À New York Uber et Lyft devront convertir leurs flottes en véhicules électriques d’ici 203031/1/2023
Le maire de la plus grande ville des États-Unis présente de nouvelles règles pour le covoiturage.
Les voitures qui circulent dans les rues de New York deviendront un peu plus respectueuses de l’environnement au cours de la prochaine décennie suite à l’annonce du maire confirmant que les entreprises de covoiturage devront passer aux véhicules électriques d’ici 2030, consolidant ainsi les engagements similaires pris par Lyft et Uber pour convertir leurs voitures en véhicules électriques d’ici la même échéance.
Le maire Eric Adams a inclus la directive dans son discours sur l’état de la ville jeudi dernier, confirmant spécifiquement dans sa mission exiger que les services de location incluant Uber et Lyft passent à des véhicules zéro émission d’ici le début de la prochaine décennie. Cela affectera plus de 100 000 véhicules dans les rues de la ville et les chauffeurs ne devraient pas avoir à payer pour cela. Adams n’a pas expliqué comment les entreprises de covoiturage vont payer la facture pour convertir les véhicules de leurs chauffeurs en véhicules électriques. Lyft est d’accord avec le changement, s’étant engagé il y a trois ans à passer à des véhicules tout électriques d’ici 2030. Dans un blog de 2020, la société avait déclaré qu’elle ferait pression pour réduire les coûts des véhicules électriques et accroitre les incitatifs et les infrastructures. « Avec des investissements intelligents et ciblés incluant des incitatifs et des infrastructures de recharge, nous faciliterons l’élimination des obstacles qui empêchent les conducteurs de passer à l’électrique et à construire un New York plus propre et plus durable », a déclaré Paul Augustine, directeur du développement durable de Lyft, dans un communiqué envoyé par courrier à CNET. Uber s’est également engagée il y a trois ans à convertir sa flotte en véhicules électriques d’ici 2030, acceptant d'investir 1 milliard $ CAD pour aider les conducteurs à passer aux véhicules électriques. À l’époque, GM offrait un rabais de 8 500 $ USD (11 500 $ CAD) aux chauffeurs d’Uber qui achetaient une nouvelle Chevrolet Bolt EV. « Nous applaudissons la décision du maire de réduire les émissions, un objectif important que nous partageons », a déclaré Josh Gold, directeur principal des politiques publiques et des communications d’Uber, dans un communiqué envoyé par courrier à CNET. Uber et Lyft ont confirmé qu’ils travailleraient avec la Commission des taxis et des limousines de la ville pour atteindre l’objectif de flottes zéro émission. Cela fait suite à une récente entente entre les sociétés de covoiturage et la commission, qui s’était affrontée pendant une décennie sur le partage des rues de la ville avec les taxis jaunes traditionnels. L’année dernière, Uber a commencé à proposer d’associer les chauffeurs de taxi jaunes à sa tarification à partir de son application. L’exigence de covoiturage s’accompagne à l'engagement d'électrifier la flotte de véhicules de la ville, ainsi qu’à ajouter plus de bornes de recharge dans les cinq arrondissements de la ville. David Lumb CNET
Contribution: André H. Martel
Commentaires
Un regroupement de 15 États incluant le District de Columbia ont signé un protocole d’entente pour rédiger un règlement exigeant que tous les nouveaux camions légers et lourds vendus dans leur juridiction soient électriques d'ici 2050.
Les États signataires du protocole d'entente sont les suivants: Californie, Connecticut, Colorado, Hawaï, Maine, Maryland, Massachusetts, New Jersey, New York, Caroline du Nord, Oregon, Pennsylvanie, Rhode Island, Vermont et Washington. La Californie avait déjà annoncé le mois dernier qu'elle introduirait en 2024 un règlement concernant les camions commerciaux, similaire à celui déjà en place pour les voitures privées. À partir de 2045, l'État exigera que tous les nouveaux camions soient électriques. En plus des plus gros semi-remorques long-courriers, la nouvelle règlementation des 15 États couvrira les grosses camionnettes, les camions de livraison, ainsi que les autobus scolaires et de transport en commun, selon un communiqué de presse émis par des États du Nord-Est pour la gestion coordonnée de l'utilisation de l'air le (NESCAUM ).
Freightliner eM2 camion courrier électrique
Le regroupement NESCAUM confirme que les États participants espèrent atteindre un objectif intermédiaire de 30% de véhicules zéro émission d'ici 2030, avant une électrification complète d'ici 2050. Pour atteindre ces objectifs, les États auront besoin d'une infrastructure de recharge de camions, inspirée de la structure présentée le mois dernier par les États de la côte ouest. Les services publics d'électricité prévoient installer 27 bornes de recharge rapide à courant continu de grande puissance le long du corridor de l’Autoroute 5 d'une longueur de 2 000 km du Mexique au Canada, couvrant la section incluant la Californie, l'Oregon et l'État de Washington. Cette décision, à long terme, pourrait être une bonne nouvelle pour les entreprises qui ont déjà une longueur d'avance dans l'électrification des camions lourds et potentiellement favoriser Nikola et Tesla, qui prévoient lancer bientôt des camions semi-remorques zéro émission. L'électrification des camions commerciaux pourrait, en théorie, être incluse dans un projet de loi conciliant toutes les infrastructures de transport , mais pour le moment, c'est loin d'être certain dans l'environnement politique actuel. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le candidat démocrate à la présidence veut que l'Amérique devienne le leader des véhicules propres, et l'UAW a approuvé son plan.
Le candidat démocrate à la présidence Joe Biden a partagé hier son plan pour un avenir plus propre, qui comprend des incitatifs pour accroître la production de véhicules électriques. Biden a annoncé un programme de prime à la casse pour offrir aux consommateurs des incitatifs ou des rabais pour remplacer les véhicules à essence par des véhicules électriques. Biden a également annoncé qu'il souhaitait remplacer la flotte de véhicules du gouvernement américain par des véhicules électriques fabriqués aux États-Unis afin de stimuler la demande. Le candidat à la présidence a partagé son plan sur les changements climatiques hier. Une grande partie du plan concerne les véhicules électriques. Le candidat a confirmé que son objectif était que les États-Unis deviennent le leader du développement des véhicules électriques. Selon lui, ce qui aurait le plus d'impact sur les conducteurs est un plan visant à offrir des incitatifs ou des rabais aux consommateurs pour échanger leurs voitures plus anciennes et énergivores contre des véhicules électriques fabriqués en Amérique. Cela ressemble essentiellement au programme de prime à la casse de 2009, où les gens pouvaient remplacer leurs vieux véhicules par des véhicules moins énergivores. Cependant hier lors de son discours, Biden n'a pas dévoilé les détails du programme tels que le montant des incitatifs ou ce qui devrait être la définition d’une mauvaise efficacité énergétique. Le plan semble avoir été inspiré par le projet du sénateur Chuck Schumer, un démocrate de l’État de New York qui coûterait 454 milliards de dollars sur une période de10 ans pour inciter les gens à échanger leur voiture à essence contre un véhicule tout électrique, hybride ou à hydrogène. Remplacement de la propre flotte du gouvernement Biden a annoncé qu'il proposerait également un plan pour remplacer l'énorme flotte de véhicules gouvernementaux des États-Unis par des véhicules électriques qui, comme ceux du programme de rabais, seraient fabriqués et achetés aux États-Unis. Il a également déclaré que son gouvernement va supporter la demande et offrir des subventions aux usines afin que les constructeurs automobiles et leurs fournisseurs intensifient leurs capacités de production, pour que les États-Unis et non la Chine deviennent les leaders mondiaux de la production de véhicules propres. En ce qui concerne les infrastructures, le plan prévoit également la construction d'un demi-million de nouvelles bornes de recharge pour véhicules électriques à travers le pays. Ce boom des points de recharge atténuerait une partie de l'anxiété des consommateurs face à l'autonomie qui continue de ralentir l’adoption des VÉ. Biden a finalement déclaré que son plan créerait un million d'emplois bien rémunérés dans l'industrie automobile. Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Lucid Motors ouvrira 20 sites de vente et de service en Amérique du Nord d'ici la fin de 20218/7/2020
Les Studios Lucid soutiendront le modèle de vente directe de l'entreprise.
Lucid Motors a annoncé aujourd'hui son intention d'ouvrir 20 "Studios Lucid ", qui serviront de centres de vente au détail et de service dans toute l'Amérique du Nord d'ici la fin de 2021. À l’instar de Tesla, Lucid Motors utilisera une approche de vente directe, les Studios Lucid seront créés pour soutenir ce modèle. Les clients de Lucid seront en mesure d'effectuer l'intégralité du processus d'achat en ligne, mais s'ils préfèrent une expérience personnelle, ils pourront également visiter un studio Lucid. Quoi qu'il en soit, Lucid promet de fournir une expérience de luxe améliorée adaptée aux préférences de chaque client. Lucid devrait lancer officiellement la version de production de la berline de luxe Air le 9 septembre prochain. Lucid avait prévu introduire le véhicule en avril au Salon de l'auto de New York , mais le salon a été annulé en raison de la crise de la COVID-19 . Selon le communiqué de presse de Lucid, la production de l'Air est toujours prévue avant la fin de 2020, bien que nous ne serions pas surpris si cela était repoussé de quelques mois en raison de l'arrêt dû à la COVID-19.
