Si les 320 km et plus d'autonomie offerts par un Renault Zoe VÉ ne suffisent pas pour un long périple, il suffit d’installer une remorque de 60 kWh pour plus que doubler son autonomie.
C'est ce que EP Tender, une startup française, espère que les conducteurs de voitures électriques adopteront son nouveau produit. L'entreprise est revenue à la table à dessin après avoir proposé pendant plusieurs années des chargeurs-remorques à combustion interne.
Le PDG Jean-Baptiste Segard a déclaré à Automotive News lors du salon de la mobilité MOVE2020 de la semaine dernière à Londres: « Nous voulons faciliter la production de véhicules électriques qui sont abordables et pratiques en améliorant leur autonomie. » Segard pense que son projet pourrait permettre aux acheteurs de choisir des véhicules électriques avec une plus courte autonomie, donc moins dispendieuses, puis d'ajouter la remorque uniquement pour les trajets routiers occasionnels lorsque les conducteurs ne peuvent pas ou ne veulent pas s'arrêter pour une recharge. Vous pouvez l’envisager comme une alternative peu coûteuse au remplacement d’une plus grosse batterie. Les entreprises chinoises de véhicules électriques travaillent encore à peaufiner ce concept qui a été abandonné dans la plupart des autres marchés.
EP Tender veut offrir l’option de louer ces remorques sur les principaux itinéraires de vacances. Les conducteurs de véhicules électriques pourraient se garer à une station, accrocher la remorque à la voiture et, une minute plus tard, rouler jusqu'à leur destination ou jusqu’au prochain relai pour l’échanger pour une nouvelle remorque avec une pleine charge.
EP Tender envisage de facturer environ 37 USD par location de remorque. L'entreprise prétend pouvoir rentabiliser le concept. Le coût des remorques est d’environ 11 000 USD. Selon la société, le projet pourrait être rentabilisé d'ici 2024, avec 60 000 clients louant 4 150 remorques. Les prototypes actuels utilisent un pack de 36,5 kWh, mais l'objectif est de proposer une version 60 kWh d’ici cinq ans. Le concept de remorques de batteries est fort intéressant. Mais ce n'est pas pratique à plusieurs niveaux. Tout d'abord, les constructeurs automobiles devraient modifier et adapter leurs véhicules pour se recharger en toute sécurité à partir d'une remorque qui rebondit pendant que le véhicule électrique se déplace. L'une des principales raisons de l'échec de la société Better Place fut son incapacité de convaincre les constructeurs automobiles d’accepter des normes de batterie communes. Renault a été le seul grand constructeur automobile à l'essayer. EP Tender, basé en France, dit qu'il est actuellement en discussion avec Renault et PSA pour permettre de connecter ses remorques à la voiture. D'ici là, la société affirme qu'elle peut ractualiser les modèles existants pour environ 650 $. EP Tender affirme avoir résolu les problèmes techniques de son produit qui lui permettent de connecter la remorque et produire le flux supplémentaire d'énergie des batteries au véhicule. Les obstacles techniques pour y parvenir en toute sécurité auraient été résolus. Pour le moment, les véhicules électriques ne permettent pas la recharge pendant la conduite. En 2013, l'entreprise utilisait un moteur à combustion pour produire de l'électricité. Automotive News a confirmé qu'environ 20 de ces remorques sont toujours utilisées par des fourgonnettes électriques Renault Zoes et Kangoo. Hugo Basset, ingénieur de l'entreprise, a déclaré que la baisse des coûts des batteries avait incité l’entreprise à passer des remorques à combustion aux remorques à batterie. Le concept de batterie-remorque est intéressant mais potentiellement utopique. La recharge rapide a beaucoup évoluée depuis que EP Tender a proposé son projet initial. Cela aurait pu être une stratégie ingénieuse pour rendre les longs périples en VÉ pratiques. Mais l’évolution des batteries des véhicules électriques qui permettent une plus grande autonomie et une infrastructure de recharge améliorée rendent ce type de produits de moins en moins nécessaire. Electrek
Contribution: André H. Martel
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Nissan met l’emphase sur le haut de gamme, plutôt que sur les voitures à rabais comme la Leaf5/12/2019
Sous sa nouvelle direction, Nissan veut récupérer son leadership dans les véhicules électriques. Mais cela va minimiser l’impact des voitures électriques abordables comme la Leaf.
