Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes.
Contribution: André H. Martel
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À la suite d’une levée de fonds qui a permis de lever près de 60 millions $ CAD, Lightyear annonce la livraison des premiers exemplaires de la One pour la fin 2021.
Les premiers exemplaires de la Lightyear One, en édition limitée à 946 unités, seront livrés aux clients européens, notamment en Norvège et en Suisse. La One devrait coûter environ 224 000$ CAD et offrira une grande autonomie. Le constructeur annonce près de 700 km sur une seule charge. Une performance rendue possible par le travail réalisé sur la partie aérodynamique mais également par l’intégration de cellules solaires sur la carrosserie de la limousine. Celles-ci offrent jusqu’à 60 kilomètres d’autonomie supplémentaire par jour. D’autre part Lightyear teste actuellement sa technologie solaire sur deux autres véhicules. Une Tesla Model 3 ainsi qu’une Volkswagen eCrafter sont ainsi utilisés pour réaliser des essais. L’objectif est de mettre au point une technologie solaire fiable et durable. Fondée en 2016 par 5 étudiants de l’Université d’Eindhoven, l’entreprise projette de lancer un second modèle financièrement plus accessible. Il permettra d’atteindre le marché de masse. Par la suite, Lightyear compte aussi proposer ses compétences dans le solaire à d’autres constructeurs automobiles. Arnaud Marchal Automobile Propre
Contribution: André H. Martel
SEAT SA a annoncé aujourd'hui qu'elle mettra sur le marché un véhicule électrique urbain d'ici 2025. Avec cette voiture, l'entreprise offrira une véhicule dont le prix se situera dans une enveloppe d'environ 30-37 000 $ CAD, indispensable pour rendre l'électromobilité accessible au marché de masse et atteindre les objectifs du pacte vert européen.
On saura dans les prochains mois dans quelle usine sera fabriqué ce véhicule. SEAT SA vise non seulement de produire des véhicules électriques, mais également de chapeauter le développement intégré du projet pour le groupe Volkswagen. « Notre plan est de transformer notre centre technique, unique en son genre dans le sud de l'Europe et un atout de R&D essentiel pour la région », a déclaré Griffiths. « Nous pensons que c’est notre responsabilité d'électrifier l'Espagne. Il y a 70 ans, nous avons mis ce pays sur roues. Maintenant, notre objectif, est de mettre l'Espagne sur des roues électriques. » Notre voiture électrique qui viendra s'ajouter à la gamme de produits écologiques en 2025 constitue un énorme potentiel pour l'économie européenne. Elle représente une étape importante sur la voie de la durabilité et de la lutte contre le changement climatique et vise à devenir le moteur de transformation de l'industrie automobile espagnole.
CUPRA Tavascan, un rêve devenu réalité
Lors de la conférence de presse annuelle de la société, Wayne Griffiths a annoncé qu’elle lancera la CUPRA Tavascan en 2024. La CUPRA Tavascan sera le deuxième modèle 100% électrique de la marque, après le CUPRA Born qui devrait être disponible dès la fin de cette année. « Notre rêve devient réalité: la CUPRA Tavascan, basée sur la plateforme MEB du groupe Volkswagen, sera conçue et développée à Barcelone et atteindra l'Europe et les marchés d'outre-mer en 2024 » , a expliqué Griffiths. *Seat est un constructeur automobile espagnol, créé le 9 mai 1950 par la volonté du gouvernement espagnol avec l'aide de Fiat qui détenait 7 %. Il fut d'abord géré par l'Instituto Nacional de Industria, et fut maintenu jusqu'en 1982 sous le contrôle de Fiat. C'est depuis 1986 une filiale du groupe allemand Volkswagen. Automotive World
Contribution: André H. Martel
Choisir le véhicule électrique en Outaouais est devenu l'évidence, autant pour le particulier que pour les entreprises. Découvrez pourquoi à travers cette série de courtes capsules vidéo réalisées en collaboration avec le Conseil Régional de l'Environnement et du développement durable de l'Outaouais (CREDDO).
Embarquez avec nous sur les routes de l'Outaouais pour découvrir les avantages de l'électromobilité ainsi qu'une initiative d'autopartage municipale en milieu rural !
Selon Bernard Roy, Directeur général de la MRC de Pontiac les VÉ sont économiques, car en plus de la subvention, ils seront de moins en moins dispendieux à opérer avec des technologies de plus en plus performantes.
Jacques Laurin, Maire de la municipalité de Val-des-Monts, croit que c’est le moment de créer des routes vertes et de développer une nouvelle industrie car au Québec on peut se permettre d’être un chef de file dans ce domaine. Johanne Ouellet, Directrice Développement à YHC Environnement reconnait que l’un des postes le plus onéreux dans un budget municipal c’est le poste de carburant pour la flotte de véhicules. Tous sont d’accord que le déploiement d’un réseau de bornes de recharge est crucial au développement des VÉ et que les municipalités et les MRC doivent s’impliquer. Il est également question de l’importance de développer des modes d’utilisation incluant l’autopartage et le covoiturage. Bon visionnement Roulons Électrique
Contribution: André H. Martel
Selon une nouvelle étude du groupe européen de défense des transports et de l'environnement, les voitures électriques utilisent beaucoup moins de matières premières que les véhicules à combustion interne, confirmant que leur empreinte carbone globale est plus faible.
L'étude a évalué la quantité de matériaux irrécupérables qui ne peuvent être recyclés ou récupérés. Pour une voiture électrique, il est plutôt question d’une quantité relativement faible de métal utilisé dans la batterie, dont une grande partie peut être recyclée. Pour une voiture à essence ou diésel, cela représente des milliers de barils de pétrole au cours de sa vie. Selon l'étude, le volume de carburant brûlé représente 300 à 400 fois la quantité de matière perdue lors de la fabrication d'une batterie de VÉ. Cela met en perspective l'impact environnemental de l'énergie électrique comparé à la combustion interne et pourrait, dissiper certaines fausses idées concernant l’impact de l'empreinte carbone globale des véhicules électriques. Les émissions provenant de l'approvisionnement en matières premières telles que le cobalt ont conduit certains à douter de l'efficacité des voitures électriques, même si des études ont clairement démontré qu'elles avaient causé des émissions à long terme systématiquement inférieures à celles des véhicules à combustion interne.
Puits de pétrole (photo de John Hill)
Cette étude met en évidence la consommation matérielle à long terme des carburants fossiles pour les voitures à essence et diésel. Un des arguments fréquemment utilisé par les critiques est le fait que les voitures électriques augmentent l’utilisation des énergies fossiles en dépendant du réseau énergétique, bien que la quantité d'émissions puise varier selon la région. De récentes études ont démontré qu’à long terme, les émissions de carbone des véhicules électriques sont encore très faibles malgré le mix actuel de production d’électricité. De plus, les véhicules électriques deviendront de plus en plus propres à mesure que les réseaux se convertiront à l'énergie renouvelable. Un autre facteur pris en compte par cette étude, et souvent omis par d'autres analyses, est le recyclage des batteries. Selon l'étude Il est impossible de recycler les combustibles fossiles, mais par contre, le recyclage des batteries pourrait réduire le besoin de nouvelles matières premières. En Europe, plus d'un cinquième du lithium et du nickel, et 65% du cobalt, nécessaires pour fabriquer une nouvelle batterie pourraient provenir du recyclage d'ici 2035. Toujours selon cette étude, les progrès technologiques pourraient également permettre de réduire le besoin en matières premières, présumant que la quantité de lithium nécessaire pour fabriquer une batterie pourrait être réduite de moitié au cours de la prochaine décennie. Le cobalt pourrait être réduit de plus des trois quarts et le nickel d'un cinquième. Le magazine Transport & Environment prévoit que l'Europe devrait produire suffisamment de batteries pour approvisionner son propre marché des véhicules électriques dès cette année. On ne sait toujours pas quand les États-Unis atteindront cet équilibre, mais le récent décret du président Joe Biden vise à sécuriser la chaîne d'approvisionnement nationale pour la production de batteries de VÉ, incluant l’extraction des matières premières et la fabrication. C'est un pas dans la bonne direction. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Alejandro Agag, fondateur et PDG d'Extreme E, a déclaré: " Wow, il ne reste que 50 jours avant notre premier weekend de course. Je suis ravi et fier que nous soyons arrivés à ce point malgré tout ce qui s'est passé l'année dernière. Notre aventure commence vraiment avec le départ imminent du cargo St. Helena. C'est le point culminant de plusieurs années de travail acharné, et j'ai vraiment hâte de réunir les voitures, les pilotes et les scientifiques lors de notre premier évènement en Arabie saoudite."
