Le Fonds atmosphérique représente 75 signataires qui demandent une aide gouvernementale pour les immeubles résidentiels à logements multiples. L’Atmospheric Fund (TAF) a lancé une campagne exhortant le gouvernement canadien à améliorer l’accès à l’infrastructure de recharge des véhicules électriques dans les immeubles résidentiels à logements multiples partout au Canada. Dans une lettre adressée au premier ministre Justin Trudeau, TAF demande à Ressources naturelles Canada d’établir un nouveau volet de financement pour régler le problème. Le financement serait offert aux propriétaires et aux conseils d’administration de condominiums qui souhaitent installer des bornes de recharge de niveau 2 dans leurs immeubles. « Au Canada, environ le tiers des citoyens vivent dans des immeubles multifamiliaux. Cela représente plus de 10 millions de citoyens.», a déclaré Ian Klesmer, directeur de la stratégie et des subventions chez TAF, dans une entrevue accordée à Electric Autonomy. TAF* est un organisme sans but lucratif qui investit dans des programmes à faibles émissions de carbone dans la région du Grand Toronto et de Hamilton. « Si le gouvernement fédéral veut atteindre ses objectifs climatiques pour 2030 et 2050 et atteindre ses objectifs d’adoption des véhicules électriques, il est essentiel de se concentrer sur cette portion de la population qui aurait de la difficulté à acheter un véhicule électrique. » TAF propose que le prochain budget fédéral alloue 250 millions $ par année sur quatre ans pour assurer l’installation de bornes électriques dans les résidences multifamiliales existantes. L’organisation soutient que cet investissement encouragerait davantage de locataires et de propriétaires de condos à acheter des véhicules électriques. Il pourrait également « stimuler le développement du marché pour la rénovation d’appartements et de condos prêts pour les véhicules électriques afin de réduire progressivement le besoin d’investissements gouvernementaux dans ce secteur». Jusqu’à présent, la campagne de TAF a le soutien de 75 signataires. Il s’agit notamment de SWTCH, de Plug’n Drive, de la Ville d’Oakville ainsi que des associations de condominiums, d'organismes environnementaux et des propriétaires fonciers. La lettre est ouverte à toute personne qui souhaite ajouter son nom à la proposition. « Nous avons été vraiment encouragés par la profondeur et l’ampleur du soutien que nous avons reçu. Nous souhaitons accentuer ce projet», a déclaré Klesmer. Déficits de financement actuels La lettre de TAF indique que les politiques d’installation de bornes de recharge pour les appartements et les condos à travers le Canada sont limitées et fragmentaires. Il est plus compliqué d’installer des bornes de recharge dans ces bâtisses par rapport aux maisons unifamiliales, peut-on lire dans la lettre. De nombreux propriétaires et conseils d’administration de condominiums n’ont pas le capital nécessaire pour répondre aux besoins futurs en matière de recharge. Pour encourager l’adoption des véhicules électriques et financer les installations de recharge, le gouvernement fédéral a déjà mis sur pied le Programme d’infrastructure pour les véhicules zéro émission (ZEVIP). « Cependant, les propriétaires et les conseils d’administration de condominiums ne peuvent pas utiliser le financement du ZEVIP pour les mises à niveau de l’électricité et les coûts de construction associés pour soutenir l’installation future de bornes de recharge de niveau 2 dans leurs immeubles », explique TAF dans la lettre. Pour sa part, l’organisme sans but lucratif a reçu du financement à titre d’organisme tiers de prestation pour le programme ZEVIP de RNCan. TAF soutient les groupes locaux et les propriétaires d’immeubles qui cherchent à installer une recharge de véhicules électriques sur place. Mais le financement ne couvre que jusqu’à 100 000 $, ou « généralement 20 bornes de recharge dans les immeubles résidentiels multifamiliaux », explique Klesmer. « La proposition d’un nouveau volet de financement n’équipera pas tous les immeubles multifamiliaux au Canada de bornes de recharge, mais ce sera un excellent début pour stimuler le marché afin de s’assurer que de nombreux bâtiments soient équipés pour les véhicules électriques », a déclaré Klesmer. Imiter le modèle de la Colombie-Britannique Si le gouvernement met en place un fonds pour équiper les immeubles, TAF recommande de suivre le programme de rabais CleanBC Go Electric EV Charger Ready. Le programme CleanBC a été lancé en décembre 2020 et s’est poursuivi jusqu’en juin 2023. Il offrait un soutien aux propriétaires d’immeubles en couvrant la plupart des coûts de planification pour les véhicules électriques. Il couvrait également jusqu’à la moitié des coûts d’infrastructure et d’installation. « Nous croyons que le programme CleanBC est un modèle qui mérite d’être reproduit pour plusieurs raisons », explique M. Klesmer. « Premièrement, il fournissait initialement du financement afin de s’assurer que le projet était planifié par des experts qualifiés. Deuxièmement, il veillait à ce que les stationnements soient prêts pour les véhicules électriques, ce qui constitue la majeure partie de l’affectation et du financement. Et, troisièmement, il y avait du financement disponible pour les résidents prêts à installer leurs bornes de recharge. Le modèle de la Colombie-Britannique fut un succès parce qu’il n’avait pas de limite annuelle, croit Klesmer. Cela signifie que les travaux sur un bâtiment pouvaient être complétés sans problème. Donner la priorité à une mise en œuvre généralisée et à l’équité Pour tirer parti du succès du programme de la Colombie-Britannique, Klesmer propose certains changements que le gouvernement fédéral pourrait adopter pour son programme. Par exemple, le remboursement de la Colombie-Britannique couvrait jusqu’à 50 % des coûts, jusqu’à concurrence de 600 $ par place de stationnement et de 120 000 $ par projet. « Cela signifie que le programme pouvait couvrir un maximum de 200 places de stationnement par bâtiment », explique Klesmer. « Idéalement, un programme fédéral devrait couvrir la plupart ou la totalité des espaces de stationnement dans un immeuble. Cela permettrait à tous les résidents des grands immeubles multifamiliaux avec centaines de places de stationnement d’accéder à la recharge à domicile.» Le gouvernement fédéral devrait également accorder la priorité à une répartition équitable des fonds, dit M. Klesmer. « Je pense qu’avoir un programme de financement axé sur les immeubles multifamiliaux, dont certains sont des immeubles à faible revenu, est foncièrement plus équitable », dit Klesmer. « Mais même dans ce cas, je pense que cela peut être plus équitable en veillant à ce que le financement du programme aille à ceux qui en ont le plus besoin. Et qu’il soit également conçu de manière à ce que les investissements dans la préparation aux véhicules électriques ne soient pas répercutés sous la forme d’une augmentation du loyer. » *TAF: Nous aidons la RGTH à atteindre la carboneutralité d'ici 2050. Nous sommes une agence climatique régionale qui investit dans des solutions à faibles émissions de carbone pour la région du Grand Toronto et de Hamilton pour une mise en œuvre à grande échelle. Nous sommes des leaders expérimentés et collaborons avec des intervenants des secteurs privé, public et sans but lucratif qui ont des idées et des opportunités pour réduire les émissions de carbone. Nous faisons progresser les concepts les plus prometteurs en investissant, en accordant des subventions, en influençant les politiques et en exécutant des programmes. Nous sommes particulièrement intéressés par les idées qui offrent des avantages au-delà de la réduction des émissions de carbone, tels que l'amélioration de la santé des personnes, la création de nouveaux emplois verts, le renforcement de la résilience urbaine et la contribution à une société équitable. TAF est fière d'être membre du réseau Low Carbon Cities Canada (LC3). Mehanaz Yakub Electric Autonomy Canada Contribution: André H. Martel
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La croissance des ventes de véhicules électriques au cours de la dernière année a été remarquable, mais a ajouté du stress à une infrastructure de recharge de véhicules publics déjà fortement utilisée. Dans cette poussée de croissance, les nombreux propriétaires de véhicules électriques comme la Californie, le Texas et Washington, considèrent l'infrastructure de recharge inadéquate incluant des stations non fonctionnelles. Ce sont les principales conclusions de la deuxième étude annuelle sur la recharge publique de JD Power US Electric Vehicle Experience (EVX), publiée mercredi.
Bien qu’il y ait plus de bornes de recharge publiques en service que jamais, la satisfaction des clients à l'égard de la recharge publique de niveau 2 a diminué par rapport à l'année dernière, passant à 633 (sur une échelle de 1 000 points) contre 643 en 2021, tandis que la satisfaction à l'égard du courant continu plus rapide est demeuré stable à 674. Le fait qu’il n’y a pas eu de croissance indique la nécessité d'une amélioration à mesure que les véhicules électriques sont de plus en plus acceptés par les consommateurs, car le manque de disponibilité de recharge publique est la principale raison pour laquelle les acheteurs de véhicules rejettent les véhicules électriques. Destination Tesla * se classe au premier rang parmi les opérateurs de bornes de recharge de niveau 2 avec un score de 680 et les Superchargeurs de Tesla se classent au premier rang parmi les bornes rapides CC avec un score de 739. "La recharge publique continue de poser des défis à l'adoption globale des véhicules électriques et aux propriétaires actuels de véhicules électriques", a déclaré Brent Gruber, directeur exécutif de l'automobile mondiale chez JD Power. "Non seulement la disponibilité de la recharge publique reste un obstacle, mais les propriétaires de VÉ sont toujours confrontés à des équipements de bornes de recharge inutilisables." Le programme de formule National Electric Vehicle Infrastructure (NEVI) promet de fournir des fonds aux États pour la construction de leur infrastructure de recharge publique de VÉ. Cela devrait permettre une croissance considérable des bornes de recharge pour véhicules électriques, mais le simple fait d'ajouter des bornes n'est pas la solution. Des stations doivent être ajoutées aux zones où il existe actuellement des lacunes dans certains itinéraires très fréquentés et dans les zones à haute densité pour les personnes qui n'ont pas accès à la recharge résidentielle, mais surtout, elles devront être conçues dans un environnement qui permettra aux utilisateurs de s’occuper pendant la durée de la recharge, quel qu’en soit l’utilisation. Il faudra évidemment s’assurer que ces stations sont conformes aux attentes. L'étude a mesuré la satisfaction des propriétaires de VÉ vis-à-vis de deux types d'opérateurs de bornes de recharge publiques : les bornes de recharge de niveau 2 et les bornes de recharge rapide DC. La satisfaction a été mesurée en fonction de 10 facteurs : facilité de chargement ; vitesse de charge ; coût de la recharge ; facilité de paiement; facilité de trouver cet endroit; commodité de cet endroit; activité pendant la recharge ; à quel point vous vous sentez en sécurité à cet endroit ; disponibilité des bornes ; et l'état physique du lieu de recharge.
Voici les principales conclusions de l'étude de 2022 :
"Tout le monde sait que les stations-service sont axées sur la commodité, nourriture et produits de base facilement disponibles, ravitaillement et commodité rapide", a déclaré Gruber. "Bien que la recharge rapide semble s'accélérer de jour en jour, les véhicules devront s’équiper pour profiter des dernières bornes ultra-rapides. Actuellement, seule une poignée de véhicules peuvent profiter des vitesses de recharge les plus rapides. Et quelle que soit la vitesse de chargement de leur véhicule, les propriétaires de véhicules électriques indiquent toujours qu'ils ont besoin de plus d'options pendant chaque session de recharge pour améliorer certains éléments pour combler les temps d'arrêt. » Classement des études Tesla Destination se classe au premier rang parmi les bornes de recharge de niveau 2 avec un score de 680. Volta (667) se classe deuxième et ChargePoint (639) se classe troisième. Le réseau de Superchargeurs de Tesla se classe au premier rang des bornes rapides CC avec un score de 739. C'est la seule marque de bornes rapides CC à se classer au-dessus de la moyenne de l'industrie. L'étude sur la recharge publique de 2022 sur l'expérience des véhicules électriques aux États-Unis (EVX) a été menée en collaboration avec PlugShare, le principal fabricant d'applications et de recherche pour les conducteurs de véhicules électriques. L'étude a examiné les attitudes, les comportements et la satisfaction des consommateurs, établissant les normes pour comparer l'expérience globale de la recharge publique des véhicules électriques. Les répondants comprenaient 11 554 propriétaires de véhicules électriques (BEV) et de véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV). L'étude a été menée de janvier à juin 2022. Les conducteurs qui se sont rendus sur le lieu de recharge et qui n'ont pas rechargé leur véhicule ont été invités à expliquer pourquoi ils avaient décidé de ne pas recharger. *Les Superchargeurs sont des moyens rapides et pratiques de recharger une Tesla lorsque vous êtes en déplacement. D’autre part, les bornes Destination Tesla fournissent une recharge relativement lente. Pourtant, elles sont pratiques car elles ont tendance à être dans les hôtels et les centres de villégiature où les conducteurs peuvent garer leur voiture pendant la nuit. Blagojce Krivevski Electric Cars Report
Contribution: André H. Martel
Nous devons investir dans les infrastructures pour les véhicules électriques : voici pourquoi1/3/2022
La croissance nette des ventes mondiales de voitures en 2021 provient des voitures électriques. Mais même à ce rythme, le passage aux véhicules électriques peut ne pas être assez rapide.
En 2021, les ventes de voitures électriques ont plus que doublé pour atteindre 6,6 millions , ce qui représente près de 9 % du marché automobile mondial et a plus que triplé sa part de marché par rapport aux deux années précédentes. La croissance des ventes mondiales de voitures en 2021 est venue principalement des voitures électriques. Mais même à ce rythme de croissance, le passage aux véhicules électriques peut ne pas être assez rapide. Bill Gates croit que le changement climatique pourrait causer des problèmes beaucoup plus importants si les voyages neutres en carbone ne devenaient pas disponibles assez rapidement. Alors, qu'est-ce qui ralentit l'adoption des véhicules électriques et comment la technologie peut-elle résoudre ces problèmes ? Les barrières à l'électrique Les quatre obstacles qui empêchent les conducteurs de passer à l'électrique sont : l'autonomie, l'anxiété liée à l'autonomie, le coût d’acquisition et les infrastructures. Le succès de l'adoption des véhicules électriques dépend fortement de batteries plus efficaces et d'une infrastructure de recharge adéquate. La plupart des consommateurs s'appuient sur leur borne de recharge à domicile ou au travail, il existe toujours des craintes concernant les longues distances avec les véhicules électriques, et les propriétaires de taxis, les camions de livraison et les entreprises de transports en commun ne veulent pas être limités par leur capacité de service. Plus de 500 modèles de véhicules électriques avec une autonomie d'au moins 400 km seront disponibles d'ici 2025. Cependant, cela demeure inférieur à certains véhicules traditionnels qui peuvent offrir jusqu’à 640 km d’autonomie alors que les stations-service continuent d'être plus accessibles que les réseaux de recharge pour les véhicules électriques. L'infrastructure de recharge est naissante sur la plupart des marchés, coûteuse, difficile à gérer et géographiquement limitée. Les propriétaires de flottes qui gèrent les réseaux de recharge doivent payer pour des mises à niveau coûteuses du réseau et subir de longs temps d'arrêt de recharge. La recharge enfichable a ses défis, que les nouvelles technologies tentent d’améliorer.
