UAVOS a dévoilé un nouveau concept de véhicule de taxi aérien autonome basé sur une conception d'hélicoptère tout électrique à rotor tandem.
SumoAir, qui peut être piloté manuellement ou de manière autonome, a été conçu pour accueillir cinq passagers et un poste de pilotage. Le nouveau projet fait partie des efforts de R&D de la société pour explorer les nouvelles technologies dédiées au transport électrique aérien et plus spécifiquement le marché émergent de la mobilité aérienne urbaine (MAU). L'hélicoptère sans pilote SumoAir est propulsé par deux grands rotors horizontaux à trois pales d'un diamètre de 7 mètres, montés l'un devant l'autre, poussés par deux moteurs électriques à environ 520 tr / min pour assurer une faible empreinte acoustique. Les fonctions de sécurité intégrées incluront des capacités de vol et d'atterrissage en autorotation. UAVOS a conçu la plateforme qui permettra une vitesse de croisière d'environ 140 km / h avec une autonomie de vol allant jusqu'à 1,3 heure. L'hélicoptère pourra voler à des altitudes allant jusqu'à 2 500 mètres. Mesurant 11,5 mètres de longueur et 7,5 mètres de largeur, il pourra transporter jusqu'à 1680 kg. Aliaksei Stratsilatau, PDG d'UAVOS le développeur principal, a déclaré: «D'ici 2030, 43 villes abriteront plus de 10 millions d'habitants. Dans les villes encombrées comme Los Angeles et Moscou, les banlieusards passent déjà près de 100 heures par an dans les embouteillages. Nous prévoyons que le vol autonome allègera certainement le fardeau du trafic urbain. Le transport par taxis aériens pourrait être idéal pour assurer un meilleur covoiturage urbain dans un proche avenir. » Stratsilatau estime qu'en plus de la règlementation, de la sécurité et du coût de production et d’utilisation, il existe d'autres éléments cruciaux pour assurer le développement du marché des UAM. Le développement optimal d’un réseau de UAM exigera la coopération de divers secteurs, notamment l'aviation, le secteur automobile, les télécommunications, l’informatique, la cybersécurité et le secteur immobilier. UST
Contribution: André H. Martel
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Les véhicules électriques et les voitures autonomes font fureur, en grande partie grâce au soutien de certains constructeurs et des pays développés . Et pourtant, les véhicules électriques ne dominent toujours pas les routes du monde comme le voudraient leurs supporteurs.
Existe-t-il un moyen d’assurer une évolution plus en douceur des nouvelles voitures électriques dans l’intérêt d’un avenir de transport plus écologique? Une nouvelle enquête explore précisément cette question, en proposant aux fabricants d’VÉ des informations importantes pour leurs futures campagnes de marketing.
«Les consommateurs manquent de confiance en l'avenir des véhicules autonomes et leurs perspectives concernant la venue de véhicules électriques ne sont guère plus positives alors que les constructeurs dépenseront des milliards de dollars pour les commercialiser au cours des prochaines années», expliquent les auteurs du Mobility Confidence Index (MCI) de JD Power basé sur une enquête menée auprès de plus de 5 000 consommateurs et experts. Le questionnaire a été conçu en fonction des segments de confiance des consommateurs allant de faible (0-40) à neutre (41-60) à positif (61-100). En ce qui concerne les véhicules électriques, les consommateurs semblent avoir en partie accepté le fait qu’ils sont là pour rester, ce qui leur donne un indice de confiance de 55. Cependant, même si la plupart des consommateurs semblent avoir plutôt une vision positive à l'égard des véhicules électriques ils n’ont pas nécessairement la volonté d'en acheter un. Bien que les avantages environnementaux des véhicules électriques soient déjà clairs pour la plupart des consommateurs, ils semblent incertains quant à la fiabilité et à la viabilité économique des véhicules électriques par rapport aux véhicules à essence, au diesel ou hybrides. Selon l'enquête, les consommateurs et les experts s'accordent à dire que cela prendrait aux véhicules électriques au moins encore 5 ans pour atteindre seulement 10% de la part de, alors qu'il leur faudrait peut-être au moins une décennie supplémentaire pour rivaliser d'égal à égal avec les véhicules à l'essence. Parmi les autres raisons de cette estimation plutôt prudente, citons une infrastructure VÉ relativement peu développée, des préoccupations concernant l’autonomie et des temps de recharge encore trop longs. Tous ces facteurs sont critiques dans les sociétés en évolution rapide. Alors que les deux tiers des personnes interrogées n’ont même