Dix équipes se sont inscrites pour la saison 1, dont trois appartenant à des champions du monde de Formule 1 actuels et anciens, Lewis Hamilton, Nico Rosberg et Jenson Button fondant respectivement X44, Rosberg Xtreme Racing et JBXE. Elles seront rejointes par les équipes ABT CUPRA XE, ACCIONA | Sainz XE Team, Andretti United, Chip Ganassi Racing, Hispano Suiza Xite Energy Team, Team TECHEETAH et Veloce Racing.
Le groupe de pilotes Extreme E réunit des champions de plusieurs disciplines du sport automobile allant de la monoplace au rallye, rallycross, Dakar et courses de voitures de sport: Mattias Ekström et Claudia Hürtgen (ABT CUPRA XE) ; Carlos Sainz et Laia Sanz (ACCIONA | Équipe Sainz XE); Timmy Hansen et Catie Munnings (Andretti United); Kyle LeDuc et Sara Price (Chip Ganassi Racing); Oliver Bennett et Christine Giampaoli (équipe Hispano Suiza Xite Energy); Jenson Button (JBXE); Johan Kristoffersson et Molly Taylor (Rosberg Xtreme Racing); Stéphane Sarrazin et Jamie Chadwick (Veloce Racing); et Sébastien Loeb et Cristina Gutiérrez (X44); avec trois places de pilote encore à gagner.
Tous nos pilotes sont extrêmement anxieux de participer à la compétition. Jamie Chadwick, pilote, de Veloce Racing a déclaré: «C'est incroyablement excitant. Je m'entraîne tous les jours pour me retrouver dans les meilleures conditions possibles pour la course. Mon partenaire Stéphane Sarrazin et moi, sommes tous deux parfaitement préparés mentalement et physiquement pour lancer la série en Arabie Saoudite. Nous sommes tous les deux très enthousiastes à l'idée de courir dans cette partie du monde, non seulement pour découvrir sa beauté et son relief, mais aussi pour les sensibiliser à l'impact du changement climatique dans la région. Johan Kristoffersson, Pilote, Rosberg Xtreme Racing a ajouté: «C'est super excitant d'être à 50 jours du début de la saison Extreme E en Arabie Saoudite. Toute l'équipe de Rosberg Xtreme Racing a travaillé dur avec moi et Molly Taylor pour préparer la première course et nous sommes anxieux de commencer. Non seulement le groupe Extreme E présentera-t-il des courses excitantes à un public mondial par le biais de plus de 40 diffuseurs internationaux, mais son objectif ultime, est de mettre en évidence l'urgence climatique qui affecte la planète. Grâce au sport automobile, la série présentera des VUS électriques dans certains des coins les plus reculés de la planète qui ont tous été affectés par le changement climatique. Chaque destination a été choisie parce qu’elle représentait une problématique environnementale différente: la compétition Desert X en Arabie Saoudite mettra en lumière la désertification, la compétition Ocean X au Sénégal mettra en évidence l'élévation du niveau de la mer, la course Arctic X au Groenland mettra l’accent sur la fonte de la calotte glaciaire, alors que l’évènement Amazon X soulignera la déforestation au Brésil et la course Glacier X sera axée sur la récession glaciaire de Patagonie. Les membres du comité scientifique d'Extreme E ont travaillé en collaboration avec le championnat au cours des deux dernières années pour s'assurer que la série sélectionne les emplacements tous affectés par les changements climatiques et laisser un impact positif à long terme grâce à des programmes comme la plantation d'un million de mangroves au Sénégal et le reboisement de 100 hectares de forêt amazonienne au Brésil. La prochaine étape clé est le départ imminent du paquebot le St.Helena, qui transportera tout le matériel et l’équipement du championnat qui devrait quitter Liverpool, au Royaume-Uni, dans quelques jours pour son premier voyage Extreme E en Arabie Saoudite. Nous devrions vivre une saison de compétitions de VÉ fort intéressante ! RDS sera le réseau officiel de la série Extreme E, alors que la Formule E , cette année, sera télédiffusée sur TVA Sports. Bonne saison de courses Extreme E
Contribution: André H. Martel
Les voitures électriques sont beaucoup moins gourmandes en matières premières que les voitures thermiques, surtout si on recycle bien leurs batteries, analyse l’ONG européenne Transport & Environment dans une étude publiée lundi.
Une voiture électrique rechargée aux énergies renouvelables aurait besoin de 58 % moins d’énergie qu’une voiture thermique sur tout son cycle de vie, selon cette étude publiée alors que les ventes d’électriques explosent et que des usines de batteries ouvrent en Europe. La clef, c'est le recyclage Sur toute la durée de son cycle de vie, 60 % de l’énergie consommée par la voiture électrique sert à la recharger, 23 % pour la fabrication de la batterie, 11 % pour la fabrication du reste du véhicule et 7 % pour la production des éoliennes et panneaux solaires. Dans le cas d’une voiture thermique, 77 % de l’énergie est brûlée sous forme de carburant (17 000 litres de pétrole sur 225 000 kilomètres), et 18 % utilisée pour l’extraction, le raffinement et le transport du pétrole. Les voitures électriques sont au cœur d’une économie circulaire dans laquelle les matières premières peuvent être recyclées pour produire d’autres batteries. Lucien Mathieu, un des auteurs du rapport de Transport & Environment. Une batterie de voiture électrique est composée d’environ 160 kilos de métaux, dont une grande part de graphite, aluminium et nickel, dans des parts qui baissent avec les nouvelles batteries. Avec l’amélioration des technologies de recyclage, seuls 30 kilos resteraient difficiles à réutiliser, selon l’ONG. Lithium, cobalt et nickel réutilisables Le recyclage des batteries est « crucial pour réduire la pression sur la demande de matières premières (comme le lithium, le cobalt ou le nickel, NDLR) et limiter l’impact que leur extraction peut avoir sur l’environnement et les populations », souligne Lucien Mathieu. La Commission européenne a proposé en décembre 2020 des objectifs minimums de recyclage de 65 % du poids des batteries d’ici 2025 et 70 % d’ici 2030. Transport & Environment veut pousser l’Europe à aller plus loin, en imposant un recyclage du lithium à 90 %, par exemple, et en développant ses capacités de recyclage, « très limitées » pour l’instant. En termes d’émissions de gaz à effet de serre, l’utilisation de voitures électriques produit 63 % de moins de CO2 (principalement durant la phase de production), en moyenne en Europe, que les thermiques, selon une précédente étude de l’ONG. Agence France-Presse La Presse
Que ce soient pour la Tesla Model S Plaid, la Lucid Air, l' Audi E-Tron GT, la Mercedes-Benz EQS ou la Polestar 2 , cette année représente une période de développement accéléré des modèles de VÉ pour une clientèle qui s'attend à de grandes performances combinées au raffinement d'une voiture de luxe.
Michelin espère vendre huit fois plus de pneus pour véhicules électriques qu'actuellement. Pour atteindre cet objectif, la compagnie vise un type de pneu différent, un pneu conçu pour des départs rapides et la livraison de «couples instantanés», et qui demeure silencieux en l’absence d’un moteur à essence qui vibre. Le pneu Pilot Sport VÉ a une bande de roulement et une gomme conçus pour répondre aux caractéristiques de couple très fortes des voitures électriques. Sa conception implique une gomme dure au centre de la bande de roulement pour supporter les départs rapides et une gomme plus souple utilisée en surface pour assurer la maniabilité et l'adhérence. Les gommes sont similaires à celles utilisées dans les pneus officiels lors de courses de Formule E.
