. Nous oublions souvent que la voiture américaine moyenne contient environ 55 livres de câblage en cuivre. Une voiture électrique contient trois fois plus de cuivre à cause de ses rotors.
Pourquoi ce chiffre est-il si important pour nous? Eh bien, aujourd'hui, moins de 1% des véhicules dans le monde sont électriques. Cependant, ce nombre devrait monter en flèche d'ici 2040, on prévoit que plus de la moitié de toutes les nouvelles voitures seront électriques. Et plus de véhicules électriques signifie plus de cuivre.
Ce que cela signifie pour les voitures électriques à l'avenir
Comme Colin Hamilton, directeur général de la recherche sur les produits de base chez BMO Marchés des capitaux, l'a mentionné dans une entrevue, «vous ne pouvez pas avoir une révolution des véhicules électriques sans avoir une infrastructure en place». Ce que cela signifie essentiellement, c'est que nous ne pouvons mettre la charrue avant les bœufs si nous n’avons pas les éléments pour soutenir une majorité de voitures électriques, comme un réseau de bornes de recharge, ou suffisamment de cuivre, sinon il est difficile de planifier l'avenir.
Selon les données, cependant, on estime que la quantité de cuivre utilisée dans les véhicules électriques a été surestimée. De plus on croit que l’évolution des VÉ se fera à long terme, et la demande ne devrait représenter que 1.5% de la consommation mondiale de cuivre raffiné cette année, et ne devrait probablement pas dépasser 3% d’ici 5 ans, selon des investisseurs et des entreprises minières participant à la Conférence mondiale du cuivre cette semaine à Santiago du Chili. L'analyste de BMO croit également que la demande de véhicules électriques augmentera considérablement une fois que nous aurons les installations pour les soutenir, comme plus de stations de recharge accessibles au public, également lorsque les mises à niveau nécessaires des réseaux électriques pour soutenir une forte augmentation de la consommation d'énergie auront été complétées.
Le nombre de bornes de recharge aux États-Unis a atteint 57000 en 2018.
En fait, si nous commençons à prendre les mesures nécessaires, ce que nous envisagerions, c'est une transformation de l'infrastructure mondiale et non seulement des véhicules électriques. Et c'est ce qui affectera d'abord la demande mondiale de cuivre.
Un métal clé du futur Les données publiées par l'International Copper Association confirment que nous aurons besoin de plus de 40 millions de bornes de charge au cours des 10 prochaines années, ce qui signifie l’utilisation de 100 000 tonnes de cuivre supplémentaires annuellement d'ici 2027. On prévoit également qu'un peu moins de trois millions de ces stations seront construites en Chine d'ici 2030. Qu'est-ce que cela signifie pour le monde? Au cours de la prochaine décennie, les experts prédisent que la demande mondiale de cuivre pourrait atteindre cinq millions de tonnes. Dès que les véhicules électriques deviendront plus populaires et accessibles, c'est 11 000 000 tonnes de cuivre supplémentaires qui seront requis seulement pour les véhicules électriques! Les voitures électriques devraient stimuler l’adoption de technologies propres, ce qui ferait augmenter la demande de cuivre de 10 à 15% d'ici 2030 . Parce que le cuivre et le lithium sont si étroitement liés dans les voitures électriques, cela implique que la demande de lithium devrait normalement augmenter de 80%. Cela pourrait cependant devenir préoccupant; selon BMO Marchés des capitaux, nous pourrions envisager un déficit d'approvisionnement de plus de 900 000 tonnes d'ici 2022. Cette conclusion est due à la détérioration des teneurs en minerai dans tous les principaux pays producteurs de cuivre et de lithium, du manque de nouvelles découvertes et de l'absence d'investissement dans l'exploration de ces métaux. Cela ne fait que souligner le besoin critique des sociétés d'exploration, car sans elles, nous ferons face à un grave manque d'approvisionnement à l'avenir. Evrim
Contribution: André H. Martel
Le Royaume-Uni est le deuxième pays d'Europe au cours du dernier mois à mettre en œuvre une future interdiction des voitures non électriques. Pendant ce temps, les États-Unis cherchent à assouplir la règlementation des normes d'efficacité énergétique.
L'avenir est dans l'électricité, ou du moins, l'avenir de l'industrie automobile. En examinant les tendances des véhicules au cours des dernières années, il est facile de voir que la production et la vente de véhicules électriques sont en augmentation. Selon Forbes , en 2016, les ventes de VÉ ont bondi de36%. Il s'agit d'un revirement important alors que les marchés du véhicule de 2014 à 2015, ont connu une légère baisse de 5% de leurs ventes. À la fin de 2016, 30 modèles de véhicules électriques différents étaient disponibles pour les consommateurs.
Le nombre total de ventes de VÉ était de 159 139, et parmi ces véhicules, au moins cinq d'entre eux ont vendu 10,000 unités ou plus en 2016: les Tesla Model S et X, la Chevrolet Bolt, la Nissan Leaf et la Ford Fusion Energi. Une grande partie de ces ventes, plus de la moitié ont été effectuées en Californie. Cela était largement dû au mandat de l'État que s’était donné l’état concernant les véhicules à zéro émission exigeant qu'un certain pourcentage des ventes de voitures soient des véhicules à zéro émission.
Eh bien, il semble que l'Europe ait accepté le pari et ait relancé la mise. Le 6 juillet de cette année, la France a annoncé la fin des ventes de véhicules essence et diesel d'ici 2040. Cela est intervenu un jour après que Volvo ait annoncé qu'elle ne produirait que des voitures électriques ou hybrides à compter de 2019. Plus récemment, le Royaume-Uni a annoncé le 25 juillet dernier qu'elle suivrait les traces de la France, interdisant également la vente de véhicules à essence et diesel d'ici 2040.
Ces efforts sont motivés par la volonté des pays de respecter les accords climatiques de Paris. Pour le Royaume-Uni, il existe une motivation secondaire à réduire la pollution atmosphérique. Un rapport de février du Royal College of Physicians a attribué 40 000 décès par an au Royaume-Uni à la pollution extérieure, dont la plupart provient de véhicules. La France et le Royaume-Uni ne sont pas non plus les seuls pays à promouvoir exclusivement la vente de véhicules électriques. Voici les autres qui souhaitent les rejoindre:
Et où sont les États-Unis dans ce dossier? Récemment, leurs efforts se sont concentrés sur la dérèglementation des normes d'efficacité. Le département des transports de l'administration actuelle a annoncé le 25 juillet qu'il envisageait de réviser les exigences en matière d'efficacité énergétique des carburants à partir de 2021 et pourrait adopter des normes inférieures jusqu'en 2025. Le plan précédent consistait à relever les normes d'efficacité chaque année de 2021 à 2025. L'objectif actuel a été fixé en 2011 et visait à doubler la moyenne de l'efficacité énergétique de l'ensemble du parc automobile à 80 km par gallon en 2025. Les économies potentielles pour les conducteurs seraient de 1,7 milliard de dollars. Le gel de la règlementation en 2021 plafonnerait l'efficacité à 66 km/ par gallon et profiterait à l'industrie automobile en termes de coûts d'ingénierie de de conception.
Essentiellement, alors que le reste du monde fait des progrès dans les véhicules électriques et développe de nouvelles normes, les États-Unis essaient toujours de protéger les voitures à essence. Le danger potentiel pour l'industrie automobile est que les États-Unis ne serons plus à la pointe de la technologie automobile. Selon IDTechEx, l'industrie de la voiture électrique devrait devenir un marché de 731 milliards USD d'ici 2027. De plus, selon un récent rapport de Research and Markets, l'industrie des véhicules autonomes devrait également devenir une industrie de 127 milliards USD d'ici 2027. La conception technique et les efforts d'investissement seront axés sur les innovations, en particulier dans le monde de l'électronique. Les constructeurs automobiles américains bénéficieraient grandement de s’impliquer plus agressivement dans le marché des voitures électriques avant que l‘Europe ne prenne trop d’avance sur les représentants du continent nord-américain. Machine Design
Contribution: André H. Martel
La plus grande ville du Canada a approuvé un plan pour atteindre 100% d'émissions zéro pour les véhicules privés d'ici 2050, grâce à l'expansion des réseaux de recharge publics, des incitatifs financiers, des mises à jour du code du bâtiment et plus encore.
