Volvo annonce qu'elle ne fabriquera que des véhicules électriques d'ici 2030. Mais, vous devrez l'acheter en ligne.
Le constructeur automobile suédois a déclaré hier qu'il supprimerait progressivement la production de toutes les voitures équipées de moteurs à combustion interne, incluant les hybrides. «Il n'y a pas d'avenir à long terme pour les voitures équipées d'un moteur à combustion interne», a déclaré Henrik Green, directeur technique de Volvo. L'annonce de Volvo fait suite à l'engagement de General Motors plus tôt cette année de ne fabriquer que des véhicules électriques d'ici 2035. Volvo a également déclaré que, même si ses véhicules tout électriques seront vendus exclusivement en ligne, les concessionnaires demeureront «un élément crucial de l'expérience client et continueront d'être responsables d'une variété de services importants tels que le support aux ventes, la préparation, la livraison et l'entretien des voitures. » Dans le cadre de l'annonce d’hier, le constructeur automobile suédois a confirmé qu’il dévoilera prochainement son deuxième modèle entièrement électrique, un VUS compact, le successeur du XC40 Recharge de l'année dernière. Volvo a également confirmé que son objectif était que la moitié de ses ventes mondiales soient des voitures entièrement électriques d'ici 2025, l’autre moitié sera constituée d'hybrides. Les constructeurs automobiles du monde entier accélèrent la production de véhicules électriques à mesure que la technologie de recharge s'améliore et en fonction de règlementations plus strictes en matière de pollution imposées par les gouvernements. «Nous sommes fermement résolus à devenir un constructeur automobile exclusivement électrique», a déclaré Green. «Cela nous permettra de répondre aux attentes de nos clients et de faire partie de la solution en matière de lutte contre le changement climatique.» Malgré le nombre croissant de véhicules électriques disponibles aux États-Unis, les véhicules entièrement électriques ont représenté moins de 2% des ventes de véhicules neufs l'année dernière. Les Américains continuent de dépenser des montants records pour des camions et des VUS à combustion. Environ 2,5 millions de véhicules électriques ont été vendus dans le monde l'année dernière et l'analyste IHS Markit prévoit que cela augmentera de 70% en 2021. Volvo affirme avoir vendu 661 713 voitures dans environ 100 pays dans le monde en 2020. Selon Autodata Corp., 107 626 de ces véhicules ont été vendus aux États-Unis. Fondée en 1927, Volvo Cars appartient au groupe chinois Zhejiang Geely Holding depuis 2010. New York Post
Contribution: André H. Martel
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Kia a mis à jour sa stratégie de développement, son Plan S, qui repose sur trois piliers fondamentaux: faire progresser la transition vers les véhicules électriques; renforcer son activité de véhicules spécialement conçus (PBV); et l'expansion des futurs services de mobilité.
Faire progresser la transition des VÉ. D'ici 2030, les VÉ, incluant les HEV et les PHEV devraient représenter 40% de toutes les ventes de Kia, avec un objectif de ventes annuel de 1,6 million d'unités. Kia espère également vendre 880 000 unités de VÉ en 2030 et devenir l'un des principaux fournisseurs mondiaux. La compagnie souhaite procéder au lancement de son premier nouveau véhicule électrique plus tard cette année, Kia souhaite accroitre sa gamme de véhicules électriques d'ici 2026 avec 11 nouveaux modèles: sept véhicules électriques construits sur la plateforme modulaire électrique-globale (E-GMP) et 4 basés sur un dérivé de la plateforme existante. Les véhicules électriques construits sur la plateforme E-GMP vont permettre d’ajouter de nouvelles références dans le segment tout électrique (AER) : des performances de conduite, un nouvel espace intérieur et de nouvelles applications technologiques. Le mode de fonctionnement de ces nouveaux véhicules électriques s’inspirera d’appareils intelligents, offrant des services de télématique de navigation audiovidéo (AVNT), en ligne (OTA) et de fonctionnalités sur demande (FoD). Le premier nouveau véhicule électrique de Kia, baptisé le CV, sera doté de la technologie HDA2 (Highway Driving Assist Level 2). À partir de 2023, les véhicules électriques Kia seront équipés du Highway Driving Pilot (HDP), un logiciel de conduite autonome de niveau 3. Plus de détails et les spécifications de performance du CV devraient être confirmés le mois prochain. Renforcement de la production de PBV (véhicules spécialement conçus pour les services de mobilité) Kia dévoilera son premier véhicule spécialement conçu (PBV) en 2022, et d'autres véhicules spécialement conçus pour les services de mobilité seront lancés en fonction de la réponse du marché. L'entreprise vise un chiffre d'affaires annuel de 1 million d'unités d'ici 2030 pour devenir un leader mondial des PBV. À cette fin, Kia développera une variété de véhicules spécialisés basés sur ses plateformes de skateboard dédiées aux PBV. Kia prévoit accroitre sa production de PBV en coopérant avec d'autres entreprises pour développer des micro / grandes plateformes pour répondre aux demandes de services de livraison sans pilote et du commerce électronique. La société souhaite également assurer la progression de ses propres plateformes et technologies hautement évolutives, car la société est convaincue que la demande du marché pour ces services augmentera rapidement à l'échelle mondiale. Élargir les futurs services de mobilité. Kia entend donner à ses services de mobilité un avantage concurrentiel en ciblant et en se concentrant soigneusement sur les secteurs clés. Kia veut augmenter les services existants dans le domaine (B2C) business-to-consumer. En Espagne, le service d’autopartage de la société, Wible, doit s’associer avec Wible Más et Wible Empresas. Le service de location de voitures KiaMobility, qui a été lancé en septembre dernier en tant que projet pilote en Italie et en Russie, sera également bientôt offert sur d'autres marchés européens. Dans les secteurs interentreprises, Kia s’apprête à offrir un service qui combine abonnement et partage de voitures électriques. Dans le cadre de ce nouveau concept de mobilité, les véhicules seront utilisés à des fins professionnelles en semaine et loués par des particuliers le weekend . De plus, le programme d'abonnement de Kia «Kia Flex», introduit en Corée en 2019, sera structuré en version mondiale plus tard cette année sous le nom de «Kia Subscription». Le service sera exploité par Sixt Leasing, entreprise acquise par Hyundai Motor Group l'année dernière, et les véhicules seront fournis par les filiales et concessionnaires régionaux de la société. Plans d'affaires. Kia aspire vendre 3,8 millions d'unités en 2025. Le pourcentage de ventes de véhicules écologiques devrait atteindre environ 10% des ventes totales d'ici 2021, puis passer à 22% d'ici 2025. Pour les marchés émergents, la société augmentera sa part de marché grâce à la production locale. Amélioration du mix de production. Kia s'attend à ce que l'amélioration de la production des ASP (Auto Security products) et de sa gamme de produits, qui ont conduit à l'amélioration de la rentabilité de l'entreprise l'année dernière, se poursuive. En particulier, le pourcentage des ventes de VR (véhicules récréatifs) de la société devrait passer de 56% du marché en 2020 à 65% en 2025. Amélioration de la rentabilité des véhicules électriques. Kia s'attend à assurer la rentabilisation des véhicules électriques avec le lancement de ce nouveau CV plus tard cette année. La société espère atteindre la même rentabilité que les modèles ICE existants en 2025. La société prévoit également que les coûts de production des VÉ diminueront progressivement grâce aux économies d'échelle dues à l’augmentation du volume de demande des VÉ et à la réduction du coût des matériaux grâce à des investissements en R&D. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Plus de 30 nouvelles voitures électriques Audi rouleront sur nos routes d'ici la fin de 202510/2/2021
20 des quelque 30 modèles seront des voitures entièrement électriques tandis que les autres seront des hybrides
Audi a dévoilé l' e-tron GT, son nouveau Gran Turismo tout électrique haut de gamme. En nous donnant un bref aperçu de son parcours vers la mobilité propre et durable, le président du conseil d'administration d'Audi AG, Markus Duesmann, a déclaré: «Audi lancera plus de 30 voitures électriques d'ici la fin de 2025. 20 d'entre elles seront tout électriques. »
Cela signifie qu'Audi électrifiera ses modèles à moteur ICE, les convertissant en véritables hybrides puissants. En fait, Audi a déjà sorti l' hybride Q7, l' hybride Q8 , l' hybride A6 et même le nouvel hybride A3 sur le marché mondial. Le constructeur automobile d'Ingolstadt n'a pas encore révélé de feuille de route pour ses modèles électriques, mais Duesmann a déclaré que la prochaine Audi entièrement électrique, un modèle compact, sera lancée en avril 2021.
Nous pensons que le prochain modèle pourrait être le Q4 e-tron et le VUS-coupé Q4 e-tron Sportback. Dévoilé en 2019 au Salon de l'automobile de Genève, le VUS Q4 e-tron devrait être le véhicule phare électrique actuel de l'e-tron entrée de gamme d'Audi, jusqu'à ce que l’on produise un plus petit modèle.
En termes de positionnement, il se situera entre les Q3 et Q5 dans le portefeuille du constructeur automobile. Le Q4 e-tron est alimenté par deux moteurs électriques développant 302PS de puissance et 460Nm de couple. Il s’agit d’un véhicule quatre roues motrices qui peut passer de 0 à 100 km / h en 6,3 secondes. Le moteur électrique est alimenté par une batterie de 82 kWh qui revendique une autonomie de plus de 450 km.
Audi n'est pas le seul constructeur à se concentrer sur la mobilité verte, les constructeurs automobiles de luxe Mercedes-Benz et BMW veulent également mettre sur le marché des voitures électriques. Les prochains modèles entièrement électriques des fabricants concurrents d'Audi seront respectivement l'EQS et l'i4.
Zigwheels
Contribution: André H. Martel
Une étude de Bloomberg New Energy Finance indique que la baisse des coûts de production des batteries signifiera que les véhicules électriques seront moins dispendieux aux États-Unis et en Europe dès 2025.
Selon de nouvelles recherches, les coûts d’acquisition de VÉ seront bientôt inférieurs aux voitures à essence conventionnelles, offrant des économies immédiates aux nouveaux propriétaires. Tous les constructeurs de véhicules électriques, de Renault SA à Tesla Inc., mettent depuis toujours l’emphase sur les économies de carburant et de maintenance de leurs véhicules, qui contrebalancent les coûts d’achats plus élevés que les véhicules à combustion. Les recherches de Bloomberg New Energy Finance indiquent que la baisse des coûts de production des batteries signifiera qu’il sera moins dispendieux d’acheter un véhicule électrique aux États-Unis et en Europe dès 2025. Les batteries représentent actuellement environ la moitié du coût des véhicules électriques, et leurs prix devraient chuter d'environ 77% entre 2016 et 2030, a déclaré un spécialiste basé à Londres. «Initialement, les prix de ces véhicules devront diminuer ce qui aura comme conséquence que les consommateurs seront de plus en plus enclins à les adopter et cette tendance devrait s’accélérer plus on atteindra la parité des prix avec les véhicules à combustion », a déclaré Colin McKerracher, basé à Londres. «Par la suite, cette tendance, devrait encore s’accélérer.» Gilles Normand, vice-président pour les véhicules électriques a déclaré : « La compagnie Renault, fabricant de la voiture électrique Zoe, prévoit que les coûts d’achat de ses véhicules électriques seront d'ici 2025 égaux aux véhicules à moteur à combustion interne conventionnels. » «Nous devons faire face à deux facteurs », a déclaré Normand dans une interview accordé à Londres au début du mois. «Le premier est la réduction des coûts de fabrication des VÉ, causée par les percées dans le coût de la technologie et l’augmentation de la demande, qui permettront la réduction des coûts de production des VÉ. Par contre, les coûts de production des manufacturiers de véhicules à combustion devraient augmenter en raison de règlementations plus strictes, particulièrement en ce qui concerne la réduction des émissions. Par Jessica Shankleman Industry Week
Contribution: André H. Martel
GM s’est donnée comme objectif de devenir carboneutre d'ici 2040 en se basant sur les avancées scientifiques.