Pneu Michelin Pilot Sport EV pour voitures électriques
Lors de la conception on doit également prioriser un élément très important quant il est question de véhicules électriques: le bruit de roulement. Michelin revendique une réduction de 20 % du «son perceptible émanant de la route» (170-230 Hz) grâce à une mousse de polyuréthane développée spécifiquement pour ces pneus et qui fait partie intégrante des matériaux utilisés. De plus, le choix de pneus et de roues tout comme la taille, peuvent avoir un effet considérable sur l'efficacité et l'autonomie, de sorte que l’on doive concevoir ces pneus en tenant compte de ces éléments, et plus spécialement en fonction de la résistance au roulement. Michelin est fière de vendre un produit carboneutre. Pour ce faire, elle a investi dans des projets de compensation carbone, par le biais du fonds carbone Livelihoods. La société ne se limite pas uniquement à la performance de ses pneus pour véhicules électriques. Elle est également à tester un pneu sans air pour la Chevy Bolt EV de GM . Le pneu Pilot Sport EV sera disponible à partir de cette année et sera fabriqué dans 11 dimensions différentes pour de l’équipement d'origine plus 5 dimensions supplémentaires pour fournir le marché de remplacement. Ces pneus ont été conçus pour des jantes allant de 18 à 22 pouces. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Un nouveau projet de loi visant à réformer le programme de crédit d'impôt fédéral pour les voitures électriques a été proposé au Congrès américain. Il s’agit d'un deuxième programme d’un gouvernement démocrate et il promet une approche encore plus généreuse.
Crédit d'impôt fédéral pour VÉ Le gouvernement fédéral avait mis sur pied un programme fiscal incitatif pour les acheteurs de véhicules électriques sous l’administration Bush, qui avait été extensionné sous Obama. Ce programme accordait 7 500 $ en crédits d'impôt à chaque acheteur d’un véhicules électrique neuf. Malheureusement, le gouvernement avait mis, pour chaque constructeur automobile, un plafond de 200 000 livraisons de véhicules électriques aux États-Unis. Une fois ce seuil atteint, les manufacturiers subissaient une diminution progressive de crédits pour éventuellement éliminer tout crédit d'impôt fédéral pour les acheteurs de véhicules électriques de ces fabricants au pays. Tesla a été le premier fabricant à atteindre ce plateau en 2018. Le programme a permis d’accélérer les ventes de véhicules électriques dès le début, mais il est maintenant considéré comme inefficace. En effet, comme Tesla et GM ont atteint leurs plafonds, les prix de leurs véhicules électriques sont moins compétitifs aux États-Unis par rapport aux constructeurs automobiles étrangers qui n'ont pas encore atteint ce seuil alors que leurs acheteurs ont toujours accès au crédit d'impôt pour l'achat de véhicules électriques. Par conséquent, le programme punit actuellement ces deux constructeurs automobiles, moteurs de la transition vers les véhicules électriques. Réformes du crédit d'impôt pour véhicules électriques Maintenant que les démocrates ont repris la Maison Blanche et la majorité au Sénat suite aux dernières élections, le gouvernement prévoit des réformes au programme d’incitatifs pour favoriser à nouveau l’acquisition de VÉ et ainsi corriger la situation. Plus tôt ce mois-ci, des représentants démocrates ont déposé la loi Growing Renewable Energy and Efficiency Now (GREEN) dans le but de réformer ce programme. En résumé, cette nouvelle réforme devrait permettre aux constructeurs automobiles qui ont déjà atteint le plafond d’avoir accès à un nouveau crédit d'impôt de 7 000 $ pour un autre 400 000 véhicules électriques, jusqu'à la nouvelle période d'élimination progressive. Cependant, un second projet de loi, appelé Electric Cars Act, a été présenté par le sénateur Jeff Merkley (D-OR) et le membre du Congrès Peter Welch (D-VT) qui avait pour objectif d’offrir une alternative au programme. Il avait initialement été introduit sous l'administration Trump, mais il avait été rejeté, et il a été redéposé cette semaine. Cette Loi sur les voitures électriques devrait modifier trois éléments importants du programme de crédit d'impôt fédéral:
Ce nouveau projet pourrait certainement bénéficier à plus de 400 000 véhicules supplémentaires par constructeur, ce que la loi Growing Renewable Energy and Efficiency Now (GREEN) permettait et facilitera le mécanisme puisque les crédits pourront être appliqués sur le prix de la vignette au lieu d'un crédit d'impôt. À suivre! Electrek
Contribution: André H. Martel
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Contribution: André H. Martel
La Nouvelle -Écosse annonce de nouveaux incitatifs pour faciliter la transition vers les VZE25/2/2021
(Cette annonce venant d’une petite province canadienne retient l'attention nationale: la Nouvelle-Écosse devient la quatrième province au Canada à offrir un incitatif pour faciliter l’achat de véhicules électriques, dans le but de rendre l'adoption financièrement accessible pour tous.
La Nouvelle-Écosse a rejoint les rangs des provinces offrant des incitatifs pour l'achat de véhicules électriques. Le premier ministre Iain Rankin a annoncé que les incitatifs proviendront d'un fonds de 19 millions de dollars et qu’ils seront valides pour les véhicules de tourisme ainsi que les vélos électriques neufs ou usagés. Au total, 9,5 millions de dollars du fonds seront utilisés pour financer le programme de rabais. Le plus gros incitatif de 3 000 $ sera consacré à l’achat de véhicules neufs, alors qu’un montant de 2 000 $ sera versé pour un VÉ usagé et les acheteurs de vélos électriques profiteront d’une réduction de 500 $ sur leur facture. De plus, le remboursement provincial de la Nouvelle-Écosse sera ajouté au rabais fédéral actuel de 5 000 $. L'incitatif pour les véhicules neufs et d'occasions ne s'appliquera qu'aux véhicules dont le coût d’achat sera inférieur à 55 000 $. «Nous devons prioriser des gestes concrets pour activer le changement climatique. Nous croyons fermement qu'il est possible d'avoir une économie plus propre qui crée des emplois, soutient un environnement sain et profite à tous les Néo-Écossais », a déclaré Rankin, dans le cadre d’une conférence de presse, suite à sa prestation de serment hier. «Cette décision devrait permettre aux gens qui ont des revenus inférieurs; de faire l’acquisition d’un véhicule électrique à un coût moindre, ils pourront profiter des faibles coûts d'exploitation. » Jérémie Bernardin, vice-président des ventes, All EV Canada Rendre la vague verte accessible Ce qui rend le programme de rabais de la Nouvelle-Écosse encore plus important, c'est l'inclusion des VÉ usagés, un élément souvent sous-estimé du processus d’adoption, qui pour de nombreux Canadiens est la seule façon de pouvoir participer à la transition. «J'apprécie vraiment l'approche qui consiste à intégrer l'équité et l'inclusivité dans le processus», déclare Jérémie Bernardin, vice-président des ventes chez All EV Canada Inc. , une organisation locale d'éducation et de vente de VÉ. «Lorsque nous envisageons une transition plus verte et que nous voulons que les gens y participent, il est si important d’être inclusif et de faire participer tous les citoyens quels que soient leurs revenus.» Trois autres provinces seulement offrent des incitatifs pour les véhicules en plus du remboursement fédéral: la Colombie-Britannique, le Québec et le Yukon respectivement, 3 000 $, 8 000 $ et 5 000 $. La Nouvelle-Écosse est la deuxième province à offrir un rabais dédié aux véhicules électriques d'occasion. Le Québec offre un rabais pour les VÉ usagés depuis avril 2019, offrant 4000 $ à l'achat d'un VÉ usagé. En Ontario, Plug'n Drive, par l'entremise d'un bienfaiteur privé, offre 1 000 $ aux personnes qui achètent un véhicule électrique d' occasion. Selon Bernardin. «Les consommateurs moyens devraient profiter plus rapidement de coûts d'exploitation moindres, incluant des économies sur l'entretien et sur les coûts de transport et c’est pourquoi le gouvernement doit faciliter l’achat de véhicules électriques moins coûteux. Ce sont ces citoyens qui devraient surtout en profiter.» Recette pour accélérer l'adoption La Nouvelle-Écosse n’est pas un chef de file en matière d’adoption de VÉ au Canada avec seulement 500 VÉ immatriculés. Mais elle dispose déjà d'une infrastructure de recharge, incluant plus de 100 bornes publiques disponibles pour soutenir la croissance des achats et souhaite investir massivement dans cette infrastructure identifiée par les experts comme étant cruciale au succès de l’adoption des VÉ. L’annonce d’aujourd’hui est une première étape pour soutenir cette croissance. "Le premier ministre veut développer rapidement des politiques et de programmes significatifs et c'est apprécié», dit Bernardin. «Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse finance également depuis deux ans une campagne d'éducation favorisant les véhicules électriques appelée Next Ride. Développer l’infrastructure est une première étape, suivie d’un programme d’éducation et maintenant, le fait d'offrir des incitatifs devrait créer l’environnement nécessaire pour activer la transition vers les VÉ. Nous devons maintenant nous en remettre au dynamisme du marché en espérant voir une adoption accrue de véhicules électriques." Le premier ministre n'a pas indiqué si un financement serait alloué pour continuer le développement de l’infrastructure de la Nouvelle-Écosse, mais il a également déclaré que le public pouvait s'attendre à de nouvelles normes énergétiques visant à ce que 80% de l'énergie de la province provienne d’ici 2030 de sources renouvelables. Ce nouveau programme sera publié le mois prochain. À long terme, la Nouvelle-Écosse souhaite devenir la première province à atteindre le statut zéro émission, et la mobilité transitoire devrait y jouer un rôle important. «Ce sont des propositions vraiment audacieuses», dit Bernardin. «De telles initiatives risquent de modifier radicalement la réalité et contribuer à augmenter considérablement le nombre de VÉ dans la province.» Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
