Avant de posséder une voiture électrique, j'ai fait l'exercice de déterminer si mes destinations régulières pourraient être atteintes avec une voiture électrique. C'est un exercice que je recommande fortement, pour finalement comprendre qu'en bout de ligne, on reste près de chez soi avec notre voiture, et qu'un véhicule électrique est parfaitement adapté à un usage très varié. La réflexion que j'avais eu à ce moment fut que si on pensait à toutes les éventualités, on roulerait sûrement tous avec des fourgonnettes pleine grandeur. Qui n'a pas eu à transporter un meuble, déménager, ou faire des achats assez gros à un magasin? Même si ça n'arrive que quelques fois par année, faut-il alors acheter un véhicule pour les exceptions ou pour l'usage commun? D'où l'idée de la fourgonnette. Et du fait que lorsqu'on a besoin d'un véhicule de ce gabarit, on le loue. Point! La même chose peut être dite d'un VÉB (véhicule électrique à batterie, n'utilisant aucune goutte d'essence), alors qu'il est bon pour une utilisation quotidienne plus que satisfaisante. Et pour les voyages plus long, avec l'argent sauvé en essence, on loue une voiture, ou on fait un échange avec des amis qui seront plus qu'heureux de pouvoir vous emprunter votre voiture à électrons pendant que vous vous déplacez avec leur bazou fumant. Tout le monde y trouve son compte! La liste des endroits que mon VÉB devait atteindre était longue: boulot, centre d'achat, maison. Bon, après ça, il faut commencer à utiliser un outil tel Green Race afin d'hypothétiser si certains déplacements plus longs seraient encore viables: centre de ski, parc-nature, érablière (je suis fan!), montagnes pour vélo-de-montagne, chalet, lac. Puis, on délire complètement: Gaspésie, Détroit, Boston. Et on retourne à notre liste initiale: boulot, centre d'achat, maison. Je me souviens avoir crû bon de demander à une érablière que je fréquente souvent s'il serait possible de s'y brancher à 120V pendant mes séjours. Je croyais dur comme fer que le trajet serait complexe et nécessiterait au moins une recharge. C'est quand même à 50 minutes de la maison!! Je m'y suis rendu la semaine dernière, et le constat fut dévastateur: aucun besoin de recharge. Non seulement ça, mais j'ai pu rouler comme bon me semblait sans songer à la vitesse ou à l'autonomie, et j'ai même pris au passage un auto-stoppeur pour lui rendre service et parler VÉ! Il me restait 40 km à mon retour à la maison. On a beau calculer, imaginer, mais au final, ce n'est pas sorcier piloter un VÉB comme une Nissan Leaf. Le truc, c'est de toujours, TOUJOURS utiliser le GPS afin d'y entrer l'adresse de destination (même la maison!). Pas pour savoir comment s'y rendre - on sait tous comment se rendre à son domicile. Non, c'est pour connaître la distance exacte à parcourir avant d'arriver à destination. Ça permet de mieux jauger la vitesse à laquelle on peut effectuer notre parcours. S'il n'y a qu'une seule chose à retenir de ce blogue, c'est le truc du GPS. Fini l'anxiété d'autonomie!
8 Commentaires
Moja
9/10/2013 16:04:36
Voilà maintenant trois semaines que j'ai ma Leaf. Je n'ai pas encore connu le "range anxiety" puisque je n'ai pas encore eu à faire un trajet digne de ce nom ! À ce jour, mon trajet quotidien maison-travail (total aller-retour = 52 km) ne m'a pas permis d'avoir à m'en faire, pas plus que les promenades du week-end "autour de la maison". Par contre, j'ai de la difficulté à imaginer que je pourrais faire un trajet de 165 km comme tu l'as raconté dans ton blog pour ton retour de Tremblant. Pour ma part, je roule la plupart du teps entre 90 et 95 km/h sur l'autoroute et je serais curieux de voir combien de km je pourrais faire à cette vitesse. Ton 165 km m'a donc beaucoup impressionné, surtout si tu as roulé environ à cette vitesse de Tremblant à Montréal ! À moins que tu aies pris la 117 tout le long ?
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SimonAVÉQ
9/10/2013 16:21:31
Non, j'ai pris l'autoroute 15! Ce n'était pas mon intention de faire le chemin sans arrêt, mais rendu à Laval, je me suis rendu compte que ce serait possible, et un petit 2 km de trafic sur la 40 m'a confirmé le tout! C'est dans ces moments que j'apprécie beaucoup le trafic - ce sont des kilomètres gratuits puisqu'ils n'utilisent presque pas d'énergie !!!
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Moja
9/10/2013 16:37:26
En effet, on apprend à apprécier le trafic en VÉ ! Mais donc, ta vitesse moyenne sur autoroute, c'est quoi ?
SimonAVÉQ
9/10/2013 17:10:30
Lors de ce voyage, je roulais à 80-85 sur la 117 jusqu'à la 15, puis ça alternait entre 85 sur le plat à 105 en descente avec regén de 1 rond, puis 85-97 après la fin des pentes.
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Moja
9/10/2013 22:59:53
Et pour conclure, qu'en est-il du trajet qui t'a amené à Tremblant ? Tu es parti du centre-ville de Montréal avec 100% de charge j'imagine ? Même chose : 15 jusqu'à 117, même genre de vitesse moyenne ? Près de la panne sèche en arrivant ? (puisque ça monte effectivement plus en y allant qu'en revenant !)
SimonAVEQ
10/10/2013 03:10:36
Je suis parti du centre-ville effectivement, et j'avais assez d'autonomie pour me rendre au Château Tremblant au lieu de me recharger à St-Jovite qui est 7 km plus près. Avec une gigantesque côte à franchir pendant de longues minutes interminables (5? 10?) à 70 km/h je peux confirmer que je n'aurais pas pu me rendre en partant 20 km plus loin.
Al S
9/10/2013 16:44:21
L'analogie de fourgonnette est très drôle. J'ai eu une entrevue avec une reporteur du "Journal de QC" aujourd'hui et je m'en veux de ne te l'avoir pas volée.
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SimonAVÉQ
9/10/2013 17:07:54
C'est fou l'intérêt des médias depuis les dernières semaines au sujet des VÉ! On ne s'en plaint pas non plus...
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