Où vont les 650 millions du Fonds vert? ; Un photographe capture en catimini la Honda Pilot hybride rechargeable; La Chevy Volt 2019 a finalement été équipée d’un chargeur de 7.2 kW. « Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture ! »
Contribution : André H. Martel
Commentaires
Le Ministère du Développement Durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) a confirmé par communiqué de presse, le 28 février dernier, les résultats de la vente aux enchères du marché du carbone Québec-Californie-Ontario.
C'est la première vente aux enchères avec la participation du Ministère de l'Environnement et de l'Action en matière de Changement Climatique (MEACC) de l'Ontario, tenue le 21 février dernier. Cette vente a généré des revenus bruts de l’ordre de 193 millions de dollars canadiens pour le Québec. Ces derniers seront versés au Fonds vert pour financer les mesures du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC), au bénéfice de la société québécoise.
Le communiqué de presse fait état des faits saillants suivants :
Financement de mesures bonifiées pour l'électrification des transports
Afin de rétablir un équilibre entre le nombre de véhicules électriques et les infrastructures de recharge rapide, l'Association des véhicules électriques du Québec demande au gouvernement de déployer 2000 bornes de recharge rapide (niveau 3 - 400 volts), en plus de la cible existante de 2000 bornes de recharge régulières (niveau 2 - 240 volts) d'ici 2020. La pétition tenue en février dernier a récolté plus de 10 000 signatures de soutien, envoyant un message clair sur la nécessité et l'urgence du déploiement de ces infrastructures pour rétablir l'équilibre. Évalué à $100 millions, ces infrastructures peuvent être financées entièrement avec les recettes de la dernière vente aux enchères du marché du carbone ($193 millions). L'Association recommande également au gouvernement une bonification des incitatifs à l'achat ou location de véhicules électriques de 2e génération comportant des batteries de grande capacité. Cette bonification pourrait également être financée entièrement avec les recettes de la dernière vente aux enchères du marché du carbone, soit avec les $93 millions restants.
»»» Lire notre dernier article sur le PACC et le Fonds Vert (2018)
»»» Lire notre article de 2017 sur les investissements en électrification versus le Fonds Vert Les revenus d'une seule vente aux enchères du marché du carbone pourraient bien suffire à corriger le déséquilibre en électrification des transports qui sévit au Québec. Sans mesures correctives rapides, ce déséquilibre pourrait devenir irréversible. La prochaine vente aux enchères aura lieu le mardi 15 mai 2018. Tout comme celle de février 2018, cette vente aux enchères devrait rapporter aux environs de $200 millions de nouveaux revenus au Fonds Vert.
L'Association a récemment fait part des ses recommandations au ministre des Finances. Est-ce que le financement de ces mesures sera inscrit au prochain budget provincial du ministre des Finances, M. Carlos Leitão? C'est à suivre...
Sources : MDDELCC (Communiqué de presse) , (résultats) , marché du carbone
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ Le Fonds Vert a atteint plus de $2 MILLIARDS en revenus pour le financement du PACC 2013-2020 [MAJ]19/2/2018
Notre dernier article sur le sujet, paru le 31 mai 2017, rapportait que le Fonds Vert cumulait plus de $1,6 MILLIARDS en recettes, majoritairement obtenus du marché du carbone.
Après la vente aux enchères du mois de novembre 2017, nous apprenons via le MDDELCC que les revenus totaux du marché du carbone, versés au Fonds Vert dépassent le cap de $2 MILLIARDS.
Le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) est le principal outil du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques. C’est grâce au Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, que le gouvernement soutient les entreprises, les municipalités et les citoyens dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone.