LA FUTURE INFRASTRUCTURE DE RECHARGE SE CONSTRUIT AUJOURD'HUI
Il est clair que l’époque pour élaborer des objectifs climatiques est révolue; Il est temps d'agir. Les fabricants et les entreprises énergétiques ont les mêmes objectifs, bien que les deux secteurs aient des points de vue différents. Les deux veulent et doivent soutenir le développement de technologies plus propres et d'énergies renouvelables et créer des solutions conviviales pour les consommateurs. La transition en cours est énorme, car nous modifions simultanément les principes de base de la production et de l'utilisation de l'énergie, nous nous déplaçons et introduisons simultanément de nouvelles solutions numériques dans tous les secteurs de notre vie. De plus, la transition vers la mobilité électrique est de plus en plus rapide: Les ventes des VÉ sont en plein essor et la demande de structures de recharge continue d’augmenter. Plus de 3 millions de sessions de recharge ont été comptabilisées uniquement dans le réseau de recharge Virta EV au cours du 2020 . Mais nous avons toujours de gros points d' interrogation: Si on atteint les objectifs européens d'électrification des transports, mais si le secteur de l'énergie n'est pas prêt à répondre à la demande, les voitures électriques devront se recharger sur le réseau au pire moment possible, comme le soir lorsque la consommation d'électricité des ménages est la plus élevée et que la production d'énergie renouvelable est la plus faible. Une solution simple, permettrait d’éviter ce scénario. Il s’agit du chargement intelligent . En installant des bornes de recharge intelligentes, le temps de recharge et la puissance utilisée peuvent être équilibrés dynamiquement et transformer les véhicules en un outil majeur de flexibilité. Cette optimisation préalable de la recharge des VÉ représente une belle opportunité vers la transition énergétique propre. Les deux industries, l'énergie et les transports, réalisent lentement l'avantage que l'électromobilité peut leur apporter, mais beaucoup hésitent encore à saisir la nouvelle opportunité commerciale. Comment et pourquoi libérer toute la valeur des véhicules électriques en tant qu'actifs flexibles? Nous avons réuni trois professionnels du secteur de l'énergie pour discuter de l'intégration du secteur. LES DEUX PRÉREQUIS: ADOPTION SUR LE MARCHÉ DE MASSE ET BORNES DE RECHARGE INTELLIGENTES Elia Group , un groupe de recherche belge, un chef de file dans la transition du secteur de l’énergie, a présenté un rapport qui avait évalué les principaux obstacles et facteurs favorisant l'adoption massive des VÉ. Les résultats ont été présentés lors du webinaire Virta en janvier 2021. Comme dans la majorité d’études similaires, les principaux obstacles semblent être liés à l'infrastructure de recharge. Si les bornes de recharge ne sont pas suffisamment disponibles et conviviales, les consommateurs n’achètent pas de voitures électriques. Certains membres du milieu de la recharge cachent certaines données, ce qui complique davantage le processus du point de vue du consommateur. «Nous pensons qu'à l'avenir, les véhicules électriques seront connectés à d'autres appareils électriques à la maison et au travail - ils feront partie intégrante de notre vie quotidienne» , décrit Josephine Delmote , analyste en stratégie d'Elia Group. «Un smartphone n'est plus seulement un instrument de communication, mais un outil que vous pouvez utiliser pour réserver un vol, commander de la nourriture ou payer vos factures. C'est également ce que nous prévoyons pour les véhicules électriques. » Selon le rapport, les divers avantages que peuvent offrir les véhicules électriques ne peuvent être atteints que si l’utilisation des voitures électriques est banalisée. Les ventes de VÉ sont actuellement en hausse mais l'objectif est d'atteindre le sommet de la courbe d'adaptation technologique, où les véhicules électriques deviendront un bien de consommation de masse. C’est la seule façon qu’ils pourront offrir la flexibilité nécessaire au réseau énergétique et devenir les smartphones du futur. « Les véhicules électriques seront les nouveaux téléphones intelligents» Le groupe de recherche finlandais Fingrid a également étudié la question concernant les éléments requis pour maximiser les infrastructure de recharge. «Le ratio optimal entre les voitures électriques et les bornes de recharge est de 1:10 , c’est-à-dire, une borne de recharge pour dix véhicules électriques. Ce ratio devrait donner aux conducteurs de VÉ un accès adéquat aux bornes de recharge. De plus, plus le ratio sera élevé, plus il avantagera le réseau car les voitures auront un accès plus fréquent au réseau ce qui permettra d’augmenter encore plus la flexibilité », explique Jussi Matilainen, responsable de la R&D de Fingrid. Du point de vue du secteur énergétique, les bornes de recharge devront être intelligentes afin de gérer efficacement la congestion . «L'infrastructure que l’on conçoit et développe aujourd'hui devra répondre aux futures demandes. Elle devra pouvoir interagir avec les fluctuations de prix et l’évolution des réseaux électriques, et elle devra être numérisée afin que les consommateurs puissent profiter de toutes les nouvelles solutions et avoir accès à leurs données », souligne Josephine Delmote . AVANTAGES DE LA RECHARGE INTELLIGENTE Les véhicules connectés au réseau intelligent permettront d'intégrer davantage d'énergies renouvelables, à mesure que le système énergétique deviendra plus flexible. Lorsque la recharge pourra être synchronisée de manière dynamique avec les pics de production d'énergie renouvelable, il sera alors possible d’éviter l'utilisation d'unités de pointe coûteuses et polluantes. «Sur la base de nos calculs, les coûts d'exploitation annuels du système électrique européen pourraient être de 470 à 520 millions d'euros inférieurs en structurant la recharge intelligente par rapport à une recharge non coordonnée.» - Josephine Delmote, Elia Group Outre les bénéfices économiques, les calculs d'Elia Group dans le système électrique européen démontrent que les réductions d'émissions annuelles de CO2 grâce à la recharge intelligente équivalent à la diminution de 300 000 véhicules à moteur thermique chaque année. Lorsque les voitures sont connectées au réseau et rechargées de manière dynamique, la société peut également profiter des avantages de l'électromobilité. « Les secteurs de l'énergie et de la mobilité flexibles et intégrés apportent une valeur ajoutée également aux consommateurs, conducteurs de VÉ. Les batteries de voiture peuvent également être considérées comme du stockage supplémentaire à la maison », explique Jussi Matilainen. Lorsque les consommateurs sont conscientisés à la flexibilité de la tarification, cela les incite à adapter leur comportement aux modalités de la facturation. Même s’ils ne sont pas motivés par la réduction des émissions de CO2, une recharge coordonnée et intelligente aura un impact direct sur leur facture annuelle d'électricité. « En plus de la recharge intelligente, les solutions véhicule-réseau apporteront des économies supplémentaires aux conducteurs de VÉ et offriront encore plus d'options d'équilibrage pour le système d'alimentation énergétique», poursuit Matilainen. Les coûts d'exploitation annuels du système électrique européen pourraient être réduits de 721 à 799 millions $ CAD en utilisant la recharge intelligente par rapport à une recharge non coordonnée. LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE COMME OPPORTUNITÉ COMMERCIALE L'écosystème intégré de mobilité et d'énergie est à la base du transport futurs. Delmote et Matilainen s’accordent pour dire que les secteurs de l'énergie et de l'automobile, ont une coresponsabilité dans la création d'un système fonctionnel. Les entreprises énergétiques ont la possibilité de contribuer à bâtir un avenir sans énergie fossile en capitalisant sur les activités de recharge des VÉ. «Il s’agit d’une opportunité commerciale qui devrait permettre aux entreprises de bénéficier de la transition énergétique. La future infrastructure de recharge et le système énergétique sont en devenir », déclare Ville Väre , expert en énergie de Virta. Des analyses de rentabilisation encourageantes sont évidemment nécessaires pour accélérer la coopération entre les industries: pour démontrer que le développement peut s’effectuer d'une manière économiquement raisonnable et simple. La bonne nouvelle : la boîte à outils est disponible . Nous avons la solution pour atteindre les objectifs. Virta Global
Contribution: André H. Martel
Elon Musk, a déclaré à plusieurs reprises que son entreprise souhaitait pénétrer le marché indien. Le mois dernier, le constructeur de voitures électriques a enregistré une nouvelle corporation dont le bureau chef sera situé dans la ville de Bengaluru, une plaque tournante en Inde pour les entreprises technologiques.
