Foxconn veut construire 50% de toutes les voitures électriques fabriquées dans le monde, en utilisant sa plateforme Mobility in Harmony qui lui permet d’accéder à de nombreux modèles de véhicules électriques.
À l’aube de l’ère des véhicules électriques, il y a environ 12 ans, les constructeurs automobiles traditionnels craignaient que dans le meilleur des mondes des voitures électriques, ils ne deviennent que des assembleurs de composants provenant d’une multitude de fournisseurs, allant de fabricants de batteries à des manufacturiers de moteurs et d’écrans tactiles. Ils anticipaient le moment où ils cesseraient d’être de vrais manufacturiers comme ils l’étaient dans le bon vieux temps où chaque constructeur automobile fabriquait ses propres moteurs et ses transmissions. Une douzaine d’années plus tard, Foxconn trace la voie à suivre pour devenir un assembleur clé pour les principaux fabricants mondiaux. La plupart des clients ne se soucient pas vraiment de l’endroit où leurs nouvelles voitures sont construites; Ils veulent simplement qu’elles les emmènent là où ils veulent aller de manière fiable et sûre. En fait, il existe toute une industrie largement inconnue du public qui assemble des voitures pour des entreprises de marque. La compagnie canadienne Magna International en est une. Elle fabrique la Jaguar I-Pace ainsi que plusieurs autres véhicules. Geely a exprimé son intention de devenir un manufacturier sous-contractant et le groupe chinois Guangxi Automobile a commencé à fabriquer des véhicules électriques pour la société japonaise Sagawa Express Co. Même le groupe Volkswagen se lance dans l’action, offrant son châssis de voiture électrique MEB à d’autres fabricants. Ford dit qu’elle offrira bientôt plusieurs véhicules électriques basés sur sa plateforme à ses clients européens. De nombreux lecteurs croient qu’il s’agit d’un marché de niche, mais Goldman Sachs estime que la production externe de véhicules électriques entraînera la fabrication de 800 000 véhicules électriques d’une valeur de 36 milliards $ USD en 2025 et de 3,2 millions de véhicules électriques d’une valeur de 144 milliards $ USD en 2030. Cela représente un marché lucratif pour ceux qui peuvent répondre à la demande. Foxconn est à la recherche de clients Foxconn possède maintenant l’ancienne usine de GM à Lordstown dans l’Ohio, une installation capable de produire 330 000 véhicules annuellement et encore plus si on ajoute des heures supplémentaires. Elle fabrique actuellement des camions électriques Endurance pour Lordstown Motors et prévoit y construire également le Fisker Ocean. Mais ces deux produits n’utiliseront qu’une infime partie de la capacité de cette usine. Foxconn est à la recherche d’autres clients. Foxconn aimerait construire environ 300 000 véhicules électriques à l’usine, a récemment déclaré à Reuters Ian Upton, le directeur du contrôle de la production chez Foxconn Ohio. « Nous aimerions trouver un client nous permettant de produire 250 000 véhicules ou plus, et nous pourrions maximiser notre infrastructure avec quelques supplémentaires produits de niche. » « La majorité de nos objectifs devraient se concrétiser en 2023 », a déclaré la société dans un communiqué à Reuters. « La demande de véhicules électriques entraîne des changements majeurs dans l’industrie où les principaux constructeurs automobiles traditionnels sont à la recherche de solutions plus efficaces et plus intelligentes. » La proposition de l’entreprise est simple : laissez nous construire votre prochain véhicule électrique. Elle a embauché un ancien dirigeant de Nissan, Jun Seki, pour diriger son programme de fabrication aux États-Unis. Les véhicules assemblés à Lordstown seront admissibles aux incitatifs fédéraux prévus par la Loi sur la réduction de l’inflation, à condition que toutes les autres dispositions concernant la source des matériaux et des composants de la batterie soient respectées. Cela pourrait intéresser certaines entreprises qui ne disposent pas actuellement de leur propre usine de fabrication aux États-Unis. Construire de nouvelles usines à partir de zéro coûte excessivement cher et prend des années avant que les premières voitures ne commencent à sortir de la chaîne de montage. La plateforme Foxconn Mobility In