L'accord nouvellement ratifié donne aux travailleurs de l'Ontario une plus grande portion de la fabrication de VÉ, car GM a confirmé un investissement de 1 milliard de dollars pour transformer son usine CAMI à Ingersoll, en Ontario. Les livraisons devraient débuter fin 2021.
Les travailleurs de l'usine d'assemblage CAMI à Ingersoll, en Ontario, ont voté à une écrasante majorité en faveur d'un accord qui verra General Motors investir 1 milliard de dollars pour faire de l'usine la première usine automobile à grande échelle au Canada pour les véhicules de livraison électriques. La ratification intervient après l'annonce, vendredi soir, que GM et Unifor, le syndicat représentant les 1 900 travailleurs de CAMI, avaient conclu une entente de principe pour entreprendre la production en Ontario du véhicule utilitaire léger électrique de l'entreprise, le EV600. À la suite du résultat du vote des travailleurs, rendu public lundi, il ne manque qu'une confirmation du soutien gouvernemental pour officialiser l’entente, selon GM. «Les ingénieurs de GM Canada ont joué un rôle déterminant pour développer les solutions permettant de fabriquer au Canada ces véhicules de livraison.» L'EV600 devrait être le deuxième produit commercialisé sous la nouvelle bannière de GM, BrightDrop. Selon le fabricant, Brightdrop proposera des solutions électriques intégrées , comprenant des logiciels et des services aux entreprises de livraison et de logistique. FedEx Express devient son premier client. Selon Unifor, les travaux de conversion de l'usine d'assemblage d'Ingersoll à la production de véhicules électriques commenceront immédiatement. L'usine produit actuellement le Chevrolet Equinox, qui sera progressivement abandonné d’ici 2023. GM prévoit livrer le premier de ses fourgons de livraison électriques aux clients d'ici la fin de l'année. Le BrightDrop EV600 est un véhicule électrique spécialement conçu pour la livraison de biens et de services sur de longues distances, déclare GM. Alimenté par le nouveau système de batterie Ultium, il peut parcourir jusqu'à 400 kilomètres avec une charge complète et dispose d'une multitude de fonctions de sécurité intégrées telles que l'alerte de collision avant, une caméra de vision arrière et un système de sécurité dans la zone de chargement. À la suite de la confirmation du vote, Scott Bell, président et directeur général de General Motors du Canada, a publié une déclaration sur LinkedIn qui jette un peu de lumière sur l'activité en coulisse qui a mené à l'annonce. «Les ingénieurs de GM Canada ont joué un rôle déterminant dans les premières étapes de la conception et du développement de cette solution pour l'industrie de la livraison», a écrit Bell. «À peine trois jours après l’annonce de la création de cette nouvelle entreprise, nous avons identifié l’usine canadienne pour la fabrication de l'EV600. Les investissements pour l’industrie des VÉ s’accumulent en Ontario Le projet de GM est la troisième projet de VÉ attribué à l’industrie automobile ontarienne depuis l'automne dernier. En octobre, Fiat Chrysler a annoncé qu'elle investirait 1,5 milliard de dollars dans l'usine d'assemblage de Windsor pour produire un véhicule hybride rechargeable et / ou tout électrique d'ici 2024. En septembre, Ford a confirmé vouloir investir près de 2 milliards de dollars pour la construction de cinq nouveaux véhicules électriques à son usine d'Oakville, qui a également reçu 590 millions de dollars des gouvernements provincial et fédéral pour aider à la modernisation de ses installations.
Ces projets représentent des promesse d’investissement de plus de 5 milliards de dollars pour la production de véhicules électriques en Ontario au cours des six derniers mois seulement.
«Atteindre ce niveau d'engagement pour la fabrication automobile démontre ce qui peut arriver lorsque nous partageons une vision collective pour sécuriser ce secteur et créer de bons emplois pour les Canadiens», a déclaré Jerry Dias, président national d'Unifor. «Bien que le processus ait été compliqué par le COVID-19, nous avons refusé de laisser une pandémie entraver nos progrès pour trouver des solutions« faites au Canada ». Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
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Foxconn, la société taïwanaise la plus connue pour la fabrication sous contrat de produits électroniques Apple, s’associe à la start-up chinoise de véhicules électriques Byton.