Le PDG de Tesla, Elon Musk, a déclaré l'année dernière qu'il souhaitait s’établir sur le marché indien en 2021
Tesla confirme maintenant vouloir bâtir une usine pour construire des voitures électriques dans le Karnataka, a déclaré, dans un bref communiqué, le gouvernement de l'État du sud de l'Inde. Selon l'organisme de presse India Today, le premier ministre du Karnataka, BS Yediyurappa, a officiellement confirmé la décision samedi dernier. L'annonce faisait partie des avantages promis au Karnataka dans le budget de l'Union. "La société américaine Tesla ouvrira une usine au Karnataka", indique le communiqué de Yediyurappa. Le mois dernier, Tesla Inc a incorporé Tesla Motors India et Energy Private Limited et a confirmé que son siège social serait situé dans la ville de Bengaluru. Musk, l'homme le plus riche du monde, a, à plusieurs reprises, confirmé sur twitter, son désir de s’installer sur le marché indien. En décembre 2020, il avait corroboré que sa société Tesla se lancerait dans le pays cette année. L'Inde tient à réduire sa dépendance au pétrole et à réduire la pollution, mais ses efforts pour promouvoir les véhicules électriques ont été entravés par un manque d'investissement dans la fabrication et le développement d’infrastructures pour les bornes de recharge. Les autorités indiennes prévoient offrir des incitatifs de plus de 5.82 milliards $ CAD aux entreprises qui voudront s’installer en Inde pour développer un environnement propice à la fabrication de véhicules électriques. DW
Contribution: André H. Martel
Toyota a confirmé hier que des véhicules tout électriques seront offerts en Amérique en 2021. Selon Toyota North America, ce seront deux véhicules tout électriques, et un modèle hybride rechargeable
D'ici 2025, Toyota vise à ce que 40% des ventes de véhicules neufs aux États-Unis soient des modèles électrifiés (hybrides, hybrides rechargeables et tout électriques), et d'ici 2030, elle prévoit augmenter ce pourcentage à près de 70%.
Présentation des véhicules électriques Toyota aux États-Unis - Février 2021
Bien que la société n'ait pas encore identifié ces nouveaux modèles VÉ et PHEV, l'un d'entre eux pourrait être le même VUS électrique que Toyota a confirmé pour l'Europe en décembre dernier. Ce pourrait également être le fruit d’un partenariat avec Subaru, un multisegment électrique Subaru qui sera disponible plus tard cette année. L'autre VÉ, si l’on se fie à l’image de la diapositive qui accompagne l'annonce, serait une berline électrique.
Plateforme de véhicules électriques Toyota-Subaru
Toyota a également confirmé qu'elle développait une plateforme pour VÉ, baptisée e-TNGA, qui offrira beaucoup de flexibilité pour permettre plusieurs configurations. La compagnie avait déjà présenté différents concepts de véhicules électriques en 2019, incluant les deux modèles qui pourraient être mis sur le marché cette année. Cependant, le constructeur automobile n’a toujours pas dévoilé son calendrier pour l'introduction de ses nouveaux modèles aux États-Unis.
Modèles de véhicules électriques du futur Toyota - 2019
De plus, l’autre véhicule qui sera disponible en 2021, un hybride rechargeable, sera le troisième PHEV de la gamme actuelle de Toyota, après la Prius Prime et le RAV4 Prime . Selon le constructeur automobile, ses recherches ont démontré que les modèles tout électriques et les modèles hybrides rechargeables offrent des avantages environnementaux similaires. En effet, selon Toyota, s’il est question d’émissions de gaz à effet de serre, un modèle BEV «actuellement disponible» et un HEV offrent des avantages comparables, si l'on considère les modes de production d'électricité pour les réseaux énergétiques américains moyens.
2021 Toyota RAV4 Prime SE
Le PDG de Toyota, Akio Toyoda, aurait déclaré en décembre dernier qu'une trop forte croissance de production de véhicules électriques pourrait augmenter les émissions de carbone au Japon. C’est évidemment fonction du mode de production énergétique local. Comme il l'explique dans un communiqué: «En ayant un portefeuille de produits diversifié avec de multiples formes d'électrification des véhicules, Toyota offre la possibilité aux consommateurs de choisir le modèle qui convient le mieux à leurs besoins et à leur capacité de payer tout en maximisant la réduction des GES. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Selon une nouvelle étude effectuée en Californie, les véhicules électriques ont roulé la moitié moins de kilomètres que les voitures à essence et ont consommé beaucoup moins d'énergie que prévu par les planificateurs du réseau.
Les résultats de l' étude, publiés hier par le Bureau national de la recherche économique, pourront être utiles à la nouvelle administration Biden et à plusieurs États pour leur permettre de planifier les ressources qu’ils devront consacrer pour soutenir le développement des voitures électriques. Des chercheurs, incluant Fiona Burlig, professeur de politique énergétique et environnementale à l'Université de Chicago, ont analysé les données du secteur des services publics pour comparer le niveau d’utilisation des VÉ par rapport à leurs homologues à essence. Les résultats furent surprenants. Il y a quatre ans, en Californie, les véhicules électriques parcouraient en moyenne 8 500 km annuellement, soit moins de la moitié de la distance parcourue par une voiture à essence moyenne. Et leur consommation d'énergie ne représentait qu'une infime fraction de ce que les fonctionnaires avaient estimés. "Si l’étude a confirmé que les gens font moins de route avec leurs véhicules électriques", a déclaré Burlig, "se pourrait-il que le véhicule électrique soit un moins bon substitut à la voiture à essence que nous le pensions?" Burlig a cependant reconnu que la portée de l'étude avait des limites. En effet, elle a évalué l'utilisation des VÉ en Californie sur une période de trois ans se terminant en 2017. Les VÉ étaient alors moins populaires; le Model 3 de Tesla, actuellement le véhicule électrique le plus vendu du pays, venait à peine d'apparaitre sur les routes. L'étude n'avait pas non plus analysé les raisons pour lesquelles les déplacements des voitures électriques étaient si limités. Mais les chercheurs croient connaitre les vraies raisons. Il se peut que les conducteurs anxieux concernant l’autonomie, alors qu’il y avait peu de bornes de recharge publiques, n'aient pas fait confiance à leurs véhicules électriques pour les longs trajets. Il est également possible que les ménages possédant plus d'une voiture considèrent leur VÉ comme un véhicule auxiliaire. Ou encore, le fait que les tarifs d'électricité de la Californie, parmi les plus élevés du pays, rendaient l’utilisation de leurs VÉ moins intéressants. Les autres co-auteurs de l'étude étaient James Bushnell et David Rapson, tous deux professeurs d'économie à l'Université de Californie, Davis, et Catherine Wolfram, professeur de commerce à l'UC Berkeley. Burlig a déclaré qu'ils n'avaient pas initialement prévu concentrer leur attention sur les véhicules électriques. Ils étaient plus intéressés par la façon dont de nouveaux acteurs, comme les véhicules électriques et les panneaux solaires, affecteraient la fiabilité du réseau électrique. Mais les chercheurs ont changé de cap lorsqu'ils ont réalisé que l'impact réel des VÉ sur le réseau était encore inconnu. Des études antérieures menées en Californie, qui abrite environ la moitié de tous les véhicules électriques aux États-Unis avaient fait des recherches auprès de ménages qui avaient installé leurs bornes de recharge sur un compteur électrique séparé. Une situation tout à fait exceptionnelle. Effectivement, la plupart des maisons équipées de bornes de recharge pour véhicules électriques sont reliées au compteur d'énergie de la maison incluant tous les autres appareils, comme les réfrigérateurs, les laveuses, sécheuses et les lumières. Pour déterminer la quantité de jus que les propriétaires de VÉ utilisaient, les chercheurs ont obtenu les adresses de ceux qui ont immatriculé de nouvelles voitures électriques en Californie. Ensuite, ils ont comparé ceux-ci à la base de données des clients des services publics de l'État. Normalement, l’accès aux données énergétiques aussi spécifiques est interdite, mais les chercheurs ont profité d'une loi californienne qui permet aux chercheurs universitaires d’y avoir accès. Ils ont constaté que la recharge d'un véhicule électrique augmentait la consommation d'électricité de 2,9 kilowattheures par jour pour une maison moyenne. Cette donnée est importante car elle est inférieure à l’évaluation de l’État de Californie. La California Energy Commission avait estimé qu'un véhicule électrique en consomme presque trois fois plus, soit environ 7 ou 8 kWh par jour. Ensuite, les chercheurs ont estimé la distance réelle parcourue par ces véhicules. Ils ont pu effectuer cette évaluation en notant combien la consommation d'énergie d'une maison augmentait suite à l’achat d’un VÉ et en comparant le résultat à la quantité d'énergie utilisée par un modèle particulier de VÉ en roulant. Cela a abouti à la conclusion que le VÉ moyen en Californie du Nord parcourait 8 500 km annuellement. À titre de comparaison, l'Enquête nationale sur les voyages des ménages, réalisée par le Département américain des transports, estime que le véhicule de tourisme parcourt en moyenne 20 000 kilomètres par an. Les chercheurs ont découvert une autre information intéressante: les propriétaires de Tesla ont consommé près de deux fois plus de kilowattheures que les autres marques de véhicules électriques. L’étude n’a pas permis de percer ce mystère, mais Burlig a une théorie, liée au fait que les Tesla ont de plus grosses batteries et offrent plus d’autonomie que ses compétiteurs. "Si j’étais intéressée à utiliser mon véhicule électrique sur de longs voyages", dit-elle, "je serais plus susceptible d'investir dans une Tesla que si je l'utilise uniquement pour circuler en ville." E&E News
Contribution: André H. Martel
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Contribution: André H. Martel
Une étude de Bloomberg New Energy Finance indique que la baisse des coûts de production des batteries signifiera que les véhicules électriques seront moins dispendieux aux États-Unis et en Europe dès 2025.
