Sur cette photo de 2022 fournie par Joby Aviation on remarque le prototype de pré-production de Joby au centre d’essais en vol de la société à Marina, en Californie (Eric Adams / Joby Aviation via AP) COLUMBUS, OHIO - La même vallée de la rivière Ohio où les frères Wright ont été les pionniers du vol humain fabriquera bientôt des avions électriques de pointe qui décollent et atterrissent verticalement, en vertu d’un accord annoncé lundi entre l’État et Joby Aviation Inc. « Quand il est question de taxis aériens, c’est l’avenir », a déclaré le gouverneur républicain Mike DeWine à l’Associated Press. « Nous sommes enthousiastes, non seulement pour les emplois directs et indirects que cela va créer, mais cela confirme que l’Ohio regarde vers l’avenir. C’est un gros avantage pour nous. » Partout dans le monde, les avions électriques à décollage et atterrissage verticaux, ou eVTOL, deviennent de plus en plus présents, bien que des questions subsistent sur leurs niveaux de bruit et la recharge. Pourtant, les développeurs disent que les avions approchent du jour où ils fourniront une alternative à grande échelle pour transporter des individus ou de petits groupes depuis les toits et les parkings jusqu’à leur destination, tout en évitant les artères encombrées. La décision de Joby d’installer sa première usine à grande échelle sur un site de 140 acres (57 hectares) sur le terrain de l’aéroport international de Dayton concrétise deux décennies de travail préparatoire effectué par les dirigeants de l’État, a déclaré le lieutenant-gouverneur républicain Jon Husted. Il est important de noter que le site se trouve également près de la base aérienne Wright-Patterson et des laboratoires de recherche de l’US Air Force. « Depuis cent ans, la région de Dayton est un chef de file en matière d’innovation dans le domaine de l’aviation », a déclaré M. Husted. « Mais l’installation d’un grand constructeur d’avions a échappé à l’économie locale. Avec cette annonce, ce rêve devient réalité. » Les frères Wright, Orville et Wilbur, vivaient et travaillaient à Dayton. En 1910, ils y ont ouvert la première usine d’avions américains. Pour s'associer à l'histoire, l’annonce officielle de Joby lundi a eu lieu à la maison d’Orville Wright, à Hawthorn Hill, et s’est terminée par un défilé aérien incluant une réplique du Wright Model B Flyer. L’avion de Joby a été conçu pour transporter un pilote et quatre passagers à des vitesses allant jusqu’à 322 km/heure, incluant une autonomie maximale de 160 km. Son profil sonore silencieux est à peine audible dans la plupart des villes, a déclaré la société. Il est prévu de les structurer dans des réseaux de covoiturage aérien à partir de 2025. Les efforts de la société basée à Santa Cruz, en Californie, sont soutenus par des partenariats avec Toyota, Delta Air Lines, Intel et Uber. Joby existe depuis 14 ans, elle est devenue publique en 2021 et représente la première entreprise eVTOL à recevoir une certification de navigabilité de l’US Air Force. Le projet de 500 millions $ USD (675 millions $ CAD) est soutenu par des incitatifs pouvant atteindre 325 millions $ USD (435 millions $ CAD) de l’État de l’Ohio, offert par le développement économique de JobsOhio et du gouvernement local. Avec ces fonds, Joby prévoit construire une installation en Ohio capable de livrer jusqu’à 500 avions annuellement et de créer 2 000 emplois. Le département de l’Énergie des États-Unis a invité Joby à demander un prêt pour soutenir le développement de l’installation en tant que projet d’énergie propre. Le PDG de Joby, JoeBen Bevirt, a déclaré à l’AP que la société avait choisi l’Ohio après une recherche approfondie et concurrentielle. Son enveloppe financière n’était pas la plus importante, mais la possibilité d’amener l’opération dans le berceau de l’aviation, avec une main-d’œuvre expérimentée dans le domaine, a scellé l’accord, a-t-il déclaré. « L’Ohio est l’État n ° 1 en matière de fourniture de pièces pour Boeing et Airbus », a déclaré Bevirt. « L’Ohio est n ° 3 dans le pays en matière d’emplois manufacturiers, cette profondeur de capacités manufacturières, et cette main-d’œuvre, sont essentielles pour nous alors que nous cherchons à construire cette usine. Le président et chef de la direction de JobsOhio, J.P. Nauseef, a noté que son dévouement à l’aviation a permis à la région de Dayton de surmonter de graves défis économiques. Cela comprenait la perte de dizaines de milliers d’emplois dans l’automobiles et de pièces automobiles au début des années 2000 et la perte du siège social du fabricant de guichets automatiques NCR Corp. dans la banlieue d’Atlanta en 2009. « Cela allie cet héritage d’innovation dans l’aviation avec nos capacités de production », a déclaré Nauseef. « Cela marie vraiment ces éléments ensemble, alors que cela n’avait jamais été uni auparavant, dans cette ville. C’est un projet merveilleux, pour une communauté de la taille de Dayton et Springfield, dont les habitants sont très fiers, et qui ont vécu des décennies difficiles. Bevirt a déclaré que les opérations et l’embauche commenceront immédiatement à partir des bâtiments existants situés à proximité du site de développement, sous réserve de l’élimination des obstacles juridiques et réglementaires habituels. Le site est assez grand pour accueillir éventuellement 2 millions de pieds carrés (610 000 mètres carrés) d’espace de fabrication. La construction de l’usine de fabrication devrait commencer en 2024 et la production devrait débuterr en 2025. Toyota, un investisseur de longue date, a travaillé depuis 2019 avec Joby pour concevoir et lancer avec succès sa chaîne de production pilote à Marina, en Californie. Le constructeur automobile continuera de conseiller Joby alors qu’elle entreprend la production à grande échelle de son taxi aérien commercial de passagers, a déclaré la société. L’annonce intervient alors qu’un groupe bipartite de représentants du Congrès de l’Ohio a récemment intensifié ses efforts, à la suite d’un appel antérieur de DeWine, pour attirer en Ohio, le nouveau quartier général du Commandement spatial américain ou les unités de l’US Space Force. Là aussi, les dirigeants de l’État citent l’héritage aérospatial des Wright, ainsi que les astronautes John Glenn et Neil Armstrong nés en Ohio. Julie Carr Smyth CTV News Contribution: André H. Martel
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Lordstown Motors a mis à jour son plan d'affaires et a partagé plusieurs informations.