GM a collaboré avec le Fonds de défense de l'environnement pour planifier un avenir entièrement électrique et éliminer les émissions des nouveaux véhicules légers d'ici 2035.» L’année 2035 correspond au calendrier fixé par plusieurs pays, incluant pour le moment seulement deux États américains, pour éliminer progressivement les véhicules à combustion. Cette annonce a fait les grands titres mais risque d’avoir peu d’impacts à court terme. En effet, bien des choses peuvent changer avant que l'entreprise n'ait à prendre les mesures pour respecter un délai de 14 ans. Cependant, GM a insisté sur le fait que cet objectif, certes ambitieux, sera appuyé par des actions concrètes à court terme. Plus spécifiquement, GM mettra sur le marché 30 modèles entièrement électriques dans le monde d'ici le milieu de la décennie et 40% des modèles américains proposés par la société seront des véhicules électriques d'ici la fin de 2025. GM veut investir 34.5 milliards $ CAD pour développer des véhicules électriques et autonomes au cours des cinq prochaines années, contre 25.6 milliards $ CAD prévus avant le début de la pandémie du COVID-19. » «Plus de la moitié des dépenses en capital et des équipes de développement de produits de la compagnie seront consacrées aux projets de véhicules électriques et électriques autonomes. Dans les années à venir, GM prévoit proposer à sa clientèle au moins un véhicule électrique parmi ses diverses marques incluant les multisegments, les VUS, les camions et les berlines. » «L'entreprise continuera parallèlement d’augmenter le rendement énergétique de ses véhicules à combustion interne traditionnels pour répondre aux règlementations en matière d'économie de carburant et de gaz à effet de serre.» Pour réduire les émissions de ses propres opérations, GM a pour objectif de s'approvisionner à 100% en énergie renouvelable pour alimenter ses sites américains d'ici 2030 et ses sites mondiaux d'ici 2035, cinq ans plus tôt que prévu par l'entreprise. GM travaillera également avec les fournisseurs de sa chaine d’approvisionnement pour réduire les émissions, accroître la transparence et s'approvisionner en matériaux plus durables. Le développement de l’infrastructure de recharge fait également partie du projet: GM collabore avec EVgo pour tripler la taille du plus grand réseau public de recharge rapide du pays en ajoutant plus de 2 700 nouvelles bornes de recharge rapides d'ici la fin de 2025. Les nouvelles bornes seront alimentées par une énergie 100% renouvelable. » Mary Barra, présidente-directrice générale de GM a déclaré : «General Motors se joint aux gouvernements et aux entreprises du monde entier qui travaillent pour établir un monde plus sûr, plus vert et meilleur». Nous encourageons les autres manufacturiers à s’impliquer pour avoir un impact significatif sur notre industrie et sur l'économie dans son ensemble.» Fred Krupp, président du Environmental Defence Fund a déclaré : «Cette décision de prendre des mesures pour éliminer la pollution de tous les nouveaux véhicules légers d'ici 2035 est essentielle dans les futurs plans d'affaires de tout constructeur automobile. EDF et GM n’ont pas toujours été sur la même longueur d’ondes dans le passé, mais c'est un nouveau jour en Amérique, un jour où notre collaboration pour réaliser l'électrification des transports et favoriser des progrès climatiques basés sur la science et le partage équitable des opportunités économiques permettront le développement et la croissance de notre nation." Charged EVs
Contribution: André H. Martel
Renault annonce 7 nouvelles voitures électriques et dévoile le prototype électrique Renault 514/1/2021
Le constructeur automobile français Renault a annoncé son plan pour les 5 prochaines années et il souhaite mettre 7 nouvelles voitures électriques sur le marché.
L'un de celles-ci devrait être basée sur ce nouveau prototype électrique de la traditionnelle Renault 5. Renaulution Renault est un leader de l'électrification en Europe grâce à sa très populaire voiture électrique Zoe. Cependant, la compagnie devra produire de nouveaux modèles électriques à sa gamme actuelle au fur et à mesure que la concurrence alignera de nouveaux modèles. Le constructeur automobile français a dévoilé aujourd’hui son plan pour les quatre prochaines années appelé " Renaulution '' qui implique la mise en marché de 7 nouveaux véhicules tout électriques: « D’ici 2025, Renault lancera 14 modèles. 7 seront entièrement électriques, 7 seront dans le segment C / D. Tous les nouveaux modèles auront une version tout électrique ou hybride. » L'entreprise qualifie ce plan comme une transition vers une nouvelle marque de fabrique dite énergétique. Commentaires de Luca de Meo, CEO du Groupe Renault: « Chez Renault, non seulement adhérons-nous au bouleversement actuel mais nous créons notre propre « Nouvelle Vague ». Il s'agit de moderniser l'industrie automobile. Nous pourrons passer à une nouvelle marque de fabrique énergétique, en renforçant notre leadership dans les VÉ avec le projet Electro Pole et en investissant dans l'hydrogène, en espérant atteindre le mix le plus vert d'Europe d'ici 2025. Nous souhaitons également être reconnu comme une entreprise technologique, grâce à l'innovation interne et à notre participation au programme Software République, un écosystème dédié au développement d'une expertise européenne dans des domaines clés comme l’échange des données ou la cybersécurité. En offrant des services de haute technologie à bord des véhicules incluant l’interconnexion, nous acquerrons un avantage compétitif et améliorons notre image de marque. Et cette vision de la modernité, est intrinsèque à l’industrie française. Chez Renault, nous sommes convaincus que notre âme et notre force résident dans nos origines. » En cette période de transition, la société a également mentionné qu'elle souhaitait davantage être perçue comme une « marque technologique » plutôt qu'un constructeur automobile. Prototype Renault 5 Parallèlement à cette annonce, Renault a dévoilé un nouveau prototype électrique baptisé la Renault 5. La nouvelle voiture électrique sera inspirée de la Renault R5 classique, mais elle présentera une touche moderne:
Le constructeur automobile n'a publié aucune spécification sur le véhicule et s'est plutôt concentré sur le concept.
Le commentaire de Gilles Vidal, le directeur de Renault Design: « Le design du prototype de la Renault 5 est basé sur la R5, le modèle culte de notre entreprise. Ce prototype incarne simplement la modernité, un véhicule en adéquation avec son époque: urbain, électrique, attractif. Luca de Meo a ajouté que le nouveau véhicule incarnait la nouvelle vision de Renault: « La nouvelle R5 représente la "Nouvelle Vague": elle est fortement liée au passé et à l'histoire de l’entreprise, et pourtant elle représente également l'avenir, nous espérons qu’elle rendra les voitures électriques encore plus populaires. Pour l'instant, aucun calendrier n'a été divulgué concernant la mise en production de ce nouveau concept de véhicule électrique. Electrek
Contribution: André H. Martel
Reuters rapporte, selon des personnes familières avec le projet, que la compagnie Apple débuterait la production d’une voiture autonome dès 2024.
Ce VÉ d’Apple serait alimenté par la technologie de batterie monocellulaire d'Apple, qui pourrait offrir plus de capacité qu'une batterie traditionnelle. On ne sait toujours pas si Apple fabriquera elle-même le véhicule ou si elle travaillera avec un tiers. Selon certaines rumeurs, Apple travaillerait depuis longtemps sur une voiture, avant même que le monde ne se tourne vers les véhicules électriques. Selon ce nouveau rapport de Reuters, ce véhicule pourrait enfin se concrétiser en 2024. Reuters a effectivement rapporté que la production de la voiture autonome d’Apple devrait débuter en 2024 et impliquerait une technologie de batterie de niveau supérieur. Le service de presse a cité un témoin de la conception de la batterie d'Apple confirmant que selon lui, ce nouveau concept pourrait radicalement réduire ses coûts de production et en augmenter l'autonomie. Le rapport ne précise cependant pas si Apple construira le véhicule elle-même ou si elle se tournera vers des partenaires pour la fabrication du VÉ, mais il confirme, citant deux personnes impliquées dans le projet, que la commercialisation se fera en fonction d’une utilisation de masse plutôt qu’un robotaxi ou un véhicule commercial tels que planifiés initialement. Ce rapport a également révélé que ce véhicule autonome, serait équipée de capteurs lidar et a mentionné que l'iPhone 12 Pro et l'iPad Pro récemment mis sur le marché sont également équipés de capteurs lidar développés par Apple. Le plan d'Apple, baptisé Project Titan, est un secret de polichinelle dans le monde de l'automobile et de la technologie depuis sa création en 2014. Apple a recruté des ingénieurs automobiles de Porsche, de Tesla et d'autres constructeurs automobiles, y compris Alexander Hitzinger , qui a récemment quitté l'entreprise et est revenu au groupe VW pour diriger son propre projet Artemis. Il semble que le véhicule soit de retour sur les rails et qu’il devrait normalement entrer en production, si les sources de Reuters sont crédibles. Il se peut cependant que la date soit repoussée à 2025 en raison de retards causés par le coronavirus. Apple aurait contacté des sociétés spécialisées dans la conception de capteurs pour l'aider à ajouter une technologie d'assistance à la conduite. En ce qui concerne la production, Apple serait en négociation avec la compagnie canadienne Magna, qui possède déjà sa propre plateforme pour VÉ disponible pour construire des véhicules électriques pour des partenaires. De plus, l'un des partenaires à long terme d'Apple, Foxconn, a récemment dévoilé son intention de créer une plateforme pour VÉ.