La compagnie Byton a confirmé lundi, dans un communiqué de presse, que les deux sociétés ont signé une entente de coopération stratégique dans le but de mettre enfin en production le multisegment électrique le Byton M-Byte d'ici 2022. En vertu de cet accord, Foxconn fournira son expertise, ainsi qu'une solide expérience de la gestion opérationnelle et des ressources industrielles pour faciliter le lancement de la production du M-Byte. Foxconn investira également environ 200 millions de dollars USD (255 millions CAD) dans le projet, selon un rapport de Bloomberg. Les multisegments M-Byte seront toujours construits dans l'usine de Byton à Nanjing, en Chine. Byton a entrepris la préproduction au début de 2020, mais s’est retrouvé à court de financement lorsque le coronavirus a frappé la Chine. D'où la nécessité du partenariat avec Foxconn, ainsi qu'un report d’un an du lancement initialement prévu fin 2021 aux États-Unis.
Byton M-Byte
En prévision de ce lancement, Byton s’était établi aux États-Unis en 2019 et avait signé une entente de partenariat avec Electrify America pour assurer la recharge de ses véhicules. Le concept du M-Byte a été présenté pour la première fois au Consumer Electronics Show 2018. Au lieu de mettre l'accent sur les performances ou l’autonomie (l’autonomie prévue était à ce moment de 386 km selon la norme européenne WLTP), Byton avait plutôt choisi de concentrer ses énergies sur l'info divertissement, en installant un écran de tableau de bord incurvé de 48 pouces, avec un écran plus petit dans le volant. De son côté, Foxconn était impatient de se lancer dans le secteur automobile. L'année dernière, la société a annoncé la création de sa propre plateforme pour les véhicules électriques, ainsi que le développement d’une technologie de batterie à électrolyte. Foxconn et Fiat Chrysler Automobiles (FCA) ont également conclu un partenariat il y a près d'un an, bien qu'il impliquât principalement les domaines concernant le développement de batteries et de connectivités. Pendant ce temps, le client le plus célèbre de Foxconn serait également en train de développer une voiture, ou au moins une technologie connexe. Les rumeurs concernant le "Apple Car" ont été relancées le mois dernier selon lesquelles la société visait le lancement en 2024 d'un véhicule complètement intégré utilisant des batteries de nouvelle génération. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Jeep veut s'imposer comme la marque de VUS la plus verte au monde dans une démarche qui permettra à l'entreprise de bénéficier d’avantages synergétiques de son association avec le groupe PSA.
Lors d'un récent entretien avec des membres des médias, le patron de Jeep, Christian Meunier, a indiqué que le constructeur automobile «souhaitait devenir une machine verte impressionnante ». Alors que de nombreux constructeurs automobiles empruntent la voie de l'électrification uniquement pour se conformer aux règlementations sur les émissions, Meunier a plutôt confirmé que le couple élevé de ces groupes motopropulseurs améliore les capacités tout-terrain des VUS. Il a confirmé qu'un Jeep Wrangler 4xe avait récemment traversé le difficile Rubicon Trail dans la chaîne de montagnes de la Sierra Nevada en Californie, roulant uniquement en mode électrique.
«Ce qui est le plus important, c'est de faire de notre produit la Jeep la plus performante et la plus excitante qui soit», a déclaré Meunier. «Un couple élevé, une conduite silencieuse, une accélération exceptionnelle, voilà la solution idéale. Jeep et l'électrification c’est naturel. Notre ambition est de devenir la marque de VUS la plus verte au monde.