Le conseil municipal de Toronto a voté jeudi dernier pour adopter une stratégie globale d'intégration des véhicules électriques dans le tissu urbain. La stratégie, préparée par Dunsky Consulting, a défini 10 actions clés que la ville doit prendre pour atteindre l’objectif 100% des véhicules légers de la ville zéro émission d'ici 2050.
«C'est une décision très importante pour Toronto, parce que les émissions des transports ont un impact énorme sur notre profil d'émissions de gaz à effet de serre dans la ville», a déclaré le conseiller Brad Bradford. «C'est la direction que nous souhaitons prendre pour relever ce défi.» Selon le rapport, l'adoption de ces règlements concernant les véhicules électriques permettra à la ville de réduire les émissions de gaz à effet de serre causés par les voitures qui représentaient 30% de toutes les émissions en 2017 et d'améliorer la santé des résidents. Il renforcera également son économie locale, car les résidents épargneront de l’argent en raison du coût relativement faible de l'alimentation et de l'entretien des véhicules électriques. Les objectifs intermédiaires d’ici 2050 incluent l’immatriculation de 5% des véhicules électriques d'ici 2025, 20% d'ici 2030 et 80% d'ici 2040. Actuellement, il n’y a seulement que 0,6% des véhicules torontois qui sont électriques. Cette stratégie a été adoptée avec quatre amendements supplémentaires. Le premier, présenté par le conseiller Layton, demande que le maire Tory signe la déclaration C40 concernant l’interdiction de véhicules à combustibles dans les rues de la ville. Cette déclaration, que plusieurs villes du monde entier ont signée, consiste à s'engager à électrifier les flottes de transports en commun et à garantir qu'une section majeure de la ville soit à zéro émission d'ici 2030. Un autre amendement, proposé par le conseiller Gord Perks, demande que les futures mises à jour sur les progrès de la stratégie devraient inclure des informations complètes la façon dont l'électrification aura un impact sur les réseaux de la ville. Les actions immédiates recommandées comprennent l'expansion de l'infrastructure de tarification publique et l'élaboration de politiques et de règlementations de tarification publique. Cela comprendrait l'installation de 650 bornes de recharge rapides CC et de 10 000 bornes de recharge de niveau 2 d'ici 2030 afin de s'adapter à la venue des véhicules électriques. Cela comprendrait également la mise à jour des codes du bâtiment pour s'assurer que toutes les places de stationnement dans les nouveaux bâtiments soient équipées avec des bornes de recharge pour les véhicules électriques. «La Ville compte beaucoup d’immeubles résidentiels à usages multiples, sans accès à un garage ou à un stationnement n’ayant évidemment aucun accès à ce service», note la stratégie. "Le manque réel de bornes de recharge publiques contribue à l'anxiété concernant l’autonomie qui rend les consommateurs moins susceptibles de passer aux véhicules électriques." D'autres actions à court terme incluent l'augmentation du nombre de véhicules électriques utilisés dans les programmes d’autopartage, la sensibilisation du public aux avantages environnementaux et économiques des véhicules électriques et l'électrification de la flotte de la ville. La stratégie examine également les principaux incitatifs financiers pour encourager les conducteurs à acheter des véhicules zéro émission. Les initiatives potentielles dans ce domaine pourraient inclure la réduction des péages routiers pour les véhicules électriques ou la création de zones pilotes réservées aux véhicules tout électriques ou hybrides. Les autres actions à moyen et à long terme comprennent le plaidoyer auprès d'autres niveaux de gouvernement et le soutien continu de la recherche et de l'innovation dans la technologie des véhicules électriques. Le rôle que les municipalités peuvent jouer dans la promotion de l'électrification est majeur. Un récent rapport du Conseil international sur les transports propres examinant les 25 principales villes avec le plus de véhicules électriques à l'échelle internationale a révélé que les politiques municipales étaient souvent les plus efficaces pour encourager l'adoption des véhicules électriques. «Les gouvernements locaux ont souvent fixé des objectifs encore plus audacieux que les gouvernements fédéraux et développé des actions de promotion uniques, résultant en une adoption nettement plus élevée sur des marchés locaux spécifiques», indique le rapport. À ce titre, plusieurs stratégies incluses dans le plan directeur de Toronto ont déjà connu du succès au niveau international. La majorité des 25 capitales favorables aux véhicules électriques ont introduit des incitatifs fiscaux incluant d’autres avantages reliés à la possession de véhicules électriques, et beaucoup ont développé de solides réseaux publics de recharge. Cinq de ces villes, Paris, Los Angeles, Oslo, Tokyo et Londres se sont engagées à créer une zone majeure zéro émission d'ici 2030 dans leur ville. La première rue à zéro émission de Londres, qui permettra de surveiller les changements d'air qualité et des conditions de circulation, devrait être inaugurée ce printemps. Un tel projet pourrait s'avérer un modèle utile pour un essai similaire à Toronto. Les villes canadiennes qui ont également adopté des stratégies municipales pour les véhicules électriques comprennent Montréal , Vancouver , Edmonton et Calgary . Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ pourraient atteindre 43 millions de véhicules d'ici 2030, selon Bank of America4/2/2020
Les ventes de véhicules électriques devraient atteindre 3 millions cette année, mais devraient grimper entre 21 et 43 millions d'ici 2030, selon un nouveau rapport de Bank of America.
"Les ventes de VÉ devraient décoller au début des années 2020 lorsque leurs coûts seront comparables aux véhicules à moteur à combustion interne et quand les constructeurs automobiles augmenteront leur production", déclare la banque dans un nouveau rapport intitulé: Émission Impossible? Introduction au changement climatique mondial .
L'un des facteurs déterminants sera la densité énergétique et les coûts de la batterie. Entre 2011 et 2018, la densité énergétique de la batterie s'est améliorée de près de 66%, tandis que les coûts de la batterie ont chuté de 85% entre 2010 et 2018, selon les données de Bank of America. Citant des données de BloombergNEF (BNEF), le rapport prévoit que les coûts des batteries devraient encore chuter de 50% d'ici 2025, en partie grâce à une amélioration de 36% de la densité énergétique des batteries. Les batteries des véhicules électriques peuvent également être utilisées pour des programmes de stockage d'énergie. La capacité mondiale d'alimentation des batteries est essentielle pour une adoption plus large du stockage d’énergie et d'autres percées technologiques sont prévues même si les batteries au lithium sont toujours la source d’énergie prédominante. Il est fort possible de voir des percées avec d'autres technologies de batteries impliquant des condensateurs au graphène, le stockage d'électricité sous forme d'énergie chimique et le stockage d'hydrogène, souligne le rapport. Le coût total de possession d'un véhicule électrique est déjà compétitif par rapport aux alternatives fossiles, en fonction du kilométrage parcouru et du type de véhicule», indique le rapport. Les véhicules électriques deviennent également plus compétitifs en termes de coûts. Selon BNEF, même si les petits véhicules et les modèles de base les véhicules électriques ne sont pas encore économiques, à mesure que les coûts de la batterie baisseront, les voitures électriques devraient être moins couteuses que les véhicules ICE d'ici 2025 et ceci sans compter les économies de carburant pour les voitures électriques par rapport aux alternatives fossiles." Les gouvernements soutiennent les ventes de VÉ mettant des restrictions sur les véhicules ICE, note Bank of America. La Norvège a déclaré qu'elle interdirait les ICE d'ici 2025, tandis que les Pays-Bas, l'Inde et la Suède ont déclaré qu'ils les interdiraient à partir de 2030, et la France et l'Espagne d'ici 2040. "Bien que ces ambitions ne soient pas contraignantes et que les gouvernements qui ont pris ces décisions ne seront probablement plus au pouvoir d’ici là, les mesures indiquent le soutien général pour le ménage dans le transport routier." Canadian Mining Journal
Contribution: André H. Martel
Le ministre des Transports, Marc Garneau, envisage d'élargir le programme de rabais du gouvernement pour l’acquisition de véhicules électriques parce que le programme a déjà englouti près de la moitié des fonds en seulement huit mois.