Image Car and Driver
Toujours selon Reuters, l'alimentation du véhicule d’Apple serait un concept de batteries «monocellulaire». Cette technologie élimine les cellules et les modules et les combine dans chaque batterie. Cette approche permettrait de générer plus de capacité dans le même espace qu'une batterie traditionnelle. L'entreprise pourrait également envisager différents composants chimiques pour ses batteries. Sa capacité à démontrer sa capacité dans le monde de la fabrication grâce à l'iPhone, pourrait potentiellement permettre à Apple de réaliser ce que d'autres startups automobiles ne seraient pas en mesure d’accomplir. Pourtant, construire de nouvelles voitures n’est pas à la portée de tous, et ce serait une première pour Apple, si évidemment l'entreprise s'en tient à ce plan. Sinon, ce rêve pourrait subsister encore de nombreuses années sans qu’une voiture électrique autonome d’Apple ne roule sur nos routes. Roberto Baldwin Car and Driver
Contribution: André H. Martel
L'entreprise de Toronto prévoit déployer les deux premières des six véhicules légers électriques (LEV) dans le marché croissant de la micro mobilité d’ici la fin de 2021
Le fabricant torontois de vélos électriques et de scooters électriques Daymak a annoncé son intention de mettre sur le marché six véhicules électriques légers (LEV) sous la bannière «Avvenire», alors qu’elle s’investit de plus en plus dans le marché en pleine croissance de la micro mobilité. La gamme proposée comprendra: un vélo électrique capable de parcourir 100 kilomètres sur une seule charge; un vélo électrique monoplace avec caméra de recul; un scooter de mobilité quatre saisons à traction intégrale, un véhicule avec cabine à traction intégrale; un véhicule tout-terrain sans émissions; un coupé deux places à trois roues; et un drone habitable piloté par un pilote breveté. Tous les véhicules, sauf le drone, pourront bénéficier de recharge solaire. Selon le fondateur de l'entreprise, Aldo Baiocchi, les LEV seront fabriqués au Canada et créeront jusqu'à 500 nouveaux emplois. Alternatives solaires «Le lancement de cette gamme de véhicules devrait redéfinir le transport en véhicules électriques légers. La technologie que nous concevons intègrera l'énergie solaire à notre gamme de véhicules pour offrir une alternative efficace, confortable et écologique aux véhicules traditionnels émetteur de carbone», déclare Baiocchi. La stratégie de fabrication de la société contraste avec l'annonce faite plus tôt cette année par son concurrent Electra Meccanica, qui a décidé de produire la Solo aux États-Unis, une voiture électrique à trois roues conçue pour un seul passager. Selon Daymak, lles LEV de Avvenire sont déjà en développement alors que la gamme complète sera disponible d'ici 2025. Elle prévoit débuter la livraison des deux modèles de vélos électriques, le Terra et le Foras, dès la fin de 2021. «Chez Daymak, notre objectif est de fabriquer des véhicules propres exceptionnels qui auront un impact positif sur l'environnement pour les générations actuelles et futures. Nous construisons nos véhicules pour offrir une liberté de mouvement auxquels s’ajoutera le plaisir de conduire », a ajouté Baiocchi. Passage vers le haut de gamme Incorporé en 2002, Daymak est surtout connue en tant que distributeur et développeur de vélos électriques de milieu de gamme, de scooters électriques et d'autres véhicules légers électriques personnels. La nouvelle gamme Avvenire a une allure beaucoup plus futuriste, pensez à des cadres noirs élégants et à des portes ou des trappes d’accès de type papillon laisse entrevoir la production de véhicules haut de gamme pour la société. Le prix de lancement de la Terra sera 3500 $ alors que nous attendons toujours de connaitre le prix du drone Skyrider . Il s'agit de la deuxième annonce majeure de Daymak cette année. En février dernier, la compagnie avait dévoilé un vélo électrique pliable et facile à assembler destiné au marché des consommateurs. Selon son site Web, le vélo est actuellement distribué au Canada, dans certaines régions des États-Unis, dans quelques pays européens, ainsi qu'au Japon, à Porto Rico et au Guatemala. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
La société proposera des modèles tout électriques et hybrides rechargeables d'ici 2026 et uniquement des modèles entièrement électriques d'ici 2030.
Bentley a présenté plus tôt ce mois-ci sa stratégie Beyond100, qui transformera l'entreprise centenaire du plus gros producteur mondial de moteurs 12 cylindres en une entreprise entièrement électrique d'ici 10 ans. La première étape consiste à éliminer les voitures conventionnelles et à ne proposer que des hybrides rechargeables et des modèles tout électriques d'ici 2026 . Deux nouveaux PHEV seront lancés en 2021 . La deuxième étape consistera à éliminer également les PHEV et à proposer uniquement des modèles entièrement électriques d'ici 2030 . Le premier BEV sera introduit en 2025 . «Suite à l'introduction du premier modèle entièrement électrique Bentley en 2025 qui sera sa première voiture entièrement neutre en carbone, Bentley proposera uniquement des modèles hybrides et électriques rechargeables dans sa gamme en 2026. D'ici 2030, la compagnie offrira uniquement des véhicules tout électriques. »
Le fait que le constructeur de luxe soit membre du groupe Volkswagen, lui donne accès à la dernière technologie de VÉ, qui devrait lui permettre de construire rapidement des véhicules électriques avec moins de contraintes.
Le véhicule concept Bentley EXP 100 GT entièrement électrique , qui revendique une autonomie de 700 km, une accélération de 0 à 100 km en moins de 2,5 secondes et une capacité de recharge à 80% en moins de 15 minutes nous donne déjà un aperçu des futurs VÉ de Bentley. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Le PDG de Ford, Jim Farley, a déclaré vendredi que la société envisageait de fabriquer ses propres batteries de véhicules électriques.
Selon l’agence Reuters, lors du virtuel Reuters Automotive Summit, Jim Farley a confirmé : «Nous sommes en réflexion concernant la fabrication de cellules de batterie. Je pense que c'est normal d’y réfléchir pour répondre à l’augmentation de la production de VÉ.» C'est une réponse très différente de celles données par deux autres dirigeants de Ford plus tôt dans l'année, y compris l'ancien PDG Jim Hackett en juillet dernier et le directeur du développement produit et des achats Hau Thai-Tang en août. Thai-Tang avait alors déclaré qu'il n’y avait pas un niveau de production suffisant pour rentabiliser une usine de batteries. Dans une interview avec Green Car Reports avant la présentation de la fourgonnette électrique E-Transit la semaine dernière, Mark Kaufman, directeur mondial de l'électrification de Ford, a déclaré que E-Transit marquait le début d'un potentiel nouveau réseau d'approvisionnement au sein de l'entreprise qui permettrait de profiter d’une intégration verticale pour renforcer le développement des véhicules électriques.
Ford E-Transit 2022
«Nous n’avions pas encore intégré notre système vertical de production pour bâtir les moteurs de la Mustang Mach-E, cependant, nous profiterons du lancement de la Transit pour assurer la production de nos moteurs à l’interne», a-t-il déclaré, « les moteurs et les boites de vitesses proviendront tous deux de notre usine de transmission Ford de Van Dyke à Sterling Heights, Michigan. » Lorsque nous lui avons demandé si ces composants devraient être utilisés dans le prochain F-150 électrique, Haufman a déclaré : «Comme vous pouvez l’imaginer, nous devons assurer la pérennité de notre technologie de façon à réutiliser cette expertise pour des moteurs qui seront réutilisés dans nos futurs véhicules.» Kaufman a expliqué que la Mustang Mach-E avait été un projet spécial au sein de l'entreprise et qu'il était à cette époque logique de se tourner vers un fournisseur, cependant, à mesure que les VÉ prendront de l'ampleur dans l'entreprise et que nous ajouterons des produits, l'intégration verticale deviendra logique pour Ford.
Teaser du prototype Ford F-150 électrique
Ford a annoncé son intention de déployer plus de véhicules électriques commerciaux, de produire un deuxième modèle en plus du Mach-E au Mexique et même de construire jusqu'à 5 véhicules électriques au Canada à partir de 2025 incluant un projet en cours avec Rivian et de produire certains de ses modèles emblématiques en versions électriques. Cependant, contrairement à GM, la compagnie n'a pas détaillé ses intentions ni prévisualisé les véhicules électriques qui ne sont toujours pas prévu avant 2025 et peut-être même plus tard. Kaufman a répondu, lorsqu'on lui a demandé pourquoi il n'y avait pas encore de vue d'ensemble pour Ford. «Plutôt que de faire des prévisions sur 10 ans, nous privilégions une stratégies de divulgation de nouveaux produits pour de plus courtes périodes, seulement une à deux années à venir.
Ford Mustang Mach-E 2021
Le transfert complet vers des batteries de Ford viendra possiblement dans quelques années seulement. Actuellement, une usine LG Chem en Pologne assure la fourniture de batteries pour ses Mustang Mach-E et E-Transit, tandis que SK Innovation devrait fournir des batteries pour le F-150 Electric à partir d'une nouvelle usine américaine, en Géorgie. Kaufman a souligné que si la fabrication de certains composants à l’interne est importante, ce n’est qu’une pièce du puzzle. «Il s’agit de fabriquer plus que des batteries et des moteurs», a-t-il déclaré. «Nous devrons vraiment développer un écosystème numérique intégré et développer pour Ford une plateforme d'essai technologique.»
Ford Mustang Mach-E, mise à jour de téléchargement!
Concernant la Mustang Mach-E, Kaufman a déclaré que même s’ils ont sous-traité une partie du système de propulsion, le travail sur les données, la connectivité et les mises à jour en direct ont permis ce qu'il a appelé «la plus grosse révolution». Kaufman n’a pas précisé les attentes de Ford en matière de volume de ventes aux États-Unis, mais a cependant laissé entendre qu'elles étaient basées sur l'espoir qu’un tiers de tous les véhicules vendus dans le monde d'ici 2030 pourraient être des véhicules électriques. "Utiliser des mesures traditionnelles pour prédire les volumes de ventes futurs ne fonctionne vraiment plus", nous a-t-il dit la semaine dernière, et il a également confirmé que Ford a un groupe de travail permanent qui se réunit chaque semaine pour s'assurer que la compagnie ajuste sa production en fonction de la demande. Ce groupe de travail sera en mesure de donner le feu vert à sa propre production de batteries quand ou lorsque ce sera pertinent de le faire. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
General Motors prévoit d’embaucher 3 000 nouveaux employés principalement axés sur le développement de logiciels alors que l’entreprise accélère ses projets de véhicules électriques, a annoncé lundi le constructeur automobile.
