Aux États-Unis, chaque chargeur bidirectionnel de VÉ pourrait être rentabilisé en trois ans et gagner jusqu’à 15 000 $ USD (20 000 $ CAD) sur 10 ans, selon les projections d’une entreprise qui fournit un tel équipement.
Les chargeurs qui peuvent se connecter au réseau (V2G*), permettant aux véhicules électriques de décharger l’énergie dans le réseau, ont des coûts initiaux similaires aux chargeurs conventionnels. Mais ils ont également le potentiel de gagner de l’argent, a déclaré Melissa Chan, directrice des solutions de réseau et des partenariats stratégiques chez Fermata Energy, une entreprise de technologie qui a développé une plateforme V2G, lors d’une récente présentation pour le groupe commercial CHAdeMO Association. Selon Fermata, en comparaison, un chargeur unidirectionnel conventionnel pourrait coûter jusqu’à 30 000 $ USD (40 000$ CAD) sur une durée de vie prévue de 10 ans en raison des coûts d'utilisation. La compagnie souligne comment, dans un avenir proche, les petites flottes, et éventuellement les utilisateurs résidentiels pourraient être en mesure de tirer parti de cette technologie pour réduire leurs coûts énergétiques et de conduite.
Programme pilote V2G Revel et Fermata Energy utilisant des véhicules électriques Nissan Leaf.
Fermata a récemment participé à un programme pilote V2G avec l’entreprise Revel, qui exploite des services de cyclomoteurs, de scooters et de covoiturage à New York. Pour le projet, Revel qui utilise une flotte de voitures électriques pour son service de covoiturage a installé des chargeurs bidirectionnels Fermata dans son dépôt de maintenance et de réparation dans l’arrondissement de Brooklyn à New York. Le projet comprenait trois de ces chargeurs et trois berlines Nissan Leaf. En vertu d’un accord avec la compagnie d’électricité Con Edison, les voitures ont déchargé l’énergie de leurs batteries dans le réseau de 14h00 à 18h00 les jours de semaine d’été, lorsque la demande d’énergie était optimale. Revel a généré des revenus grâce à ce projet, tout en ayant la possibilité de débrancher les voitures si nécessaire. Les trois chargeurs pouvaient envoyer jusqu’à 45 kW d’électricité dans le réseau. En se déchargeant pendant l’après-midi du lundi au vendredi, l’installation pouvait fournir jusqu’à 3 mégawattheures d’électricité par mois, selon Fermata. Cela permettait la recharge nocturne des véhicules électriques lorsque nécessaire.
Nissan Leaf 2023
Le projet pilote démontre à quel point l’infrastructure V2G pourrait être attrayante pour les opérateurs de flotte, mais elle n’est pas encore applicable à grande échelle. Fermata et Revel avaient un accord avec Con Edison, mais les accords avec les services publics locaux peuvent varier considérablement car les utilisateurs de V2G négocient avec chaque service public. Certains progrès ont été réalisés récemment avec le concept V2G. Nissan a officiellement approuvé le chargeur de Fermata en tant que premier chargeur bidirectionnel américain pour la Leaf plus tôt en 2022, et la Californie a commencé à envisager une technologie de charge V2G à grande échelle, pour améliorer la stabilité du réseau. Bien qu’une série de constructeurs automobiles aient confirmé le développement de la recharge bidirectionnelle, en 2020, une rumeur selon laquelle Tesla pourrait intégrer l’infrastructure V2G dans le Model Y s’était avérée fausse. *Vehicle-to-grid ( V2G ), également connu sous le nom de Vehicle-to-home ( V2H ) ou Vehicle-to-load ( V2L ) décrit un système dans lequel les véhicules électriques rechargeables (PEV) peuvent vendre de l’énergie au réseau. Les services à la demande fournissent soit de l'électricité, soit en réduisant leur taux de recharge. Les services à la demande réduisent la pression sur le réseau, qui pourrait sinon subir des perturbations dues aux variations de charge Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
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Comment les véhicules électriques peuvent également se transformer en une source d’énergie propre12/12/2022
Alors que le monde se dirige vers la neutralité carbone, le remplacement des voitures et des camions alimentés par un moteur à combustion interne par des véhicules électriques est pratiquement inévitable. Pourtant, les véhicules électriques présentent leur propre défi qui ne fera que croître à mesure que des millions de personnes rouleront sur la route au cours des prochaines décennies: ces chiffres mettront à rude épreuve nos réseaux électriques.