Harmony Foxconn compte sur sa plateforme Mobility in Harmony EV, qu’elle appelle son « système Android pour les véhicules électriques ». L’idée est que si elle est capable de standardiser les principaux systèmes nécessaires à la fabrication d’automobiles électriques, elle sera en mesure de les adapter rapidement et à moindre coût pour construire plusieurs modèles pour une variété de clients. Cette approche est similaire au plan élaboré par Canoo pour fabriquer des « planches à roulettes » contenant tous les composants nécessaires à un véhicule électrique, pour finalement y ajouter une carrosserie. « Nous voulons créer le genre d’écosystème pour que n’importe qui, par exemple, United Airlines, puisse décider de vendre des voitures », a récemment déclaré à Reuters Jerry Hsiao, directeur des produits chez Foxconn, lors d’une visite de l’usine de Lordstown. Hsiao a par le passé travaillé sur le premier téléphone Android pour Google et voit maintenant les véhicules électriques comme un outil commercial similaire. Les ambitions de Foxconn sont agressives. Initialement, elle vise 5% du marché mondial des véhicules électriques et l’équivalant de 33 milliards $ USD de revenus provenant de la fabrication de véhicules électriques et de composants d’ici 2025. Son objectif à plus long terme est de fabriquer près de la moitié des véhicules électriques sur la planète. 5% du marché, en supposant un taux d’adoption des véhicules électriques de 20% d’ici 2025, représente environ 900 000 véhicules. Foxconn fournit déjà des pièces à Tesla et fabrique des modules de caméra pour les constructeurs automobiles et certains fournisseurs. « Ils peuvent probablement acheter du matériel moins cher que n’importe qui sur terre », a déclaré Raymond Tsang, associé chez Bain & Company. Ce qu’il faut retenir Personne ne peut accuser Foxconn de fixer ses attentes trop bas. 50% du marché mondial des véhicules électriques? C’est certainement une grosse commande. Cela peut rappeler à certains lecteurs l’énorme usine d’écrans tactiles du Wisconsin promue par Foxconn, en présence de Donald Trump, du gouverneur du Wisconsin Scott Walker et de l’ancien président de la Chambre Paul Ryan. L’usine de 20 millions de pieds carrés devait fournir des emplois à 13 000 travailleurs américains. Le Wisconsin a promis plus de 4 milliards $ USD de crédits d’impôt pour Foxconn, la compagnie a défriché des terres en expulsant les gens de leurs maisons et a détourné l’eau du lac Michigan pour soutenir l’usine. Mais il s’est avéré que pendant que Foxconn faisait ce grand spectacle, aucune usine n’était réellement construite, même si selon The verge, Foxconn continuait de dire le contraire. Pouvons-nous en déduire que ce stratagème est un autre gâchis conçu pour remplir les coffres de Foxconn avec l’argent des contribuables? Non, il est trop tôt pour avoir de telles pensées sombres, mais la vieille expression, « Une fois brûlé, deux fois timide », nous vient à l’esprit. Peut-être que les voitures électriques du futur seront fabriquées par des fabricants sous contrat comme Foxconn, les soi-disant constructeurs automobiles se contentant de griffer leurs logos avant de les livrer aux concessionnaires. Tout ce que l’on peut dire aujourd’hui, c’est que l’industrie automobile est en train de changer et qu’il y aura évidemment des gagnants et des perdants. Dans quelle catégorie Foxconn se retrouvera-t-elle? Steve Hanley CleanTechnica
Contribution: André H. Martel
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Dans le cadre de cet accord, Foxconn sera un fabricant de premier plan, produisant des unités de commande électroniques (ECU) basées sur NVIDIA DRIVE Orin pour le marché automobile mondial. Les véhicules électriques fabriqués par Foxconn seront équipés d'ECU DRIVE Orin et de capteurs DRIVE Hyperion pour des capacités de conduite hautement automatisées.
Le partenariat avec Foxconn permettra à NVIDIA d'intensifier ses efforts et de répondre à la demande croissante de l'industrie alors que de plus en plus de leaders choisissent DRIVE Orin pour les véhicules intelligents. De plus, en construisant des véhicules électriques sur l'ensemble de capteurs qualifiés DRIVE Hyperion, Foxconn accélérera ses stratégies de mise en marché et de réduction des coûts.
