L'aéroport de l'île de Toronto sera bientôt desservi par un traversier tout électrique, alors que les travaux avancent sur plusieurs autres projets de navires à émission zéro à travers le pays.
Le Marilyn Bell I est entré la semaine dernière dans la phase finale de sa transition vers un traversier tout électrique alimenté par batterie lithium-ion lorsqu'il a été mis en cale sèche au Toronto DryDock à Queens Quay. Le traversier opère sur le tronçon de lac Ontario d'environ 121 mètres entre l'aéroport de l'île de Toronto et Queens Quay et devrait être le premier traversier électrique opérationnel au Canada. Selon l'exploitant du traversier, la conversion de Marilyn BelI I marquera une étape importante dans l'engagement de PortsToronto envers l'environnement. Les travaux doivent être terminés plus tard cette année (repoussé de son calendrier initial de 2020), lorsque le ferry devrait reprendre du service. Toujours, selon un communiqué de presse de l’organisation, pour ajouter une mesure additionnelle visant zéro émission, PortsToronto engage Bullfrog Power pour aider à ajouter un kWh d’énergie renouvelable dans le réseau pour chaque kWh d’énergie utilisé par le service de ferry. Cette décision aidera à compenser les gaz à effet de serre causés par l’exploitation des traversiers aéroportuaires. De plus, PortsToronto souligne également que le traversier réduira son impact dans son environnement de travail en supportant le programme de gestion du bruit de l'aéroport, car il fonctionnera beaucoup plus silencieusement, réduisant considérablement le bruit associé à ses activités ». Peut-être le premier projet, mais pas le dernier Alors que le Marilyn Bell I pourrait être le premier traversier tout électrique opérationnel au Canada, une transition se déroule à la fois sur les lacs et d'un océan à l'autre. À l'extrémité est du lac Ontario, les travaux se poursuivent sur les nouveaux terminaux de traversiers à Kingston et sur les îles Wolfe et Amherst avoisinantes. Deux traversiers électriques, d'une capacité respective de 400 et 300 passagers, devraient faire l'aller-retour entre Kingston et ces deux collectivités au cours des deux à trois prochaines années. Plus à l'est, comme l'a signalé Electric Autonomy Canada en juin, Halifax vise 2024 pour le lancement d'un traversier électrique dans le cadre d'un projet financé conjointement par la ville, la province et le gouvernement fédéral qui comprend également la construction d'un nouveau terminal et la modernisation d'un autre, à la fois pour répondre aux normes zéro émission. Partout au pays, les nouvelles sur les traversiers sont tout aussi intéressantes. Cette semaine, BC Ferries a reçu son troisième nouveau navire hybride électrique de classe Island. Le navire, dont le nom n'a pas encore été déterminé, est arrivé à Victoria après une traversée de 64 jours, depuis un chantier naval en Roumanie. Lorsque le navire passera son inspection finale, BC Ferries en assumera la propriété. Un autre navire, le quatrième de BC Ferries, est en route et devrait rejoindre la flotte plus tard cet été. Les deux premiers navires de la classe Island sont déjà en service le long de la côte. Deux autres navires seront livrés à Victoria d'ici la fin de 2021, soit une flotte de six nouveaux navires. Avec la capacité de transporter au moins 47 véhicules et jusqu'à 400 passagers et membres d'équipage, tous les six ont la capacité d'être convertis en tout électriques. Cette modification dépendra de l’obtention du financement pour mettre en place l'infrastructure de recharge. Ailleurs en Colombie-Britannique Ce n'est pas seulement la côte de la Colombie-Britannique qui subit un lifting électrique. Le service de traversier du lac Kootenay est au centre d'un projet visant à moderniser les terminaux de Balfour et de Kootenay Lake et à remplacer le MV Balfour par un nouveau navire électrifiable de 55 voitures d'ici 2023. On ne sait pas exactement comment le navire sera alimenté initialement avant qu'il ne devienne entièrement électrique. Les améliorations du traversier du lac Kootenay, financées par le gouvernement fédéral, visent à améliorer la sécurité et l'efficacité. Selon une récente mise à jour du gouvernement provincial, les améliorations comprennent l'achat d'un nouveau navire de taille appropriée prêt à être électrifié. Ces nouvelles améliorations offriront aux utilisateurs de traversiers un service plus sûr et plus fiable et contribueront à l'objectif de la province d'utiliser la propulsion électrique sur tous les traversiers intérieurs d'ici 2040. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
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Des propriétaires de modèles Chevrolet Bolt EV 2017-2019 vivent avec 90% de la capacité de leur batterie depuis des mois et conséquemment avec seulement 90% de leur autonomie complète en raison d’un risque d’incendie lié à la batterie. Heureusement, ce problème a été identifié et on a trouvé la solution pour y remédier. En fin de semaine dernière, GM a annoncé qu’elle avait trouvé le remède pour rétablir toutes les fonctionnalités de ces véhicules.
Le remède, implique un retour chez le concessionnaire pour permettre une procédure qui permettra, à partir des outils de diagnostic développés par GM, d’identifier les anomalies potentielles de la batterie et de remplacer certains modules de la batterie si nécessaire. La visite chez le concessionnaire implique également l'installation d'un «logiciel de diagnostic avancé dans ces véhicules qui, entre autres, a la capacité de détecter les problèmes potentiels liés aux changements de performances du module de la batterie avant que des problèmes ne se développent».
Cette annonce respecte l’échéancier que GM avait présenté en février dernier qui prévoyait apporter une solution au problème en avril. À ce moment-là, l'entreprise avait confirmé qu’elle avait affecté «des centaines d'ingénieurs travaillant 24 heures sur 24 pour solutionner le problème».
La solution de GM n'implique pas nécessairement le remplacement physique des cellules, comme Hyundai avait choisi de le faire avec sa Kona électrique pour un problème qui semblait assez similaire impliquant potentiellement, le rappe lde VÉ le plus dispendieux à date. Même si le même type de cellules, de LG Chem, sont utilisés dans les deux véhicules, GM a déclaré qu'il y avait des différences importantes. Toutes les cellules LG Chem de la Bolt EV ne sont pas nécessairement affectées par le problème. En 2019, on a remplacé les cellules de «niveau de conception N2.1» de la Bolt EV par des cellules apparemment non affectées, suite à un changement dans la conception à l’usine de Holland au Michigan qui remplaçaient les batteries produites à Ochang, en Corée du Sud. De plus, la société affirme qu'elle mettra bientôt le nouveau logiciel de diagnostic à la disposition de tous les autres propriétaires de Bolt EV et qu’il sera installé sur les Bolt EV et EUV 2022 .
Chevrolet Bolt EV 2017
Le rappel initial de GM en novembre dernier, impliquait 68 667 véhicules dans le monde, dont 50 925 aux États-Unis. Il faisait suite à une enquête de sécurité lancée par la NHTSA en octobre dernier, en réponse à au moins trois cas d'incendies. Au moment où GM a émis le rappel, il y avait eu cinq cas confirmés, tous lorsque le véhicule était stationné avec une charge complète ou presque complète. Dès que le problème aura été réglé, le plafond de recharge de 90% sera éliminé et les clients pourront bénéficier du plein potentiel de leur véhicule. Les modèles Bolt EV 2019 affectés par le problème peuvent prendre rendez-vous avec leurs concessionnaires dès maintenant pour effectuer les correctifs alors que les propriétaires de Bolt EV 2017 ou 2018 seront éligibles d'ici la fin mai. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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