Une étude de Bloomberg prévoit qu’à mesure que la popularité des véhicules électriques augmentera, leur demande d’énergie passera d’environ 100 térawattheures (TWh) dans le monde aujourd’hui à près de 8 000 TWh d’ici 2050. Cela représentera environ un quart de la demande mondiale d’électricité. Bien que les véhicules électriques aient été créés en tant que solution de mobilité, ils pourraient également devenir une de source de réseau, explique Anima Osei, consultante en gestion des services de durabilité chez IBM Canada. C’est possible en passant d’une recharge intelligente, à l’alimentation en énergie du réseau pendant les périodes de pointe. C’est le concept de vehicle-to-grid, ou V2G. Selon un récent rapport de l’Institut canadien du climat, au Canada, la production d’électricité d’ici 2050 devra être environ 3,4 fois supérieure à ce qu’elle est aujourd’hui pour répondre à la demande de véhicules électriques. « Le réseau risque de connaitre beaucoup de stress durant les années à venir », dit Mme Osei. Les fournisseurs de services publics incluant d’autres parties prenantes, y compris les gouvernements, qui s’efforcent déjà de répondre à ce besoin croissant en augmentant la production à partir de ressources renouvelables. Néanmoins, Mme Osei affirme que cette croissance sera progressive et ne sera probablement pas suffisante pour répondre à la demande, du moins à moyen terme. En tant que chef de file mondial de la consultation et de la technologie dans ce domaine, IBM a obtenu un aperçu des défis, qui ont été au centre d’un récent événement organisé par le Globe and Mail mettant en vedette Mme Osei et des experts d’une entreprise canadienne de services publics, d’un constructeur automobile et d’un fournisseur de solutions de bornes de recharge. « Les véhicules électriques posent un problème pour l’ensemble du système, mais plus encore, ils représentent un énorme défi communautaire. Comme de plus en plus de véhicules électriques seront rechargés à la maison et au travail, la demande pourrait surcharger les infrastructures vieillissantes qui câblent ces collectivités », explique Mme Osei. Les réseaux et les véhicules électriques doivent être plus intelligents C’est un problème compliqué qui demande plus que de simplement augmenter la quantité d’énergie disponible. Les solutions nécessitent également de rendre les réseaux électriques et les véhicules électriques plus intelligents pour s’adapter à la fluctuation de la demande. Bien que difficile à résoudre, une solution élégante est à portée de main en passant de V1G à V2G. La technologie V1G permet aux véhicules d’ajuster la charge en fonction de l’heure de la journée et des besoins. Mais l’électricité alimentant un véhicule électrique reste inutilisée lorsque le véhicule est stationné ou inactif. Ainsi, les batteries de véhicules électriques pourraient également se transformer en une source d’électricité pour le réseau en cas de besoin. De nombreux projets pilotes se déroulent aujourd’hui à petite échelle, y compris un projet aux Pays-Bas auquel IBM a participé. « Le défi veut que les véhicules puissent être capables de parler au réseau », explique Mme Osei. IBM est un chef de file dans cette technologie pivot, qui implique l’analyse de données, l’intelligence artificielle et la blockchain* Bien que représentant un concept relativement simple, son exécution est extrêmement complexe, impliquant une communication constante et des calculs en perpétuelle évolution pour déterminer quels véhicules électriques ont besoin d’énergie et quelle quantité, et lesquels peuvent aider à alimenter le réseau et pendant combien de temps. Des projets comme celui des Pays-Bas tirent parti de la blockchain pour suivre potentiellement des millions de transactions d’électricité. Les propriétaires de véhicules électriques sont facturés pour l’alimentation électrique et sont indemnisés pour réduire leur consommation d’électricité ou pour fournir de l’énergie au réseau. Au cœur de ces solutions se trouvent des applications que les conducteurs peuvent installer sur leurs téléphones mobiles. « Si votre voiture est rattachée au réseau et que nous avons besoin d’énergie pendant que vous êtes au travail, vous recevez une notification indiquant que le réseau souhaite soutirer de l’énergie, et que vous pouvez accepter ou refuser l’autorisation via l’application », explique Mme Osei. Au-delà des applications mobiles, chaque projet nécessite une plateforme technologique globale pour gérer et suivre le flux. Les propriétaires de véhicules électriques doivent être facturés avec précision pour la puissance qu’ils consomment et rémunérés en conséquence pour l’énergie qu’ils apportent. « Le défi est qu’il n’y a pas encore de plateforme unique et structurée que nous pouvons utiliser », explique Mme Osei. Bien que chaque projet nécessite sa propre solution sur mesure, car aucune grille n’est identique, les leçons générales apprises accélèrent la mise en œuvre globale. C’est essentiel, dit-elle. « La solution est d’atteindre la neutralité carbone, ce qui nécessite de décarboniser les transports le plus tôt possible. Cela ne peut se faire sans décarboniser le réseau. Donc, ces projets ne facilitent pas seulement cet objectif, ils permettent en fait une décarbonisation encore plus poussée en transformant les véhicules électriques en une source d’énergie propre. » *La blockchain : c'est une technologie de stockage et de transmission d'informations, prenant la forme d'une base de données qui a la particularité d'être partagée simultanément avec tous ses utilisateurs et qui ne dépend d'aucun organe central a pour avantage d'être rapide et sécurisée. Globe & Mail Studio Globe & Mail
Contribution: André H. Martel
De nombreuses solutions existent pour l'Ontario et le reste du Canada. Les véhicules électriques pourraient-ils faire partie de la solution de demande d'électricité vers les réseaux électriques du Canada ?
