Textron, qui inclut les compagnies d'aviation Cessna, Beechcraft et Bell, a décidé d'acheter Pipistrel , un développeur d'avions électriques basé en Slovénie et en Italie.
Textron prévoit lancer un nouveau segment d'activité, Textron eAviation, axée sur le développement d'avions durables, incluant Pipistrel. Le fondateur et PDG de Pipistrel, Ivo Boscarol, restera actionnaire minoritaire ainsi que président émérite, consultant sur les futurs plans et stratégies de produits pendant une période de deux ans. Les sociétés affirment que l'acquisition offrira plus de ressources à Pipistrel, à une expertise technique et réglementaire et à un réseau mondial de vente et d'entretien d'avions, lui permettant d'accélérer son développement et sa certification d'avions électriques et hybrides. "Sous ma direction des 30 dernières années, l'équipe de Pipistrel a atteint une position de choix unique dans l'aviation personnelle, abordable, écologique et électrique. La tendance et les bases des projets futurs ont clairement été définies », a déclaré Boscarol. "Pour atteindre les objectifs ambitieux de Pipistrel et poursuivre ses réalisations, l'association de Textron et Pipistrel fournit une expertise et d’importantes ressources qui seraient autrement inaccessibles à Pipistrel." « Pipistrel place Textron dans une position unique pour développer des technologies pour le marché de l'aviation durable et développer une variété de nouveaux avions pour répondre à un large éventail de projets », a déclaré Scott Donnelly, président-directeur général de Textron. « L'annonce d'aujourd'hui soutient la stratégie à long terme de Textron visant à proposer une famille d'avions durables pour la mobilité aérienne urbaine, l'aviation en général, le fret et les missions spéciales. Textron s'engage à maintenir la marque, le siège social, la recherche et le développement et la fabrication de Pipistrel en Slovénie et en Italie, tout en réalisant des investissements supplémentaires dans Pipistrel pour le développement et la production de nouveaux produits. » Charles Morris ChargedEVs
Contribution: André H. Martel
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Introduit pour la première fois en 2016 et après une année d’essais en mer au Japon, le nouveau moteur de bateau électrique Yamaha, le Harmo, a fait ses débuts européens au Salone Nautica de Gênes, en Italie.
À peu près à la même époque l’année dernière, Plugboats avait mentionné les essais sur l’eau par Yamaha du moteur et du système de direction qui l’accompagne sur le canal d’Otaru à Hokkaido, au Japon. Mais l’histoire du moteur remonte à 2016, lorsqu’il a été présenté au salon METSTRADE. Même à cette époque, Yachting News avait écrit : « Le prototype nous est présenté après plus d’un an de planification et d’essais et les premiers échantillons ont été testés sur des bateaux le long des canaux néerlandais. »
Moteur de bateau électrique Yamaha sur bateau Respiro voyageant dans les canaux de Venise, la version finale est étonnamment proche de ce qui a été présenté il y a 5 ans et met en évidence les avantages de l’Harmo. Outre le silence et les émissions nulles d’un moteur de bateau électrique, l’Harmo est un moteur à jante qui peut pivoter de 140 degrés offrant des capacités de manœuvre remarquables et a un profil ultra-bas élégant lorsqu’il est en fonctionnement.
Au salon de Gênes, il a été monté sur le bateau Respiro tout aussi élégant (6,9 m / 22 ′) construit par la compagnie Cantiere Venmar de Venise. Dès le départ, l’Harmo est plus qu’un moteur électrique autonome, et l’ensemble de ce que Yamaha appelle sa « plateforme de système de manœuvre de bateau de nouvelle génération » offre plusieurs capacités et avantages. Cet ensemble se compose de l’unité de propulsion alimentée par un moteur électrique, un boîtier de télécommande et un joystick. Diagramme de la conception de la jante Moteur de bateau électrique Yamaha. Le moteur électrique est un moteur à jante, nommé ainsi parce que les pales de l’hélice sont attachées à une jante extérieure plutôt qu’à un moyeu central. Dans le concept de Yamaha, la jante est le moteur lui-même, avec le stator (partie stationnaire) à l’extérieur et le rotor (partie tournante) à l’intérieur. Le courant électrique traverse les bobines du stator et le rotor intérieur a des aimants permanents. L’anneau extérieur aide également à canaliser le flux d’eau pour la propulsion.
