Reuters rapporte, selon des personnes familières avec le projet, que la compagnie Apple débuterait la production d’une voiture autonome dès 2024.
Ce VÉ d’Apple serait alimenté par la technologie de batterie monocellulaire d'Apple, qui pourrait offrir plus de capacité qu'une batterie traditionnelle. On ne sait toujours pas si Apple fabriquera elle-même le véhicule ou si elle travaillera avec un tiers. Selon certaines rumeurs, Apple travaillerait depuis longtemps sur une voiture, avant même que le monde ne se tourne vers les véhicules électriques. Selon ce nouveau rapport de Reuters, ce véhicule pourrait enfin se concrétiser en 2024. Reuters a effectivement rapporté que la production de la voiture autonome d’Apple devrait débuter en 2024 et impliquerait une technologie de batterie de niveau supérieur. Le service de presse a cité un témoin de la conception de la batterie d'Apple confirmant que selon lui, ce nouveau concept pourrait radicalement réduire ses coûts de production et en augmenter l'autonomie. Le rapport ne précise cependant pas si Apple construira le véhicule elle-même ou si elle se tournera vers des partenaires pour la fabrication du VÉ, mais il confirme, citant deux personnes impliquées dans le projet, que la commercialisation se fera en fonction d’une utilisation de masse plutôt qu’un robotaxi ou un véhicule commercial tels que planifiés initialement. Ce rapport a également révélé que ce véhicule autonome, serait équipée de capteurs lidar et a mentionné que l'iPhone 12 Pro et l'iPad Pro récemment mis sur le marché sont également équipés de capteurs lidar développés par Apple. Le plan d'Apple, baptisé Project Titan, est un secret de polichinelle dans le monde de l'automobile et de la technologie depuis sa création en 2014. Apple a recruté des ingénieurs automobiles de Porsche, de Tesla et d'autres constructeurs automobiles, y compris Alexander Hitzinger , qui a récemment quitté l'entreprise et est revenu au groupe VW pour diriger son propre projet Artemis. Il semble que le véhicule soit de retour sur les rails et qu’il devrait normalement entrer en production, si les sources de Reuters sont crédibles. Il se peut cependant que la date soit repoussée à 2025 en raison de retards causés par le coronavirus. Apple aurait contacté des sociétés spécialisées dans la conception de capteurs pour l'aider à ajouter une technologie d'assistance à la conduite. En ce qui concerne la production, Apple serait en négociation avec la compagnie canadienne Magna, qui possède déjà sa propre plateforme pour VÉ disponible pour construire des véhicules électriques pour des partenaires. De plus, l'un des partenaires à long terme d'Apple, Foxconn, a récemment dévoilé son intention de créer une plateforme pour VÉ.
Image Car and Driver
Toujours selon Reuters, l'alimentation du véhicule d’Apple serait un concept de batteries «monocellulaire». Cette technologie élimine les cellules et les modules et les combine dans chaque batterie. Cette approche permettrait de générer plus de capacité dans le même espace qu'une batterie traditionnelle. L'entreprise pourrait également envisager différents composants chimiques pour ses batteries. Sa capacité à démontrer sa capacité dans le monde de la fabrication grâce à l'iPhone, pourrait potentiellement permettre à Apple de réaliser ce que d'autres startups automobiles ne seraient pas en mesure d’accomplir. Pourtant, construire de nouvelles voitures n’est pas à la portée de tous, et ce serait une première pour Apple, si évidemment l'entreprise s'en tient à ce plan. Sinon, ce rêve pourrait subsister encore de nombreuses années sans qu’une voiture électrique autonome d’Apple ne roule sur nos routes. Roberto Baldwin Car and Driver
Contribution: André H. Martel
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Volvo a confirmé lundi l’inauguration de son laboratoire dédié à la recherche et au développement de moteurs électriques à Shanghai. En combinant les travaux avec son centre de recherche de Göteborg, en Suède, le développement futur du moteur à l'interne sera accéléré, a déclaré dans un communiqué de presse, le constructeur automobile.
Selon Volvo, le développement de moteurs à l’interne permettra de travailler en concertation avec d'autres composants, ce qui devrait entrainer des gains d'efficacité énergétique et de performances. "Grâce à la conception et au développement à l’interne, nous pourrons amener nos moteurs électriques à des niveaux supérieurs", a déclaré dans un communiqué Henrik Green, directeur technique de Volvo Cars. L'année dernière, Green a déclaré à Green Car Reports que les moteurs du Volvo XC40 Recharge 2021 et du Polestar 2 2021 avaient été développés à l’interne et que le constructeur avait l'intention de continuer à favoriser cette approche.
Développement de moteurs électriques Volvo
Les deux modèles sont basés sur la même plateforme CMA (Compact Modular Architecture) et partagent de nombreux composants. Les performances du Recharge XC40, qui est la première voiture électrique grand public de la marque Volvo, confirment que le constructeur automobile peut encore s'améliorer en matière d'efficacité. Son autonomie de 335 km, selon l’EPA , est environ 50% inférieure à celle de son rival le Model Y de Tesla. La Polestar 2 n’est guère plus performante, avec une autonomie de 375 km. Le laboratoire de recherche et développement automobile de Shanghai est opérationnel depuis le mois dernier et se concentrera dans un premier temps sur le développement de voitures électriques et d'hybrides rechargeables basés sur la nouvelle plateforme SPA2. Le premier modèle basé sur cette plateforme sera le VUS Volvo XC90 de nouvelle génération, qui pourrait bénéficier d'une recharge entièrement électrique. Volvo serait également à développer un VUS emblématique entièrement électrique, baptisé XC100 Recharge, qui se situerait dans la gamme de véhicules au-dessus du XC90. Ce modèle ne devrait cependant pas être disponible sur le marché avant la fin de 2023 comme modèle 2024. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Kenworth a annoncé vendredi dernier la mise en marché de camions de livraison électriques de poids moyen. Deux variantes, le K270E (classe 6) et le K370E (classe 7), seront disponibles aux États-Unis et au Canada.
Des batteries de 141 kWh et de 282 kWh seront disponibles, avec une autonomie respective estimée à 160 km et 320 km. Kenworth confirme que la recharge rapide CC sera la norme standard, de même que la recharge CA de niveau 2, qui selon la compagnie sera utile pour la recharge de nuit. Des moteurs électriques produisant 355 chevaux ou 469 chevaux seront disponibles. Kenworth a déclaré que les deux moteurs produisent suffisamment de couple pour démarrer un camion chargé sur une pente de 20% et maintenir une vitesse de 65 km / h sur une pente de 6%. Le moteur et les autres composants du groupe motopropulseur sont situés sous la cabine, là où se trouverait le moteur diesel, tandis que le bloc-batterie est divisé en sections montées derrière la cabine, le long du châssis.
Camion électrique Kenworth K270E
Kenworth a déjà travaillé en partenariat avec Toyota pour mettre en service des semi-remorques à pile à combustible dans le port de Los Angeles. Ces gros camions ont été conçus pour ce qu'on appelle le «factage», c’est-à-dire le transport des marchandises à l'intérieur du port. Les deux sociétés ont produit une flotte de 10 camions en 2019, mais n'ont pas parlé de production à grande échelle. Dans le passé, les projets verts de Kenworth étaient axés sur les hybrides diesel . En 2009, Kenworth a livré un prototype de camion diésel-hybride au New York Department of Sanitation. Le prototype n'a cependant pas été utilisé comme camion à ordures, bien que dernièrement, quelques entreprises ont produit des camions à ordures électriques à batterie. Ces camions seront initialement utilisés pour effectuer les livraisons locales, alors que d'autres pourraient être utilisés pour du transport régional. Plus tôt cette année, un groupe de services publics s'est réuni pour planifier une autoroute électrique pour les camions électriques commerciaux sur la côte ouest . Les camions électriques devront évidemment être inclus dans la vision future du transport. En juin dernier, la Californie a accru ses exigences pour forcer la production de camions électriques commerciaux à partir de 2024. L’objectif visé est de n’avoir que des camions tout électriques sur la route d'ici 2045 . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
450 bus électriques roulent à Moscou . Le principal opérateur de bus de la ville, Mosgortrans , a lancé en août son nouveau bus zéro émission. Le véhicule est fabriqué par la société nationale Kamaz .