Augmenter l'autonomie des véhicules électriques grâce aux échanges de batteries
L'échange de batteries offre une solution même s'il s'est avéré difficile au démarrage. La start-up Better Place avait construit un réseau de stations d'échange en Israël dans le but de s’étendre dans le monde entier, mais l'entreprise a fermé ses portes en 2012. Elon Musk a également tenté en vain d'établir un projet d'échange de batteries. Par contre, à ce jour, le chinois NIO a effectué 800 000 échanges de batteries et poussé la technologie un peu plus loin. L'idée est également testée en Amérique; la compagnie Bay Area's Ample a créé un réseau d'échange de batteries pour les constructeurs automobiles et aux opérateurs de véhicules électriques. Les échanges de batteries pour le camionnage et les longs trajets semblent prometteurs, le China State Grid permet des échanges semi-manuels de batteries de bus et de taxis. La technologie des batteries a considérablement évoluée au cours de la dernière décennie; les coûts ont chuté de 90 % et leur poids a également diminué, permettant de meilleures performances et une plus grande autonomie. Cependant, l'échange de batteries nécessite des ressources supplémentaires, ce qui soulève des questions sur la durabilité et la capacité de ces ressources. Autres solutions de recharge L'intégration de la technologie de recharge dans les systèmes routiers est une autre option. La compagnie Electreon , a introduit la technologie de recharge sans fil pour les véhicules électriques en mouvement, un système routier électrique . Les véhicules électriques équipés de batteries Electreon peuvent passer sur une bande de recharge intégrée et recharger la batterie tout au long du trajet. La recharge est alimentée par le réseau et des panneaux solaires renouvelables peuvent être construits le long de la route. La taille des batteries peut également être réduite jusqu'à 90 %, grâce à la prise en charge de bornes de recharge en cours de route. Alors qu'une batterie pour un bus urbain standard a généralement une capacité de 450 kWh, la recharge sans fil pourrait réduire les batteries à 75 kWh, voire 42 kWh à l'aide d'un supercondensateur. Les véhicules électriques plus gros, comme un camion électrique de 40 tonnes, peuvent fonctionner avec une batterie d'une capacité réduite de 210 kWh avec la prise en charge de couloirs de recharge, par exemple le camion électrique SmartRoad Gotland fonctionne avec une batterie de 210 kWh, par rapport à l'actuel standard de l'industrie d'environ 500-600 kWh. Les progrès vers l'adoption généralisée des véhicules électriques ne dépendent pas que d'une seule solution; nous avons besoin d'un effort coordonné et d'un déploiement vigoureux des solutions existantes. La question de savoir si les solutions d'autonomie des véhicules électriques atteindront les objectifs dépend fortement de la normalisation mondiale et du partenariat public-privé. La technologie est là, mais il reste à voir si nous sommes prêts à l'adopter. Maya Ben Dror World Economic Forum
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques peuvent permettre des économies à long terme, mais vous devez garder à l'esprit ces questions avant de faire un investissement.
Alors que le concept de flottes entièrement électriques semblait futuriste il y a quelques années à peine, nous en sommes maintenant à un moment charnière des véhicules électriques moyens et lourds qui arrivent sur le marché en nombre toujours croissant. Selon un récent rapport de RMI* évaluant l'état actuel du marché pour les propriétaires de flottes, « éviter l'électrification n'est plus une option ». Alors que les propriétaires et les opérateurs examinent les options disponibles pour décarboner afin d'atteindre les objectifs de durabilité ou de gagner en efficacité grâce au coût total de possession moindre, il est important de s'engager dans une planification minutieuse pour comprendre les divers processus impliqués dans l'électrification. Les décisions prises au cours des étapes de préparation influenceront le succès de la transition globale de la flotte et la capacité de faire évoluer le commerce à l'avenir. Il y a plusieurs considérations clés lors de la préparation de cette transition. 1. Taille et type de flotte La planification la plus critique se situe dans les premières étapes de votre processus de réflexion, où il est préférable de commencer par une étude de faisabilité. Cela peut vous aider à déterminer quels véhicules sont les plus judicieux à électrifier en premier. Le large éventail d'options devenant de plus en plus disponibles, vous devrez déterminer si les véhicules électriques actuellement ou bientôt disponibles sur le marché peuvent remplir les mêmes fonctions que leurs véhicules à moteur à combustion interne (ICE) actuels. Sont-ils capables de transporter la même quantité de charge ? Le véhicule pourra-t-il effectuer le même itinéraire avec une seule charge ? Comment et où rechargerez-vous votre véhicule ? Quel est le coût total de possession sur la durée de vie de chaque véhicule ? Certains types de véhicules peuvent être mieux adaptés que d'autres pour une électrification plus efficace. Par exemple, les véhicules tels que les camions de livraison du dernier kilomètre ont une capacité à court terme et des itinéraires et des horaires prévisibles, effectuant généralement des opérations pendant les heures normales de travail. Cela signifie non seulement qu'ils peuvent être rechargés la nuit lorsque les coûts d'électricité sont plus bas, mais aussi qu'ils roulent généralement à proximité des zones centrales où la source d'énergie pour la recharge de la flotte peut être locale. Par contre les camions longue distance parcourent beaucoup plus de kilomètres par jour et peuvent donc offrir un TCO* inférieur sur une période d'amortissement plus courte. Cependant, les autonomies plus courtes des véhicules électriques, associées à la nécessité d'une recharge ultra-rapide sur la route à des emplacements et à des heures optimaux, créent plus d’obstacles à l'électrification. Il est également question de planification à long terme et l’achat d’une plus grande quantité de véhicules plutôt que de commencer par des projets pilotes plus petits utilisant moins de véhicules. Bien qu'il puisse sembler initialement préférable de commencer petit, les approches incrémentielles peuvent coûter plus cher à long terme, car vous pouvez perdre les gains d'efficacité obtenus en déployant des projets à grande échelle. Au moment de décider où et comment recharger, les opérateurs devront trouver la configuration optimale des véhicules vers les bornes de recharge, qui variera en fonction de l'emplacement et des conditions spécifiques du site. La planification dépend également de la création de nouvelles alliances avec des fournisseurs de services et potentiellement des concurrents pour garantir que la recharge fiable, rentable et haute puissance soit structurée là où elle est nécessaire pour votre flotte lorsque vous avez des véhicules à grande échelle. 2. Comment obtenir le maximum de ROI (retour sur investissement) Les défis d'une comptabilisation suivie des véhicules électriques peuvent survenir dès la décision d'achat. Les approbations budgétaires s'accompagnent souvent d'exigences d'achat des véhicules « les moins chers », ce qui peut entraver une analyse coûts-avantages précise des véhicules électriques par rapport aux véhicules électriques, car le prix d'achat initial des véhicules électriques est souvent plus élevé. Les responsables de l'approvisionnement doivent non seulement évaluer le prix du véhicule, mais également prendre en compte les coûts de carburant sur la durée de vie comparée à l'électricité utilisée, les assurances, l'entretien et les réparations. En outre, les efficacités opérationnelles comme les inefficacités doivent être prises en ligne de compte dans le coût total de possession, car différents véhicules et caractéristiques pourraient entrainer des considérations de coût positives ou négatives. De plus, les principes comptables traditionnels qui intègrent le ravitaillement pour les flottes de gaz et de diesel ne s'appliqueront pas à ces nouveaux véhicules en raison de la nature des coûts d'électricité. L'électricité peut être variable selon l'heure de la journée et peut être modifiée en raison de la dynamique réglementaire des services publics ; cependant, une partie ou la totalité des coûts de l'électricité peuvent être fixés en incluant l’adoption d'un approvisionnement en énergie renouvelable à faible coût et à long terme. La comptabilité doit prendre en compte le coût total de possession (TCO*) des opérations de véhicules pour déterminer avec précision la valeur de ces actifs. Des facteurs tels que les incitatifs étatiques, fédéraux et des services publics en faveur des véhicules, des infrastructures de recharge et du carburant à faible émission de carbone peuvent fortement influencer le coût total de possession net afin que les organisations puissent évaluer de manière appropriée le rapport coût-bénéfice. 3. Infrastructure de recharge et considérations d'emplacement Le plus grand défi de l'électrification des véhicules est sans doute l'infrastructure de recharge, notamment pour savoir où et comment elle est structurée et déployée, et qui paie pour cela. Tout d'abord, les entreprises devront déterminer la quantité d'énergie nécessaire pour la recharge, quelle est son ampleur et quelles bornes de recharge sont les plus appropriées pour leurs opérations. La prochaine vague de véhicules électriques moyens et lourds nécessitera des technologies de recharge rapide de niveau 2 (L2) ou CC (alias « niveau 3 »), chacune offrant des exigences d'installation et des puissances de sortie uniques. Certaines des bornes de recharge requises pour une recharge efficace des véhicules lourds ne sont même pas disponibles dans le commerce aujourd'hui. L'ampleur et le calendrier de la capacité électrique disponible auprès du service public local et la façon dont les flottes prévoient utiliser et recharger leurs véhicules auront un impact sur l'endroit où ils devront être situés. L'emplacement jouera un rôle crucial. Dans les zones urbaines, l'infrastructure de réseau actuelle est probablement inexistante ou tout au plus déjà insuffisante. RMI* note que les centres urbains et les régions peuvent avoir besoin de plus de sous-stations, de plus gros centres de distribution et de plus de lignes d'alimentation afin de répondre à la demande croissante, ce qui coûte temps et argent et échappe au contrôle du propriétaire de la flotte. En revanche, les zones rurales peuvent manquer de ressources énergétiques ou d'accès aux lignes de transmission qui pourraient fournir de l'électricité aux zones reculées. De plus, les flottes devront tenir compte des plans tarifaires d'électricité, qui varient souvent en fonction de l'heure de la journée et qui sont fortement influencés par le niveau d'énergie utilisé à un moment donné. Les tarifs doivent être considérés en termes à la fois de coûts et d'impacts logistiques sur les opérations de transport. Même lorsque tous ces problèmes auront été résolus, une question demeurera : qui doit développer, posséder et exploiter ces installations de recharge ? Avec autant de considérations importantes en jeu, les organisations devront probablement bénéficier d'un partenaire de développement d'infrastructures de véhicules électriques de confiance qui pourra les aider à déterminer les solutions optimales dans un processus complexe et souvent incertain. Lors de la sélection de partenariats, il sera crucial que les développeurs démontrent une compréhension approfondie des solutions de recharge structurées, incluant la technologie, l'immobilier, les services publics, les incitatifs, la gestion de l'énergie et les opérations. *RMI est une organisation indépendante, non partisane et à but non lucratif d'experts dans toutes les disciplines qui travaillent pour accélérer la transition énergétique propre et améliorer les vies. * Le TCO (Total Cost of Ownership[1]) représente le coût global d'un bien ou d'un service tout au long de son cycle de vie. Cette méthode de calcul prend aussi bien en compte les coûts directs que les coûts indirects. David Schlosberg est vice-président des solutions chez TeraWatt Infrastructure . Facilities Net
André H.Martel
Les conducteurs de l’État de Washington, de l'Oregon et du Nevada économisent plus de 2 $ par gallon avec un véhicule électrique.