Lucid a mis l'accent sur l'efficacité et promet que l'Air sera un VÉ qui offrira une autonomie de plus de 645 km avec une efficacité comprise variant de 6,5 à 8 km par kWh tout en offrant un temps d’accélération de 0 à 100 km/h en moins de 2,5 secondes. Lucid nous a aussi confirmé qu’ils ne se sont pas uniquement concentrés sur l'efficacité de leurs véhicules mais qu'ils se sont assurés de localiser leurs studios de ventes dans des espaces relativement petits situés dans des zones à fort trafic.
Lucid nous confirme également que leurs studios permettront aux clients de passer du temps dans un espace soigneusement conçu pour mettre en valeur la technologie de pointe développée par Lucid dans un environnement chaleureux conçu avec des matériaux naturels et durables". Peter Rawlinson, PDG et CTO, de Lucid Motors a déclaré : «Tout comme le Lucid Air qui a été méticuleusement conçu pour être une nouvelle référence dans le domaine des voitures électriques de luxe, nous avons conçu les Studios Lucid pour qu’ils facilitent la communication et pour aider à éduquer les gens sur les performances et l'efficacité d’un véhicule électrique. «Un Studio Lucid est un endroit où les gens pourront expérimenter notre marque unique tout en soulignant chaque facette qui facilitera le parcours client.» Vous trouverez ci-dessous une liste des neuf premiers Studios Lucid et centres de services qui ouvriront aux États-Unis; dont cinq en Californie:
Lucid lancera également un nouveau site Web lors de la présentation de la version de production de l'Air. Leur nouveau site Web promet d'offrir des informations complètes sur ce que l'on qualifie de produit révolutionnaire. L'une des caractéristiques du nouveau site Web sera la configuration la plus avancée au monde qui permettra aux clients de personnaliser leur propre Lucid Air et de le voir sous n'importe quel angle dans une variété d'environnements.
Le réseau national de Studios Lucid et de centres de services que nous déploierons au cours des prochains mois garantira une expérience de pointe à quiconque souhaite réserver un Lucid Air», a déclaré Zak Edson, directeur des opérations de vente au détail de Lucid. «De l'achat à la livraison en passant par l’acquisition, l'expérience que nous avons conçue devrait se situer parmi les meilleures au monde.»
En ce qui concerne l'entretien des véhicules, Lucid promet d'avoir un réseau national de centres de service et de fournisseurs de services mobiles, ainsi que des centres de réparation de carrosserie certifiés. Ces centres et unités mobiles traiteront des problèmes qui ne peuvent pas être diagnostiqués et réparés à distance. Lucid s’engage à fournir une expérience qui permettra d’anticiper les besoins des clients et à proposer des solutions permettant de gagner du temps. Leur objectif est de minimiser autant que possible les désagréments pour les clients lorsque l'entretien du véhicule deviendra nécessaire. Nous attendons avec impatience la présentation officielle du 9 septembre. Bien que nous ayons déjà vu quelques images de la production de l’Air, nous sommes convaincus que nous en apprendrons beaucoup plus sur le véhicule lors de cet évènement virtuel. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Volvo Trucks a confirmé son engagement envers les camions électriques, et cet engagement ne se limite pas seulement aux camions de marchandises.
La société suédoise, une entité distincte du constructeur automobile du même nom a développé un groupe motopropulseur électrique pour un camion de pompiers, qui sera bientôt testé par les services d'incendie de Berlin, d'Amsterdam et de Dubaï, a déclaré Volvo dans un communiqué de presse mercredi dernier. Cette technologie dite révolutionnaire a été baptisée (RT), le camion a été construit par le fabricant autrichien de matériel d'incendie Rosenbauer. Le groupe motopropulseur électrique comprend un moteur électrique pour chaque essieu et une capacité de batterie suffisante pour se rendre au sinistre et suffisamment d'énergie pour opérer sur le site, selon Volvo. Cependant, le camion dispose également d'un moteur diésel de secours pour augmenter l'autonomie et permettre une plus longue utilisation lors des évènements. Rosenbauer a confirmé en février qu'elle fournirait le premier camion de pompier électrique en Amérique du Nord au service d'incendie de Los Angeles.
Camion électrique Rosenbauer RT
En Europe, le camion de pompier concept de Rosenbauer 2016 est équipé avec la technologie (RT), mais la société n'a pas confirmé si le camion de Los Angeles utilisera le groupe motopropulseur de Volvo. Alors que les voitures particulières font beaucoup plus souvent l’actualité, les véhicules d'urgence font également la transition vers l'électrique. Au salon de l'électronique grand public 2020, Tropos Motors a présenté un camion de pompier électrique beaucoup plus petit, permettant de répondre aux besoins d'urgence en utilisant un véhicule plus compact. Ce ne sont pas seulement des camions de pompiers qui s’électrifient: Nissan a dévoilé une ambulance électrique en mai, qui sera bientôt en service à Tokyo. En février, le maire de la ville de New York, Bill de Blasio, a publié un décret qui exige que tous les véhicules municipaux soient électriques d'ici 2040. L'ordonnance couvre tous les véhicules de la flotte municipale, des véhicules d'urgence comme les ambulances et les voitures de police aux camions à ordures et aux traversiers, ont déclaré des responsables de la ville. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
La professeure Marianne Hatzopoulou (CivMin) et son équipe ont modélisé les impacts potentiels sur la santé humaine d'un passage à grande échelle aux véhicules électriques dans la RGTH. (Photo: Roberta Baker)
Les véhicules électriques sont souvent représentés comme un moyen d'atténuer le changement climatique, mais une nouvelle étude de modélisation suggère que leurs avantages pour la santé publique pourraient être tout aussi importants.
«La pollution locale de l'air dans les environnements urbains est très préjudiciable à la santé humaine», explique le professeur Marianne Hatzopoulou ( CivMin ), qui a dirigé la recherche. « Lorsque vous utilisez un véhicule électrique sans émissions d'échappement, vous éliminez une large gamme de contaminants, allant d’oxides d’azote à des particules fines, de l'environnement urbain et vous les déplacez dans l’environnement des centrales électriques . L'effet net représente une grande amélioration de la qualité de l'air en zone urbaine. » Santé Canada estime que 14 600 décès prématurés par année peuvent être attribués à la pollution de l'air, dont plus de 3 000 dans la région du Grand Toronto Hamilton (RGTH). Hatzopoulou et son équipe ont entrepris de modéliser comment le passage important des véhicules à combustion interne aux véhicules électriques pourrait modifier ce paradigme. Les chercheurs ont créé des simulations informatiques pour répondre à un certain nombre de scénarios différents, tels que le remplacement de 20%, 50% ou 100% de toutes les voitures et VUS de la RGTH par des véhicules électriques. Ils ont également modélisé l'effet du passage des autobus urbains aux autobus électriques et du remplacement de tous les camions de transport par des modèles plus récents et moins polluants . Les simulations prennent en considération le fait que même si les véhicules électriques ne produisent pas eux-mêmes d'émissions, ils augmentent la demande d’énergie des centrales électriques. Si ces usines brûlent des combustibles fossiles comme le charbon ou le gaz, elles pourraient créer une augmentation des émissions locales, que l'équipe a incluses dans leur modèle. «Nous pouvons simuler la qualité de l'air dans des zones aussi petites qu'un kilomètre carré, donc même si l'effet global est positif, nous pouvons déterminer s'il y a des gagnants et des perdants locaux », explique Hatzopoulou. «Nous avons également considéré la pollution de l'air provenant du nord de l'État de New York et du Midwest américain, que nous pouvons souvent détecter ici à Toronto.» Pour chaque scénario, l'équipe a calculé la réduction prévue des émissions de divers polluants atmosphériques. À l'aide de données épidémiologiques sur les expositions aux polluants, ils ont ensuite estimé la réduction des décès prématurés qui serait observée dans ces scénarios. Enfin, en utilisant une mesure économique connue sous le nom de statistique sur la valeur de la vie (SVV) , ils ont converti la diminution du nombre de décès en dollars, comme un moyen de quantifier les avantages sociaux du changement. Parmi les prévisions du modèle figuraient:
« J'ai été surprise des résultats », explique Hatzopoulou. « Si vous ramenez ces données à un niveau individuel, chaque véhicule électrique remplaçant un véhicule à émissions rapporte près de 10 000 $ en avantages sociaux . Ces avantages sont partagés par tout le monde, pas seulement par les personnes qui achètent les voitures. » L'étude a été publiée hier en collaboration avec l’ Environmental Defence and Ontario Public Health Association. L’analyse relative aux camions de transport, qui incluait la contributions des professeurs d’ingénierie Matthew Roorda et Daniel Posen et leurs équipes de l’université de Toronto, avait déjà été publiée le mois dernier dans la revue Environmental Research . Hatzopoulou et son équipe prévoient utiliser leur modèle pour étudier les effets que pourraient avoir d'autres changements, tels que la réduction du nombre de voitures sur la route en encourageant le transport en commun ou le transport actif (le transport actif consiste à utiliser sa propre énergie pour se rendre d’un endroit à un autre). «Les véhicules électriques sont excellents, mais même avec des millions d'entre eux sur la route, nous aurions toujours des problèmes de congestion», dit-elle. «Si nous voulons faire face à la crise climatique, nous allons également devoir modifier nos comportements.» «L'une des choses que nous avons apprises au cours de cette pandémie de COVID-19 est qu’il est de moins en moins essentiel pour tous les travailleurs et travailleuses de se rendre au travail tous les jours . Nous tenterons de quantifier les avantages tant pour l'environnement que pour notre propre santé que pourront procurer ce genre de changements. » UofT Engineering News
Contribution: André H. Martel
Espace Polestar
La nouvelle entité de Volvo Polestar ouvrira ses premières boutiques de détail aux États-Unis plus tard cette année à New York, Los Angeles et San Francisco, a déclaré le constructeur automobile dans un communiqué de presse lundi dernier.