La ville est désormais fière de posséder l'une des plus grandes flottes de bus électriques au monde après la Chine. Depuis 2018,la compagnie Kamaz a livré 334 bus électriques à Mosgortrans. Au cours de la même année, l'opérateur moscovite Mosgortrans a fait deux commandes de 100 bus électriques aux fabricants Kamaz et GAZ . Les bus Kamaz, le modèle 6282 deuxième génération, peuvent transporter plus de 85 passagers et sont équipés de ports USB et d'une connexion Wifi. L'un de ces véhicules a été présenté par Kamaz au dernier sommet de l'UITP à Stockholm . Dans le cadre de contrats de service, le groupe Kamaz et ses partenaires sont responsables de la fonctionnalité complète des véhicules pendant 15 ans c’est-à-dire pour l’ensemble de leur durée de vie, souligne le ministère des transports et du développement des infrastructures routières de Moscou. En 2020, pas moins de 150 bus électriques ont été livrés à la ville de Moscou. Et selon les plans, 150 autres seront livrés d'ici la fin de l'année. Il est prévu que d' ici 2024, le nombre total de bus électriques à Moscou dépassera 2600 unités, représentant ainsi le tiers de tous les bus du réseau de transport public de la ville. Aujourd'hui, les bus électriques circulent sur 36 itinéraires couvrant une grande partie du réseau de transport urbain de Moscou. Le nombre d'itinéraires continuera d'augmenter à mesure que de nouveaux véhicules seront livrés. Sustainable Bus
Contribution: André H. Martel
La pandémie de coronavirus ralentira la croissance des ventes mondiales de véhicules électriques, mais les voitures électriques atteindront un objectif d'accessibilité abordable plus tôt que prévu, selon un nouveau rapport du cabinet de recherche Wood Mackenzie.
«Les prévisions du coût des batteries ne cesse de progresser à la baisse», ont déclaré les chercheurs, prévoyant que le prix des batteries chutera en dessous de 100 dollars le kilowattheure d'ici 2024, un an plus tôt que prévu. La plupart des analystes considèrent que ce seuil est le point de bascule qui permettra aux véhicules électriques d’atteindre la parité de prix avec les voitures à combustion interne. Wood Mackenzie a également prédit que les ventes de voitures électriques atteindraient 45 millions d'unités par an d'ici 2040, avec un total de 323 millions de véhicules électriques en circulation dans le monde à cette époque. Les deux projections ont été révisées à la baisse de 2% par rapport aux prévisions pré-coronavirus de la société de recherche. Le groupe s'attend à ce que la pandémie retarde la transition vers les véhicules électriques, car la croissance prévue du marché des véhicules électriques sera retardée d'environ deux ans. Selon le cabinet de recherche, faisant suite à la pandémie la Chine et l’Europe ont mis l'accent sur les technologies vertes, mais ce n’est toujours pas le cas aux États-Unis, ajoutant que davantage d'efforts seront nécessaires pour réduire les émissions de carbone liées aux transports.
Production de la Volkswagen ID 3 2020 à l'usine de Zwickau, en Allemagne
"Bien que le stock de VÉ atteindra 35 fois sa taille actuelle, la courbe des émissions du transport s'aplatira et ne baissera pas", indique un communiqué de presse de la société. "La contribution globale des transports aux émissions de CO2 augmentera de 1,3 mégatonnes d'ici 2040." Plus tôt dans l'année, la même entreprise prévoyait que les ventes de véhicules électriques chuteraient de 43% en 2020 en raison de la pandémie. Juste avant la pandémie, Wood Mackenzie avait également prédit que les objectifs de Volkswagen en matière de croissance des véhicules électriques sont irréalisables . VW espère vendre 28 millions de voitures électriques dans le monde d'ici 2028, comprenant 70 modèles de plusieurs marques, dont plus de la moitié en Chine. Bien que l'administration Trump n'ait pris aucune mesure pour favoriser les énergies renouvelables et les véhicules électriques dans ses projets pour la reprise, le plan du candidat démocrate à la présidence Joe Biden inclut l'élargissement du crédit d'impôt pour véhicules électriques et la création d'un programme comme « Cash for Clunkers », mais qui serait axé vers l’acquisition de véhicules électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Hyundai va commercialiser trois nouveaux véhicules électriques sous la marque dérivée Ioniq11/8/2020
Crédits d'image: Hyundai
Hyundai a lancé une nouvelle marque dédiée aux véhicules électriques qu’elle a baptisée Ioniq afin de commercialiser trois véhicules tout électriques au cours des quatre prochaines années. La nouvelle marque Ioniq sera cruciale dans la stratégie du constructeur automobile coréen visant à vendre 1 million de véhicules électriques et à prendre 10% du marché des véhicules électriques d'ici 2025. La compagnie a décidé de baptiser sa nouvelle marque en utilisant le nom d’un véhicule déjà connu sur le marché. En 2016, Hyundai a lancé l'Ioniq, une berline à hayon disponible en versions hybride, hybride rechargeable et tout électrique. Le constructeur coréen après mûre réflexion a décidé d’utiliser ce véhicule comme point de départ pour sa nouvelle mouture de VÉ. Tous les véhicules de la marque Ioniq utiliseront la plateforme modulaire électrique sous-jacente de Hyundai, appelée E-GMP. Hyundai a déclaré que le premier véhicule de la nouvelle marque de VÉ sera l’Ioniq 5, un multisegment de taille moyenne qui sera lancé au début de 2021. L'Ioniq 5 sera basée sur le Concept 45 de Hyundai, un multisegment de style monocoque que la société a dévoilé en 2019 au Salon international de l'automobile de Francfort. Les concepteurs du Concept 45 se sont appuyés sur certaines des lignes et des caractéristiques du premier modèle de Hyundai, le Pony Coupé 1974. Le nom «45» est inspiré, en partie, par des formes angulaires de 45 degrés à l'avant et à l'arrière du véhicule.
Crédits d'image: Hyundai
Puis, suivra la berline Ioniq 6 en 2022 et le véhicule sera basé sur le concept Prophecy de Hyundai qui a été dévoilé en mars dernier. La Prophecy (photo ci-dessous) est une berline élégante et aérodynamique avec un long empattement et des courts porte-à-faux rappelant une Porsche.
Crédits d'image: Hyundai
Enfin, Hyundai a annoncé la sortie de son grand VUS, la Ioniq 7, au début de 2024. La nomenclature des différents modèles manque clairement d’imagination mais on doit cependant garder en mémoire que les véhicules de la nouvelle marque Ioniq identifiés par des nombres pairs seront des berlines et les nombres impairs seront des VUS. Tech Crunch
Contribution: André H. Martel
Lorsque Tesla est entré sur le marché dans le but de faire des véhicules électriques la nouvelle norme, le géant de l'industrie automobile Hyundai ne s'est pas senti concerné et il a simplement concentré ses efforts sur les voitures à hydrogène.
Cependant, les choses ont rapidement changé en raison de la croissance fulgurante de la société californienne, qui oblige la marque coréenne à revoir sa stratégie pour conserver l'hégémonie du marché américain des véhicules électriques. Hyundai prévoit maintenant introduire deux lignes de production dédiées aux véhicules électriques, une l'année prochaine et une autre en 2024. Il semble de plus en plus évident que l'entreprise ait désormais décidé d’attaquer agressivement le marché du véhicule électrique. Euisun Chung, PDG du conglomérat Hyundai Motor Group qui comprend également Kia Motors, a tenu plusieurs réunions depuis mai avec ses homologues de Samsung, LG et SK Group, afin de sécuriser la fourniture de batteries à un moment où l'approvisionnement est de plus en plus serré alors que la course s'intensifie, selon plusieurs sources de l'industrie. La société sud-coréenne vise à vendre 1 million de véhicules électriques annuellement et à conquérir une part de marché mondial de plus de 10% d'ici 2025. Cependant, l'objectif parait très ambitieux car Hyundai n'a vendu que 86 434 véhicules électriques l'année dernière. Selon certaines sources, l'entreprise ne craignait pas Tesla aussi longtemps que l'entreprise de la Silicon Valley ne produisait que des voitures haut de gamme. Mais on a commencé à s’inquiéter lorsque Tesla a sorti le Model 3 beaucoup moins cher en 2017, qui offre une version d'entrée de gamme à un prix de base de 39990 USD.
Le chemin pour rattraper Tesla pourrait être long et sinueux, car Hyundai pourrait faire face à des réactions négatives de la part de son puissant syndicat, qui s'inquiète pour la sécurité d’emploi de ses membres. En effet, les véhicules électriques nécessitent moins de composants et de travailleurs que les véhicules à essence. En outre, Hyundai fabrique à l’interne un certain nombre de composants clés pour les voitures conventionnelles, tandis que de nombreuses pièces de véhicules électriques sont actuellement sous-traitées. La société se trouve dans une position très similaire à BMW, alors que le syndicat de travailleurs a empêché, il y a quelques semaines, l'entreprise allemande de se concentrer pleinement sur les groupes motopropulseurs électriques.