Le système de puce NVIDIA DRIVE Orin pour automobiles réalise jusqu'à 254 billions d'opérations par seconde et est conçu pour gérer le grand nombre d'applications et de réseaux de neurones profonds qui s'exécutent simultanément dans des véhicules autonomes. NVIDIA DRIVE Hyperion est une plateforme de développement modulaire et une architecture de référence pour la conception de véhicules autonomes. Combinés, ils servent de cerveau et de système nerveux central du véhicule, traitant d'énormes quantités de données de capteurs en temps réel afin que les véhicules autonomes puissent percevoir, planifier et agir en toute sécurité.
Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
Foxconn, le manufacturier basé à Taïwan, a dévoilé une nouvelle camionnette électrique et un nouveau multisegment électrique qui seraient semble-t-il disponibles aux États-Unis.
Mieux connu en tant que partenaire de fabrication d'Apple, Foxconn a réalisé beaucoup de progrès dans l'espace VÉ ces derniers temps. En 2020, elle avait développé une plateforme de matériel et de logiciels « open source » pour la fabrication de véhicules électriques et travaillait au développement d'une batterie de semi-conducteurs d'ici 2024. L'année dernière, Foxconn a même acheté la majeure partie de l'usine de Lordstown dans l’Ohio pour produire des véhicules électriques. Par ailleurs, le géant manufacturier construit également une usine dans le Wisconsin, et il devrait également y produire des véhicules électriques. À peu près à la même époque l'année dernière, il avait dévoilé son premier véhicule électrique, le Foxtron Model C. Aujourd’hui, à Taïwan, Foxconn a dévoilé deux nouveaux véhicules électriques : le multisegment à hayon MODÈLE B et le pick-up électrique tout-terrain MODÈLE V. Il est cependant important de noter qu'en dépit d'avoir dévoilé plusieurs véhicules électriques à ce jour, Foxconn ne prévoit toujours pas devenir une marque destinée aux consommateurs et souhaite continuer travailler avec d'autres constructeurs automobiles pour vendre ses véhicules. Par exemple, le Model C dévoilé l'an dernier est désormais le Luxgen n7, un véhicule de production en partenariat avec le constructeur automobile taïwanais Yulon Group.
Le MODEL B est un multisegment électrique conçu en partenariat avec Pininfarina.
Foxconn a décrit le véhicule dans un communiqué de presse : « Le tout nouveau multisegment MODEL B représente la tendance dominante pour la jeune génération. Il est basé sur la plateforme MODEL C, incluant cependant des modifications de la taille de la plateforme et une nouvelle conception de la carrosserie. Sa conception en S-duct, son toit profilé et son rideau d'air innovant sur le montant réduisent considérablement les turbulences de l'air. Cela permet au MODÈLE B d'atteindre un excellent coefficient de traînée de 0,26. En tant que voiture urbaine personnalisée, le MODÈLE B compact de 4,3 mètres offre une autonomie de 450 kilomètres et utilise un empattement de 2,8 mètres pour créer un cockpit confortable et spacieux. » Foxconn n'a pas encore confirmé de partenaire pour commercialiser le MODEL B.
Micro électrique MODÈLE V
Foxconn n'a pas divulgué autant de détails sur la camionnette électrique au-delà du fait qu'elle a une capacité de charge utile "jusqu'à 1 tonne et une capacité de remorquage de 3 tonnes". La société a également mentionné dans son communiqué de presse : « Le pick-up EV adopte une configuration de cabine double et 5 places. Des capteurs entourant la carrosserie sont combinés à des rétroviseurs électroniques et à un écran d'affichage pour intégrer le tableau de bord, ce qui non seulement améliore la sécurité, mais offre une technologie intelligente aux utilisateurs. L'expérience globale convient à tous les types de conducteurs, que leur trajet les emmène dans des quartiers urbains ou sur les grandes routes. » Foxconn a confirmé que la camionnette électrique serait fabriquée à Taïwan, en Thaïlande et aux États-Unis. Fred Lambert Electrek
Contribution: André H. Martel
Foxconn avait récemment annoncé des partenariats avec Fisker et Lordstown Motors. Et lundi, elle a lancé sa propre marque de véhicules électriques appelée Foxtron.