Ces salles d'exposition, dont l'ouverture est prévue pour le second semestre de 2020, seront exploitées en partenariat avec des revendeurs locaux. New York et Los Angeles auront chacun une salle d'exposition, tandis que San Francisco en aura deux.
Au cours du premier semestre 2021, Polestar prévoit s'étendre à Boston, à Denver, au Texas, en Floride et à Washington DC. On pourra cependant acheter ces voitures dans les 50 États, a déclaré Polestar. Le constructeur automobile s'appuiera sur les ventes en ligne pour atteindre les clients dans les États où il n'y aura pas de salles de montre. Dans ces salles de montre, surnommées Polestar Spaces, des spécialistes répondront aux questions des clients et superviseront des essais, mais ne seront pas commissionnés, contrairement au personnel des boutiques Tesla. Polestar offrira également la livraison à domicile, avec la possibilité de ramasser une voiture pour assurer l'entretien, bien que cette option ne soit disponible que pour les clients vivant à moins de 250 km d'un espace Polestar. Le constructeur automobile a cependant déclaré qu'il était à la recherche de solutions pour les clients vivant à des distances supérieures. Dès le départ, Polestar avait prévu combiner l'expérience de vente au détail de type Tesla, à une expérience de conciergerie et de service qui tire parti du réseau de concessionnaires Volvo existant. Cependant, les Polestar ne seront pas vendus chez les concessionnaires Volvo.
Polestar a probablement tiré des leçons de la stratégie Tesla, qui avait initialement été empruntée à Apple. En travaillant avec les concessionnaires existants, Polestar sera en mesure d'éviter la répétition des batailles qu’a dû affronter Tesla avec les groupes de pression qui représentent les concessionnaires.
La première voiture à être vendue dans les Polestar Spaces sera la Polestar 2 tout électrique, qui devrait être disponible dès cet été. Avec un prix de base de 59 900 USD et son format de berline, la Polestar 2 sera potentiellement le plus gros rival du Model 3 de Tesla. Aux États-Unis, la Polestar 2 fournira 408 chevaux et 487 livres-pied de couple, avec une transmission intégrale à deux moteurs et une batterie de 78 kilowattheures. Polestar n'a pas encore confirmé de détails concernant l'autonomie, mais a cependant dévoilé que la voiture pourra remorquer jusqu'à 3300 livres, lorsqu'elle sera correctement équipée. Le développement de la Polestar 2 est étroitement lié au prochain multi segment électrique Volvo XC40 Recharge, qui pourrait être produit en plus grande quantité que la Polestar. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
La production de charbon américain a diminué de 36% en mars par rapport à l'année précédente. Avec des prix du pétrole à de nouveaux niveaux bas, le charbon est désormais le combustible fossile le plus dispendieux de la planète.
Reuters rapporte que près de la moitié des centrales au charbon dans le monde fonctionneront à perte cette année. C'est une triste nouvelle pour l’industrie du charbon, mais cela signifie que les voitures électriques continuent d’améliorer leur efficacité climatique.
L'affirmation selon laquelle les véhicules électriques produisent plus de pollution que les voitures à essence et diesel moyennes a été réfutée à plusieurs reprises. La plus grande efficacité d'un groupe motopropulseur électrique rend un VÉ plus écologique même dans certaines parties des États-Unis où un pourcentage relativement plus élevé de charbon est utilisé pour produire de l'électricité. De plus il faut reconnaitre que ces arguments ont été avancés en 2008 lorsque le charbon produisait 49% de l'électricité aux États-Unis. En 2018, il ne produit que 28%. De nouvelles données ont été compilées et publiées par Michael Sivak , directeur général de Sivak Applied Research et ancien directeur de Sustainable Worldwide Transportation à l'Université du Michigan. Dans un compte-rendu publié dans le Green Car Congress, Sivak fournit ces statistiques:
Sivak admet, bien sûr, que les véhicules électriques ne seront seulement aussi propres que la source d'énergie utilisée pour produire l'électricité qui les alimente. Mais il souligne un travail de l'« Union of Concerned Scientists », qui indique que le VÉ moyen produit une pollution de réchauffement climatique égale à un véhicule à essence qui obtient des normes d'économie de carburant de 38 km/L. L’UCS plus tôt cette année a analysé des données similaires et en est venu à cette conclusion: Selon l'endroit où les véhicules électriques ont été vendus, conduire un véhicule électrique moyen produit une pollution de réchauffement climatique équivalente à un véhicule à essence qui obtient des normes d'économie de carburant de 38 km/L. C'est nettement mieux que la voiture à essence la plus efficace qui fait 24 km/L et beaucoup plus propre que la voiture à essence neuve moyenne qui obtient 13 km/L ou le camion à 8,9 km/L vendus aux États-Unis. Selon certains spécialistes les émissions de VÉ sont environ 10% inférieures aux estimations précédentes d'il y a deux ans. Aujourd'hui, 94% des personnes aux États-Unis vivent dans un environnement où la conduite d'un véhicule électrique produit moins d'émissions que l'utilisation d'une voiture à essence qui fait 21 km/L. À partir des données de 2018, l’UCS a produit cette carte pour démontrer l'équivalent « mpg » des voitures électriques dans différentes parties du pays:
Le magazine Atlantique rapportait en janvier que la consommation de charbon était en en chute libre en 2019. La capacité de production du charbon aux États-Unis a diminué d’environ 15% entre 2017 et 2019.
L'évolution de l'économie de l'énergie pendant la pandémie ne peut que nuire à l’industrie du charbon. En mars, la production de charbon a diminué de plus d'un tiers par rapport à l'année dernière. Donc, ces données nous permettent de déduire que les véhicules électriques sont plus propres et plus écologiques que tout autre type de voiture sur la route et qu’ils ne deviennent de plus en plus écologiques. Electrek
Contribution: André H. Martel
Dans une récente entrevue avec Jim Cramer de Mad Money, le PDG de ResMed, Michael Farrell, a noté que son entreprise pourrait utiliser l'aide de Tesla pour la distribution et la production de ventilateurs, qui sont très en demande aujourd'hui en raison de l'apparition du coronavirus.
Farrell a également mentionné que ResMed pourrait utiliser l'aide de Tesla en ce qui concerne l'acquisition de batteries lithium-ion.
Lors de son entretien avec Cramer, le PDG de ResMed a déclaré que son entreprise augmentait la production de ventilateurs alors qu'elle tentait de répondre à la demande mondiale croissante des pays touchés par la pandémie. Face à l'urgence mondiale, ResMed recherche une aide pour assurer la production d’environ 500 composants qui entrent dans ses ventilateurs sophistiqués, qui seront utilisés pour les cas graves. Farrell a noté que ResMed recevait actuellement des offres d'assistance de plusieurs des plus grandes sociétés automobiles et aérospatiales de l'industrie, et Tesla en fait partie. Interrogé à savoir si ResMed avait été en pourparlers avec Elon Musk, Farrell a noté que même si Tesla a déjà beaucoup aidée, sa société pourrait non aider encore plus avec des batteries lithium-ion. "Nous avons reçu des offres de Tesla, de nombreux autres constructeurs automobiles, de certaines des plus grandes sociétés aérospatiales au monde et des sociétés de défense qui peuvent aider dans la fourniture de joints, d’écrans et de vis", a déclaré Farrell, sans toutefois expliquer comment les batteries de Tesla pourraient être utilisées. Farell a déclaré que la récente vague de dons d'Elon Musk et de Tesla aux hôpitaux à travers les États-Unis, incluant les équipements respiratoires non invasifs BiBAP, était grandement appréciée. Le PDG de ResMed a également souligné qu'il serait fantastique que d'autres entreprises aident à développer des produits. «Écoutez, Tesla pourrait aussi nous aider avec ses batteries lithium-ion, mais nous apprécions ce qu’Elon a déjà accompli pour nous supporter. Il a acheté des ventilateurs non invasifs à deux niveaux qui avaient été construits sur une de nos plateformes vieille de 5 ans, en Asie, et en offert 1 000 à New York. Quiconque pourra dénicher du matériel sanitaire adéquat quelque part sur la planète et qui pourra le rapatrier, nous rendra un énorme service », a déclaré le PDG de ResMed. Au milieu de la pandémie de coronavirus, de nombreuses entités se sont donné pour mission de contribuer à la lutte contre le virus. GM et Ford collaborent avec des fabricants de ventilateurs pour produire les précieuses machines respiratoires. Medtronic a annoncé qu'elle travaillait également avec Tesla pour la production de ses ventilateurs. Comme l'a résumé le représentant de Mad Money dans son entretien avec le PDG de ResMed, en ces temps difficiles, « quiconque contribue ou donne quoi que ce soit» a droit à notre reconnaissance et à notre gratitude. Teslarati
Contribution: André H. Martel
Cordon de recharge pour voiture électrique Ubitricity
Ce qu'il y a de bien avec la recharge de voitures électriques, c'est qu'elle peut tirer parti de l'infrastructure de réseau existante. Un nouveau projet au Royaume-Uni en démontre les avantages.