Alors que de nombreux Américains rêvent de conduire un véhicule électrique et que les manufacturiers se dirigent de plus en plus vers l'électrification, les acheteurs peuvent encore hésiter à acheter des véhicules électriques en raison des coûts, de l'autonomie ou de l'inaccessibilité des bornes de recharge. Une nouvelle recherche, une application automatisée comparative, confirme que l'achat et l’utilisation d'un VÉ peuvent être une excellente décision financière et logistique, mais cela dépend vraiment de l'endroit où vous vivez. Les conducteurs des États de la côte est ou ouest comme le Massachusetts, le Vermont et la Californie bénéficient de nombreuses incitatifs financiers pour acheter des véhicules électriques et ont davantage accès aux bornes de recharge. Les conducteurs de Louisiane, du Kentucky et de l'Idaho n'ont pas cette chance. Les 10 des États qui utilisent le plus de VÉ : Massachusetts, Vermont, Californie, Hawaï, Rhode Island, Connecticut, New York, Maine, Colorado et Maryland. Les 10 pires États qui possèdent le moins de véhicules électriques : la Louisiane, le Kentucky, l'Idaho, l'Arkansas, le Dakota du Nord, le Mississippi, le Nebraska, la Virginie-Occidentale, l'Oklahoma et l'Alabama. L'étude a classé les États en fonction de trois facteurs : la densité des bornes de recharge des véhicules électriques, les économies d'essence et les incitatifs gouvernementaux. Les États de la côte est et ouest comprennent neuf des 10 meilleurs États pour posséder un véhicule électrique ; Les États du Sud et du Midwest couvrent neuf des 10 pires États à posséder un VÉ. Disponibilité des bornes de recharge La distribution des bornes de charge varie considérablement d'un État à l'autre. Le Vermont et la Californie arrivent en tête de liste avec 133 et 89 bornes de recharge pour 100 000 habitants. Mais on remarque une baisse importante à partir de là. Le Maryland possède le troisième plus grand nombre de bornes de recharge de véhicules électriques avec 59 bornes pour 100 000 habitants, mais c'est moins de la moitié de la quantité dont dispose le Vermont. Les trois États, l'Alaska, le Kentucky et la Louisiane ont pour leur part 8 à 9 bornes de recharge pour 100 000 habitants, une densité des stations de recharge de 0,009%. Coût de l’essence Les véhicules électriques sont excellents pour l’environnement et votre portefeuille. Les conducteurs de Washington, de l'Oregon et du Nevada économisent l'équivalent de plus de 2 $ par gallon avec un véhicule électrique. Cela représente 47% d'économies pour Washington, 43% d'économies pour l'Oregon et 40% d'économies pour le Nevada. Étant donné que l'Américain moyen utilise plus de 300 gallons d'essence par an, les conducteurs de Washington, de l'Oregon et du Nevada pourraient économiser plus de 600 $ par an s'ils passent aux véhicules électriques. Il s'agit de 4 800 $ sur la durée de vie moyenne de possession d'une voiture. Même les conducteurs d'États comme Hawaï et Rhode Island, qui économisent chacun moins d'un dollar par gallon d'essence, peuvent économiser quelques centaines de dollars annuellement grâce aux VÉ. Des incitatifs Les gouvernements des États encouragent l'adoption des véhicules électriques en offrant de plus en plus d’incitatifs fiscaux et de subventions. La Californie, le Massachusetts et le Maryland ont plus de 10 incitatifs gouvernementaux locaux pour soutenir l'achat et/ou la location de VÉ. Cela comprend des remises sur l'achat de véhicules électriques jusqu'à 7 500 $, des remises sur les bornes de charge, des crédits d'impôt sur le revenu pour l'achat de véhicules électriques, des remises sur les coûts de bornes de recharge, etc. C'est plus de 10 fois les incitatifs que des États comme la Virginie-Occidentale, le Dakota du Nord, le Kansas, le Missouri, le Wyoming et d'autres qui n’offrent que 0 à 1 incitatif. Aujourd'hui, 46 États et Washington DC encouragent l'adoption des véhicules électriques. Les incitatifs comprennent les exemptions de voies réservées, les remises sur l'achat de véhicules électriques, les inspections de véhicules/exemptions de tests d'émissions, les incitatifs au stationnement, les réductions des tarifs des services publics, etc. Par exemple, les fournisseurs de services publics réduisent souvent les prix de recharge des véhicules électriques pendant certaines périodes creuses. Cela permet aux conducteurs d’économiser des centaines de dollars par an. Les crédits d'impôt et les rabais offrent souvent plusieurs milliers de dollars d'économies annuellement lorsque le consommateur achète son VÉ. Les États ont également créé des incitatifs pour les entreprises. Par exemple, la Californie, le New Jersey, New York, l'Oregon et neuf autres États exigent des fabricants qu'ils vendent annuellement un certain nombre de véhicules à zéro émission. Amélioration de l'infrastructure de VÉ L'infrastructure des véhicules électriques, qui fait référence à l'accessibilité des bornes de recharge pour véhicules électriques et aux incitatifs gouvernementaux pour l'adoption des véhicules électriques augmente chaque année. Le projet de loi sur les infrastructures de Biden veut ajouter 7 milliards de $ USD pour améliorer les infrastructures de véhicules électriques, et de nombreux États augmentent les investissements dans les véhicules à zéro émission avec des aides supplémentaires. Les constructeurs automobiles tels que Volkswagen, Ford et Chevrolet lancent de meilleurs véhicules électriques avec plus d’autonomie et davantage de fonctionnalités telles que les stationnements intelligents. Lorsque l'on considère les avantages financiers des économies d'essence, des remises et des incitatifs fiscaux, posséder un VÉ devient de plus en plus intéressant. Vous pourriez économiser 4 800 $ en frais d'essence sur la durée de possession d'une voiture, d’une durée d’environ 8 années. Si vous habitez dans un État, comme la Californie ou le Maryland, vous pourriez également économiser de 5 000 à 8 000 $ USD sur le prix d'achat du véhicule. L'augmentation des investissements dans les infrastructures de VÉ signifie que davantage de bornes de recharge publiques seront disponibles, et les villes offriront plus de rabais et d'incitatifs permettant de réduire les coûts pour rendre les VÉ encore plus abordables. Les acheteurs doivent également vérifier si leur état ou leur localité ont des incitatifs financiers et vérifier le prix de l’essence. L’Équipe de Charged Fleet Charged Fleet
Contribution: André H. Martel
Finalement! Après de nombreuses querelles entre et au sein des partis, la Chambre des États-Unis a adopté un ensemble de règlements qui autorise 550 milliards $ USD de nouveaux investissements sur plusieurs années, dont 7,5 milliards $ pour l'infrastructure de recharge des véhicules électriques et plusieurs autres éléments liés aux véhicules électriques et à l'énergie propre.
Le coût total du programme s'élève à plus de 1,2 mille milliard $ si on inclut le financement de la gestion des autoroutes, ce qui en fait le plus gros projet de loi de travaux publics depuis que le président Eisenhower a créé l'Interstate Highway System. Le vote à la Chambre était de 228 pour et 206 contre alors que 13 républicains ont soutenu le projet de loi et 6 démocrates ont voté contre. Le Sénat avait préalablement adopté le plan d'infrastructure en août avec un vote bipartite 69-30. Il est fort probable que le président Joe Biden signera rapidement le projet de loi. En plus des 7,5 milliards consacrés aux infrastructures de recharge publiques, la facture comprend : environ 110 milliards $ de nouveaux investissements pour les routes et les ponts ; 65 milliards $ pour les mises à niveau du réseau électrique ; 66 milliards $ pour Amtrak et d'autres entreprises de transports ferroviaires; 39 milliards $ pour le transport en commun et 5 milliards $ pour de nouveaux autobus scolaires, dont la moitié peut être dépensée pour des autobus diesel ou GNC ; 17 milliards $ pour les infrastructures portuaires ; et 25 milliards $ pour les réaménagements aéroportuaires et les mesures visant à réduire la congestion et les émissions. Ces deux derniers postes pourraient inclure du financement pour l'électrification des transports tels des équipements au sol des aéroports et du transport portuaire. Après avoir adopté le projet de loi sur les infrastructures, la Chambre a adopté une règle procédurale établissant les paramètres du débat pour le prochain projet des démocrates : le Build Back Better Act de 1,75 mille milliard $ comprend plusieurs mesures liées à la mobilité électrique. L'une d'elles est le relancement du crédit d'impôt fédéral pour les véhicules électriques, incluant un bonus controversé pour les véhicules électriques qui devraient être construits par des manufacturiers syndiqués. La bataille pour ce prochain projet de loi pourrait s'étendre jusqu'en décembre, mais pour l'instant, les démocrates profitent d’une victoire âprement gagnée. "Les futures générations sauront que c'est à ce moment-çi que l'Amérique a remporté la bataille économique du 21e siècle", a déclaré le président Biden. Charles Morris ChargedEVs
Contribution: André H. Martel
Ford a dévoilé son nouveau pick-up F-150 Lightning la semaine dernière, mais le succès des véhicules électriques dans ce pays passionné de voitures est loin d'être certain.
À Detroit, les usines automobiles fabriquent depuis des décennies des camions construits avec de l'acier Motor City et alimentés à l'essence. Mais la présentation cette semaine du camion électrique Ford F-150 Lightning a offert une nouvelle vision pour l'industrie automobile américaine: des camionnettes en aluminium fonctionnant à partir de groupes motopropulseurs électriques énergisées par des batteries au lithium. Selon les analystes, un modèle électrique du véhicule le plus vendu du pays accessible à 40 000$ USD (48 250 $ CAD) pourrait changer le cours de l'industrie automobile et faire plus pour faire progresser l'électrification du secteur des transports que tout développement récent. «Offrir un véhicule populaire à un prix compétitif pourrait vraiment aider à faire avancer l'agenda des véhicules électriques aux États-Unis», a déclaré Jessica Caldwell, directrice exécutive des insights chez Edmunds.com. Ford a qualifié l'introduction du Lightning comme un moment charnière mais reconnait que cela représente également un pari majeur. Le F-150 incarne la robustesse américaine et soulève la question: la clientèle de ce marché des camions en plein essor est-elle prête à adopter des véhicules électriques respectueux de l'environnement? C'est la question cruciale, a déclaré Michelle Krebs, analyste exécutive d'Autotrader. Le succès du Lightning ou de tout autre véhicule électrique repose sur le développement d’une infrastructure de recharge qui est loin d'être certaine. «Il n'y a pas de marché de camionnettes électriques pour le moment, donc nous ne savons tout simplement pas comment ils seront perçus par les consommateurs», a-t-elle déclaré. Les consommateurs de camions ne sont pas naturellement enclins à passer aux voitures uniquement pour passer à l'électrique, a déclaré Krebs. Donc, avec le Lightning, Ford devra développer une nouvelle clientèle. Cela constitue une étape cruciale dans les efforts du pays pour limiter les émissions de gaz à effet de serre, considérant que le secteur des transports représente 29% de ces émissions. La transition aux VÉ est un élément clé du plan climatique de Joe Biden, qui appelle le pays à réduire d’ici 2030 ses émissions de 50% par rapport aux niveaux de 2005, et atteindre zéro émission nette dans l'ensemble de l'économie d'ici 2050. Bien que les véhicules électriques représentent actuellement un peu moins de 2% des ventes de véhicules neufs aux États-Unis, il n'y a peut-être pas de meilleure façon pour faire augmenter ces chiffres que la venue de la série F. L'année dernière, Ford a généré environ l’équivalent de 50 milliards $ CAD dans la vente de plus de 800 000 camions de la série F, selon les données de la société d'Edmunds.com. Les ventes du F-150, le camion léger de la série, ont dépassé 556 000. L’aspect du Lightning qui semble attirer le plus l'attention n'est pas sous le capot ou dans la cabine, mais son prix. En incluant les incitatifs fiscaux pour les véhicules électriques, le modèle de base du camion pourrait coûter environ l’équivalent de 38 600 $ CAD, moins qu'un F-150 à essence qui se vend 44 600 $ CAD avec une cabine multiplace. En revanche, le GMC Hummer EV et le Rivian R1T seront offert pour 96 500 $ et 84 400 $ CAD, bien qu'ils soient légèrement plus tape-à-l’œil. Le Lightning marque également l'une des premières tentatives d'électrification d'un véhicule connu qui séduit un marché de masse. Auparavant, les véhicules électriques étaient pour la plupart de petites voitures de conception non conventionnelle qui attiraient les personnes soucieuses de l'environnement, a déclaré Caldwell. L’autonomie du Lightning est également fort intéressante. Le modèle de base devrait parcourir 370 km sur une pleine charge ou, pour 24 100 $ CAD supplémentaires, la version grande autonomie peut parcourir jusqu’à 482 km. Le véhicule peut transporter jusqu'à 2 000 lb (907 kg) de charge utile et remorquer jusqu'à 10 000 lb (4535 kg). Cependant, Ford n'offre aucune donnée sur l'autonomie avec une charge utile lourde ou un remorquage, et Car And Drive l'a estimée à aussi peu que 160 km. C'est le genre de détail qui pourrait désintéresser les consommateurs non seulement du Lightning, mais de toutes les camionnettes électriques. Sur un chargeur rapide CC de 150 kW, la camionnette à grande autonomie estime augmenter son autonomie jusqu'à 86 km en 10 minutes, ou un peu moins d'une heure pour une recharge complète. Il n'est pas difficile d'imaginer un scénario dans lequel quelqu'un qui pourrait acheter un camion pour remorquer un camping-car sur une longue distance opterait plutôt pour un F-150 à essence au lieu d'être incommodé par un arrêt d'une heure pour recharger environ tous les 160 km, a déclaré Caldwell. Mais plusieurs fonctionnalités Lightning sont intéressantes, comme un trou de drainage au cas où vous voudriez nettoyer la cabine au jet d’eau. Un système à double batterie qui peut alimenter des outils sur le terrain ou une maison pendant trois jours en cas de panne. Le F-150 Hybrid a été utilisé comme générateur mobile lors des récentes pannes au Texas.