La société taïwanaise connue pour la fabrication en sous-traitance de l'iPhone d'Apple a dévoilé trois premiers modèles Foxtron lors de son événement Hon Tai Tech Day. Ces trois véhicules, qui, selon Foxconn, sont encore au stade de prototype, comprennent un multisegment Model C, une berline Model E et un bus Model T. Cependant, Foxconn pourrait éventuellement devoir changer les noms lors de la production. Ford n’acceptera probablement pas le nom du bus, et la compagnie avait déjà empêché Tesla d'utiliser le nom du Model E pour ce qui est devenu le Model 3.
Foxtron Model E
Foxtron a été créée il y a un an en tant que coentreprise entre Foxconn et Yulon Motor Group, un constructeur automobile taïwanais qui construisait déjà des voitures sous licence de constructeurs automobiles établis comme Jeep, Mercedes-Benz et Nissan. Les Model C et E seront montés sur la plateforme modulaire EV de Foxconn , qui avait été dévoilée l'année dernière. À l'époque, Foxconn avait également déclaré qu'elle développait une technologie de batterie à électrolyte pour 2024. Le Model C offre un aménagement de 5 + 2 sièges, incluant une troisième rangée, et peut faire, selon Foxconn, 0-100 km en 3,8 secondes. Selon la société, le Model E gagne une seconde sur le Model C avec une puissance de 750 chevaux. Foxconn a déclaré que les deux modèles offriront une autonomie de 645 km, bien qu’on ne sache si ces données sont basées sur la WLTP européenne ou l’EPA américain.
Foxtron Model T
Le Model T pour sa part revendique une autonomie de 400 km et une vitesse de pointe de 120 km/h. La compagnie prévoit le mettre en production en premier en 2022. Le Model C devrait suivre en 2023 et sera vendu à Taïwan sous l’enseigne Yulon. Foxconn n'a pas précisé quand il envisageait lancer la berline Model E. Foxconn a fait plusieurs tentatives pour entrer dans l'industrie automobile. Plus tôt en 2021, elle a investi de l’argent pour relancer la start-up chinoise de véhicules électriques Byton. Elle a également formé une coentreprise avec le partenaire de Volvo, Geely. On ne sait pas encore si des modèles Foxtron seront vendus aux États-Unis, mais la compagnie a entrepris des discussions concernant la fabrication de ses VÉ aux pays. Foxconn a conclu le mois dernier un partenariat avec Lordstown Motors qui espère acheter une ancienne usine General Motors, qui permettrait à Foxtron de devenir un sous-contractant pour Lordstown pour construire le prochain VÉ de Fisker dont le prix de vente est estimé aux environs de 30 000 $ USD, et lui permettre de potentiellement produire ses propres véhicules. Stephen Edelstein Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Foxconn et Fisker confirment qu’ils négocient une entente pour construire un véhicule électrique13/7/2021
Le journal local The Journal a confirmé jeudi dernier que Times Foxconn et Fisker sont en pourparlers pour construire une voiture électrique qui se vendrait 30 000 $ USD (37 500 $ CAD).
Connu en tant que fabricant sous contrat pour l'iPhone d'Apple, Foxconn avait annoncé des plans pour la construction d’une usine dans le Wisconsin en 2017, à l'origine pour monter des grands écrans LCD. Des rapports sur la possibilité que l'usine du Wisconsin produise des véhicules électriques ont fait surface pour la première fois en mars, lorsque mentionnée par le président de Foxconn . Le Journal Times a contacté Foxconn pour une mise à jour le 2 juillet et a reçu une réponse jeudi confirmant les pourparlers avec Fisker. La startup automobile a par la suite publié un communiqué similaire vendredi. "Dans le cadre du processus de sélection du site, Foxconn et Fisker ont rencontré le Wisconsin Economic Development Corporation pour discuter des plans de fabrication de véhicules électriques", a déclaré Fisker, dans un communiqué envoyé vendredi à Green Car Reports . "Foxconn et Fisker attendent avec impatience les résultats de ces discussions avec le WEDC."