Le constructeur de véhicules électriques basé dans l'Ohio a confirmé la signature d’un accord à long terme pour la fourniture de batteries avec LG Chem pour son Endurance. Le nouveau pick-up électrique utilisera un assemblage de cellules cylindriques de format 2170 comme celles utilisées dans le Model 3 et le Model Y de Tesla. La compagnie espère livrer ses premiers pickups dès cette année. Lordstown a déjà entrepris l’assemblage de 57 prototypes bêta, qui seront utilisés pour les tests de collision et pour la validation du véhicule. À l’instar de Tesla, Lordstown a fait l’acquisition d'une énorme usine automobile qu’elle aménagera progressivement. Lordstown rénove actuellement une section de 74 322 mètres carrés de l'ancienne usine GM d’une superficie totale de 576 000 mètres carrés. Lordstown a annoncé son intention de présenter son nouveau pickup électrique en juin et espère démarrer la production dans la seconde moitié de 2022. La nouvelle fourgonnette sera montée sur la nouvelle plateforme de planche à roulettes de l'entreprise, conçue pour faciliter la fabrication de nouveaux véhicules en ajoutant simplement des carrosseries au châssis, auquel sont intégrés tous les composants de la transmission. Le skateboard peut même s’autogérer, tel que confirmé par un récent test effectué par la compagnie. L’ Endurance est spécifiquement destiné aux acheteurs de flottes, et la société a récemment été ajoutée à la liste des fournisseurs de la US General Services Administration, une étape nécessaire pour pouvoir vendre des véhicules aux flottes gouvernementales. Il était crucial pour la compagnie d’accéder à cette accréditation à la lumière du plan du président Biden visant à électrifier le parc automobile du gouvernement fédéral . Charged EVs
Contribution: André H. Martel
Lordstown Motors, basé dans l'Ohio, se concentre sur la clientèle qui représente les flottes pour son prochain pick-up électrique l’Endurance. À la suite de l’annonce de partenariat hier après-midi, les propriétaires d’un pickup Endurance pourront maintenant profiter d'un réseau de service et Lordstown s’est potentiellement donné une nouvelle avenue de développement: les VR électriques.
En effet, Lordstown a confirmé une entente commerciale avec Camping World, basé dans l'Illinois, pour développer un réseau national de service et d’entretien pour son pickup qui devrait s’étendre au développement de nouveaux produits et solutions pour le marché des VR électriques montés sur la plateforme Endurance». Dans un premier temps, les plans visent à l’intégrer une batterie au lithium-ion dans les caravanes classiques, ce qui éliminerait les génératrices autonomes bruyantes et polluantes. À terme, le partenariat vise à produire le premier véhicule récréatif entièrement électrique à grande production. Dans le cadre de ce partenariat, les deux sociétés développeront simultanément des batteries. Bien que rien n'ait été confirmé sur les cellules qui pourraient être utilisées dans ces batteries, Lordstown prévoit utiliser des cellules lithium-ion cylindriques dans l'Endurance, le même format que Tesla utilise dans les Model 3 et Model Y.
Endurance de Lordstown
Lors d'une conférence de presse à laquelle assistait virtuellement Green Car Reports mardi, le PDG de Lordstown Motors, Steve Burns, a confirmé la construction d’une usine de batteries de 800 000 pieds carrés prévue sur le site de l'usine de l'Ohio et a noté qu’elle pourrait atteindre plus rapidement sa capacité de production avec l’ajout de VR. Les dirigeants ont expliqué que l’objectif était de construire la batterie pour les véhicules récréatifs dans les installations de l'Ohio, ainsi qu'un nouveau VR de classe C construit sur la plateforme de planche à roulettes de l'Endurance, essentiellement monté sur un châssis de pickup sur lequel on montera une nouvelle carrosserie. Les nouveaux partenaires ont ajouté que les VR électriques seront abordables, Leur groupe cible sera principalement les milléniaux car ils croient qu’ils représentent l'avenir de l'industrie.
Conférence de presse pour VR électrique - Usine de Lordstown Motors
«L'objectif final est de faire travailler plus d’employés que GM ne le faisait à son apogée», a déclaré Burns, s'exprimant depuis l'usine de Lordstown , acquise de GM en 2019. Marcus Lemonis, PDG de Camping World, a déclaré que la société sera prête à assurer l’entretien des Endurance dès juin 2021, même si les véhicules ne seront livrés aux clients que plus tard dans l'année. Camping World compte 170 centres, près de 2 000 aires de service, une assistance routière nationale et quatre centres de distribution. «Nous allons offrir le meilleur service de VÉ possible», a déclaré Burns. «Pour les flottes pour qui la disponibilité est essentielle, c'est extrêmement important.» Pour accompagner ce plan, les nouveaux partenaires souhaitent établir un réseau de recharge que l’on baptisera «Good Sam» dans les emplacements de Camping World, qui se re trouvent généralement le long des autoroutes principales. Les prototypes du prochain véhicule récréatif seront fabriqués d'ici l'été 2021 et Lemonis a confirmé qu'il s'agirait d'un modèle 2022, puis suivront plus tard les VR électriques. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
General Motors prévoit d’embaucher 3 000 nouveaux employés principalement axés sur le développement de logiciels alors que l’entreprise accélère ses projets de véhicules électriques, a annoncé lundi le constructeur automobile.