jamais conduit de VÉ, 75% de ceux qui en ont essayé un envisageraient l’achat. Cette constatation est particulièrement encourageante car elle pourrait signifier une courbe exponentielle une fois que les véhicules électriques seront plus présents sur le marché de l’automobile. Ces résultats confirment ceux de Global EV Outlook 2019 publié par l'Agence internationale de l'énergie. En ce qui concerne les voitures autonomes, les points de vue populaires sont beaucoup plus contradictoires. Avec un score du MCI atteignant seulement 36, ces véhicules ont encore un long chemin à parcourir jusqu'à ce qu'ils soient acceptés. La plupart des consommateurs s'inquiètent des risques d'échecs techniques, alors que beaucoup s'inquiètent également de la cybersécurité et des collisions potentielles. Kristin Kolodge, directrice exécutive du « Driver Interaction and Human Machine Interface » (IHM) chez JD Power, estime que les conclusions sont à la fois opportunes et prudentes. «Alors que les constructeurs automobiles s'engagent dans la voie du développement des véhicules autonomes et de l'électrification, il est important de savoir si les consommateurs empruntent le même chemin et vont dans la même direction. Cela ne semble pas être le cas pour le moment », dit-elle. Kolodge pense que les fabricants devraient prêter davantage d'attention aux préoccupations et aux besoins des consommateurs dans le paysage technologique émergeant. Sustainability Times
Contribution: André H. Martel
Au cours du premier trimestre de l’année, Tesla a enregistré une perte du chiffre d’affaires bien supérieure aux prévisions, bien en dessous des attentes des analystes: des problèmes de livraison logistiques en Europe, des problèmes d’importation à Shanghai et à Beijing pour finalement connaitre des livraisons massives en Europe et en Chine au cours des 10 derniers jours du trimestre. Malgré tout, Musk a fourni les grandes lignes d’un programme d’assurance qui sera lancé dans environ un mois et sera basé sur le comportement du conducteur
Alors que les experts financiers se penchaient sur les chiffres, Elon Musk, président-directeur général de Tesla, a plutôt orienté la discussion vers un ensemble de données qui pourraient être récupérés à partir de ses véhicules et de son système de pilotage automatique, permettant ainsi à la société d'offrir un programme d’assurance.
Musk a fourni les grandes lignes de ce programme qui sera lancé dans environ un mois et sera basé sur le comportement du conducteur, permettant ainsi aux propriétaires de Tesla de réaliser des économies. «Ce sera beaucoup plus convaincant que tout ce qui est offert ailleurs», a déclaré Musk. Un tel programme n'est pas une surprise totale. Certains analystes s’attendaient à ce qu’une option d’assurance soit mise en place parallèlement au crédit - bail, que Tesla a commencé à proposer plus tôt ce mois-ci. Tesla avait également eu des différends notoires avec des assureurs, par exemple en 2017, lorsque l’AAA avait augmenté les primes des Model S et X de 30% en raison de ce qu'elle considérait comme un taux de sinistres anormalement élevé.
Tesla communique déjà des informations plus détaillées sur ses véhicules aux sociétés d’assurance afin de les aider à réduire les taux, a déclaré Musk. «Et bien entendu, lorsque nous lancerons notre propre produit d’assurance le mois prochain, ces informations seront utilisées pour établir les tarifs de l’assurance», a-t-il déclaré , « une opportunité pour notre entreprises puisque nous avons déjà une grande connaissance du profil de risque des clients. »
Un tel programme pourrait s'avérer utile, voire essentiel, pour le futur programme de conduite autonome de Tesla, tel que décrit plus tôt cette semaine, afin de permettre aux propriétaires d'utiliser leur véhicule dans le cadre du service d’auto partage de Tesla, leur permettant de générer des revenus sans qu’ils ne soient présents. «Nous pensons que nous aurons le taxi autonome le plus rentable du marché», a déclaré Musk aujourd’hui. L'établissement d'un modèle commercial pour un tel projet sera une toute nouvelle aventure, incluant la recherche d'une assurance. Quand la société aura développé notre programme d’assurance pour les conducteurs, elle sera peut-être également prête à assurer les véhicules sans conducteurs et à rentabiliser ce projet le moment venu. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Lors d'une présentation aux investisseurs lundi, le PDG de Tesla, Elon Musk, a présenté ses plans visant essentiellement à faire passer la société d'un constructeur automobile traditionnel à un opérateur de robot-taxis autonomes.