Jeep veut partager sa vision d’un avenir vert avec une nouvelle campagne publicitaire, similaire à sa campagne européenne vantant les avantages de l'électrification du Renegade et du Compass. Interrogé par le magazine Auto News sur la façon dont Jeep bénéficiera de la fusion entre FCA et PSA, Meunier a refusé d’élaborer sur le sujet. Cependant, il a confirmé que le potentiel était énorme. «Il est très clair que Jeep bénéficiera beaucoup de la fusion», a-t-il déclaré. «Il y a évidemment beaucoup de potentiel tel que le partage de la plateforme, du groupe moto propulseur, la réduction des coûts et beaucoup d’autres avantages supplémentaires. Il existe de nombreuses opportunités de synergies et un énorme potentiel de développement de notre capacité manufacturière. » Carscoops
Contribution: André H. Martel
Les accords entre Ford et Fiat Chrysler EV contribuent à assurer l'avenir du secteur automobile canadien mais un réseau de distribution encore instable pour les pièces et les batteries, indique qu’Il reste encore du travail à faire.
Il y a un mois, le Canada n'était qu’un point sur la carte mondiale de la fabrication de VÉ. Nous ne pouvions prétendre être dans la course mondiale à l'électrification du secteur automobile. Une analyse publiée plus tôt cette année par le Conseil international sur les transports propres et l’Institut Pembina a révélé que, bien que le Canada se classe au 12e rang mondial pour la production de véhicules, la production de véhicules électriques représentait un minuscule 0,4% de ce total et bien loin du pourcentage moyen de 2,3% parmi les nations productrices d’automobiles. Comme le co-auteur du rapport Ben Sharpe l'a souligné , «le Canada est un gros producteur d'automobiles. Mais personne n’avait encore tablé sur le fait que si le Canada n'augmente pas rapidement sa production de VÉ, le déclin constant que nous avons connu dans le secteur automobile au cours des 20 dernières années allait s'accélérer.
La production de véhicules électriques du Canada en 2018 par rapport à d'autres économies de premier plan. Source: Rapport Power Play ICCT
Stratégie nationale Bien que le rapport ait reçu relativement peu d'attention en dehors des cercles de l'industrie, sa thèse a été entendue par la direction d'Unifor, le syndicat représentant les travailleurs de l'automobile canadiens. Dans un éditorial du mois d'août, le président national d'Unifor, Jerry Dias, a exposé les enjeux de l’industrie: «Les constructeurs automobiles mondiaux investissent des centaines de milliards de dollars dans les véhicules électriques, mais aucun programme majeur n'atterrit au Canada. Sans une stratégie nationale globale de l'automobile et un engagement gouvernemental actif, notre avenir est sombre. Afin d’assurer l’avenir de notre industrie, il faudra tabler plus fort sur la signature «fabriqué au Canada». Un effort que doit mener notre gouvernement. » Le syndicat a donc décidé de négocier. Le résultat? Soudainement, le Canada est ou deviendra bientôt un centre d'assemblage de VÉ. À la fin du mois dernier, les négociations contractuelles entre Unifor et Ford ont abouti à un accord qui permettra un investissement de 2 milliards de dollars. 590 millions de dollars seront investis par gouvernement fédéral et l'Ontario (295 millions de dollars chacun) dans la production de cinq modèles de véhicules électriques à Oakville, en Ontario. Trois semaines plus tard, Unifor a conclu une entente similaire avec Fiat Chrysler Automobiles concrétisant un investissement de 1,5 milliard de dollars, incluant le ré outillage de l’usine, pour permettre la production d'un véhicule hybride rechargeable et d'un véhicule tout électrique (incluant au moins un modèle supplémentaire). Implications sur la main-d'œuvre La principale motivation pour Unifor pour impliquer la venue de véhicules électriques dans ses négociations est, principalement, non seulement la préservation des emplois mais la création de nouveaux emplois. Unifor estime que le ré outillage de l'usine Ford d'Oakville permettra de sauver 3 000 des 3 400 emplois. Car, comme l'a noté Herbert Diess, PDG de VW , «la réalité est que la construction d'une voiture électrique implique