Les moteurs électriques à jante ont été utilisés comme propulseurs d’étrave dans les grands bateaux pendant de nombreuses années pour aider à l’amarrage serré, mais ne gagnent en popularité que maintenant que ces moteurs sont montés à l’arrière sur les petits bateaux. Le RS Electric Pulse 63 RIB introduit en mai utilise un moteur à jante de RAD Propulsion, et le bateau de canal Old Nick utilise une jante VETUS plus traditionnel comme propulseur de direction.
Diagramme montrant le moteur du bateau électrique Yamaha qui a utilisé la capacité du propulseur d’étrave de l’Harmo à pivoter à 140 degrés. L’unité de propulsion de la jante et l’arbre qui maintiennent les câbles de connexion se déplacent indépendamment du sommet de l’unité, la partie visible au-dessus de l’eau. En le contrôlant avec le joystick Helm Master EX, un pilote peut faire pivoter un bateau et avec deux moteurs peut faire bouger un bateau latéralement.
Le Harmo de 55 kilogrammes est alimenté par une batterie de 48 V et la configuration et la technologie de la jante du moteur de 3,7 kilowatts fournissent une poussée statique de 102 kg - à peu près la même qu’un hors-bord FF (combustible fossile) de 9,9 chevaux. Un autre grand pas pour l’eboating Lors du dévoilement à Gênes, Yamaha a également annoncé qu’elle prenait des précommandes européennes pour le printemps 2022 et que l’HARMO sera disponible sur le marché américain en 2023. Alors qu’il a fallu 5 ans pour passer du prototype au marché, un moteur de bateau électrique Yamaha est une grande nouvelle pour l’avancée de l’eboating. En 2013, la compagnie célébrait la livraison de leur 10 millionième hors-bord, et un communiqué de l’entreprise de 2018 confirme qu’elle a vendu 300 000 unités cette année-là. L’HARMO est initialement lancé en Europe en raison des restrictions environnementales plus strictes qu’aux États-Unis, et Ben Speciale, président de l’unité commerciale américaine de Yamaha Marine, a déclaré : « Harmo est le système idéal pour les voies navigables à puissance ou à combustion interne restreintes ». Ainsi, alors que les hors-bords électriques sont encore méconnus du public, lorsque Yamaha, qui revendique environ 1/3 des ventes mondiales et le leader du marché Brunswick / Mercury annoncent qu’ils auront 5 modèles hors-bord électriques aux États-Unis d’ici 2023, il semble de plus en plus évident que nous nous sommes à l’orée d’un changement de propulsion dans le secteur nautique. Jeff Butler Plugboats
Contribution: André H. Martel
Alors que la pandémie COVID-19 a décimé une partie de l'économie mondiale, elle a également créé des possibilités de développement uniques dans d'autres secteurs. L'un de ces nouveaux marchés qui a profité de la COVID 19 est celui des deux-roues électriques incluant les vélos électriques et les motos électriques, vers lesquels les usagers se sont tournés en grand nombre.
La plupart des fabricants de vélos électriques et de motos électriques sont assez discrets sur leurs chiffres de vente. Mais avec l'énorme demande engendrée par les consommateurs qui ont opté récemment pour les véhicules électriques à deux roues, plusieurs grands fabricants ont ouvert leurs livres et révélé à quel point ils avaient augmenté leurs ventes au cours de l'année écoulée. Le grand fabricant italien de motos électriques Energica a récemment déclaré que les 8 premiers mois de 2020 avaient enregistré un volume de commandes 200% supérieures à ses ventes de 2019, avec plus de 4,3 millions d'euros de chiffre d'affaires jusqu'à présent cette année. Energica est actuellement en bonne position pour tripler ses ventes de 2019 d'ici la fin de cette année.
Aux États-Unis, le plus grand fabricant de vélos électriques Rad Power Bikes , est également sur la bonne voie pour tripler cette année ses ventes de 2019 .
Rad Power Bikes peut espérer un chiffre d'affaires de 250 millions de dollars pour 2020, grâce à des lancements de vélos électriques à budget limité comme les vélos électriques RadRunner à 1199 USD et les vélos électriques RadMission à 999 USD , en plus de leur favori de longue date, le RadRover électrique à 1499 USD, un vélo monté sur de gros pneus.