Musk a réitéré une déclaration qu'il avait faite en janvier, affirmant que toutes les voitures Tesla construites depuis le mois dernier disposeraient de la fonctionnalité "entièrement autonome" au deuxième trimestre de l'année prochaine. Il a déclaré que la société avait commencé à construire toutes les voitures avec la nouvelle puce « Full Self-Driving » depuis février sur les modèles S et X et sur tous les Model 3 à partir de mars.
Le PDG a présenté Tesla comme un tout nouveau type de société automobile et son concept Full Self Driving comme son application révolutionnaire. Il a reconnu qu’il devra obtenir l’autorisation légale pour permettre une autonomie totale aux conducteurs qui désirent se désengager ou s'endormir et que les voitures puissent éventuellement être construites sans volant ou pédales, mais se dit convaincu, que la société disposera d'au moins certaines de ces voitures qui opèreront dès l'année prochaine dans certains secteurs. Lorsque Tesla a annoncé la location du Model 3 début avril, Musk a précisé que les locataires n'auraient plus la possibilité de conserver les voitures à la fin du bail, mais devaient plutôt les retourner à Tesla. Musk prévoit utiliser ces voitures pour alimenter le réseau de robot-taxis du réseau Tesla. Il a ajouté qu'il espérait que les premiers robot-taxis du réseau Tesla seraient opérationnels en 2020. Ceux qui achètent leurs voitures pourront les partager sur le réseau Tesla pour les mettre au travail en tant que robot-taxis quand ils ne les utiliseront pas. M. Musk a déclaré que la société subirait une réduction de 25 à 30% de ses recettes, mais a estimé que, pour les utilisateurs de ces voitures, le coût d’utilisation pourrait ne pas dépasser 18 cents le mille (1,6 km). Il a estimé qu'une voiture du réseau Tesla aurait un taux d'utilisation jusqu'à trois fois supérieur à celui d'une voiture privée non partagée. Musk a également annoncé que, pour soutenir le réseau Tesla, la société planifie concevoir ses voitures avec des batteries qui leur permettront de rouler sur un 1,600,000 kilomètres, contre 485,000 à 800,000 km actuellement. Il dit que les batteries Powerpack de la société sont déjà conçues pour durer un nombre similaire de cycles. Si tel était le cas, Tesla serait la première entreprise à le faire. "A partir de maintenant, vous seriez fou d'acheter autre chose qu'une Tesla", a déclaré Musk.
Tableau de bord Tesla Model 3 en test de pilote automatique avec IIHS [CREDIT: IIHS]
Mark Boyadjis, analyste principal chez IHS Markit, a qualifié ce changement comme «un moment Henry Ford», un changement radical, alors qu’au lieu de choisir une autre voiture, les acheteurs pourront choisir un autre paradigme de transport. Cependant, bien sûr, vous devrez acheter une Tesla. Musk affirme que son système de pilote automatique s'améliore de manière exponentielle à mesure que la société vend plus de voitures et que plus de conducteurs passent du temps à utiliser ses systèmes de conduite automatique et de pilotage automatique amélioré. Aujourd'hui, les clients de Tesla peuvent acheter les voitures sans avoir à payer pour l'option Capacité d'auto-conduite totale; Cependant, Musk a déclaré qu'à partir de lundi, l'entreprise commencerait à pousser plus loin la fonctionnalité. Actuellement, il en coûte 5,000 $ de plus, et la société affirme que cela coûtera 7,000 $ si on décide de le rajouter après l'achat. L'autopilotage complet est une fonctionnalité logicielle que l'entreprise peut envoyer électroniquement aux voitures. Toutes les voitures construites depuis 2016 disposent des 8 capteurs de caméra, des 12 capteurs à ultrasons et du radar avant unique requis pour faire fonctionner le système Full Self-Driving de Tesla. La puce informatique principale du pilote automatique dans les voitures plus anciennes n’est pas assez rapide pour offrir une autonomie complète avec précision, c’est-à-dire en toute sécurité, bien que les voitures de 2016 soient compatibles avec la nouvelle puce.