Jusqu’à présent, plus d’une quinzaine de programmes et plusieurs initiatives ont été lancés dans le cadre du PACC 2013-2020, dont les suivants :
Investissements dans les infrastructures de bornes rapides Selon les informations disponibles publiquement, l'AVÉQ a pu retracer uniquement 2 mesures financées par le PACC 2013-2020 impliquant le financement de bornes rapides : En effet, les actions # 14.2.2 "Déploiement des véhicules électriques - Projet-pilote d'installations d'infrastructures de recharge le long de l'autoroute 40" et # 14.10 "Support à l'implantation de bornes de recharge le longs des principaux axes routiers " sont les seules inscrites au plan, selon le registre public (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/index.htm) publié par le Conseil de Gestion du Fonds Vert (CGFV) du Québec. Parmi ces 2 actions, uniquement la première (#14.2.2) a été complétée à ce jour, permettant le déploiement de 7 bornes rapides sur l'autoroute 40, entre Montréal et Québec. Un montant de $500 000 dollars provient du Fonds Vert. Le déploiement des bornes de ce projet pilote a été complété en 2015. (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/teq/14-2-2-projpilotes-infras-recharge.pdf) La seconde action (#14.10) est en cours, et a contribué au déploiement de bornes de recharge rapide sur quelques sites ( Melbourne, Rigaud et Rivière Beaudette. Plusieurs sites dans des aires de service sont prévus ou en réalisation à Magog, Saint-Jérôme, Saint-Nicolas et Saint-Michel-de-Bellechasse). En date d'octobre 2017, selon la fiche financière (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/mtmdet/14-10-implantation-bornes-recharges.xlsm) de cette mesure, moins de $350 000 ont été investis sur un budget de $2,5M, soit moins de 14% du budget total.
Selon les informations obtenues et colligées par l'AVÉQ, moins de $1 million aurait été investi dans les infrastructures de recharge rapides au Québec par le PACC 2013-2020, sur un budget totalisant 3,3 MILLIARDS, soit 3 centièmes de 1% du budget (0,03%).
Mise-à-jour : La quatorzième vente aux enchères conjointe d’unités d’émission de GES dans le cadre du programme de plafonnement et d’échange de droits d’émission de la Californie, du Québec et pour la première fois, de l’Ontario aura lieu le 21 février 2018.
Plus de 100 millions d'unités d'émission disponibles pour les enchères, le Québec devrait obtenir un résultat similaire à la dernière vente de novembre dernier, rapportant plus de 232 millions, versés intégralement au Fonds Vert. Les résultats seront publiés le 28 février 2018. Les revenus du marché du carbone, versés au Fonds Vert dépasseront vraisemblablement les $2,2 MILLIARDS après la vente aux enchères du 21 février 2018.
Sources : MDDELCC, CGFV, AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Par voie de communiqué de presse, le Ministère du Développement Durable et de la Lutte contre les Changements Climatiques (MDDELCC) a dévoilé les résultats de la vente aux enchères d'unités d'émission de gaz à effet de serre (GES), qui s'est tenue conjointement avec la Californie le 15 août dernier.
Il s'agissait de la douzième vente aux enchères conjointe à se tenir depuis la liaison des marchés du Québec et de la Californie le 1er janvier 2014. Le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel, a rendu publics aujourd'hui les résultats de cette vente aux enchères. Dans le cadre de cette vente, 63 887 833 unités d'émission du millésime 2017 se sont écoulées à un prix de 18,74 $ CA (14,75 $ US), et 9 723 500 unités d'émission du millésime 2020 se sont écoulées à un prix de 18,49 $ CA (14,55 $ US). a vente a généré des revenus bruts de l'ordre de 185 millions de dollars canadiens pour le Québec. Citation : « Le marché du carbone est le fer de lance du Québec dans la lutte contre les changements climatiques. En plus de favoriser la réduction des émissions de GES, cet outil de fiscalité verte contribue à la modernisation et au développement durable de notre économie. Jusqu'à maintenant, le marché du carbone a généré des revenus de près de 2 milliards de dollars pour le Québec, qui serviront à soutenir les entreprises, les municipalités, les institutions et les citoyens québécois dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone. Ensemble, nous pouvons lutter contre les changements climatiques afin d'assurer une qualité de vie à nos enfants. Faisons-le pour eux! » David Heurtel, ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Faits saillants :
Lien connexe : Le sommaire des résultats de la vente aux enchères tenue le 15 août est disponible sur le site Web du Ministère à l'adresse http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/changements/carbone/avis-resultats.htm.
Où sont les mesures de mise à l'échelle des infrastructures de recharge pour véhicules électriques ?