Siemens a installé des bornes de recharge dans 24 lampadaires sur une distance d’environ 0,8 km sur l’Avenue Sutherland à Londres. La section de la rue a été rebaptisée, de manière appropriée, «Electric Avenue, W9».
Selon Siemens, la rue est située dans le quartier de Westminster à Londres, qui a plus de prises de recharge que toute autre administration locale britannique. Il y avait déjà un grand nombre de bornes de recharge intégrées aux lampadaires ; la nouvelle installation porte le nombre à 296. Toujours selon Siemens, ces bornes sont une réponse à une demande accrue que connait la ville. Westminster a connu une croissance de 40% de demande de recharge des voitures électriques en 2019. La recharge des lampadaires est cruciale pour les citadins qui n'ont pas de stationnements, a noté Daniel Bentham, directeur général d'Ubitricity UK, qui s'est associée à Siemens sur le projet. De nombreux conducteurs de voitures électriques dépendent de la recharge à domicile, mais les habitants de la ville ont tendance à vivre dans des appartements sans stationnements. Ils doivent donc compter davantage sur les infrastructures publiques. La nécessité de combler ce déficit d'infrastructure aux États-Unis a conduit à plusieurs tentatives pour utiliser des lampadaires comme bornes de recharge, cependant, le concept ne semble pas avoir encore été adopté. Un projet britannique distinct visait à utiliser des boîtiers de câblodiffusion, qui sont connectés à la même infrastructure de réseau que les lampadaires, pour abriter les bornes de recharge. Dans une démarche qui symbolise l'évolution des tendances technologiques, New York a envisagé en 2013 de transformer les cabines téléphoniques en bornes de recharge. Ce projet avait beaucoup de potentiel, car les cabines téléphoniques sont devenues obsolètes à l'ère des téléphones portables. Les responsables de la ville avaient lancé un concours pour trouver de nouvelles utilisations pour les cabines téléphoniques, et la recharge des voitures électriques était l'une des suggestions. Cependant, le projet ne semble pas avoir encore été retenu. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Le maire de New York ordonne que tous les véhicules municipaux soient électriques d’ici 204013/2/2020
La mairie de New York a publié un autre décret audacieux en faveur des voitures électriques.
Dans un communiqué de presse émis par son bureau, le maire Bill de Blasio a publié un décret voulant que tous les véhicules de la flotte municipale soient entièrement électriques en 2040. Cela inclut non seulement les voitures, mais les ambulances et les voitures de police incluant les camions de vidanges.
L'électrification de la flotte municipale de New York débutera sous peu. Les premiers autobus scolaires électriques arriveront dans les rues de la ville cette année et 4000 véhicules seront soit remplacés par des modèles électriques, soit convertis en véhicules électriques d'ici 2025, selon le bureau du maire. Le décret semble s'appuyer sur une proposition de 2015 de de Blasio qui avait comme objectif de déployer 2 000 voitures électriques dans le parc municipal d'ici 2025. Ces véhicules étaient destinés à être utilisés par des agences telles que le Département des parcs et des loisirs. À l'époque, des responsables ont déclaré que le programme pourrait réduire les émissions des véhicules du gouvernement de 50% d'ici 2025, et les économies de carburant attendues compenseraient une grande partie du coût de gestion du parc électrique.
La voiture électrique Nissan Leaf 2013 testée comme taxi à New York, avril 2013
La ville de New York a également proposé d'électrifier une autre grande flotte de véhicules circulant dans ses rues comme les taxis. Des taxis Nissan Leaf ont été confiés à quelques chauffeurs de taxi de New York pour expérimentation, et en 2014, un groupe de travail a formulé des recommandations pour électrifier un tiers de la flotte de taxis d'ici 2020.
L’objectif n’a cependant pas été atteint, à cause des limites de la technologie des voitures électriques utilisés à l’époque, de l'infrastructure de recharge et de l’impatience des chauffeurs de taxi face aux décrets de la mairie. La mise en œuvre ratée du Nissan NV200 en tant que "Taxi de demain" de New York démontre que les opérateurs de taxis ne peuvent pas être facilement incités à utiliser un seul type de véhicule sauf peut-être pour les Checker Marathons ou Ford Crown Victorias. Cependant, selon une étude récente, les efforts que la ville a déployés jusqu'à présent auraient réduit la pollution. Mais un plan d'électrification des véhicules ne peut certainement pas reposer sur les caprices des opérateurs individuels. En revanche, le gouvernement municipal peut facilement décider de remplacer certains véhicules par des alternatives électriques. Le décret est intervenu peu de temps après que le gouvernement du Royaume-Uni ait annoncé qu'il allait interdire les ventes de voitures neuves à essence et diesel d'ici 2035. Des rapports semblent également indiquer que les hybrides rechargeables seraient également interdits. Ces annonces démontrent de plus en plus que les gouvernements prennent au sérieux la réduction des émissions liées aux transports. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Photo: Marc Bruxelle Getty Images. On dénombre actuellement 66 500 véhicules électriques au Québec.
Reportage de : François Desjardins du journal Le Devoir
La demande naturelle pour les véhicules électriques fait en sorte que le niveau des ventes est deux fois plus élevé que l’effet de levier prévu par les quotas imposés aux constructeurs automobiles depuis janvier 2018, selon des calculs faits par le personnel d’Hydro-Québec.
La société d’État, qui exploite les bornes du Circuit électrique, milite pour un resserrement des règles afin d’accélérer les ventes dans l’espoir que le Québec atteigne l’objectif d’un million de voitures électriques d’ici 2030. Cet objectif s’inscrit dans la lutte contre les changements climatiques du gouvernement.
En vigueur depuis 2018, la Loi visant l’augmentation du nombre de véhicules automobiles zéro émission décerne aux constructeurs un certain nombre de crédits pour chaque voiture électrique vendue ou louée, un calcul basé sur l’autonomie du véhicule et son type (100 % électrique ou hybride rechargeable). Les constructeurs incapables d’atteindre les cibles doivent acheter des crédits auprès du gouvernement ou de leurs concurrents. On dénombre actuellement 66 500 véhicules électriques au Québec, comparativement à 8000 en 2015. Le gouvernement veut en voir 300 000 d’ici 2026, une transition qui permettrait au secteur des transports, responsable de 40 % des émissions de gaz à effet de serre, de commencer à réduire son empreinte carbone. Manque de mordant « L’imposition que [la loi] donnait au marché, c’était de vendre 15 000 véhicules pour réussir à y arriver. Il s’en est vendu naturellement 30 000 [en 2019]», a récemment affirmé en entrevue Martin Archambault, délégué principal au développement des affaires à la direction de l’électrification des transports chez Hydro-Québec. « Donc, actuellement, la demande naturelle des clients, le besoin du consommateur québécois d’acheter un véhicule électrique est plus grand que la loi qu’on a mise en place pour faire en sorte qu’il y en ait plus. » De manière concrète, le pourcentage de crédits que doivent amasser les constructeurs cette année est de 9,5 %, cela, en fonction des ventes et locations de voitures neuves. Ce chiffre grimpera jusqu’à 22 % en 2025. La Colombie-Britannique a récemment adopté une loi zéro émission, mais les règles n’ont pas encore été dévoilées. La province vise 10 % des ventes en 2025, en route vers 100 % d’ici 2040. Aux États-Unis, au moins dix États ont instauré des quotas, dont la Californie, New York et le Massachusetts. De son côté, Ottawa vise 10 % en 2025, 30 % en 2030 et 100 % en 2040, mais il n’existe aucun programme pancanadien. Équiterre, Vivre en ville, la Fondation David Suzuki et l’Association des véhicules électriques du Québec ont uni leurs voix lundi pour demander à Québec de « revoir les paramètres de la norme actuelle afin d’atteindre 100 % de vente de VZE d’ici 2030 ». « Le nombre de crédits qui est donné est un chiffre qui, à notre sens, est trop haut. Ça fait en sorte qu’une Bolt ou un Kona, des véhicules de grande autonomie aujourd’hui, vont donner à peu près trois crédits. L’effet de levier que ça donne, c’est que la vente d’un Kona, par exemple, avec ses trois crédits, permet la vente de trois véhicules à essence, selon M. Archambault. On se rend compte que dans les États en Amérique du Nord où il y a des lois semblables à la nôtre, mais avec plus de mordant, par magie il y a plus de véhicules disponibles là-bas qu’il y en a ici. » Dans le cadre d’une commission parlementaire portant sur le financement de la lutte contre les changements climatiques, une responsable d’Hydro-Québec s’est interrogée le mois dernier sur le « problème de disponibilité » que constatent les clients chez les concessionnaires. France Lampron, directrice de l’électrification des transports chez Hydro-Québec, avait affirmé que « le pourcentage [de crédits] exigé présentement n’est pas assez élevé ni pour répondre à la demande des clients ni pour que la norme permette d’atteindre, à elle seule, la cible du gouvernement du Québec d’un million de véhicules électriques d’ici 2030 ». L’industrie affirme qu’elle fait son possible pour approvisionner le marché. Source : Le Devoir
Certains commentateurs pensent que les véhicules électriques ne sont pas meilleurs pour l'environnement car ils utilisent de l'électricité produite à partir de combustibles fossiles.
