Ford Motor Company a conclu une entente avec Tesla Motors qui permettra aux clients de véhicules électriques de Ford d'accéder à plus de 12 000 Superchargeurs Tesla aux États-Unis et au Canada, doublant ainsi le nombre de bornes de recharge rapides disponibles pour les clients de véhicules électriques de Ford, à compter du printemps 2024.
Un adaptateur développé par Tesla fournira aux véhicules Ford F-150 Lightning, Mustang Mach-E et E-Transit équipés du port CCS (Combined Charging System) un accès aux Superchargeurs V3 de Tesla. Ford équipera les futurs véhicules électriques du port de charge Tesla North American Charging Standard (NACS), éliminant ainsi le besoin d’avoir un adaptateur pour un accès direct aux Superchargeurs de Tesla, à partir de 2025. En novembre 2022, Tesla a annoncé qu'elle ouvrait le NACS aux opérateurs de réseaux de recharge et aux constructeurs automobiles. Le connecteur de charge Tesla n'a pas de pièces mobiles, est la moitié de la taille et deux fois plus puissant que les connecteurs CCS (Combined Charge System). Il offre une charge AC et jusqu'à 1 MW DC de recharge. « Nous avons passé les 10 dernières années à construire un réseau de recharge de pointe qui permet de voyager librement et offre une confiance de recharge à nos propriétaires Tesla. Nous sommes ravis de remplir notre mission et d'accélérer la transition mondiale vers l'énergie durable en accueillant les propriétaires de Ford et d'autres véhicules électriques qui adoptent le NACS dans nos milliers de Superchargeurs à travers l'Amérique du Nord. » Rebecca Tinucci, directrice principale de l'infrastructure de recharge de Tesla Le réseau de recharge BlueOval est déjà le plus gros réseau de recharge public en Amérique du Nord avec plus de 84 000 bornes de recharge, y compris l'accès à plus de 10 000 bornes de recharge rapides CC publiques. L'ajout de plus de 12 000 Superchargeurs Tesla crée le plus gros réseau intégré de recharge rapide aux États-Unis et au Canada, conçu pour réduire les problèmes de charge des clients Ford, avec un acheminement automatique vers la borne la plus proche et une facturation transparente via FordPass. De plus, les concessionnaires Ford ajouteront environ 1 800 bornes de recharge rapide et emplacements publics au réseau de recharge BlueOval d'ici le début de 2024. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
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Ford maintient son objectif de construire deux millions de véhicules électriques annuellement d’ici 2026 et affirme avoir obtenu 90% du nickel et du lithium nécessaires.
Lors de son événement de la journée des marchés financiers pour les investisseurs et les médias, Ford a réitéré hier son intention d’atteindre un taux de production annuel de deux millions de véhicules électriques d’ici la fin de 2026 confirmant qu’elle avait sécurisé 90% du nickel et du lithium nécessaires pour atteindre son objectif. Le constructeur automobile a également confirmé son objectif d’atteindre des marges de profit de 8% sur ses véhicules électriques d’ici 2026, grâce à la croissance des volumes de vente, à des concepts améliorés et aux économies réalisées grâce à l’internalisation des technologies de batteries. Le directeur financier de Ford, John Lawler, a déclaré que l’unité commerciale des Model e EV et logiciels devrait vendre environ 1,2 million de véhicules électriques aux États-Unis chaque année d’ici là. Selon Reuters, lors de la rencontre du 22 mai, Ford a reconnu qu’elle devait réduire de 7 milliards $ USD ses coûts de production et regagner sa crédibilité à Wall Street. Le constructeur automobile a estimé que ses coûts de production étaient supérieurs de 7 milliards $ USD à ceux de ses concurrents, principalement au sein de la division Ford Blue ICE. « Vous allez douter de nous tant que nous n’aurons pas livré la marchandise. C’est maintenant possible. Nous avions déjà fait certaines promesses que nous n’avons pas respectées, alors nous devons le prouver. » John Lawler, directeur financier de Ford Le PDG de Ford, Jim Farley, a admis que la société gaspillait encore beaucoup trop d’argent. Pourtant, il s’efforce d’améliorer la situation. Il a révélé que les cadres supérieurs consacrent désormais un mardi par mois à se concentrer spécifiquement sur les opportunités de réduction des coûts de matériaux et des fournisseurs, a rapporté Automotive News. « J’ai développé un