GM a déclaré que les nouveaux emplois seront concentrés vers l’ingénierie, la conception et la technologie de l’information pour accroître la diversité et l’inclusion et contribuer aux priorités de GM en matière de VÉ et d’expérience client. GM prévoit embaucher jusqu’au premier trimestre de 2021. De nombreux postes pourraient être à l’étranger car GM souhaite étendre ses sites de développement sur la planète. «Au fur et à mesure que nous évoluons et développons notre expertise et nos services logiciels, il est important que nous continuions à recruter et à ajouter de nouveaux talents dans de nouveaux secteurs», a déclaré dans un communiqué, le président de GM Mark Reuss. «Nous voulons clairement démontrer que nous sommes déterminés à poursuivre le développement des logiciels nécessaires pour nos les véhicules électriques, améliorer l’expérience client et développer une main-d’œuvre axée sur l’expertise logicielle.» Le blitz de recrutement intervient alors que le constructeur automobile prévoit se concentrer davantage sur les véhicules électriques, notamment en proposant au moins 20 nouveaux véhicules électriques sur la planète d’ici 2023. GM a annoncé plus tôt cette année qu’elle prévoyait d’ investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques et autonomes d’ici 2025. Ken Morris, vice-président de GM des programmes de véhicules autonomes et électriques, a déclaré aux journalistes lors d’un appel conférence lundi que le constructeur automobile prévoyait rapidement mettre sur le marché au moins deux véhicules électriques après le GMC Hummer EV, qui est le premier véhicule bâti sur la plateforme de véhicules électriques de nouvelle génération de GM incluant la batterie Ultium. «Nous progressons en mode virtuelle aussi rapidement que possible au développement de ces nouveaux véhicules.», a déclaré Morris. «Mais, même virtuellement, nous sommes plus efficaces que jamais.» Les actions du constructeur automobile ont atteint un nouveau sommet pour la dernière année à 39,72 $ USD avant l’annonce de lundi. De plus, l’action a augmenté de 5% lundi midi à la suite du vent d’optimisme créé par l’annonce d’un vaccin Covid-19 et par la confirmation du président élu Joe Biden de soutenir les véhicules électriques. «Nous sommes impatients de travailler avec l’administration Biden et de soutenir les politiques qui favoriseront une plus grande adoption des VÉ dans les 50 États et encourageront les investissements dans la R&D et la fabrication», a déclaré Morris. «En fin de compte, le changement climatique est une préoccupation mondiale et la meilleure façon de supprimer les émissions des véhicules automobiles de l’équation environnementale est d’investir dans un avenir entièrement électrique et sans émissions.» Les 3 000 emplois supplémentaires s’ajoutent à l’annonce précédente de GM pour embaucher 1 100 nouveaux employés dans le cadre d’un investissement de 2,3 milliards de dollars pour développer un partenariat avec LG Chem afin produire des batteries Ultium dans le nord-est de l’Ohio. GM employait environ 164 000 personnes dans le monde en 2019, contre 215 000 en 2015, la société ayant restructuré et réduit ses activités ces dernières années. Michael Wayland CNBC
Contribution: André H. Martel
La division Manufacturing Intelligence d'Hexagon AB * a lancé le programme 100% EV, une initiative stratégique visant à stimuler l'innovation en matière de mobilité électronique. Pour répondre à la demande de 73 pays annonçant des objectifs de zéro carbone net d'ici 2050, l'industrie automobile doit désormais à la fois répondre aux obligations législatives et développer des modèles rentables.
L'initiative d'Hexagon devrait permettre une innovation rapide vers de nouvelles classes de véhicules qui surclassent les véhicules à combustion pour répondre aux attentes de la clientèle à des coûts compétitifs. Les nouvelles techniques de conception, d'ingénierie et de fabrication développées par Hexagon sont utilisées par des leaders de l'industrie tels que Volkswagen et Bosch, et représentent 75% du contenu des véhicules produits aujourd'hui, de l'optimisation de la conception et de la production du nouveau groupe motopropulseur de véhicules électriques jusqu’à l'évaluation de la qualité de la nouvelle gamme de batteries . Grâce à l’initiative 100% EV, Hexagon combine sa technologie et son expertise pour aider les fabricants à intégrer ces nouveaux processus et à accélérer la transition mondiale vers les VÉ. Les véhicules électriques devraient représenter un tiers du marché automobile d'ici 2025, mais les clients sont encore préoccupés par l’autonomie et ont besoin de bonnes raisons pour acheter aux prix actuels, ils ont de sérieuses attentes en matière d'expérience et d'innovation. En réponse à cette situation, les constructeurs automobiles prévoient lancer 400 nouveaux modèles de véhicules électriques d'ici 2025 et les fabricants ont besoin d’outils efficaces pour développer des plateformes et des modèles de véhicules électriques, mais sans que le coût soit prohibitif. Cette situation est sans précédent et force l’industrie à s'appuyer sur de nouveaux modes de conception et d'ingénierie et d'utiliser de nouvelles approches qui fonctionnent de concert avec les lignes de fabrication et les fournisseurs offrant la même qualité et la même sécurité pour les nouveaux véhicules dans des délais très rapides. Paolo Guglielmini, président de la division Manufacturing Intelligence chez Hexagon, a déclaré: «Nous pensons que le chemin vers un avenir 100% électrique, plus propre et plus durable peut et doit être accéléré grâce à l'innovation. L'industrie automobile se mobilise pour respecter les délais exigeants de déploiement de nouveaux véhicules électriques, mais se retrouve aux prises avec la complexité de produire de nouveaux véhicules qui répondent aux attentes des nouveaux consommateurs. Le développement des véhicules électriques débute à peine. Il y a de plus en plus de compétition pour construire des modèles plus performants, plus personnalisés et nous voulons aider les entreprises à intégrer des pratiques contemporaines qui leur permettront de gagner des parts de marché . Nous pensons qu'un virage aussi rapide ne peut être effectué que grâce à des technologies intelligentes qui pourront prendre en charge le développement de l'eMobility et passer du concept au client, pour activer une mise en marché rapide et rentable de VÉ 100% électrique. " Les solutions 100% EV d'Hexagon aideront l'industrie automobile à surmonter de nouveaux défis. Par exemple, l’entreprise est convaincue de pouvoir optimiser l'efficacité des groupes motopropulseurs électriques, que ce soit pour la conception mécanique et la lubrification à l'usinage du matériel de précision, ou encore pour améliorer l'acoustique du véhicule. Ils croient également pouvoir avoir un impact sur la fabrication et l'inspection des batteries et des moteurs électriques. Ils proposent la défragmentation du processus de développement. Ils sont convaincus que rassembler des disciplines auparavant cloisonnées facilitera l’adoption de nouveaux standards et ainsi répondre plus rapidement aux attentes des gouvernements et des consommateurs. * Hexagon AB est un groupe industriel suédois spécialisé dans les nouvelles technologies. Il est coté à l'OMX sous l'acronyme HEXA Electric Vehicles Research
Contribution: André H. Martel
Le gouvernement du Canada est fermement convaincu que l'électrification est la clé de la décarbonisation de notre secteur des transports et de la transition vers un avenir sobre en carbone.
C'est pourquoi le gouvernement du Canada s'est fixé des objectifs fédéraux ambitieux pour les véhicules à zéro émission (VZE) atteignant 10% des ventes de véhicules légers (VL) par année d'ici 2025, 30% d'ici 2030 et 100% d'ici 2040. Le financement ira à des organisations tierces, gouvernements provinciaux et municipaux et des organismes à but non lucratif qui sont en mesure de cofinancer et d'administrer les versements aux entreprises qui désirent installer des VÉ en zones urbaines et suburbaines. Ressources Naturelles Canada a récemment ouvert sa troisième demande de candidature pour son programme d'infrastructure pour véhicules à émission zéro (PIVZE), un élément clé des efforts du gouvernement fédéral pour accroître la disponibilité des bornes de recharge pour véhicules électriques partout au Canada. Pour ce programme, RNCan sollicite des propositions d'organismes comme les gouvernements provinciaux et municipaux ou des organisations à but non lucratif qui sont en mesure de partager les coûts d’acquisition et l'installation d'infrastructures de recharge pour VÉ. Les organisations dont les demandes seront acceptées fourniront ensuite un financement pour les bornes de recharge rapides de niveau 2 et DC aux partenaires de leur choix. Cette demande de candidature de RNCan sera ouverte jusqu'au 10 décembre prochain. Recharge publique, sur le lieu de travail, IRLM et flotte Paula Vieira, directrice de la division de diversification des carburants de RNCan, affirme que le PIVZE est conçu pour rendre disponibles les bornes de recharge de VÉ «là où les Canadiens vivent, travaillent et s'amusent», c'est-à-dire principalement dans les zones urbaines et suburbaines. À ce titre, ceux qui seront choisis pour bénéficier de son financement devront présenter des projets desservant les parcs de stationnement publics, les stationnements sur rue, les lieux de travail et les immeubles résidentiels polyvalents, les flottes commerciales légères, moyennes et lourdes ainsi que les flottes de transport en commun. RNCan paiera jusqu'à 50 % des coûts pour les partenaires qui auront été retenus jusqu'à concurrence de 2 millions de dollars; à l’intérieur de cette enveloppe, chaque projet sera admissible à une somme ne dépassant pas 100 000 $. Les bornes de recharge de niveau 2 seront financés jusqu'à concurrence de 5 000 $ par borne, les bornes de recharge rapides de 20 kW à 49 kW jusqu'à un maximum de 15 000 $ par borne et les bornes rapides de 50 kW jusqu'à 50 000 $ par borne. Les partenaires potentiels devront pouvoir trouver du financement pour au moins 20 projets de bornes de VÉ pour postuler. 20 000 chargeurs d'ici 2024 Le PIVZE a été créé en 2019 appuyé par un fonds de 130 millions de dollars projeté sur cinq ans. Il s'agit du troisième projet sous la bannière du programme et du premier à adopter une approche de livraison par des tiers. Un quatrième projet devrait être proposé en décembre prochain et RNCan prévoit continuer d'en proposer plusieurs par année jusqu'en 2024. «Notre objectif est d’installer 20 000 nouvelles bornes de recharge d'ici la fin du programme», déclare Vieira. «Les projets qui ont été acceptés dans le cadre de notre premier appel d'offres devraient entrainer l’installation de plus de 2 200 nouvelles bornes de recharge. Le PIVEZ est l'un des deux programmes de RNCan qui financent l'expansion de l'infrastructure de ravitaillement zéro émission au Canada. L'autre, l'Initiative de déploiement de l'infrastructure des véhicules électriques et des carburants de remplacement ( EVAFID ), a été créé en 2016 et doté d’un fonds de développement de 96,4 millions de dollars pour opérer jusqu'en 2022. Alors que le PIVEZ vise à renforcer l'infrastructure de recharge dans les zones urbaines et suburbaines, l'EVAFID cible les projets le long du réseau routier national. «Les deux fonctionnent conjointement, car ils permettront vraiment aux Canadiens d'utiliser les véhicules électriques de la même manière qu'ils utilisent les véhicules conventionnels», dit Vieira. Selon Vieira, la demande croissante de bornes de recharge de VÉ a déjà provoqué une demande supplémentaire de financement pour les deux programmes qui devraient continuer d’augmenter pendant la durée des projets. «Il y a un énorme besoin d'infrastructure, et il y a aussi une volonté de s'associer au gouvernement pour déployer cette infrastructure.» Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
Mercedes-Benz envisage de mettre sur le marché les nouveaux véhicules électriques de luxe EQS et EQE7/10/2020
Le constructeur automobile prévoit sortir six nouveaux véhicules électriques au cours des deux prochaines années.