Le syndicat qui représente les employés de Hyundai fait pression pour que l'entreprise assemble à l’interne les composants clés des véhicules électriques, comme les batteries et les moteurs, pour compenser toute réduction de main-d'œuvre. «Nous ne sommes pas opposés au développement des VÉ. Kodak a fait faillite parce qu'elle voulait demeurer fidèle à la pellicule alors que l'industrie se tournait vers la photographie numérique », a déclaré le porte-parole du syndicat Kwon Oh-kook. «Nous voulons simplement protéger les emplois de nos membres.» Hyundai se retrouve dans une position délicate pour un chef de file de l'industrie si elle veut compétitionner avec Tesla alors qu’elle avait plutôt misé sur l'avenir des voitures à hydrogène et qu'elle a perdu. En fait, la technologie n'a pas pris son envol puisque seulement 7 707 voitures à pile à hydrogène ont été vendues dans le monde l'année dernière, contre 1,68 million de véhicules électriques, selon le groupe LMC Automotive. WHICH EV
Contribution: André H. Martel
D'ici la fin de la décennie, un tiers de toutes les ventes de voitures neuves dans le monde sera électrique selon une nouvelle analyse de Deloitte. Cela porterait le nombre total de véhicules électriques (VÉ) vendus en une seule année à 31,1 millions dans le monde; dix millions de plus que prévu.
En dépit de la perturbation de la COVID-19, les ventes totales de véhicules électriques devraient encore atteindre 2,5 millions dans le monde en 2020. Sur la base d'un taux de croissance annuel composé de 29%, l'étude de Deloitte estime que ce chiffre dépassera 11,2 millions en 2025 et 31,1 millions d'ici 2030. Selon l'étude, les véhicules entièrement électriques représenteront 81% de tous les nouveaux véhicules électriques vendus, surpassant leurs homologues hybrides rechargeables. Deloitte a identifié l'évolution de la confiance des consommateurs, comme étant un facteur clé pour stimuler la croissance des VÉ au cours des dix prochaines années car de nombreux obstacles à l'adoption se dissipent progressivement. Jamie Hamilton, responsable des véhicules électriques chez Deloitte, a déclaré: «Le coût élevé des véhicules électriques a réduit le nombre d’utilisateurs précoces, mais comme le coût des véhicules électriques devient de plus en plus compétitif avec leurs compétiteurs essence et diesel, le bassin d'acheteurs potentiels est appelé à augmenter. Un plus grand choix de nouveaux véhicules électriques, combiné à un marché de l'occasion en pleine croissance, signifie que les véhicules électriques deviennent une option plus viable pour beaucoup. Cependant, surmonter les préoccupations des consommateurs concernant l'autonomie et améliorer la perception concernant le manque d'infrastructure de recharge seront des facteurs importants, car de plus en plus de conducteurs évaluent les aspects pratiques du passage à l'électrique. Parmi les autres facteurs de croissance, citons un environnement règlementaire favorable, qu'il s'agisse d'incitatifs financiers ou d'objectifs d'émissions zéro, et le développement de nouveaux modèles de véhicules électriques qui offriront à la fois des véhicules abordables et luxueux. Étant donné que les voitures d’entreprises et les flottes représentent toujours la majorité de toutes les ventes de voitures neuves, le passage aux véhicules électriques par les entreprises favorisera la transition mondiale vers l'électrique. Les mesures de quarantaine en réponse à l'épidémie de COVID-19 ont entraîné une perturbation majeure des chaînes d'approvisionnement internationales et la fermeture temporaire de concessionnaires. Hamilton a déclaré: «Alors que les ventes globales de voitures ont chuté pendant cette période, les véhicules électriques ont fait preuve de résilience dans plusieurs régions par rapport au reste du marché. » Par conséquent, l'épidémie de COVID-19 signifie peut-être que les véhicules à essence et diesel ont possiblement atteints leur pic de ventes. Les ventes annuelles totales de voitures ont peu de chances de revenir aux niveaux d'avant la pandémie avant 2024 et même si la croissance des ventes des véhicules à essence ou au diesel reprend, il est fort probable que leur part de marché continue de diminuer par la suite. Au Royaume-Uni, un mélange de politiques gouvernementales favorables et une plus grande sensibilisation des consommateurs au changement climatique ont été à ce jour des catalyseurs de la croissance des VÉ. Avec l'ambition d'atteindre une réduction des émissions nettes d'ici 2050 et l'interdiction de la vente de véhicules polluants reportée à 2035, le terrain est propice pour l’adoption des VÉ. L'analyse de Deloitte a révélé que 50% des consommateurs britanniques considèreraient un véhicule électrique comme leur prochain achat de véhicule. Cependant, 33% indiquent que le manque d'infrastructure de recharge reste la plus grande préoccupation lorsque l’on envisage le passage au 100% électrique. Hamilton a déclaré: «La poursuite des investissements dans les réseaux de recharge et la résolution des préoccupations des consommateurs concernant leur disponibilité et leur accessibilité pourraient permettre au Royaume-Uni de dépasser le pourcentage prévu du marché mondial des véhicules électriques de 32% d'ici 2030, atteignant plutôt 65% du marché des véhicules au cours de la même période.» SOURCE: Deloitte Automotive World
Contribution: André H. Martel
Ce n'est pas seulement le groupe motopropulseur qui est différent dans les véhicules électriques. Ce sont aussi les pneus.
Les voitures électriques nécessitent des pneus spéciaux pour diverses raisons, a déclaré vendredi dans un communiqué de presse le fabricant de pneus Continental. Leurs pneus doivent supporter plus de poids que les véhicules à combustion interne et fournir plus d’adhérence à la route lorsqu’ils démarrent, a noté la société. En raison de leurs groupes motopropulseurs presque silencieux, le bruit des pneus est également plus perceptible dans les voitures électriques que dans les véhicules à combustion interne, alors qu’il est partiellement masqué par le bruit du moteur. Lors de la conception de pneus pour voitures électriques, Continental leur a donné une capacité de charge accrue pour tenir compte du poids supplémentaire de la batterie. Le dessin et la composition de la bande de roulement sont également spécifiques aux véhicules électriques, pour gérer le démarrage presque instantané des moteurs électriques. Et pour atténuer le bruit des pneus, une incrustation de mousse a été ajoutée à l'intérieur. Les pneus Continental pour voitures électriques ont également généralement une forme haute et étroite pour réduire la résistance au roulement, ce qui contribue à augmenter l'autonomie.
GM, prototype de pneu sans air Michelin Uptis
Les pneus peuvent avoir un effet énorme sur l'autonomie des véhicules électriques, tout comme les roues. De nombreux tests ont démontré que le remplacement de pneus à faible résistance au roulement et de roues aérodynamiques par du matériel de rechange peuvent réduire l'autonomie, même s'ils peuvent améliorer la maniabilité. La Volkswagen ID.3 à hayon aura des pneus spécifiques au modèle fabriqués par Bridgestone. Ils offriront non seulement une plus faible résistance au roulement que les pneus conventionnels, mais seront 20% plus légers. Selon Bridgestone, ils ont été conçus en tenant compte de la répartition plus uniforme du poids de l'ID.3. Toyota a déjà envisagé des pneus sans air pour ses voitures électriques, tandis que General Motors a déclaré l'année dernière qu'elle pourrait proposer des pneus sans air de Michelin sur un prochain véhicule électrique en 2024 . Si on continue de bien planifier l'avenir, et si nous voulons des véhicules véritablement zéro émission, nous devrons également examiner attentivement les émissions des poussières de pneus et de freins . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Un regroupement de 15 États incluant le District de Columbia ont signé un protocole d’entente pour rédiger un règlement exigeant que tous les nouveaux camions légers et lourds vendus dans leur juridiction soient électriques d'ici 2050.
Les États signataires du protocole d'entente sont les suivants: Californie, Connecticut, Colorado, Hawaï, Maine, Maryland, Massachusetts, New Jersey, New York, Caroline du Nord, Oregon, Pennsylvanie, Rhode Island, Vermont et Washington. La Californie avait déjà annoncé le mois dernier qu'elle introduirait en 2024 un règlement concernant les camions commerciaux, similaire à celui déjà en place pour les voitures privées. À partir de 2045, l'État exigera que tous les nouveaux camions soient électriques. En plus des plus gros semi-remorques long-courriers, la nouvelle règlementation des 15 États couvrira les grosses camionnettes, les camions de livraison, ainsi que les autobus scolaires et de transport en commun, selon un communiqué de presse émis par des États du Nord-Est pour la gestion coordonnée de l'utilisation de l'air le (NESCAUM ).