Le ministre Garneau a lancé ce programme en mai dernier, offrant jusqu'à 5 000 $ de rabais sur le prix d'achat de véhicules électriques et hybrides neufs dans le but de réduire la différence entre le coût des VÉ et celui des modèles à essence similaires.
Ottawa a financé le programme avec 300 millions de dollars, selon le principe du premier arrivé, premier servi, au cours des trois prochaines années. En date du 19 janvier, Transports Canada signale que plus de 134 millions de dollars de rabais ont déjà été accordés à 33 000 Canadiens. À ce rythme, les fonds auront entièrement disparu avant la fin de cette année. «Il est très encourageant de voir combien de personnes sont sensibilisés, vont de l'avant et achètent des véhicules zéro émission», a déclaré le ministre devant la Chambre des communes lundi après-midi. Même si le gouvernement s'attendait à ce que le programme soit populaire, le cahier d'information préparé pour le ministre suite à sa réintégration au poste de ministre des Transports après les élections fédérales d'automne, confirme que le programme a généré plus de ventes que prévu. Selon Transports Canada, les ventes globales de véhicules électriques ont bondi de 32% après le lancement du programme de remises, comparativement à la même période l'année précédente. En 2019, les voitures électriques représentaient 3% de toutes les ventes de véhicules, contre 2% en 2018. C'est encore loin des objectifs que les libéraux fédéraux se sont fixés l'an dernier pour que les voitures électriques représentent 10% de toutes les ventes de véhicules légers d'ici 2025, 30% d'ici 2030 et 100% d'ici 2040. Ce programme a été développé dans le cadre des efforts du Canada pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les véhicules légers émettant 12% de toutes les émissions au Canada en 2017. Le ministre Garneau a noté que dans sa lettre de mandat, le premier ministre Justin Trudeau lui demandait de faire plus pour respecter ces quotas, et il est d’avis que le programme de subvention pour l’acquisition de VÉ auquel on pourrait également inclure les voitures d'occasion est un excellent outil pour atteindre cet objectif. «Je travaille certainement très fort dans cette direction», a-t-il déclaré, bien qu'il n’élabore pas sur les détails concernant l’élargissement du programme. Il est probable que toute expansion sera incluse dans le prochain budget fédéral. Cara Clairman, PDG du groupe de défense des véhicules électriques Plug'n Drive, a déclaré qu'une étude réalisée en 2017 par son organisation avait révélé que le prix était le principal point de dissuasion pour les consommateurs lorsqu'il s'agissait d'acheter une voiture électrique, validant l’importance des incitatifs. «Certains consommateurs achètent des véhicules électriques sans subventions, mais pour la plupart ça aide certainement», a-t-elle déclaré. Elle a déclaré qu'un programme en Ontario qui offrait des incitatifs de 1 000 $ à l'achat de voitures électriques d'occasion a stimulé l'achat de plus de 300 voitures électriques d'occasion depuis son lancement en avril. Ce programme, géré par Plug'n Drive appuyé par un financement de la Fondation privée MH Brigham, sera élargi le mois prochain pour inclure un incitatif supplémentaire de 1000 $ non seulement pour acheter une voiture électrique d'occasion, mais pour mettre un véhicule à essence à la casse. Les véhicules mis à la ferraille seront éliminés par les recycleurs automobiles du Canada. Les ventes de véhicules électriques au Canada sont encore fortement concentrées au Québec et en Colombie-Britannique, qui offrent des rabais provinciaux en plus du rabais fédéral. Les conducteurs de la Colombie-Britannique peuvent obtenir jusqu'à 3 000 $ de plus du gouvernement provincial, et les conducteurs du Québec peuvent obtenir jusqu'à 8 000 $ en plus de l'incitatif fédéral. À la fin de l'année dernière, Mobilité Électrique Canada a signalé que 75% de toutes les voitures électriques vendues au Canada ont été achetées en Colombie-Britannique (29%) et au Québec (46%), (20%) ont été achetées en Ontario, ce qui laisse aux sept autres provinces (5%) de toutes les ventes. L'Ontario avait un programme de rabais jusqu'à sa suppression par le nouveau gouvernement conservateur en 2018, ce qui a entraîné une baisse importante des achats de voitures électriques dans cette province. Mobilité Électrique Canada affirme que la vente de voitures électriques en Ontario a chuté de 44% au troisième trimestre de 2019, comparativement à cette période en 2018. Regina Leader Post
Contribution: André H. Martel
Londres fait un pas concret. On veut que la rue Beech soit bientôt une rue zéro émission, 24 heures par jour et 7 jours par semaine.
En supposant que cela soit approuvé par Transport for London (TfL), Beech Street sera exempte d'émissions dès le printemps de cette année. Ce n'est pas encore un plan permanent. Il s'agit d'un projet pilote qui durera 18 mois, mais qui, espérons-le, sera par la suite mis en œuvre de manière permanente.
Lorsque nous examinons le marché des véhicules électriques et prévoyons une croissance des véhicules électriques, nous pensons souvent aux responsabilités des constructeurs automobiles, aux investissements dans les batteries, au nombre de modèles qu'ils déploient, aux bornes de recharge, etc. Ce que nous considérons moins souvent, c'est la vigueur des politiques des villes et des pays pour inciter les citoyens à se convertir à l’électrique. Plusieurs pays ont annoncé des plans d' interdiction des voitures à essence, et certaines villes ont fait de même. De telles politiques peuvent accélérer fortement la croissance des ventes de VÉ. Il faut cependant noter que les plans à long terme ne sont pas particulièrement stimulants ou fiables. Si votre ville ou votre pays élabore un plan pour 2040 et au-delà, il s’agit probablement plus de complaisance que d'un plan utile qui stimulera le changement. Se donner un objectif à court terme permettra que le changement se fasse plus rapidement. Ce projet n’est pas encore la réponse la plus agressive du monde, mais elle est utile à plusieurs égards. Plus directement, cela améliorera la qualité de l'air, les niveaux de bruit et la qualité de vie globale dans la rue. C'est également un excellent outil de marketing. En effet, lorsque les gens apprendront qu'il y a une rue à Londres uniquement réservée aux véhicules à émissions nulles et aux transports à propulsion humaine, les véhicules électriques pourraient soudain prendre une toute nouvelle dimension dans la tête du citoyen moyen et l’inciter à envisager se convertir à un véhicule électrique." La ville de Londres a émis ce communiqué de presse: «Beech Street connaît des niveaux élevés de pollution de l'air car il s'agit d'une artère achalandée. Nous envisageons une amélioration significative de la qualité de l'air, ce qui entraînera des avantages pour la santé des nombreux piétons et cyclistes qui empruntent la rue. «Le programme vise à ramener les niveaux de dioxyde d'azote (NO 2 ) à des niveaux conformes aux recommandations de qualité de l'air établies par l'Union européenne et l'Organisation mondiale de la santé. «La City Corporation espère également améliorer la qualité de l'air à proximité de la rue, en particulier autour des entrées de l'école Richard Cloudesley et de l'école primaire Prior Weston. S'il atteint les objectifs visés, le projet pourrait devenir permanent. » "Il apportera des avantages substantiels pour la santé à ceux qui vivent et travaillent dans la région de Barbican, et contribuera également à réduire la pollution sonore", a déclaré le président du comité Streets and Walkways Sub (planification et transport), Oliver Sells QC. «Le schéma expérimental sera appliqué en utilisant la dernière technologie de caméra intelligente et j'espère qu'il sera le premier de nombreux autres projets comme celui-ci. » L’administration londonienne souhaite pouvoir bientôt ajouter une autre rue zéro émission, et que les villes des deux autres pays et du Royaume-Uni copieront ce plan. Londres prévoit transformer certaines parties de ce que l'on appelle le «Square Mile» en zones zéro émission d'ici 2022. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
JAKARTA, INDONÉSIE: Le mois dernier , des centaines de conducteurs de véhicules électriques traversent la rue Jenderal Sudirman à Jakarta, en Indonésie. La plupart des prévisions concernant l’adoption de véhicules électriques ne tiennent pas compte des véhicules à deux et trois roues, un marché énorme dans la plupart des pays.