Selon Christopher Ralph de Lion Electrique : « Le Canada a besoin d'un approvisionnement stable en électricité pour s'assurer que l'électrification, un élément essentiel de la stratégie canadienne zéro émission puisse se développer. Nous devrions miser sur le V2G* à partir d'autobus scolaires électriques. » Certaines régions du Canada font face à un manque d’énergie et à des hausses de prix en raison de l'instabilité du réseau, de l'inefficacité ou de pratiques de production non durables. L'Ontario en est l'un des principaux exemples récents, car elle risque de perdre une grande partie de sa production d'électricité avec le déclassement prévu de la centrale nucléaire de Pickering. Pour compenser cette perte d'électricité, en particulier pendant les pics d'électricité en Ontario, le gouvernement provincial envisage plusieurs options, notamment l'expansion des programmes de réduction d’énergie et la relance d'usines alimentées au gaz naturel. Selon plusieurs spécialistes, ce mode de production d'électricité pourrait être à la fois très coûteux et entraîner une augmentation de 400 % de l'intensité des émissions du réseau de l'Ontario. De plus, de nombreuses provinces du Canada, comme la Saskatchewan et la Nouvelle-Écosse, utilisent encore du charbon à forte intensité de carbone pour produire de l'électricité, tandis que de nombreuses collectivités du Nord dépendent encore de la production de diesel. Évidemment, d'un océan à l'autre, ce ne sont pas des scénarios idéaux et il faut trouver des solutions. Heureusement, il existe une autre option pour l'Ontario et le reste du Canada. Se peut-il que les véhicules électriques puissent faire partie de la solution aux problèmes d'électricité du Canada ? Une énergie propre efficace La technologie (V2G) offre la possibilité de prélever de l'énergie sur le réseau lorsque l'électricité est disponible, propre et bon marché, généralement la nuit et de la stocker dans des batteries de véhicules électriques. Une fois qu'un véhicule électrique a terminé son cycle de service, il peut décharger son énergie supplémentaire pour renvoyer de l'énergie au réseau. Bien que seulement quelques véhicules soient actuellement capables d'effectuer le V2G, de nombreux fabricants de poids lourds, dont Lion Electrique, basé au Québec, ont des véhicules compatibles au V2G. Lion Electrique a déjà des projets V2G en cours en Californie et en Floride, qui utilisent cette technologie pour stabiliser le réseau, réduire les émissions de carbone et réduire la dépendance d'énergie et répondre aux demandes de pointe. Le potentiel ici est stupéfiant. Pour en revenir à l'Ontario, en utilisant cette technologie, la province peut résoudre deux de ses problèmes les plus critiques : la mobilité durable (et, par extension, la réduction des émissions) et la réduction de la demande sur ses réseaux électriques en s'assurant que chaque électron transmis est utilisé dans la manière la plus efficace. En théorie, c'est gagnant-gagnant et cela pourrait se jouer dans toutes les régions du Canada. C'est l'une de ces rares situations qui offre une solution unique. Cependant, en pratique, un seul véhicule ne peut faire la différence. Mais toute une flotte d'autobus scolaires sur un seul terrain de stationnement serait en mesure de compenser l'énergie de tout un quartier. Les bus scolaires V2G en action Les bus Lion Electrique sont l'un des nombreux véhicules de flotte disponibles sur le marché spécialement conçus avec la technologie V2G. Les projets V2G en Floride et en Californie, utilisant des bus d'une capacité de production de 40 kW, ont clairement démontré que les opérateurs de flotte peuvent créer une source de revenus additionnelle, tout en apportant de l'énergie renouvelable sur le réseau à partir de véhicules qui ne sont pas en service. Cela signifie que le coût de possession des véhicules électriques, le coût d’achat de l'énergie et les émissions de carbone provenant de la production d'électricité diminuent. En adoptant cette stratégie de soutien du parc automobile, l'Ontario pourrait économiser sur des investissements coûteux dans de nouvelles infrastructures en utilisant plus efficacement la production d'électricité existante. Mais la stabilisation du réseau n'est que le début. Et s'il n'y a pas de courant sur les lignes ? Ce fut le cas d'une grande partie de la Colombie-Britannique en 2021, de l'est de l'Ontario et du sud du Québec cet été, ainsi qu’au Canada atlantique au début de l'automne, alors que des tempêtes massives ont coupé l'électricité à des centaines de milliers de Canadiens. Beaucoup ont été privés d'électricité pendant plus d'une semaine. Avec une meilleure planification et une meilleure compréhension de la technologie, les véhicules électriques auraient pu jouer un rôle de premier plan dans le rétablissement du courant dans l'une de ces régions. Les ambulances électriques, les autobus scolaires et les camions utilitaires peuvent répondre aux urgences et fournir de l'électricité aux abris d'urgence qui pourraient ne pas avoir de génératrices ou d'accès au réseau en cas d'urgence. De nombreuses flottes pourraient utiliser des dizaines ou des centaines de véhicules électriques sur un seul site. Avec une telle puissance, il n'est pas inconcevable qu'une seule flotte puisse maintenir un abri d'urgence en ligne pendant plusieurs jours lors d'une tempête. Fondation d'une transition énergétique propre Les décideurs politiques et les services publics canadiens devraient agir rapidement pour s'assurer qu'un soutien adéquat est en place de la part des services publics, des municipalités et des conseils scolaires pour collaborer dans des programmes V2G. Comme nous l'avons tous vu lors des récentes pannes causées par des tempêtes et des incendies de forêt, l'accès à des centres d'urgence alimentés en électricité propre permet à de nombreuses personnes à risque d'éviter la crise. En termes simples, les solutions V2G devraient être le fondement d'une transition énergétique propre pour les consommateurs d'électricité à travers le Canada. Ils ont la capacité d'accélérer la récupération d'énergie en fournissant une source de revenus secondaire : la revente d'électricité. Et ils peuvent rendre nos réseaux plus stables, sûrs et résilients, tout en éliminant les génératrices qui produisent du carbone. Assainir l'air et décarboner l'énergie nécessaire pour envoyer nos enfants à l'école permet également de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre responsables du changement climatique, tout en réduisant la pollution que nos enfants respirent. *Vehicle-to-grid (V2G), également connu sous le nom de Vehicle-to-home (V2H) ou Vehicle-to-load (V2L) décrit un système dans lequel les véhicules électriques rechargeables transmettent de l’énergie au réseau selon les besoins. Christopher Ralph Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
BYD a présenté son autobus scolaire électrique de type A qui offre également une technologie innovante de véhicule à réseau, permettant au véhicule de servir de ressource de stockage d'énergie lorsqu'il ne transporte pas d'élèves.