Freightliner eM2 camion courrier électrique
Le regroupement NESCAUM confirme que les États participants espèrent atteindre un objectif intermédiaire de 30% de véhicules zéro émission d'ici 2030, avant une électrification complète d'ici 2050. Pour atteindre ces objectifs, les États auront besoin d'une infrastructure de recharge de camions, inspirée de la structure présentée le mois dernier par les États de la côte ouest. Les services publics d'électricité prévoient installer 27 bornes de recharge rapide à courant continu de grande puissance le long du corridor de l’Autoroute 5 d'une longueur de 2 000 km du Mexique au Canada, couvrant la section incluant la Californie, l'Oregon et l'État de Washington. Cette décision, à long terme, pourrait être une bonne nouvelle pour les entreprises qui ont déjà une longueur d'avance dans l'électrification des camions lourds et potentiellement favoriser Nikola et Tesla, qui prévoient lancer bientôt des camions semi-remorques zéro émission. L'électrification des camions commerciaux pourrait, en théorie, être incluse dans un projet de loi conciliant toutes les infrastructures de transport , mais pour le moment, c'est loin d'être certain dans l'environnement politique actuel. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Camions électriques de la marque Freightliner de Daimler
La Californie a fait des progrès significatifs dans la réduction des émissions avec sa règlementation véhicule zéro émission pour les voitures particulières, forçant les constructeurs automobiles à augmenter les ventes de véhicules électriques ou à pile à combustible à hydrogène. Désormais, le Golden State vise à règlementer également les camions commerciaux. Adopté jeudi, le règlement Advanced Clean Truck exige que les fabricants de véhicules utilitaires commencent à vendre des camions électriques en 2024 et à ne vendre que des camions électriques en Californie d'ici 2045. Le California Air Resources Board (CARB) confirme qu'il s'agit d’une première dans le monde, et que le règlement permettra de réduire de 1 000 le nombre de décès prématurés qui y sont liés. Les camions sont la principale source de pollution de l'air par les véhicules, a déclaré CARB dans un communiqué de presse jeudi dernier. Ils représentent 70% de la pollution et 80% des particules de suies causées par le diesel, bien qu'ils ne représentent que 2 millions des quelque 30 millions de véhicules immatriculés en Californie. Les émissions de gaz d'échappement diesel affectent également de manière disproportionnée les quartiers racisés et à faible revenu, car ces quartiers sont plus susceptibles d'être situés près des ports, des gares de triage, des centres de distribution et des corridors de fret qui connaissent un trafic de camions lourds, a indiqué l'agence. Le règlement génèrera 100 000 camions zéro émission en Californie d'ici 2030 et 300 000 d'ici 2035. D’Autres efforts connexes visent à combler les lacunes en matière d' émissions de particules de suies de diesel liées aux véhicules commerciaux. Le règlement Advanced Clean Truck a été applaudi par les groupes environnementaux, alors que la représentante du Sierra Club en Californie Katherine Garcia le qualifie "de victoire pour l'environnement, la qualité de l'air et l'économie". Le National Resources Defence Council (NRDC) a déclaré que le nouveau règlement entraînerait des économies pour le réseau de la santé de 8,9 millions de dollars entre 2020 et 2040. Jimmy O'Dea, responsable des véhicules pour l'Union of Concerned Scientists (UCS) dans un communiqué a déclaré : "Cette nouvelle règlementation est la plus grande étape à ce jour pour l’avancement des camions électriques. Cela va forcer l'industrie à passer des communiqués de presse et des projets pilotes à la production à grande échelle de camions électriques. Heureusement, plusieurs fabricants proposent déjà des modèles de camions électriques ce qui devrait faciliter l’atteinte de ces objectifs." Étant donné que le règlement implique des objectifs qui seront progressivement mis en place, les camions diesel seront néanmoins vendus pendant encore de nombreuses années. "Relever les défis du climat et de la pureté de l’air nécessitera l’application de nombreuses solutions, et nous sommes convaincus que la nouvelle génération de technologie diesel en fait partie", a déclaré dans un communiqué Allen Schaeffer, directeur exécutif du groupe de défense des droits Diesel Technology Forum. Schaeffer a noté que la Californie est à la traîne d’autres États en ce qui concerne la règlementation favorisant l'adoption de camions diesel dotés des dernières fonctionnalités de contrôle des émissions, telles que les filtres à particules et la réduction catalytique sélective. Dans un communiqué, le CARB a déclaré qu'il envisageait des normes qui exigeront que les nouveaux camions incluent ces différents aspects, ainsi qu'une règle fixant de nouvelles normes strictes d'émissions d'oxyde d'azote (NOx) pour les camions. Le CARB a également proposé de nouvelles normes pour les plus grandes flottes pour stimuler la transition vers des camions électriques selon un calendrier accéléré.
Autoroute électrique de la côte ouest pour les camions - 2020
Les services publics se sont regroupés pour rédiger un plan pour une autoroute électrique de la côte ouest pour les semi-remorques, en s’inspirant de cette nouvelle règlementation. Bien que les camions de service légers et à capacité moyenne constitueront probablement la majorité des transitions au cours des prochaines années, plusieurs fabricants de camions comme Freightliner envisagent déjà l’utilisation de camions lourds long-courriers. La nouvelle règlementation californienne pourrait également être une bonne nouvelle pour Nikola et Tesla, qui développent leurs propres semi-camions zéro émission. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
BMW affirme que sa nouvelle voiture électrique la M5 pourra rivaliser avec son concurrent Tesla2/6/2020
La BMW M5 entièrement électrique pourrait offrir une autonomie impressionnante, alimentant la course entre les deux entreprises.
BMW se dit prêt à affronter Tesla avec son prochain véhicule, une version toute électrique de la BMW M5. Ce nouveau VÉ pourrait offrir une plus longue autonomie entre les recharges de batterie, un élément critique pour les acheteurs potentiels de voitures électriques et un domaine où Tesla excelle déjà. L'autonomie a longtemps été le principal élément de comparaison entre les voitures électriques, et le champ de bataille sur lequel les véhicules électriques concurrencent. Vendredi dernier, le magazine Car a annoncé que l'entreprise travaillait sur un véhicule qui offrirait une autonomie maximale de 700 km. Cela briserait la barrière symbolique de 645 km, un chiffre que même Tesla n'a pas encore officiellement atteint selon les données connues. Un véhicule avec une telle autonomie pourrait voyager de San Francisco à Los Angeles sur une seule charge, et aurait encore suffisamment de jus pour rouler en ville. Cette rumeur confirme la course dans le secteur des véhicules électriques, alors que les constructeurs automobiles traditionnels poussent de plus en plus pour électrifier leurs gammes de produits. Audi a déclaré cette semaine qu'elle développait une voiture électrique très efficace dans le cadre de son projet "Artemis" qui devrait être disponible sur le marché en 2024. Volkswagen investira 30 milliards d'euros (33,4 milliards de dollars) dans la mobilité électrique d'ici 2023, ayant pour objectif de produire et de mettre sur la route un million de voitures électriques cette année-là, incluant les nouveaux arrivants comme la fourgonnette hippie ID Buzz . General Motors prévoit également investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques d'ici 2025. La M5 de BMW pourrait rejoindre le groupe croissant de rivaux de Tesla, qui ont déjà du mal à compétitionner avec la qualité des batteries que Tesla a développé pour ses modèles Ces rivaux sont impatients de défier le constructeur automobile exclusivement électrique, qui a vendu près d'un million de voitures et est devenu le deuxième constructeur automobile sur la planète. Il n'y a qu'un seul problème dans le plan de BMW: la nouvelle M5 ne devrait pas rouler avant 2024. Ce que nous savons sur la M5 semble intéressant. Elle sera entre autres équipée d’une batterie de 135 kilowattheures qui lui permettra d’offrir cette d'autonomie, alors que Tesla n'a pas encore livré de voitures avec une batterie supérieure à 100 kilowattheures. Elle pourra prendre en charge jusqu'à 350 kilowatts d’un chargeur de 400V, un potentiel plus élevé que les Superchargeurs Tesla qui peuvent recharger un Model 3 en seulement 15 minutes. Il prévoit subséquemment prendre en charge la norme 800V utilisée par des véhicules comme la Porsche Taycan. Selon l’organisme WLTP, cela permettra à ce nouveau véhicule d’offrir une autonomie maximale de 700 km. Cette évaluation diffère des critères acceptés par l'EPA (Environmental Protection Agency) généralement utilisés aux États-Unis. Steve Huntingford, rédacteur en chef de What Car, a déclaré à InsideEVs en août 2019 que l’évaluation WLTP (Worldwide Harmonised Light Vehicles Test) se base davantage sur le mode de conduite urbain (arrêt/départ) plus courant en Europe. Donc, selon l’évaluation WLTP le Model S obtient une autonomie 610 km, tandis que le Model 3 obtient 560 km. Les Model X et Y obtiennent tous deux 505 km. Au-delà de l’autonomie, la BMW M5 prévoit offrir des avantages intéressants. Elle vise une accélération de 0 à 100 km/h de 2,9 secondes. On vise une configuration à trois moteurs, avec deux moteurs de 250 kilowatts sur les roues arrière et un troisième moteur de 250 kilowatts à l'avant. La configuration présente des similitudes avec le prochain Cybertruck de Tesla, qui devrait être lancé fin 2021. Selon Inverse, la M5 pourrait offrir une concurrence intéressante dans un domaine où les rivaux de Tesla ont encore énormément de chemin à faire. Mais alors qu’une autonomie de 700 km est fort impressionnante, de son côté, Tesla prend déjà des mesures pour augmenter l'autonomie de ses modèles. La société travaille actuellement pour pousser sa berline Model S au- delà de la barre des 645 km . Elle prévoit également mettre sur le marché son Cybertruck dès l'année prochaine, qui assurera une une autonomie de plus de 800 km pour son modèle haut de gamme. Le Roadster, dont le lancement est prévu en 2022, pourrait également atteindre une autonomie de près de 1000 km par charge. Les progrès de la société face à l’autonomie pourraient être encore accélérés à la suite du dévoilement de ses nouvelles batteries plus tard cette année. Si l’on se base sur les présentes données, la M5 de BMW pourrait affronter Tesla aujourd’hui, mais pourra-t-elle affronter les Tesla de 2024? INVERSE
Contribution: André H. Martel
Les ventes, les revenus et les livraisons sont en hausse
Volkswagen est optimiste quant à l'avenir des voitures électriques. Il a publié sur son blog plusieurs nouveaux communiqués ces derniers jours. Même, s’il s'agit en grande partie de pieux souhaits destinés à mettre l’entreprise en lumière, on y trouve des informations intéressantes.