Photo de Eko Siswono Toyudho / Agence Anadolu via Getty Images.AGENCE ANADOLU VIA GETTY IMAGES
Les prévisions varient en ce qui concerne le taux d'adoption de véhicules électriques et la date à laquelle ils remplaceront le moteur à combustion interne. Mais un indicateur est resté cohérent. Quel que soit le mode d’évaluation, selon un chercheur du World Resources Institute, les prédictions augmentent avec chaque mise à jour.
"Ce ne sont pas seulement ces projections qui montrent qu'il y aura beaucoup de véhicules électriques sur la route", a déclaré Camron Gorguinpour, directeur principal de WRI pour les véhicules électriques, "mais au fil des années, les mêmes organisations qui mettent à jour leurs prévisions ont tendance à augmenter leurs prévisions. Ainsi, pour chaque année qui passe, l’adoption massive de la mobilité électrique devient plus optimiste. » Prenons l'exemple de l'OPEP, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole: "Aucune organisation sur la planète ne s'intéresse autant à l'électrification de masse", a déclaré Gorguinpour, " alors qu’elle voit les prévisions augmenter d'année en année pour le parc mondial de voitures électriques." Projections de l'OPEP sur les stocks mondiaux de voitures électriques Dans sa projection pour 2015, l'OPEP prévoyait moins de 50 millions de véhicules électriques sur les routes en 2040. Selon ses prévisions de 2018, l'OPEP prévoit 300 millions de véhicules électriques à la même date. Cela représente une part importante des 1,2 milliard de véhicules sur la planète dans un proche avenir. Plus conservateur que l'OPEP, la US Energy Information Administration a néanmoins également augmenté ses estimations année après année. Dans ses perspectives pour 2016, l'EIA prévoyait un peu moins de 4 millions de véhicules électriques sur les routes des États-Unis en 2040. Dans ses prévisions pour 2018, ce nombre était passé à près de 19 millions. L'EIA américaine prévoit une très faible adoption de voitures électriques Selon Gorguinpour les augmentations constantes constatées dans les mises à jour annuelles, peuvent avoir plus d’importance que les prévisions elles-mêmes. Il a ajouté que de nombreuses projections laissaient de côté une énorme partie du marché où les véhicules électriques sont en plein essor. Toujours selon Gorguinpour ces estimations n'incluent pas les véhicules à deux et trois roues qui sont très importants dans de nombreuses parties du monde, notamment en Asie». Forbes
Contribution: André H. Martel
Précédant le lancement de la version électrique du XC40 plus tard aujourd’hui, Volvo a annoncé le lancement de sa nouvelle gamme baptisée «Recharge» pour ses véhicules électriques et un plan de réduction des émissions globales.
Håkan Samuelsson, président-directeur général de Volvo, a annoncé que Volvo aspire à transformer son entreprise par des actions concrètes et non par des engagements symboliques. Ainsi, chez Volvo Cars, ils s’engagent à modifier ce qu’ils contrôlent, à savoir les opérations et les émissions de CO2 de nos voitures. Ils opèreront ce changement en invitant leurs fournisseurs et le secteur de l’énergie à se joindre à eux pour influencer positivement le climat et pour assainir la qualité de l’air.
L'entreprise vise à être carbone neutre d'ici 2040. Ils prévoient y parvenir grâce à un effort d'électrification et à la décarbonisation de leurs opérations: Parmi les autres ambitions à court terme, citons une réduction de 25% des émissions de CO2 liées à la chaîne d'approvisionnement d'ici 2025, une augmentation de 25% de plastiques recyclés dans les nouvelles voitures Volvo d'ici 2025 et une réduction de 25% des émissions de carbone générées par l'ensemble des activités de l'entreprise, incluant la fabrication et la logistique. Sur le front de l'électrification, Volvo avait précédemment annoncé que chaque nouveau véhicule conçu par l'entreprise disposerait d'un moteur électrique (HEV, PHEV et BEV). Plusieurs constructeurs ont également pris cet engagement, mais cela ne veut pas dire grand-chose sans savoir combien de VÉ ils prévoient produire dans le cadre de cette coproduction, car les véhicules tout électriques sont le seul type de véhicules pouvant offrir un avenir réellement durable lorsque leur production est combinée à des sources d'énergies renouvelables. À son crédit, Volvo avait déjà prévu que 50% de ses ventes de voitures seraient tout électriques d'ici 2025, ce qui est l'un des objectifs les plus ambitieux en matière d'électrification des constructeurs traditionnels. Plus tard dans la journée, le constructeur suédois devrait dévoiler son premier véhicule 100% électrique, une version électrique du XC40. Avant le dévoilement, Volvo a annoncé que sa nouvelle gamme de véhicules électriques (PHEV et BEV) s'appellerait «Recharge» à commencer par la XC40 Recharge. La société a écrit dans un communiqué de presse: "La gamme de voitures Recharge vise à stimuler davantage les ventes de voitures électrifiées de Volvo Cars et à encourager les conducteurs de voitures hybrides rechargeables via des incitatifs à adopter plutôt le mode tout électrique." Volvo s'est également engagée à publier les données concernant l'empreinte carbone moyenne du cycle de vie de chaque nouveau modèle. Electrek
Contribution: André H. Martel
C’est la deuxième province à se joindre à l’engagement «Drive to Zero» qui a pour objectif d’accroitre l’utilisation des camions et des bus à zéro émission.
Le Québec a redoublé d'efforts pour réduire les émissions de carbone en adhérant à l'engagement Conduire à zéro émission.
Annoncé le 24 septembre dans le cadre de la Semaine du climat, le Québec se joint à plusieurs organisations canadiennes participant à l' initiative Calstart, notamment BYD Canada et Énergie Propre Canada, le gouvernement du Canada, la ville de Vancouver et la Colombie-Britannique. Lancé à l'origine en septembre 2018 lors du Sommet mondial pour l'action contre le changement climatique, « Drive to Zero » a pour mission de soutenir le secteur des véhicules légers et lourds à zéro émission et d'intégrer des véhicules à zéro émission dans les parcs d'autobus et de camions. «Les transports représentent le quart de la pollution au carbone au Canada et dans certaines provinces, comme le Québec et la Colombie-Britannique, ils représentent même plus du quart», a déclaré Merran Smith, directeur exécutif de Clean Energy Canada. En fait, la pollution causée par les transports représente 43% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la province, selon le ministère de l’Environnement du Québec. En général, dit Smith, les camions et les bus ne représentent qu'environ 11% des véhicules actuellement sur la route, mais ils consomment 46% du carburant. Électrification accélérée «Les objectifs de l'engagement« Drive to Zero » sont directement alignés sur notre objectif d'accélérer l'électrification de nos transports», a déclaré Benoit Charette, ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Québec. L'objectif de « Drive to Zero » est de fabriquer des véhicules utilitaires lourds, tels que des autobus et des camions de transport, d'ici 2025 et d’en mettre plus sur la route que leurs équivalents essence et diesel d'ici 2040. Le Québec compte deux fabricants d'autobus électriques, Lion Electric et Nova Bus et contribue à rendre l'objectif de « Drive to Zero » encore plus réalisable, ajoute Smith. Le gouvernement du Québec veut aider les entreprises et d'autres acteurs à atteindre l'objectif zéro émission. Il faudra trouver le moyen de coordonner ce potentiel; il est nécessaire d’évaluer quelles politiques pourraient contribuer à l’atteinte de cet objectif, quels incitatifs pourraient aider, quelle infrastructure serait nécessaire et existe-t-il un moyen de mettre en place cette infrastructure par le biais de collaborations? “ À ce jour, 58 entreprises et gouvernements ont signé l'engagement «Drive to Zero». Parmi ceux-ci on retrouve IKEA, Ryder, la Commission de l'énergie de Californie et le département des services administratifs de la ville de New York. Parmi les initiatives connexes au Québec, citons entre autres l’ouverture de la première superstation de recharge du pays à Montréal au complexe Desjardins et les rabais sur les nouveaux achats de véhicules électriques et l’achat de certains véhicules électriques usagés. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Le géant du commerce électronique et de la logistique, Amazon, a annoncé qu'il allait commander 100 000 fourgonnettes entièrement électriques à Rivian, une entreprise du Michigan.