À part les 7 bornes rapides déployées par le MTQ en 2014, la contribution du Fonds Vert semble minimaliste dans ce domaine. Avec uniquement 6 nouvelles bornes de recharge rapide déployées par le Circuit électrique en 2017, il est évident que le modèle actuel est à bout de souffle et ne fonctionne plus. Nous devons rappeler que le Circuit électrique planifiait un déploiement de quelques 35 bornes rapides en 2017. Le mois de septembre est à nos portes et nous sommes loin de compte. Ce n'est pas faute d'efforts ou de volonté du Circuit électrique, le modèle d'affaires a atteint ses limites. Le gouvernement doit appuyer sur l'accélérateur pour atteindre la cible de 100 000 véhicules électriques en 2020, cible qui semble inatteignable, même avec une loi VZE (Zéro Émission) selon les données prévisionnelles du MDDELCC : Des investissements en infrastructure de recharge publique doivent être effectués rapidement et avec vigueur.
»»» Consultez notre article de mai dernier sur le même sujet (Fonds Vert)
Le déploiement de 29 autobus scolaires 100% électriques de la Compagnie Électrique Lion située à St-Jérôme (QC) a été rendu possible en partie par une subvention de $7,5M USD découlant du système de plafonnement et d'échange de crédits carbone, et profitera à des centaines d'étudiants dans les districts scolaires unifiés de Sacramento, Elk Grove et Twin Rivers.
C'est le plus grand déploiement d'autobus scolaire 100% électrique en Amérique. Le programme «Déploiement de l'autobus scolaire électrique de Sacramento» fait partie du California Climate Investments, un programme à l'échelle de l'État, similaire au Fonds Vert du Québec, qui permet d'utiliser les milliards de dollars en capitaux de la bourse du carbone afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, en renforçant l'économie et en améliorant la santé publique et l'environnement. Source: California Climate Investments Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Le 24 mai dernier, le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a publié les résultats de la onzième vente aux enchères conjointe d’unités d’émission de gaz à effet de serre Québec-Californie, tenue le 16 mai dernier.
La vente aux enchères incluait la vente d’unités d’émission de millésime présent (2017) et de millésime futur (2020).
Résultats des ventes aux enchères du marché du carbone de mai 2017 Les données de cette vente aux enchères ont été publiées sur le site du MDDELCC (lien). Total des unités d'émission vendues par le MDDELCC au Québec : Millésime présent (2017) : 8 676 131, à un prix moyen de $ 19,74 Millésime futur (2020) : 297 950, à un prix moyen de $ 18,57 Revenus estimés, versés au Fonds vert (Millésime 2017): 171 266 825 $ Revenus estimés, versés au Fonds vert (Millésime 2020): 5 532 931 $ Revenus estimés, versés au Fonds vert (Total enchères mai 2017) : 176 799 756 $
Historique
En août 2015, l'AVÉQ rapportait que les revenus cumulés du marché du carbone cumulait 755 M$ (lien). Avec les résultats de mai 2017, le Fonds Vert a donc plus que doublé ses revenus ( 755 M$ vs. 1,6 G$) en 2 ans.
Budget et dépenses du Plan d’action 2013‑2020 sur les changements climatiques (PACC 2013‑2020)
Dans le rapport sur le budget et dépenses liées au PACC 2013-2020 (le plus récent publié date de février 2016), nous pouvons constater que la répartition du budget affecté à la réduction des GES (de $ 2,9 G) est affectée à plus de 71% au secteur du transport, ce qui représente un budget de plus de $ 2,0 G.
Actions en lien avec les véhicules électriques au PACC 2013-2020
Nous pouvons voir les investissements effectués (toujours en date de février 2016) dans le même rapport : Nous constatons qu'uniquement 71.5 M$ ont été investis sur l'action #14 - "Verdir le parc automobile grâce à des véhicules plus écoénergétiques et mieux entretenus", ce qui représente moins de 4% du budget alloué au secteur du transport (de 2,0 G$).
Objectif 2020
Le gouvernement du Québec, via son Plan d'action sur l'électrification des transports, s'est fixé comme objectif Atteindre un nombre de 100 000 véhicules électriques et hybrides rechargeables immatriculés au Québec. Au 31 mars dernier, l'AVÉQ a compilé les résultats d'immatriculation des véhicules électriques au Québec : Le Québec compte 14 390 véhicules électriques. Notre analyse de l'historique des statistiques démontrent une augmentation des véhicules électriques au Québec, cependant l'augmentation est plutôt linéaire et si aucune mesure corrective n'est effectuée, l'objectif ne sera pas atteint, tel que le démontre le graphique suivant :
Loi VZE et contexte de pénurie de véhicules électriques
Malgré une loi VZE qui a été adoptée à l'Assemblée nationale le 26 octobre 2016, l'AVÉQ a pu constater lors des récents événements de sensibilisation sur les véhicules électriques que beaucoup de consommateurs désirent se procurer des véhicules électriques et ceux-ci ont constaté avec stupéfaction que plusieurs modèles populaires ne sont pas ou peu disponibles en inventaire dans l'ensemble du Québec, comme par exemple :
Il semble que l'objectif de la loi VZE n'est pas atteint actuellement, puisque les consommateurs ont accès à un éventail réduit de modèles disponibles (en inventaire) sur le marché.