Il y a peu de temps, Zachary Shahan a publié un article qui se questionne sur la capacité de VW de résoudre ses problèmes logiciels à temps pour assurer les livraisons de l'ID.3 comme prévu cet été. Ce qui ressort clairement de son propos, c'est qu’il y a un manque flagrant d’ingénieurs logiciels talentueux ces jours-ci et la concurrence pour recruter les meilleurs est féroce. Pour l'exercice 2019, la société a livré plus de voitures que l'année précédente alors que les revenus nets et bruts ont sensiblement augmenté. Les ventes en Europe et en Amérique du Sud sont à la hausse tandis que les ventes en Amérique du Nord et dans la zone Asie-Pacifique sont en légère baisse. Vous vous souvenez peut-être que les ventes de voitures électriques en Chine ont fortement diminué l'année dernière après que le gouvernement ait supprimé certaines incitatifs pour les véhicules électriques. Mais en général la part de marché a augmenté dans presque tous les marchés.
Volkswagen Sustainability Council. LR: Michael Sommer, Gesche Joost, Elhadj As Sy et Yves Leterme. Crédit d'image: Volkswagen
Volkswagen s'engage à réduire l'empreinte carbone de son processus de fabrication. Son conseil de développement durable indépendant a été inclus dès le début de la planification de sa nouvelle division de voitures électriques ID. Récemment, le conseil, dirigé par Gesche Joost, a visité l' usine de Zwickau où on a débuté la production de l'ID.3 sur une nouvelle chaîne de montage en novembre dernier alors qu’une deuxième chaîne de montage est en cours de conversion pour construire des voitures électriques.
Par rapport à la situation en 2016 lors de la création du conseil, « nous voyons une toute nouvelle entreprise», explique Joost. Toute l'électricité nécessaire à la fabrication de voitures électriques à l'usine de Zwickau et à la fabrication de batteries provient d'énergies renouvelables. La société affirme qu'elle prévoit offrir 75 modèles entièrement électriques d'ici 2024 avec 65 autres modèles hybrides. "Les émissions de CO2 par véhicule sur le site de Zwickau ont plus que diminué de moitié en dix ans", a déclaré le directeur financier Bursig aux membres du conseil du développement durable lors de leur visite à l’usine. Mais l'entreprise prévoit réduire encore plus ses émissions dans un avenir proche. « Nous avons prévu l’agrandissement de l'usine qui nous permettra de fabriquer des composants supplémentaires directement sur place», dit-il, éliminant ainsi les émissions associées au transport de composants venant d’usines éloignées. L'entreprise s'engage également dans des mesures d'atténuation climatiques. Les employés ont planté des arbres fruitiers autour de l'usine de Zwickau et maintenant plus de 400 000 abeilles produisent du «miel VW». L'objectif est d'implanter l'idée de durabilité dans l'esprit de tous ceux qui travaillent à l'usine. «démontrer à quel point la durabilité est importante pour nous», déclare Bursig. Volkswagen est déterminé à ce que ses travailleurs ne soient pas laissés pour compte par la révolution VÉ. Elle compte 10 000 employés dans la région de Saxe où se situe l'usine de Zwickau. «Nous souhaitons impliquer tous nos employés», explique Dirk Coers, directeur des ressources humaines de Zwickau. Concrètement, cela signifie que 8 000 employés du site de Zwickau seront formés à notre concept de la mobilité électrique. À ce jour, 2 000 employés de production sont passés par le centre de formation axé sur la mobilité électrique. Plus de 1500 employés ont acquis la licence dite haute tension, de sorte qu'à la fin de 2019, l'équipe avait accompli environ 13 000 jours de formation. «Nous sommes le plus grand centre de formation du groupe Volkswagen», explique Coers. Michael Sommer, membre du Conseil du développement durable, décrit la qualification des employés comme «exemplaire», mais également nécessaire. L'ancien président de la Fédération allemande des syndicats affirme qu'il est essentiel de rassurer les travailleurs qui craignent de perdre leur emploi. Frank Blom, chef de la division des cellules de batterie de Volkswagen, dévoile quelques informations sur la garantie qui accompagnera les voitures électriques de l'entreprise et quelques conseils sur la façon dont les propriétaires pourraient maximiser la durée de vie de la batterie. «Nous allons garantir une capacité de batterie minimale de 70% sur huit ans, soit 160 000 kilomètres. Comme pour les téléphones intelligents, les clients pourront également avoir un impact sur la durabilité de la batterie. Règle générale: une recharge normale est plus efficace qu'une recharge rapide. Et le fait de recharger la batterie à seulement 80% au lieu de 100%, peut également augmenter sa durée de vie. Dans la plupart des situations une recharge normale journalière devrait suffire. » Il a également donné son avis sur le recyclage des piles épuisées, les considérant comme des ressources éventuelles plutôt que des déchets électriques. «Volkswagen assume la responsabilité de l'ensemble du cycle des matières premières des batteries. Toutes les activités, partant de la production des cellules de batterie jusqu’au recyclage, sont regroupées chez le « Volkswagen Group Components ». Les batteries ne sont pas des déchets dangereux, mais une source précieuse de matières premières. L'objectif est d'atteindre le plus haut niveau possible de recyclage des matériaux et la réutilisation de précieuses matières premières telles que le nickel, le manganèse, le cobalt ainsi que le cuivre, l'acier et l'aluminium, d'une manière écologiquement et économiquement durable. «À la fin de son cycle de vie, la batterie devra être restaurée, utilisée pour une deuxième utilisation dans de nouveaux produits comme les bornes de recharge rapide flexibles, et éventuellement recyclée. Volkswagen travaille sur un concept de recyclage pour retourner les matières premières à la chaîne de fabrication. Une usine pilote de recyclage est en cours de construction sur le site de Salzgitter, où les processus de recyclage, déjà à l'étude, sont validés et étendus. L'usine pilote de recyclage a été initialement conçue pour manipuler jusqu'à 1 200 tonnes de batteries par an. Cela correspond à environ 3 000 batteries annuellement. Une augmentation substantielle de retours de batterie n’est pas prévue avant 2030. » Blom indique que la société prévoit commencer la production de batteries de VÉ à électrolyte solide en 2024 en coopération avec QuantumScape. Elle s’associera également à Northvolt pour construire une usine de cellules de batterie à Satzgitter, d'une capacité initiale de 16 GWh par an. Des plans sont déjà en place pour augmenter sa capacité à 24 GWh. Volkswagen a de grands projets pour sa division de voitures électriques. Si elle peut résoudre ses problèmes logiciels, elle pourrait devenir l'un des plus grands producteurs de voitures électriques au monde. Mais la compagnie doit faire face à plusieurs défis. Volkswagen semble s’engager sérieusement dans l'avenir de la voiture électrique et a déjà engagé 33 milliards d'euros pour faire la transition vers les véhicules électriques. Bien sûr, d'autres fabricants, en particulier Tesla, foncent audacieusement vers cet objectif. Technologiquement parlant, une Volkswagen électrique 2024 pourrait être équivalente à une Tesla 2020, Et puis il y a la question de savoir si le coronavirus modifiera fondamentalement l'industrie automobile d'une manière pour le moment imprévisible. Le dernier chapitre de cette histoire est toujours en devenir. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Si les 320 km et plus d'autonomie offerts par un Renault Zoe VÉ ne suffisent pas pour un long périple, il suffit d’installer une remorque de 60 kWh pour plus que doubler son autonomie.