environ 30% moins d'efforts qu'une voiture alimentée par un moteur à combustion interne.» Donc, en ce qui concerne la relation entre les emplois et les véhicules électriques, à première vue, cela peut ne pas sembler être une bonne nouvelle. Quelles sont exactement les implications sur la main-d'œuvre? Pour répondre à cette question et aider les constructeurs automobiles et leurs fournisseurs à naviguer dans la transition vers la production de VE, le Boston Consulting Group (BCG) a réalisé une étude sur l'évolution des besoins en main-d'œuvre le long de la chaîne de production automobile. Et il s’avère que les résultats sont à la fois éclairants et encourageants, à condition de regarder l'ensemble de la chaîne de production. Une perception erronée L'étude évalue les similitudes et les différences entre la fabrication d'un véhicule à moteur à combustion interne (ICE) et une batterie de VÉ (BEV), et ce faisant, elle arrive à une conclusion surprenante: «La perception selon laquelle les BEV nécessitent moins de main d’œuvre pour réaliser l’assemblage par rapport aux véhicules traditionnels est inexacte. » L'analyse du BCG a modélisé le nombre d'heures de travail nécessaires pour construire un véhicule ICE par rapport à un BEV, y compris la répartition de la valeur du travail dans la chaîne de production automobile. Alors que les véhicules ICE nécessitent plus de main-d'œuvre associée aux composants, à l'assemblage et à l'installation du moteur et de la transmission, les BEV nécessitent l'ajout de la fabrication des batteries (production de cellules et assemblage de modules et de blocs-batteries) et une augmentation de la main-d'œuvre liée à l'assemblage. Cependant, les besoins en main-d'œuvre des ateliers de presse, de carrosserie et de peinture sont identiques. Dans l'ensemble, les besoins en main-d'œuvre pour les BEV sont comparables à ceux des véhicules ICE lorsque l’on considère l'ensemble de la chaîne de production. Transfert de la chaîne de production vers les sous-traitants Cependant, comme le note le BCG, cette similitude non seulement masque, mais amplifie même, un changement important qui était déjà en cours dans l'utilisation de la main-d'œuvre à travers la chaîne de production, c’est-à-dire un transfert accéléré vers les sous-traitants. Cette tendance est l'une des principales raisons pour lesquelles l'Association canadienne des fabricants de pièces automobiles a lancé le projet Arrow plus tôt cette année et vient de dévoiler le gagnant du concept de production de VÉ qui deviendra finalement un véhicule concept zéro émission entièrement construit et 100% canadien. Le projet est une vitrine pour les PME canadiennes de l'automobile. Le plus gros défi concerne la fabrication de cellules de batterie, qui est dominée par les manufacturiers asiatiques. En réaction à cette situation, l' UE et le Royaume-Uni travaillent d'arrache-pied pour concevoir des stratégies visant à sécuriser la fabrication de cellules de batterie afin de les produire au niveau national. Le Canada doit maintenant faire de même et ce faisant, profiter de nos richesses minières: les métaux et minéraux nécessaires pour les batteries. Le gouvernement fédéral est conscient de cet avantage, déjà, le ministre de l'Industrie, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, a confié que nos mines sont un outil crucial pour notre mobilité future. Si nous nous y mettons maintenant, nous pouvons rapidement rattraper notre retard sinon la fenêtre pour saisir cette opportunité se fermera rapidement. Coopération et coordination nécessaires Comme le président d'Unifor l'a noté dans une interview accordée à Electric Autonomy après l'accord avec la FCA, l'ampleur de l'opportunité s'étend au-delà des usines d'assemblage d'Oakville et de Windsor: «Il s'agit de remettre au travail nos travailleurs dans nos aciéries. Nous devons fabriquer des batteries. Il faut convaincre les travailleurs de l'aluminium au Québec et en Colombie-Britannique, les travailleurs du lithium au Québec, les travailleurs du cobalt dans le Nord de l'Ontario, qu’ils font partie de la solution. Nous sommes en mesure de devenir un leader mondial de cette industrie