Rivian R1T, châssis R1S
Les camionnettes Rivian devraient être livrées à partir de 2021. 10 000 d'entre elles seront en service dès 2022 et toutes les 100 000 rouleront sur la route d'ici 2030.
Selon Amazon cette acquisition devrait leur permettre d’économiser 4 millions de tonnes de carbone par an d’ici 2030, Cette transaction est à nos jours la plus grande commande de véhicules de livraison électriques jamais réalisée. Rivian a déjà commencé à rassembler les fonds nécessaires à la production de ses camions électriques. Plus tôt cette année, Amazon a investi 440 millions de dollars dans Rivian. Ford a investi 500 millions de dollars dans la société. Récemment, Cox Automotive a investi 350 millions de dollars . Le véhicule Amazon devrait être l'un des nombreux véhicules construits sur la même plateforme que celle des camionnettes R1T et R1S SUV de Rivian. La commande s'inscrit dans le cadre d'un engagement en faveur des énergies renouvelables annoncé jeudi dernier. Intitulé « The Climate Pledge », il englobe les stratégies de décarbonisation de l'Accord de Paris, promulgue des mesures et des diminutions concernant les émissions de gaz à effet de serre et vise des émissions nulles de carbone zéro d'ici 2040. Amazon prévoit désormais d'atteindre 80% d'énergie renouvelable d'ici 2024 et 100% d'ici 2030. À cet effet, Amazon annonce son investissement dans 15 projets éoliens et solaires de grande envergure générant plus de 3,8 millions de mégawattheures d'énergie propre par an. Il lance également un fonds de lutte contre le changement climatique de 100 millions de dollars avec « The Nature Conservancy »et a lancé un nouveau site Web sur la durabilité pour rendre compte de ses initiatives. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Peut-être êtes-vous à la recherche d'une maison dans laquelle une borne de recharge de voiture électrique est déjà installée. En ce qui concerne cette idée, l'Angleterre facilite la tâche des propriétaires de véhicules électriques ainsi que des futurs propriétaires de véhicules électriques en introduisant l’obligation d’installer une borne de recharge dans chaque maison nouvellement construite.
En vertu de la loi, chaque maison neuve devra donc avoir une borne de recharge pour un véhicule électrique, même si vous n'en possédez pas encore.
Cela faciliterait la tâche aux propriétaires d’appareils hybrides entièrement électriques et électriques rechargeables en Angleterre, qui utilisent la subvention gouvernementale destinée à l’installation de bornes à domicile, qui a déjà permis de financer l’installation de près de 100 000 bornes de recharge murales. Pourquoi l'Angleterre a-t-elle pris cette décision? En 2018, le gouvernement anglais a publié sa politique zéro émission: les prochaines étapes vers un transport routier plus propre et la mise en œuvre de sa stratégie industrielle. Les recherches publiées dans ce document démontrent qu'en 2017, plus de 8,1 millions de voitures d'occasion ont été vendues au Royaume-Uni. Parmi elles, plus de 10 000 étaient des voitures zéro émission. Il s'agissait d'une augmentation de 77% par rapport à 2016. Cela démontre que les consommateurs veulent de plus en plus éviter les émissions. Le graphique ci-dessous reflète d'autres recherches montrant que la plupart des véhicules circulant sur les routes et les autoroutes du Royaume-Uni en 2017 étaient à essence ou au diesel.
Le secrétaire aux Transports, le très hon. Chris Grayling, a déclaré qu'au cours de l'année précédente, le gouvernement avait défini une «stratégie industrielle intégrée et audacieuse» conçue pour créer une «économie verte à forte croissance et à forte productivité à travers le Royaume-Uni».
Ce sera une économie conçue pour le 21ème siècle pour résoudre le problème des concentrations de dioxyde d'azote en bordure des routes. L'objectif est de réduire l'exposition aux polluants atmosphériques, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et d'améliorer la sécurité énergétique du Royaume-Uni. L’une de ces politiques devra accélérer le développement d’un des meilleurs réseaux d’infrastructures de véhicules électriques au monde. Il faudra notamment: «Veiller à ce que les maisons que nous construisons dans les années à venir soient prêtes pour les véhicules électriques. Notre intention est que toutes les nouvelles maisons, le cas échéant, disposent d’une borne de recharge. Nous prévoyons procéder dès que possible à l'introduction d'une obligation relative à une infrastructure de bornes de recharge pour les nouveaux logements en Angleterre. " Le Royaume-Uni sait que les véhicules électriques à autonomie prolongée, les véhicules hybrides rechargeables et les véhicules entièrement électriques comptent parmi les véhicules les plus propres sur le marché et apporteront des avantages environnementaux significatifs. Le Royaume-Uni veut être à l'avant-garde de la conception et de la fabrication de véhicules à zéro émission de sorte que tous ses nouveaux véhicules soient effectivement à zéro émission d'ici 2040. Le gouvernement a précisé dans son plan NO2 qu'il visait mettre fin à la vente de voitures et fourgonnettes neuves fonctionnant aux combustibles fossiles d'ici 2040. Il espère également que d'ici 2050, chaque voiture et fourgonnette produira zéro émission. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Le genre de tests actuel pour déterminer l’autonomie de véhicules électriques (VÉ) est «inadéquat» et devrait être modifié pour aider les consommateurs à mieux évaluer la réalité et ainsi surmonter «l'anxiété de l'autonomie», selon un nouveau rapport de la société d'ingénierie Horiba Mira. Le rapport de Horiba Mira affirme que les véhicules électriques sont actuellement testés en fonction d'un ensemble de paramètres minimal, la majorité à une température ambiante de 23 ° C, ce qui est un reflet "irréaliste" des conditions de conduite réelles.
La société estime que ce manque d’informations dissuade les automobilistes de passer des véhicules à essence ou diesel aux véhicules électriques, un élément essentiel des efforts du Royaume - Uni pour atteindre leurs objectifs climatiques .
Le rapport suggère que le gouvernement britannique devrait étendre les conditions dans lesquelles les véhicules électriques sont testés afin de produire des données plus précises, en augmentant, espérons-le, la crédibilité des véhicules électriques et en renforçant la confiance des consommateurs et leur adoption. Cela inclut l’extension des niveaux de température et des conditions dans lesquelles les véhicules électriques sont actuellement testés et évalués. Ben Gale, leader mondial des solutions chez Horiba Mira, a déclaré: «La transition du Royaume-Uni vers les véhicules électriques est essentielle si elle veut atteindre son ambitieux objectif d'émissions d'ici 2050 et un élément clé pour accélérer l'adoption publique consiste à lutter contre les perceptions autour de l’autonomie. «À l’heure actuelle, les données insuffisantes concernant l’autonomie dans des conditions réelles contribuent à alimenter l’inquiétude des consommateurs, ce qui dissuade de nombreux automobilistes de passer aux véhicules électriques. «À l’échelle mondiale, les véhicules ne sont testés qu’à une seule température considérée comme« optimale »pour le confort des véhicules et le rendement des batteries lithium-ion. Par contre, si on rajoute la climatisation ou le chauffage, on diminue de beaucoup l’autonomie. " La société a développé une approche de simulation avancée qui reproduit les conditions de conduite réelles afin de réduire les coûts et les délais associés aux tests et donner des résultats plus conformes à la réalité. «En élargissant les conditions de température et les conditions auxquelles les véhicules électriques sont actuellement testés et évalués, nous pouvons produire des données plus précises, ce qui permet aux fabricants d’optimiser davantage la conception et le coût de la batterie; accroître la crédibilité et l'attractivité des véhicules électriques, favorisant ainsi l'adoption et améliorant l'impact local des transports sur l'environnement », a ajouté Gale. «L'augmentation du nombre de personnes prêtes à passer aux véhicules électriques dépendra en grande partie d'un changement positif dans les perceptions des clients, en particulier pour lutter contre« l'angoisse de l’autonomie ». Il est donc impératif que les pouvoirs publics, les équipementiers et les fabricants de véhicules électriques réagissent en conséquence pour accélérer l'adoption des véhicules électriques. ” Les derniers chiffres montrent que la demande britannique de voitures à carburants alternatifs a récemment diminué pour la première fois en 26 mois , un tournant qui a été qualifié de "préoccupant" par la Société des constructeurs et des négociants en véhicules automobiles (SMMT). L’équipe de direction a également mis en évidence la pression suffocante exercée sur l’industrie automobile britannique par les incertitudes liées au Brexit, alors que la production de voitures neuves a chuté de près de 11% en juillet sous l’effet de la faiblesse de la demande d’exportations de l’UE et des pays asiatiques, ce qui représente un 14e mois consécutif de baisse. Engineering and Technology
Contribution: André H. Martel
BC Hydro cherche un tarif spécial pour faciliter la conversion de TransLink, BC Transit VÉ14/8/2019
L'idée est d'inciter les propriétaires de flotte à passer aux véhicules électriques en supprimant ou en réduisant les charges conçues pour décourager l'utilisation d'énergie pendant les périodes de pointe.