GM a déclaré que les nouveaux emplois seront concentrés vers l’ingénierie, la conception et la technologie de l’information pour accroître la diversité et l’inclusion et contribuer aux priorités de GM en matière de VÉ et d’expérience client. GM prévoit embaucher jusqu’au premier trimestre de 2021. De nombreux postes pourraient être à l’étranger car GM souhaite étendre ses sites de développement sur la planète. «Au fur et à mesure que nous évoluons et développons notre expertise et nos services logiciels, il est important que nous continuions à recruter et à ajouter de nouveaux talents dans de nouveaux secteurs», a déclaré dans un communiqué, le président de GM Mark Reuss. «Nous voulons clairement démontrer que nous sommes déterminés à poursuivre le développement des logiciels nécessaires pour nos les véhicules électriques, améliorer l’expérience client et développer une main-d’œuvre axée sur l’expertise logicielle.» Le blitz de recrutement intervient alors que le constructeur automobile prévoit se concentrer davantage sur les véhicules électriques, notamment en proposant au moins 20 nouveaux véhicules électriques sur la planète d’ici 2023. GM a annoncé plus tôt cette année qu’elle prévoyait d’ investir 20 milliards de dollars dans les véhicules électriques et autonomes d’ici 2025. Ken Morris, vice-président de GM des programmes de véhicules autonomes et électriques, a déclaré aux journalistes lors d’un appel conférence lundi que le constructeur automobile prévoyait rapidement mettre sur le marché au moins deux véhicules électriques après le GMC Hummer EV, qui est le premier véhicule bâti sur la plateforme de véhicules électriques de nouvelle génération de GM incluant la batterie Ultium. «Nous progressons en mode virtuelle aussi rapidement que possible au développement de ces nouveaux véhicules.», a déclaré Morris. «Mais, même virtuellement, nous sommes plus efficaces que jamais.» Les actions du constructeur automobile ont atteint un nouveau sommet pour la dernière année à 39,72 $ USD avant l’annonce de lundi. De plus, l’action a augmenté de 5% lundi midi à la suite du vent d’optimisme créé par l’annonce d’un vaccin Covid-19 et par la confirmation du président élu Joe Biden de soutenir les véhicules électriques. «Nous sommes impatients de travailler avec l’administration Biden et de soutenir les politiques qui favoriseront une plus grande adoption des VÉ dans les 50 États et encourageront les investissements dans la R&D et la fabrication», a déclaré Morris. «En fin de compte, le changement climatique est une préoccupation mondiale et la meilleure façon de supprimer les émissions des véhicules automobiles de l’équation environnementale est d’investir dans un avenir entièrement électrique et sans émissions.» Les 3 000 emplois supplémentaires s’ajoutent à l’annonce précédente de GM pour embaucher 1 100 nouveaux employés dans le cadre d’un investissement de 2,3 milliards de dollars pour développer un partenariat avec LG Chem afin produire des batteries Ultium dans le nord-est de l’Ohio. GM employait environ 164 000 personnes dans le monde en 2019, contre 215 000 en 2015, la société ayant restructuré et réduit ses activités ces dernières années. Michael Wayland CNBC
Contribution: André H. Martel
Le fabricant du prochain pick-up électrique Endurance veut profiter de l’intérêt des investisseurs qui souhaitent investir de l'argent dans les startups de véhicules électriques.
Plusieurs startups de VÉ telles que Nikola ont profité de la flambée de leurs actions alors que les gains historiques de Tesla à la bourse ont augmenté sa valeur de façon exponentielle ces derniers mois. Une entreprise comme Lordstown cherche évidemment à surfer sur l'enthousiasme pour les véhicules à carburant alternatif en devenant publique. Habituellement, au fur et à mesure qu'une nouvelle entreprise se développe, elle aspire à devenir publique via une demande initiale de capitalisation, généralement après avoir été en affaires pendant quelques années et avoir développé un plan d'affaires et un produit qui excitent les investisseurs potentiels. Mais les startups de pick-up électriques, notamment Lordstown et Nikola, ont décidé de sauter cette étape et utilisent ce que l'on appelle des sociétés dites de «Chèque en Blanc» également connues sous le nom de sociétés d'acquisition à vocation spéciale qui sont déjà cotées en bourse. Cela permet aux startups de profiter plus rapidement d’investissements publics. Le Wall Street Journal qualifie cette stratégie de «fusion inversée». C’est le plan que Lordstown a annoncé hier. La start-up automobile basée dans l'Ohio a annoncé sa fusion avec DiamondPeak Holdings, une société créée dans le seul but de fusionner ou d'être rachetée par une société qui souhaite accélérer son entrée sur le marché boursier. La fusion de ces deux sociétés sera connue sous le nom de Lordstown Motors et sera listée sur la bourse NASDAQ sous le nom de RIDE. Selon le Wall Street Journal , l'accord avec DiamondPeak inclut 500 millions de dollars d'investissements privés, dont 75 millions de dollars de GM. L'accord devrait être finalisé au cours du quatrième trimestre de cette année. Lordstown espère probablement générer des investissements en profitant de la vague créée autour des véhicules électriques. La valeur marchande de Tesla éclipse celle des constructeurs automobiles traditionnels, ce qui en fait le premier équipementier le plus valorisé de la planète, même s'il ne produit qu'une fraction des véhicules produits par Toyota, Ford, GM, Volkswagen et Honda. Lorsque Nikola est devenue publique après avoir fusionné avec VectoIQ Acquisition, la valeur de la nouvelle entité a dépassé Ford pendant une courte période. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
La Californie, qui représente près de la moitié de toutes les ventes de véhicules électriques aux États-Unis, devra percevoir des frais de 100 $ sur les nouveaux véhicules zéro émission à compter du 1er juillet prochain.
Les propriétaires de véhicules électriques dans un certain nombre d'États commenceront à assumer des frais pour payer l'entretien routier au cours de la nouvelle année.
La nouvelle année entraînera de nouveaux frais pour certains propriétaires de véhicules électriques, car un nombre croissant d'États souhaitent profiter de nouvelles sources de revenus pour compenser les taxes sur l'essence non perçues.