De plus, il faut rappeler que la loi VZE est toujours dépourvue de cadre réglementaire.
Action gouvernementale
Est-ce que le gouvernement Québécois prendra des mesures qui s'imposent afin de corriger la trajectoire et d'atteindre leurs objectifs ? Les besoins sont de plus en plus criants, notamment en infrastructure de recharge, est-ce que des programmes de déploiements de bornes de recharges dignes de ce nom feront en sorte de changer le portrait de l'électromobilité au Québec ? C'est à suivre...
Sources : MDDELCC, TÉQ, AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ Volvo s'associe à LG pour développer des véhicules électriques et autonomes, Bill Gates crée un fonds d’investissement pour les énergies propres, VW lance le site Electrify America et un modèle électrique de la Chrysler Pacifica au prochain CES : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : Peggy Bédard
Québec, le 5 oct. 2016 (AVÉQ) - La ministre de l'Économie, de la Science et de l'Innovation et responsable de la stratégie numérique, Mme Dominique Anglade a effectué une importante annonce d'investissement en point de presse au siège social du manufacturier de bornes de recharge pour véhicules électriques, AddÉnergie.
L'annonce confirme le financement de la recherche pour l’électrification de véhicules lourds et le développement d’une solution de recharge pour autobus scolaires, véhicules semi-lourds et lourds électriques ainsi que le développement de bornes de recharge rapide à courant continu (BRCC) de 50 kW à 100 kW ainsi que d’une borne de recharge de niveau 2 à fort courant alternatif (AC 70A/240V/16.8kW).
Évalué à 17,2 millions de dollars, le projet regroupe cinq partenaires : Autobus Lion, TM4, AddÉnergie Technologies, Solution Adetel et Alcoa Canada. Il consiste à concevoir des véhicules lourds innovants 100 % électriques et à fabriquer quatre prototypes, soit deux autobus pour le transport de personnes et deux camions pour le transport de marchandises. En tout, 26 emplois seront créés chez les partenaires durant la mise en œuvre du projet. Selon les prévisions de ventes, le nombre d'emplois directs et indirects qui seront créés à la suite de la commercialisation des véhicules est estimé à près de 1 500 au cours des dix prochaines années. La ministre Anglade a précisé une attribution d'une aide financière de 8,6 millions de dollars provenant du Fonds vert afin d'appuyer la réalisation d'un premier projet mobilisateur dans le cadre du Plan d'action en électrification des transports 2015-2020. L'investissement s'inscrit dans le volet du développement de la filière industrielle du Plan d'Action en Électrification des Transports (PAET 2015-2020), sous la mesure des projets mobilisateurs en électrification des transports et son enveloppe de $20M :
M. Marc Bédard, président d'Autobus Lion, partenaire du projet, a mentionné que les différents partenaires s'impliquent de façon significative sur le plan financier, hormis l'attribution du gouvernement du Québec.
Le projet de développement des véhicules électriques concerne les segments suivants :
M. Louis Tremblay, président de AddÉnergie a précisé en conférence de presse que le projet permettra de développer des bornes de recharge d'une puissance adaptée à ces types de véhicules. Il a ajouté que ces technologies pourront être par la suite utilisées dans le secteur de la voiture électrique, sachant que les nouvelles technologies de batteries plus évoluées demanderont des bornes de recharge plus puissantes.
L'AVÉQ a donc pu participer à un essai routier de l'autobus électrique eLion, sur place pour l'événement. Nous avons pu constater la douceur de roulement, le silence et l'absence de vibrations d'un autobus conventionnel. Pour démontrer la simplicité de son fonctionnement, la ministre Anglade a pu conduire avec brio l'autobus 100% électrique dans le stationnement d'AddÉnergie.
