Depuis plus de 25 ans, nous effectuons le trajet Lévis – Montmagny en covoiturage pour nous rendre à notre lieu de travail : l’école secondaire Louis-Jacques-Casault. 130 km en aller-retour, dont 110 km sur autoroute. Et le tronçon Lévis – Montmagny est sans doute celui qui nous impose des conditions difficiles extrêmes, tant par le froid que par le vent. Si vous écoutez les nouvelles lors des tempêtes hivernales, c’est cette section de l’autoroute 20 que Transport Québec doit souvent fermer.
Notre équipe de covoiturage est formée de 5 personnes qui, à partir du 27 février 2017, a dorénavant l’occasion d’effectuer le trajet exclusivement en Bolt EV ! Et je ne compte pas les nombreux trajets que je dois faire pour les activités de mes enfants en soirée et le week-end ! En clair, c’est entre 150 et 200 km par jour que la Bolt doit parcourir. Si on ajoute les fins de semaine, plus de 1000 km par semaine sont cumulés au compteur. Ce sont donc 40 000 km qui sont à prévoir pour une année d’utilisation.
La réservation avec un dépôt de 1000 $ avait été faite il y a plus d’un an, en février 2016, chez Chevrolet Citadelle de Lévis. Son directeur des ventes, Guillaume Couture, a fait la commande chez GM Canada en novembre 2016 et, trois mois plus tard, la Bolt EV arrivait chez le concessionnaire. Je dois bien avouer que M. Couture, patient avec mes nombreuses questions et attentifs à mes demandes, est d’une efficacité et d’une clarté exemplaires. Ainsi, au bout d’une semaine à circuler avec la Bolt, voici les caractéristiques, le contexte et les résultats de la « pire » performance de la Bolt. Je considère qu’il s’agit ici de conditions « difficiles » d’utilisation, ce qui vous permet de savoir qu’en situation plus « normale » de conduite, vous devrez inévitablement obtenir de meilleures performances. Alors voici pour la routine journalière :
Maintenant, en effectuant volontairement un test extrême un samedi matin à -22 degrés : aucun préchauffage, 99.9 km en trois moments dans la journée (dont 60 km sur autoroute à 105 km/h), voiture rebranchée uniquement le soir à -15 degrés. Énergie requise : 29 kWh. En extrapolant, avec une capacité utile de la batterie de 57 kWh, l’autonomie serait ainsi de 196,36 km. Comme je suis enseignant, je « répète » donc autrement : ma Bolt doit subir vraisemblablement les pires conditions d’utilisation. Dans la plupart des cas, vous obtiendrez un meilleur rendement énergétique. Il me reste néanmoins à voir ce qu’il en sera avec une température de -25 degrés et un vent de face de 50 à 70 km/h. Janvier 2018 nous le dira. Est-ce que je devrai brancher au travail ? On verra. La Bolt EV est à la hauteur de mes attentes et les dépasse royalement ! Avec un moteur de 150 kW (200 forces), transporter 5 passagers et leur bagage n’a aucun impact sur sa puissance. Et quelle puissance !!! Et mes collègues sont tout aussi enchantés de profiter de ce covoiturage électrique ! >> Autres articles et informations sur la Chevrolet Bolt EV Auteur : Carl Desrochers, membre AVEQ Contribution : Martin Archambault
Commentaires
Si vous êtes prêt à remplacer votre voiture, l’information dans cet article est pour vous ! Au lieu de simplement acheter un autre véhicule à gaz ou au diésel (moteur à combustion), vous devriez sérieusement envisager l’achat d’une voiture électrique. Un grand nombre de personnes ont déjà découvert ces véhicules et les ont adoptés avec joie comme moyen de transport. Pour mettre les voitures électriques en perspective, il faut savoir qu’il existe au début 2017 plus de 13,400 véhicules électriques au Québec et plus de 2 millions dans le monde. Même si cela ne représente que seulement 1% de toutes les voitures sur la route, leur croissance a été fulgurante, pratiquement exponentielle depuis 6 ans. En plus d’une quarantaine de modèles déjà existants, plusieurs nouveaux modèles vont être disponibles en 2017 et pratiquement tous les constructeurs automobiles nous en promettent pour les années à venir ! Parlons d’abord d’autonomie. Les statistiques montrent que la plupart des gens ont seulement besoin de couvrir une quarantaine de kilomètres en voiture par jour. Les voitures électriques existantes, avec leur autonomie de 150 à 500 kilomètres selon le modèle, font déjà l’affaire de milliers de personnes. On branche habituellement la voiture à la maison selon l'utilisation et le plein est fait ! Pour les grandes distances on fait le plein aux bornes de recharge rapides. Au Québec, le Circuit électrique se développe rapidement donc il devient plus facile de couvrir de grandes distances. L’arrivée cette année de modèles moins dispendieux, et ayant une autonomie accrue, devrait donc rendre les voitures électriques encore plus accessibles et plus intéressantes. Avant de passer ma section questions et réponses, j’aimerais vous partager mon expérience de conduite d’une voiture électrique. Pour ce qui est de son comportement sur la route, la voiture électrique est beaucoup plus plaisante à conduire qu’une voiture à combustion. Son accélération, sa tranquillité de roulement, sa stabilité et le fait de conduire sans pollution rendent la conduite d’une voiture électrique unique en son genre ! Par exemple, vaut mieux au début avertir ses passagers avant d’accélérer rapidement pour ne pas les surprendre. Puisque la batterie de cette voiture est située sous la voiture, cela crée un centre de gravité plus bas donc la voiture est excellente dans les virages. Le système de direction électrique permet de tourner le volant et la voiture en toute douceur. Essayer une voiture électrique c’est risqué car on va l’aimer et on va vouloir la garder ! Voici maintenant des réponses aux questions les souvent entendues sur les voitures électriques : Le prix d’achat d’un véhicule électrique n’est-il pas plus élevé que pour un véhicule comparable à combustion ? Oui, pour l’instant. Mais une généreuse subvention du gouvernement provincial aide à combler la différence. C’est le prix des batteries qui est responsable du coût plus élevé mais la tendance est à la baisse et on s’attend à ce que le prix d’achat des véhicules électrique soit équivalent à celui des voitures à combustion très bientôt. Sur la durée de vie d’un véhicule électrique, les économies d’essence et d’entretien devraient le rendre en fait moins cher qu’un véhicule à combustion.
Qu'en est-il de la valeur de revente d’un véhicule électrique ? Les prix de revente actuels montrent déjà que les voitures électriques conservent leur valeur autant et même mieux que les voitures à combustion. Une plus grande fiabilité devrait leur garantir une bonne valeur de revente. Comment se compare l’entretien ? Les voitures électriques ont beaucoup moins de pièces que les voitures à combustion et elles n'ont presque pas besoin d’entretien. Elles semblent beaucoup plus fiables selon certaines statistiques automobiles depuis leur introduction dans le marché automobile. Il faut généralement une vérification annuelle de la batterie et une vérification des plaquettes de freins aux deux à trois ans environ, mais cela va dépendre de l'utilisation. Les freins mécaniques sont bien moins sollicités qu’une voiture à combustion, car le freinage se fait principalement par récupération électrique de l’énergie. En bout de ligne, ce devrait être moins cher d’entretien que pour la voiture à combustion. Est-ce que c’est dispendieux de rouler à l’électricité ? C'est là où ça devient vraiment intéressant. Au Québec, ça peut facilement coûter 5-10 fois moins cher rouler électrique qu’avec de l’essence; ça va dépendre du prix à la pompe qui fluctue beaucoup et du taux de l'électricité local ! Avec les économies d’essence, plus de kilomètres on fait, plus on économise. Ces voitures sont-elles vraiment bonne pour l’environnement ? Oui, aucun doute ! Aucune émission de gaz à effet de serre lorsqu’on roule en électrique. L'empreinte carbone de ces voitures est beaucoup plus faible que celle des voitures à combustion, même