L'ingénieure en chef de Ford, Linda Zhang, dévoilait mercredi dernier le Ford F-150 Lightning à Dearborn. Photographie: Carlos Osorio / AP
La puissance du Lightning est un autre argument de vente il peut passer de 0 à 100 km/h en un peu plus de quatre secondes, offre un couple de 775 lb-pi et le modèle haut de gamme cible 563 chevaux. Cela a suffi à impressionner le président, qui a testé un Lightning lors d'un arrêt au Michigan la semaine dernière. «Ce véhicule est rapide», déclara-t-il. Les entreprises sont parmi les groupes de consommateurs qui pourront exploiter toute la puissance et la capacité de ces camionnettes. C’est important pour nous, a déclaré Dave Alder, un électricien de la région de Detroit, surtout si cela nous permet d’économiser sur l'essence. Par contre, il se dit inquiet pour la recharge des véhicules et pour le moment, il préfère ne pas prendre de risque et continuer de rouler avec sa Chevy Silverado à essence. Le syndicat United Auto Workers qui a parfois été sceptique quant à l' électrification soutient maintenant le projet Lightning. Le camion sera construit au Centre de véhicules électriques à Dearborn, qui se trouve juste à l'extérieur de Détroit et près de l'usine de camions de Dearborn qui produit des F-150 à essence et hybrides. La production de Lightning devrait démarrer au printemps prochain, les camionnettes seront disponibles vers juin 2022. La construction d'une infrastructure efficace est essentielle à son succès, et le plan d'infrastructure de 2 000 milliards $ USD (2 412 milliards $ CAD) de Biden comprend 174 milliards $ USD (209 milliards $ CAD) pour soutenir la transition des VÉ. Biden a affirmé à plusieurs reprises que les États-Unis sont dans une course à l'électrification avec la Chine. «L'avenir de l'industrie automobile est électrique. Il n'y a pas de retour en arrière », a-t-il déclaré lors du dévoilement du Lightning. «La question est de savoir si nous allons mener ou si nous allons prendre du retard dans la course vers ce futur.» L'adhésion de l'industrie automobile pourrait aider Biden à faire valoir sa proposition auprès du Congrès, bien que le parti républicain s’y oppose. Les dirigeants républicains ont souligné le manque d'infrastructure comme l'une des principales raisons pour s'opposer aux dépenses consacrées à la transition des VÉ, alors qu’en même temps, ils s'opposent au financement du développement d'infrastructures. Les consommateurs américains ont déclaré qu'ils n'achèteraient pas de VÉ sans qu’il n’y ait un solide infrastructure en place, a déclaré Krebs. « L’ infrastructure de recharge est sans contredit, la clé du succès ». The Guardian
Contribution: André H. Martel
2021 Tesla Model S Plaid+
Selon la plus récente enquête d'Autolist.com, l'autonomie est l’élément le plus important pour les acheteurs de voitures électriques, marquant un changement par rapport à une enquête similaire menée par la société de référencement et d'analyse en 2019. Les problèmes de prix et de recharge étaient alors les principales priorités, maintenant, 61% des répondants ont indiqué que l’autonomie était leur priorité absolue, suivie par le prix (50%) et finalement l'infrastructure de recharge (43%). La recherche confirme que des progrès significatifs ont été réalisés sur le front des prix depuis 2019. La baisse des prix des batteries a grandement contribué à réduire le coût des véhicules électriques, et il existe désormais plus de modèles disponibles pour les acheteurs. Toujours selon les analystes, les nouveaux modèles, tels que la Ford Mustang Mach-E et la Volkswagen ID.4, ne sont peut-être pas moins chers, mais ils sont perçus comme un meilleur investissement par les consommateurs. L'infrastructure de recharge publique s'est développée depuis la dernière enquête, même si les problèmes de recharge ne sont toujours pas réglés. Même le réseau Supercharger de Tesla n’est plus aussi important pour les consommateurs. Lorsqu'on leur a demandé de choisir l'aspect le plus attrayant des véhicules électriques Tesla, seulement un quart des répondants a choisi le réseau Supercharger, le classant au cinquième rang sur 11 réponses possibles (les performances des véhicules étaient l’élément le plus important). L’Étude confirme également que la plupart des répondants souhaitaient recharger leurs VÉ à domicile, 70% d'entre eux affirmant que la recharge à domicile était «essentielle à leur achat». Cependant, ce n'est tout simplement pas une option pour de nombreux acheteurs de voitures , car avoir une borne de recharge signifie généralement que l’on possède une maison avec une allée de stationnement. Les répondants semblaient également insatisfaits des temps de recharge dans les bornes publiques. Lorsqu'on leur a demandé combien de temps ils étaient prêts à attendre à une aire de repos pour ajouter 480 km d'autonomie, 28% ont répondu jusqu'à 30 minutes, confirmant cette enquête en ligne de 2020 qui confirmait que la période d’attente maximale était de 30 minutes. Même si plusieurs spécialistes croient que l’importance d'une autonomie approchant les 800 km soit un faux problème, les sondages continuent de dire le contraire. Cependant, il y peut y avoir une explication à cette perception. Alors qu'une enquête récente a indiqué que les attentes des Américains en matière d’autonomie pourraient avoir augmenté pendant la pandémie de coronavirus, une autre a indiqué que les mêmes préoccupations disparaissent suite à l’achat d'un VÉ. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Sylvain Bouffard, directeur communications et affaires publiques chez AddÉnergie et Sylvain Juteau président et fondateur de Roulez Électrique partagent leurs opinions sur les VÉ.
Selon Sylvain Bouffard, si on pense, en mode essence, on risque d’avoir des craintes concernant l’autonomie et la recharge de son VÉ. Cependant, la moyenne journalière d’utilisation d’un véhicule est d’environ 50 km. Si on a accès à une borne à la maison on repart toujours avec une pleine batterie. Le rôle d’une infrastructure de recharge est double : permettre aux consommateurs de se recharger et de se déplacer et le rassurer.
Pour sa part, Sylvain Juteau, nous rappelle que les VÉ sont de plus en plus abordables, qu’ils offrent maintenant des autonomies supérieures à 300 km à des prix souvent comparables à certains modèles à combustion. Une campagne Équiterre Présentée par Environnement Mauricie ( #CREMauricie ). Présenté par : Roulons Électrique
Contribution: André H. Martel
Une nouvelle approche de la gestion intelligente de l'énergie rend les bornes de recharge pour véhicules électriques plus viables dans les condos et les immeubles résidentiels à logements multiples. Voici une étude de cas sur la façon dont une société de gestion immobilière et un conseil de copropriété ont abordé la solution et préparé leur immeuble pour les VÉ.
Les immeubles résidentiels à logements multiples (IRLM) du Canada ont de la difficulté à fournir à leurs résidents l'accès à des infrastructures de recharge des véhicules électriques à domicile. Une combinaison d'infrastructure vieillie, une demande de recharge instable et de retards d'adoption ont nui à l'intégration des bornes de recharge dans les IRLM. Et avec au moins un tiers des Canadiens vivant dans des IRLM, c'est devenu un problème national. Mais une nouvelle approche face aux bornes de recharge de VÉ dans un condo de Toronto démontre que grâce à la créativité et à des outils de gestion de recharge appropriés pour développer une structure de recharge intelligent, il n'est pas seulement possible mais novateur pour les propriétaires d'immeubles et les gestionnaires immobiliers de préparer leurs IRLM pour la venue des VÉ. New Times Square est un condominium de 375 unités au cœur du centre-ville de Toronto. Comme de nombreux IRLM vieux de plus de 20 ans dans les zones à forte densité, ses gestionnaires immobiliers, son conseil en copropriété et ses résidents ont dû affronter des contraintes logistiques et d'infrastructure posées par le bâtiment pour assurer la recharge de leurs véhicules électriques. Tous savaient qu'ils avaient besoin de planification. Mais des questions sur les exigences de mise à niveau électrique, le partage des coûts et la gestion à long terme, rendaient la situation extrêmement complexe. La proposition de SWTCH, un fournisseur de solutions de recharge et de gestion de l'énergie basé à Toronto, a permis de résoudre le problème. Planifier l'avenir Comme de nombreux IRLM à travers le Canada, les résidents du New Times Square ont réalisés que suite à l’adoption de plus en plus rapide des VÉ, ils auront besoin d'une infrastructure de recharge intégrée. Après avoir discuté des options incluant la possibilité de permettre aux résidents d'installer des unités de recharge individuelles ou de fournir des bornes de recharge publiques aux résidents de l'immeuble, les copropriétaires ont finalement décidé que leur immeuble et ses résidents seraient mieux servis par une structure de recharge privée. Ce modèle de gestion donne le choix aux résidents d’adhérer ou non, et prévoit une flexibilité de croissance pour répondre aux besoins des futurs propriétaires de VÉ.
L'un des principaux avantages du modèle de tarification privée de SWTCH est qu'il tient compte dans son processus de gestion des divers participants : propriétaires et résidents incluant le conseil d’administration et la société de gestion immobilière. L’approche de SWTCH permet d’impliquer toutes les parties prenantes et de répondre ainsi aux besoins des résidents, de connaitre les limites du budget, de l'espace et des infrastructures existantes qui sont des éléments essentiels pour déployer efficacement une infrastructure de recharge dans un IRLM.
«Nous nous concentrons sur l'optimisation intelligente de l'infrastructure énergétique pour maintenir les coûts les plus bas possibles pour faciliter la venue des VÉ» Laura Bryson, COO et cofondatrice, SWTCH Energy Suite à la consultation avec les participants de la copropriété New Times Square pour valider les limites et les besoins du bâtiment, la première étape identifiée était la mise à niveau de l'infrastructure électrique du bâtiment. Cela a nécessité l'installation de deux panneaux supplémentaires de 200 A et de transformateurs de 75 kVA. 14 chargeurs de VÉ ont été installés dans les stationnements et sont maintenant opérationnels. Cela ne représente cependant qu'une fraction du nombre de bornes de recharge qui pourront être ultérieurement installées. New Times Square peut désormais accueillir jusqu'à 40 bornes de recharge. Rendre les IRLM intelligents La clé pour pouvoir supporter la charge de 40 bornes de recharge additionnelles est un système de gestion de réseau intelligent qui s'ajuste dynamiquement en fonction de l'utilisation en temps réel. Par exemple, dans le scénario le plus extrême, si 40 bornes sont utilisées simultanément, la sortie maximale sera de 8 ampères. Si seulement 20 bornes sont utilisées, la sortie atteindra 16 ampères. De plus, à mesure que la demande augmentera, le réseau prendra en charge la gestion de la charge prioritaire, garantissant à chaque résident un accès égal et une recharge suffisante pour ses besoins. SWTCH est devenu le fournisseur principal de services de recharge de véhicules électriques de New Times Square. En utilisant un réseau local privé et un système basé sur le cloud, la société estime que les économies de coûts de développement du projet dépassent 24 000 $. SWTCH travaille en collaboration avec d'autres partenaires et dans ce cas, l'entrepreneur en électricité, Signature Electric, a mis à niveau les panneaux électriques, installé les bornes de recharge et le matériel du réseau associé au projet. Signature Electric sera également responsable de la gestion des futures mises à niveau du système pour suivre l’évolution de la technologie. L'infrastructure de recharge de VÉ du New Times Square est désormais opérationnelle . Plusieurs des bornes de recharge sont déjà utilisés régulièrement par les résidents de l’IRLM qui peuvent désormais profiter des avantages de la recharge à domicile. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
La taxe sur l'essence reste l'une des principales sources de financement des infrastructures routières, pour taire les critiques qui se plaignent que les conducteurs de voitures électriques ne paient pas leur part des coûts d'entretien routiers. La solution du Minnesota? Considérer l'électricité comme un carburant.
Un nouveau projet de loi circulant au Minnesota recommande de charger une taxe sur le «carburant électrique» pour les véhicules électriques. Ce projet considère les services publics et les réseaux de recharge comme des «concessionnaires de carburant électrique» et prévoit un montant de 5,1 cents par kWh, ce qui implique une taxe de plusieurs dollars par recharge de véhicules. Si ce règlement est adopté, le Minnesota taxera l'électricité utilisée pour recharger les voitures électriques comme si c’était du carburant, rapporte le St. Cloud Times . Bien qu'aucun État ne taxe actuellement la consommation d'énergie des VÉ au kilowattheure, l'idée de frais supplémentaires pour les voitures électriques n'est pas nouvelle. Les États ont perdu des revenus provenant de la taxe sur l'essence et plusieurs ont proposé des redevances ou des taxes différentes sur les véhicules électriques pour les compenser. Le gouvernement fédéral favoriserait plutôt une taxe sur le kilométrage, qui, selon les critiques, pourrait cependant prendre des années à se développer. Cette approche fait écho à ce qu'une partie de l’industrie de la recharge de VÉ a commencé à adopter. La compagnie Chargeway veut amener les consommateurs à considérer l'électricité comme un carburant afin de faire en sorte que la recharge des véhicules électriques soit de plus en plus acceptable. Une taxe sur VÉ équivalente à une taxe sur l'essence n'est probablement pas ce que Chargeway avait en tête, mais c'est la prochaine étape logique.
Symbole de recharge de voiture électrique Chargeway
Le fait que l’on vende de plus en plus de voitures électriques, et comme les conducteurs ne paient pas de taxes sur l'essence créé de plus en plus de controverses. Mais limiter les discussions à savoir si les conducteurs de VÉ paient leur juste part élude les questions liés à la taxe sur l'essence elle-même. Selon certains, la taxe sur l'essence a été créée afin de réduire le nombre de véhicules sur la route et d'aider à payer l’entretien des autoroutes. Cette taxe qui se voulait régressive n’est pas parvenue à lever suffisamment de fonds pour financer l’entretien des infrastructures. C'est pourquoi de nombreuses agences ont recommandé d'augmenter la taxe sur l'essence, mais tous sont conscients qu’une telle démarche serait politiquement suicidaire. Lorsque nous avons interrogé les lecteurs en 2019, pour savoir comment les conducteurs de VÉ devraient payer pour l'utilisation de la route, l’option la plus souvent mentionnée était les « frais par kilomètre » faisant essentiellement écho à ce vers quoi le gouvernement fédéral se dirige. Pensez-vous que ce soit une bonne solution pour financer les infrastructures routières? Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
VW va introduire sa propre «taxe carbone» sur les voitures, excluant les modèles électriques17/2/2021
Volkswagen augmentera les prix de ses voitures en fonction des émissions de CO2 de ses modèles, écrit Stefan Menzel dans le quotidien économique Handelsblatt.
Le constructeur automobile basé à Wolfsburg augmente annuellement ses prix en fonction de l'inflation, mais pour la première fois l'entreprise ajoutera un élément environnemental qui entérinera une augmentation en fonction du type de véhicule. Cette année, le prix de tous les modèles devrait augmenter de 1,5% en moyenne, selon un communiqué qui fut transmis à tous ses concessionnaires. Cependant, plus un modèle émettra de CO2, plus la hausse de prix sera élevée, les modèles entièrement électriques tels que l'ID.3 et l'ID.4 seront évidemment exemptés d’une augmentation de prix substantielle, selon le journal. Volkswagen n'a pas encore présenté la nouvelle liste de prix, mais les concessionnaires VW s'attendent à ce que les plus gros véhicules soient les plus durement touchés. «Nous prévoyons jusqu'à quatre % d’augmentation pour les gros modèles à combustion», a déclaré un concessionnaire du sud de l'Allemagne. Les concessionnaires, qui ont déjà soufferts des conséquences de la pandémie et de la fermeture de leurs entreprises, craignent une baisse de leurs ventes. «Nous avons besoin que le commerce reprenne, et nous en avons besoin maintenant», a déclaré au journal Dirk Weddigen von Knapp, chef de l'association allemande des concessionnaires Volkswagen et Audi. Mais, le nouveau mode de tarification répond à l'objectif de l'entreprise de devenir climatiquement neutre d'ici 2050. L'industrie automobile allemande s'est engagée à développer une mobilité climatiquement neutre d'ici 2050, mais quelques manufacturiers rejettent la focalisation sur la mobilité électrique et soutiennent qu'une combinaison de moteurs à combustion efficaces et de carburants synthétiques peut également permettre d’atteindre les objectifs climatiques. L'adoption des véhicules électriques a été lente en Allemagne par rapport à de nombreux autres marchés européens, mais en 2020, le nombre de voitures électriques nouvellement immatriculées a considérablement augmenté. Le manque d'infrastructure de recharge est l'une des principales raisons pour lesquelles les consommateurs hésitent à passer aux voitures électriques. Le gouvernement allemand a récemment adopté une loi forçant l'installation d'une infrastructure de recharge dans les bâtiments neufs ou rénovés. Il a également lancé un nouvel appel d'offres pour l’installation de 1 000 nouveaux points de recharge rapide à travers le pays. Cet article a initialement été publié sur Clean Energy Wire . The Driven
Contribution: André H. Martel
À la suite du plan proposé par le gouvernement fédéral pour réduire les émissions des transports ciblé pour 2022, les experts en politique affirment que la NCP (Norme sur les Carburants Propres) stimulera les ventes de véhicules électriques en encourageant de nouveaux investissements dans les réseaux de recharge des véhicules électriques.