L'autobus eLion présent était équipé de 4 blocs batteries, donnant une autonomie de 120 km, en comptabilisant la regénération d'énergie du freinage normalement effectué lors de parcours pour écoliers. L'autobus peut recevoir un maximum de 5 blocs batteries, ce qui peut porter l'autonomie à 150 km. Un représentant d'autobus Lion a précisé que l'autobus est équipé d'un moteur (TM4) de 300kW, cependant la puissance est limitée volontairement à 130 kW. Les blocs de batteries utilisent des cellules du manufacturier LG Chem.
L'électrification des véhicules lourds est passé en 2e vitesse!
Sources : AVÉQ - Capitale-Nationale (sur place), ministère de l'économie, science et de l'innovation
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ / Gontran Drouin, directeur régional AVÉQ - Capitale-Nationale Québec propose de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 37,5% d'ici 2030, une cible ambitieuse qui n'a pas encore passé la rampe, reconnaît le ministre de l'Environnement David Heurtel. Cette nouvelle cible appelle à un changement de comportement. Les Québécois seront incités à laisser tomber l'automobile à essence pour le véhicule électrique, prévient David Heurtel. Ce n'est pas vrai que l'auto électrique coûte plus cher, a-t-il plaidé en conférence de presse. «Les programmes de subventions que le gouvernement offre réduisent le prix à l'achat. Les voitures électriques se rentabilisent avec les économies sur le carburant. L'idée c'est de rendre cette technologie plus accessible.» De même, les citoyens seront incités à construire des maisons géothermiques qui utilisent la chaleur contenue dans le sol, a ajouté M. Heurtel. «Il y a investissement important à faire pour implanter un système de géothermie, sauf que sur la durée de vie d'une maison, ça devient moins cher qu'un système conventionnel. Il faut changer nos habitudes», a insisté le ministre de l'Environnement. Le Québec n'est pas seul; la Califormie et l'Europe ambitionnent de réduire leurs émissions de GES de 40%. L'objectif planétaire est de limiter la hausse des températures moyennes à deux degrés Celsius d'ici 2050. La cible proposée par Québec sera soumise à une consultation publique avant d'être établie par décret. Québec veut procéder rapidement puisqu'il compte confirmer sa nouvelle cible à l'occasion du sommet sur la lutte aux changements climatiques qui se tiendra à Paris en décembre. Depuis qu'il s'est donné une stratégie de lutte aux changements climatiques en 2006, le Québec a réduit de 8% ses émissions de GES, par rapport à ce qu'elles étaient en 1990. L'objectif est de réduire les émissions de GES de 80% à 95% d'ici 2050. La tâche ne sera pas facile, prévient le premier ministre Philippe Couillard. «Ce qui était facile à réaliser a été fait. L'hydroélectricité nous a aidé à atteindre les cibles initiales. Pour aller plus loin, ce sera difficile mais nous devons le faire. Les deux principales sources d'émissions de GES, les transports et l'inefficacité énergétique où, franchement le Québec devrait faire mieux.» Steven Guilbeault d'Équiterre invite le gouvernement Couillard a laisser tomber le pétrole s'il veut atteindre ses nouvelles cibles. «La classe politique canadienne doit comprendre qu'on ne peut pas espérer réduire nos émissions de GES de façon aussi importante et continuer à développer nos hydrocarbures.» Québec compte investir 3 milliards $ d'ici 2020, pour aider les entreprises à faire la transition vers une économie verte. Cet argent proviendra du Fonds vert qui dispose, aujourd'hui, d'une cagnotte de 750 millions. Les 2,6 milliards manquants viendront de la vente de crédits carbones que les entreprises polluantes doivent acheter pour émettre leurs GES au-delà du plafond permis. Le prix de ces crédits ira en augmentant, prévoit le ministre de l'Environnement. «C'est bénéfique qu'il évolue à la hausse. Les entreprises qui vont continuer à émettre au-dessus du plafond n'auront pas le choix. Elles vont devoir acheter des crédits carbones, le prix élevé c'est la base d'un mécanisme comme le marché du carbone parce qu'il donne l'incitatif aux entreprises de trouver des technologies moins polluantes», a dit M. Heurtel. Source : Le Journal de Montréal
Contribution : Richard Lemelin, directeur régional AVÉQ - Capitale Nationale |
Abonnez-vous à notre infolettre hebdomadaire
Use a valid e-mail address Votre inscription est confirmée.
xhr
100
NOS PARTENAIRES |