Mercedes-Benz a dévoilé une gamme de nouveaux véhicules électriques construits sur une architecture évolutive qui permettra au constructeur automobile d'adapter sa production à une variété de types et de formes de véhicules. Certains des nouveaux modèles prévus sont:
De plus, le Mercedes EQA, un VUS compact basé sur la série GLA du constructeur automobile, entrera en production plus tard cette année, suivi du VUS multisegment EQB en 2021. Soit un total de six nouveaux véhicules électriques sortis au cours des deux prochaines années. Cela contribuera grandement à aider Mercedes à atteindre son objectif de lancer 10 nouveaux véhicules électriques dans cette décennie. L'EQS sera le premier construit sur la nouvelle plateforme de véhicules électriques modulaires de Mercedes. Mercedes a révélé très peu de détails sur ces véhicules. Le constructeur automobile a cependant déclaré que l'EQS devrait atteindre une autonomie de 700 kilomètres selon les normes européennes WLTP. Il est cependant possible d’extrapoler certaines des spécifications et caractéristiques de conception de l'EQS en se basant sur le concept-car Vision EQS présenté l'année dernière. Cette annonce a été faite dans le cadre d'une mise à jour de Daimler, la société mère de Mercedes-Benz, au cours de laquelle les dirigeants ont présenté des plans de réduction de coûts d'exploitation de 20% d'ici 2025 et la disparition de certains de leurs modèles qui ne seront plus offerts dans le futur. Les réductions de coûts entraîneront presque certainement de nouvelles mises à pied, alors que Daimler avait déjà annoncé l’été dernier qu'il supprimerait 30 000 emplois. L'entreprise souhaite repositionner Mercedes-Benz en tant que marque de «luxe», par opposition à une marque «premium» qui a été son positionnement depuis des décennies. En d'autres termes, ils veulent se positionner plus comme Rolls-Royce et Bentley plutôt que comme Audi, BMW, Jaguar et Lexus. Mercedes est largement considérée par les spécialistes comme en retard par rapport aux autres grands constructeurs automobiles en ce qui concerne la sortie de nouveaux véhicules électriques. Par exemple, le VUS EQC évalué à 68 000 USD était censé être expédié aux États-Unis au début de 2020, mais ce projet a été repoussé jusqu'en 2021 . The Verge
Contribution: André H. Martel
Les ventes de véhicules électriques pour passagers sont en croissance, mais une nouvelle analyse des chercheurs de l'U of T Engineering montre que l'électrification de la flotte américaine ne suffira pas à elle seule à atteindre les objectifs climatiques (photo par microgène via Envato)
Aujourd'hui, il y a plus de sept millions de véhicules électriques (VÉ) en service dans le monde, contre seulement environ 20 000 il y a dix ans. C'est un énorme changement, mais selon un groupe de chercheurs de la Faculté des sciences appliquées et du génie de l'Université de Toronto, ce ne sera pas suffisant pour faire face à la crise climatique mondiale. «Beaucoup de gens pensent qu'une transition à grande échelle vers les VÉ résoudra principalement nos problèmes climatiques dans le secteur des véhicules de tourisme», déclare Alexandre Milovanoff , doctorant et auteur principal d'un nouvel article publié dans Nature Climate Change . «Je pense que la meilleure façon de voir la situation est la suivante: les véhicules électriques sont nécessaires, mais à eux seuls, ils ne sont pas suffisants.» Partout dans le monde, de nombreux gouvernements misent déjà tout sur les véhicules électriques. En Norvège, par exemple, où les véhicules électriques représentent déjà la moitié des ventes de véhicules neufs, le gouvernement a annoncé son intention d'éliminer les ventes de nouveaux véhicules à combustion interne d'ici 2025. Les Pays-Bas ont l'intention de faire de même d'ici 2030, la France et le Canada suivront en 2040. La semaine dernière, la Californie a annoncé son intention d'interdire la vente de nouveaux véhicules à combustion interne d'ici 2035. Milovanoff et ses superviseurs au département de génie civil et minéral, le professeur adjoint Daniel Posen et la professeure Heather MacLean, des experts en analyse du cycle de vie, qui consiste à modéliser les impacts des changements technologiques à travers une gamme de facteurs environnementaux, ont décidé de mener une analyse détaillée sur ce que signifierait un passage à grande échelle aux VÉ en termes d'émissions et d'impacts connexes. Ils ont choisi les États-Unis comme marché test, pays qui vient juste derrière la Chine en termes de ventes de voitures privées. «Nous avons choisi les États-Unis parce qu'ils ont de gros véhicules lourds, ainsi qu'un nombre élevé de véhicules par habitant et un taux élevé de déplacements par habitant», déclare Milovanoff. «Il existe également de nombreuses données de haute qualité disponibles, nous avons donc pensé que cela nous donnerait les réponses les plus claires.» L'équipe a construit des modèles informatiques pour estimer le nombre de véhicules électriques nécessaires pour maintenir l'augmentation des températures moyennes mondiales à moins de 2 C au-dessus des niveaux préindustriels d'ici 2100, un objectif souvent cité par les chercheurs en climatologie. «Nous avons mis au point une nouvelle méthode pour convertir cet objectif en un budget carbone pour les véhicules de tourisme américains, puis nous avons déterminé combien de véhicules électriques seraient nécessaires pour respecter ce budget», déclare Posen. "Ça représente beaucoup de véhicules." Sur la base des scénarios modélisés par l'équipe, les États-Unis auraient besoin d'environ 350 millions de véhicules électriques en circulation d'ici 2050 pour atteindre les objectifs de réduction des émissions. Cela équivaut à environ 90% du total des véhicules qui seraient en service à ce moment-là. «Pour mettre cela en perspective, à l'heure actuelle, le pourcentage de véhicules électriques sur la route aux États-Unis représente environ 0,3% de tous les véhicules», déclare Milovanoff. "Il est vrai que les ventes des VÉ augmentent rapidement, mais même les projections les plus optimistes suggèrent que d'ici 2050, la flotte américaine ne représentera que 50% de véhicules électriques." L'équipe affirme qu'en plus de la barrière des consommateurs qui hésitent encore à adopter les VÉ, il existe des barrières technologiques telles que la pression que les VÉ imposeraient sur l'infrastructure électrique du pays. Selon le journal, une flotte de 350 millions de véhicules électriques augmenterait la demande annuelle d'électricité de 1 730 térawattheures, soit environ 41% supérieure à la demande actuelle. Cela nécessiterait des investissements massifs dans les infrastructures et de nouvelles centrales électriques, dont certaines fonctionneraient presque certainement aux combustibles fossiles. Ce changement pourrait également avoir un impact sur ce que l'on appelle la courbe de la demande, c’est-à-dire la variation de la demande à différents moments de la journée, ce qui rendrait la gestion du réseau électrique national plus complexe. Enfin, il existe des défis techniques liés à la fourniture de matériaux critiques pour les batteries, notamment le lithium, le cobalt et le manganèse. L'équipe conclut que croire que 90% de véhicules qui rouleraient sur nos routes soient électriques d’ici 2050 est un scénario irréaliste. L’étude recommande plutôt une combinaison de politiques, dont certaines viseraient à extirper les gens hors des véhicules de tourisme personnels au profit d'autres modes de transport. Ces nouvelles politiques pourraient inclure des investissements massifs dans les transports en commun, métros, trains de banlieue, bus ainsi que la refonte des villes pour permettre davantage de déplacements via des modes actifs de transport tels que le vélo ou à pied. Elles pourraient également inclure le télétravail, une option déjà actualisée par la COVID-19. «Les véhicules électriques réduisent vraiment les émissions, mais ce n'est pas suffisant pour atteindre les objectifs climatiques. Nous devrons participer activement au changement. Nous devrons réviser nos valeurs sociales », déclare MacLean. «Nous devons repenser nos comportements, la conception de nos villes et même certains aspects de notre culture. Tout le monde doit en assumer la responsabilité. » La recherche a reçu le soutien de la bourse d'études supérieures Hatch pour la recherche sur l'énergie durable et du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada. Un texte de Tyler Irving University of Toronto
Contribution: André H. Martel
Le besoin de développer des batteries rechargeables plus volumineuses et la demande croissante de stockage d'énergie pour la technologie 5G devrait augmenter considérablement la demande de cobalt au cours des années à venir et potentiellement compétitionner les manufacturiers de véhicules électriques.
De plus puissantes batteries, utilisant l'oxyde de lithium et le cobalt (LCO), sont nécessaires dans les téléphones 5G car l'antenne, utilisée pour transmettre et recevoir des ondes radio, a besoin de plus de puissance que celles des téléphones 4G. L'antenne pour la 5G a également besoin de beaucoup plus de puissance, ce qui exerce une pression sur les réseaux électriques, nécessitant l'utilisation de systèmes de stockage d'énergie, qui en Chine sont maintenant construits avec des batteries lithium-ion contenant du cobalt.
La Chine est en tête des ventes de la technologie 5G, qui ont connu un ralentissement ces derniers mois, mais qui devraient augmenter à mesure que la croissance reprendra à la suite de la crise du covid-19.
«La technologie 5G sera une source majeure de demande de cobalt dans les années à venir», a déclaré George Heppel, analyste CRU, qui s'attend à ce que la demande de cobalt pour les appareils portables passe à 73 000 tonnes d'ici 2025 contre 45 000 tonnes cette année. «Nous pourrions bientôt voir une forte compétition pour le cobalt entre les manufacturiers de véhicules électriques et les producteurs de téléphones mobiles qui favorisent l’approche LCO. » Pour le moment, les producteurs de véhicules électriques utilisent généralement des cathodes en nickel, cobalt et manganèse, mais il existe des alternatives telles que le phosphate de fer/ lithium qui n'ont pas besoin de cobalt.
Les estimations de la demande de cobalt varient entre 100 000 et 130 000 tonnes pour cette année, et devraient doubler pour atteindre entre 200 000 et 260 000 tonnes en 2025.
Les analystes s'attendent à un marché du cobalt équilibré cette année et à des déficits à partir de 2022 alors que les ventes de véhicules électriques et de téléphones 5G devraient s’accélérer. «Alors que la transition mondiale vers la technologie 5G s'accélère, la croissance des marchés excluant les VÉ a un grand potentiel de croissance sur deux fronts spécifiques: les portables et les systèmes de stockage d'énergie», ont déclaré les analystes de Benchmark Mineral Intelligence. «La croissance de la demande pour les systèmes de stockage d'énergie a déjà dépassé la demande pour les véhicules électriques et Benchmark prévoit que la demande de stockage d’énergie stationnaire augmentera de 35% par an durant cette décennie.»
Contribution: André H. Martel
Kia présente son plan de développement de ses véhicules électriques pour les sept prochaines années17/9/2020
La société promet sept nouveaux modèles de véhicules électriques d'ici 2027, et le premier nouveau VÉ sera un multisegment électrique prévu pour 2021.
Le président et chef de la direction de Kia Motors, Ho Sung Song, a présenté hier la stratégie EV de Kia pour les six prochaines années lors d’une rencontre avec les médias à l'usine de Hwasung de la société en Corée, et la société semble avoir de grandes ambitions. Kia propose déjà trois véhicules électriques (les Niro , Optima et Soul EV) et deux hybrides rechargeables (variantes du Niro et de l'Optima), mais elle s’engage désormais à produire sept modèles tout électriques d'ici la fin de 2027, et il semble que le premier de ces nouveaux modèles devrait être sur le marché dès 2021. Bien que Song n'ait pas profité de cet évènement pour présenter le nouveau VÉ, certains détails avaient été révélés le printemps dernier. Le nouveau projet, baptisé CV, devrait être un multisegment électrique et partagera probablement un peu l'ADN du concept Imagine que Kia avait présenté au salon de l'auto de Genève 2019. La voiture sera construite sur une plateforme partagée avec Rimac et devrait avoir plus de 485 km d'autonomie sur une seule charge et un temps de recharge rapide de 20 minutes.