BC Hydro propose d'accorder à TransLink, BC Transit et aux autres propriétaires de parcs de véhicules utilitaires lourds une réduction de leurs factures d'électricité s'ils convertissent leurs véhicules en véhicules électriques.
La semaine dernière, Hydro a présenté une demande à la BC Utilities Commission en vue de créer des tarifs spéciaux pour les propriétaires de parcs de véhicules électriques, avec des rabais importants, allant jusqu’à 60%, pour ceux qui peuvent recharger leurs batteries durant la nuit. La demande de tarifs fait suite à une demande de TransLink et BC Transit pour que leur tarification soient révisée, les deux organisations se fixant pour objectif de passer des bus diesel aux bus électriques d’ici 2040. « Les nouveaux services et tarifs contribueront aux stratégies à long terme respectives de BC Transit et de TransLink visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l'exploitation de leur parc», écrit BC Hydro. Et cela sera nécessaire pour que les agences contribuent à la réalisation de l'objectif global de la Colombie-Britannique consistant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80% par rapport aux niveaux de 2007 d'ici 2050. À la fin de juillet, BC Transit a annoncé son objectif de convertir d' ici 2040 un parc entièrement électrique destiné aux réseaux de transport en commun situés à l'extérieur de la région métropolitaine de Vancouver. Dans la région métropolitaine de Vancouver, TransLink vise à remplacer 1 500 autobus de son parc par des autobus électriques au cours de la même période.
BC Transit a annoncé à la fin du mois de juillet qu’il convertirait l’ensemble de son parc d’autobus électriques. Le service exploite 1 000 autobus à l'extérieur de la région métropolitaine de Vancouver. PNG
BC Hydro propose deux taux optionnels de facturation pour la flotte, le rabais permettrait une pause sur les taxes normalement appliquées aux comptes «grands comptes de service général». Dans l'option appelée «tarif au jour le jour», BC Hydro propose de renoncer à certains frais pour les clients qui rechargeront les batteries dans leurs stations de recharge entre 22 heures et 6 heures lorsque la demande est la plus basse. Cela signifie qu'Hydro s'attend à ce que ce tarif de base couvre ses coûts, y compris le prix de l'électricité utilisée ainsi que le coût de sa livraison, en excluant les frais de gestion qui seraient normalement facturés aux clients. Selon une estimation de la compagnie d’électricité pour un opérateur de transport en commun, la différence, serait une facture d'électricité de 2 000 dollars par mois pour un bus VÉ contre 3 700 dollars s'il devait payer le tarif réel. Hydro appelle la deuxième option le «taux de transition de la demande», qui s’adresse aux opérateurs qui envisagent utiliser des systèmes de recharge où les batteries des bus sont rechargées en rafales aux arrêts avec des bornes de recharge très puissantes. Dans ce scénario, le service public propose de donner aux clients de la flotte un congé de charge de six ans, compris entre 2021 et 2026, et les réintroduire plus tard entre 2027 et 2032. Dans ce cas, la différence, cependant, serait une facture d'électricité de 3 500 dollars pour un bus utilisant la tarification de recharge en cours d’opération, en raison du prix de l'électricité plus élevé en période de pointe, contre 4 500 dollars si on appliquait le tarif normal. La porte-parole de BC Hydro, Tanya Fish, a déclaré dans un courrier électronique que les tarifs proposés ne seraient disponibles que pour les clients qui sont des entreprises ou des agences gouvernementales. Selon Fish, Hydro prévoit que la décision sera prise suite à un processus rigoureux incluant des audiences, afin de déterminer si les tarifs sont équitables, justes, raisonnables et non indument discriminatoires. Vancouver Sun
Contribution: André H. Martel
Ce sondage suggère que près de la moitié des conducteurs de la Colombie-Britannique envisagent l'achat d'un véhicule électrique au moment d'acheter une nouvelle voiture.
L'enquête de Research Co. a révélé que 51% des personnes interrogées dans l'ensemble de la province ont déclaré être "très susceptibles" ou "moyennement susceptibles" de passer à un véhicule à zéro émission.
Ce chiffre était légèrement plus élevé dans les régions métropolitaines de Vancouver (55%) et de l'île de Vancouver (52%), tandis que dans la vallée du Fraser, dans le sud et le nord de la Colombie-Britannique, moins de 45% des répondants ont donné la même réponse. "L'analyse des préoccupations des propriétaires de véhicules électriques potentiels présente des différences régionales significatives", a déclaré Mario Canseco, président et chef de la direction de Research Co. «Plus du tiers des conducteurs qui habitent dans le sud de la Colombie-Britannique (35%) et dans le nord de la Colombie-Britannique (45%) affirment qu'il n'y a pas suffisamment de bornes de recharge pour véhicules électriques, contre seulement 20% chez les habitants de la région métropolitaine de Vancouver. Ceux qui n'envisageaient pas acheter un véhicule électrique, ne disposaient pas d'espace pour recharger la voiture et craignaient la panne s’ils ne trouvaient pas de batteries. Les résultats du sondage de Research Co. ont été publiés deux jours seulement après que le gouvernement de la Colombie-Britannique eut adopté une loi exigeant que toutes les voitures neuves et les camions légers vendus dans la province soient des véhicules à énergie propre d'ici 2040. La loi sur les véhicules à zéro émission fixe l'objectif de 10% de ventes de véhicules à zéro émission d'ici 2025, de 30% d'ici 2030 et de 100% d'ici 2040. Selon le sondage, 70% des résidents sont d'accord avec la nouvelle loi, un sur cinq n'est pas d'accord et 10% restent indécis. Environ la moitié des répondants ont déclaré croire que l'objectif établi dans la législation était réalisable, tandis qu'un peu moins de(42%) ne pensait pas que cet objectif pourrait être atteint. Research Co. a interrogé 800 adultes de la Colombie-Britannique en ligne entre le 20 et le 22 mai. Les données prévoient une marge d'erreur de 3,5%. CTV News, BC
Contribution: André H. Martel
Étude: les véhicules électriques représenteront 57% des ventes de voitures particulières d'ici 204016/5/2019
Les voitures électriques ne représentent qu'une infime fraction des voitures vendues dans le monde, mais cela changera rapidement, selon une analyse de Bloomberg New Energy Finance.
Selon le rapport, d'ici 2040, les voitures électriques pourraient représenter 57% de toutes les ventes de voitures particulières dans le monde. Cela représente une augmentation de 2% par rapport à la dernière prévision du BNEF concernant l'année 2040. Selon BNEF, les véhicules électriques représenteront un pourcentage similaire des ventes de véhicules utilitaires légers aux États-Unis, en Europe et en Chine.