Maquette du véhicule électrique Fisker en cours de développement avec Foxconn
Fisker et Foxconn ont annoncé un "accord-cadre" en mai , incluant notamment des plans pour construire une nouvelle voiture électrique aux États-Unis, qui sera disponible sur le marché avec un prix de base de 30 000 $ USD avant incitatifs. Surnommé Project PEAR pour Personal Electric Automotive Revolution, le véhicule électrique sans nom devrait être en production de masse au quatrième trimestre 2023, avaient alors déclaré les deux sociétés. Foxconn n'a pas tenu ses promesses de création d'emplois dans le Wisconsin. Après l'échec du plan initial de production d'écrans LCD, l'usine a été réduite pour produire des écrans plus petits pour les téléviseurs, les smartphones et les tablettes, a noté le Milwaukee Sentinel Journal . La promesse ne s'est jamais concrétisée, pas plus que les accords ultérieurs pour la fabrication de kiosques à café robotisés et de ventilateurs, a déclaré le journal. L’ automobile n'est certainement pas un nouveau concept économique pour la région; le complexe de fabrication de Kenosha, qui produisait autrefois des millions de modèles Nash, AMC, Renault, Plymouth et Dodge, a été fermé en 2010.
Plateforme VÉ modulaire Foxconn MIH
Selon le journal, l'accord initial de Foxconn en 2017 prévoyait jusqu'à 2,85 milliards $ USD de crédits d'impôt et, à l'époque, l’entreprise avait déclaré qu'elle créerait jusqu'à 13 000 emplois. La réaffectation de l'usine à la production automobile dépend fort probablement des négociations à venir avec WEDC et d'un nouvel accord entre Fisker et Foxconn. Fisker semble rechercher des partenariats de fabrication. Son Ocean EV doit être construit par Magna et devrait être lancé avant le projet PEAR EV, en 2022. De son côté, Foxconn avait déjà présenté une plateforme flexible pour les véhicules électriques l'année dernière, ainsi que des plans pour adopter la technologie à électrolyte avant la plupart des autres constructeurs automobiles. Fisker n'est peut-être pas son seul client potentiel. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Group (Foxconn) a signé un accord-cadre avec la start-up américaine Fisker pour la fabrication de véhicules électriques. La production devrait démarrer aux Etats-Unis au 4e trimestre 2023.
Fisker – créateur des véhicules électriques et des solutions de mobilité avancées, a annoncé avoir signé des accords-cadres avec Hon Hai Technology Group soutenant le développement et la fabrication conjoints liés au projet PEAR (Personal Electric Automotive Revolution), un programme visant à développer un véhicule électrique avec un prix de départ inférieur à 36 000 $ CAD, avant incitatifs. Le véhicule sera développé et vendu conjointement sous la marque Fisker sur les marchés mondiaux, notamment en Amérique du Nord, en Europe, en Chine et en Inde. Le début de la fabrication s’effectuera aux États-Unis avec plusieurs sites envisagés par Fisker et Foxconn. D’autres sites de fabrication mondiaux à l’étude pour la production future, prenant en charge des volumes annuels prévus de plus de 250 000 unités sur plusieurs sites. « Afin de tenir notre promesse dans le cadre du projet PEAR, nous devions repenser tous les aspects du développement, de l’approvisionnement et de la fabrication des produits. Notre partenariat avec Foxconn nous permet d’offrir ces premières dans l’industrie à un prix qui ouvre véritablement la mobilité électrique au marché de masse », a commenté Henrik Fisker, CEO de Fisker. « Notre travail avec Fisker s’aligne sur notre plate-forme d’entreprise 3 + 3, et grâce à notre alliance MIH, Foxconn sera en mesure de travailler avec des fournisseurs du monde entier pour le projet PEAR. Nous avons mis en place des chaînes d’approvisionnement de classe mondiale pour soutenir le projet PEAR, en particulier, garantir la livraison fiable de chipsets et de semiconducteurs », a ajouté Young-way Liu, président du groupe Foxconn Technology.
À l’appui du travail sur le projet PEAR, les deux sociétés ont établi un bureau de gestion de programme colocalisé entre les États-Unis et Taïwan pour coordonner les opérations de conception, d’ingénierie, d’achat et de fabrication. À la suite d’un examen approfondi des sites de fabrication potentiels aux États-Unis, les deux sociétés accéléreront un plan de fabrication capable de soutenir le démarrage de la production prévu pour le quatrième trimestre 2023.