LE PDG DE KIA, HO SUNG SONG, DÉTAILLE LES PLANS EV DE L'ENTREPRISE. MOTEURS KIA
Si la société veut atteindre son objectif de lancer 11 véhicules entièrement électriques durant cette décennie, elle devra probablement continuer de construire des variantes de véhicules à essence existants. Mais tous ces véhicules ne seront pas nécessairement disponibles aux États-Unis. Kia confirme que la compagnie souhaite se concentrer sur la construction de véhicules électriques pour répondre à différents besoins alors que certains seront probablement des voitures de ville qui offriront de courtes autonomies à l’encontre des attentes des automobilistes américains qui priorisent l’autonomie optimale. Kia prévoit donc d'augmenter le nombre de véhicules électriques dans son portefeuille de produits. La compagnie prévoit que les ventes de véhicules électriques atteindront 25% des ventes mondiales d'ici 2029. La société a vendu 100 000 véhicules électriques à ce jour et s'attend à ce que la demande des consommateurs de véhicules électriques continue d'augmenter durant la prochaine décennie. Les véhicules électriques ne représentent toujours qu'un petit pourcentage des ventes totales de véhicules aux États-Unis, et Kia n’a pas dévoilé quel pourcentage des Niros, Optimas et Souls vendus étaient électriques. Mais Kia reconnait que Tesla a prouvé qu'il existe une demande pour des véhicules électriques, et les pressions gouvernementales en Chine et en Europe devraient amener les consommateurs à se tourner vers les véhicules électriques. Pour faciliter la transition pour les clients, Kia promet d'augmenter les infrastructures d'entretien et de recharge des véhicules électriques chez ses concessionnaires, d'abord en Corée, puis dans le monde entier. La société a annoncé un partenariat avec la société européenne d'infrastructures de recharge Ionity et recherche activement des partenaires aux États-Unis et en Chine. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
La pression de Wall Street monte pour que General Motors scinde ses opérations de production de véhicules électriques afin de mieux se positionner contre Tesla et les nombreux startups qui pointent à l’horizon .
La nouvelle société serait probablement évaluée entre 15 à 20 milliards de dollars et pourrait potentiellement valoir jusqu’à 100 milliards de dollars, selon l’analyste de la Deutsche Bank Emmanuel Rosner. La capitalisation boursière totale de GM s’élève actuellement à 43 milliards de dollars. “Créer une nouvelle entité ajouterait potentiellement de la valeur à l’entreprise”, a-t-il déclaré lundi lors du “Power Lunch” de CNBC. Plus GM se détachera des opérations concernant les véhicules électriques, plus cela permettra d’augmenter rapidement sa valeur”, selon Rosner. Les actions de GM ont clôturé lundi en hausse de 7,7% après que Deutsche Bank eut relevé sa valeur à court terme et suggéré l’achat d’actions de GM et la situation demeurait similaire mardi midi. Les spéculations sur les éventuelles retombées économiques de ses activités touchant les véhicules électriques se sont multipliées depuis l’annonce des résultats du deuxième trimestre du constructeur automobile le 29 juillet. Au cours de l’appel conférence, Rosner a recommandé au constructeur automobile de séparer ses opérations, «forçant le marché à reconnaitre sa technologie de pointe». L’analyste de Morgan Stanley, Adam Jonas, a également suggéré de changer le nom de GM pour mieux s’aligner sur ses technologies émergentes. Il a suggéré «Ultium», le nom donné aux nouvelles batteries de véhicules de la prochaine génération de GM. La PDG et présidente de GM Mary Barra , qui depuis longtemps veut conserver intacte la société n’a cependant pas rejeté aucune des deux idées. Elle a déclaré qu’elle prendrait en considération la recommandation et que GM, qui a été créée en 1908, apporterait tous les changements nécessaires pour accroître la valeur pour les actionnaires. “Nous évaluons constamment de nombreux scénarios différents, nous sommes ouverts à regarder et évaluer tout ce qui, selon nous, va générer de la valeur pour les actionnaires à long terme”, a-t-elle déclaré. “Donc, je dirais que rien n’est exclus.” Selon un avis remis hier par un analyste de Morgan Stanley l’activité Ultium de GM est évaluée à environ 20 milliards de dollars. Morgan Stanley a augmenté son évaluation de la valeur potentielle des actions de GM à la bourse de 43 $ à 46 $ l’unité se basant sur le potentiel de développement de l’entreprise de véhicules électriques de GM, en particulier Ultium. «GM a augmenté sa capacité de production de batteries à un niveau supérieur, assurant son approvisionnement interne et sa capacité de fournir une clientèle extérieure à grande échelle», écrit-il. Jonas soutient également le fractionnement des opérations, permettant l’autonomie entre les deux unités se libérant d’obstacles qui faciliteront une allocation efficace du capital et le développement des compétences spécifiques». Don Bilson, de Gordon Haskett Research Advisors, a remis en question la validité de cette option hier. Il a déclaré qu’à sa connaissance aucun des actionnaires de GM n’avait suggéré une telle option et a remis en question le moment choisi par rapport au départ du directeur financier Dhivya Suryadevara. «Si GM prévoyait se séparer prochainement de son activité de VÉ et créer une société de voitures vertes autonomes pour rivaliser avec Tesla, Suryadevara ne voudrait-il pas en faire partie? Et tout aussi important, son départ signale-t-il que ce projet sera mis sur une voie secondaire? ” Il y avait eu ces dernières années des spéculations similaires concernant les retombées économiques concernant Cruise, la filiale de véhicules autonomes détenue majoritairement par GM. La société avait alors déclaré qu’elle pensait que maintenir les opérations sous un même toit avec SoftBank Vision Fund et Honda Motor en tant qu’investisseurs était le meilleur moyen de maximiser pleinement sa valeur. Cela dit, Bilson a également noté que “les constantes poussées de Tesla sont impossibles à ignorer et Barra devrait savoir que tôt ou tard, des actionnaires viendront se plaindre si les spécialistes continuent de croire que leurs actions pourraient doubler ou tripler.” La spéculation concernant une scission intervient alors que GM a planifié un “Tech Day” virtuel aujourd’hui pour discuter de ses opérations en Chine. L’évènement devrait ressembler au «EV Day» organisé par la société en mars dernier pour les médias américains et les analystes de Wall Street. L’évènement avait fait le point sur ses opérations concernant les véhicules électriques, incluant la nouvelle technologie Ultium. Malgré la pandémie, GM a reconfirmé son intention d’investir 20 milliards de dollars dans des véhicules autonomes et électriques entre 2020 à 2025, et à mettre sur le marché au moins 20 nouveaux véhicules électriques dans le monde d’ici 2023. Un pourcentage important de ces nouveaux véhicules devrait être destiné à la Chine, le plus grand marché mondial de véhicules électriques. - Michael Bloom de CNBC a contribué à ce rapport. CNBC
Contribution: André H. Martel
Hyundai va commercialiser trois nouveaux véhicules électriques sous la marque dérivée Ioniq11/8/2020
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Hyundai a lancé une nouvelle marque dédiée aux véhicules électriques qu’elle a baptisée Ioniq afin de commercialiser trois véhicules tout électriques au cours des quatre prochaines années. La nouvelle marque Ioniq sera cruciale dans la stratégie du constructeur automobile coréen visant à vendre 1 million de véhicules électriques et à prendre 10% du marché des véhicules électriques d'ici 2025. La compagnie a décidé de baptiser sa nouvelle marque en utilisant le nom d’un véhicule déjà connu sur le marché. En 2016, Hyundai a lancé l'Ioniq, une berline à hayon disponible en versions hybride, hybride rechargeable et tout électrique. Le constructeur coréen après mûre réflexion a décidé d’utiliser ce véhicule comme point de départ pour sa nouvelle mouture de VÉ. Tous les véhicules de la marque Ioniq utiliseront la plateforme modulaire électrique sous-jacente de Hyundai, appelée E-GMP. Hyundai a déclaré que le premier véhicule de la nouvelle marque de VÉ sera l’Ioniq 5, un multisegment de taille moyenne qui sera lancé au début de 2021. L'Ioniq 5 sera basée sur le Concept 45 de Hyundai, un multisegment de style monocoque que la société a dévoilé en 2019 au Salon international de l'automobile de Francfort. Les concepteurs du Concept 45 se sont appuyés sur certaines des lignes et des caractéristiques du premier modèle de Hyundai, le Pony Coupé 1974. Le nom «45» est inspiré, en partie, par des formes angulaires de 45 degrés à l'avant et à l'arrière du véhicule.
Crédits d'image: Hyundai
Puis, suivra la berline Ioniq 6 en 2022 et le véhicule sera basé sur le concept Prophecy de Hyundai qui a été dévoilé en mars dernier. La Prophecy (photo ci-dessous) est une berline élégante et aérodynamique avec un long empattement et des courts porte-à-faux rappelant une Porsche.
Crédits d'image: Hyundai
Enfin, Hyundai a annoncé la sortie de son grand VUS, la Ioniq 7, au début de 2024. La nomenclature des différents modèles manque clairement d’imagination mais on doit cependant garder en mémoire que les véhicules de la nouvelle marque Ioniq identifiés par des nombres pairs seront des berlines et les nombres impairs seront des VUS. Tech Crunch
Contribution: André H. Martel
La Kia Soul EV de deuxième génération ne sera finalement pas vendue aux États-Unis, a rapporté le groupe CNET la semaine dernière.
Dévoilée au Salon de l'auto de Los Angeles 2018, la Soul EV devait être disponible au printemps 2019 en tant que modèle 2020. L’EPA avait même homologué une autonomie de 391 km . Il s'agissait d'une amélioration majeure par rapport à la Soul EV de première génération, qui avait une autonomie de 178 km et qui a été discontinuée en 2019. Fin 2019, Kia a déclaré que la mise en marché de la Soul EV deuxième génération serait retardée jusqu'en 2021. Pour le moment le véhicule n’est mentionné nulle part. Le rapport a cité une source anonyme de Kia Motors America, qui a déclaré que les problèmes d'approvisionnement et la demande venant d'autres marchés étaient à l'origine de l'annulation. "Kia Motors America n'a fait aucune annonce concernant la Soul EV 2021", a déclaré le porte-parole de Kia Neil Dunlop à Green Car Reports lorsqu'on lui a demandé de clarifier la situation.