L'une des principales raisons de cette forte hausse des ventes a été le passage à la mobilité électrique personnelle, motivé par les usagers cherchant à éviter les transports publics encombrés. Et le PDG de Rad Power Bikes, Mike Radenbaugh, a récemment expliqué qu'il ne voyait pas cela comme une nouvelle mode, mais plutôt comme la nouvelle norme:
«Nous pensons que les consommateurs ont soudainement réalisé le potentiel des deux roues électriques pour se déplacer plus librement. Il faut non seulement que nous puissions répondre à cette demande qui a augmenté chez les personnes travaillant à domicile, faisant du magasinage, recherchant des moyens socialement acceptables de se déplacer, et nous sommes convaincus que c’est le début d’une nouvelle norme qui connaitra une croissance pour de nombreuses années à venir et nous devons dès maintenant planifier cette demande future. Il ne s'agit pas uniquement de planifier les commandes de l'été prochain, mais de planifier les commandes pour les prochaines 10 années. » En fait, Rad Power Bikes a tellement grandi que son président estime la part de marché de l'entreprise aux États-Unis à 25%, les 75% restants étant répartis entre au moins 100 autres compétiteurs. Pour le moment, tout le monde se bat pour la deuxième place.
Mais Rad Power Bikes n'est pas la seule entreprise de vélos électriques à afficher une croissance impressionnante. Lectric E-Bikes n'a pas l’expérience de Rad Power Bikes, mais la start-up de vélos électriques a toujours affiché une croissance explosive depuis l'été dernier.
En à peine plus d'un an, le succès du vélo électrique Lectric XP à 899 $ a fait passer le fabricant d'une start-up de garage à un chiffre d’affaires d’environ 25
Lectric E-Bikes a même récemment dévoilé son deuxième modèle de vélo électrique à 899 $ en à peine un an d’existence, démontrant ainsi la rapidité avec laquelle l'entreprise s'est développée.
Et ces données ne touchent que les fabricants qui ont accepté de partager leurs chiffres de vente. Compte tenu que des centaines d'entreprises se disputent une part du gâteau, la croissance réelle de l'industrie est difficile à quantifier. Mais quelle que soit la manière dont vous l’évaluez, la tendance est claire: l'adoption des deux-roues électriques est en croissance continue et ne semble vouloir montrer de sitôt aucun signe de ralentissement. Electrek
Contribution: André H. Martel
Le président français Emmanuel Macron, au centre, portant un masque protecteur, écoute les explications d'une employé en compagnie du PDG du constructeur automobile français Valeo, Jacques Aschenbroicha, à Etaples, dans le nord de la France, le 26 mai 2020.
Le gouvernement français injectera plus de 8 milliards d'euros (8,8 milliards USD) pour éponger les pertes énormes causées par les quarantaines et espère profiter de la crise pour faire de la France le premier producteur de véhicules électriques en Europe.
A partir de la semaine prochaine, les consommateurs pourront obtenir un incitatif pouvant monter jusqu'à 12 000 euros du gouvernement pour l'achat d'une voiture électrique dans le cadre d'un plan historique dévoilé hier par le président français Emmanuel Macron.
"Notre pays ne serait pas le même sans ses grandes marques , Renault, Peugeot, Citroën", a déclaré Macron, dénonçant une crise sans précédent pour l'industrie qui a vu sa production, en France seulement, chuter de plus de 90%. Les constructeurs automobiles et les gouvernements du monde entier sont aux prises avec des pertes similaires. Les politiciens sont divisés sur l'opportunité et la manière de renflouer une industrie qui a déjà obtenu des milliards de dollars en soutien gouvernemental il y a dix ans lors de la crise financière de 2008 et qui doit maintenant assumer de nouveaux coûts et vivre des perturbations majeures face une demande croissante de voitures autonomes et plus propres. Le plan de 8 milliards d'euros de Macron comprend une garantie de prêt du gouvernement français de 5 milliards d'euros en cours de négociation avec Renault, le constructeur automobile français en grande difficulté, qui se rajouteront aux millions que le gouvernement a déjà dépensés pour des allocations de chômage temporaires aux travailleurs de l'automobile invités à rester chez eux pour se protéger contre le virus. Le nouveau plan comprend des subventions gouvernementales pour encourager les consommateurs à abandonner leurs vieilles voitures et à acheter des modèles à faibles émissions, et des investissements à plus long terme dans des technologies innovantes. Macron s'est fixé pour objectif de produire 1 million de voitures électriques en France d'ici 2025. «Notre pays devrait être avant-gardiste», a-t-il déclaré. «Nous devons non seulement sauver l'industrie, mais la transformer.» Le plan de