Selon de nouvelles recherches, les coûts d’acquisition de VÉ seront bientôt inférieurs aux voitures à essence conventionnelles, offrant des économies immédiates aux nouveaux propriétaires. Tous les constructeurs de véhicules électriques, de Renault SA à Tesla Inc., mettent depuis toujours l’emphase sur les économies de carburant et de maintenance de leurs véhicules, qui contrebalancent les coûts d’achats plus élevés que les véhicules à combustion. Les recherches de Bloomberg New Energy Finance indiquent que la baisse des coûts de production des batteries signifiera qu’il sera moins dispendieux d’acheter un véhicule électrique aux États-Unis et en Europe dès 2025. Les batteries représentent actuellement environ la moitié du coût des véhicules électriques, et leurs prix devraient chuter d'environ 77% entre 2016 et 2030, a déclaré un spécialiste basé à Londres. «Initialement, les prix de ces véhicules devront diminuer ce qui aura comme conséquence que les consommateurs seront de plus en plus enclins à les adopter et cette tendance devrait s’accélérer plus on atteindra la parité des prix avec les véhicules à combustion », a déclaré Colin McKerracher, basé à Londres. «Par la suite, cette tendance, devrait encore s’accélérer.» Gilles Normand, vice-président pour les véhicules électriques a déclaré : « La compagnie Renault, fabricant de la voiture électrique Zoe, prévoit que les coûts d’achat de ses véhicules électriques seront d'ici 2025 égaux aux véhicules à moteur à combustion interne conventionnels. » «Nous devons faire face à deux facteurs », a déclaré Normand dans une interview accordé à Londres au début du mois. «Le premier est la réduction des coûts de fabrication des VÉ, causée par les percées dans le coût de la technologie et l’augmentation de la demande, qui permettront la réduction des coûts de production des VÉ. Par contre, les coûts de production des manufacturiers de véhicules à combustion devraient augmenter en raison de règlementations plus strictes, particulièrement en ce qui concerne la réduction des émissions. Par Jessica Shankleman Industry Week
Contribution: André H. Martel
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Contribution: André H. Martel
Après avoir fêté ses 10 ans sur le marché, la Nissan Leaf 2021 nous est offerte sans changement majeur.
Nissan Canada a annoncé aujourd'hui que le prix suggéré de la Leaf 2021 serait de 44,298$ pour la version intermédiaire SV équipée d’une batterie de 40 kilowattheures. Les fonctionnalités de la SV incluent la compatibilité des smartphones Apple CarPlay / Android Auto, un écran tactile de 8,0 pouces, la navigation, les services télématiques Nissan Connect EV, le régulateur de vitesse adaptatif, l'assistant de messagerie texte mains libres, les phares antibrouillard et les roues de 17 pouces. Avec la batterie de base de 40 kWh, la Leaf obtient une autonomie estimée par l'EPA de 240 km et produit 147 chevaux et 236 livres-pied de couple.
2021 Nissan Leaf Plus
Nissan Canada propose également la variante Leaf Plus, avec une batterie de 62 kWh qui offre une autonomie estimée par l'EPA de 363 km pour le modèle S, et 349 km pour les modèles SV et SL (ce dernier disponible uniquement avec la plus grosse batterie ). Les modèles Plus accroissent la puissance à 214 chevaux et 250 lb-pi de couple. Indépendamment de la batterie, tous les modèles Leaf sont à traction avant. Les modèles Leaf Plus S et Leaf Plus SV seront disponibles respectivement à partir de à 44,298$ et 49,898$, offerts avec un équipement identique aux versions 40 kWh. Pour 52,898$, le modèle SL ajoute un revêtement en cuir et un système audio Bose. Tous ces véhicules possèdent le ProPilot Assist, qui permet de centrer sa conduite, service intégré au régulateur de vitesse adaptatif. Tous les modèles ont droit aux incitatifs de 5,000$ du fédéral et de 8,000$ du provincial, calculé après les taxes. Nissan a livré son premier VÉ à un client américain en décembre 2010. Depuis, Nissan a produit plus de 500 000 Leaf sur deux générations, dont 148 000 ont été vendues aux États-Unis. S'il a fallu à Nissan beaucoup plus de temps que prévu pour atteindre cette étape, la Leaf a néanmoins joué un rôle important dans l'essor des voitures électriques modernes. Nissan semble vouloir maintenant mettre l’accent sur le multisegment Nissan Ariya 2022 . Pour ce modèle Nissan vise une autonomie de 482 km et un prix de base de 40 000 USD. L'Ariya sera le premier de nombreux véhicules électriques à venir sur le marché mondial dont certains véhicules seront issus des marques Infiniti, Mitsubishi et Renault, tous montés sur la nouvelle plateforme modulaire VÉ de Nissan . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Tesla a publié une mise à jour logicielle pendant le weekend dernier qui a ajouté le mode Boombox, qui permet aux conducteurs de faire jouer des sons personnalisés à l'extérieur de la voiture.
Au lieu d'un klaxon de voiture normal, le mode Boombox comprend des options comme un bêlement de chèvre, de la musique de camion de crème glacée, des applaudissements et des sons de flatulences. Alors que les propriétaires de Tesla ont été en mesure de reproduire le son des flatulences à l'intérieur de leurs voitures depuis un certain temps, ils n’avaient pas encore eu, jusqu’à présent, la possibilité d'infliger leur humour à des personnes à l'extérieur de la voiture, en utilisant du matériel conçu dans un but plus sérieux. Le mode Boombox n'est disponible que sur les voitures construites après le 1er septembre 2019. C'est à cette époque que Tesla a commencé à ajouter des haut-parleurs pour protéger les piétons conformément à la requête du gouvernement fédéral. Les règles dites de «voiture silencieuse» exigent que les voitures électriques et les hybrides émettent des bruits artificiellement générés à des vitesses allant jusqu'à 30 km / h. Les législateurs estiment que le moteur silencieux peut rendre les VÉ trop difficile à entendre à des vitesses inférieures alors que le roulement des pneus, les turbulences du vent et d'autres sons sont captés à des vitesses supérieures.