si la construction des batteries produit un peu plus de gaz de carbone initialement. Les études montrent que ce carbone supplémentaire sera annulé après moins de 5000 kilomètres de route. Ce qui rend les voitures électriques si agréables, c'est qu’on peut les conduire à proximité des gens sans nuire à leur santé. On peut même se réchauffer dans une voiture électrique stationnée dans un garage fermé, sans danger ! Si toutes les voitures sur la route étaient électriques, il n'y aurait peu ou pas de smog dans nos villes et on s’en porterait beaucoup mieux. C'est une occasion unique d'avoir un impact positif significatif sur l'environnement ! Je termine ici en espérant que cette information vous a été utile et qu’elle saura vous encourager à choisir une voiture électrique lorsque viendra le temps de changer votre voiture. Il faut un peu de courage pour certains car c’est encore nouveau pour la plupart des gens, mais avec un peu de connaissance sur les véhicules électriques et en parlant à ceux/celles qui en possèdent, on s’aperçoit rapidement que c’est le bon choix et on s’enthousiasme vite à l’idée de participer au virage électrique. Auteur : Réjean Pleau - Gatineau Contribution : Martin Archambault
Il est évident que le smog se fait de plus en plus présent dans nos grandes villes Québécoise. Malgré cela, la plupart des gens en général semblent assez indifférents au fait que leur véhicule à combustion (essence ou diésel) contribue directement à cette pollution et au réchauffement climatique. C’est une triste situation mais il y a maintenant de l’espoir pour ceux et celles qui veulent changer les choses. Voici donc les étapes qui m’ont amené à la découverte d’une solution alternative de transport écologique et à notre conversion familiale au mode de transport électrique.
Sur une période de 40 ans, j’ai conduis de nombreux véhicules à combustion mais je détestais la pollution générée par mes véhicules. L’hiver surtout, je trouvais ça insupportable mais me sentais impuissant face à cette situation. Mais durant l’été 2016 j’ai remarqué un véhicule électrique en démonstration chez un concessionnaire et j’ai décidé de faire un essai routier. Ce qui fut une expérience surprenante et très agréable qui m’a permis de réaliser qu’il existe déjà une alternative intéressante au véhicule à combustion. Je découvrais avec joie qu’un tel véhicule pouvait être très confortable, puissant, facile à conduire et silencieux, en plus de ne produire aucune pollution à l’utilisation ! À partir de ce moment, j’ai décidé de poursuivre mes recherches et au début du mois d’octobre j’ai pris le temps d’essayer trois autres véhicules électriques lors d’un l’événement annuel de l’Association des véhicules électriques au Québec. Cet événement s’est déroulé aux Promenades de l’Outaouais et il a permis à beaucoup de personnes d’essayer différents types de véhicules électriques. Cette autre expérience de conduite m’a convaincu qu’il fallait un jour changer ma voiture à combustion pour ce type de voiture, un pas important pour ma santé et pour l’environnement.
Il faut dire qu’une fois avoir essayé un véhicule électrique il est difficile de continuer d’utiliser un véhicule à combustion. Donc, après avoir comparé les modèles disponibles chez différents concessionnaires, à la minovembre, mon épouse et moi avons donc acheté et pris possession d’une nouvelle Nissan Leaf 2016. C’est d’ailleurs elle qui en a fait le choix !
Maintenant, fini les arrêts obligatoires aux stations d’essence ! Fini les inquiétudes avec les variations du coût de l’essence ! Fini les coûts d’entretien liés au véhicule à essence ! Fini de générer de la pollution et fini l’odeur horrible juste après le démarrage ! Bienvenue les déplacements agréables en toute quiétude avec un moteur qui a de la puissance ! Bienvenue la recharge du véhicule à un moindre coût ! Bienvenue dans le club des gens audacieux, pionniers dans le domaine du transport électrique et soucieux de leur environnement !