Premier essai de la Kia Soul EV 2021
L'élimination de la Soul EV fera de la Niro EV la seule voiture électrique de Kia sur le marché américain. Les deux véhicules utilisent la même batterie et le même moteur électrique, mais ont une tenue de route différente. Basés sur les essais routiers en Corée du Sud et les similitudes de ce modèle avec le Hyundai Kona Electric, tous auraient souhaité l'arrivée de la Soul EV, plutôt que la Niro EV. Lors du dévoilement de la Niro EV et de la Soul EV, Kia a également expliqué que les deux modèles étaient destinés à des clientèles différentes. La décision de retenir la Soul EV est déconcertante étant donné que la société a annoncé qu'elle faisait un nouvel effort pour produire plus de véhicules électriques . En janvier, Kia a annoncé le «Plan S», qui comprend un investissement de 25 milliards de dollars dans les véhicules électriques, avec 11 nouveaux modèles prévus d'ici 2025. Cette nouveau plan devrait inclure un modèle différent, plus cher, qui offrira une autonomie de 482 km ou plus et qui sera attendu au plus tard en 2021. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Lorsque Tesla est entré sur le marché dans le but de faire des véhicules électriques la nouvelle norme, le géant de l'industrie automobile Hyundai ne s'est pas senti concerné et il a simplement concentré ses efforts sur les voitures à hydrogène.
Cependant, les choses ont rapidement changé en raison de la croissance fulgurante de la société californienne, qui oblige la marque coréenne à revoir sa stratégie pour conserver l'hégémonie du marché américain des véhicules électriques. Hyundai prévoit maintenant introduire deux lignes de production dédiées aux véhicules électriques, une l'année prochaine et une autre en 2024. Il semble de plus en plus évident que l'entreprise ait désormais décidé d’attaquer agressivement le marché du véhicule électrique. Euisun Chung, PDG du conglomérat Hyundai Motor Group qui comprend également Kia Motors, a tenu plusieurs réunions depuis mai avec ses homologues de Samsung, LG et SK Group, afin de sécuriser la fourniture de batteries à un moment où l'approvisionnement est de plus en plus serré alors que la course s'intensifie, selon plusieurs sources de l'industrie. La société sud-coréenne vise à vendre 1 million de véhicules électriques annuellement et à conquérir une part de marché mondial de plus de 10% d'ici 2025. Cependant, l'objectif parait très ambitieux car Hyundai n'a vendu que 86 434 véhicules électriques l'année dernière. Selon certaines sources, l'entreprise ne craignait pas Tesla aussi longtemps que l'entreprise de la Silicon Valley ne produisait que des voitures haut de gamme. Mais on a commencé à s’inquiéter lorsque Tesla a sorti le Model 3 beaucoup moins cher en 2017, qui offre une version d'entrée de gamme à un prix de base de 39990 USD.
Le chemin pour rattraper Tesla pourrait être long et sinueux, car Hyundai pourrait faire face à des réactions négatives de la part de son puissant syndicat, qui s'inquiète pour la sécurité d’emploi de ses membres. En effet, les véhicules électriques nécessitent moins de composants et de travailleurs que les véhicules à essence. En outre, Hyundai fabrique à l’interne un certain nombre de composants clés pour les voitures conventionnelles, tandis que de nombreuses pièces de véhicules électriques sont actuellement sous-traitées. La société se trouve dans une position très similaire à BMW, alors que le syndicat de travailleurs a empêché, il y a quelques semaines, l'entreprise allemande de se concentrer pleinement sur les groupes motopropulseurs électriques.
Le syndicat qui représente les employés de Hyundai fait pression pour que l'entreprise assemble à l’interne les composants clés des véhicules électriques, comme les batteries et les moteurs, pour compenser toute réduction de main-d'œuvre. «Nous ne sommes pas opposés au développement des VÉ. Kodak a fait faillite parce qu'elle voulait demeurer fidèle à la pellicule alors que l'industrie se tournait vers la photographie numérique », a déclaré le porte-parole du syndicat Kwon Oh-kook. «Nous voulons simplement protéger les emplois de nos membres.» Hyundai se retrouve dans une position délicate pour un chef de file de l'industrie si elle veut compétitionner avec Tesla alors qu’elle avait plutôt misé sur l'avenir des voitures à hydrogène et qu'elle a perdu. En fait, la technologie n'a pas pris son envol puisque seulement 7 707 voitures à pile à hydrogène ont été vendues dans le monde l'année dernière, contre 1,68 million de véhicules électriques, selon le groupe LMC Automotive. WHICH EV
Contribution: André H. Martel
D'ici la fin de la décennie, un tiers de toutes les ventes de voitures neuves dans le monde sera électrique selon une nouvelle analyse de Deloitte. Cela porterait le nombre total de véhicules électriques (VÉ) vendus en une seule année à 31,1 millions dans le monde; dix millions de plus que prévu.
En dépit de la perturbation de la COVID-19, les ventes totales de véhicules électriques devraient encore atteindre 2,5 millions dans le monde en 2020. Sur la base d'un taux de croissance annuel composé de 29%, l'étude de Deloitte estime que ce chiffre dépassera 11,2 millions en 2025 et 31,1 millions d'ici 2030. Selon l'étude, les véhicules entièrement électriques représenteront 81% de tous les nouveaux véhicules électriques vendus, surpassant leurs homologues hybrides rechargeables. Deloitte a identifié l'évolution de la confiance des consommateurs, comme étant un facteur clé pour stimuler la croissance des VÉ au cours des dix prochaines années car de nombreux obstacles à l'adoption se dissipent progressivement. Jamie Hamilton, responsable des véhicules électriques chez Deloitte, a déclaré: «Le coût élevé des véhicules électriques a réduit le nombre d’utilisateurs précoces, mais comme le coût des véhicules électriques devient de plus en plus compétitif avec leurs compétiteurs essence et diesel, le bassin d'acheteurs potentiels est appelé à augmenter. Un plus grand choix de nouveaux véhicules électriques, combiné à un marché de l'occasion en pleine croissance, signifie que les véhicules électriques deviennent une option plus viable pour beaucoup. Cependant, surmonter les préoccupations des consommateurs concernant l'autonomie et améliorer la perception concernant le manque d'infrastructure de recharge seront des facteurs importants, car de plus en plus de conducteurs évaluent les aspects pratiques du passage à l'électrique. Parmi les autres facteurs de croissance, citons un environnement règlementaire favorable, qu'il s'agisse d'incitatifs financiers ou d'objectifs d'émissions zéro, et le développement de nouveaux modèles de véhicules électriques qui offriront à la fois des véhicules abordables et luxueux. Étant donné que les voitures d’entreprises et les flottes représentent toujours la majorité de toutes les ventes de voitures neuves, le passage aux véhicules électriques par les entreprises favorisera la transition mondiale vers l'électrique. Les mesures de quarantaine en réponse à l'épidémie de COVID-19 ont entraîné une perturbation majeure des chaînes d'approvisionnement internationales et la fermeture temporaire de concessionnaires. Hamilton a déclaré: «Alors que les ventes globales de voitures ont chuté pendant cette période, les véhicules électriques ont fait preuve de résilience dans plusieurs régions par rapport au reste du marché. » Par conséquent, l'épidémie de COVID-19 signifie peut-être que les véhicules à essence et diesel ont possiblement atteints leur pic de ventes. Les ventes annuelles totales de voitures ont peu de chances de revenir aux niveaux d'avant la pandémie avant 2024 et même si la croissance des ventes des véhicules à essence ou au diesel reprend, il est fort probable que leur part de marché continue de diminuer par la suite. Au Royaume-Uni, un mélange de politiques gouvernementales favorables et une plus grande sensibilisation des consommateurs au changement climatique ont été à ce jour des catalyseurs de la croissance des VÉ. Avec l'ambition d'atteindre une réduction des émissions nettes d'ici 2050 et l'interdiction de la vente de véhicules polluants reportée à 2035, le terrain est propice pour l’adoption des VÉ. L'analyse de Deloitte a révélé que 50% des consommateurs britanniques considèreraient un véhicule électrique comme leur prochain achat de véhicule. Cependant, 33% indiquent que le manque d'infrastructure de recharge reste la plus grande préoccupation lorsque l’on envisage le passage au 100% électrique. Hamilton a déclaré: «La poursuite des investissements dans les réseaux de recharge et la résolution des préoccupations des consommateurs concernant leur disponibilité et leur accessibilité pourraient permettre au Royaume-Uni de dépasser le pourcentage prévu du marché mondial des véhicules électriques de 32% d'ici 2030, atteignant plutôt 65% du marché des véhicules au cours de la même période.» SOURCE: Deloitte Automotive World
Contribution: André H. Martel
Le groupe BMW a signé avec la société suédoise Northvolt un contrat de fourniture à long terme de 2 milliards d'euros pour la production de cellules de batteries. Elles seront produites en Europe à compter de 2024 dans l’usine de Northvolt actuellement en construction à Skellefteå dans le nord de la Suède.
Northvolt obtiendra 100% de l'énergie nécessaire à la production régionale des cellules de batterie dans le nord de la Suède à partir de l'énergie éolienne et hydroélectrique. « Pour contribuer efficacement à la protection du climat, nous visons à améliorer l'équilibre environnemental global de nos produits, des ressources au recyclage. Cela s'applique en particulier à la production énergivore de batteries haute tension pour véhicules électriques. C'est pourquoi nous avons maintenant un accord contractuel avec nos fabricants de cellules qui n'utiliseront que de l'énergie verte pour produire nos cellules de batterie de cinquième génération. » Oliver Zipse, président du conseil d'administration de BMW AG « Northvolt est le troisième fournisseur de cellules de batterie avec lequel nous avons établi un partenariat, aux côtés de nos partenaires existants, CATL et Samsung SDI. La signature de ce contrat est une autre étape pour répondre à notre besoin croissant de cellules de batterie. » Andreas Wendt, membre du comité de direction de BMW AG responsable des achats et du réseau de fournisseurs Le groupe BMW s'approvisionnera également en cellules fabriquées en Europe auprès du fabricant chinois CATL dans l'usine actuellement en construction à Erfurt, en Allemagne. La production de chaque nouvelle génération de cellules du Groupe BMW est octroyée dans le cadre d'une compétition mondiale pour trouver le meilleur fabricant, tant du point de vue technologique que commercial, afin de garantir l'accès à la meilleure technologie cellulaire possible. Le groupe BMW et Northvolt s'approvisionneront généralement en cobalt et en lithium nécessaires comme matières premières clés pour la production de cellules à partir de mines qui répondent aux normes de durabilité des deux sociétés. Cela garantit une transparence totale de l'origine des matières premières à tout moment. « La durabilité est un aspect important de notre stratégie d'entreprise et joue un rôle clé dans l'expansion de l'électromobilité. » —Andreas Wendt Le Groupe BMW n'utilisera également plus de terres rares dans ses groupes motopropulseurs électriques de cinquième génération à partir de 2021. Le groupe BMW et Northvolt poursuivent leur objectif commun qui est de produire à partir d'une chaîne de valeur durable pour les cellules de batterie en Europe à travers un consortium technologique commun. La conception des cellules recyclables est une préoccupation constante tout au long du développement des cellules de batteries. Face à la demande croissante de cellules de batteries, le recyclage des composants de la batterie à la fin de leur cycle de vie et la réutilisation extensive des matières premières seront essentiels pour boucler le processus de réutilisation des matériaux. Le Groupe BMW a reconnu très tôt le potentiel et l'expertise de Northvolt: mi-2018, le Groupe BMW a collaboré au développement de cellules de batteries avec la société créée en 2016 avec une participation financière dans l'entreprise. Les deux parties bénéficient du partenariat: le groupe BMW apporte son expertise en matière de batteries qu'il a acquise depuis plus de 15 ans, tandis que Northvolt peut maintenant produire en série dans le nord de la Suède. En effet, le groupe BMW exploite un centre de recherche sur les cellules de batterie à Munich. L'objectif du centre est de faire progresser la technologie des cellules de batterie et de l'inclure dans la production. La production de prototypes de cellules de batterie permet d'analyser et de comprendre pleinement les processus de création des cellules. Le groupe BMW produit des batteries dans ses usines de Dingolfing en Allemagne, à Spartanburg aux États Unis et dans l'usine BBA de Shenyang en Chine. Le groupe BMW a également entreprit la production de batteries en Thaïlande, où il travaille avec le groupe Dräxlmaier. Le Groupe BMW comptera 25 modèles électriques dans sa gamme de produits d'ici 2023. Sa stratégie de développement est possible grâce à des architectures de production flexibles incluant les véhicules entièrement électriques, des hybrides rechargeables et des modèles à moteur à combustion qui permettent à l'entreprise de réagir rapidement aux changements des conditions. Plus de la moitié des 25 modèles seront tout électriques. Le groupe BMW prévoit doubler ses ventes de véhicules électriques entre 2019 et 2021, et la société prévoit une forte croissance jusqu'en 2025. Les ventes mondiales de véhicules électriques devraient augmenter en moyenne de plus de 30% chaque année. En Europe d'ici 2021, les véhicules électriques devraient représenter le quart du parc de véhicules neufs du Groupe BMW, un tiers en 2025 et la moitié en 2030. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Les véhicules à combustion interne fabriqués par Hyundai-Kia représentaient 8,9% du marché mondial au premier trimestre de 2020. Mais pour la même période, les ventes de ses véhicules électriques représentaient 9,9% du marché mondial des véhicules électriques.