Tesla Model X 2020
Ces règles ont été proposées pour la première fois en 2010, mais n'ont été appliquées qu'en 2018 . La mise en place a ensuite été retardée par la pandémie de coronavirus. Tesla n'est pas le seul constructeur automobile à faire preuve de créativité avec les sons de VÉ. Ford a recruté le musicien électronique Matthew Dear pour créer une sonorisation spécifique pour son VUS électrique Mustang Mach-E, tandis que Karma Automotive a déclaré qu'il utiliserait des sons générés artificiellement pour créer une identité distinctive pour ses futures voitures électriques. Les conducteurs de Tesla ont cependant plus de contrôle sur la sonorité de leurs voitures. En plus des sons préprogrammés, les propriétaires peuvent ajouter jusqu'à cinq sons additionnels via une clé USB. Le mode Boombox a été fourni avec la mise à jour du micrologiciel Tesla 2020.48.26, qui comprenait également des modifications de l'affichage pour la recharge rapide Supercharger DC et la fonction de départ programmé, ainsi que trois nouveaux jeux vidéo: «The Battle of Polytopia», «Cat Quest, "et" Solitaire ", qui peuvent être joués seulement quand la voiture est à l’arrêt. C'est un autre exemple de Tesla utilisant des mises à jour logicielles en direct pour ajouter de nouvelles fonctionnalités à ses voitures ou améliorer des fonctionnalités telles que sa technologie d'assistance au conducteur Autopilot . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Spécial de Noël. Joyeux Noël à tous les électromobilistes du Québec et d'ailleurs.
Contribution: Ho Ho Ho André H. Martel
Le prochain véhicule électrique du constructeur suédois sera plus épuré que le XC40 Recharge, mais sera monté sur la même plateforme.
Le PDG de Volvo a déclaré dans une entrevue que la société dévoilera son deuxième véhicule électrique en mars prochain. Le nouveau VÉ sera conçu en fonction de la même plateforme d'architecture modulaire compacte (CMA) que le XC40 Recharge et le Polestar 2 . Le futur VÉ ne succèdera pas au V40 mais appartiendra à un segment de véhicules plus haut de gamme, a déclaré le PDG. Comme pour les autres constructeurs automobiles, Volvo souhaite continuer à élargir sa gamme de véhicules électriques . Le XC40 Recharge est à peine sorti de l’usine que le constructeur suédois travaille déjà à construire un autre véhicule électrique, qu'il dévoilera le 2 mars 2021. Dans une entrevue avec Automotive News Europe, le PDG de Volvo, Håkan Samuelsson, a déclaré que même si le prochain véhicule partagera la même plateforme d'architecture modulaire compacte (CMA) utilisée par le XC40 Recharge, il aura une «carrosserie plus épurée». La plateforme est également utilisée par la berline Polestar 2. Il faut en déduire qu’un véhicule électrique plus élégant basé sur le modèle XC40 n'est pas impensable. Mais pour le moment, Volvo ne semble pas prête à divulguer plus informations. Samuelsson a déclaré a Automotive News Europe: "Nous préférons ne pas dévoiler de détails jusqu'au dévoilement de la voiture, mais je vous promets que ce sera une très belle voiture." La publication a également appris que le véhicule ne succèderait pas à la berline compacte V40 qui sera retirée du marché. Le constructeur automobile veut établir son nouveau modèle dans un segment de véhicules plus hauts de gamme que le V40 à un coût plus élevé. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Reuters rapporte, selon des personnes familières avec le projet, que la compagnie Apple débuterait la production d’une voiture autonome dès 2024.
Ce VÉ d’Apple serait alimenté par la technologie de batterie monocellulaire d'Apple, qui pourrait offrir plus de capacité qu'une batterie traditionnelle. On ne sait toujours pas si Apple fabriquera elle-même le véhicule ou si elle travaillera avec un tiers. Selon certaines rumeurs, Apple travaillerait depuis longtemps sur une voiture, avant même que le monde ne se tourne vers les véhicules électriques. Selon ce nouveau rapport de Reuters, ce véhicule pourrait enfin se concrétiser en 2024. Reuters a effectivement rapporté que la production de la voiture autonome d’Apple devrait débuter en 2024 et impliquerait une technologie de batterie de niveau supérieur. Le service de presse a cité un témoin de la conception de la batterie d'Apple confirmant que selon lui, ce nouveau concept pourrait radicalement réduire ses coûts de production et en augmenter l'autonomie. Le rapport ne précise cependant pas si Apple construira le véhicule elle-même ou si elle se tournera vers des partenaires pour la fabrication du VÉ, mais il confirme, citant deux personnes impliquées dans le projet, que la commercialisation se fera en fonction d’une utilisation de masse plutôt qu’un robotaxi ou un véhicule commercial tels que planifiés initialement. Ce rapport a également révélé que ce véhicule autonome, serait équipée de capteurs lidar et a mentionné que l'iPhone 12 Pro et l'iPad Pro récemment mis sur le marché sont également équipés de capteurs lidar développés par Apple. Le plan d'Apple, baptisé Project Titan, est un secret de polichinelle dans le monde de l'automobile et de la technologie depuis sa création en 2014. Apple a recruté des ingénieurs automobiles de Porsche, de Tesla et d'autres constructeurs automobiles, y compris Alexander Hitzinger , qui a récemment quitté l'entreprise et est revenu au groupe VW pour diriger son propre projet Artemis. Il semble que le véhicule soit de retour sur les rails et qu’il devrait normalement entrer en production, si les sources de Reuters sont crédibles. Il se peut cependant que la date soit repoussée à 2025 en raison de retards causés par le coronavirus. Apple aurait contacté des sociétés spécialisées dans la conception de capteurs pour l'aider à ajouter une technologie d'assistance à la conduite. En ce qui concerne la production, Apple serait en négociation avec la compagnie canadienne Magna, qui possède déjà sa propre plateforme pour VÉ disponible pour construire des véhicules électriques pour des partenaires. De plus, l'un des partenaires à long terme d'Apple, Foxconn, a récemment dévoilé son intention de créer une plateforme pour VÉ.
Image Car and Driver
Toujours selon Reuters, l'alimentation du véhicule d’Apple serait un concept de batteries «monocellulaire». Cette technologie élimine les cellules et les modules et les combine dans chaque batterie. Cette approche permettrait de générer plus de capacité dans le même espace qu'une batterie traditionnelle. L'entreprise pourrait également envisager différents composants chimiques pour ses batteries. Sa capacité à démontrer sa capacité dans le monde de la fabrication grâce à l'iPhone, pourrait potentiellement permettre à Apple de réaliser ce que d'autres startups automobiles ne seraient pas en mesure d’accomplir. Pourtant, construire de nouvelles voitures n’est pas à la portée de tous, et ce serait une première pour Apple, si évidemment l'entreprise s'en tient à ce plan. Sinon, ce rêve pourrait subsister encore de nombreuses années sans qu’une voiture électrique autonome d’Apple ne roule sur nos routes. Roberto Baldwin Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Dans la salle d'exposition, les véhicules électriques coûtent toujours plus cher que leurs homologues à essence. Bien sûr, il existe des crédits d'impôt, l'entretien est beaucoup moins cher et la recharge peut être moins chère que le ravitaillement en essence. Mais c'est ce prix d'achat qui éloigne les acheteurs du groupe motopropulseur électrique.
Ce problème est d'autant plus important que les véhicules de Tesla et de GM ont dépassé leur quota de véhicules électriques éligibles au crédit d'impôt, ce qui signifie que les acheteurs de ces véhicules paient le prix de la vignette.