«Nous entrevoyons une réelle possibilité que les ventes mondiales de voitures de tourisme conventionnelles aient déjà dépassé leur sommet», a déclaré Colin McKerracher, responsable du secteur des transports avancés pour BNEF. Les voitures électriques se rapprochent du prix d’achat des voitures fonctionnant à l’essence et au diesel et leur coût de fonctionnement est déjà inférieur. Cela signifie que les voitures électriques dépasseront bientôt les voitures à combustion interne en tant que choix plus économique pour les consommateurs, selon le nouveau rapport.
eSelon les prévisions de BNEF, les ventes mondiales de véhicules électriques passeront de 2 millions l'an dernier à 56 millions en 2040. Dans le même temps, les ventes de véhicules à moteur conventionnel passeront des 85 millions l'année dernière à seulement 42 millions dans le monde en 2040.
Ce changement sera motivé par de nouvelles baisses des prix des batteries, qui diminuent déjà rapidement. Depuis 2010, les coûts de batterie par kilowattheure ont diminué de 85%, grâce aux améliorations apportées à la fabrication et aux économies d’échelles accrues avec la construction de nouvelles usines de batteries. Compte tenu de ces tendances, les voitures électriques devraient être moins chères que les voitures à combustion interne d'ici le milieu de la prochaine décennie en termes de prix d'achat et de coûts d’utilisation à long terme. Les voitures électriques coûtent déjà moins cher à conduire car l'électricité est beaucoup moins dispendieuse que l'essence ou le carburant diesel. Elles nécessitent également moins d'entretien car elles ont beaucoup moins de pièces mobiles. Le nombre de voitures sur les routes continuera d’augmenter, limitant l'impact des véhicules électriques sur les émissions de gaz à effet de serre. Les émissions vont commencer à diminuer fortement dans les années qui précèderont 2040, mais cela ne les ramènera qu’au taux d’émission de 2018, selon le rapport. Les services de covoiturage feront l’acquisition de véhicules électriques plus rapidement que les propriétaires privés, a déclaré Ali Izadi-Najafabadi, qui dirige la recherche sur la mobilité partagée du BNEF. Les propriétaires de parcs de véhicules sont généralement plus conscients des coûts de maintenance et de ravitaillement que les particuliers. "Il y a maintenant plus d'un milliard d'utilisateurs de services de mobilité partagée dans le monde entier", a déclaré Izadi-Najafabad. "Ces services vont continuer de se développer et à réduire progressivement la demande d’acquisition de véhicules privés." La Chine continuera de dominer les ventes de voitures électriques, mais leur part de marché diminuera au fur et à mesure que les ventes augmenteront dans les autres pays. La Chine devrait représenter 48% de toutes les voitures électriques vendues en 2025, mais seulement 26% en 2040. Parallèlement, l'Europe devrait augmenter sa part de marché de la voiture électrique par rapport aux États-Unis au cours de la prochaine décennie, prédit BNEF. WRAL Tech Wire
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques sont peut-être moins enclins à prendre feu que les véhicules à essence, mais les récentes incendies impliquant des voitures Tesla Inc. et NIO Inc. en Chine incitent l’industrie à prendre des mesures pour apaiser les préoccupations des clients potentiels du plus grand marché du véhicule électrique.
Les inquiétudes se sont accrues après l'annonce d'un incendie mettant en cause une Tesla dans un parking de Hong Kong. Par ailleurs, NIO a annoncé le mois dernier qu'un de ses véhicules le ES8 avait pris feu dans la ville de Xi'an, dans le nord-ouest du pays, alors qu’il était en réparation.
«La combustion de batteries est un incident très grave pour les consommateurs. Cela pourrait entraîner une diminution de l'intérêt pour les véhicules électriques» , a déclaré Automotive Energy Supply Corp. , dont les batteries alimentent les 430 000 véhicules de Nissan Motor Co. "Nous sommes déterminés à ne pas causer d'accidents graves pour éviter de nuire à l'industrie, et nous pensons qu'il est important d'agir avec prudence." Si les consommateurs chinois ralentissaient leur passage aux véhicules électriques pour des raisons de sécurité, cela serait un coup dur pour le marché chinois qui représente plus de la moitié des ventes mondiales de voitures électriques. Alors que la Chine devrait demeurer le marché le plus important au cours des deux prochaines décennies, les ventes ralentissent déjà et la croissance devrait être négative jusqu'en 2021 suite aux diminutions des subventions, selon BloombergNEF. En réponse au dernier incident, Tesla a lancé une mise à jour logicielle en direct pour deux de ses véhicules, dont son modèle phare, afin d'améliorer la sécurité et la durée de vie de la batterie tout en poursuivant ses recherches sur la cause de l'incendie de Hong Kong. L'action a pour objectif de modifier les paramètres de charge et de gestion thermique a déclaré la compagnie dans un communiqué, ajoutant que ses modèles étaient 10 fois moins susceptibles de subir un incendie que les voitures équipées de moteurs à combustion. Les premiers résultats de l'incident à Hong Kong ont montré que seuls quelques modules de batterie, des grappes de cellules plus petites, avaient été touchés et que la majorité de la batterie était intacte. Le département des transports de Hong Kong a indiqué qu'il entretenait des relations étroites avec Tesla suite à l'incident avec NIO pour celui de Shanghai, compte tenu de la similitude des cas. Panasonic Corp. , qui fabrique les batteries de Tesla, a émis un courriel suite à cet incendie. «Nous travaillons avec les constructeurs automobiles pour développer des systèmes de batteries plus performants tout en faisant de la sécurité notre priorité absolue». Selon un rapport de 2017 de la US National Highway Traffic Safety Administration, le risque d'incendie ou d'explosion est comparable, ou potentiellement légèrement inférieur, à celui des modèles à essence ou au diesel . L'étude révèle que les risques pour la sécurité pourraient augmenter alors que les fabricants travaillent pour améliorer les performances et pousser les cellules de batterie plus près de leurs limites. Les récents incidents n'étaient pas sans précédent. En 2018, la Chine a enregistré au moins 40 dossiers liés à des incendies impliquant des véhicules à énergie nouvelle, une catégorie qui comprend les véhicules tout électriques, les véhicules hybrides et les piles à combustible, selon l'Administration d'État pour la régularisation du marché. Le secteur des voitures électriques est confronté aux défis du contrôle de la qualité, de l'amélioration des performances et de l'augmentation de la capacité pour répondre à la demande croissante de batteries performantes, a déclaré Simon Moores, directeur général de Benchmark Mineral Intelligence, un consultant de l'industrie. La BNEF estime que la demande de batteries lithium-ion pour véhicules électriques sera multipliée par 10 d'ici 2030, tandis que les prix continueront de chuter. « La croissance rapide signifie que le secteur devra affronter de plus en plus de problèmes de contrôle de la qualité dans la chaîne d'approvisionnement", a déclaré Moores. «Le plus grand défi pour tous les fabricants de véhicules électriques est d’assurer la qualité et la cohérence de l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement, du choix des matières premières aux produits chimiques, en passant par la cellule de batterie, l’intégration des divers éléments et la structure du véhicule.» Malgré les récents incendies, les répercussions sur les ventes seront probablement limitées, a déclaré Toliver Ma, analyste basé à Hong Kong à Guotai Junan Securities Co. "Tesla et NIO ont constitué une large base de fans et devraient être en mesure de minimiser l'impact", a déclaré Ma. Tant pour les véhicules que pour les systèmes de stockage, il existe une série d'avancées potentielles dans la technologie des batteries qui pourraient améliorer la sécurité, notamment le déploiement de matériaux isolants hautes performances, les revêtements céramiques pour séparateurs de batteries et l'utilisation d'électrolytes solides. Les batteries à semi-conducteurs, en particulier, sont prometteuses sur le plan commercial car elles offriraient une mise à niveau des packs lithium-ion existants en termes de sécurité et d’autonomie. Les scientifiques, les fabricants de cellules et les constructeurs automobiles du Japon aux États-Unis travaillent déjà à développer cette technologie. Toyota Motor Corp. est considéré comme un chef de file dans ce domaine. Selon la BNEF, la production expérimentale de batteries à l'état solide devrait commencer au début des années 2020, mais il faudra encore une décennie avant que les produits ne soient largement disponibles dans des véhicules fabriqués en série. Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques ne nous épargneront pas des bouleversements climatiques, mais ils font partie de la solution, de même que le soutien aux transports en commun et aux transports actifs, comme la marche et le cyclisme. Le secteur des transports représente près du quart des émissions de carbone dans le monde. C'est donc un secteur dans lequel des changements sont nécessaires et possibles.