Tout comme notre bus de type D introduit l'année dernière, notre capacité de recharge bidirectionnelle de bus de type A change la donne. Les bus scolaires peuvent être rechargés pendant la nuit lorsque la demande d'énergie est faible, et de l'énergie propre et sans émission peut être réinjectée dans la salle de classe pendant les heures de classe lorsque le bus est garé en gardant les salles de classe bien éclairées et les élèves et les enseignants branchés.
—Samuel Kang, responsable des solutions technologiques totales de BYD BYD propose deux types de solutions de recharge pour répondre à différents besoins. La solution de recharge CC de 150 kW est disponible avec une puissance et une efficacité de recharge élevées. BYD fournit également une recharge AC monophasée de 19,2 kW. Le modèle A peut accueillir jusqu'à 30 personnes et peut être équipé d'un hayon ADA capable de soulever 365 kg. Le bus a une autonomie allant jusqu'à 225 km sur une seule charge. On retrouve une batterie au lithium fer phosphate au cœur du bus BYD Type A, la batterie la plus sûre et la plus fiable de l'industrie des véhicules électriques. BYD a fait de la sécurité sa priorité absolue dans la conception de ses autobus scolaires. Les caractéristiques de sécurité standard comprennent une carrosserie en acier à haute résistance, un contrôle électronique de la stabilité pour faciliter la manipulation et un système de freinage électronique pour assurer une force de freinage plus uniformément répartie. De plus, BYD ajoute une couche de protection supplémentaire avec son bras d'arrêt prédictif, qui surveille le trafic qui approche et protège les élèves lorsqu'ils traversent la rue. Offrant des autobus de 8 m, 7,5 m et 7 m, l'autobus scolaire électrique de type A de BYD est adapté aux itinéraires des d'élèves et au transport des personnes handicapées. Les bus BYD peuvent être équipés de ceintures de sécurité à 3 points HSM, de sièges enfants intégrés et de dispositifs de retenue portables. Ces sièges d'autobus scolaires ne sont pas seulement conçus pour assurer la sécurité des enfants, mais ils ont l'avantage d'améliorer leur comportement, de réduire l'intimidation et de minimiser la distraction du conducteur. La technologie électrique de BYD permet de réduire les coûts de carburant jusqu'à 60 % par rapport aux véhicules diesel. Avec moins de pièces mobiles et moins de vibrations, les coûts de maintenance peuvent être réduits jusqu'à 60 % * Vehicle-to-grid ( V2G ) décrit un système dans lequel les véhicules électriques rechargeables (PEV), tels que les véhicules électriques à batterie (BEV), les hybrides rechargeables (PHEV) ou les véhicules électriques à pile à combustible à hydrogène (FCEV), communiquent avec au réseau électrique afin de vendre des services de réponse à la demande soit en retournant l'électricité au réseau, soit en limitant leur taux de recharge. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Volkswagen est le plus récent constructeur automobile à expérimenter la recharge bidirectionnelle. Le constructeur automobile a annoncé la semaine dernière qu'il testait une borne de recharge murale CC qui permet aux voitures électriques de redistribuer de l'énergie dans le réseau électrique.
VW a déclaré dans un communiqué de presse que la Wallbox peut recharger des véhicules jusqu'à 22 kilowatts. Cela permet aux voitures de servir d'unités de stockage d'énergie pour les maisons ou pour le réseau électrique public, a noté le constructeur automobile. VW teste ce matériel dans ses usines, de Wolfsburg, Braunschweig, Hanovre, Salzgitter et Kassel, en Allemagne. Le constructeur automobile a déclaré qu'il effectuait des tests sur 20 différentes bornes de recharge sur les cinq sites dans le cadre du programme pilote. La recharge bidirectionnelle a fait l'objet de discussions approfondies, à la fois comme moyen pour les voitures électriques de servir de source d'énergie de secours pour les maisons et comme moyen d'intégrer les véhicules aux réseaux énergétiques.
Programme pilote de recharge bidirectionnelle Volkswagen
Un projet de la compagnie Audi présenté plus tôt cet été était venu à la conclusion que la recharge bidirectionnelle pourrait permettre aux véhicules électriques d’équilibrer le réseau lors de pics de demande imprévus. La Wallbox Quasar, présentée plus tôt cette année, est la première borne de recharge disponible aux États-Unis qui soit compatible avec la technologie de recharge bidirectionnelle, bien qu’elle s’applique uniquement pour le moment au standard CHAdeMO, alors que VW utilise plutôt le Combined Charging Standard (CCS). Une étude californienne complétée en début de cette année confirmait comment la technologie « Vehicle-to-Grid» ou «V2G» pourrait aider à stabiliser un réseau en échange d'une réduction des factures de services publics pour les propriétaires de véhicules électriques participants. Les bornes de recharge ne doivent pas nécessairement être DC pour être bidirectionnelles, mais amènent de nouveaux défis matériels. Plus tôt cet automne, Lucid Motors a déclaré qu'elle pourrait mettre sur le marché l’une des premières bornes de recharge CA avec borne de recharge bidirectionnelle ». La voiture électrique Lucid Air inclura dès sa sortie une capacité de recharge bidirectionnelle intégrée. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le programme pilote d'autobus scolaire en ligne Vehicle-to-grid de New York est un succès15/12/2020
La compagnie Lion Electric, un fabricant québécois d'autobus scolaires électriques, a terminé avec succès un déploiement pilote de véhicules/ réseau (V2G) de cinq autobus scolaires à White Plains, New York.