engouement pour l’élimination des déchets; C’est devenu un choix et non une obligation », a-t-il déclaré. En outre, Ford a dévoilé hier de nouveaux accords d’approvisionnement pour du lithium de qualité, marquant une amélioration dans l’extraction directe du lithium (DLE), qui vise à révolutionner la façon dont le métal est produit pour l’industrie des véhicules électriques. Dans le cadre de ces nouvelles ententes, Albemarle Corp et Nemaska Lithium fourniront de l’hydroxyde de lithium, un ingrédient principal de la cathode des batteries lithium-ion, respectivement pour des périodes variant de cinq et 11 ans. Albemarle fournira plus de 100 000 tonnes métriques d’hydroxyde de lithium, assez pour environ 3 millions de futures batteries Ford EV. Ford et Albemarle ont signé une entente de cinq ans à compter de 2026. Quant à Nemaska, elle fournira annuellement 13 000 tonnes d’hydroxyde de lithium sur une période de 11 ans pour un total de 143 000 tonnes. Ford a déclaré que l’hydroxyde de lithium produit par Nemaska devrait aider ses véhicules à bénéficier d’avantages fiscaux pour les consommateurs en vertu de la loi américaine sur la réduction de l’inflation. Selon Lisa Drake, vice-présidente de l’industrialisation de la division Ford Model e, ces ententes représentent beaucoup moins de risques que de s'associer à de petites entreprises minières. Elle a également déclaré que la chaîne d’approvisionnement des batteries de véhicules électriques n’était pas une contrainte pour l’entreprise », Erica Rannestad, qui dirige l’équipe lithium de Ford, a ajouté que le temps pourrait devenir le véritable goulot d’étranglement. Dan Mihalascu InsideEVs
Contribution: André H. Martel
Ford Motor s'attend à ce qu'environ la moitié des ventes du modèle de luxe Lincoln soient des véhicules tout électriques d'ici 2026, car elle prévoit proposer de nouveaux véhicules électriques dans son portefeuille de véhicules au cours de la prochaine décennie, a annoncé la société.
Ford avait déjà annoncé le mois dernier qu'elle accélérerait le déploiement des véhicules électriques dans le cadre d'un nouveau plan de restructuration, appelé « Ford + », dirigé par le PDG Jim Farley. Le plan vise à générer 40 % du volume des ventes mondiales de Ford via les véhicules électriques d'ici 2030. "Lincoln inaugurera une nouvelle ère de véhicules électriques à l'échelle mondiale, et nous prévoyons proposer un portefeuille complet de véhicules Lincoln électriques dans le monde d'ici la fin de la décennie", a déclaré la présidente de Lincoln, Joy Falotico, lors d'un point de presse. Les cibles VÉ de Lincoln sont loin de son plus grand rival américain, Cadillac. La marque de luxe General Motors prévoit de n'offrir que des véhicules électriques d'ici 2030. Ni Lincoln ni Cadillac n'offrent de véhicules entièrement électrique dans leurs gammes actuelles alors qu'ils tentent de rattraper le leader des véhicules électriques Tesla. Le projet Cadillac est partie prenante d’un objectif plus précis de GM qui aspire vendre exclusivement des véhicules électriques d'ici 2035. Falotico a déclaré que Lincoln continuerait d’offrir des véhicules électriques hybrides rechargeables ainsi que des véhicules à essence en période de transition vers les véhicules électriques. Elle a refusé de fixer un calendrier pour que l’arrivée de la gamme 100 % électrique, affirmant que cela dépendra de la demande des clients, en particulier sur ses marchés d'Amérique du Nord et de Chine. "Nous allons tout faire pour être une marque entièrement électrique, mais nous le ferons au fur et à mesure que les clients l'adopteront", a-t-elle déclaré à CNBC. La division Lincoln a annoncé qu'elle lancerait un nouveau véhicule électrique pour la Chine et l'Amérique du Nord l'année prochaine alors que la marque célèbre son 100e anniversaire. Elle rejoindra les VUS hybrides rechargeables Aviator et Corsair. Lincoln a annoncé son intention de lancer quatre nouveaux véhicules électriques, mais elle n'a pas divulgué de calendrier spécifique pour ces véhicules. Falotico a également refusé de préciser si les nouveaux véhicules électriques de Lincoln partageraient des noms avec leurs quatre véhicules actuels, y compris le célèbre VUS Navigator. The News Motion
Contribution: André H. Martel
Les ventes de VÉ ont connu une soudaine croissance et une diminution drastique dans la province mais les experts disent qu'elles sont sur le point de reprendre.