Le nouveau PDG, Makoto Uchida, souhaite que les véhicules électriques Nissan aient des caractéristiques plus robustes, une plus grande autonomie et des prix plus élevés susceptibles de générer des profits plus importants. La nouvelle stratégie débutera par la création d’un nouveau VUS multi segment électrique, basé sur le concept Ariya , qui se vendrait en Europe entre 55 000 et 78 000 USD.
Selon le magazine Automotive News Europe, l'Ariya VÉ sera considéré comme un véhicule haut de gamme par Nissan . La société pense que le multi segment sera mis sur le marché en tant que produit haut de gamme basé sur une grande autonomie et utilisant le dernier système semi-autonome ProPilot de Nissan. Ce pourrait prendre deux ans avant que ce véhicule soit disponible aux États-Unis, peut-être d'ici la fin de 2021. Nissan continuera d’offrir ses deux véhicules électriques existants en Europe: la Leaf et les fourgonnettes e-NV200 . En outre, la société tentera de normaliser la technologie du groupe motopropulseur électrique utilisée par les véhicules Nissan et Renault. La Nissan LEAF et Renault Zoe EV ont été développés séparément. Mais maintenant, les deux marques vont utiliser une plateforme commune qui sera également à la base de l'Ariya.
Automotive News Europe a annoncé que l'Ariya allait devenir le nouvel Infiniti en Europe .
L’ancien président, Carlos Ghosn, avait réduit le prix de la Leaf pour stimuler les ventes, ce qui a été critiqué par la nouvelle direction. Hiroto Saikawa, qui occupait le poste de directeur général de Nissan pendant moins de trois ans, a démissionné en septembre. Il a déclaré que les réductions de prix et les grands objectifs de vente avaient terni l'image de la Leaf. «Ce qui a vraiment détruit la valeur du produit Leaf, c'est lorsque nous avons considérablement réduit le prix de location de Leaf aux États-Unis. Depuis lors, l’image de Leaf est celle d’une voiture à prix réduit », a déclaré M. Saikawa.
Pendant ce temps, Uchida, qui est devenu le PDG de Nissan cette semaine, souhaite axer la nouvelle stratégie de VÉ en mettant l’accent sur la rentabilité plutôt que sur le volume. Uchida veut également diversifier la stratégie d'électrification de Nissan.
Alors que les marchés des véhicules électriques se développent rapidement, ils sont confrontés à des défis, notamment une réduction des incitatifs gouvernementaux, des infrastructures de recharge qui sont toujours inadéquates dans la plupart des pays, des préoccupations quant à l'autonomie, de la technologie actuelle des batteries et la nécessité d'un développement plus rapide des véhicules électriques. Il n'y a pas de solution unique pour tous les pays et toutes les régions, car ils diffèrent par leur taille, leur puissance économique, leur infrastructure et les besoins de leurs clients. Nissan continue également à rechercher d'autres technologies pour les véhicules électriques, telles que les piles à combustible, les technologies hybrides et autres, afin de voir comment elles peuvent également faire partie de la solution à long terme. Attendez-vous donc à ce que Nissan ajoute davantage d’hybrides classiques et hybrides rechargeables. De plus, Nissan veut rattraper Toyota et ses hybrides, qui, selon Automotive News Europe, représentent la moitié des ventes de Toyota en Europe. Nissan s'est fixé pour objectif de faire en sorte que les véhicules électriques représentent 42% de ses ventes en Europe d'ici 2022. Nissan a annoncé qu'elle utiliserait la technologie hybride rechargeable de Mitsubishi, sans fournir d’autres informations. En octobre, Nissan a également annoncé qu'elle testait une nouvelle technologie de véhicule électrique à quatre roues motrices et à haute puissance pour la prochaine génération de véhicules électriques. Selon Nissan, l’augmentation de la popularité des véhicules électriques pourrait être fonction du positionnement des voitures en tant que véhicules hauts de gamme. Tesla est l'exemple le plus évident. Un multi segment Nissan Ariya de 485 km avec un habitacle soigné semble donc prometteur quand il arrivera finalement sur le marché vers la fin de 2021. Ce sera de plus en plus difficile de vendre des véhicules électriques abordables, avec peu d’autonomies. Après un début audacieux il y a près de 10 ans, Nissan n'a pas réussi à améliorer la Leaf pour faire face à la concurrence croissante. Si Nissan avait mieux géré l’évolution de son modèle elle aurait pu demeurer un chef de file des véhicules électriques. Au lieu de cela, la société doit se regrouper et rattraper son retard. Electrek
Contribution: André H. Martel
Cette compétition s’inscrit au calendrier mondial de la Coupe E-Rallye de la régularité de la Fédération internationale de l’automobile qui regroupe 13 épreuves dans 11 pays partout au monde.
L’an dernier, Martin Robinson et Nathalie Daigle ont remporté la première édition du REEFQ au volant de leur Volkswagen eGolf 2017. Ils avaient été les électromobilistes les plus efficaces en utilisant que 62% de l’énergie que leur voiture aurait dû consommer selon Ressources Naturelles Canada sur les 302 km du tracé reliant la centrale hydroélectrique de Beauharnois au Parc portuaire de Trois-Rivières. Vingt-six pilotes ont participé à cette grande première en matière d’e-Efficacité en 2018. Cette année, le rallye débutera à St-Jérôme, centre névralgique du développement de l’électromobilité au Québec, pour encore se terminer à Trois-Rivières, pendant les festivités lançant le 50e week-end de courses sur circuit routier du GP3R, pour un trajet de 307 km passant par Beloeil, Sorel et Shawinigan. En plus de classer les équipages selon leur efficacité énergétique, leur e-Efficacité , l’édition 2019 du REEFQ évaluera aussi la régularité des pilotes et des équipages en octroyant des points à ceux qui se maintiendront le plus près de la vitesse requise pendant certaines portion du trajet. « En ajoutant une portion de régularité à notre classement d’e-Efficacité, nous pourrons nous assurer que les équipages optimisent leur conduite au niveau énergétique, mais qu’ils ne le fassent pas au détriment d’une vitesse normale de croisière. Nous voulons que le trajet soit le plus possible comme une balade de voiture normale. Aussi, en intégrant des mesures cachées de régularité, nous pouvons intégrer le championnat mondial de la Coupe e-Rally de la régularité de la FIA », a dit M. Fugère. UN CHAMPION MONDIAL AU DÉPART D’ailleurs, cette inscription au calendrier mondial des épreuves de la FIA attire déjà des pilotes venus d’ailleurs qui veulent amasser chez nous de précieux points comptant pour la coupe. Parmi eux, Didier Malga, champion 2018 de la Coupe e-Rallye de la régularité de la FIA. Habitué aux Renault Zoé et Tesla S en Europe, il fera le trajet québécois en compagnie de sa copilote Anne-Valérie Bonnel au volant d’une Chevrolet Bolt fournie par GM Paillé. « J’ai vraiment hâte d’être au Québec pour découvrir les routes, les paysages et, surtout, comparer la nouvelle Chevrolet Bolt aux Renault Zoé et Tesla que je conduis habituellement », a déclaré monsieur Malga. BELLE VITRINE POUR L’EXPERTISE QUÉBÉCOISE EN ÉLECTRICITÉ Évidemment, cette incursion en électromobilité du GP3R, une institution du sport automobile, sert également à démontrer la compétence québécoise en énergies renouvelables. C’est d’ailleurs pourquoi le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Québec et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, M. Jonatan Julien, a tenu à soutenir l’initiative. «Dans le cadre du 50e anniversaire du Grand Prix de Trois-Rivières, j’ai le plaisir de soutenir financièrement la 2e édition du Rallye e-Efficacité FIA du Québec (REEFQ). Cette activité, réservée aux véhicules routiers de série équipés d’un moteur 100% électrique, est pour moi une belle opportunité de faire rayonner notre énergie propre et renouvelable. Félicitations aux organisateurs d’appuyer la vision du gouvernement dans le domaine de l’électrification des transports et de sa volonté de réduire les émissions de GES.» Les collègues de M. Julien, François Bonnardel, ministre des Transports et ministre responsable de la région de l’Estrie , Jean Boulet, ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale et ministre responsable de la région de la Mauricie et Benoit Charette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ont également contribué financièrement à la mise en œuvre du REEFQ. Les inscriptions pour le 2e REEFQ sont maintenant ouvertes au http://bit.ly/REEFQ-2019 . Elles seront acceptées jusqu’au 1 er août 2019. -30- Informations : Fannie Brouillette Directrice - Ventes et marketing Grand Prix de Trois-Rivières fannie.brouillette@gp3r.com Cell. : 819 698-8785
Bentley n’est toujours pas satisfait du niveau de technologie des batteries; La Maison Blanche souhaite plus de production automobiles allemandes aux États-Unis; 250 Renault Zoé en autopartage à Oslo; Le Québec adhère à une déclaration sur la mobilité électrique présentée par la Pologne à la 24e Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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