C'est ce que EP Tender, une startup française, espère que les conducteurs de voitures électriques adopteront son nouveau produit. L'entreprise est revenue à la table à dessin après avoir proposé pendant plusieurs années des chargeurs-remorques à combustion interne.
Le PDG Jean-Baptiste Segard a déclaré à Automotive News lors du salon de la mobilité MOVE2020 de la semaine dernière à Londres: « Nous voulons faciliter la production de véhicules électriques qui sont abordables et pratiques en améliorant leur autonomie. » Segard pense que son projet pourrait permettre aux acheteurs de choisir des véhicules électriques avec une plus courte autonomie, donc moins dispendieuses, puis d'ajouter la remorque uniquement pour les trajets routiers occasionnels lorsque les conducteurs ne peuvent pas ou ne veulent pas s'arrêter pour une recharge. Vous pouvez l’envisager comme une alternative peu coûteuse au remplacement d’une plus grosse batterie. Les entreprises chinoises de véhicules électriques travaillent encore à peaufiner ce concept qui a été abandonné dans la plupart des autres marchés.
EP Tender veut offrir l’option de louer ces remorques sur les principaux itinéraires de vacances. Les conducteurs de véhicules électriques pourraient se garer à une station, accrocher la remorque à la voiture et, une minute plus tard, rouler jusqu'à leur destination ou jusqu’au prochain relai pour l’échanger pour une nouvelle remorque avec une pleine charge.
EP Tender envisage de facturer environ 37 USD par location de remorque. L'entreprise prétend pouvoir rentabiliser le concept. Le coût des remorques est d’environ 11 000 USD. Selon la société, le projet pourrait être rentabilisé d'ici 2024, avec 60 000 clients louant 4 150 remorques. Les prototypes actuels utilisent un pack de 36,5 kWh, mais l'objectif est de proposer une version 60 kWh d’ici cinq ans. Le concept de remorques de batteries est fort intéressant. Mais ce n'est pas pratique à plusieurs niveaux. Tout d'abord, les constructeurs automobiles devraient modifier et adapter leurs véhicules pour se recharger en toute sécurité à partir d'une remorque qui rebondit pendant que le véhicule électrique se déplace. L'une des principales raisons de l'échec de la société Better Place fut son incapacité de convaincre les constructeurs automobiles d’accepter des normes de batterie communes. Renault a été le seul grand constructeur automobile à l'essayer. EP Tender, basé en France, dit qu'il est actuellement en discussion avec Renault et PSA pour permettre de connecter ses remorques à la voiture. D'ici là, la société affirme qu'elle peut ractualiser les modèles existants pour environ 650 $. EP Tender affirme avoir résolu les problèmes techniques de son produit qui lui permettent de connecter la remorque et produire le flux supplémentaire d'énergie des batteries au véhicule. Les obstacles techniques pour y parvenir en toute sécurité auraient été résolus. Pour le moment, les véhicules électriques ne permettent pas la recharge pendant la conduite. En 2013, l'entreprise utilisait un moteur à combustion pour produire de l'électricité. Automotive News a confirmé qu'environ 20 de ces remorques sont toujours utilisées par des fourgonnettes électriques Renault Zoes et Kangoo. Hugo Basset, ingénieur de l'entreprise, a déclaré que la baisse des coûts des batteries avait incité l’entreprise à passer des remorques à combustion aux remorques à batterie. Le concept de batterie-remorque est intéressant mais potentiellement utopique. La recharge rapide a beaucoup évoluée depuis que EP Tender a proposé son projet initial. Cela aurait pu être une stratégie ingénieuse pour rendre les longs périples en VÉ pratiques. Mais l’évolution des batteries des véhicules électriques qui permettent une plus grande autonomie et une infrastructure de recharge améliorée rendent ce type de produits de moins en moins nécessaire. Electrek
Contribution: André H. Martel
La valeur de Tesla continue de monter en flèche, atteignant un nouveau record de près de 800 $ par action lundi grâce à un relevé sur les bénéfices du quatrième trimestre la semaine dernière qui a dépassé les attentes et une foule d'analystes de Wall Street prédisant récemment une nouvelle hausse de l'action.
Les actions de Tesla ont poursuivi sur leur lancée récente et ont augmenté de près de 20% pour atteindre un nouveau record lundi, gagnant plus de 100 $ et terminant la journée à 780 $ par action.
La dernière flambée des prix de lundi est survenue après qu'Argus Research ait accru son évaluation de la valeur des actions de Tesla de 556 $ à 808 $, parmi les plus élevées de Wall Street, se basant sur les solides résultats du quatrième trimestre de la société et la hausse des ventes de véhicules. ARK Investment Management qui a récemment mis à jour son modèle d'évaluation pour refléter l’énorme potentiel de Tesla estime que l'action pourrait valoir 7000 $ par action et jusqu'à 15000 $ dans le meilleur des cas d'ici 2024. Tesla a confirmé sa phase bénéficiaire la semaine dernière, signalant son deuxième trimestre consécutif de rentabilité et promettant aux investisseurs qu'elle devrait continuer à être rentable à l'avenir, ce n'est pas encore le cas sur une base annuelle. Tesla a impressionné Wall Street grâce à l'augmentation de ses livraisons et à une usine chinoise qui fut opérationnelle plus rapidement que prévu. De plus, le PDG a promis d'augmenter ses ventes mondiales de véhicules de plus d'un tiers en 2020 afin de dépasser d’un demi-million d'unités, les 367 000 véhicules de l'an dernier. Les actions de Tesla ont augmenté de façon constante et de plus en plus rapidement ces derniers mois, alors que la société passe rapidement d'un fabricant de niche en un producteur de véhicules électriques grand public. Le titre a gagné près de 170% au cours des six derniers mois seulement, surpassant de loin les indices de référence. «Malgré les retards de production passés, les pénuries de pièces, les dépassements de coûts de main-d'œuvre et d'autres difficultés, nous nous attendons à ce que Tesla profite de sa position dominante dans l'industrie des véhicules électriques et améliore ses performances en 2020 et au-delà», a déclaré lundi Argus Research. Les investisseurs qui ont parié contre les actions de Tesla ont perdu des tonnes d'argent depuis le début de l'année. Seulement lundi, ils ont perdu 2,5 milliards USD. Tesla compte plus de vendeurs à découvert que tout autre titre américain, 18% de ses actions accessibles au public sont vendues à découvert, selon les données de la société d'analyse de marché S3 Partners. Cependant comme le cours de l'action de Tesla a régulièrement évolué à la hausse, les vendeurs à découvert ont subi des pertes lors du rachat d'actions à un prix plus élevé que prévu. Si trop de vendeurs à découvert achètent les actions, comme c'est le cas avec Tesla, cela peut en fait créer une demande plus élevée et faire grimper le cours des actions encore plus haut. Ce phénomène est connu sous le nom de « short squeeze ». Incluant les 2,5 milliards USD perdus lundi, les investisseurs qui ont parié contre le constructeur de véhicules électriques ont perdu un total de 8,3 milliards USD jusqu'à présent cette année, selon S3 Partners. Elon Musk est le plus gros actionnaire de la société et la hausse du cours de l'action lundi a poussé sa valeur nette à 39,3 milliards de dollars, selon les estimations de Forbes . Tesla a connu des difficultés au cours du premier semestre 2019, au milieu de doutes sur la demande des consommateurs et sur la question de savoir si l'entreprise pouvait atteindre la rentabilité. Mais l'action a rebondi au cours du deuxième semestre en affichant des bénéfices aux troisième et quatrième trimestres. Plus tôt cette année, Tesla est devenu le premier constructeur automobile américain à atteindre une capitalisation boursière de 100 milliards de dollars. Ce chiffre est maintenant passé à 140,5 milliards de dollars, soit près du double de la taille combinée des constructeurs automobiles rivaux General Motors (48 milliards USD) et Ford (36 milliards USD). Seule Toyota a une capitalisation boursière plus élevée à ce stade. Forbes
Contribution: André H. Martel
L'offensive électrique de Volkswagen semble vouloir s’accélérer tel que prévu. À la suite du lancement, en première mondiale, de la nouvelle mouture entièrement électrique en septembre dernier et le début de la production à l'usine de véhicules électriques de Zwickau en novembre, la marque Volkswagen a déjà franchi des étapes importantes. 2020 sera dominée par l'introduction sur le marché de la famille ID.3.