Comme la Norvège et d'autres pays le démontrent, les incitatifs fiscaux et la politique fiscale peuvent amener rapidement les gens à choisir des véhicules plus propres. La moitié des voitures norvégiennes devraient fonctionner à l'électricité cette année, et elle est sur la bonne voie pour respecter son engagement de ne vendre que des voitures à zéro émission d'ici 2025. Ses décisions en matière de VÉ, son énergie hydraulique peu coûteuse, ses incitatifs fiscaux et la parité de prix avec les véhicules à moteur à combustion interne ont contribué à ce succès.
Les péages réduits, l'accès aux voies des bus, le parking gratuit et les trajets gratuits en ferry ont rendu l'option plus agréable pour les Norvégiens. Seuls quatre pour cent des propriétaires de véhicules électriques du pays déclarent qu'ils retourneraient aux voitures conventionnelles. La Norvège est en avance sur la majeure partie du monde mais les véhicules électriques devraient atteindre plus de la moitié des ventes mondiales de voitures neuves d'ici 2040 . Les politiques gouvernementales ont entraîné ce changement. Le gouvernement norvégien a offert environ 1 milliard de dollars US d’incitatifs cette année, notamment en supprimant les droits et les taxes élevés à l’importation des véhicules pour les acheteurs de voitures électriques. Le gouvernement prévoit les éliminer totalement en 2021, en les remplaçant progressivement par des taxes plus élevées sur les véhicules alimentés aux combustibles fossiles. La Chine a eu recours aux mesures incitatives gouvernementales pour augmenter de 50% sa production de véhicules électriques l’année dernière et a construit le premier parc mondial d’autobus entièrement électriques à Shenzhen. L’Inde dispose d’un plan de subvention triennal de 1,4 milliard de dollars pour relancer les ventes de véhicules électriques et hybrides. Bien que le Canada n’adopte pas encore toutes les mesures nécessaires pour permettre un changement de comportement significatif, il progresse. Son objectif est d’atteindre 100% des ventes de véhicules à zéro émission d’ici 2040. Mais la route sera longue. L' an dernier, seulement 2,5% des ventes totales de véhicules étaient électriques. Les rabais fédéraux mis en place en mai devraient stimuler les ventes de véhicules électriques, mais il serait souhaitable de légiférer ces objectifs. À l'échelle provinciale, la Colombie-Britannique et le Québec font écho à la Californie, qui est devenue en 1990 le premier état où une norme de véhicule zéro émission a été mise en place. Environ 10% des véhicules neufs achetés l'année dernière étaient des véhicules électriques. L’objectif du Québec : 33% des véhicules vendus au Québec devraient être des véhicules électriques dès 2030. Une loi de la Colombie-Britannique, qui devrait entrer bientôt entrer en vigueur, exigera que les ventes de voitures et de camions légers soient à émission zéro d’ici 2040 pour permettre à la province d’atteindre ses objectifs en matière de transport écologique. Les municipalités et les provinces peuvent aider à préparer la transition du VÉ en construisant davantage d'infrastructures de recharge publiques et en exigeant que les nouveaux bâtiments résidentiels soient munis de bornes de recharge ou soient adaptés aux véhicules électriques. Parmi les autres moyens de réduire les émissions, l’utilisation accrue de l’énergie renouvelable pour construire et charger les véhicules électriques et la réduction de la teneur en carbone des carburants des véhicules non électriques en les remplaçant par des biocarburants ou de l’hydrogène issus de ressources renouvelables. Même sans interventions gouvernementales, les véhicules électriques pourraient coûter moins cher que les voitures à essence d'ici 2024 , selon les analystes de Bank of America Merrill Lynch. Ajoutez des coûts d'exploitation et de maintenance moins élevés, des économies d’essence, et de nombreux incitatifs au changement et vous rajoutez plusieurs motivations pour vous convertir à l’électrique. Le calculateur en ligne d' Hydro-Québec estime qu'il en coûte 10,65 $ pour une voiture compacte à essence qui roule 100 kilomètres et 2,10 $ pour une voiture électrique pour la même distance. L’autonomie des véhicules électriques continue d'augmenter et ils fonctionnent de mieux en mieux par temps froid. Les moteurs électriques sont également efficaces, alors que les moteurs à combustion interne perdent une grande partie de leur énergie sous forme de chaleur. Les batteries de VÉ connaissent une seconde vie, elles sont de plus en plus utilisées dans le stockage de l'énergie et les chercheurs étudient comment créer une chaîne d'approvisionnement en lithium, de l'extraction à la récupération et d’en faire un modèle d’économie circulaire . Malgré leur attrait, les véhicules électriques familiaux ne résolvent pas le problème croissant de congestion dans les zones urbaines ni la quantité de précieuses places de stationnement. Les investissements dans les transports actifs et les infrastructures de transport en commun favorisent des vies plus saines et des environnements urbains viables. Le transport en commun à grande vitesse et non polluant reste la norme d'or en matière de qualité de vie, d'équité et de santé. Un financement fédéral engagé pour le transport en commun est essentiel pour créer le type de collectivités résilientes exigées par le changement climatique. Une étude récente a démontré que le climat du Canada se réchauffe deux fois plus vite que partout dans le monde et que, pour éviter une catastrophe environnementale, le comportement humain doit changer. Le Canada serait sage d'imiter la Norvège et d'autres pays visionnaires et d'accélérer sa transition vers un avenir à carbone zéro. David Suzuki est un scientifique, diffuseur, auteur et co-fondateur de la Fondation David Suzuki. Écrit avec les contributions de Theresa Beer, spécialiste des communications et des politiques de la Fondation David Suzuki Rabble.ca
Contribution: André H. Martel
La Californie vise une flotte de bus électriques d’ici 2040; Audi e-tron fait face à un retard lié à des problèmes de batteries en Europe; BYD a produit 50,000 bus électriques en neuf ans; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
La proposition « Green New Deal” présentée au Congrès vise à réduire les émissions et à créer des emplois; Les véhicules électriques de GM pourraient être rentables dès la prochaine décennie selon la PDG; Tesla réduit encore le prix de son Model 3 de 1,100 $ USD, pour un prix de base de 44,100 $ USD; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Une entreprise britannique va installer des bornes de recharge à partir de boites de câbles de son réseau électrique; La New York Power Authority ajoute un financement de 3 millions de dollars pour aider les villes et les villages à développer leurs parcs de véhicules électriques; Tesla décide de partager ses brevets pour lutter contre les changements climatiques; Electrify America ajoute des bornes de recharge de batteries à plus d’une centaine de nouvelles stations de recharge; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le passage aux bus électriques pourrait coûter des centaines de millions de dollars au San Diego MTS; Daimler livre son premier camion Freightliner entièrement électrique; Vauxhall ajoute plus de véhicules électriques à sa gamme; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
La Colombie-Britannique se joint aux gouvernements qui désirent interdire les voitures à essence et au diesel; Prendre en charge sa voiture électrique; Entreprise introduit des fourgonnettes électriques à Londres; ChargePoint obtient un financement de 240 millions de dollars alors que la révolution de la mobilité durable s’accélère; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
.Contribution: André H. Martel
Le gouvernement britannique n’informe pas suffisamment sur les voitures électriques; Yutong livrera 100 eBus à Santiago au Chili; Une moto électrique complètement imprimée en 3D; Industrie du taxi – Québec poursuit ses efforts pour favoriser l’électrification du transport par taxi; BYD annule son projet d’usine de camions en Ontario suite au retrait des incitatifs pour l’achat de véhicules électriques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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