Fisker a l’intention de démarrer la production en Europe de son premier véhicule, le VUS électrique Ocean, au quatrième trimestre 2022 et dévoilera un prototype destiné à la production du véhicule au Los Angeles Auto-Show plus tard cette année. Le projet PEAR sera le deuxième modèle de production de l’entreprise. « À moins de 36 000 $ CAD, nous repensons la voiture, à la fois en termes de proportions, de design, de fonctionnalité intérieure et d’expérience utilisateur connectée. Le projet PEAR intervient juste un an après le lancement de l’Ocean », souligne Henrik Fisker. Un reportage de : VIPresse.net
Contribution: André H. Martel
Foxconn, la société taïwanaise la plus connue pour la fabrication sous contrat de produits électroniques Apple, s’associe à la start-up chinoise de véhicules électriques Byton.
La compagnie Byton a confirmé lundi, dans un communiqué de presse, que les deux sociétés ont signé une entente de coopération stratégique dans le but de mettre enfin en production le multisegment électrique le Byton M-Byte d'ici 2022. En vertu de cet accord, Foxconn fournira son expertise, ainsi qu'une solide expérience de la gestion opérationnelle et des ressources industrielles pour faciliter le lancement de la production du M-Byte. Foxconn investira également environ 200 millions de dollars USD (255 millions CAD) dans le projet, selon un rapport de Bloomberg. Les multisegments M-Byte seront toujours construits dans l'usine de Byton à Nanjing, en Chine. Byton a entrepris la préproduction au début de 2020, mais s’est retrouvé à court de financement lorsque le coronavirus a frappé la Chine. D'où la nécessité du partenariat avec Foxconn, ainsi qu'un report d’un an du lancement initialement prévu fin 2021 aux États-Unis.
Byton M-Byte
En prévision de ce lancement, Byton s’était établi aux États-Unis en 2019 et avait signé une entente de partenariat avec Electrify America pour assurer la recharge de ses véhicules. Le concept du M-Byte a été présenté pour la première fois au Consumer Electronics Show 2018. Au lieu de mettre l'accent sur les performances ou l’autonomie (l’autonomie prévue était à ce moment de 386 km selon la norme européenne WLTP), Byton avait plutôt choisi de concentrer ses énergies sur l'info divertissement, en installant un écran de tableau de bord incurvé de 48 pouces, avec un écran plus petit dans le volant. De son côté, Foxconn était impatient de se lancer dans le secteur automobile. L'année dernière, la société a annoncé la création de sa propre plateforme pour les véhicules électriques, ainsi que le développement d’une technologie de batterie à électrolyte. Foxconn et Fiat Chrysler Automobiles (FCA) ont également conclu un partenariat il y a près d'un an, bien qu'il impliquât principalement les domaines concernant le développement de batteries et de connectivités. Pendant ce temps, le client le plus célèbre de Foxconn serait également en train de développer une voiture, ou au moins une technologie connexe. Les rumeurs concernant le "Apple Car" ont été relancées le mois dernier selon lesquelles la société visait le lancement en 2024 d'un véhicule complètement intégré utilisant des batteries de nouvelle génération. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Reuters rapporte, selon des personnes familières avec le projet, que la compagnie Apple débuterait la production d’une voiture autonome dès 2024.