La plupart des véhicules électriques aux États-Unis roulent en Californie, où le mix énergétique comprend l'énergie solaire, l'énergie éolienne, l'hydroélectricité et la géothermie. Ces formes d'électricité sont toutes propres et renouvelables.
Le gaz naturel est également utilisé pour produire de l'électricité, mais la Californie se dirige vers une énergie 100% propre. L'objectif est d'être 100% neutre en carbone d'ici 2045. S'il est atteint, les véhicules électriques californiens fonctionneront à l'électricité propre et ne produiront aucune émission. Imaginez un instant visiter Los Angeles et ne ressentir aucune pollution de l'air par aucun véhicule. Los Angeles sans pollution de l'air peut sembler un fantasme, mais cela pourrait devenir une réalité en seulement 25 ans. À quoi ressemble la pollution de l'air à Los Angeles maintenant avec un grand nombre de véhicules à essence roulant sur les autoroutes et les rues? C'est très malsain. «Ceux qui vivent dans des zones où la pollution extérieure est plus élevée, selon l'étude qui englobait six grandes régions métropolitaines, dont New York et Los Angeles ont accumulé du calcium dans les artères coronariennes à un taux accéléré de 20%. Une telle accumulation de calcium, un marqueur de l'athérosclérose coronarien, peut entraîner un risque accru de crise cardiaque et d'accident vasculaire cérébral. » Crises cardiaques et accidents vasculaires cérébraux. C’est intéressant de voir à quel point les gens anti-VÉ ne mentionnent jamais les véhicules à essence qui génèrent cette pollution de l'air fortement nuisible pour notre santé. Cependant, les effets délétères de la pollution atmosphérique ne s'arrêtent pas aux crises cardiaques et aux accidents vasculaires cérébraux. Environ 141 millions d'Américains vivent avec des niveaux malsains de pollution atmosphérique, indique le rapport, les exposant à un risque de mort prématurée, de cancer du poumon, de crises d'asthme, de dommages cardiovasculaires et de troubles du développement et de la reproduction. Même dans les États en dehors de la Californie , certains véhicules électriques fonctionnent à l'électricité propre comme en Oregon et dans l'État de Washington où une grande partie de l'électricité provient de l'hydroélectricité et d'autres énergies renouvelables. On retrouve peu de véhicules électriques dans les États qui utilisent beaucoup le charbon comme le Wyoming, le Montana, l' Ohio, le Kentucky et la Virginie-Occidentale. Les véhicules électriques qui y sont exploités fonctionnent principalement à l'électricité produite par des combustibles fossiles, mais ils n'ont aucune émission directe, ce qui signifie qu'ils ne génèrent pas de pollution atmosphérique dans les villes. De plus, les États-Unis ne sont pas les seuls à avoir des véhicules électriques. La Norvège est l'un des plus gros acheteur de VÉ, et ce pays génère environ 44% de son électricité à partir de l'hydroélectricité. L'Islande produit 100% de son électricité à partir de ressources renouvelables et connaît une forte augmentation des VÉ. Les véhicules de ce pays pourraient tous être bientôt électriques. Le monde, incluant la Chine, tend vers une électricité plus propre et renouvelable, ce qui est une bonne nouvelle pour l'environnement et la santé humaine. Par exemple, l’objectif de la France serait d’installer 7 millions de stations de recharge de véhicules électriques d’ici 2025. Ce sont d' excellentes nouvelles parce qu’à Paris, la pollution de l' air est si grave qu'une étude a comparé l’air que l’on y respire à l’impact de la fumée de cigarettes sur la santé . Pour les personnes qui vivent à Paris toute l'année, l'étude a révélé que respirer l'air local, c'était comme fumer 183 cigarettes par an. Le remplacement des véhicules à essence à Paris par des véhicules électriques réduirait considérablement la quantité de pollution atmosphérique toxique dans cette ville. Les véhicules électriques sont la solution, pas le problème. Mais Paris n'est même pas la ville la plus polluée du monde. Delhi, en Inde, vit une pollution de l'air encore pire . Selon une étude récente, respirer l'air de Delhi pendant une journée a le même impact sur la santé que de fumer au moins 25 cigarettes par jour. » En fait, sept millions de décès prématurés par an sont liés à la pollution atmosphérique. Les véhicules électriques jouent un rôle important dans la résolution de ce problème mortel, ils ne produisent pas directement d'émissions toxiques. S'il était possible de remplacer les véhicules à gaz polluants par des véhicules zéro émission, l'air des villes les plus polluées serait immédiatement amélioré. Donc, si quelqu'un vous dit que les véhicules électriques ne sont pas meilleurs pour l'environnement, dites-leur qu'ils sont non seulement meilleurs pour l'environnement, mais aussi pour la santé des humains. En raison de l'urgence du changement climatique et de ses impacts très négatifs, l'avenir appartient à la production d'électricité propre et renouvelable et aux véhicules électriques. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Ellen, un ferry 100% électrique prétendant avoir la plus longue autonomie électrique, est en service depuis quelques mois maintenant et on estime que le bateau électrique va permettre d'économiser 2 000 tonnes de CO2 par an.
Ferries tout électriques Les ferries sont un bon point de départ pour électrifier le transport de fret en mer, car ils couvrent continuellement les mêmes itinéraires. Cela facilite la planification et la recharge des ferries tout électriques. Les exploitants du premier ferry entièrement électrique en Norvège, l’Ampère, ont publié des statistiques impressionnantes après avoir utilisé le navire pendant plus de deux ans. Ils affirment que le ferry entièrement électrique réduit les émissions de 95% et les coûts de 80%. L'année dernière, ils ont publié leurs conclusions et, sans surprise, les économies de coûts potentielles intéressent de nombreuses compagnies de transport maritime qui envisagent de plus en plus de faire l’acquisition de nouveaux ferries tout électriques et pour la conversion vers l’électricité de ferries qui fonctionnent actuellement au diesel. Déjà, Fjord1, un important conglomérat de transport norvégien qui exploite 75 navires, a passé une commande importante au groupe Havyard pour la construction d’une flotte de traversiers tout électriques . Même les américains semblent intéressés par ce projet. En effet, New York, devrait prendre possession de son premier ferry électrique l'an prochain . Ellen, est le plus grand ferry tout électrique opérant entre les ports insulaires de Fynshav et de Søby, dans le sud du Danemark. Les propriétaires prétendent que c'est le plus grand ferry 100% électrique au monde. Ils semblent fonder leurs revendications sur l’autonomie du navire. Trine Heinemann, coordinateur du projet E-ferry, a déclaré à Euro News : Tout d'abord, nous sommes entièrement électriques. Et deuxièmement, nous ne parcourons que 22 milles marins. Et je pense qu'en Europe, environ 80% du transport par ferry peut être couvert dans un rayon de 22 milles marins. Ils n'ont pas à craindre de manquer de batterie puisqu’ils sont toujours près de la côte.
De plus, ils réservent à tout moment une certaine quantité d’énergie dans chaque salle des batteries. Donc, si vous perdez l’utilisation d’une salle des batteries ou si vous devez la fermer pour une raison quelconque, il restera toujours suffisamment d’énergie dans l’autre salle pour retourner au port ou effectuer toutes les procédures pouvant être nécessaires dans une situation d’urgence en mer. Ellen est équipée de deux moteurs électriques et d'une batterie de 4,3 MWh.
Ils rechargent la batterie avec l’énergie éolienne excédentaire de l’île danoise, ce qui signifie qu’elle est toujours alimentée par une énergie propre. Le ferry électrique fonctionne déjà depuis quelques mois et ils sont confiants dans leur capacité à économiser 2 000 tonnes de CO2 par an. En Europe, on estime que le trafic maritime est responsable de 12% des émissions de CO2, presque autant que les voitures particulières. Par conséquent, ils considèrent l'électrification du secteur comme un élément important de la décarbonisation des transports. electrek
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
Le Model 3 est devenu le premier véhicule 100% électrique à être approuvé comme « Yellow Cab » officiel à New York, selon la liste des véhicules approuvés.