La transmission intégrale Tesla Performance 3 sort d'une nouvelle chaîne de montage dans une structure temporaire.
Lors d’une présentation longue de trois heures, les ingénieurs et développeurs de logiciels Tesla ont expliqué en détail la nouvelle puce matérielle, le «réseau neuronal» d'apprentissage construit par Tesla pour développer et améliorer son système de conduite automatique, ainsi que le logiciel et ses performances. La nouvelle puce est 65 fois plus rapide que l'ancienne puce utilisée par Tesla, elle s'insère dans le même espace que l'ancienne de sorte qu'elle peut être installée ultérieurement sur certains modèles plus anciens et peut traiter environ 75 trillions d'opérations par seconde, a déclaré Pete Bannon, le principal architecte de matériel entièrement autonome de Tesla. Andrej Karpathy, responsable du réseau de neurones de Tesla, a expliqué comment la société utilise son parc de 480,000 voitures pour collecter des données et des vidéos sur des incidents de circulation inhabituels afin d'apprendre comment améliorer les performances du système. Les voitures ont maintenant parcouru 11 millions de kilomètres avec le système Navigate on Autopilot de Tesla, a-t-il déclaré. Chaque fois qu'un chauffeur doive intervenir, un clip est envoyé à Tesla pour analyse. Pour des interactions de trafic plus complexes, les humains ajustent le programme pour faire face à la nouvelle situation. Pour des interactions plus courantes telles que la fusion, la société a développé des algorithmes d'intelligence artificielle afin d'analyser et de corriger le comportement des voitures. Dans les deux cas, le logiciel est renvoyé dans la voiture via des mises à jour par liaison radio, analysé en mode d'observation, ce qui ne modifie pas le fonctionnement du système, mais le compare au trafic réel, puis est activé auprès d’un groupe restreint d’utilisateurs. Par la suite, s’il améliore le fonctionnement, sera étendu à la population générale des conducteurs de Tesla. À chaque nouvelle mouture « nous cherchons à savoir si nous nous rapprochons de plus en plus du comportement d'un humain », a déclaré Stuart Bowers, vice-président de l'ingénierie chez Tesla. Parmi les exemples de défis auxquels les ingénieurs ont été confrontés figurent les voitures transportant des vélos à l'arrière, les voitures traversant plusieurs voies ou qui changent de voie simultanément avec une autre voiture. L’objectif est toujours de pouvoir prévoir où iront les autres usagers de la route et pas seulement d’identifier leur position. Il a ajouté que la société avait développé des images qui reflétaient les routes par mauvais temps et avait exprimé être confiant dans le fait que le système serait capable de gérer la pluie, la neige et l'obscurité. Musk est toujours convaincu que les coûteux capteurs Lidar ne sont pas la solution pour le développement de véhicules autonomes, affirmant qu'ils ne font que dupliquer les données visibles recueillies par des caméras donc moins utile qu'un radar, qui peut pénétrer des obstacles tels que le brouillard. Il a également rejeté des systèmes tels que celui utilisé par la filiale autonome Waymo de Google, basés sur une cartographie détaillée, car les données peuvent être erronées s’il y a quelque changement dans l’environnement. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Chine : lancement du premier taxi sans chauffeur; eCopo : une Chevrolet Camaro électrique de 700 chevaux; Google inclus maintenant les stations de recharge des VÉ sur ses cartes; Véhicules électriques : les taux d’intérêt minent malheureusement l’économie; Le premier projet de recyclage de batteries lithium-ion au Québec reçoit l'appui de TDDC et un financement de 3,8 M $; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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