Les bus scolaires V2G de New York Le projet a débuté en 2018 entre ses partenaires Lion, la société de technologie V2G Nuvve, le White Plains School District et la multinationale britannique de transports publics National Express. Il s'agit du premier déploiement réussi dans l'État de New York d'un projet pilote V2G, dans lequel l'électricité circule des bus scolaires électriques vers le réseau lorsqu'ils sont garés. Le parc de cinq autobus scolaires LionC à White Plains est exploité par National Express, qui prend en charge les coûts énergétiques pendant l'année scolaire. Con Edison, la New York State Energy Research and Development Authority et National Express ont tous contribué à l'achat de la flotte de bus électriques, tandis que Lion a contribué à la conception du projet. Les LionC ont une autonomie de 100 à 250 km par charge et une station de recharge à bord CA de 19,2 kW. Les bus peuvent transporter jusqu'à 72 passagers. Con Edison pourra désormais retransmettre l'énergie des autobus scolaires LionC du district scolaire de White Plains vers le réseau. Cette énergie peut ensuite être distribuée aux clients à l'aide de la technologie V2G de Nuvve. Brian Ross, directeur du projet de Con Edison, a déclaré: « Nous pensons que les autobus scolaires électriques peuvent nous permettre d'atteindre deux des objectifs de notre entreprise, à savoir la réduction des émissions de carbone et le maintien de notre fiabilité de fournir l’énergie de pointe. Nous innovons pour aider notre État et notre région à atteindre un avenir énergétique propre dans lequel les véhicules électriques joueront un rôle important. » Il y a environ 480 000 autobus scolaires aux États-Unis, il s’agit de la plus grande flotte de transport du pays. New York possède plus de 10% des autobus scolaires dans le pays, l'État n’a à peine effleuré le potentiel énergétique des autobus scolaires électroniques avec seulement cinq véhicules sur la route. La compagnie ConEd confirme que ces cinq bus ont répondu aux attentes, suggérant que l’état New York pourrait déployer rapidement ce réseau comme en Californie, l'État qui mène le mouvement V2G, afin de réduire les émissions dans l’état. Nuvve a également travaillé avec le fabricant d'autobus scolaires Blue Bird Corporation sur le projet V2G en Californie, et en septembre dernier, le partenariat a rendu son programme d'autobus scolaires V2G disponible à l'échelle nationale . De plus, en 2019, la ville de Virginia et le service public Dominion Energy ont annoncé qu'ils achèteraient un minimum de 1050 bus scolaires électriques V2G entre cette date et 2024. L'objectif de la Virginie est de faire rouler 100% des bus scolaires électriques d'ici 2030. Le concept V2G fonctionne bien pour les autobus scolaires à cause de leur dimension disposant de beaucoup d'espace pour les batteries. De plus, comme ils ont une utilisation restreinte, ils ont une capacité opérationnelle importante où on peut les brancher: nuits, weekends, étés et jours fériés. Le concept V2G fournit de l'énergie propre et est également une ressource utilitaire. V2G et les autobus scolaires sont un mariage parfait. Selon un rapport du US Public Interest Research Group déposé en 2018, les autobus scolaires électriques coûtent à l’achat environ 120 000 $ de plus que les autobus scolaires diesel, mais les économies sur le carburant et l'entretien des autobus scolaires électriques sont d'environ 170 000 $ à 240 000 $. Le concept V2G, peut aider les districts scolaires à payer les bus, qui peuvent rapporter des milliers de dollars par an et par véhicule en vendant l'excédent d'électricité. Michelle Lewis Electrek
Contribution: André H. Martel
La Californie interdira la vente de nouveaux véhicules à essence d' ici 2035. Et pour ce faire, elle aura besoin d'un réseau beaucoup plus performant.
Alimenter en électricité toutes les nouvelles voitures particulières et camions légers vendus en Californie pourrait augmenter la demande de 25%, a rapporté vendredi le Wall Street Journal , citant les dirigeants et les analystes du secteur de l'énergie. Selon le rapport, les trois principaux services publics Californiens appartenant à des investisseurs privés dépensent déjà des milliards pour renforcer les infrastructures afin de ne pas déclencher davantage d'incendies de forêt, mais ces services s'attendent également à obtenir l'aide des législateurs pour faire face à une demande accrue. "Franchement, les agences d'État vont devoir faire leur part", a déclaré Pedro Pizarro, PDG d'Edison International, propriétaire de Southern California Edison, dans une entrevue accordée au Wall Street Journal . Il a déclaré que les processus de délivrance de permis et d'approbation devront être rationalisés pour atteindre l'objectif de 2035. Caroline Winn, PDG de San Diego Gas & Electric, a déclaré au Wall Street Journal qu'il faudrait de nouvelles réglementations et un nouveau mode de tarification pour inciter les gens à recharger leur voiture à différents moments de la journée.
Audi E-tron 2019 - Premier rapport de conduite - California, mai 2019
En Californie, la capacité du réseau est actuellement réduite en début de soirée, lorsque l'énergie solaire diminue alors que la demande des climatiseurs demeure relativement élevée. Les conducteurs qui rentrent du travail à ce moment et qui désirent recharger leurs VÉ pourraient aggraver le problème. Mais Winn a noté que la compagnie San Diego Gas & Electric génère généralement un excès d'énergie au milieu de la journée, il serait donc avantageux d'encourager les conducteurs à plutôt recharger à ce moment. Faire correspondre la capacité de production et la demande que l’on définit comme l’équilibrage du réseau ne consiste pas uniquement à se préparer à un afflux de voitures électriques il faut également restructurer le réseau en fonction des besoins et de l’environnement. Cet été, au milieu des pannes de courant, la Californie a dû faire appel à des génératrices fonctionnant au diésel ce qui ne correspond pas exactement avec sa volonté d'électrifier. Cependant, tout le monde n'est pas d'accord pour dire que le réseau californien approche de son point de rupture. Un rapport de 2018 avait suggéré qu'avec une recharge intelligente et des dispositions d'alimentation flexibles, une augmentation spectaculaire du nombre de véhicules électriques dans l'État serait acceptable. Plus tôt cette année, Southern California Edison a évalué comment la recharge bidirectionnelle pouvait aider à stabiliser le réseau . La technologie «Vehicle-to-grid» ou «V2G», qui permet aux voitures de redistribuer l'électricité dans le réseau, a été présentée comme une façon pour les voitures de capter l'excès d'énergie pendant les périodes de faible demande et de la libérer pendant les périodes de forte demande, jouant ainsi le rôle de batteries de réserve tampons sur roues. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
L'analyse d’IRENA (Agence internationale de Renouvèlement Énergétique)) explore le potentiel et l'impact de la recharge intelligente de véhicules électriques sur la transition énergétique.