Tel qu’indiqué précédemment, les véhicules de Tesla deviennent de plus en plus populaires auprès des taxis aux Pays-Bas, en Suède et en Norvège, et commencent à l’être également aux États-Unis avec des flottes comme « Columbus Yellow Cab ». Nous avions précédemment couvert le tout premier pilote de taxi Tesla en Amérique du Nord, Christian Roy chauffeur de taxi de la ville de Québec, alors que son Model S avait atteint 160 000 km en 2017. Le meilleur exemple de flotte de taxis Tesla se trouve à Amsterdam, où ils exploitent une flotte de plus de 100 taxis Tesla depuis des années et ont même mis à jour leur flotte avec des VUS Model X l'année dernière . Le Model 3 commence à susciter l’intérêt des compagnies de taxi. Plus tôt cette année, nous avions annoncé que la compagnie de taxi « Columbus Yellow Cab » avait fait l’acquisition de 10 Model 3 afin d’accélérer l’électrification de sa flotte de 170 taxis. Nous avons également entendu parler d’ une flotte de 40 Model 3 à Madison, qui deviendrait le premier service de taxi tout électrique aux États-Unis . Maintenant, les légendaires taxis de New York pourraient passer au tout électrique avec le Model 3. Un lecteur d’Electrek a confirmé que la Commission des taxis et des limousines de la ville de New York avait officiellement approuvé le Model 3 de Tesla pour devenir un « Yellow Cab » de New York.
Comme vous pouvez le constater, peu de véhicules sont approuvés et le Model 3 semble être le premier entièrement électrique.
Pour devenir un « Yellow Cab », les véhicules doivent suivre le processus de certification et d’inspection du TLC (commission de taxis et limousines). Étrangement, le Model 3 ne répondait pas aux conditions requises concernant le carburant alternatif. Cela semble être dû au fait que la catégorie avait été créée spécifiquement pour les véhicules hybrides et à gaz naturel et non pour les véhicules tout électriques. De plus en plus de gens envisagent l'utilisation de véhicules électriques, et notamment du Model 3, à des fins commerciales, comme un service de taxi. Ils ne s'intéressent pas seulement aux économies d'essence, mais également aux économies potentielles en termes de maintenance et de longévité des véhicules électriques. Le PDG Elon Musk a récemment fixé des objectifs ambitieux en matière de fiabilité des véhicules de Tesla. Musk a déclaré qu'ils avaient construit le Model 3 pour durer aussi longtemps qu'un camion utilitaire, sur 1.6 million de kilomètres, et que les modules de batterie devaient durer entre 480 000 et 800 000 km. Il a également ajouté que Tesla travaillait sur une nouvelle batterie qui aurait une capacité de 1.6 million de km et qui pourrait sortir dès l’année prochaine. Nous avons récemment signalé qu'un propriétaire d’un Model 3 avait été le premier à rouler 160 000 km et que tout se passait très bien jusqu'à présent. electrek
Contribution: André H. Martel
C’est la deuxième province à se joindre à l’engagement «Drive to Zero» qui a pour objectif d’accroitre l’utilisation des camions et des bus à zéro émission.
Le Québec a redoublé d'efforts pour réduire les émissions de carbone en adhérant à l'engagement Conduire à zéro émission.
Annoncé le 24 septembre dans le cadre de la Semaine du climat, le Québec se joint à plusieurs organisations canadiennes participant à l' initiative Calstart, notamment BYD Canada et Énergie Propre Canada, le gouvernement du Canada, la ville de Vancouver et la Colombie-Britannique. Lancé à l'origine en septembre 2018 lors du Sommet mondial pour l'action contre le changement climatique, « Drive to Zero » a pour mission de soutenir le secteur des véhicules légers et lourds à zéro émission et d'intégrer des véhicules à zéro émission dans les parcs d'autobus et de camions. «Les transports représentent le quart de la pollution au carbone au Canada et dans certaines provinces, comme le Québec et la Colombie-Britannique, ils représentent même plus du quart», a déclaré Merran Smith, directeur exécutif de Clean Energy Canada. En fait, la pollution causée par les transports représente 43% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de la province, selon le ministère de l’Environnement du Québec. En général, dit Smith, les camions et les bus ne représentent qu'environ 11% des véhicules actuellement sur la route, mais ils consomment 46% du carburant. Électrification accélérée «Les objectifs de l'engagement« Drive to Zero » sont directement alignés sur notre objectif d'accélérer l'électrification de nos transports», a déclaré Benoit Charette, ministre de l'Environnement et du Changement climatique du Québec. L'objectif de « Drive to Zero » est de fabriquer des véhicules utilitaires lourds, tels que des autobus et des camions de transport, d'ici 2025 et d’en mettre plus sur la route que leurs équivalents essence et diesel d'ici 2040. Le Québec compte deux fabricants d'autobus électriques, Lion Electric et Nova Bus et contribue à rendre l'objectif de « Drive to Zero » encore plus réalisable, ajoute Smith. Le gouvernement du Québec veut aider les entreprises et d'autres acteurs à atteindre l'objectif zéro émission. Il faudra trouver le moyen de coordonner ce potentiel; il est nécessaire d’évaluer quelles politiques pourraient contribuer à l’atteinte de cet objectif, quels incitatifs pourraient aider, quelle infrastructure serait nécessaire et existe-t-il un moyen de mettre en place cette infrastructure par le biais de collaborations? “ À ce jour, 58 entreprises et gouvernements ont signé l'engagement «Drive to Zero». Parmi ceux-ci on retrouve IKEA, Ryder, la Commission de l'énergie de Californie et le département des services administratifs de la ville de New York. Parmi les initiatives connexes au Québec, citons entre autres l’ouverture de la première superstation de recharge du pays à Montréal au complexe Desjardins et les rabais sur les nouveaux achats de véhicules électriques et l’achat de certains véhicules électriques usagés. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques devraient dominer le futur marché de la mobilité aux États-Unis. Cependant, une infrastructure de recharge robuste, nécessaire pour faire de la mobilité électronique une réalité, est considérée comme en retard par rapport aux exigences.
L'inadéquation de la croissance des véhicules électriques et de son infrastructure de recharge est en train d'être reconnue à travers l'Amérique. Des incitatifs pour un déploiement plus rapide des stations de recharge sont proposées dans 35 États américains. Les technologies de recharge évoluent également à un rythme soutenu. Les questions fondamentales sont de savoir où charger les véhicules électriques, qui construira l’infrastructure de recharge, et savoir si les réseaux électriques seront prêts pour la croissance envisagée.
Pour discuter de ces questions et explorer les meilleures solutions pour les États-Unis, Global Transmission Report organise une conférence sur l' infrastructure de recharge des véhicules électriques 2019 les 29 et 30 octobre à New York. Le but de la conférence est de mettre en évidence les plans, les implications du réseau, les technologies et les solutions pour construire une infrastructure de recharge pour véhicules électriques efficace et viable aux États-Unis. La conférence réunira des services publics de premier plan, des opérateurs de réseaux, des régulateurs, des investisseurs, des consultants, des équipementiers, des fournisseurs d'équipements de facturation et des fournisseurs de solutions, afin de contribuer à façonner l'avenir de la mobilité électronique aux États-Unis.
La conférence d'un jour et demi comprendra 12 sessions couvrant un large éventail de sujets pertinents pour toutes les parties prenantes du segment des infrastructures de recharge de véhicules électriques aux États-Unis. Elle présentera les politiques et les plans visant à créer une infrastructure de recharge des véhicules électriques dans les principaux États américains. On mettra également en lumière les derniers développements technologiques et les solutions pour améliorer l'expérience client et l'interaction.
Une connectivité de réseau fiable est la clé pour construire une infrastructure de recharge de VÉ adéquate. La demande des points de recharge de VÉ a des implications pour le réseau. Les services publics et les opérateurs de réseau sont-ils prêts? La conférence aura une session dédiée sur l' impact des véhicules électriques sur la planification, les opérations et la sécurité du réseau électrique. L'évènement aidera également à comprendre les exigences règlementaires et les normes pour la construction de points de recharge de VÉ dans les principaux États américains. Ce sera l'occasion de comprendre le rôle que les gouvernements et les investisseurs privés peuvent jouer dans la construction d'une infrastructure de recharge. En outre, il permettra de mieux comprendre les attentes des principaux fabricants de véhicules électriques, des exploitants de parcs de véhicules et des autorités de transport public. Une session consacrée aux expériences des principaux développeurs et opérateurs de points de recharge sera également organisée. Ce sera l'occasion d'apprendre à créer un réseau de recharge intelligent, en fournissant des solutions de charge conviviales et interopérables. L'utilisation de la technologie blockchain dans les solutions de recharge sera présentée à la conférence. L'évènement abordera également le rôle du stockage d'énergie et de la production décentralisée dans la mise en place d'infrastructures de recharge efficaces. Principaux avantages pour les participants Obtenir des informations sur les aspects fondamentaux du marché américain des véhicules électriques Connaitre les derniers plans et politiques relatifs aux véhicules électriques et à l'infrastructure de recharge En savoir plus sur les opportunités émergentes dans l'espace de recharge de véhicules électriques Suivre les dernières tendances en matière de mobilité et de facturation électroniques En apprendre davantage sur les exigences et les normes règlementaires dans divers États Comprendre les implications et les défis auxquels font face les services publics Explorer les derniers développements en matière de technologies de recharge et leur pertinence. Découvrir des solutions pertinentes pour différents clients verticaux Comprendre les attentes des fabricants de VÉ, des opérateurs de flottes et de transport public Découvrir les projets des principaux opérateurs de points de recharge européens et régionaux et des développeurs. Discuter des problèmes et des défis liés à la construction d'une infrastructure de recharge de VÉ Partager et apprendre des pairs de l'industrie Influencer les leaders de l'industrie Profiter des opportunités de mise en réseau et interagir avec les clients et partenaires potentiels Global Transmission Report
Contribution: André H. Martel
Un des nouveaux objectifs de la compagnie Mack est de développer des camions à ordures électriques26/6/2019
Le groupe a consacré beaucoup d'encre, de pixels et de synapses à la fabrication de camions électriques robustes pouvant parcourir de 800 à 1 600 km en une journée et se recharger assez rapidement avant de retourner au travail.