Le mois dernier, le gouvernement fédéral a publié le projet de règlement pour sa Norme sur les carburants propres , une politique conçue pour réduire les émissions de carbone du secteur du transport afin d'aider à atteindre l'objectif de zéro émission nette du pays d'ici 2050. En plus de réduire le niveau des émissions totales des carburants liquides, la NCP devrait renforcer considérablement l'infrastructure de recharge des véhicules électriques à travers le pays, ce qui facilitera le développement et réduira les coûts d’utilisation des modes de transport zéro émission pour les citoyens canadiens. Telle que proposée, la nouvelle politique forcera les fournisseurs de combustibles fossiles à réduire le pourcentage en carbone des combustibles liquides de 13% par rapport aux niveaux de 2016 d'ici 2030. Ces fournisseurs pourront obtenir des crédits dans l'une des trois catégories afin de répondre à la norme de performance souhaitée. Ces trois catégories sont :
Cette troisième catégorie présente un intérêt particulier pour l'industrie des véhicules électriques, car les participants autres que les fournisseurs de combustibles fossiles pourront créer et vendre des crédits. Pour les propriétaires de réseaux de recharge de VÉ, également appelés agrégateurs, cela signifie qu'ils gagneront des crédits chaque fois que les conducteurs utiliseront leur équipement de recharge que ce soit dans les réseaux publics ou à leur domicile, crédits qu’ils pourront revendre par la suite. Réinvestissement dans l’infrastructure La NCP stipule que l'intégralité des revenus de ces ventes de crédit devra être réinvestie dans des incitatifs financiers pour les propriétaires ou les acheteurs de VÉ et dans l'expansion de l'infrastructure de recharge dans des lieux résidentiels ou publics». Conséquemment, plus les réseaux de bornes de recharge pourront encaisser et revendre de crédits grâce à leurs bornes de recharge, plus ils pourront réinvestir dans leur propre croissance. Selon Fernando Melo, consultant chez Global Public Affairs, cela pourrait résulter en une réduction significative du prix de certains équipements d’alimentation pour véhicules électriques (EVSE). «Finalement, théoriquement, cela pourrait permettre de réduire les prix d'EVSE parce que les producteurs seront en mesure de réduire les coûts d’acquisition de leur équipement de recharge parce qu'ils seront compensés par des crédits NCP», déclare Melo, qui note que ces économies pourraient être retransmises aux propriétaires d'entreprises dans l'espoir de faire l'acquisition de bornes de recharge. «Ce projet devrait avantager toutes les personnes impliquées dans la chaîne d'approvisionnement. Par exemple, cela impliquera plus de travail pour l'électricien qui devra effectuer l'installation. Les fournisseurs d'EVSE devraient recevoir plus de commandes », déclare Melo. Lisa DeMarco, associée principale et PDG de Resilient LLP, affirme que la NCP créera également une opportunité pour de nouveaux acteurs, en particulier les sociétés de distribution d'électricité, qui leur permettra de développer des réseaux de bornes de recharge. Ce programme représente une réelle opportunité de devenir agrégateur et d'obtenir des crédits pour intensifier les investissements dans les infrastructures», explique DeMarco. Plus de bornes de recharge dans plus d'endroits Une autre résultante de l'augmentation des investissements dans l'infrastructure de recharge et de la baisse des coûts de production des équipements associés au développement de l’infrastructure sera d’augmenter le nombre de bornes de recharge, ce qui pourrait inciter un plus grand nombre de Canadiens à passer à l'électricité. Selon Melo, les entreprises qui envisagent d'étendre leurs réseaux à des zones rurales sous-peuplées, pourraient profiter par exemple, de ces avantages qui leur permettront d’utiliser cet argent pour faciliter leurs futurs investissements. " «Les conducteurs Canadiens profiteront du déploiement de beaucoup plus de bornes de recharge à travers le pays», dit Melo. Melo note que la NCP a été conçue pour appuyer les autres volets du plan climatique du gouvernement afin d'encourager les Canadiens à adopter des modes de transport à faibles émissions. «C’est une des mesures qui va vraiment aider à stimuler les investissements pour les véhicules électriques et qui va aider à rallier de plus en plus de monde. Il est ici question d’une politique qui a pour objectif de renforcer les autres avantages offerts comme la bourse du carbone afin de créer une réelle dynamique vers l'électrification. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
La révolution des véhicules électriques s'accélère, mais elle ne peut aller aussi loin sans l’infrastructure et la technologie nécessaires. Alors qu’il devient conceptuellement de plus en plus facile de passer des combustibles fossiles au tout électrique, nous pouvons concevoir un monde plus brillant et plus optimiste.
L'engagement du gouvernement britannique d'interdire la vente de toutes nouvelles voitures non électriques, incluant les véhicules à essence, diésel et hybrides à partir de 2035, souligne la volonté de mettre fin à la contribution du pays au changement climatique d'ici 2050. Si l'objectif 2035 doit être atteint, nous devrons planifier des changements majeurs dans le transport et la mobilité urbaine. En passant à l'utilisation de la recharge sans fil ultrarapide à la prise en charge des pays en développement et à la réutilisant des batteries de voiture, le groupe WMG de l'Université de Warwick, propose des avancées dans les connaissances et les technologies d'électrification, qui pourraient permettre de faire le saut vers un avenir automobile électrique prometteur. Alors, pour le présent et le futur, que devons-nous considérer? Améliorer les batteries La demande de véhicules électriques augmente au Royaume-Uni et les immatriculations de voitures rechargeables ont augmenté de plus de 160 000 entre 2013 et 2018. La valeur du secteur de l'électrification étant estimé à plus de 6 milliards de livres (7,8 milliards USD) d'ici 2025, la prochaine décennie offre d'énormes opportunités. Cependant, selon le professeur David Greenwood, le grand public n’adoptera pas vraiment les véhicules électriques tant que les consommateurs ne se verront pas offrir un modèle de convivialité, de commodité et de prix abordables que les véhicules conventionnels offrent aujourd'hui. Il est responsable du projet projet Multi optimal Solutions for Energy Storage Systems (MoSESS) financé par Innovate UK de 2 millions de livres sterling ( 2,7 millions USD) dans le cadre d’un consortium dirigé par McLaren Automotive incluant A123 Systems qui a pour mission de réduire la taille, le poids et les émissions des véhicules électriques actuels. L'objectif est d'améliorer tous les aspects de la performance et de la fiabilité et de débloquer la possibilité de produire une batterie qui corresponde aux performances des véhicules classiques à essence et diésel, répondant aux attentes des consommateurs, contribuant à favoriser l'adoption du transport hybride et électrique et à soutenir la politique gouvernementale. La stratégie Road to Zéro vise à rendre efficace le transport routier sans émissions d'ici 2050. «La raison pour laquelle les gens n'achètent pas de voitures électriques aujourd'hui est parce qu'elles sont trop chères, il y a également un scepticisme généralisé autour de l'autonomie de la batterie et des questions pressantes autour de la régularité et de la fiabilité des bornes de recharge. Les technologies de pointe actuelles sont en mesure de répondre aux besoins d'un petit pourcentage d'utilisateurs et la nécessité de planifier une infrastructure de recharge de batterie efficace est essentielle », explique Greenwood. La technologie actuelle demande de longs temps de recharge. Même les meilleures densités d'énergie de leur catégorie impliquent que la batterie soit relativement grosse pour atteindre la capacité d'autonomie électrique souhaitée. Comme elles sont grosses, elles sont également lourdes, ce qui signifie que le véhicule consomme plus d'énergie pour rouler. De plus, pour des raisons de sécurité, les batteries doivent avoir un niveau de complexité élevé. Donc, dans l'ensemble, vous avez un composant lourd, inefficace et encombrant.
«Nous visons à développer et à intégrer dans un véhicule, une batterie incluant un mélange de cellules à électrolytes à haute densité énergétique et de cellules à haute densité de puissance», déclare Greenwood. «Ces nouveaux types de batteries seront plus efficaces, en offrant un meilleur stockage d'énergie, un boitier plus petit et une capacité de recharge plus rapide. Nous voulons proposer une solution avec un système de refroidissement plus simple, une structure de collision réduite, un temps de recharge réduit pour assurer une autonomie électrique allant jusqu'à 500 km et une économie de poids allant jusqu'à 10% par rapport aux solutions existantes.
Bien que l'efficacité, la commodité et la sécurité soient des facteurs vitaux pour les consommateurs, le coût reste également important dans le processus de prise de décision des futurs utilisateurs de VÉ. L'implication de WMG dans le projet Nextrode, financé par la Faraday Institution, s'attaque à ce problème. Le projet explore les méthodes de fabrication des électrodes pour les batteries Li-Ion. En utilisant le centre de recherche et de développement sur les batteries de WMG et la future installation d’UKBIC, le projet permettra à WMG de modéliser et d'optimiser les moyens de réduire les coûts de fabrication des électrodes, d'augmenter leur capacité de stockage d'énergie et de réduire le temps nécessaire pour atteindre le marché. La relation entre l'infrastructure de recharge et la fabrication des batteries est essentielle, en particulier lorsqu'elle est considérée par rapport aux comportements et modèles de mobilité typiques des consommateurs. 98% des trajets font moins de 80 km, donc le fait de transporter le poids d'une batterie dimensionnée pour parcourir 485 km sur des trajets aussi courts contrecarre quelque peu les efforts visant à améliorer l'efficacité et la convivialité pour les consommateurs. Des considérations comme celles-ci démontrent l'importance d'une infrastructure de recharge de batteries robuste et soulignent que la technologie doit répondre aux modes de vie et aux modèles des consommateurs si elle veut réussir à grande échelle. Le professeur Greenwood a ajouté: «Avec un réseau de recharge rapide, fiable, accessible et omniprésent, les batteries de voitures particulières pourraient diminuer en taille et couper de moitié le prix d’une batterie qui offrirait environ 240 km d'autonomie dans le monde réel, Développer un réseau: la bonne puissance au bon endroit Bien que les véhicules électriques soient sur le marché depuis un certain temps maintenant, l'adoption massive de la technologie par le public n'a toujours pas eu lieu. Les préoccupations concernant la recharge entre les trajets, ainsi que l'anxiété concernant l'autonomie sont les principaux obstacles à l'achat d'un véhicule électrique. Le professeur Richard McMahon de WMG explique: «De nombreux acheteurs qui sont venus tôt aux véhicules électriques ont probablement acheté une voiture électrique et un véhicule à moteur à combustion interne pour parcourir de plus longues distances. Cependant, à mesure que les voitures électriques se généralisent, les conducteurs voudront parcourir de plus grandes distances, d'où le besoin de plus de possibilités de recharge publiques. La recharge sur les autoroutes et le long des routes principales est clairement un catalyseur de voyages. Les Superchargeurs Tesla en sont un exemple; BP et National Grid, entre autres, étudient également le développement de centres de recharge rapide. Des solutions de recharge sur voie publique sont également en cours de développement. »
La start-up char.gy a développé la technologie permettant aux conducteurs de simplement brancher leur voiture sur un lampadaire. La société a créé une nouvelle borne de recharge, qui peut être facilement installée sur des lampadaires. L'installation ne nécessite aucune alimentation électrique supplémentaire ni aucun espace supplémentaire. WMG a aidé char.gy à concevoir, construire et tester rapidement un prototype de la nouvelle carte électronique nécessaire à la conception du projet pour répondre aux normes de l'UE pour les bornes de recharge publiques. Les bornes de recharge sont maintenant prêtes à être utilisées par le public londonien à la suite de l'intégration de char.gy au réseau d'approvisionnement de l'infrastructure de recharge de Transport for London (TfL) en 2018, organisme qui a pour objectif de favoriser le déploiement des véhicules électriques en installant plus de 1000 bornes de recharge dans la rue d’ici la fin de 2020.