Dans cinq ans, les véhicules électriques devraient commencer à sortir de la chaîne de montage de l'usine Ford Motor Company d'Oakville, grâce à un engagement de 500 millions de dollars des gouvernements fédéral et ontarien, ainsi qu'à un investissement de 1,8 milliard de dollars de Ford. Mais les Ontariens seront-ils désireux d'acheter et de conduire des voitures, des camions et des VUS électriques? Ils ne polluent pas l’atmosphère et génèrent environ 90% moins d'émissions de gaz à effet de serre. Cependant, divers facteurs ont empêché les consommateurs de s'y intéresser. Mais les experts affirment que la société est en constante évolution et que les préférences des consommateurs évoluent avec elles. Jusqu'à présent, les ventes de véhicules électriques dans la province ont connu un boom et ont soudainement diminué. L'annulation d'un rabais provincial aux acheteurs en 2018 a résulté en une contraction des ventes, le troisième trimestre de 2019 a vu les ventes chuter de 44% par rapport à l'année précédente. De plus, COVID-19 a affecté l’industrie automobile dans son ensemble. Mais de nombreux observateurs du secteur pensent que les véhicules électriques sont sur le point de gagner en popularité: Bloomberg prédit que les ventes mondiales, qui ont atteint 2,1 millions en 2019, passeront à 54 millions d'ici 2040, soit 58% de toutes les ventes de véhicules. «Nous devrions connaitre une explosion de la demande», déclare Cara Clairman, présidente et chef de la direction de Plug'n Drive , une organisation à but non lucratif basée à Toronto qui vise à promouvoir les véhicules électriques. «Même les analystes les plus cyniques admettent cette réalité. La seule chose sur laquelle les experts ne sont pas d'accord, c'est combien de temps cela pourrait prendre. » Mais les véhicules sont difficiles à trouver en Ontario. Elle rajoute: «Vous pourriez vouloir acheter un véhicule électrique, mais vous ne le trouverez pas nécessairement. Même si de nombreux manufacturiers offrent de nombreux modèles de voitures, fourgonnettes et VUS tout électriques, ainsi que des véhicules hybrides et des hybrides rechargeables peu de concessionnaires en ont sur le terrain. «Tout le monde n'est pas disposé ou capable d'attendre trois à six mois pour qu’on lui livre sa voiture», dit Clairman. Les acheteurs sont souvent forcés de commander un modèle sans faire un essai routier, un problème que Plug'n Drive cherche à résoudre en offrant de tester des VÉ à Toronto et dans un emplacement mobile nouvellement installé à Ottawa qui sera en service jusqu'en décembre prochain. Raymond Leury, président du Conseil des véhicules électriques d'Ottawa, un organisme local à but non lucratif qui fait la promotion des véhicules électriques, affirme que les concessionnaires veulent avoir sur le terrain des véhicules disponibles, car sinon, ils risquent de perdre la vente. «C’est un domaine où la compétition est féroce, donc ce qu'ils veulent vous vendre, c'est ce qu'il y a sur le terrain.» La fabrication locale pourrait aider à atténuer ce problème, dit Leury car si l'Ontario avait plus d'acheteurs de VÉ, davantage d'entreprises expédieraient leurs véhicules aux concessionnaires de la province. Le coût a été un autre obstacle. La Hyundai Elantra conventionnelle commence à 20 749 $ pour le modèle de base; l'IONIQ électrique, une voiture de taille comparable du même fabricant, coûte 41 499 $. La Tesla la moins chère, la Model 3, commence à 51 600 $. L'écart de prix devrait se réduire avec le temps, dit Leury, lui-même conducteur d’une Tesla depuis plusieurs années. «Dans le passé, le prix des batteries était cher, mais il diminue d'environ 20% chaque année», dit-il. «Lorsque nous arriverons au point où les véhicules électriques seront compétitifs, nous allons assister à un changement radical.» Il prédit que la différence de prix sera éliminée vers 2030. Le gouvernement libéral précédent avait introduit en Ontario un rabais allant jusqu'à 14 000 $, ce qui avait grandement aidé à atténuer la différence de prix, mais les conservateurs l'ont annulé en 2018 (Ottawa a de son côté introduit un rabais de 5000 $ en 2019). De tels programmes semblent fonctionner: la Colombie-Britannique