incroyable. En appuyant financièrement l'engagement de Ford en matière de production de véhicules électriques, les gouvernements fédéral et ontarien ont clairement indiqué qu'ils comprenaient le potentiel que les véhicules électriques offrent au Canada et leur rôle dans la capitalisation de cette opportunité. Mais pour réussir, il faudra plus que du financement, il faudra une stratégie industrielle coordonnée qui couvrira toute la chaîne de production automobile incluant la production de batteries et même l'exploitation minière. Cela exigera une coopération et une coordination efficaces entre les gouvernements et entre plusieurs secteurs industriels et leurs partenaires. Ensemble, nous formerons Équipe Canada dans la course mondiale de VÉ. La façon dont nous nous comporterons influencera l’efficacité de cette collaboration. Un reportage de : Dan Woynillowicz, directeur de Polaris Strategy + Insight , une société de conseil stratégique qui contribue à accélérer la transition énergétique et à fournir des solutions climatiques. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Photo: GM eCOPO Camaro Concept, qui comprend un moteur électrique et la première batterie GM de 800 volts remplaçant le moteur à essence. La tendance vers les véhicules électriques (VÉ) a été lente, en partie parce que la nouvelle technologie pose un défi majeur aux trois grands constructeurs automobiles américains. Contrairement à Tesla et à d'autres nouvelles startups, ces fabricants traditionnels doivent remodeler et rééquiper leurs actifs existants afin de passer à une mobilité zéro émission. On pourrait croire que cette situation les désavantage, mais sur la base des développements récents, ils pourraient très bien tirer leurs épingles du jeu. Fiat veut percer le marché américain des véhicules électriques On pouvait déjà en 2009 avoir une idée des difficultés à venir, à la suite des ennuis connus par Ford, Chrysler et General Motors lors de la crise financière de 2008. Dans le cadre de l'American Reinvestment and Recovery Act de 2009, Fiat a commencé à acquérir des actions de Chrysler. Fiat a également commencé à intégrer sa culture sur la durabilité au sein de Chrysler. Ironiquement, Chrysler avait déjà fabriqué quelques dizaines de minifourgonnettes électriques dans les années 1990, mais cet effort était rapidement tombé à plat. Au moment où Fiat a commencé à acheter des actions, Chrysler avait depuis longtemps abandonné l'idée des véhicules électriques. Cela a changé après 2014, lorsque Fiat a obtenu le statut d'actionnaire majoritaire. En tant que Fiat Chrysler, l'entreprise a redoublé ses efforts vers le développement durable . Cela incluait notamment une nouvelle poussée pour les véhicules électriques. La semaine dernière, Fiat Chrysler a présenté une version hybride de son emblématique Jeep Wrangler pour le marché américain, ainsi que ses plans pour y réintroduire la marque, en plus de laisser entrevoir son futur plan d'électrification. Pour sa part, Ford explore un partenariat avec Rivian pour construire des camionnettes entièrement électriques Ford a également modifié ses propres activités internes pour accélérer le développement de ses nouveaux véhicules électriques. La société avait précédemment concentré sa stratégie d'électrification sur les berlines et les hybrides. L'année dernière, cependant, Ford a fait un investissement de 500 millions de dollars dans la start-up Rivian. L'objectif initial était de tirer parti de la plate- forme « skateboard » de Rivian pour accéder rapidement les marchés des pickup et des VUS tout électriques. Malheureusement, le ralentissement économique causé par la crise du COVID-19 semble avoir créé un obstacle au projet . Plus tôt cette année, la marque de luxe Lincoln de Ford a annulé ses plans pour la fabrication d’un modèle prévu avec Rivian . Ford a cependant toujours exprimé un engagement fort concernant l’avenir des véhicules 100% électriques. Dans une déclaration officielle datée du 28 avril dernier, Ford a expliqué que «l’engagement stratégique de Lincoln avec Rivian et l'électrification demeure inchangé et les plans futurs de Lincoln incluront un véhicule entièrement électrique