Des études récentes ont démontré que la méthode la plus efficace pour réduire la pollution consiste à remplacer les véhicules qui passent le plus clair de leur temps dans les centres - villes à cracher de la fumée noire à chaque pâté de maison.
Le remplacement des autobus urbains par des véhicules électriques était un premier pas. Selon la direction de la compagnie Mack, une prochaine étape logique serait de remplacer les camions à ordures. Plus tôt ce mois-ci, à la « Las Vegas Waste Expo », Mack a déployé le Mack Electric LR, une nouvelle gamme de camions destinée au ramassage des ordures. Mack fait partie du groupe Volvo et Volvo Trucks a déjà mis sur le marché un camion à ordures électrique l'année dernière . Mack envisage de tester les nouveaux camions en collaboration avec le département de l'assainissement de la ville de New York dès l’an prochain. Le département exploite une flotte de 2 200 camions pour ramasser les ordures, les débris et la neige. Un trajet typique pour le ramassage des ordures est environ de 50 km par jour, mais implique de fréquents arrêts et départs, le type de trajet qui rend un camion diesel plus polluant. Les nouveaux camions utiliseront deux moteurs électriques produisant une puissance combinée de 496 chevaux et 4051 livres-pied à 0 tr / min. Mack nous informe que l’on utilise des batteries au lithium-manganèse-cobalt de 600 volts et des systèmes d'entraînement électriques pour augmenter la puissance et les vitesses de recharge. Mack n'a cependant pas encore révélé la capacité ou l'autonomie de la batterie. De toute façon, si l’on se fie aux distances parcourues, il est fort possible que l’autonomie ne soit pas un gros problème. Pourvu d’un convertisseurs abaisseur, les camions disposent de deux systèmes électriques supplémentaires, un système typique de 12 volts pour faire fonctionner les lumières et les accessoires du chariot et un système de 24 volts qui tire l'énergie de la batterie principale pour faire fonctionner le circuit hydraulique du compacteur et du système de décharge, qui peut consommer autant d’énergie par jour que l'énergie nécessaire pour parcourir les kilomètres couvrant les itinéraires des camions. À la fin de la journée, les camions pourront se connecter à des bornes de recharge rapides CC de 150 kilowatts afin d’être prêts pour le lendemain matin. De plus, le département de l'assainissement de New York a également présenté son projet de balayeuses de rues électriques au salon de l'auto de New York de cette année. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les arguments économiques en faveur de bus de transport en commun électriques sont devenus une évidence, a déclaré le président de Proterra, Ryan Popple, à Bloomberg lors d'une récente interview. Le coût énergétique d'un e-bus typique est d'environ 20 cents par 1.6 km, contre environ 75 cents par 1.6 km pour le diesel. Les coûts initiaux des e-bus sont considérablement plus élevés, mais Proterra a récemment introduit un modèle de location de batteries pour atténuer ce problème.
Certaines grandes villes d'Amérique centrale deviennent entièrement électriques. Plus vous utiliserez du diesel, plus vous prendrez le risque que quelqu'un vous dise: Vous avez gaspillé des millions de dollars d'argent venant des contribuables parce que vous avez refusé de passer à l’électrification de vos véhicules.
Alors que certaines villes chinoises sont déjà sur le point de devenir tout électrique, les villes américaines et européennes sont lentes à remplacer leur flotte. «Des agences de transport électrifient seulement un douzième de leur flotte chaque année», a déclaré Popple. «Ainsi, même si les villes commencent à utiliser l'électricité maintenant, cela signifie que leurs communautés continueront de respirer le diesel pendant 12 ans.» Il est intéressant de noter que de nombreux bus électriques sont apparus dans des villes plus petites telles que Park City, dans l’Utah, Saint Petersburg, en Floride, qui a récemment déployé deux autobus électroniques BYD, tandis que des mégacentres comme New York et San Francisco tardent à s’électrifier. La plupart des premiers utilisateurs ont été des villes plus petites et plus flexibles. Mais certaines grandes villes comme Los Angeles, Seattle et Dallas ont été novatrices. Les exigences des grandes villes sont plus strictes. New York en est un excellent exemple. Les produits et les fournisseurs doivent répondre à des normes très strictes. C'est l'une des raisons pour lesquelles, même pour des autobus diesel, il y a très peu de vendeurs qui sont qualifiés pour vendre à New York. ” Les coûts d’exploitation et de maintenance moins élevés des autobus électriques sont difficiles à contester, mais trop souvent, les fournisseurs d’autobus électroniques n’ont même pas la possibilité de présenter leurs arguments aux organismes de transport en commun. Aux États-Unis, les compagnies de bus diesel n’ont pas à vendre leur produit. Les achats sont systématiques. Depuis de nombreuses années, on a renouvelé des ententes et construit une relation client. Ce n’est pas que les sociétés de diesel soient plus efficaces, c’est simplement que l’on assume que l’on doive automatiquement renouveler la commande précédente. Les autobus électriques commencent également à faire leur apparition dans le parc d’autobus scolaire du pays, qui constitue le plus grand système de transport en commun américain (en 2013, il y avait 480 000 autobus scolaires jaunes sur les routes américaines, 2,5 fois plus de véhicules que de autocars, avions commerciaux et trains de passagers). En octobre dernier, la compagnie Thomas Built Buses, filiale de Daimler, a dévoilé un nouvel autobus scolaire électrique doté du système de batterie Proterra. En juin, un groupe de sénateurs démocrates américains, parmi lesquels les candidats à la présidence, Kamala Harris, Cory Booker et Bernie Sanders, ont présenté un projet de loi visant à accélérer l'électrification du parc de bus scolaires américain. La Loi sur les autobus scolaires électriques consacrerait un milliard de dollars sur cinq ans au financement de subventions pour les autobus scolaires électriques et leurs infrastructures de recharge, en donnant la priorité aux parcs de véhicules desservant les élèves à faible revenu. «Nous savons que les étudiants respirent un air pollué en se rendant à l'école et nous savons que le fardeau repose de manière disproportionnée sur les étudiants à faible revenu et les étudiants de couleur», a déclaré Harris. "Electrifier la flotte de bus scolaires du pays va assainir l'air que respirent nos étudiants et aider à lutter contre la crise climatique qui menace leur avenir." «Les véhicules électriques réduisent déjà les émissions, garantissent un air pur à nos enfants et à nos petits-enfants et permettent aux familles américaines d'économiser de l'argent sur leurs coûts de carburant et de maintenance, un gain réel pour tous sauf évidemment pour les entreprises du secteur des énergies fossiles», a déclaré Sanders. CHARGEDEVs
Contribution: André H. Martel
Uber Technologies Inc. teste un service d'hélicoptère à New York, selon des documents obtenu par Bloomberg. Un premier pas vers le transport aérien autonome électrique.
La documentation confirme que les passagers pourront utiliser l'application Uber pour réserver un vol via le service appelé Uber Copter. Les vols d'essai décolleront de l'héliport de Manhattan, près de Wall Street, en direction de l'aéroport international John F. Kennedy.
Selon un reportage publié par le New York Times, les clients seront en mesure de réserver des vols à partir du 9 juillet à New York et le trajet moyen coûtera entre 200$ et 225$ USD par personne. Eric Allison, responsable des activités de vols d’Uber, a déclaré au Times que l’entreprise envisageait à terme de proposer des transports hélico portés dans d’autres villes. Un porte-parole d'Uber a cependant refusé de commenter. Des hélicoptères transportent depuis des décennies les voyageurs de Manhattan vers les aéroports les plus proches. Désormais, une startup appelée « Blade Urban Air Mobility Inc. » permet même aux clients de réserver en utilisant une application . L’entreprise propose actuellement des vols réguliers de Manhattan vers trois aéroports six jours par semaine pour seulement 195$ USD. «L’entrée d'Uber sur le marché de la mobilité aérienne en milieu urbain à New York ne peut que valider la stratégie de Blade», a déclaré Rob Wiesenthal, PDG de Blade. Alors que Uber préparait le mois dernier le plus grand appel à la capitalisation américaine depuis 2014, la société a mis l'accent sur ses investissements dans différents modes de transport. Outre le plus grand service de transport de voitures au monde, il exploite des véhicules autonomes, des vélos électriques, des scooters et, désormais, des hélicoptères. Uber a organisé une conférence sur les transports urbains aériens qui se tiendra la semaine prochaine à Washington. Lors du lancement le mois prochain d’Uber Copter, le service ne sera disponible que pour les membres du programme de fidélité de la société qui sont qualifiés pour les deux niveaux supérieurs, Platinum et Diamond, a déclaré une personne familière avec la stratégie. On pourra réserver au besoin ou jusqu'à cinq jours à l'avance, selon l’informateur, qui a demandé à ne pas être identifiée. Chaque hélicoptère pourra accueillir cinq passagers et, comme pour les trajets en voiture d’Uber, les prix fluctueront en fonction de la demande et de la situation. La documentation sur les vols d'essai d'Uber confirme que l'entreprise a transporté deux groupes de passagers le 11 avril. Les voyages, de Manhattan à JFK et aller/retour, ont héliporté cinq passagers par vol. Selon les informations les voyageurs étaient tous des employés de la compagnie. Toujours selon les informations, les passagers devraient être accueillis par «Bonjour, bienvenue à Uber Copter». Bloomberg
Contribution: André H. Martel
Le parc de véhicules du gouvernement de New York a remplacé 2 200 véhicules à essence par des VÉ et atteindra les 4 000 d’ici 2025.