Bien sûr il faut être réaliste et comprendre qu’il faut ajuster un peu dans notre façon de conduire quand on passe au mode électrique. Notre modèle de voiture n’a pas autant d’autonomie que la voiture à essence et il faut en être conscient dans notre conduite. On sait que l’autonomie va augmenter dans 4-5 ans et nous serons alors prêts pour la prochaine version. Mais puisque la grande majorité de nos déplacements se font en ville, à l’intérieur d’un rayon de 70 kilomètres, cette voiture est parfaite pour nous. Elle permet l’aller-retour sans problème d’un bout à l’autre de notre grande ville l’Outaouais. Pour alimenter notre nouvelle voiture, juste avant son achat, nous avons fait installer une borne de recharge électrique dans notre garage et nous pouvons maintenant recharger la voiture en deux à trois heures en moyenne pour à peu près un dixième du coût de l’essence pour un même déplacement. On peut même programmer la recharge à l’avance et elle se fait toute seule en tout temps du jour ou de la nuit ! Pour les déplacements plus éloignés, des bornes de recharge rapides sont installées partout au Québec, et leur nombre augmente sans cesse. Voici une partie d’une carte du Circuit électrique, ce qui donne un aperçu global du nombre de bornes de recharge publiques au Québec et de leurs emplacements à la fin du mois de novembre 2016 :
Il y a aussi un bien plus grand nombre de bornes de recharge privées au Québec et leurs nombres ne sont pas comptabilisés sur cette carte.
L’Ontario et les autres provinces sont en train de suivre ce mouvement avec un peu de retard mais il est certain qu’il sera possible de se déplacer en véhicule électrique sur de longues distances partout au Canada d’ici peu. Les États-Unis sont bien plus avancés que nous dans ce domaine et il est possible déjà de se rendre jusqu’en Floride en véhicule électrique. Lors de nos rares déplacements en Ontario, nous échangeons pour l’instant notre voiture avec le petit ‘pétrolausore’ de notre fils. Celui-ci est toujours enthousiasme de le faire car il adore utiliser notre voiture électrique en attendant celle qu’il a commandée, une Tesla 3 ! Pour conclure, notre changement pour la voiture électrique représentait une étape importante mais nécessaire que nous avons décidé de faire rapidement pour aider l’environnement, combattre les changements climatiques et profiter dès maintenant de tous les avantages liés au véhicule électrique. Cela nous a aussi permis de bénéficier d’incitatifs financiers importants du gouvernement provincial à l’achat de la voiture et pour l’installation de la borne de recharge. Aucun regret. Rien que du plaisir. Nous respirons déjà beaucoup mieux ! Auteur : Réjean Pleau Contribution : Martin Archambault
Simon Granger d'AddÉnergie nous partage le premier d'une série de témoignages d'électromobilistes qui expliquent pourquoi ils ont fait le choix de passer à la voiture électrique
La première vidéo met en vedette l'une de nos membres et ancienne directrice régionale des Laurentides pour l'AVÉQ, Mme Caroline Lachance.
Source : AddÉnergie Contribution : Martin Archambault
Arrivée en France il y a 7 ans depuis le Québec, la famille Suissa roule en véhicule électrique au quotidien, mais aussi pour les loisirs et les vacances. Après un Renault Twizy acheté pour s’acclimater à nos dimensions européennes, c’est désormais un Nissan e-NV200, transformé artisanalement en camping-car, qui transporte Lionel et sa famille depuis Perpignan parfois jusque Paris, Nantes, l’Italie ou Monaco. Rencontré lors du Vendée énergie Tour auquel Tiphaine et moi participions pour l’Avem (L'Association pour l'Avenir du Véhicule Électro-Mobile), nous avions convenu, lui et nous, de lui donner ici la parole.
UN TWIZY POUR S’ADAPTER À L’EUROPE
« En arrivant en France, nous avons dû nous habituer à circuler dans des rues étroites et à avoir un petit garage. Il nous fallait un véhicule qui nous aide à nous adapter à ces nouvelles dimensions », explique Lionel Suissa, éducateur spécialisé. Il avoue s’être aussi « emballé pour la nouvelle technologie électrique », après avoir commencé à découvrir notre pays sur une moto plutôt sportive, un modèle SV 650 de Suzuki. « Du Twizy que nous avons conservé 2 ans, nous gardons un très bon souvenir », témoigne-t-il. Pour lui qui aime les belles histoires humaines, le quadricycle du Losange a déjà permis de rencontrer des gens passionnants, pas plus loin déjà que la concession où un carrossier l’a aidé amicalement à parfaire le montage du kit de fenêtres acheté en Allemagne. APPRENTISSAGE DE LA MOBILITÉ ÉLECTRIQUE Ludique, moderne, efficace, etc. : Lionel Suissa ne tarit pas d’éloges pour le Twizy qui lui permettait aussi de s’affranchir des boîtes de vitesses mécaniques. « En France, trouver le modèle qu’on veut avec une boîte automatique n’est pas aussi facile qu’au Québec », plaide-t-il. Avec cet engin, il retrouvait des sensations de conduite digne d’un karting. « C’était rigolo de démarrer rapidement et de rouler vite avec le Twizy », s’amuse-t-il. Il modère toutefois : « Pour les grandes distances, il me fallait en revanche faire attention à ma conduite et économiser l’énergie de la batterie ». Le petit véhicule survolté lui a permis de réfléchir et d’apprendre à prendre son temps, à rouler avec moins de stress, et à trouver un autre plaisir derrière le volant. Au point de ne plus supporter de se déplacer en voiture diesel ou à essence, ni d’entendre un jet-ski thermique en s’amusant sur la plage avec ses enfants. Mélissa Brousseau entre dans sa voiture, pèse sur le bouton orné d'un signe «power». Une petite musique retentit et le tableau de bord s'allume, tel un écran d'ordinateur. Dans l'habitacle, aucun son. Ce n'est pas de la science-fiction, mais la seule voiture totalement électrique de la Petite-Nation. Propriétaire d'une Nissan Leaf depuis octobre, avec son conjoint, Mme Brousseau ne retournerait pas en arrière. Tout lui plait de cette auto, même si quelques efforts d'adaptation ont dû être faits, en particulier au niveau de la planification des déplacements en fonction de l'énergie que contiennent les batteries. «En octobre, alors qu'il faisait chaud, j'avais 150 km d'autonomie. Au froid, avec les sièges, le volant chauffant et le chauffage, j'en ai 105km.» Cette réalité ne serait pas dramatique si davantage de bornes de chargement publiques étaient installées en Outaouais. Pour l'instant, seulement une douzaine d'entre elles sont en fonction, dont une seule entre Montréal et Gatineau, située à Montebello. Les voitures électriques peuvent être branchées dans une prise de courant de 120V, dans une borne régulière ou une borne rapide. Faire le plein prend respectivement 12 heures, deux heures ou 20 minutes, dépendant de la borne. «Rendue aux Promenades Gatineau, je me branche dans la borne gratuite», explique Mme Brousseau, soulignant que l'automobile aurait été stationnée de toute façon, durant ses courses. «Remarque, ça va être bien, quand il y aura une borne à Chénéville», ajoute-t-elle. Faisant près de 30 000 km de route par année, le couple affirme économiser beaucoup d'argent. En effet, selon les données d'Hydro-Québec, un plein d'électricité pour une autonomie de 100 km vaut près de 1,50$. Hormis les paiements sur le véhicule, il leur coûte donc environ 450$ par an pour se déplacer. Un ménage semblable paierait près de 2400$ de plus en essence, sans compter les changements d'huile, que l'automobile électrique ne requiert pas. Côté espace, la famille de cinq ne se trouve pas à l'étroit et l'équipement de hockey de M. Ménard entre aisément dans le coffre arrière. La tenue de route en hiver est exceptionnelle, croit Mme Brousseau, puisque les batteries sont réparties sous l'automobile, lui donnant de la stabilité. Qu'en est-il de la performance? Devenus de parfaits «électromobilistes», les nouveaux propriétaires préfèrent utiliser la route 148 et rouler plus lentement que sur l'autoroute, pour avoir davantage d'autonomie d'électricité. «Je pense déjà différemment, avoue Mme Brousseau. C'est mollo, je ne mets jamais de musique. J'écoute le silence.» La voiture entièrement électrique ne convient peut-être pas encore à tous les automobilistes de la région. «Si j'habitais plus loin que Plaisance, je ne suis pas certaine que ce serait réaliste», souligne la propriétaire, par rapport à ses déplacements en ville. Cependant, quelqu'un réalisant de courtes distances chaque jour pourrait y trouver son compte. «Lorsqu'on changera notre minifourgonnette, c'est sûr qu'on optera pour une voiture électrique, soutient Mme Brousseau. Rendu à ce moment-là, j'espère que l'autonomie sera meilleure.» Source: La Petite Nation |
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