Aider les propriétaires de véhicules à recharger leur voiture est une chose, mais la pression est vraiment forte pour trouver de nouvelles solutions pour les flottes de véhicules de nos villes qui doivent rouler constamment. Les taxis électriques par exemple roulent tous les jours, mais il existe toujours une crainte associée à la recharge. Y a-t-il suffisamment de bornes de recharge pour suffisamment de conducteurs dans une ville donnée et la batterie du VÉ durera-t-elle assez longtemps pour effectuer suffisamment de travaux entre les recharges? Les conducteurs ne peuvent pas se permettre de rester immobiles pendant de longues périodes pendant qu'ils rechargent leur véhicules et le public des grandes villes s'attend à ce qu'il y ait suffisamment de véhicules sur la route pour pouvoir héler un taxi à tout moment. De même, les véhicules d'urgence fonctionnent encore majoritairement au diesel, et le jour ou une flotte sera électrifiée, elle devra garantir un niveau de service équivalent. Il serait inconcevable qu'un véhicule des services d'urgence doive attendre pour recharger la batterie. C'est là qu'intervient l'idée de recharge sans fil ou de recharge en mouvement. McMahon commente: «Le concept de recharge en mouvement est vraiment attrayant en principe, mais il reste encore du travail à faire pour assurer la compatibilité et concevoir les procédures d'installation. » WMG et les partenaires du projet travaillent actuellement sur une étude de faisabilité pour évaluer le potentiel de recharge sans fil des taxis électriques. Le consortium espère ensuite obtenir d’Innovate UK un financement supplémentaire pour un projet pilote à grande échelle qui leur permettrait de tester la technologie et l’application sur des sites à Nottingham et à Londres. Renforcer le réseau électrique britannique Une fois la technologie perfectionnée, cependant, elle doit être utilisée de manière efficace, ce qui nécessite un réseau de distribution capable de faire face à des niveaux élevés de recharge de VÉ dans une variété de quartiers et d'emplacements. Un système véritablement durable serait celui où la capacité de stockage d'énergie excédentaire pourrait être réutilisée. Cette idée est explorée par une autre équipe de recherche de WMG, qui étudie la possibilité d'accéder à l'énergie stockée dans les véhicules électriques lorsqu'ils ne sont pas utilisés. Ce concept de véhicule à réseau (V2G) a le potentiel de remédier au déséquilibre, en faisant avancer l'idée d’une connectivité énergétique. Le public est généralement en faveur des véhicules électriques, mais tant qu'ils ne répondront pas aux exigences du seuil d'autonomie, de capacité de recharge et d'accessibilité pour les utilisateurs individuels, ils resteront hors de portée. Le professeur James Marco, chef de projet, pense que la connexion des VÉ au réseau fournira une bonne solution aux problèmes de capacité, et des projets de modélisation comme celui-ci aideront à démontrer les avantages du système. Il a dit: «Nous utilisons des données du monde réel pour démontrer le potentiel du concept V2G. Cela nous aide non seulement à établir la confiance dans la technologie, mais fournit également un apprentissage inestimable qui sera utilisé pour atteindre l'objectif ultime de faire du V2G un composant du réseau. Grâce à une bonne gestion de la batterie, il sera possible d'atténuer la dégradation de la batterie via V2G et peut-être même de prolonger sa durée de vie. » Une fois qu'une batterie de VÉ aura atteint sa durée de vie prévue d'environ 8 à 12 ans, et bien que le fabricant soit responsable du recyclage de la batterie et doive payer les coûts associés au transport et au traitement, ce sera cependant celui qui en fait l’ultime acquisition (normalement une installation de traitement autorisée ou ferraille) qui décidera ce qu'il faut en faire. Ils pourront la revendre pour réutilisation ou la recycler. Cependant, les batteries conservent souvent jusqu'à 80% de leur capacité énergétique et de leur puissance après leur vie active, ce qui signifie qu'elles pourraient convenir à des applications de seconde vie, telles que le stockage d'énergie stationnaire à usage domestique et industriel. Actuellement, la priorisation de la réduction des coûts de production et la rationalisation des processus de fabrication ont conduit à des conceptions de batteries qui sont de plus en plus difficiles à réutiliser ou à recycler en fin de vie. Anwar Sattar, ingénieur en chef du recyclage des batteries chez WMG, observe: «De nombreux blocs-batteries actuellement sur les routes n'ont pas été conçus en tenant compte de leur fin de vie (EoL). Les considérations les plus importantes pour les concepteurs sont encore le coût, la densité d'énergie, la sécurité et la facilité de fabrication. Cela signifie que certaines batteries auront une très faible recyclabilité car elles contiennent de grandes quantités de matériaux comme de la colle qui les rend difficiles à démonter et à recycler. Un autre défi majeur est le manque de standardisation dans la conception des batteries. Cela rend leur réutilisation difficile car elles peuvent différer d'un véhicule à l'autre. » Cela dit, des travaux sont en cours pour y remédier. WMG a collaboré avec deux fournisseurs automobiles de classe mondiale qui se sont concentrés sur la réutilisation et le recyclage efficace de leurs batteries. Premièrement, ils veulent développer des processus de classement des batteries précis et rentables et, deuxièmement, stimuler l'innovation technologique des batteries pour soutenir les pays en développement et les communautés isolées. Le public est généralement en faveur des véhicules électriques, mais tant qu'ils ne répondront pas aux exigences d’autonomie, de capacité de recharge et de prix abordables, ils resteront hors de portée. La science et une ingénierie dynamique peuvent résoudre ces problèmes et le feront avec le temps. WMG veut en faire une question d'années et non de décennies. Automotive World
Contribution: André H. Martel
La planification des VÉ peut aider les villes à éviter des investissements importants dans les infrastructures de réseau à l'avenir.
Crédit: Mike Perkins, PNNL Pour la fiabilité du réseau, l'étude PNNL a démontré qu'une planification préalable et des stratégies de recharge intelligentes pour les véhicules électriques pourraient aider les villes et les services publics à niveler la courbe de canard (la courbe de canard est un graphique de la production d'électricité au cours d'une journée qui démontre le déséquilibre temporel entre la demande de pointe et la production d'énergie renouvelable) et à éviter de créer de nouvelles infrastructures coûteuses.
Les véhicules électriques arrivent en masse. Comment les services publics locaux, les planificateurs de réseaux et les villes peuvent-ils se préparer? C'est la question clé abordée dans une nouvelle étude menée par des chercheurs du Pacific Northwest National Laboratory pour l'Office of Energy Efficiency and Renewable Energy Technologies du véhicule du département américain de l'énergie.
«Bien que nous ne sachions pas exactement quand le point de basculement se produira, les flottes de véhicules à recharge rapide vont changer la façon dont les villes et les services publics gèrent leur infrastructure électrique», a déclaré Michael Kintner-Meyer, ingénieur en systèmes électriques au sein du groupe d'infrastructure électrique de PNNL et l'auteur principal de l'étude. "Ce n'est pas une question de savoir si cela se produira, mais quand." L'étude, publiée aujourd'hui, intègre plusieurs facteurs non évalués auparavant, tels que les camions électriques pour la livraison et les longs trajets, ainsi que les stratégies de recharge intelligente des véhicules électriques.
Au cours de la prochaine décennie, les véhicules électriques de toutes tailles se connecteront de plus en plus aux bornes de recharge dans les maisons, les entreprises et sur les voies de transport.
L'électrification des transports est à nos portes Selon le groupe EV Hub, environ 1,5 million de véhicules électriques, principalement des voitures et des VUS, sont actuellement en circulation aux États-Unis. Les chercheurs de PNNL ont évalué la capacité du réseau électrique dans l'ouest des États-Unis au cours de la prochaine décennie, car des flottes croissantes de véhicules électriques de toutes tailles, y compris des camions, se branchent sur des bornes de recharge dans les maisons et les entreprises et sur les itinéraires routiers. Pour leur étude, les auteurs ont utilisé les meilleures données disponibles sur la capacité future du réseau du Western Electricity Coordinating Council, ou WECC. L'analyse a révélé la charge électrique maximale que le réseau pourrait supporter sans construire plus de centrales électriques et de lignes de transmission. La bonne nouvelle est que jusqu'en 2028, le réseau électrique, de la production à la transmission, semble en bonne santé pour fournir jusqu'à 24 millions de véhicules électriques, soit environ 9% du trafic actuel des véhicules légers aux États-Unis. Cependant, à environ 30 millions de véhicules électriques, la situation pourrait se compliquer. Au niveau local, des problèmes pourront éventuellement survenir même avec un taux moindre d'adoption de VÉ. En effet, un véhicule électrique à recharge rapide peut tirer autant d’énergie que 50 maisons. Si, par exemple, dans un secteur restreint chaque maison a son VÉ, il se peut que le transformateur de puissance normale ne puisse gérer la recharge simultanée de plusieurs VÉ. Nivelage de la courbe du canard. Tel que mentionné dans le rapport, la planification actuelle du réseau ne tient pas suffisamment compte d'un afflux massif de VÉ. Cette omission exacerbe une situation déjà stressante, la redoutable courbe de canard. La courbe de canard est un profil de 24 heures de charge sur le système électrique, et se produit généralement dans les zones avec de nombreuses installations photovoltaïques ou solaires sur les toits. La courbe est basée sur une charge modérée le matin, une charge faible pendant la journée lorsque les unités solaires alimentent le réseau électrique et une charge élevée la nuit lorsque les gens rentrent du travail et que le soleil se couche. Lorsque la demande augmente, la tension chute. Ce changement sévère est difficile pour les opérations du système qui n'ont pas été conçues pour s'allumer et s'éteindre comme un interrupteur d'éclairage. Et avec plus de VÉ qui se branchent pour se recharger le soir, la montée en puissance est accrue et augmente les coûts d'électricité. Selon l'étude, des stratégies de recharge intelligentes comme éviter de recharger pendant les heures de pointe le matin et en début de soirée peuvent niveler les pics de demande et niveler la courbe de canard. L'approche a deux avantages. Premièrement, elle profiterait d'une énergie solaire relativement propre pendant la journée. Cela réduirait ou éliminerait également les changements brusques en soirée lorsque l'énergie solaire s'estompe et que d'autres sources interviennent pour compenser la différence. Des scénarios plausibles soulignent le besoin de planification En s'appuyant sur les données du WECC, l'équipe a développé et modélisé des scénarios plausibles pour 2028. Les scénarios ont été évalués par des chefs d'entreprises et comprenaient un mélange de véhicules légers (passagers), moyens (camions et fourgonnettes de livraison) et lourds (semi-remorques et cargo) des véhicules de service sur la route. C’est la première fois que les trois catégories de véhicules sont incluses dans une telle analyse. PNNL a également développé un modèle de transport pour le fret sur la route, avec des bornes de recharge sur les autoroutes inter-États tous les 80 km pour les trois classes de véhicules. Les scénarios incluaient l'évolution du réseau et sa capacité aux niveaux national et régional. L'équipe s'est concentrée sur les scénarios présentant le plus grand potentiel d'impacts sur le réseau. Les goulots d'étranglement dus à la nouvelle recharge de véhicules électriques sont apparus surtout dans les régions de la Californie, y compris Los Angeles, qui prévoit de passer au tout électrique avec sa flotte urbaine d'ici 2030. Le problème provenait principalement de la croissance des voitures à recharge rapide et des flottes commerciales de camions électriques. Ces véhicules peuvent tirer 400 ampères sur un circuit pendant 45 minutes, au lieu des 15 à 20 ampères tirés en 6 à 8 heures par la plupart des véhicules électriques aujourd'hui. Dennis Stiles supervise le portefeuille de recherche sur l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables de PNNL. Il a déclaré que les véhicules à recharge rapide et l'intégration de recharges mobiles pour flottes sont parmi les plus grands défis pour les planificateurs aujourd'hui. «Les administrations municipales n'avaient jamais vraiment eu à penser aux véhicules électriques auparavant, mais certaines villes recherchent déjà des systèmes de gestion intelligents et d'autres moyens de modifier leurs systèmes de distribution et leurs opérations», a déclaré Stiles. «La clé est de savoir maintenant comment éviter des dépenses en capital importantes à l'avenir. L'ajout d'un nouveau transformateur ici et là est bien différent d’une restructuration de sous-stations. » Prendre une longueur d'avance Mais le défi ne se limite pas aux grandes zones comme Los Angeles. Kintner-Meyer a déclaré que les petites villes aux ressources limitées auront besoin d'aide pour planifier leur infrastructure de recharge et leur capacité d'hébergement. C'est la prochaine étape. Pour la prochaine étude, les chercheurs examineront de plus près les moyens d'intégrer les VÉ dans les systèmes de distribution d'énergie locaux et régionaux à travers le pays. «Nous avons les données et la méthode pour exécuter des scénarios hypothétiques», a déclaré Kintner-Meyer. «Avec les données des services publics sur les lignes d'alimentation et l'infrastructure, nous pouvons créer les modèles puis les partager afin que les administrations puissent prendre une longueur d'avance.» Sci Tech Daily
Contribution: André H. Martel
Illustration de camions électriques lourds en charge à une station de charge publique avec des panneaux solaires montés sur le toit.