En d'autres termes, Hyundai pourrait être le premier constructeur automobile traditionnel désormais plus compétitif sur le marché des véhicules électriques qu'avec ses voitures à essence et diesel. Le journal Business Korea a indiqué qu'au premier trimestre de 2020, Hyundai et Kia avaient vendu 28 796 véhicules électriques, obtenant ainsi une part de 9,9%. L’effet combiné de la pandémie de la COVID-19 et les normes strictes européennes concernant les émissions de CO2 en Europe ont certainement influencé négativement le marché automobile global, mais n'ont pas affecté les ventes de VÉ aussi fortement. Quoi qu'il en soit, cela semble laisser présager que le moment charnière pour Hyundai et sa marque Kia vers les VÉ pourrait être plus rapide que prévu. De 2016 à maintenant, le marché mondial des véhicules électriques a augmenté de 4,28 fois. Mais les ventes de véhicules électriques de Hyundai-Kia ont été multiplié par 20. Vous pourriez ne pas voir Hyundai comme un acteur majeur dans le segment des voitures électriques, du moins aux États-Unis. Mais au cours des cinq dernières années, Hyundai est passé du 15e rang des ventes mondiales de véhicules électriques à la 4e place parmi les constructeurs automobiles de VÉ derrière Tesla, Nissan-Renault et le groupe Volkswagen. Cela ne semble être qu’un début pour Hyundai. Le vice-président exécutif de Hyundai, Euisun Chung, a confirmé le 2 janvier dernier que la compagnie investira plus de 87 milliards de dollars pour produire 23 véhicules électriques d'ici 2025. Incluant 11 nouveaux modèles électriques. Ces véhicules seront bientôt disponibles sur le marché alors que la Chine, l'Allemagne, la France et le Royaume-Uni annoncent tous des généreux incitatifs pour VÉ. Business Korea rapporte: Hyundai Motor prévoit lancer le premier véhicule électrique de sa nouvelle génération (nom du projet: NE) dès l'année prochaine. Le modèle sera basé sur e-GMP, une plateforme VÉ dédiée. La plateforme VÉ permettra entre autres d’augmenter la grosseur des batteries et son autonomie comparativement aux plateformes actuelles pour moteurs à combustion interne. À long terme, on pourra rationaliser les coûts de production pour garantir la qualité et la compétitivité des prix des véhicules. Hyundai et Kia croient qu'ils peuvent rattraper Tesla avec leurs nouveaux modèles de véhicules électriques.
Concept Hyundai Prophecy EV
Le premier modèle construit sur la plateforme E-GMP devait être présenté ce mois-ci comme un VUS modèle 2021 qui offrait une autonomie de 485 km. Mais la présentation a été retardée en raison de la pandémie. Ce nouveau modèle pourrait être nommé le Genesis. En mars dernier, Hyundai a dévoilé viralement son concept Prophecy EV, qui serait également en production. La Prophecy est une berline électrique sportive qui emprunte des éléments aux précédents concepts EV: la Hyundai 45 et la Kia Imagine. La combinaison d'une berline électrique élégante et d'un VUS utilitaire serait un bon début pour sa nouvelle génération de véhicules électriques. La part de marché plus élevée pour les VÉ que vient de connaitre le groupe Hyundai par rapport aux ICE est-elle accidentelle causée par la pandémie? Qui sait? L’avenir nous le dira. Mais la tendance vers les véhicules électriques est de plus en plus évidente. Voir Hyundai gagner pour la première fois plus de parts de marché pour les véhicules électriques que pour ses véhicules conventionnels devrait être pris au sérieux par les autres constructeurs automobiles qui hésitent encore. Un choix s’impose de plus en plus! Adhérer à la vague d’un marché en pleine croissance des véhicules électriques ou continuer d’acheter des véhicules à combustion interne qui continueront de perdre du marché. Qu’opterez-vous? Electrek
Contribution: André H. Martel
BMW affirme que sa nouvelle voiture électrique la M5 pourra rivaliser avec son concurrent Tesla2/6/2020
La BMW M5 entièrement électrique pourrait offrir une autonomie impressionnante, alimentant la course entre les deux entreprises.
BMW se dit prêt à affronter Tesla avec son prochain véhicule, une version toute électrique de la BMW M5. Ce nouveau VÉ pourrait offrir une plus longue autonomie entre les recharges de batterie, un élément critique pour les acheteurs potentiels de voitures électriques et un domaine où Tesla excelle déjà. L'autonomie a longtemps été le principal élément de comparaison entre les voitures électriques, et le champ de bataille sur lequel les véhicules électriques concurrencent. Vendredi dernier, le magazine Car a annoncé que l'entreprise travaillait sur un véhicule qui offrirait une autonomie maximale de 700 km. Cela briserait la barrière symbolique de 645 km, un chiffre que même Tesla n'a pas encore officiellement atteint selon les données connues. Un véhicule avec une telle autonomie pourrait voyager de San Francisco à Los Angeles sur une seule charge, et aurait encore suffisamment de jus pour rouler en ville. Cette rumeur confirme la course dans le secteur des véhicules électriques, alors que les constructeurs automobiles traditionnels poussent de plus en plus pour électrifier leurs gammes de produits. Audi a déclaré cette semaine qu'elle développait une voiture électrique très efficace dans le cadre de son projet "Artemis" qui devrait être disponible sur le marché en 2024. Volkswagen investira 30 milliards d'euros (33,4 milliards de dollars) dans la mobilité électrique d'ici 2023, ayant pour objectif de produire et de mettre sur la route un million de voitures électriques cette année-là, incluant les nouveaux arrivants comme la fourgonnette hippie ID Buzz . General Motors prévoit également investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques d'ici 2025. La M5 de BMW pourrait rejoindre le groupe croissant de rivaux de Tesla, qui ont déjà du mal à compétitionner avec la qualité des batteries que Tesla a développé pour ses modèles Ces rivaux sont impatients de défier le constructeur automobile exclusivement électrique, qui a vendu près d'un million de voitures et est devenu le deuxième constructeur automobile sur la planète. Il n'y a qu'un seul problème dans le plan de BMW: la nouvelle M5 ne devrait pas rouler avant 2024. Ce que nous savons sur la M5 semble intéressant. Elle sera entre autres équipée d’une batterie de 135 kilowattheures qui lui permettra d’offrir cette d'autonomie, alors que Tesla n'a pas encore livré de voitures avec une batterie supérieure à 100 kilowattheures. Elle pourra prendre en charge jusqu'à 350 kilowatts d’un chargeur de 400V, un potentiel plus élevé que les Superchargeurs Tesla qui peuvent recharger un Model 3 en seulement 15 minutes. Il prévoit subséquemment prendre en charge la norme 800V utilisée par des véhicules comme la Porsche Taycan. Selon l’organisme WLTP, cela permettra à ce nouveau véhicule d’offrir une autonomie maximale de 700 km. Cette évaluation diffère des critères acceptés par l'EPA (Environmental Protection Agency) généralement utilisés aux États-Unis. Steve Huntingford, rédacteur en chef de What Car, a déclaré à InsideEVs en août 2019 que l’évaluation WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicles Test) se base davantage sur le mode de conduite urbain (arrêt/départ) plus courant en Europe. Donc, selon l’évaluation WLTP le Model S obtient une autonomie 610 km, tandis que le Model 3 obtient 560 km. Les Model X et Y obtiennent tous deux 505 km. Au-delà de l’autonomie, la BMW M5 prévoit offrir des avantages intéressants. Elle vise une accélération de 0 à 100 km/h de 2,9 secondes. On vise une configuration à trois moteurs, avec deux moteurs de 250 kilowatts sur les roues arrière et un troisième moteur de 250 kilowatts à l'avant. La configuration présente des similitudes avec le prochain Cybertruck de Tesla, qui devrait être lancé fin 2021. Selon Inverse, la M5 pourrait offrir une concurrence intéressante dans un domaine où les rivaux de Tesla ont encore énormément de chemin à faire. Mais alors qu’une autonomie de 700 km est fort impressionnante, de son côté, Tesla prend déjà des mesures pour augmenter l'autonomie de ses modèles. La société travaille actuellement pour pousser sa berline Model S au- delà de la barre des 645 km . Elle prévoit également mettre sur le marché son Cybertruck dès l'année prochaine, qui assurera une une autonomie de plus de 800 km pour son modèle haut de gamme. Le Roadster, dont le lancement est prévu en 2022, pourrait également atteindre une autonomie de près de 1000 km par charge. Les progrès de la société face à l’autonomie pourraient être encore accélérés à la suite du dévoilement de ses nouvelles batteries plus tard cette année. Si l’on se base sur les présentes données, la M5 de BMW pourrait affronter Tesla aujourd’hui, mais pourra-t-elle affronter les Tesla de 2024? INVERSE
Contribution: André H. Martel
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