et le Québec ont encore des rabais lucratifs, et les ventes de véhicules électriques sont en plein essor. Clairman dit que les gens peuvent trouver des offres intéressantes pour des véhicules électriques usagés, en particulier les fins de baux de location. Bien qu'ils n’offrent pas une aussi grande autonomie que les modèles les plus récents, note-t-elle, ils peuvent bien fonctionner comme une deuxième voiture ou pour la conduite en ville. Plug'n Drive offre maintenant un rabais de 1 000 $ sur les VÉ usagés en Ontario; il va jusqu'à 2 000 $ si vous mettez au rebut une voiture à essence. Le fait que les propriétaires de véhicules électriques puissent réduire leurs frais de roulement et d’entretien contribue également à compenser le prix d'achat. Selon Hydro One , le conducteur canadien moyen peut économiser jusqu'à 2 500 $ par année sur le carburant et l'entretien. Et ils sont définitivement moins chers à entretenir: une étude récente de Consumer Reports a révélé que les propriétaires peuvent économiser environ 4600 $ sur la durée de vie de la voiture. En effet, les véhicules n'ont pas besoin de changement d'huile et ont un groupe motopropulseur plus simple à entretenir. Mais il y a aussi les inquiétudes concernant la panne de courant et l'accès aux bornes de recharge, mieux connu comme l'anxiété d'autonomie. Les modèles plus anciens peuvent parcourir jusqu'à 200 kilomètres avec une charge, tandis que les véhicules électriques plus récents peuvent en parcourir jusqu'à 400 km et plus. À l'heure actuelle, selon Ressources naturelles Canada , il y a 1 300 stations de recharge publiques et 4 001 bornes de recharge dans la province. Petro Canada a déjà créé un réseau pancanadien de bornes de recharge, et Canadian Tire et le nouveau venu sur le marché, Electrify Canada , qui est soutenu par Volkswagen, étendent actuellement leurs réseaux. «Notre objectif est de mettre les consommateurs en confiance » déclare Rob Barrosa, chef de l'exploitation d'Électrify Canada, ajoutant que les itinéraires très fréquentés, comme la 401, offrent de nombreuses stations, mais que les régions moins peuplées de la province ont besoin de plus de bornes. «Avec le temps, il s'agira plutôt de vérifier quelles sont les fonctionnalités offertes par les stations plutôt que de s’inquiéter s’il y a une station dans le secteur ou l’on peut se recharger», dit Barrosa. (Les tarifs d'Electrify Canada pour la recharge rapide commencent à 44 cents la minute et diminuent à 21 cents pour ceux qui ont un abonnement mensuel de 4 $.) Recharger son véhicule plutôt que de faire le plein d’essence nécessite que les conducteurs adoptent de nouvelles habitudes. La recharge d’un VÉ peut prendre un certain temps, selon la nature de la station et la quantité d’énergie dont vous avez besoin. Leury s'est rendu en Caroline du Sud il y a deux ans et a utilisé l'écran tactile de sa Tesla pour cartographier les bornes de recharge. (Les conducteurs de n'importe quel véhicule électrique peuvent utiliser d’autres applications, telles que PlugShare , pour trouver des stations.) Il estime que le trajet a duré 50 minutes de plus en raison des temps d'arrêt de recharge, mais qu'il a économisé environ 200 $ en carburant. Leury a bon espoir que l'investissement de Ford stimulera la croissance du marché des véhicules électriques de la province: «Le fait d'avoir l'expérience et l'expertise nécessaires pour effectuer ce travail devrait assurer la pérennité de ces usines», dit-il. «Plus nous nous investirons dans ce secteur manufacturier mieux ce sera pour nous tous.» Diane Peters TVO
Contribution: André H. Martel
Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
Après des années d’ investissements et une tentative ratée, Ford Motor Co. n’a toujours pas livré de véhicule électrique intéressant.
Cela devrait changer en 2020 avec l'introduction du premier VÉ à longue autonomie de Ford, un multi segment inspiré par la Mustang que l’on souhaite nommer le Mach E et qui devrait rapidement être suivi l’année suivante par un F-150 tout électrique, et de deux multi segments électriques vers fin de 2022. On prévoit mettre sur le marché deux véhicules additionnels durant la même période.