Il y a eu beaucoup de discussions autour de la relance de l’économie mondiale récemment. Face à la pandémie de COVID-19 et au ralentissement économique, plusieurs organismes à travers le pays ont proposé des programmes fédéraux qui permettraient de créer des emplois, de relancer l'économie et de soutenir la santé publique, tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES) aux États-Unis. Et le point commun aux diverses propositions incluant celles du Rocky Mountain Institute (RMI) , du Data for Progress , de la Transportation Electrification Partnership et Securing America's Future Energy, exige des efforts pour décarboniser le secteur des transports, en particulier par la transition des moteurs à combustion interne vers les véhicules électriques. Le camionnage régional est l’un des secteurs mûr pour ce changement, ce qui signifie qu'il est crucial de réfléchir sur la façon de prioriser les investissements dans les infrastructures spécialement pour ces entreprises qui font des livraisons sur de courtes distance et qui retournent quotidiennement à leur base d’opération. Le camionnage devient électrique Plus tôt ce mois-ci, le House Transportation Committee a dévoilé un projet de loi sur les infrastructures vertes appuyé par un budget de près de 500 milliards de dollars, baptisé INVEST in America Act , qui inclut des investissements dans des bornes de recharge pour véhicules électriques. Alors que pour plusieurs, le terme "VÉ" a tendance à évoquer des images de véhicules de tourisme tels que la Tesla Model S ou la Nissan Leaf, on parle de plus en plus d’électrification dans le monde des véhicules moyens et lourds. « Rien que sur le marché nord-américain des poids lourds, 19 modèles de camions zéro émission, provenant de 14 fabricants, devraient être en production au cours des trois prochaines années. » Les flottes commerciales envisagent de plus en plus d’utiliser des camions zéro émission pour leurs opérations de transport de marchandises à mesure que de nouveaux modèles entrent en production et que les prix d'achat initiaux diminuent. En fait, il y a de plus en plus de véhicules disponibles sur le marché. Sur le seul marché nord-américain des poids lourds, 19 modèles de camions zéro émission que ce soit à batterie ou à pile à combustible à hydrogène, provenant de 14 fabricants, devraient être en production au cours des trois prochaines années. Cela représente une augmentation impressionnante de 280% comparé aux cinq modèles de classe 8 disponibles aujourd'hui. C'est une excellente nouvelle pour les climatologues, car les transports sont la principale source de GES du pays, représentant 29% des émissions de GES . Près du quart de ces émissions proviennent des camions moyens et lourds plus de 2,5 fois la quantité émise par le transport aérien. En plus des émissions de GES, la pollution des tuyaux d'échappement, des pneus et des freins nuit à la qualité de l'air, augmente le smog et les particules dans l'air et nuit aux communautés, en particulier aux communautés racisées à faible revenu qui, en raison de pratiques de logement discriminatoires et d'injustices environnementales, ont tendance à vivre à proximité des autoroutes et des secteurs industriels. Cette iniquité a des impacts particulièrement désastreux lors d'une crise sanitaire telle que COVID-19. En fait, de nouvelles recherches de Harvard démontrent qu'une augmentation d'une seule unité de particules fines est associée à une augmentation de 8% des taux de mortalité liés au COVID-19. Il va sans dire qu'il devient crucial de nettoyer le transport des marchandises. Mais considérant le manque de ressources financières des secteurs public et privés, la question est de savoir quels secteurs et quelles régions devront être initialement priorisés? Le transport régional a également besoin d'une infrastructure de recharge Bien que l'industrie ait commencé à électrifier ses livraisons urbaines avec des entreprises telles que UPS et FedEx qui sont précurseurs dans ce domaine, le RMI et le Conseil nord-américain pour l'efficacité du fret (NACFE), se basant sur leurs nombreuses recherches sur les camions électriques et le transport régional, ont déterminé que les opérations de camionnage régionales sont mieux adaptées pour être les premiers à adopter les camions électriques, étant donné leurs opérations sur de courtes distances et leurs fréquents retours à la base. Ils ont tendance à avoir des destinations prévisibles et une certaine constance de kilométrage, ce qui signifie que l’autonomie n'est pas aussi cruciale que pour les opérateurs de longue distance, et qu'il est relativement simple de leur construire une infrastructure de recharge. « L'investissement dans l'infrastructure pour soutenir l'électrification de ce segment devrait être rentable dans les années à venir, alors que les arguments économiques et politiques pour les véhicules électriques continuent de s’imposer. » Nous nous attendons à ce que les flottes de transport régionales se rechargent principalement à leurs bases d'opérations, comme pour la grande majorité des propriétaires de véhicules légers. Le facteur clé pour rendre ce segment idéal pour les camions électriques, quel que soit leur cycle de service, est la fréquence des retours à leurs bases d’opérations. L'équipe régionale Run On Less a défini trois grandes catégories de cycles de service régionaux comme suit:
Les flottes ont identifié le manque d'infrastructures de recharge dans les installations comme un obstacle majeur à l'électrification de leurs flottes. Mais investir dans cette infrastructure a beaucoup de sens pour les flottes ayant des opérations de transport régional, car les camions sont assurés de retourner à leur base, de sorte que les flottes peuvent avoir la certitude que leur investissement dans une infrastructure de recharge sera de plus en plus rentabilisé avec l’accroissement de leur parc de camions électriques. De plus, les itinéraires de transport régionaux augmentent continuellement, pour répondre aux besoins du marché, tel que spécifié dans le rapport régional 2019 du NACFE sur le transport. Par conséquent, l'investissement dans les infrastructures pour soutenir l'électrification de ce segment se rentabilisera probablement rapidement dans les années à venir alors que les arguments économiques et politiques pour les véhicules électriques continuent de s’imposer. Besoins de recharge spécifiques Mais recharger un camion lourd est très différent d’un véhicule de tourisme, peut-être surtout au niveau de la puissance de la recharge. Alors que de nombreux propriétaires de véhicules électriques personnels peuvent se recharger en utilisant une prise murale régulière dans leur garage ou potentiellement une borne de recharge de niveau 2, les camions lourds vont plutôt nécessiter des niveaux de puissance beaucoup plus élevés. À cause de la taille de la batterie du véhicule, de l'état de recharge à la fin d'un quart de travail et du temps de séjour disponible pour la recharge entre les quarts de travail, ces véhicules devront pouvoir bénéficier d’une recharge rapide CC (DCFC) impliquant des niveaux de puissance supérieurs à 150 kW. En fait, l'industrie s'efforce de normaliser la recharge à haute puissance pour les véhicules commerciaux , en s'attendant à des niveaux de puissance supérieurs à 1 MW dans un avenir prochain. Il sera possiblement assez coûteux de générer et de fournir cette quantité d'énergie incluant des investissements pour la mise à niveau de la ligne de service et des transformateurs, pour creuser des tranchées, installer les conduits et les conducteurs. Les bornes de recharge elles-mêmes peuvent également être assez dispendieuses. Un expert du California Air Resources Board (CARB) a récemment estimé que, dans l'ensemble, l'infrastructure de recharge coûte actuellement environ 100 000 $ par véhicule pour les camions de fret tout électriques. C'est une grosse facture, même pour les grandes flottes, en particulier si l'on considère que le prix d'achat initial des camions électriques est toujours deux à trois fois plus cher qu'un camion diesel traditionnel. Compte tenu du prix, nous comprenons pourquoi les flottes accordent la priorité aux déploiements de camions électriques dans les régions où des incitatifs financiers, tels que des prêts, des subventions, des rabais et des crédits d'impôt, sont disponibles pour les véhicules et les infrastructures. Mais quels critères les services publics et les décideurs devraient-ils prendre en compte lorsqu'ils décident où concentrer leurs investissements dans les infrastructures pour soutenir les déploiements régionaux de camions électriques? GreenBiz
Contribution: André H. Martel
Volvo Trucks, ayant récemment commencé à vendre des camions électriques pour le transport urbain, estime que l'électrification peut devenir une alternative compétitive également pour les camions plus lourds.
Pour explorer et démontrer les possibilités, Volvo Trucks a développé des camions électriques pour les opérations de construction et la distribution régionale.
"Nous voyons un grand potentiel pour les camions électriques lourds pour le transport régional et la construction à plus long terme. Avec nos camions conceptuels, nous visons à explorer et à démontrer différentes solutions pour l'avenir tout en évaluant le niveau d'intérêt pour le marché et la société. Pour augmenter la demande de camions électrifiés, l'infrastructure de recharge doit être rapidement développée, tandis que des incitatifs financiers plus forts doivent être créés pour les transporteurs qui agissent comme des pionniers en choisissant de nouveaux véhicules avec une empreinte environnementale et climatique moindre." —Roger Alm, président de Volvo Trucks Les camions électriques lourds peuvent aider à améliorer l'environnement de travail des conducteurs et des travailleurs de la construction grâce à un faible niveau de bruit à zéro émission. Ce derniers auront un effet significatif et positif sur la qualité de l'air dans les villes qui ont de nombreux projets de construction en cours. En raison de l'absence de nuisances sonores, ces camions permettent également d'effectuer des opérations de transport sur une plus longue période par jour, ce qui ouvre de nouvelles possibilités de rationalisation des opérations, par exemple dans les grands projets de construction et pour les transports dans et autour des villes. Une réduction de l'impact climatique global du secteur des transports est possible en utilisant des véhicules électriques lourds dans la distribution régionale. La majorité de la distribution de marchandises par camion au sein de l'UE est régionale. "En Europe, on utilise uénormément de camions pour le transport régional de marchandises qui représentent un kilométrage annuel moyen de 80 000 km. Cela signifie que l'utilisation accrue de véhicules électriques pour la distribution régionale entrainerait des gains climatiques importants, à condition que l'électricité soit issue d’une énergie propre et renouvelable." —Lars Mårtensson, directeur environnement et innovation, Volvo Trucks Le plan de Volvo Trucks pour les poids lourds électriques destinés à la construction et à la distribution régionale consiste à intéresser des clients européens à commencer à utiliser des véhicules électriques. Une commercialisation plus poussée suivra ultérieurement. "La vitesse d'électrification dépendra d'un certain nombre de facteurs. D'une part, une expansion importante de l'infrastructure de recharge est nécessaire, et d'autre part, il est nécessaire de garantir que les réseaux électriques régionaux puissent fournir une capacité suffisante à long terme. Des incitatifs financiers sont nécessaires pour intéresser davantage de transporteurs à investir dans les véhicules électriques. Les acheteurs de transport peuvent également contribuer en offrant des durées de contrats plus longues et en étant disposés à payer pour des transports durables. De nombreux opérateurs de transport ont de très petites marges de profit, donc tout nouvel investissement doit être rentable." —Lars Mårtensson Parallèlement à une électrification accrue du secteur des transports, l'amélioration continue de l'efficacité des moteurs à combustion continuera de jouer un rôle clé pour le transport de camions longue distance pendant encore de nombreuses années . "Les moteurs de camions d'aujourd'hui sont des convertisseurs d'énergie efficaces qui peuvent fonctionner au diesel ou à divers carburants renouvelables tels que le biogaz liquéfié ou le HVO, et la technologie a encore un potentiel de développement." —Lars Mårtensson Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
En pourcentage, le Québec détient le sixième rang mondial pour la vente des véhicules électriques. Et c’est loin d’être terminé, la croissance des ventes de véhicules électriques au Québec suit une courbe de croissance exponentielle.
Pourcentage de ventes de véhicules électriques H1 2019
Globalement 2,50% 1. Norvège 47,00% 2 . Islande 10,80% 3 . Californie 7,80% 4 . Suède 7,40% 5 . Pays-Bas 7,00% 6 . Québec 6,36% 7 . Chine 4,80% Le succès n’arrive pas seul, certains critères sont cruciaux à cette réussite: 1. Éducation : AVÉQ, SVÉM, IVI, Roulez Électrique et Roulons Électrique ont fait un travail exceptionnel. 2. Incitatifs : Subventions de 8 000$ au provincial et 5 000$ au fédéral – subvention de 4 000$ pour les modèles d’occasion – subvention de 600$ pour les bornes à domicile – pont 25 et autoroute 30 gratuits – accès à certaines voies réservées. 3. Infrastructure de recharge : 100% de l’argent recueilli par la recharge des véhicules est réinvesti dans l’infrastructure de recharge du Circuit Électrique – plus il y aura de VÉ, plus il y aura de bornes, plus il y aura de bornes, plus il y aura de VÉ. 4. Offre : Loi Zéro Émission du Québec assure l’approvisionnement en VÉ + la subvention des VÉ d’occasion permet d’importer les 1 359 508 voitures électriques des États-Unis. Ces 4 piliers de l’électromobilité ont été largement influencés par l’excellent travail de l’AVÉQ. Que nous réserve le futur de l’électromobilité au Québec ? Si les 4 piliers demeurent intacts, que l’offre demeure au rendez-vous et de plus en plus diversifiée, (Model Y, Pick-up Tesla, etc.), la courbe de croissance exponentielle devrait se maintenir. Tony Seba l'auteur de "Clean Disruption of Energy and Transportation", "Solar Trillions" et "Winners Take All", un entrepreneur de la Silicon Valley, et un instructeur en entrepreneuriat, perturbation et énergie propre à l’université de Stanford est d’avis que: se basant sur les technologies de ruptures du passé, lorsque le seuil critique est atteint, l’adoption d’une technologie suit une courbe de croissance exponentielle. An 1 = 1% An 2 = 2% An 3 = 4% An 4 = 16% An 5 = 32% An 6 = 64% An 7 = 100% Au Québec, nous serions actuellement entre l’an 3 et 4. Selon cette théorie, et se basant sur des conditions optimales nous pourrions envisager ce scénario : 2019 : 6,36% des véhicules achetés sont des VÉ 2020 : 12% des véhicules achetés seront des VÉ 2021 : 24% des véhicules achetés seront des VÉ 2022 : 48% des véhicules achetés seront des VÉ 2023 : 96% des véhicules achetés seront des VÉ 2024 : 100% des véhicules achetés seront des VÉ Pour accélérer le processus, plusieurs pays ont décidé d’interdire la vente de voiture à essence dès 2025 et 2030. Afin d’assurer la pérennité des incitatifs, le Québec et le Canada devraient adopter un système de bonus – malus où les acheteurs de véhicules à essence paieraient une pénalité pour financer les subventions aux véhicules électriques. Pourquoi garder les incitatifs en place ? Tel que spécifié dans le rapport du CCEI, il faut que le Québec mise sur ses forces. Puisque le Québec importe 100% de son pétrole, nous avons tout avantage à utiliser l’hydroélectricité à 99% renouvelable produite ici au Québec. Plus le Québec va rouler électrique, plus sa balance commerciale sera positive. L’importation du pétrole au Québec est responsable d’un déficit dans sa balance commerciale de 10,8 milliards $ annuellement. Et si nos voitures électriques étaient construites au Québec, nous pourrions récupérer un autre 10,6 milliards $ par année.
Quels problèmes pourrions-nous régler avec cette nouvelle richesse ? Nous pourrions investir dans la santé, l’éducation, les transports en commun et l’infrastructure routière.
Sans compter la réduction des GES du Québec qui proviennent à 43% du secteur du transport.
Afin d’attirer les entreprises pour fabriquer des véhicules électriques ici au Québec, la meilleure façon de se démarquer est de viser la première place.
Un texte de: Bruno Marcoux Consultant en électromobilité Vous trouverez les dernières statistiques concernant l'état de la situation des VÉ au Québec en septembre 2019 sur le site web de: AVÉQ
Ministre des Ressources naturelles
Le plan national sur le climat sert la planète et les Canadiens. Les véhicules zéro émission sont appelés à jouer un rôle clé dans notre avenir énergétique propre. Comme les familles font des choix plus verts qu’avant, le Canada leur propose davantage d’options pour leur permettre de se déplacer en voiture tout en limitant la pollution.
Le ministre des Ressources naturelles du Canada, l’honorable Amarjeet Sohi, a annoncé aujourd’hui un investissement total de près de 2 millions de dollars dans deux projets de l’entreprise québécoise Mogile Technologies Inc., qui veut offrir des solutions novatrices pour les infrastructures de recharge de véhicules électriques au Québec.