Heureusement, il semble que le coût par kilowattheure continue de baisser, et selon un nouveau rapport de la firme de recherche énergétique BloombergNEF (New Energy Finance), le prix moyen du marché devrait être de 101 $ par kWh d'ici 2023. Le coût de 100 $ du kWh représente ce que les experts croient correspondre aux prix des véhicules à essence comparables. Si les crédits d'impôt fédéraux et d'État sont toujours disponibles à ce moment-là, il est probable que l’on puisse acquérir un véhicule électrique à un coût moindre qu'une voiture à essence. Le rapport note que le coût des batteries d'autobus en Chine a déjà chuté en dessous du prix de 100 dollars par kWh. Quant au prix mondial moyen des batteries en 2020 incluant tous les types de véhicules électriques (y compris les véhicules personnels, les bus, les solutions de batteries stationnaires et les véhicules électriques commerciaux), il a atteint un nouveau creux de 121 $ / kWh. C'est une baisse de 89% par rapport à 2010, lorsque le prix était de 1 100 $ le kWh. BloombergNEF justifie l'augmentation de la production en raison de la croissance des ventes, de la baisse des coûts de fabrication, du prix des matériaux de cathode et de nouveaux concepts comme étant les principaux responsables de la baisse des prix. Essentiellement, c'est la base de l’économie. Plus vous augmentez la production d’un bien de consommation, plus les prix baissent à mesure que l'écosystème s'ajuste et devient plus efficace. Le rapport indique cependant que des perturbations pourraient influencer les prévisions, mais on s'attend toujours à ce que les prix chutent à 58 $ le kWh d'ici 2030. Une des façons de réduire le prix serait de réussir à stabiliser le rendement des batteries à électrolytes pour enfin les intégrer dans les véhicules. Le même rapport indique que les coûts de fabrication de ces types de batteries représenteraient une diminution potentielle de 40% de ceux des batteries lithium-ion actuelles. CAR and DRIVER
Contribution: André H. Martel
Une étude suédoise parue en décembre 2020 démontre que les domiciles possédant une voiture à essence et une voiture hybride rechargeable font autant de kilomètres électriques que les foyers possédant une voiture à essence et une voiture 100% électrique. Il est à noter que ces derniers sont des véhicules de première génération avec 130 kilomètres d’autonomie, et que selon nos données les foyers avec des véhicules entièrement électriques de 2e génération avec une autonomie de plus de 350 km peuvent remplacer leur 2e véhicule à essence avec celui-ci.
Les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV) fonctionnent à la fois à l'électricité et aux combustibles fossiles. Alors, sont-ils écologiques? Et dans quelle mesure peuvent-ils aider à se préparer à une éventuelle transition vers des véhicules sans combustibles fossiles? Une étude unique de l'Université de technologie de Chalmers, en Suède, démontre que les PHEV roulent autant à l'électricité que les voitures tout électrique, offrant une autonomie d'environ 130 km. «En comparant un grand nombre de foyers multi-voitures, nous avons constaté que les familles qui possèdent un véhicule à combustible fossile et un PHEV peuvent parcourir autant de kilomètres purement électriques qu'un ménage possédant un véhicule à combustible fossile et un véhicule tout électrique», dit Ahmet Mandev, doctorant à Chalmers. Après avoir traité les données de quatre millions de jours de conduite de PHEV, Ahmet Mandev peut également démontrer comment effectuer la recharge pour maximiser la motorisation électrique, tout en minimisant la consommation de carburant et d’émissions. Malgré le fait que plus de 20 années se soient écoulées depuis que la première voiture PHEV produite en série soit apparue sur le marché, de nombreuses questions demeurent quant à l'utilisation optimale de ces véhicules. Ce sont des questions auxquelles Ahmet Mandev, doctorant au Département des Sciences de l'Espace, de la Terre et de l'Environnement de Chalmers, a voulu répondre avec ses études doctorales, sous la direction du Professeur Associé Frances Sprei. Pour mieux comprendre leur rôle dans l'électrification des transports. Il est essentiel d'en apprendre le plus possible sur leur potentiel électrique, afin de pouvoir déterminer quels instruments politiques, lois, règlementations et subventions seraient les plus efficaces pour ces véhicules », déclare Ahmet Mandev. Dans la première des études incluses dans sa thèse de licence The Role of Plug-in Hybrid Electric Vehicles in Electrifying Personal Transport - Analysis of Empirical Data from North America, il a traité et analysé une année de données de conduite de 71 familles en Californie. «Il est généralement facile de répartir la proportion de kilométrage d’un PHEV quant au pourcentage d’utilisation du moteur électrique ou du moteur à combustion interne. Mais cette étude a la particularité d’avoir examiné le pourcentage d’utilisation des ménages et pour ce faire, nous avons cartographié toutes les familles qui possédaient des voitures à énergies diverses. Ensuite, nous avons évalué le nombre de kilomètres parcourus par ménage en utilisant l'énergie entièrement électrique et ensuite nous les avons comparés aux ménages qui possèdent une voiture entièrement électrique, ou un PHEV, associé à un véhicule conventionnel », explique-t-il. Comme toujours quand il est question de véhicules électriques, l'autonomie est un facteur important. L'étude a démontré que les ménages possédant un véhicule tout électrique et une voiture conventionnelle parcourent en moyenne 45% de leur kilométrage en utilisant l’énergie électrique, tandis que les ménages disposant d'un PHEV et d'une voiture conventionnelle ont atteint en moyenne 46% de roulement électrique. Ceci malgré le fait que l'autonomie des véhicules entièrement électriques était de 130 km pour la voiture électrique, la Nissan Leaf a été utilisée dans le cadre de cette étude et un peu moins de la moitié d’autonomie pour l'hybride rechargeable, soit environ 56 kilomètres. «La raison pour laquelle le PHEV fonctionne mieux, malgré l'autonomie considérablement plus courte, est qu'il est utilisé plus souvent pour les trajets plus longs. Ainsi, au moins une partie de ces trajets est parcourue à l'électricité. Les chiffres démontrent également que les PHEV sont plus souvent utilisés que les véhicules conventionnels. L’autonomie des VEB (véhicules électriques à batterie) et des PHEV a augmenté depuis l’étude, mais les résultats sont toujours pertinents et confirment que les véhicules hybrides rechargeables ont un rôle important à jouer lorsqu’il est question d’électrification des transports individuels. Lors de la prochaine étape, il sera intéressant d’évaluer l'effet de l’augmentation de l’autonomie sur le niveau d'électrification », déclare Frances Sprei. Le plus important: recharger pendant la nuit Un autre aspect qu'Ahmet Mandev a évalué a été le mode ainsi que le meilleur moment pour recharger un PHEV afin de maximiser le kilométrage électrique, en minimisant la consommation de carburant afin de réduire au maximum les émissions de gaz. Dans deux autres études, il a eu recours à des données basées sur environ 4 millions de jours de conduite, recueillies sur une période de dix ans à partir du modèle hybride rechargeable la Chevrolet Volt. Dans le cadre de la recherche, Ahmet Mandev a calculé la fréquence de rechargement des véhicules, et peut ainsi prouver pragmatiquement plusieurs données sur les PHEV. L’élément le plus positif, sans surprise, est l'importance de recharger votre voiture une fois par jour. Mais Ahmet Mandev a fait une autre découverte intéressante. «Si vous ne rechargez pas votre voiture chaque nuit à 90%, les émissions risquent de tripler, de 1,7 kg de dioxyde de carbone à 5,7 kg pour chaque 100 kilomètres. La consommation de carburant augmente également, passant de 0,7 litre pour 100 kilomètres à 2,5 litres. Ce sont toujours de faibles émissions et de faibles niveaux de consommation de carburant, mais c'est une grande différence pour un si petit changement de comportement », explique-t-il. Les PHEV évalués dans l'étude atteignent une proportion élevée de 76% des kilomètres parcourus à l'électricité, à condition qu'ils soient complètement rechargés une fois par jour. Ahmet Mandev et Frances Sprei soulignent qu'une recharge pendant la journée a également des effets positifs, mais pour un effet maximal, une recharge complète pendant la nuit est l’option idéale. «Dans nos études, nous nous sommes concentrés sur l'analyse des données et sur l'élaboration de conclusions sur le mode de recharge et le l’utilisation du mode électrique, mais si l'on devait traduire nos résultats en suggestions politiques, ce serait de donner rapidement à plus de gens la possibilité de recharger leurs véhicules. Actuellement, de nombreuses personnes, par exemple celles qui vivent dans des immeubles à appartements, n'ont pas cette opportunité », déclare Ahmet Mandev. Dans ses prochaines études doctorales, il prévoit faire des comparaisons internationales, pour voir comment les modèles de recharge et l'utilisation de l’énergie électrique diffèrent entre les pays avec des conditions, des lois et des directives différentes concernant les PHEV. Sur cette base, il sera alors possible de voir quelles orientations politiques et quelles recommandations seraient les plus pertinentes. Texte et photos: Christian Löwhagen. Illustration de Chaowalit Koetchuea, the Noun Project , arrangée par Christian Löwhagen. La recherche a été financée par le centre suédois d'électromobilité et réalisée en collaboration avec UC Davis en Californie et le Fraunhofer Institute for Systems and Innovations Research en Allemagne. Chalmers
Contribution: André H. Martel
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