Ford a peut-être cédé l'engouement pour les véhicules électriques à Tesla, Nissan et General Motors, mais la direction affirme que Ford n'a rien manqué, compte tenu de la faible demande et des marges de profit encore très faibles pour les véhicules électriques actuels. Ce délai leur a permis de voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, Ford pense maintenant avoir résolu le problème qui préoccupe les fabricants depuis une décennie: comment fabriquer des véhicules électriques populaires et rentables. Nous arrivons au bon moment", a déclaré à Automotive News Ted Cannis, directeur mondial de l'électrification de Ford . "Nous aurions pu décider de construire plusieurs modèles de véhicules, mais nous allons plutôt nous concentrer sur ce que nous faisons de bien: les véhicules utilitaires, les fourgonnettes, les camionnettes, les véhicules de performance et les VUS. Nous avons des clients fidèles, nous connaissons notre base et les marges de profits sont plus intéressantes." La stratégie de Ford consiste à électrifier d’abord certaines de ses marques les plus connues, de façon à ce que les clients prudents ne soient pas effrayés par les nouvelles technologies d’un véhicule sans historique. Ford planifie ensuite une vaste campagne marketing mettant en valeur la performance des véhicules, afin que les clients puissent comprendre en quoi un véhicule électrique peut être plus amusant à conduire ou plus efficace au travail que son équivalent à combustion interne. Les segments de marché ciblés devraient permettre à Ford d'établir un prix de vente des véhicules suffisamment compétitif pour compenser le coût plus élevé du développement des dits véhicules électriques, affirment les experts. Le défi pour Ford est de s’approcher du prix que se vendront les véhicules électriques quand les crédits d’impôt fédéraux commenceront à disparaitre. Les débuts de Ford en électrification produisirent des véhicules tels que la Focus Electric, ainsi que les hybrides rechargeables C-Max et Fusion. La Focus VÉ, commercialisée en 2011 qui offrait une autonomie de 160 km, résultait d'un prêt consenti par le gouvernement Obama pour aider à créer des véhicules énergétiques. Alors que Ford et d’autres manufacturiers étaient limités à l’époque par des coûts de développement élevés et une autonomie relativement courte, ils ont tiré des enseignements précieux de ces premières tentatives, a déclaré M. Cannis. La première vague de véhicules rechargeables a été ou sera abandonnée. "Il est essentiel de penser d'abord au client", a-t-il déclaré. "Ce doit être plus qu'un véhicule de conformité. Il doit offrir beaucoup plus." Ford a annoncé sa stratégie en matière de véhicules électriques cette année avec la publication d’une vidéo montrant un prototype de F-150 électrique tirant 10 wagons de chemin de fer à deux étages chargés de 42 F-150, d’une capacité d’environ 625 tonnes. La vidéo était essentiellement un coup de marketing, mais elle prouvait que Ford était sérieux en ce qui concerne les camions électriques. De son côté, le chef de la direction de Tesla, Elon Musk, a déclaré, sans fournir de preuves, que le prochain pickup de Tesla pourrait remorquer jusqu’à 150 tonnes. Mais Ford était le premier à faire la démonstration de la capacité de remorquage parmi tous les constructeurs automobiles. « Pour les consommateurs, le fait d'être écologique, n'est pas nécessairement le facteur clé pour influencer l’achat » , a déclaré Sam Abuelsamid, analyste principal de la recherche chez Navigant Research. « Les consommateurs recherchent d'autres attributs. » « Ford veut démontrer que, même s'il est alimenté par une batterie, un pickup électrique fournit toujours ce qu'un F-150 a toujours fourni." Selon les statistiques internes de Ford, l'intérêt pour une camionnette électrique a bondi après la vidéo. Selon Cannis, 18% des personnes interrogées dans le cadre d'un sondage interne ont indiqué après avoir visionné la vidéo qu'elles envisageraient d'acheter un tel véhicule, contre 10% auparavant. Transformer cet intérêt en ventes ne devrait pas être trop difficile, a ajouté Cannis. "Il y a de plus en plus de gens qui souhaitent faire l’acquisition de véhicules électriques", a-t-il déclaré. "Sur les 800 000 camions de séries F vendus chaque année, 10% sont intéressés à acquérir un pickup électrique. Cela représente quand même 80 000 véhicules. C’est énorme." Et le prix que Ford facture pour ses camionnettes à essence devrait lui permettre d’offrir une version électrifiée à ses clients à un coût comparable, a déclaré Abuelsamid. "La