Aujourd'hui, la voiture utilise encore des carburants fossiles, mais la pression croissante pour l’action climatique, la baisse des coûts des batteries et les préoccupations liées à la pollution de l'air dans les villes ont donné vie à ce véhicule électrique, jadis considéré comme trop cher et négligé par les consommateurs.
Alors que de plus en plus de véhicules électriques (VÉ) surpassent désormais les capacités de leurs homologues fonctionnant à l'énergie fossile, les planificateurs énergétiques cherchent à utiliser judicieusement cette innovation au garage: une voiture est en général 95% du temps stationnée. Le résultat est qu’en mettant en place une infrastructure minutieusement planifiée, les VÉ branchés en stationnement pourraient devenir les banques de réserve d’énergie du futur, stabilisant les réseaux électriques alimentés par l’énergie éolienne et solaire ou hydro électrique.
Une station de recharge de voiture électrique alimentée par le PV solaire
«Un regroupement de véhicules électriques peut créer une vaste capacité de stockage d'électricité, alors que si tout le monde charge simultanément sa voiture le matin ou le soir, les réseaux électriques peuvent devenir stressés. Le moment de la recharge est donc critique. La tarification intelligente qui contrôle la recharge des véhicules et facilite l’alimentation du réseau, fait en sorte que les énergies renouvelables rendent les transports plus propres et que les véhicules électriques supportent une plus grande part des énergies renouvelables », a déclaré Dolf Gielen, directeur du centre de technologie et d'innovation d'IRENA.
À partir d'exemples concrets, un nouveau rapport de l'IRENA, appelé Innovation Outlook propose une tarification intelligente des véhicules électriques, il guide les pays sur la manière d'exploiter le potentiel de complémentarité entre l'électricité renouvelable et les véhicules électriques. Il fournit aux décideurs des lignes directrices pour la mise en œuvre d'une stratégie de transition énergétique tirant le meilleur parti des véhicules électriques. Mise en œuvre intelligente: Une charge intelligente consiste à adapter le cycle de charge des véhicules électriques aux conditions du système d'alimentation et aux besoins des utilisateurs du véhicule. «La tarification intelligente est l' une des innovations suivies de près par IRENA et qui présente de nombreux avantages. En réduisant les contraintes de recharge des véhicules électriques sur le réseau, la tarification intelligente peut rendre les systèmes électriques plus flexibles pour l'intégration des énergies renouvelables, et offre une option d'énergie électrique à émission zéro pour le secteur des transports, tout en répondant aux besoins de mobilité », a déclaré M. Gielen. L'absorption rapide des véhicules électriques dans le monde signifie qu'une recharge intelligente pourrait permettre d'économiser des milliards de dollars en investissements dans les réseaux nécessaires pour faire face aux demandes de recharge de véhicules électriques de manière contrôlée. Par exemple, le gestionnaire de réseau de distribution à Hambourg, Stromnetz Hamburg, teste un système de charge intelligent qui utilise des technologies numériques qui contrôlent la charge des véhicules en fonction des systèmes et des exigences des clients. Une fois pleinement mis en œuvre, cela réduirait de 90% la nécessité d'investir dans le réseau dans la ville causée par les recharges des VÉ. L'analyse d'IRENA indique que si la plupart des véhicules de tourisme vendus à partir de 2040 étaient électriques, plus d'un milliard de véhicules électriques pourraient être sur les routes d'ici 2050, contre 6 millions aujourd'hui, ce qui représente une capacité de batteries stationnaires hors norme. Les projections suggèrent qu'en 2050, environ 14 térawattheures (TWh) de batteries de véhicules électriques pourraient être disponibles pour fournir des services au réseau, contre seulement 9 TWh de batteries fixes. Selon Francisco Boshell, analyste chez IRENA, qui surveille l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies relatives aux véhicules électriques dans le monde entier, la mise en œuvre de systèmes de recharge intelligents va du plus simple au plus avancé. «Les approches les plus simples encouragent les consommateurs à différer leur tarification des heures de pointe aux heures creuses. Des approches plus avancées utilisant la technologie numérique, telles que les mécanismes de contrôle direct, qui pourront dans un proche avenir servir le système électrique en fournissant un équilibrage énergétique et des services auxiliaires en temps quasi réel », explique M. Boshell.