Le premier projet bénéficiera d’un investissement de 1,136 million de dollars pour l’essai d’une nouvelle technologie compatible avec de multiples réseaux de recharge de véhicules électriques. En plus de réduire la pression sur le réseau électrique pendant la période de pointe, cette technologie permettrait de modifier de manière dynamique la puissance de charge et les tarifs en fonction de la demande prévue. Le second projet bénéficiera d’un investissement de 861 000 $ en vue de l’établissement d’un compte unique permettant aux conducteurs de véhicules électriques de payer pour l’utilisation de n’importe quelle station de recharge, ce qui leur simplifierait la vie en plus d’améliorer le modèle d’affaires des exploitants d’infrastructures de recharge. Ces deux projets financés par le Programme d’infrastructures vertes fourniront des données utiles à de futurs projets d’énergie propre qui créeront de l’emploi et réduiront la pollution au Canada. Dans le but de protéger l’environnement et de léguer une planète plus saine aux générations futures, le plan national sur le climat met en place différentes mesures, notamment des actions destinées à protéger nos océans, à éliminer progressivement les centrales électriques au charbon, à investir dans les énergies renouvelables et les transports en commun ainsi qu’à réduire la pollution par le plastique. Les véhicules zéro émission sont au cœur de la stratégie adoptée par le Canada pour lutter contre les changements climatiques tout en stimulant l’économie. Citations « Privilégier les véhicules électriques est une manière pratique et efficace pour les Canadiens de réduire la pollution et de combattre les changements climatiques. Le gouvernement du Canada continuera donc d’investir dans les infrastructures nécessaires pour offrir des solutions de recharge simples et rapides aux conducteurs de véhicules à faibles émissions, afin d’encourager des déplacements en voiture plus propres. » L’honorable Amarjeet Sohi Ministre des Ressources naturelles du Canada « Les conducteurs canadiens seront plus nombreux à opter pour des véhicules électriques si on leur simplifie la vie au moment de la recharge. Pour que ce choix s’impose naturellement, il faut aménager des infrastructures qui font un usage optimal des ressources énergétiques disponibles. C’est justement ce que permet notre passeport de paiement ChargeHub et notre système de gestion d’infrastructures centralisé ChargeHub. » Simon Ouellette PDG, Mogile Technologies Inc Gouvernement du Canada
Contribution: André H. Martel
Les véhicules électriques devraient dominer le futur marché de la mobilité aux États-Unis. Cependant, une infrastructure de recharge robuste, nécessaire pour faire de la mobilité électronique une réalité, est considérée comme en retard par rapport aux exigences.
L'inadéquation de la croissance des véhicules électriques et de son infrastructure de recharge est en train d'être reconnue à travers l'Amérique. Des incitatifs pour un déploiement plus rapide des stations de recharge sont proposées dans 35 États américains. Les technologies de recharge évoluent également à un rythme soutenu. Les questions fondamentales sont de savoir où charger les véhicules électriques, qui construira l’infrastructure de recharge, et savoir si les réseaux électriques seront prêts pour la croissance envisagée.
Pour discuter de ces questions et explorer les meilleures solutions pour les États-Unis, Global Transmission Report organise une conférence sur l' infrastructure de recharge des véhicules électriques 2019 les 29 et 30 octobre à New York. Le but de la conférence est de mettre en évidence les plans, les implications du réseau, les technologies et les solutions pour construire une infrastructure de recharge pour véhicules électriques efficace et viable aux États-Unis. La conférence réunira des services publics de premier plan, des opérateurs de réseaux, des régulateurs, des investisseurs, des consultants, des équipementiers, des fournisseurs d'équipements de facturation et des fournisseurs de solutions, afin de contribuer à façonner l'avenir de la mobilité électronique aux États-Unis.
La conférence d'un jour et demi comprendra 12 sessions couvrant un large éventail de sujets pertinents pour toutes les parties prenantes du segment des infrastructures de recharge de véhicules électriques aux États-Unis. Elle présentera les politiques et les plans visant à créer une infrastructure de recharge des véhicules électriques dans les principaux États américains. On mettra également en lumière les derniers développements technologiques et les solutions pour améliorer l'expérience client et l'interaction.
Une connectivité de réseau fiable est la clé pour construire une infrastructure de recharge de VÉ adéquate. La demande des points de recharge de VÉ a des implications pour le réseau. Les services publics et les opérateurs de réseau sont-ils prêts? La conférence aura une session dédiée sur l' impact des véhicules électriques sur la planification, les opérations et la sécurité du réseau électrique. L'évènement aidera également à comprendre les exigences règlementaires et les normes pour la construction de points de recharge de VÉ dans les principaux États américains. Ce sera l'occasion de comprendre le rôle que les gouvernements et les investisseurs privés peuvent jouer dans la construction d'une infrastructure de recharge. En outre, il permettra de mieux comprendre les attentes des principaux fabricants de véhicules électriques, des exploitants de parcs de véhicules et des autorités de transport public. Une session consacrée aux expériences des principaux développeurs et opérateurs de points de recharge sera également organisée. Ce sera l'occasion d'apprendre à créer un réseau de recharge intelligent, en fournissant des solutions de charge conviviales et interopérables. L'utilisation de la technologie blockchain dans les solutions de recharge sera présentée à la conférence. L'évènement abordera également le rôle du stockage d'énergie et de la production décentralisée dans la mise en place d'infrastructures de recharge efficaces. Principaux avantages pour les participants Obtenir des informations sur les aspects fondamentaux du marché américain des véhicules électriques Connaitre les derniers plans et politiques relatifs aux véhicules électriques et à l'infrastructure de recharge En savoir plus sur les opportunités émergentes dans l'espace de recharge de véhicules électriques Suivre les dernières tendances en matière de mobilité et de facturation électroniques En apprendre davantage sur les exigences et les normes règlementaires dans divers États Comprendre les implications et les défis auxquels font face les services publics Explorer les derniers développements en matière de technologies de recharge et leur pertinence. Découvrir des solutions pertinentes pour différents clients verticaux Comprendre les attentes des fabricants de VÉ, des opérateurs de flottes et de transport public Découvrir les projets des principaux opérateurs de points de recharge européens et régionaux et des développeurs. Discuter des problèmes et des défis liés à la construction d'une infrastructure de recharge de VÉ Partager et apprendre des pairs de l'industrie Influencer les leaders de l'industrie Profiter des opportunités de mise en réseau et interagir avec les clients et partenaires potentiels Global Transmission Report
Contribution: André H. Martel
Principalement parce qu'ils pensent que les pickup électriques ne fourniront pas ce dont ils ont le plus besoin.
Alors que la communauté des véhicules électriques a les yeux tournés vers les futures camionnettes électriques, comme celle que Tesla est en train de développer, la Bollinger B2 ou la Rivian R1T, les agriculteurs de l'Alberta ne sont généralement pas intéressés. Selon Automotive Canada, quand ils en entendent parler, cela les fait rigoler, principalement parce qu'ils doutent qu'un camion électrique réponde à leurs besoins.
Les agriculteurs de l'Alberta ont besoin que les camionnettes soient fiables et capables de transporter beaucoup de charges. Ils craignent également que le besoin de recharger les batteries ne les oblige à quitter leur travail plus fréquemment. Les infrastructures de recharge rapide sont principalement présentes dans les grandes villes. À moins que les fabricants de camionnettes électriques investissent dans des infrastructures en zones rurales, les agriculteurs seront forcés de le faire. Et ils semblent encore apparemment très à l'aise pour faire le plein de leurs réservoirs d'essence lorsque nécessaire. Dennis DesRosiers, président de DesRosiers Automotive Consultants Inc. à Richmond Hill, en Ontario, a déclaré que pour intéresser les agriculteurs, les camionnettes électriques devraient être offerts à des prix attractifs et pouvoir gérer des charges énormes. Il ajoute que la forte demande de couple épuiserait rapidement la batterie, nécessitant des fréquentes demandes de recharges. L’énergie de couple est l’un des éléments qui fait la force des véhicules électriques, mais les constructeurs de véhicules électriques ont-ils prévu l’impact de la demande sur de longues périodes de travail? Si oui, font-ils les efforts pour développer cette demande d’énergie à long terme pour répondre aux préoccupations des cultivateurs? Quoi qu’il en soit, plus un véhicule est lourd, moins il offre de charge utile. Les véhicules électriques, en raison de leurs batteries, sont naturellement plus lourds que ceux de même taille mais équipés d'un moteur à combustion.
Comment Rivian, Tesla et Bollinger vont- ils résoudre ces problèmes? Est-ce quelque chose qu'ils ont déjà considéré pour leurs futurs véhicules ou pour leurs camionnettes électriques? Seront-ils conçus pour répondre exclusivement au mode de vie urbain ou répondront-ils au dur travail de nos agriculteurs?
Automotive News Canada a certainement provoqué une discussion très intéressante. À suivre. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
La cérémonie d’inauguration officielle de la nouvelle superstation BRCC de St-Apollinaire aura lieu lundi, le 11 mars, à 11 h 30. Venez en grand nombre, ça va faire de belles photos !
Le Circuit électrique et le Groupe Filgo-Sonic vont couper le ruban pour inaugurer la mise en fonction de cette nouvelle superstation de 4 bornes de recharge rapide.
Cette nouvelle infrastructure était très attendue dans la région, sur l’axe autoroutier majeur de l’autoroute 20. Circuit Électrique est déterminée à densifier son réseau de recharge rapide qui est victime de son succès sur les axes les plus achalandés. En effet, le nombre de véhicules électriques augmente de façon fulgurante au Québec, d’année en année.
Seront présents à la cérémonie M. Joël Lightbound, député fédéral de Louis-Hébert, M. Michel Lehoux, président-directeur général, Groupe Filgo-Sonic et Mme France Lampron, directrice - Électrification des transports, Hydro-Québec.
Venez en grand nombre, ça va faire de belles photos !
Le distributeur d’électricité du Nouveau-Brunswick NB Power continue de préparer le terrain à l’électrification des transports sur son territoire avec l’ajout de 7 nouvelles stations de recharge BRCC.
Les nouvelles stations du réseau eCharge néo-brunswickois offrent à la fois la recharge rapide BRCC et la recharge de niveau 2 (240v) pour accommoder tous les électromobilistes. Elles sont situées dans les lieux suivants :
C’est un investissement de $1,276,000, dont $350,000 est investi par Ressources Naturelles Canada.
Avec cet ajout, le réseau eCharge du Nouveau-Brunswick compte maintenant 26 stations BRCC, ainsi que 67 bornes de recharge de niveau 2. Le réseau eCharge est utilisable par les abonnés du Circuit Électrique et les abonnés du réseau FLO.
Le nombre de véhicules électriques au Nouveau-Brunswick reste très modeste (175 immatriculés en 2018), mais avec de tels investissements le gouvernement provincial crée un terreau fertile pour une augmentation éventuelle des ventes. En effet, il est démontré que la disponibilité d’un réseau de recharge étendu est une condition sine qua non à l’engouement pour le véhicule électrique. Ne manque plus qu’une subvention à l’achat comme au Québec et en Colombie-Britannique… Reste que ce réseau de recharge devient très intéressant pour attirer les électromobilistes Québécois et Ontariens qui sont légion à vouloir sillonner les routes du pays pour leurs prochaines vacances. La Nouvelle-Écosse l’a aussi compris en déployant 15 stations BRCC sur son réseau autoroutier. Préparez vos itinéraires, chers électro-vacanciers !
La capacité des réseaux de recharge reste une préoccupation alors que les constructeurs de véhicules commerciaux augmentent leur production de camions électriques. C’est l’une des conclusions d’un nouveau rapport d’orientation du Conseil nord-américain pour l’efficacité des services de transport de marchandises (NACFE) sur l’état de l’infrastructure de recharge.
Malheureusement, il n’existe pas une solution unique pour l’installation d’une infrastructure de recharge électrique lors de la venue d’un nouveau parc de véhicules électriques. «Chaque centre de recharge est confronté à plusieurs variables: nombre de camions à charger, tarifs du service public local et structure de distribution d'électricité, sites existants et données du réseau local», a déclaré Chris Nelder, responsable de la mobilité au Rocky Mountain Institute. "Il n'y a pas de règles de base."
Ce dernier rapport, Amping Up, sur les infrastructure de recharge, confirme l’importance de la collaboration lors de la conception d’une infrastructure de recharge de camions électriques. Cela implique de collaborer avec les services publics locaux, les régulateurs, les villes, les voisins, les fabricants d’équipements et les fournisseurs de systèmes de recharge, ainsi qu’une bonne planification stratégique, ce qui risque d’être long.
Selon ce rapport, les parcs doivent avoir une compréhension sophistiquée de leurs infrastructures et des demandes en électricité, des tarifs d'électricité, ainsi que des types de bornes de recharge, de leur quantité, des cycles de travail et du temps disponible pour recharger leurs véhicules. Le recours à des programmes pouvant contribuer à réduire les coûts accélèrera le processus d'électrification et les flottes devraient envisager d'investir autant que possible dans des logiciels et des services de recharge intelligents. Selon un porte-parole du Rocky Mountain Institute les flottes peuvent s’attendre à ce que davantage de services publics déploient des programmes destinés aux opérations de flotte de VÉ, et qu’ils devraient s’ajuster au déploiement des camions électriques et rationaliser le processus. En effet le succès des véhicules électriques est fonction non seulement de leur acquisition mais également de la capacité des réseaux électriques à répondre à la demande. Les services publics pourraient devoir développer de nouvelles solutions de gestion de la demande ou de stockage pour s'adapter à une croissance rapide. De plus, la modulation des structures tarifaires intelligentes faciliterait l’utilisation d’une énergie propre et économique. Dans sa conclusion, le NACFE a déclaré que le problème des infrastructures de recharge n’était pas un problème insurmontable, mais que les services publics devront concevoir et approuver plus rapidement des programmes novateurs afin d’accélérer l’adoption des véhicules électriques. Pour les parcs cherchant à adopter des véhicules électriques, le rapport décrit un processus en huit étapes. 1. Demander au service public d’évaluer l'infrastructure existante, les programmes et les études de cas pertinents 2. Choisir le véhicule en tenant compte de l'autonomie, du temps de roulement, de la capacité de la batterie et des ports de recharge. 3. Déterminer les besoins de recharge en fonction des besoins quotidiens en kilowatts pour les distances à parcourir 4. Évaluer le financement et analyser les programmes locaux, provinciaux et fédéraux disponibles pour des subventions et/ou remises possibles 5. Se procurer les outils de recharge, y compris le matériel, les logiciels et les plans de maintenance et de réparation. 6. Concevoir le plan pour l'emplacement idéal de l'infrastructure de recharge 7. Demander un permis avant la construction 8. Déployer une infrastructure de recharge pour répondre au besoin. Toujours selon ces experts, le déploiement des camions électriques est considéré par beaucoup comme particulier: les manufacturiers augmenteront-ils leur production avant que l'infrastructure ne soit disponible ou est-ce que les services publics la construiront pour accueillir les flottes de camions à venir? Freight Waves
Contribution: André H. Martel
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