compagnie va cibler des segments où ils n'auront pas à trop les subventionner ", a-t-il déclaré. "Ils ne suivront pas la route de la Chevy Bolt ou de la Nissan Leaf." Ford vise des hautes performances et une grande autonomie avec son futur Mach E. On a choisi un modèle inspiré de la Mustang afin que les clients ne se sentent pas dépaysés. Pour son futur Mach E, Ford prévoit des performances et des capacités supérieures au Mustang dont ils se sont inspirés afin que les clients puissent comparer et apprécier ses performances, a déclaré Cannis. Les berlines intermédiaires multi segments électriques prévues pour l'année 2023 devraient se retrouver dans les modèles en grande demande. Ford a l'intention d'introduire en Amérique du Nord six véhicules électriques d'ici 2022, et un total de 16 véhicules à l'échelle mondiale d'ici là. "Personne n'a encore atteint des volumes substantiels, et ils ne sont toujours pas profitables", a déclaré Abuelsamid. "Tesla a su créer de l’intérêt chez le consommateur, mais ils n'ont pas encore trouvé le moyen d'en faire un commerce rentable." En revanche, Ford est tellement confiant dans sa stratégie que le responsable du produit électrique Hau Thai-Tang a promis que ses véhicules électriques seraient profitables. "Nous sommes en très bonne position", a déclaré Cannis. "Je pense que nous allons surprendre et choquer beaucoup de gens." Automotive News Canada
Contribution: André H. Martel
Volkswagen a débuté ses préparations pour une réorganisation de la formation de sa main-d’œuvre visant à assurer la manipulation sécuritaire des batteries, de l’alimentation électrique et des nouveaux éléments de ses nouveaux véhicules pour assurer sécuritairement leur future production.
"Construire une voiture maintenant n’a rien à voir à la façon dont ce sera fait dans le futur", a déclaré Ilker Subasi, responsable de la formation à l'Académie Volkswagen. Le constructeur allemand a annoncé le mois dernier une expansion de 800 millions de dollars destinée à l’assemblage de véhicules électriques à Chattanooga . VW créera 1,000 nouveaux emplois dans le cadre de sa diversification vers les véhicules électriques incluant un VUS électrique en 2022. Ils s’ajouteront aux 3,800 travailleurs qui produisent déjà la berline Passat traditionnelle et le VUS Atlas. À mesure que progressera la construction de l’usine de véhicules électriques, les efforts visant à former la main-d’œuvre, y compris les étudiants du secondaire en apprentissage, vont se multiplier. "Nous aurons besoin de compétences différentes", a déclaré Subasi. Avec les véhicules électriques, par exemple, un technicien transportera un équipement de diagnostic plutôt qu'une boîte à outils, a-t-il déclaré. Cette nouvelle ère est marquée par les percées technologiques en robotique, en intelligence artificielle et Internet.
La nouvelle génération de véhicules de VW devrait inclure les voitures autonomes. Déjà, Volkswagen et Ford Motor Co. progressent vers un accord potentiel pour unir leurs forces pour développer les véhicules autonomes.
Lors d’une journée portes ouvertes pour les lycéens de la région la semaine dernière, le constructeur a ouvert son Volkswagen Academy pour dévoiler son centre de formation à la fine pointe de la technologie et ses projets pour l’avenir. Les employés de Volkswagen recevront différents niveaux de formation, en fonction des besoins. Par exemple, les techniciens devront acquérir plus de compétences car ils seront requis d’opérer dans différents secteurs de l'usine. La sécurité est une constante préoccupation, a déclaré Subasi, au point même de savoir comment stocker les batteries qui iront dans les véhicules. Par exemple, même les opérateurs de chariots élévateurs auront besoin de formation, notamment sur la manière de transporter les batteries et quoi faire en cas de déversement. "L’environnement de travail devra être prêt pour la haute tension", a déclaré un responsable de la VW Academy. " Nous devons créer un environnement sécuritaire pour notre personnel." Nous devrons expliquer par exemple, en quoi la plateforme de la voiture MEB est différente de la structure du VUS Atlas actuel, a déclaré Subasi. Il a ajouté que la société devra investir dans différents équipements de formation, mais VW ne dispose pas pour le moment du budget nécessaire. De plus, en raison des nouvelles technologies utilisées dans les véhicules électriques, la cybersécurité sera évidemment considérée comme un défi majeur. Times Free Press
Contribution: André H. Martel
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