Les premières voitures ID.3 apparaîtront sur les routes d'Europe cet été. Au cours des prochaines années, Volkswagen entend devenir le leader mondial du marché de la mobilité électrique et investira 48 milliards CAD dans ces efforts d'ici 2024, dont 16 milliards CAD dans le développement de la marque Volkswagen. Selon les derniers données, l'objectif stratégique d'un million de voitures électriques devrait être atteint fin 2023, deux ans plus tôt que prévu. La marque Volkswagen prévoit produire 1,5 million de voitures électriques annuellement en 2025.
"2020 sera une année clé pour la transformation de Volkswagen. Avec le lancement sur le marché de l'ID.3 et d'autres modèles de la famille ID., notre offensive électrique deviendra également visible sur les routes", explique Thomas Ulbrich, membre du Conseil d’administration de Volkswagen responsable de la mobilité électrique. "Notre nouveau plan global pour la production de 1,5 million de voitures électriques en 2025 répond aux attentes des gens qui veulent une mobilité respectueuse du climat et nous voulons rendre cette mobilité abordable pour des millions de personnes." L’ID.3 présenté au salon international de l'automobile en septembre dernier, se veut le premier modèle d'une toute nouvelle génération de véhicules 100% électriques. L'ID.3 est basé sur la boîte à outils électrique modulaire (MEB) de Volkswagen et offre des autonomies de 330 à 550 kilomètres (WLTP). La version de base du modèle coûtera moins de 44,000 CAD. Volkswagen a également accepté des pré- commandes pour l'ID.3. À ce jour, plus de 37 000 clients ont réservé un ID.3 en payant un acompte. La production de l'ID.3 a commencé en novembre en présence de la chancelière fédérale Angela Merkel. Le véhicule est produit à l'usine de Zwickau, qui a été entièrement convertie pour répondre à cette demande. À partir de 2021, jusqu'à 330 000 véhicules électriques quitteront la chaîne de montage chaque année, faisant de Zwickau l'usine de véhicules électriques la plus grande et la plus efficace d'Europe. Au niveau international, on prévoit le lancement de la production de l'ID en Chine et aux USA. L’étape de pré production de l'ID est déjà en marche à l'usine d'Anting en Chine. Dans le cadre de son offensive électrique, Volkswagen a également évolué dans un certain nombre de domaines d'activité stratégiques. Avec sa nouvelle filiale Elli, Volkswagen va de l'avant avec le développement de son infrastructure de recharge. Elli compte déjà plus de 10 000 clients électriques. Avec ses concessionnaires, Volkswagen installe également ses propres bornes de recharge. D'ici 2025, 36 000 nouvelles bornes de recharge seront installées en Europe. L'ouverture du Modular Electric Drive Toolkit (MEB) à d'autres fabricants est également une approche novatrice. Ford sera l'un des premiers constructeurs automobiles à utiliser le MEB. A partir de 2023, Ford va proposer un véhicule MEB en Europe et prévoit vendre plus de 600 000 VÉ d'ici six ans. Volkswagen a également jeté les bases du développement et de la production de cellules de batterie. Une usine de cellules de batterie d'une capacité de 16 gigawattheures doit être construite à Salzgitter dès 2020. Le démarrage de la production est prévu pour fin 2023 début 2024. À cet effet, Volkswagen a conclu un partenariat avec le fabricant suédois de batteries Northvolt. Au cours de l'année à venir, Volkswagen intensifiera son offensive électrique. L'ID.3 apparaîtra sur le marché à partir de l'été 2020. D'autres modèles seront également ajoutés à la famille ID. Le premier VUS tout électrique, le modèle de série de l'ID. CROZZ02 connaitra sa première mondiale au cours de l'année et la production de ce véhicule à l'usine de voitures électriques de Zwickau devrait également démarrer en 2020. La production de voitures électriques basées sur le MEB débutera également à Anting, en Chine, la deuxième plus grosse usine Volkswagen au monde. Electric Vehicles Research
Contribution: André H. Martel
Bien que les voitures électriques n'aient pas répondu aux attentes dans les années 2010 comme certains l'avaient prévu, des considérations économiques laissent entrevoir les années 2020 comme la décennie où les véhicules électriques connaitront une poussée de fièvre sur le marché
Batterie lithium-ion Tesla Model S dans un châssis roulant [photo: Martin Gillet via Flickr]
De 2010 à 2019, les prix des batteries au lithium-ion sont passés de 1100 $ le kilowattheure à 156 $ / kWh, soit une baisse de 87%. Pour la période entre 2018 à 2019, cela représente une baisse de 13%.
Ces chiffres faisaient partie d'un rapport annuel publié mardi par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Le rapport suggère également que nous atteindrons la barre des 100 $ / kWh plus tôt que prévu, d'ici 2023. Une batterie est généralement le composant le plus dispendieux d'une voiture électrique. Alors que les constructeurs automobiles ont jusqu'à présent décidé d'ajouter plus de capacité de cellules dans leurs véhicules à mesure que le prix baisse, ils ont aussi la possibilité de développer des batteries à plus faible autonomie à un prix plus abordable. Il y a seulement deux ans, en 2017, le prix moyen d'une batterie au lithium-ion pour véhicule était de 209 $ / kWh , et la BNEF avait précédemment prédit que le coût tomberait en dessous de 100 $ / kWh d'ici 2025. Pourquoi pourrons-nous atteindre cet objectif plus tôt que prévu? Cela s'explique en partie par le fait que le volume des commandes de batteries est devenu plus important, confirmant que les constructeurs automobiles sont maintenant convaincus que le marché mondial des véhicules électriques continuera de croître. La BNEF prévoit désormais que les prix des cellules des batteries chuteront sous la barre des 100 $ / kWh en 2024. Elle constate une baisse continue des prix des cellules et estime que le coût devrait se situer autour de 61 $ / kWh d'ici 2030, sans toutefois insister sur cet objectif plus difficile à évaluer.
Packs de batteries VW
James Frith, l'analyste principal du stockage d'énergie qui a rédigé ce rapport, a déclaré que la BNEF évalue la taille du marché mondial des batteries à 116 milliards de dollars par an, sans compter les investissements dans la chaîne d'approvisionnement. "Cependant, comme les prix des cellules et des packs baissent, les acheteurs en auront plus pour leur argent qu'aujourd'hui", a-t-il souligné.
Alors que les constructeurs automobiles simplifient la conception des véhicules électriques pour se fonder sur des cellules et des modules standardisés qui peuvent être augmentés ou réduits sur les plateformes, comme sur la plateforme MEB de Volkswagen, certaines des pièces auxiliaires comme le système de refroidissement pourront également être standardisées donc seront plus abordables.
Taille du marché du lithium-ion - BNEF, 2019
Les coûts d’opération et de fabrication diminueront également au début de la décennie, ce qui permettra une accessibilité supérieure à ce qui avait été initialement prévu. Pour réduire les coûts de transport et potentiellement éviter les droits d'importation, davantage de fabricants de batteries construisent leurs usines près des manufacturiers. SK Innovation, par exemple, construit une usine en Géorgie qui fournira l’usine de véhicules électriques de VW au Tennessee, tandis que LG Chem et GM viennent d'annoncer une usine de coentreprise en Ohio. Et le géant chinois de la batterie CATL a déclaré qu'il envisageait aussi de s’installer aux États-Unis.