Le département des services administratifs de la ville de New York (DCAS) a annoncé qu'il avait remplacé 2 200 véhicules de son parc de véhicules routiers fonctionnant au gaz par des modèles électriques rechargeables . Cette étape a été franchie six ans avant l’objectif de 2025 fixé par le maire de la ville de New York, Bill de Blasio en 2015, dans son plan pour créer une flotte de véhicules propre dans la ville de New York.
La ville a annoncé qu'elle doublerait désormais son objectif et qu'elle utiliserait au moins 4 000 véhicules électriques routiers d'ici 2025. Lorsque de Blasio a assumé sa fonction en 2014, le parc automobile ne comptait que 211 véhicules électriques. «Il est temps de dire au revoir aux combustibles fossiles et de saluer un avenir sans émissions», a déclaré Lisette Camilo, commissaire de DCAS. «Les voitures que nous achetons ont un impact direct sur l'air que nous respirons et sur notre climat. C'est pourquoi nous réduisons la taille du parc de véhicules de la ville et utilisons des options d’énergies plus propres. " Les 2 200 véhicules électriques rechargeables introduits dans le parc automobile de la ville ont permis de réduire les émissions annuelles de CO2 de près de 9 000 tonnes métriques, ce qui équivaut à brûler 1 million de gallons d'essence. Outre les avantages environnementaux des véhicules électriques, leur utilisation a permis de réduire les coûts de ravitaillement et de maintenance. L'entretien d'un véhicule 100% électrique coûte en moyenne 65% de moins, soit une économie de plus de 550 dollars par an pour chaque véhicule. Au total, un tiers des automobiles de la ville, à l'exception des voitures de police, sont désormais alimentées à l'électricité. La ville a entrepris une élimination rapide des véhicules traditionnels pour les modèles électriques. Dans le cadre du plan de la flotte propre de New York de De Blasio, DCAS a également: Remplacé 5 400 véhicules traditionnels par des modèles hybrides. Utilisé des biocarburants, notamment du diesel renouvelable, une alternative sans pétrole à 99%. Atteint un équivalent d'économie de carburant de 35 km/l pour les véhicules achetées au cours de l'exercice 2018. Installé le plus grand réseau de bornes de recharge de véhicules électriques à énergie solaire du pays . Équipé les Ambulances du FDNY (département des incendies de New York) de la technologie anti-ralenti et d’énergie électrique rechargeable. La ville a également annoncé que le service de police avait reçu la première de ses 200 voitures de police hybrides et dévoilé la première borne de recharge rapide qui sera utilisée par divers véhicules de la flotte urbaine. Cette technologie permet de recharger complètement une berline électrique en 45 minutes, contre six heures pour les chargeurs traditionnels. "En 2000, la flotte ne disposait que de deux modèles de carburants de remplacement et aucun véhicule électrique rechargeable", a déclaré Keith Kerman, responsable de la flotte de véhicules à New York et sous-commissaire de DCAS. «Aujourd'hui, nous avons plus de 40 modèles de véhicules à combustibles alternatifs sur la route, y compris des véhicules électriques rechargeables, des VUS, des multisegments et des fourgonnettes, et nous nous attendons à ce que ces options continuent à se développer, incluant la flotte de camions. Plus tôt cette année, de Blasio a également signé un décret qui éliminera au moins 1 000 véhicules non électriques de son parc d'ici juin 2021, qui réduira le nombre de véhicules que les employés ramènent à la maison d'au moins 500 et remplacera 250 VUS par des véhicules électriques rechargeables. WASTE 360
Contribution: André H. Martel
Le tout dernier épisode de la baladodiffusion officielle de l'AVÉQ - Silence, on roule , est maintenant disponible pour écoute et téléchargement
Si vous ne l'avez pas déjà dans votre appareil, c'est que vous n'êtes pas abonnés !
>> S'abonner et recevoir les épisodes automatiquement sur son téléphone ou tablette (C'est la meilleure méthode !) >> Écouter l'épisode ici, sur le site de l'AVÉQ >> Page archive des baladodiffusions
La proximité des stations de recharge pour véhicules électriques est en train de devenir l’un des critères importants lorsqu'il s'agit de faire monter le prix de vente d'une maison. Selon une nouvelle analyse réalisée par realtor.com, les inscriptions sur les marchés de logements équipés de bornes électriques se vendent à un prix supérieur.
Les 20 marchés du logement les plus importants se retrouvent dans neuf États, incluant une majorité de codes postaux en Californie. Le code postal 92618 à Irvine, en Californie, compte le plus grand nombre de stations de chargement, 77, tandis que les 20 principaux codes postaux comptent en moyenne environ 30 stations de chargement. Le prix de vente combiné des zones les plus adaptées aux véhicules électriques s’élève à 782 000 $, soit 1,5 fois de plus que les zones environnantes et 2,6 fois le prix du reste du pays.
Realtor.com a utilisé les données d' OpenChargeMap pour valider 19 743 bornes de recharge cartographiées dans 6 980 codes postaux, puis a analysé les marchés d'habitation des 20 principales régions dotées du plus grand nombre de stations de recharge pour véhicules électriques. «Nos données montrent clairement qu'il existe un lien entre la prévalence des bornes de recharge pour véhicules électriques et la hausse des prix des maisons», déclare Danielle Hale, économiste en chef chez realtor.com. «Mais il y a une différence entre corrélation et causalité. La tendance observée dans les données est probablement due au fait que les propriétaires fortunés sont plus susceptibles d’acheter des véhicules électriques. Mais quelle que soit la cause, si vous magasinez pour une maison dans un code postal (ZIP code) avec une abondance de stations de recharge pour véhicules électriques, vous paierez probablement une prime. » Selon Hale, les stations de recharge pour véhicules électriques sont plus nombreuses dans les zones où les habitations sont plus chères, ce qui reflète non seulement la richesse de ceux qui y habitent, mais également une préférence pour des décisions respectueuses de l'environnement. Des recherches ont démontré que le fait que les autoroutes californiennes autorisent les véhicules électriques avec un seul occupant à utiliser des voies réservées aux véhicules à plusieurs occupants facilite l'adoption de véhicules électriques. «Avoir un véhicule électrique peut parfois présenter de grands avantages, comme pouvoir utiliser les voies réservées sans qu’il y ait plusieurs occupants dans le véhicule», explique Hale. Toute personne souhaitant tirer parti de l'un ou l'autre des avantages d'être propriétaire de véhicule électrique, telle que de contribuer à réduire les émissions de CO2, doit pouvoir recharger son véhicule et disposer de bornes de recharge à proximité et le fait de pouvoir bénéficier d’une borne de recharge déjà installée à la maison est définitivement un incitatif à l’achat. Cet aspect deviendra un élément de plus en plus important pour les propriétaires de véhicules électriques futurs et actuels. " Il va sans dire que la Californie est le chef de file en matière de stations de recharge, étant donné que les ventes de voitures électriques représentent 10% de toutes les voitures neuves vendues dans le Golden State, dépassant tous les autres États. Les politiques qui encouragent l’adoption de véhicules électriques entraînent également l’augmentation du nombre de bornes de recharge. C’est pourquoi de nombreux marchés californiens figurent sur la liste des secteurs les plus recherchés. Au-delà de la présence de l’usine de Tesla en Californie, plusieurs facteurs ont contribué à accroître la notoriété des véhicules électriques dans l'État, notamment son programme relatif aux véhicules à émissions zéro, les incitatifs sur les véhicules propres, les tendances politiques telles que la politique sur l’énergie propre, la présence des entreprises de haute technologie et d'innovation et des salaires plus élevés que la moyenne. Les autres marchés du logement qui s'adaptent au marché en pleine croissance des véhicules électriques comprennent la Floride, la Géorgie, Hawaï, le Nevada, New York, l'Ohio, la Caroline du Sud et le Texas. Bien que ces marchés soient nettement plus abordables que les marchés de la Californie, l'analyse a révélé que les codes postaux hors de la Californie qui favorisaient l'électromobilité affichaient des prix d'inscription médians encore 1,5 fois plus élevés que la moyenne métropolitaine environnante et en moyenne deux fois supérieurs au prix d'inscription médian américain. Forbes
Contribution: André H. Martel
|
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |