Les constructeurs automobiles travaillent sur cette nouvelle fonctionnalité de recharge des véhicules électriques, mais qui paiera la facture?
Le futur où vous n’aurez même plus besoin de brancher un cordon de recharge sur votre véhicule électrique se rapproche de la réalité grâce à plusieurs constructeurs automobiles, alors que Hyundai présente son robot de recharge qui effectuera cette corvée pour vous. C’est vrai: c’est un robot qui amènera un cordon au port de recharge de votre véhicule électrique pour le brancher, similaire au droïde GONK dans Star Wars. Mais le droïde de Hyundai s’appelle le RCA, pour robot de charge automatique. Et le VÉ doit participer. Voici comment cela fonctionne: Une fois que vous avez garé votre voiture, le RCA avise la voiture d’ouvrir son port de charge, puis le RCA calcule l’angle et l’emplacement à l’aide d’une caméra. Le robot retire ensuite le cordon de charge de sa prise et le branche sur le port de charge de la voiture. Une fois le cycle de recharge terminé, le robot retire le cordon et ferme le port de charge de la voiture. L’utilisation d’un tel robot peut sembler une extravagance. Mais ils peuvent s'avérer utiles dans certaines situations. « Le RCA peut contribuer à rendre la recharge des véhicules électriques plus facile et plus pratique, en particulier dans les environnements sombres. Il peut également faciliter l’accessibilité, en particulier pour les personnes à mobilité réduite, car les câbles de recharge deviennent plus épais et plus lourds afin de permettre une recharge à grande vitesse », a déclaré Dong Jin Hyun, responsable du laboratoire de robotique de Hyundai Motor Group.
Hyundai possède son propre laboratoire de robotique précisément pour ce type de projet.
Le robot lui-même est en fait assez complexe car il doit prendre en compte de nombreuses variables, notamment le poids et la longueur du cordon de charge, ainsi que la position du port de charge de la voiture. Il doit s’assurer que le cordon ne reste coincé à aucun moment, y compris avec le robot. Le robot devra également travailler dans des conditions météorologiques parfois défavorables et faire face à d’autres éléments tels que la poussière. Hyundai s’attend à ce que les robots fonctionnent dans le cadre de systèmes de contrôle de stationnement autonomes, où les voitures pourront s’autogérer. Cet aspect futuriste des VÉ attire l’attention de l’industrie, car l’autonomie de niveau 3 et de niveau 4 est de plus en plus présente dans les voitures. Peut-être que la plus grande question que les propriétaires de véhicules électriques pourraient se poser à ce stade (à part combien cette commodité leur coûtera aux bornes de recharge) est : Qu’est-il arrivé à la charge inductive* ? La recharge sans fil n’était-elle pas censée résoudre ce problème alors qu'elle avait reçu beaucoup d’attention il y a une dizaine d’années? Eh bien, la réponse simple est que la charge inductive ne peut tout simplement pas fournir les vitesses que les propriétaires de véhicules électriques souhaitent obtenir. Cela pourrait être utile dans le contexte de votre garage si vous ne faites pas beaucoup de kilomètres, mais ce n’est tout simplement pas suffisamment rapide. *La charge inductive (également appelée charge sans fil ou charge sans fil ) est un type de transfert d'énergie sans fil . Elle utilise l'induction électromagnétique pour fournir de l'électricité aux appareils portables. La charge inductive est également utilisée dans les véhicules, les outils électriques, les brosses à dents électriques et les appareils médicaux. L'équipement portable peut être placé à proximité d'une station de charge ou d'un pad inductif sans avoir besoin d'être aligné avec précision ou d'établir un contact électrique avec une station d'accueil ou une prise. Jay Ramey Autoweek
Contribution: André H. Martel
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Hideyuki Sakamoto, vice-président exécutif de Nissan Motor Co., prend la parole lors d'une conférence de presse au siège de la société, le jeudi 28 novembre 2019, à Yokohama, près de Tokyo. (Photo AP / Yuri Kageyama)
Nissan investit 33 milliards de yens (303 millions USD) dans son usine automobile phare de la préfecture de Tochigi au Japon dans le cadre du premier déploiement d'un système de production destiné aux véhicules électriques.