Formes avancées de recharge intelligente
Une approche de recharge intelligente avancée, appelée Vehicle-to-Grid (V2G), permet aux véhicules électriques de ne pas simplement retirer de l'électricité du réseau, mais également de réinjecter de l'électricité dans le réseau. La technologie V2G peut créer une analyse de rentabilisation pour les propriétaires de voitures, via des agrégateurs, afin de fournir des services auxiliaires au réseau. Cependant, pour que les propriétaires de voitures soient intéressés, la tarification intelligente doit répondre aux besoins de mobilité, ce qui signifie que les voitures doivent être facturées au besoin, au moindre coût, et que les propriétaires doivent éventuellement être rémunérés pour la fourniture de services au réseau. Des politiques, tels que des rabais pour l’installation de points de charge intelligents ainsi que des tarifs à l’heure d’utilisation, peuvent encourager le déploiement de la facturation intelligente.
«Ce concept a déjà été testé au Royaume-Uni, aux Pays-Bas et au Danemark», a déclaré Boshell. «Par exemple, depuis 2016, Nissan, Enel et Nuvve collaborent et travaillent sur une solution de gestion de l'énergie permettant aux propriétaires de véhicules et aux utilisateurs d'énergie de fonctionner en tant que pôles énergétiques individuels. Leurs deux projets pilotes au Danemark et au Royaume-Uni ont permis aux propriétaires de véhicules électriques Nissan de gagner de l'argent en envoyant de l'électricité au réseau via des chargeurs bidirectionnels d'Enel. ” Solution parfaite? Les véhicules électriques ont beaucoup à offrir pour accélérer le déploiement d'énergies renouvelables variables, mais leur adoption pose également des problèmes techniques qui doivent être surmontés. L'analyse IRENA suggère que la recharge non contrôlée et simultanée de véhicules électriques pourrait considérablement augmenter la congestion des systèmes d'alimentation. Il en résulterait des limitations pour augmenter la part de l'énergie solaire photovoltaïque et éolienne dans les systèmes électriques, et la nécessité d'investissement supplémentaires dans l'infrastructure électrique sous la forme de câbles de remplacement, de transformateurs, de commutateurs, etc. Cependant, le développement de l’autopartage, le développement de la conduite autonome à savoir des innovations en matière de covoiturage ou la mise en place de programmes permettant aux propriétaires de mettre leurs véhicules à la disposition de locateurs lorsqu’ils ne les utilisent pas, pourraient perturber la disponibilité potentielle d’un réseau de stabilisation d’énergie, car les batteries seraient moins longtemps connectées et deviendraient moins disponibles sur le réseau. IRENA.org
Contribution: André H. Martel
Nissan lance officiellement son programme «Énergie Partagée» (Energy Share) pour faire de la voiture électrique un système de stockage d’énergie d’appoint qui pourra alimenter l’édifice ou même le réseau en période de pointe. D’ailleurs, votre LEAF est déjà prête pour cette option depuis 2013 !!!
On appelle ce concept le V2G (Vehicule to grid) et il intéresse beaucoup les fournisseurs d’électricité (dont Hydro-Québec), car il permettrait de stabiliser énormément les réseaux électriques. Dans un système V2G, le véhicule électrique se met au service du réseau électrique : Il prend de l’énergie en se rechargeant, mais il peut aussi redonner de l’énergie au besoin, par exemple lors des périodes de pointe (au lieu d’importer de l’énergie à grands frais).
Nissan est le fabricant de voitures le plus avancé dans ce domaine. Chez Nissan, on croit même tellement à ce concept que toutes les LEAF sont compatibles V2X depuis 2013 ! Selon Nissan, l'ensemble des LEAF en circulation représentent déjà un potentiel de stockage combiné de plus de 10 GWh. « Grâce à Nissan Énergie, nos clients pourront utiliser leur véhicule électrique à bien d'autres fins que les déplacements» selon Daniele Schillaci, vice-président directeur à la tête du marketing, des ventes et des véhicules électriques chez Nissan. Trois projets-pilotes sont déployés autour du globe, dont le siège social de Nissan Amérique du Nord :
Le concept du véhicule électrique comme système de partage d’énergie (V2X) dans un réseau électrique intelligent («Smart Grid») se décline en trois variantes :
En plus de ses projets-pilotes, Nissan participe activement à des projets V2G. Dans des essais en Europe, les véhicules Nissan apportent de multiples bénéfices aux réseaux électriques, qu'ils aident à équilibrer et qu'ils alimentent en énergie renouvelable.
Des essais à grande échelle de systèmes V2B sont aussi menés dans plusieurs pays, et Nissan travaille avec ses partenaires en vue d'une mise en marché pour 2019. L’avis de l’auteur Les concepts V2X sont très prometteurs. Le propriétaire de VÉ et les entreprises pourraient en tirer des bénéfices. La batterie pourrait même devenir une source de revenus à travers un système de redevance versée par le fournisseur d’énergie… un moyen d’amortir le coût plus grand du VÉ. Un gouvernement imaginatif pourrait y trouver un nouveau moyen d’encourager l’achat de véhicules électrique… Une chose est certaine : plus nous augmenterons la part de véhicules électriques sur nos routes, plus nous tirerons un nouveau bénéfice de cet investissement collectif dans l’électrification des transports : Le véhicule électrique ne sera pas qu’une simple dépense d’énergie, mais aussi une source d’économies d’énergie… voire même permettra-t-il d’augmenter nos revenus d’exportations électriques et de rentabiliser les nouveaux projets d'énergie renouvelable !
Source:
Nissan Canada Auteur : Daniel Rochefort Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que l’auteur
Un habitat tout simple et une automobile indépendants des réseaux d’énergie : c’est l’innovation de chercheurs du laboratoire d’Oak Ridge (Tennessee, États-Unis) qui travaillent sur le projet AMIE (Additive Manufacturing Integrated Energy). La petite maison est recouverte de panneaux solaires et stocke l’énergie non utilisée dans une batterie. L’automobile, semi-autonome, est une hybride gaz-électrique. Sa batterie peut puiser dans celle de la maison et vice-versa. Les deux ont été réalisés avec une imprimante 3D. Roderick Jackson, le chercheur qui a piloté ce projet inédit, nous en dévoile les détails.
