La société britannique Dyson, qui a acquis l’entreprise en démarrage Sakti3 pour 90 millions $ à la fin de 2015, a maintenant l'intention de mettre branle la production de sa propre batterie. On prévoit que le total des investissements pour ce projet devrait atteindre 1 milliard de livres (1,84 milliard $ CAD).
Dyson a même obtenu une petite subvention pour la recherche et le développement de sa batterie de la part du gouvernement du Royaume-Uni : « Le gouvernement versera une subvention pouvant aller jusqu'à 16 millions de livres à Dyson pour soutenir la recherche et le développement de sa batterie à leur site de Malmesbury. » Des spéculations laissent croire que Dyson planifie non seulement la production de batteries pour des appareils électriques sans fil, mais aussi pour une voiture électrique. Un article du The Guardian indique que Dyson est véritablement engagée dans un projet de VÉ et certains documents gouvernementaux confirmeraient cette intention. « Dyson développe une voiture électrique à son siège de Wiltshire avec l'aide de fonds publics », selon les documents du gouvernement. L'entreprise, qui fabrique une gamme de produits utilisant des moteurs à haut rendement tels que les aspirateurs, les sèche-mains et les ventilateurs sans lame, a refusé d'écarter les rumeurs d’un tel développement lorsque questionnée à ce sujet l’an dernier. Début avril, le gouvernement semble avoir accidentellement divulgué que Dyson travaillait sur un tel projet, à l’instar d'autres grandes compagnies qui ne sont pas liées à l'industrie automobile, comme Apple. « Le gouvernement finance Dyson pour développer une nouvelle batterie pour véhicule électrique, à son siège de Malmesbury, dans le Wiltshire. Cela générera un investissement de 174 millions de livres dans la région, la création de plus de 500 emplois, principalement dans le secteur de l'ingénierie », selon le Plan de livraison national d'infrastructure publié le 30 mars. Toutefois, le document a été modifié depuis et les détails sur le VÉ Dyson ont disparu. Source : The Guardian et InsideEVs Contribution : Peggy Bédard
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