Ce VÉ d’Apple serait alimenté par la technologie de batterie monocellulaire d'Apple, qui pourrait offrir plus de capacité qu'une batterie traditionnelle. On ne sait toujours pas si Apple fabriquera elle-même le véhicule ou si elle travaillera avec un tiers. Selon certaines rumeurs, Apple travaillerait depuis longtemps sur une voiture, avant même que le monde ne se tourne vers les véhicules électriques. Selon ce nouveau rapport de Reuters, ce véhicule pourrait enfin se concrétiser en 2024. Reuters a effectivement rapporté que la production de la voiture autonome d’Apple devrait débuter en 2024 et impliquerait une technologie de batterie de niveau supérieur. Le service de presse a cité un témoin de la conception de la batterie d'Apple confirmant que selon lui, ce nouveau concept pourrait radicalement réduire ses coûts de production et en augmenter l'autonomie. Le rapport ne précise cependant pas si Apple construira le véhicule elle-même ou si elle se tournera vers des partenaires pour la fabrication du VÉ, mais il confirme, citant deux personnes impliquées dans le projet, que la commercialisation se fera en fonction d’une utilisation de masse plutôt qu’un robotaxi ou un véhicule commercial tels que planifiés initialement. Ce rapport a également révélé que ce véhicule autonome, serait équipée de capteurs lidar et a mentionné que l'iPhone 12 Pro et l'iPad Pro récemment mis sur le marché sont également équipés de capteurs lidar développés par Apple. Le plan d'Apple, baptisé Project Titan, est un secret de polichinelle dans le monde de l'automobile et de la technologie depuis sa création en 2014. Apple a recruté des ingénieurs automobiles de Porsche, de Tesla et d'autres constructeurs automobiles, y compris Alexander Hitzinger , qui a récemment quitté l'entreprise et est revenu au groupe VW pour diriger son propre projet Artemis. Il semble que le véhicule soit de retour sur les rails et qu’il devrait normalement entrer en production, si les sources de Reuters sont crédibles. Il se peut cependant que la date soit repoussée à 2025 en raison de retards causés par le coronavirus. Apple aurait contacté des sociétés spécialisées dans la conception de capteurs pour l'aider à ajouter une technologie d'assistance à la conduite. En ce qui concerne la production, Apple serait en négociation avec la compagnie canadienne Magna, qui possède déjà sa propre plateforme pour VÉ disponible pour construire des véhicules électriques pour des partenaires. De plus, l'un des partenaires à long terme d'Apple, Foxconn, a récemment dévoilé son intention de créer une plateforme pour VÉ.
Image Car and Driver
Toujours selon Reuters, l'alimentation du véhicule d’Apple serait un concept de batteries «monocellulaire». Cette technologie élimine les cellules et les modules et les combine dans chaque batterie. Cette approche permettrait de générer plus de capacité dans le même espace qu'une batterie traditionnelle. L'entreprise pourrait également envisager différents composants chimiques pour ses batteries. Sa capacité à démontrer sa capacité dans le monde de la fabrication grâce à l'iPhone, pourrait potentiellement permettre à Apple de réaliser ce que d'autres startups automobiles ne seraient pas en mesure d’accomplir. Pourtant, construire de nouvelles voitures n’est pas à la portée de tous, et ce serait une première pour Apple, si évidemment l'entreprise s'en tient à ce plan. Sinon, ce rêve pourrait subsister encore de nombreuses années sans qu’une voiture électrique autonome d’Apple ne roule sur nos routes. Roberto Baldwin Car and Driver
Contribution: André H. Martel
Foxconn, entreprise de Taiwan, a annoncé lundi qu’elle s’unissait avec la compagnie chinoise Tencent Holdings Ltd pour se lancer en affaires dans le domaine du véhicule électrique, plus particulière du VÉ intelligent. Foxconn, Tencent et le concessionnaire automobile chinois de luxe China Harmony Auto Holding Ltd ont donc signé une entente pour travailler ensemble à Zhengzhou, ville de la province du Henan. Le partenariat mettrait Tencent sur un pied d'égalité avec leurs compatriotes Alibaba Group Holding Ltd et Baidu Inc, qui se sont déjà lancés dans le marché naissant des voitures intelligentes. L’approche semble par contre différente de celle d'Alibaba ou Baidu en raison de l'absence d'un constructeur automobile au sein de ce nouveau partenariat. Foxconn a déclaré que la coalition formerait une équipe de travail en s’appuyant sur les capacités de chacun : la plate-forme Internet de Tencent et le réseau de concessionnaires de la Chine Harmony Auto. Foxconn avait d’ailleurs annoncé un investissement de plus de 800 millions de dollars pour construire des voitures électriques en Chine en 2014. Foxconn, plus connu pour l'assemblage de la majeure partie des iPhones d'Apple, a déjà de l'expérience avec les véhicules électriques puisqu'il a par le passé fabriqué les écrans tactiles dans certaines voitures faites par Tesla Motors Inc. Le gouvernement chinois a récemment redoublé d'efforts pour promouvoir les véhicules électriques en renouvelant les allégements fiscaux et en fixant des normes agressives de réduction des émissions. Source: Electric Vehicle News |
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