The Mobility House, en partenariat avec Nissan et Endesa, évalue les systèmes de recharge V2G (véhicule à réseau) en Allemagne.
Nissan et Endesa avaient annoncé cette collaboration sur les technologies V2G et V2H (véhicule à résidence) plus tôt cette année. Une borne de recharge bidirectionnelle de type V2G a été installée au siège social de The Mobility House à Munich. The Mobility House appelle cette technologie Vehicle2Coffee, car dorénavant les employés sont assurés de toujours avoir du café puisque leur machine à café est alimentée par une Nissan Leaf. Source: Inside EVs Collaboration: Benoit Raymond Le système "Vehicule-to-Grid" ("du véhicule au réseau électrique") ou "V2G" permet de stocker de manière temporaire l'énergie solaire et éolienne produite localement afin de pouvoir l'utiliser en l'absence de vent ou de soleil.
La ville néerlandaise d'Utrecht a installé un système très original pour améliorer l'alimentation électrique urbaine. Ce système de recharge met à contribution les batteries des voitures électriques lorsqu'elles ne sont pas utilisées, afin de stocker l'énergie quand le vent et le soleil font défaut, et la renvoyer dans le réseau quand c'est nécessaire ou en renfort en périodes de pointe. L'objectif n'est pas seulement écologique mais aussi économique: les milliards d'euros de frais nécessaires pour augmenter la capacité du réseau électrique seraient ainsi épargnés. "Les voitures sont garées la plupart du temps", assure à l'AFP Harald Hanemaaijer, un porte-parole du gérant de réseau Stedin, qui participe à ce projet qu'il assure être une première mondiale. Ce système, baptisé "Vehicule-to-Grid" ("du véhicule au réseau électrique") ou "V2G", fonctionne grâce à un système informatique qui gère l'offre et la demande de kilowatts 24 heures sur 24. Point crucial, même s'il semble évident: le V2G fait en sorte qu'il reste toujours de l'électricité en suffisance dans la voiture si son propriétaire décide de prendre la route... "À terme, il est possible que nous payerons les conducteurs pour l'utilisation de leur voiture, mais nous n'en sommes pas encore là", a affirmé Harald Hanemaaijer. Ce "V2G" éviterait des dizaines de milliards d'euros de travauxLe système a été installé dans un quartier d'Utrecht dont environ 100 des 3.000 logements disposent de panneaux solaires et qui compte environ 40 voitures électriques. À terme, une vingtaine de systèmes de recharge de ce type doivent y être installés. Rendant l'électricité 80% moins chère pour les propriétaires de panneaux solaires et peut être utilisée via toutes les automobiles électriques, selon Stedin et la ville d'Utrecht, le "V2G" permet d'éviter des investissements faramineux dans des travaux pour renforcer le réseau de distribution afin qu'il puisse prendre en charge la consommation croissante d'électricité et l'apport des panneaux solaires en augmentation. De fait, le nombre de voitures électriques devrait exploser dans les années à venir et, selon Stedin, des travaux pour renforcer le réseau demanderaient des investissements de 40 à 60 milliards d'euros. Pour autant, une installation à l'échelle nationale d'un tel système demande néanmoins de nombreuses adaptations législatives afin de pouvoir créer un tel marché, assure la ville d'Utrecht. Source: AFP/La Tribune Contributeur: Simon-Pierre Rioux L’Institut de recherche d’Hydro-Québec (IREQ) a mené entre 2012 et 2014, en collaboration avec les entreprises québécoises TM4, B3CG, Brioconcept et le CNTA, un projet-pilote afin de tester l’utilisation de l’énergie stockée dans la batterie d’une voiture électrique lorsque le véhicule est à la maison.
Le projet visait à tester deux utilisations possibles de cette énergie : • Pour alimenter une partie de la maison en cas de panne de courant (V2H) • Pour alimenter le réseau d’Hydro-Québec durant les heures de pointe (V2G) »»» Lire V2G et V2H: Hydro-Québec s'apprête à faire des tests dans la province (MàJ) Pour plus d'information, voir la vidéo présentée par Hydro-Québec. Pendant les heures creuses, certaines concessions Nissan utiliseront l'électricité des batteries de Nissan Leaf garées sur leur parking. Ce test grandeur nature de V2H (Vehicule to Home) permettra d'évaluer les économies potentielles. Une batterie de voiture peut constituer une réserve d'électricité pour une habitation et assurer ses besoins pendant quelques heures. C'est utile en cas de coupure de courant et c'est aussi intéressant au quotidien, pour déplacer le pic de consommation d'une habitation vers les heures creuses. Concrètement, dans la journée, lorsque la batterie de la voiture possède suffisamment d'énergie, elle peut alimenter certains appareils de la maison et se recharger ensuite pendant la nuit. Nissan teste ce principe en conditions réelles dans certaines concessions japonaises. Des Leaf pourront ainsi alimenter le réseau d'éclairage du point de vente pendant quelques heures de la journée. Pour la marque japonaise, ces tests devront permettre d'estimer les économies potentielles réalisées et les moments où l'impact sur le réseau électrique est le plus bénéfique. A plus long terme, Nissan envisage aussi, par ce biais, de réutiliser l'électricité provenant des énergies renouvelables en la stockant pour l'utiliser pendant les périodes de fortes demandes, est également envisagée. Source : CNET France
Contribution : Richard Lemelin |
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