Au cours de la deuxième partie de la décennie, la croissance sera assurée par l'expansion des installations existantes, les améliorations de l'équipement de fabrication et les améliorations de la qualité des matériaux. La poursuite de la baisse des prix des cellules aura des effets cruciaux qui seront bénéfiques au-delà des véhicules de tourisme. Cela devrait rendre plus attrayant l'électrification des véhicules de livraison commerciaux, souligne la BNEF. Grâce à ces baisses de coûts, les constructeurs automobiles pourront bientôt faire profiter de nouvelles options aux consommateurs, prévoit la firme, comme des cycles de vie plus longs à un coût moindre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le sud-coréen LG Chem, l'un des principaux fabricants de batteries de véhicules électriques, s'attend à ce que les ventes mondiales de véhicules électriques soient quintuplés par rapport aux niveaux de 2018, représentant environ 15% des ventes mondiales de véhicules en 2024.
LG Chem, qui compte General Motors et Volkswagen parmi ses clients, prévoit également une diminution du coût de production des batteries, qui représente environ un tiers du prix des véhicules électriques et constituent l’un des plus grands obstacles à l’adoption généralisée des véhicules électriques. Les coûts passant à 100 $ le kilowatt heure en 2025 comparativement à 200 $ en 2015.
Lors d'une conférence à Séoul, le PDG de LG Chem, Kim Jong-hyun, a déclaré que des règlementations plus strictes en Europe et en Chine, en particulier à partir de l'année prochaine, ainsi que la venue des véhicules autonomes et des services de covoiturage allaient servir de catalyseurs à la croissance rapide des VÉ. Il s’attend également à ce que les constructeurs automobiles proposent des modèles de voitures électriques plus abordables, ce qui favorisera la croissance du marché, qui a jusqu’à présent été alimenté par des subventions gouvernementales. Selon LG Chem, les ventes de véhicules tout électriques et de véhicules électriques hybrides rechargeables devraient passer de 2,4 millions l'an dernier à 13,2 millions en 2024, ce qui représenterait 15% des ventes totales de véhicules cette année-là. Le fabricant de batteries sud-coréen LG Chem Ltd a annoncé investir 500 milliards de won (424,03 millions USD) pour construire une usine en Corée du Sud afin de produire du matériel cathodique pour les batteries lithium-ion. LG Chem envisage de débuter la construction de son usine l'année prochaine dans la ville de Gumi, dans le sud-est de la Corée du Sud. La production de cathodes commencera à partir de la fin de 2022, a déclaré un responsable de la société. Reuters
Contribution: André H. Martel
Hyundai Motor Group investira 35 milliards de dollars dans les technologies automobiles de demain15/10/2019
Le groupe Hyundai Motor a annoncé aujourd'hui son intention d'investir 41 000 milliards de wons (34,65 milliards USD) dans la technologie de la mobilité et des investissements stratégiques d'ici 2025, alors que le premier constructeur sud-coréen accélère ses tentatives de rattrapage dans la course de l'automobile autonome.
Le plan, qui, selon Hyundai, engloberait des véhicules autonomes, connectés et électriques, intervient après que la société et deux de ses sociétés affiliées ont annoncé un investissement de 1,6 milliard USD dans une coentreprise avec la société américaine de hautes technologies auto-conduite, la compagnie Aptiv.
Le plan de Hyundai a également reçu un coup de pouce du gouvernement sud-coréen, qui a annoncé mardi qu'il prévoyait de dépenser 1,439 milliards USD entre 2021-2027 pour renforcer la technologie des véhicules autonomes. Le gouvernement s'attend à ce que Hyundai lance un service national de voitures entièrement autonomes pour son parc de véhicules en 2024 et pour le grand public d'ici 2027. Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un projet concernant le futur de la voiture annoncé par le président Moon Jae-in lors d'un évènement organisé au centre de recherche de Hyundai Motor, près de Séoul. Le gouvernement a déclaré qu'il menait une étude de faisabilité sur l'augmentation de son financement pour le développement de matériel, de systèmes et de nouvelles infrastructures. La Corée est à la traîne en ce qui concerne les logiciels pour voitures autonomes et les composants clés tels que les capteurs et les puces, malgré le réseau de données mobiles de cinquième génération du pays. La Corée du Sud a également indiqué qu'elle préparerait un cadre règlementaire et juridique garantissant la sécurité des voitures autonomes d'ici 2024. "Nous allons rapidement passer des voitures à moteur à combustion aux voitures futures", a déclaré mardi le ministre de l'Industrie, Sung Yoon-mo, lors d'un point de presse. Le gouvernement souhaite également jeter les bases technologiques et juridiques pour encadrer le développement de voitures volantes d’ici 2025. Le vice-président exécutif de Hyundai Motor, Euisun Chung, a déclaré que la société envisageait de développer des voitures volantes, qui pourraient être commercialisées avant les systèmes de conduite autonome. Financial Post
Contribution: André H. Martel
Le géant du commerce électronique et de la logistique, Amazon, a annoncé qu'il allait commander 100 000 fourgonnettes entièrement électriques à Rivian, une entreprise du Michigan.
Rivian R1T, châssis R1S
Les camionnettes Rivian devraient être livrées à partir de 2021. 10 000 d'entre elles seront en service dès 2022 et toutes les 100 000 rouleront sur la route d'ici 2030.
Selon Amazon cette acquisition devrait leur permettre d’économiser 4 millions de tonnes de carbone par an d’ici 2030, Cette transaction est à nos jours la plus grande commande de véhicules de livraison électriques jamais réalisée. Rivian a déjà commencé à rassembler les fonds nécessaires à la production de ses camions électriques. Plus tôt cette année, Amazon a investi 440 millions de dollars dans Rivian. Ford a investi 500 millions de dollars dans la société. Récemment, Cox Automotive a investi 350 millions de dollars . Le véhicule Amazon devrait être l'un des nombreux véhicules construits sur la même plateforme que celle des camionnettes R1T et R1S SUV de Rivian. La commande s'inscrit dans le cadre d'un engagement en faveur des énergies renouvelables annoncé jeudi dernier. Intitulé « The Climate Pledge », il englobe les stratégies de décarbonisation de l'Accord de Paris, promulgue des mesures et des diminutions concernant les émissions de gaz à effet de serre et vise des émissions nulles de carbone zéro d'ici 2040. Amazon prévoit désormais d'atteindre 80% d'énergie renouvelable d'ici 2024 et 100% d'ici 2030. À cet effet, Amazon annonce son investissement dans 15 projets éoliens et solaires de grande envergure générant plus de 3,8 millions de mégawattheures d'énergie propre par an. Il lance également un fonds de lutte contre le changement climatique de 100 millions de dollars avec « The Nature Conservancy »et a lancé un nouveau site Web sur la durabilité pour rendre compte de ses initiatives. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Comme il faisait beau, samedi dernier, j’ai décidé d’aller me promener dans les Laurentides et j’en ai profité pour m’arrêter à Ste-Agathe des Monts. Je me suis rendu sur le site de l’évènement « Et si on roulait électrique ». J’y ai rencontré une équipe de bénévoles extraordinaire! Des gens accueillants, convaincus, convaincants et d’une très grande générosité, qui souhaitent ardemment partager leur passion pour l’électromobilité.
L’an dernier, cet évènement qui en est à sa deuxième année avait entièrement été organisé par l’AVÉQ. Éric Racine coordonnateur des directions régionales me confirmait que, cette année, l’évènement avait été organisé en collaboration avec la ville de Ste-Agathe. Plus de 10 modèles de véhicules électriques privés étaient disponibles pour faire des essais. L’évènement se passait sur le site de l’école Fleur des Neiges sur la route 117. Le site étant situé près d’un accès à l’autoroute 15 permettait aux visiteurs de connaitre les divers aspects de la conduite urbaine et grand route.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater que l’équipement informatique était alimenté par la batterie de l’un des véhicule électriques. On est électromobiliste ou on ne l’est pas!
Ce qui rend ces évènements si remarquables est sans contredit la passion des bénévoles. La majorité des membres bénévoles étaient évidemment de la région des Laurentides, mais j’ai eu le plaisir de bavarder avec des gens qui venaient d’aussi loin que de Gatineau. Y a-t-il une meilleure façon de s’informer sur les avantages de l’électromobilité que de rencontrer ces messagers de la bonne nouvelle? Pour ceux qui ne peuvent se rendre à de tels évènements, vous pouvez toujours faire appel au service de jumelage, L’AVÉQ vous offre la possibilité d’essayer le véhicule électrique de votre choix dans votre région en compagnie du propriétaire et cela tout à fait gratuitement. Vous devez seulement contacter : www.jumelage.ca Un gros merci à tous les bénévoles. Mesdames et messieurs, nous vous sommes reconnaissants de vos efforts et de votre générosité. Bonne route.
Contribution: André H. Martel
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