Hideyuki Sakamoto, vice-président exécutif de Nissan Motor Co., a déclaré jeudi que les méthodes de fabrication devaient changer, car les véhicules sont de plus en plus dotés de moteurs hybrides et tout électriques ainsi que de nouveaux éléments pour assurer la connectivité et les services d'intelligence artificielle. Sakamoto a déclaré que les changements de production, qui devraient être complétés l'année prochaine, utilisent la robotique et des capteurs pour réduire le stress physique des travailleurs à la chaîne de montage. Ils seront adaptés à une main-d'œuvre de plus en plus nombreuse composée de seniors et de femmes. Parmi les innovations de l’usine intelligente de Nissan, on compte un système de montage du groupe motopropulseur qui permettra d'installer au moins 27 configurations en une seule procédure. Les pièces, y compris la batterie pour véhicules électriques, seront assemblées sur une "palette" ou un module, pour faciliter l’intégration dans le véhicule. Une autre innovation consiste à programmer le savoir-faire d'un travailleur au système de robotique. Les mouvements seront alors si bien réglés dans le processus de scellage automatisé que les angles et les contacts délicats d'un travailleur humain seront dupliqués. L'avantage d'un tel système est que le travail d'un robot demeure cohérent et inlassable, préservant ainsi la qualité du travail artisanal, selon Nissan. "La compétitivité d'un constructeur automobile réside dans la production, ainsi que dans la conception et le développement technologique", a déclaré Sakamoto à la presse. Les méthodes de production automobile sont restées pratiquement les mêmes depuis le début des années 1900. Mais les véhicules deviennent de plus en plus complexes, car la technologie d'assistance au conducteur, les systèmes hybrides et divers types de batteries doivent être intégrés en fonction du véhicule, a déclaré Sakamoto. Ces nouvelles méthodes de production seront éventuellement déployées dans les usines de Nissan au Japon et ailleurs dans le monde, mais les détails demeurent toujours imprécis. La société Nissan basée à Yokohama, qui fabrique la voiture électrique Leaf, la March sous-compacte en Thaïlande et les modèles de luxe Infiniti, souhaite se doter d’une image innovatrice car elle doit protéger sa réputation en raison de la chute de ses bénéfices et des ventes. L'ancien président de Nissan, Carlos Ghosn, attend son procès pour diverses accusations d'inconduite financière. Nissan a reconnu les défaillances de sa gouvernance d'entreprise. Son nouveau directeur général prendra ses fonctions la semaine prochaine. Le successeur de Ghosn, Hiroto Saikawa, a également démissionné, reconnaissant l'inconduite financière. Tous les autres grands constructeurs mondiaux travaillent sur des véhicules intelligents, connectés et électriques. Mais Nissan a une longueur d'avance dans de nombreuses innovations, notamment les véhicules électriques, en grande partie grâce à Ghosn. Ghosn se dit innocent et accuse d’autres personnes au sein de Nissan de s’être entendues pour se débarrasser de lui et empêcher ainsi une intégration plus complète avec son partenaire français, Renault. CTV News
Contribution: André H. Martel
Electrify America et Stable ont annoncé leur collaboration pour déployer à San Francisco les premières bornes de recharge rapide à courant continu robotisées commerciales au monde. Elles sotn destinées aux parcs de véhicules électriques autonomes.
Electrify America veut effectuer des démonstrations de recharge autonome afin d’optimiser la conception d’un tel site de recharge. Les données tirées de ce premier site aideront également les deux entreprises à évaluer à l'échelle commerciale les modèles d'affaires appropriés pour les parcs de véhicules autonomes. Stable gérera l'ensemble du projet et associera sa technologie robotique et son logiciel de planification avancée à l'équipement de recharge d'Electrify America. Ce dernier évaluera le matériel, le réseau, les opérations et la facturation de ses systèmes de recharge pour mieux répondre aux besoins des parcs de VÉ autonomes. En 2015, Tesla a présenté un système de recharge robotisé, mais aucun autre développement n’a été annoncé depuis. INSIDEEVs
Volkswagen a débuté ses préparations pour une réorganisation de la formation de sa main-d’œuvre visant à assurer la manipulation sécuritaire des batteries, de l’alimentation électrique et des nouveaux éléments de ses nouveaux véhicules pour assurer sécuritairement leur future production.
"Construire une voiture maintenant n’a rien à voir à la façon dont ce sera fait dans le futur", a déclaré Ilker Subasi, responsable de la formation à l'Académie Volkswagen. Le constructeur allemand a annoncé le mois dernier une expansion de 800 millions de dollars destinée à l’assemblage de véhicules électriques à Chattanooga . VW créera 1,000 nouveaux emplois dans le cadre de sa diversification vers les véhicules électriques incluant un VUS électrique en 2022. Ils s’ajouteront aux 3,800 travailleurs qui produisent déjà la berline Passat traditionnelle et le VUS Atlas. À mesure que progressera la construction de l’usine de véhicules électriques, les efforts visant à former la main-d’œuvre, y compris les étudiants du secondaire en apprentissage, vont se multiplier. "Nous aurons besoin de compétences différentes", a déclaré Subasi. Avec les véhicules électriques, par exemple, un technicien transportera un équipement de diagnostic plutôt qu'une boîte à outils, a-t-il déclaré. Cette nouvelle ère est marquée par les percées technologiques en robotique, en intelligence artificielle et Internet.
La nouvelle génération de véhicules de VW devrait inclure les voitures autonomes. Déjà, Volkswagen et Ford Motor Co. progressent vers un accord potentiel pour unir leurs forces pour développer les véhicules autonomes.
Lors d’une journée portes ouvertes pour les lycéens de la région la semaine dernière, le constructeur a ouvert son Volkswagen Academy pour dévoiler son centre de formation à la fine pointe de la technologie et ses projets pour l’avenir. Les employés de Volkswagen recevront différents niveaux de formation, en fonction des besoins. Par exemple, les techniciens devront acquérir plus de compétences car ils seront requis d’opérer dans différents secteurs de l'usine. La sécurité est une constante préoccupation, a déclaré Subasi, au point même de savoir comment stocker les batteries qui iront dans les véhicules. Par exemple, même les opérateurs de chariots élévateurs auront besoin de formation, notamment sur la manière de transporter les batteries et quoi faire en cas de déversement. "L’environnement de travail devra être prêt pour la haute tension", a déclaré un responsable de la VW Academy. " Nous devons créer un environnement sécuritaire pour notre personnel." Nous devrons expliquer par exemple, en quoi la plateforme de la voiture MEB est différente de la structure du VUS Atlas actuel, a déclaré Subasi. Il a ajouté que la société devra investir dans différents équipements de formation, mais VW ne dispose pas pour le moment du budget nécessaire. De plus, en raison des nouvelles technologies utilisées dans les véhicules électriques, la cybersécurité sera évidemment considérée comme un défi majeur. Times Free Press
Contribution: André H. Martel
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