Macron semble ambitieux. Les voitures électriques ne représentent encore qu'une fraction des ventes d'automobiles en Europe, bien que les constructeurs se concentrent de plus en plus sur leur développement pour atteindre les objectifs d'émissions de carbone de l'Union européenne. L’Allemagne est actuellement le plus gros producteur européen de véhicules hybrides rechargeables et tout électriques, le plus gros producteur étant BMW, suivie de près par la francaise Renault. Mais Tesla, aux États-Unis, vend plus que les deux réunis, selon le magazine professionnel EV Volumes. L'Allemagne est également le plus grand marché européen pour les voitures électriques, et les constructeurs du pays multiplient leurs offres. De leur côté, les syndicats français ont bloqué mardi une usine Renault dans l'ouest de la France, craignant que les retombées du virus ne provoquent de nombreuses pertes d'emplois et des fermetures d'usines. Il y a dix ans, les plans de sauvetage comprenaient un bonus gouvernemental pour inciter les consommateurs à acheter des voitures plus récentes, mais cela n'a pas empêché des milliers de suppressions d'emplois. Renault devrait annoncer cette semaine aux syndicats un plan de réduction de ses coûts de production de 2,2 milliards d’Euros, et Macron a déclaré que la garantie de prêt Renault dépendait du maintien en activité de deux usines françaises clés. L'industrie automobile française emploie 400 000 personnes et représente une grande partie de son secteur manufacturier, mais a malgré tout fermé plusieurs salles de montre et suspendu sa production alors que le virus a envahi le pays en mars. Le pays a commencé à assouplir les restrictions le 11 mai dernier. Le plan de soutien à l'industrie arrive à un moment crucial pour le constructeur automobile Renault, qui a dû affronter la COVID 19 en mauvaise situation financière après l'arrestation en 2018 de son PDG vedette Carlos Ghosn. Le ministre français des Finances a confirmé que la survie de l'entreprise était en jeu, et Renault et Nissan ont prévu mercredi une annonce qui devrait aborder l'avenir de leur alliance. Le groupe PSA, qui fabrique des voitures Peugeot et Citroën, est en meilleure condition financière après des années de réduction des coûts sous la direction du PDG Carlos Tavares. PSA a enregistré des bénéfices record l'an dernier, mais a également vu les ventes plonger durant la quarantaine. L’entreprise négocie actuellement un partenariat avec Fiat Chrysler Automobiles pour créer le quatrième constructeur automobile au monde. Les constructeurs automobiles américains ne prévoient pas recevoir prochainement d'aide directe du gouvernement, mais les concessionnaires automobiles et les manufacturiers peuvent obtenir des prêts à faible taux d'intérêt. Certains politiciens américains refusent de renflouer les constructeurs automobiles à la suite des problèmes encourus lors de la crise financière de 2008. En Allemagne, les constructeurs automobiles réclament des incitatifs à l'achat de voitures pour soutenir les principaux employeurs et prévenir les licenciements. L'idée est cependant réfutée par certains législateurs du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel et par un conseil d'experts en économie, qui conseille plutôt de prévilégier des allégements fiscaux et une baisse des coûts énergétiques pour toutes les entreprises au lieu de favoriser une seule industrie. Une décision sur la question pourrait intervenir dès la semaine prochaine. L'Italo-américaine Fiat Chrysler, qui a son siège social aux Pays-Bas et sa base financière en Grande-Bretagne, a sollicité ce mois-ci une demande de prêt de 6,3 milliards d'euros (6,9 milliards de dollars) auprès du gouvernement italien. Cette demande a déclenché un débat en Italie à savoir si cet argent devrait être mis à la disposition d'entreprises ayant leur siège social à l'étranger. Pour sa part, le gouvernement britannique envisage de renflouer en dernier recours des entreprises dont la disparition affecterait de manière disproportionnée l'économie. Le Financial Times a rapporté dimanche que Jaguar Land Rover faisait partie de ceux qui avaient approché le gouvernement leur offrant d’acquérir une participation fincière dans le cadre d'un plan de sauvetage élargi. Déjà, le Groupe McLaren a annoncé hier qu'il supprimait 1 200 emplois, un quart de ses effectifs. Time
Contribution: André H. Martel
Les matériaux bidimensionnels peuvent permettre aux véhicules électriques de parcourir plus de 800 km avec une seule charge; 5 milliards CAD d’allocations pour les bus électriques et au gaz naturel en Italie; 90% des propriétaires de voitures électriques ne reviendraient pas à l’essence; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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