À Hawaï, les frais seront de 50 $, au Kansas, 100 $, en Alabama et en Ohio, 200 $. Des frais d'enregistrement nouveaux ou plus élevés entreront en vigueur mercredi pour les propriétaires de véhicules électriques dans au moins huit États américains. Pour la première fois, une majorité d'États américains imposera des frais spéciaux sur les voitures, les VUS et les camions sans combustible, une étape importante alors que la tendance vers la technologie verte est à l’encontre des besoins croissants de payer pour les mises à niveau et les réparations de l'infrastructure routière du pays. Bien que les véhicules électriques et hybrides rechargeables aient représenté moins de 2% des ventes de véhicules neufs en 2018, leur part de marché devrait augmenter considérablement au cours de la prochaine décennie. Les responsables des États espèrent que les nouveaux frais compenseront pour au moins une partie des recettes de la taxe sur l'essence perdues qui sont essentielles à leurs programmes de gestion des routes et de ponts. «Je pense que les États souhaitent déterminer quels sont des frais justes ou équitables pour ces propriétaires de véhicules électriques», a déclaré Kristy Hartman, directrice du programme énergétique à la Conférence nationale des législatures des États. L'imposition de frais sur les véhicules électriques est l'une des nombreuses tendances sociétales reflétées dans les lois entrant en vigueur en 2020. Jusqu'à présent, le gouvernement fédéral et certains États ont offert des incitatifs à l'achat de véhicules électriques. Mais les crédits d'impôt fédéraux sont en train de disparaitre pour certains des modèles les plus populaires fabriqués par Tesla et General Motors, et de plus, quelques états songent également à modifier leur politique incitative. L'Illinois, par exemple, offrait une plaque d'immatriculation de deux ans pour les véhicules électriques au prix de 35 $, une réduction appréciable par rapport à ses frais d'inscription annuels de base de 98 $. En vertu d'une loi qui a augmenté les frais d'enregistrement et les taxes sur le carburant, les propriétaires de véhicules électriques devront payer le nouveau taux annuel de base de 148 $, plus 100 $ supplémentaires destinés à compenser les taxes non perçues sur le carburant. «C'est une sorte de pénalité générale pour quiconque choisit de passer à l'électricité», a déclaré Neda Deylami, une propriétaire de Tesla qui a fondé le "Chicago for EVs", un groupe qui milite pour les véhicules électriques. Les trois quarts des revenus des nouveaux frais de 200 $ de l'Alabama sur les véhicules électriques et des frais de 100 $ pour les hybrides rechargeables serviront à financer l’entretien des routes et des ponts d'état et locaux. L'autre 25% financera les subventions pour les infrastructures de recharge électrique et expirera une fois que les véhicules électriques et hybrides rechargeables dépasseront 4% de tous les véhicules dans l'État. « Les frais sont conçus pour assurer une équité relative pour l'entretien et la construction des infrastructures », a déclaré le représentant de l'État de l'Alabama, Bill Poole, un républicain, qui a parrainé la législation. "Je pense que cette législation a été conçue pour mieux planifier l'avenir." Parce que les distances moyennes parcourues pour se rendre au travail varient selon le propriétaire du véhicule, il est difficile de fixer des frais universellement équitables pour les véhicules électriques, a déclaré Loren McDonald, analyste de l'industrie basée en Californie qui dirige le site Web "EV Adoption". "Les États sont en fait très raisonnables à ce sujet", a déclaré McDonald, notant que certains facturent moins que ce que les propriétaires de véhicules pourraient autrement payer s’ils devaient acquitter les taxes sur le carburant. D'autres États qui ont ajouté de nouveaux frais pour les véhicules électriques ou qui ont augmenté ces frais pour 2020 incluent l'Iowa, l'Oregon et l'Utah. La Californie, qui représente près de la moitié de toutes les ventes de véhicules électriques aux États-Unis, a décidé de percevoir des frais de 100 $ sur les nouveaux véhicules zéro émission à compter du 1er juillet 2020. Market Watch
Contribution: André H. Martel
Les régions manufacturières du monde qui survivront et prospèreront durant la prochaine décennie seront celles qui adopteront les nouvelles technologies.
L’ensemble de l’industrie automobile mondiale aura besoin de moins d'employés à l'avenir. Les dizaines de milliers d'emplois supprimés en 2019 pour de nombreuses raisons confirment cette tendance. La ceinture de rouille de l'Ohio est en train de devenir un exemple brillant de la façon dont les véhicules électriques pourront sauver et non le détruire des emplois dans l'industrie automobile aux États-Unis.
"Pendant longtemps dans notre communauté, nous avons tenté de bâtir notre futur sur des concepts dépassés ou en déclin", a déclaré le représentant américain Tim Ryan, à propos de la région du nord-est de l'Ohio qu'il représente. "Mais, nous commençons à aller dans la bonne direction", a-t-il déclaré. Selon Bloomberg, l'industrie automobile mondiale pourrait perdre environ 80 000 emplois en passant aux véhicules électriques . L'Ohio comprend ce que signifie une base industrielle en déclin pour ses résidents. Il n’est donc pas question de subir le changement sans réagir. Lorsqu'il se présentait à la présidence, Ryan avait affirmé : « Ne me dites pas que nous ne pouvons pas affronter le déclin de l'industrie des combustibles fossiles. Si nous ne faisons rien, nous ne nous retrouverons devant rien. Que penser d’une industrie qui sciemment, pour des milliards de dollars de profits à court terme, accepte de détruire cette planète? Nous devons inventer les moyens pour sortir de cette situation. Et si nous attendons 2040 pour interdire les véhicules à essence, nous sommes foutus. » S'il était encore dans la course, Ryan serait l'un des plus grands supporters des véhicules électriques. Des signes que l'Ohio va dans la bonne direction! Début décembre, GM a annoncé un nouveau partenariat avec LG Chem pour construire sa propre Gigafactory pour monter ses batteries. L'usine créera 30 GWh de capacité annuelle à Lordstown, Ohio, dans son usine récemment fermée où elle avait construit des voitures à combustion interne pendant un demi-siècle. GM a également vendu une usine à Lordstown Motors, une start-up VÉ affiliée à Workhorse, une société spécialisée pour camions et de fourgonnettes électriques qui a démarré ses activités sous le nom d'AMP Electric Motors en 2007. Lordstown prévoit embaucher plus de 1 100 personnes et de développer rapidement son projet.
Le maire de Lordstown, Arno Hill, a déclaré à Fox News: « Nous espérons que c'est le début d'un grand centre d'électrification de camions dans le nord-est de l'Ohio. Les gens disent que le monde change. Si vous ne suivez pas ce changement, vous allez dépérir et mourir. Nous regardons donc vers l'avenir et faisons ce qui est le mieux pour Lordstown et nos résidents. »
Un laboratoire de test de batterie EV et un programme à l'Université d'État de Youngstown pour former des étudiants à l'industrie de la voiture électrique a été inauguré à proximité, la ville de Youngstown. «Nous voulons prendre notre avenir en main. Une occasion comme celle-ci profite vraiment à nos forces régionales », a déclaré Mike Hripko, vice-président adjoint de l'Université pour le développement économique et les relations gouvernementales. Pendant ce temps, il y a deux semaines à Columbus, la capitale de l'État, des représentants de l'État se sont réunis pour annoncer leur intention faciliter l'adoption des véhicules électriques dans l'Ohio . Ils ont présenté un projet de loi bipartite pour offrir un crédit de taxe de vente annuel de 500 $ pour l'achat d'un véhicule électrique pour un usage personnel; un crédit de taxe de vente annuel de 1 000 $ pour chacune des 10 premiers véhicules électriques pour des fins commerciales; et un crédit de taxe de vente de 1 500 $ pour la construction de bornes de recharge. Le sénateur Michael Rulli de Salem a déclaré qu'il souhaitait que l'Ohio soit parmi les trois premiers États du pays pour l'adoption de véhicules électriques. Une part croissante de ces véhicules sera soit développée ou fabriquée sur le sol de l'Ohio. On a mis trop souvent le blâme sur les véhicules électriques pour justifier des licenciements récents de haut niveau chez Audi, Daimler, Ford, GM et Nissan. En d'autres termes, on se sert des véhicules électriques comme boucs émissaires, plutôt que de blâmer les dirigeants automobiles qui ont manqué de vision. Malheureusement, les victimes de la myopie anti VÉ sont des travailleurs ainsi que tous ceux qui continuent de respirer l’air de plus en plus pollué. Il faut être proactif, comme les dirigeants du nord-est de l'Ohio. Les autres régions qui souffrent de cette situation peuvent rester assis et souffrir face à ce tsunami, ou ils peuvent apprendre de Lordstown. electrek
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Bien que les voitures électriques n'aient pas répondu aux attentes dans les années 2010 comme certains l'avaient prévu, des considérations économiques laissent entrevoir les années 2020 comme la décennie où les véhicules électriques connaitront une poussée de fièvre sur le marché
Batterie lithium-ion Tesla Model S dans un châssis roulant [photo: Martin Gillet via Flickr]
De 2010 à 2019, les prix des batteries au lithium-ion sont passés de 1100 $ le kilowattheure à 156 $ / kWh, soit une baisse de 87%. Pour la période entre 2018 à 2019, cela représente une baisse de 13%.
Ces chiffres faisaient partie d'un rapport annuel publié mardi par Bloomberg New Energy Finance (BNEF). Le rapport suggère également que nous atteindrons la barre des 100 $ / kWh plus tôt que prévu, d'ici 2023. Une batterie est généralement le composant le plus dispendieux d'une voiture électrique. Alors que les constructeurs automobiles ont jusqu'à présent décidé d'ajouter plus de capacité de cellules dans leurs véhicules à mesure que le prix baisse, ils ont aussi la possibilité de développer des batteries à plus faible autonomie à un prix plus abordable. Il y a seulement deux ans, en 2017, le prix moyen d'une batterie au lithium-ion pour véhicule était de 209 $ / kWh , et la BNEF avait précédemment prédit que le coût tomberait en dessous de 100 $ / kWh d'ici 2025. Pourquoi pourrons-nous atteindre cet objectif plus tôt que prévu? Cela s'explique en partie par le fait que le volume des commandes de batteries est devenu plus important, confirmant que les constructeurs automobiles sont maintenant convaincus que le marché mondial des véhicules électriques continuera de croître. La BNEF prévoit désormais que les prix des cellules des batteries chuteront sous la barre des 100 $ / kWh en 2024. Elle constate une baisse continue des prix des cellules et estime que le coût devrait se situer autour de 61 $ / kWh d'ici 2030, sans toutefois insister sur cet objectif plus difficile à évaluer.
Packs de batteries VW
James Frith, l'analyste principal du stockage d'énergie qui a rédigé ce rapport, a déclaré que la BNEF évalue la taille du marché mondial des batteries à 116 milliards de dollars par an, sans compter les investissements dans la chaîne d'approvisionnement. "Cependant, comme les prix des cellules et des packs baissent, les acheteurs en auront plus pour leur argent qu'aujourd'hui", a-t-il souligné.
Alors que les constructeurs automobiles simplifient la conception des véhicules électriques pour se fonder sur des cellules et des modules standardisés qui peuvent être augmentés ou réduits sur les plateformes, comme sur la plateforme MEB de Volkswagen, certaines des pièces auxiliaires comme le système de refroidissement pourront également être standardisées donc seront plus abordables.
Taille du marché du lithium-ion - BNEF, 2019
Les coûts d’opération et de fabrication diminueront également au début de la décennie, ce qui permettra une accessibilité supérieure à ce qui avait été initialement prévu. Pour réduire les coûts de transport et potentiellement éviter les droits d'importation, davantage de fabricants de batteries construisent leurs usines près des manufacturiers. SK Innovation, par exemple, construit une usine en Géorgie qui fournira l’usine de véhicules électriques de VW au Tennessee, tandis que LG Chem et GM viennent d'annoncer une usine de coentreprise en Ohio. Et le géant chinois de la batterie CATL a déclaré qu'il envisageait aussi de s’installer aux États-Unis.
Au cours de la deuxième partie de la décennie, la croissance sera assurée par l'expansion des installations existantes, les améliorations de l'équipement de fabrication et les améliorations de la qualité des matériaux. La poursuite de la baisse des prix des cellules aura des effets cruciaux qui seront bénéfiques au-delà des véhicules de tourisme. Cela devrait rendre plus attrayant l'électrification des véhicules de livraison commerciaux, souligne la BNEF. Grâce à ces baisses de coûts, les constructeurs automobiles pourront bientôt faire profiter de nouvelles options aux consommateurs, prévoit la firme, comme des cycles de vie plus longs à un coût moindre. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
GM a annoncé jeudi la création d’un partenariat avec le Coréen LG Chem pour la fabrication de batteries pour véhicules électriques impliquant un investissement commun de 2,3 milliards de dollars américains et la création de 1100 emplois en Ohio.
Les deux sociétés promettent un meilleur coût par kWh dans les futurs véhicules électriques de GM.
Ensemble, les deux sociétés investiront jusqu'à 2,3 milliards USD pour la création d'une nouvelle coentreprise à parts égales pour la construction d’une nouvelle usine de batteries dans la région de Lordstown, dans l'Ohio, où GM a récemment vendu son usine à une startup du secteur des véhicules électriques, la compagnie Lordstown Motors. L'usine disposera d’une capacité de production de plus de 30 gigawatts avec une possibilité d'extension, ce qui en fait une Gigafactory, terme popularisé par Tesla et utilisé pour la première fois dans le Gigafactory 1 de Tesla au Nevada. L’accord entre GM et LG Chem est similaire à l’accord entre Tesla et Panasonic visant à construire des cellules de batterie, mais avec quelques différences. Tesla est propriétaire de l’ensemble de l’usine et loue de l’espace à Panasonic, qui produit des cellules de batterie que Tesla achète et installe ensuite dans ses batteries. En revanche, GM et LG Chem seront co propriétaires, mais comme Tesla et Panasonic, GM fabriquera les packs et LG Chem se chargera de la production de cellules de batterie. GM estime que la nouvelle usine permettra d’atteindre de nouveaux coûts de batteries à la fine pointe de l'industrie: «La collaboration comprend également un accord de développement conjoint réunissant deux chefs de file de la science des batteries pour développer et produire des technologies de batterie avancées, dans le but de réduire les coûts de production des batteries à des niveaux sans précédent dans l’industrie.» Lors d’une conférence téléphonique, les partenaires ont confirmé que leur objectif était de produire des batteries sous la barre des 100 $ / kWh, leur permettant de produire un VÉ à un coût moindre que l’équivalent d’un véhicule à combustion interne alors que ceux-ci ont déjà des coûts de maintenance inférieurs aux véhicules à combustion. Ce chiffre de 30 GWh représentera 30% de la capacité de 100 GWh que LG prévoit atteindre d’ici à fin 2020. C’est suffisant, selon eux, pour construire 2 millions de batteries de véhicules électriques de 50 kWh. L'usine devrait fournir les batteries des prochains véhicules électriques de GM basés sur sa nouvelle plateforme électrique BEV3, y compris une nouvelle Cadillac électrique : GM a également déclaré que les batteries alimenteraient un tout nouveau camion électrique dès l'automne 2021, tel qu’annoncé récemment. Les partenaires confirment que la construction de la nouvelle usine débutera dès juin 2020. Une fois terminé, l’usine devrait avoir la capacité de production totale de cellules de batterie de LG Chem de plus de 100 GWh par an. Voici le communiqué de presse complet: General Motors et LG Chem s'associent pour créer un avenir entièrement électrique et créer des emplois dans l'Ohio La coentreprise établira une usine d’assemblage de cellules de batterie sur un site de production situé dans la région de Lordstown, dans le nord-est de l’Ohio, qui créera plus de 1 100 nouveaux emplois.
General Motors (NYSE: GM) et LG Chem ont annoncé jeudi leur intention de produire en série des cellules de batteries pour les futurs véhicules électriques. Ensemble, les sociétés investiront au total 2,3 milliards de dollars par l’intermédiaire d’une nouvelle coentreprise à parts égales. Cette usine ultramoderne utilisera les procédés de fabrication les plus avancés sous un même toit pour produire efficacement des cellules , avec un minimum de déchets, et bénéficiera d'importantes économies d'échelle tout au long de la chaîne de production. L'usine sera extrêmement flexible et capable de s'adapter aux progrès continus de la technologie et des matériaux. L’entente comprend également un accord de développement conjoint réunissant deux chefs de file de la science des batteries pour développer et produire des technologies de batterie de pointe, dans le but de réduire les coûts des batteries à des niveaux jamais atteints. Cette annonce, ainsi que la vente récente du complexe de fabrication de GM à Lordstown, dans l'Ohio, à Lordstown Motors Corp. pour la production de camions électriques, positionnent le Nord-Est de l'Ohio et la Mahoning Valley comme un pôle majeur de la technologie et de la fabrication de véhicules électriques. «Grâce à cet investissement, l'Ohio et ses effectifs hautement compétents joueront un rôle clé dans notre cheminement vers un monde sans émissions polluantes», a déclaré Mary Barra, présidente et chef de la direction de GM. «L'association de notre expertise en matière de fabrication avec la technologie de pointe des cellules de batterie de LG Chem contribuera à accélérer notre quête vers un avenir entièrement électrique. Nous sommes impatients de collaborer avec LG Chem sur les futures technologies de cellules qui continueront à améliorer la valeur que nous fournissons à nos clients. " En plus d'intégrer verticalement la fabrication de cellules de batterie aux États-Unis, LG Chem aura accès à un personnel expérimenté. Il bénéficiera également d'un flux de production dédié de futurs véhicules électriques à partir de la prochaine génération de véhicules électriques de GM, y compris un tout nouveau camion électrique à l'automne 2021. «Notre coentreprise avec le constructeur américain n ° 1 nous préparera davantage à la croissance espérée du marché nord-américain des véhicules électriques, tout en nous donnant une vision de l'écosystème plus vaste des véhicules électriques», a déclaré Hak-Cheol Shin, vice-président et directeur général de LG Chem. «Notre longue expérience avec General Motors a prouvé notre expertise collective dans ce domaine, et nous sommes impatients de poursuivre cette quête de zéro émission." Cet accord fait suite à l'investissement de 28 millions de dollars de GM dans son laboratoire de batteries à Warren, dans le Michigan, annoncé à la fin de l'année dernière. Il s'ajoute également aux investissements manufacturiers dans l'Ohio annoncés plus tôt cette année et totalisant environ 700 millions de dollars, ce qui créera environ 450 emplois à Toledo, Parma et Brookville, dans l'Ohio. L'inauguration des travaux devrait avoir lieu vers juin 2020. electrek
Contribution: André H. Martel
Mary Barra, PDG de GM, a déclaré jeudi à la Conférence mondiale de l'automobile Barclays 2019 que le camion tout électrique de la société serait disponible sur le marché à l'automne 2021.
Cette annonce confirme la chronologie apparue pour la première fois dans un rapport de Reuters le mois dernier, citant plusieurs sources proches des projets.
«General Motors veut répondre aux attentes des acheteurs traditionnels de camions et les nouveaux clients sur ce marché, qui se procurent des pickup qui correspondent à leur style de vie», a déclaré Barra. «Nous comprenons très bien les deux clientèles . Barra a également précisé qu'il s'agirait d'un camion très performant et que la société dévoilerait plus de détails sur le camion dans un avenir rapproché. L’objectif est d’utiliser la même structure de base pour construire des véhicules électriques, que ce soit dans leurs usines chinoises ou sur le territoire américain, une stratégie avantageuse qui permettra de se concentrer sur une architecture globale de «skateboard» modulaire pour construire les véhicules électriques ainsi que pour les batteries.
Barra a déclaré que GM travaillait avec plusieurs réseaux de bornes de recharge, et qu'elle avait déjà signé des accords relatifs à la réservation anticipée de stations de recharge et au paiement qui pourra s’effectuer en toute transparence. GM collabore également avec Bechtel pour planifier les futurs emplacements de bornes de recharge.
La société n’a confirmé officiellement le projet de pickup électriques qu’en avril dernier, et elle n’a toujours pas annoncé si le camion serait intégré aux marques Chevrolet, GMC ou Cadillac. La camionnette serait la première étape dans les projets de toute une famille de camionnettes et de VUS électriques haut de gamme, qui pourraient être fabriqués dans l’ancienne usine GM Détroit-Hamtramck qui a par le passé assemblé la Chevy Volt. Les futurs produits de cette famille devraient inclure les véhicules utilitaires sport Cadillac et GM, ainsi que la renaissance potentielle de Hummer. GM n'est pas le seul grand constructeur automobile à publier ce qui pourrait être un calendrier accéléré pour son camion électrique. Un document de l'UAW publié plus tôt ce mois-ci suggère que non seulement Ford construira à la fois son F-150 hybride et son F-150 entièrement électrique dans le Michigan aux côtés de ses autres modèles F-150. L’Hybride devrait être disponible sur le marché l’année prochaine et le F-150 entièrement électrique pourrait arriver dès 2021. L'ancienne usine de GM à Lordstown, dans l'Ohio, pourrait également concurrencer GM, Ford, Tesla et RIvian. La nouvelle entreprise, appelée Lordstown Motor Company pourrait débuter la production d’une camionnette électrique à autonomie prolongée déjà développée par Workhorse et destinée à fournir des véhicules pour des flottes dès la fin de l'année prochaine. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La proximité des stations de recharge pour véhicules électriques est en train de devenir l’un des critères importants lorsqu'il s'agit de faire monter le prix de vente d'une maison. Selon une nouvelle analyse réalisée par realtor.com, les inscriptions sur les marchés de logements équipés de bornes électriques se vendent à un prix supérieur.
Les 20 marchés du logement les plus importants se retrouvent dans neuf États, incluant une majorité de codes postaux en Californie. Le code postal 92618 à Irvine, en Californie, compte le plus grand nombre de stations de chargement, 77, tandis que les 20 principaux codes postaux comptent en moyenne environ 30 stations de chargement. Le prix de vente combiné des zones les plus adaptées aux véhicules électriques s’élève à 782 000 $, soit 1,5 fois de plus que les zones environnantes et 2,6 fois le prix du reste du pays.
Realtor.com a utilisé les données d' OpenChargeMap pour valider 19 743 bornes de recharge cartographiées dans 6 980 codes postaux, puis a analysé les marchés d'habitation des 20 principales régions dotées du plus grand nombre de stations de recharge pour véhicules électriques. «Nos données montrent clairement qu'il existe un lien entre la prévalence des bornes de recharge pour véhicules électriques et la hausse des prix des maisons», déclare Danielle Hale, économiste en chef chez realtor.com. «Mais il y a une différence entre corrélation et causalité. La tendance observée dans les données est probablement due au fait que les propriétaires fortunés sont plus susceptibles d’acheter des véhicules électriques. Mais quelle que soit la cause, si vous magasinez pour une maison dans un code postal (ZIP code) avec une abondance de stations de recharge pour véhicules électriques, vous paierez probablement une prime. » Selon Hale, les stations de recharge pour véhicules électriques sont plus nombreuses dans les zones où les habitations sont plus chères, ce qui reflète non seulement la richesse de ceux qui y habitent, mais également une préférence pour des décisions respectueuses de l'environnement. Des recherches ont démontré que le fait que les autoroutes californiennes autorisent les véhicules électriques avec un seul occupant à utiliser des voies réservées aux véhicules à plusieurs occupants facilite l'adoption de véhicules électriques. «Avoir un véhicule électrique peut parfois présenter de grands avantages, comme pouvoir utiliser les voies réservées sans qu’il y ait plusieurs occupants dans le véhicule», explique Hale. Toute personne souhaitant tirer parti de l'un ou l'autre des avantages d'être propriétaire de véhicule électrique, telle que de contribuer à réduire les émissions de CO2, doit pouvoir recharger son véhicule et disposer de bornes de recharge à proximité et le fait de pouvoir bénéficier d’une borne de recharge déjà installée à la maison est définitivement un incitatif à l’achat. Cet aspect deviendra un élément de plus en plus important pour les propriétaires de véhicules électriques futurs et actuels. " Il va sans dire que la Californie est le chef de file en matière de stations de recharge, étant donné que les ventes de voitures électriques représentent 10% de toutes les voitures neuves vendues dans le Golden State, dépassant tous les autres États. Les politiques qui encouragent l’adoption de véhicules électriques entraînent également l’augmentation du nombre de bornes de recharge. C’est pourquoi de nombreux marchés californiens figurent sur la liste des secteurs les plus recherchés. Au-delà de la présence de l’usine de Tesla en Californie, plusieurs facteurs ont contribué à accroître la notoriété des véhicules électriques dans l'État, notamment son programme relatif aux véhicules à émissions zéro, les incitatifs sur les véhicules propres, les tendances politiques telles que la politique sur l’énergie propre, la présence des entreprises de haute technologie et d'innovation et des salaires plus élevés que la moyenne. Les autres marchés du logement qui s'adaptent au marché en pleine croissance des véhicules électriques comprennent la Floride, la Géorgie, Hawaï, le Nevada, New York, l'Ohio, la Caroline du Sud et le Texas. Bien que ces marchés soient nettement plus abordables que les marchés de la Californie, l'analyse a révélé que les codes postaux hors de la Californie qui favorisaient l'électromobilité affichaient des prix d'inscription médians encore 1,5 fois plus élevés que la moyenne métropolitaine environnante et en moyenne deux fois supérieurs au prix d'inscription médian américain. Forbes
Contribution: André H. Martel
Les fans de Wrangler devraient être heureux que le modèle hybride rechargeable soit identique au modèle original.
La Jeep Wrangler est sur le point de passer au vert, et cette photo nous permet enfin de confirmer la venue du prochain Jeep hybride rechargeable sur le marché. Jeep a déjà confirmé l' arrivée du PHEV pour 2020 et nous pourrions assister à son lancement officiel lors d'un prochain salon automobile d’ici la fin de l'année.
Les fans de Wrangler seront heureux de constater que le modèle hybride semble pratiquement identique à la version existante. Le seul changement notable est la bande de revêtement noir qui traverse le capot et couvre les sections latérales du capot. Ce devrait être l’endroit où se situerait la prise de recharge. Nous pouvons en déduire que ce revêtement protège vraisemblablement le dispositif d’alimentation du véhicule en électricité Jeep n'a toujours pas donné beaucoup de détails sur le groupe motopropulseur du Wrangler PHEV, mais il semble selon les quelques informations qui ont été divulguées que l’on privilégierait la version actuelle du V6 de 3,6 litres. La société affirme que la portion électrique du système de propulsion se trouve dans une zone protégée sous le véhicule, entre le tuyau d’échappement et l’arbre de transmission. La société compte produire certains des composants hybrides à l’interne sur un site situé près de l’usine de montage de Wrangler à Toledo, dans l’Ohio. Il nous semble que Jeep développe actuellement le groupe motopropulseur PHEV sur le modèle Wrangler Unlimited à quatre portes. Il n'est pas encore clair si le groupe motopropulseur électrique serait éventuellement développé exclusivement sur le modèle Unlimited quatre portes ou si la technologie serait aussi disponible sur le Wrangler à deux portes. Aussi, étant donné que le pick-up Gladiator est très similaire au Wrangler sur le plan mécanique et qu’il est également produit à l’usine de Toledo, le camion pourrait éventuellement être équipé du même système hybride, mais il n’en a toujours pas été question. À suivre Source: Automedia Motor 1.com
Contribution: André H. Martel
General Motors a indiqué lundi qu’ils ne se laisseraient pas influencer par les remarques du président Donald Trump quant à l’avenir de l'usine de Lordstown dans l’Ohio où on a récemment arrêté la production de la Chevrolet Cruze.
Mary Barra, PDG de General Motors, prend la parole lors de la réunion annuelle des actionnaires du constructeur à Detroit le 12 juin 2018. (Bill Pugliano / Getty Images) GETTY
Trump a exhorté la directrice générale de General Motors Co, Mary Barra, à rouvrir rapidement son usine à Lordstown, qui était temporairement à l’arrêt en prévision de la négociation d'un nouveau contrat avec le syndicat United Auto Workers. «Je ne suis pas heureux que ce soit fermé alors que tout le reste de notre pays monte en flèche», a tweeté Trump.
GM a annoncé sa décision d’interrompre la production de la Chevrolet Cruze, le seul modèle fabriqué à Lordstown. Avec une explosion des crossovers, des VUS et de la stabilisation des prix de l'essence qui se situent entre 2,50 et 3,50 $ le gallon dans une grande partie du pays, la demande pour la Cruze a grandement diminuée malgré ses performances économiques. Ford a également cessé de produire la Ford Focus le rival de la Cruze, également en raison de la baisse de la demande. GM, Ford et Chrysler ont transféré la plupart ou la totalité de leur production de petites voitures en dehors des États-Unis, il y a plusieurs années pour réduire les coûts de main-d’œuvre, au Mexique et dans d'autres pays. La production des petites voitures n’était pas rentable pour les constructeurs, et le transfert de la production à l’étranger a permis d’atténuer ces pertes ou de leur permettre d’atteindre le seuil de rentabilité. GM avait été l'exception en concluant un accord avec l'UAW il y a dix ans, pour produire la Cruze dans l'Ohio. L'UAW a fait des concessions à GM pour obtenir la production des petites voitures aux États-Unis.
GM ignore les tweets de Donald Trump au sujet de la fermeture de son usine de Lordstown (Ohio) et négociera avec l'UAW pour savoir si l'usine âgée de plus de 50 ans obtiendra un autre produit et rouvrira ses portes l'année prochaine. GM.COM
GM souhaite éliminer 1,700 travailleurs à Lordstown. L'usine y produit des véhicules depuis 50 ans. GM et l'UAW tentent de négocier un nouveau contrat cette année. Actuellement, l'UAW poursuit le constructeur automobile en prétendant que le contrat actuel ne permet pas à GM de laisser l’usine inactive. Ce contrat expire à la mi-septembre. Il y a deux ans, l'usine employait 4,500 personnes.
Trump courtise le vote syndical depuis qu'il est candidat à la présidence en 2015. Il leur a promis de ramener les usines notamment du Mexique et de la Chine aux États-Unis. Il a par exemple imposé des tarifs sur l'acier, en essayant de forcer les fabricants américains à utiliser de l'acier américain et à accroître les ventes aux aciéries américaines. Les constructeurs automobiles se sont plaints du fait que les tarifs ont ajouté des coûts supplémentaires de plus d'un milliard de dollars par entreprise et que ces tarifs les forcent à supprimer des emplois. L’un des nombreux discours sur Twitter de Trump pendant le week-end était le suivant: " Parce que l’économie est si bonne, General Motors doit ouvrir son usine de Lordstown en Ohio, sous une forme différente ou trouver un nouveau propriétaire. Ça presse! Toyota investit 13,5 milliards de dollars aux États-Unis à l'instar d’autres manufacturiers. GM doit agir rapidement! Le temps presse! " GM a répliqué à Trump. "Soyons clair, aux termes de l'accord national UAW-GM, l'avenir ultime de nos usines sera résolu entre GM et l'UAW. Nous restons ouverts à la discussion avec toutes les parties prenantes concernées, mais notre objectif principal demeure nos employés en leur offrant des emplois dans nos usines qui ont des opportunités de croissance. Nous avons maintenant transféré plus de 1,000 employés de nos usines inactives vers d'autres sites de GM, et nous avons des opportunités pour la quasi-totalité des employés pour qui nos décisions auront un impact. " L’Ohio est politiquement très important pour le président pour sa réélection en 2020. Non seulement est-il considéré comme un état changeant que Trump a gagné en 2016, mais l'ancien gouverneur de l'Ohio, un républicain, John Kasich est un critique vif et assidu de Trump et un challenger possible du président pour les primaires républicaines. À bien des égards, Lordstown est une usine désuète, dédiée depuis quelques années à la production d’une petite voiture. Il n’est cependant pas exclu que GM puisse produire un nouveau véhicule utilitaire multi segment ou un VUS à Lordstown. GM a peut-être fermé l'usine pour avoir plus de poids sur le syndicat alors qu'il entamera des négociations plus tard cette année. À suivre Forbes
Contribution: André H. Martel
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