conforme à son nouvel ADN.» Pour renforcir cette affirmation, Ford a déjà mis en place un vaste réseau de bornes de recharge pour véhicules électriques ainsi qu'un système de paiement exclusif. Les nouvelles versions entièrement électriques des modèles emblématiques que sont la Ford Mustang et le F-150 devraient également contribuer à renforcer le futur profil électrique de la société. Rivian a également conclu un partenariat avec Amazon pour développer une flotte de véhicules de livraison entièrement électriques. GM élargit sa stratégie de véhicules électriques avec le spécialiste des piles à combustible Nikola GM a déjà acquis une solide expertise grâce à sa populaire berline Bolt. Cependant, la société a reconnu qu'une aide extérieure sera nécessaire pour battre la concurrence. À cette fin, la semaine dernière, le constructeur automobile a conclu un partenariat stratégique avec la startup Nikola. Bien qu'initialement connue pour son camion électrique à pile à hydrogène, Nikola s'est également lancée dans le domaine des véhicules électriques à batterie avec le pickup Nikola Badger. Dans le cadre de cet accord, GM obtient une participation de 11% dans Nikola. Les deux sociétés prévoient augmenter l’autonomie de leurs batteries et de leurs piles à combustible grâce à ce partenariat. Dans le cas des piles à combustion, les antécédents de GM en matière de ventes au ministère de la Défense, ainsi que le partenariat en cours avec Honda en matière de piles à combustible, sont particulièrement intéressants . En outre, l'intérêt de Nikola pour la production d'hydrogène vert s'inscrit dans la perspective globale de GM sur l'électrification. GM ne favorise pas uniquement le développement de l’énergie solaire. La société a récemment élargi ses engagements en matière d'énergie renouvelable grâce à un programme d'énergie propre géré par le service public du Michigan DTE. Le service public a déjà mis à profit ces engagements pour soutenir trois nouveaux parcs éoliens. La participation de GM permettra d'ajouter plus d'énergie renouvelable sur le réseau, au profit de tous les contribuables. De toute évidence, les constructeurs automobiles américains reconnaissent que les marchés automobiles nationaux et internationaux sont en pleine mutation. Ils forment de nouvelles alliances pour prendre pied dans l’environnement zéro émission, contribuant ainsi à garantir que la relance post-COVID sera verte. Tina Casey Triple Pundit
Contribution: André H. Martel
Les voitures électriques existent depuis plus longtemps que beaucoup ne le pensent. Il y a environ 80 ans, par exemple, Peugeot en fabriquait des centaines.
En 1941, face à l'occupation allemande et au rationnement du gaz, Peugeot a développé une petite voiture électrique appelée VLV. Le nom est l'abréviation de Véhicule Léger de Ville, qui se traduit en anglais par «light city vehicle». Alors que la compagnie prévoit mettre plusieurs nouvelles voitures électriques sur le marché, Peugeot a profité de l’occasion pour présenter la semaine dernière cette relique de la Seconde Guerre mondiale. Conçu pour être utilisé par des personnes dont les voitures avaient été réquisitionnées par les forces d'occupation allemandes, ou qui ne pouvaient pas obtenir de carburant en raison du rationnement, le VLV avait été baptisé «voiture vélo» par Peugeot. Il était monté sur quatre roues, mais l’espace entre les roues avant était plus large qu’entre les roues arrière. Selon Peugeot, un seul moteur électrique était directement connecté à l'essieu arrière sans transmission ni différentiel. Le VLV avait une autonomie de 70 à 80 km, avec une vitesse de pointe de 34 km/h. Peugeot a construit 377 voitures électriques entre 1941 et 1943 dans son usine de La Garenne, près de Paris. La plupart des véhicules étaient utilisés par les postiers et les médecins. Alors que Peugeot s’est à nouveau concentré sur la production de voitures à essence et diesel après la guerre, il a continué à produire des véhicules électriques au fil des ans. Il a lancé une version électrique de la fourgonnette J5 en 1989, et une variante électrique à hayon la 106 en 1993. La 106 électrique a été produite pendant une décennie, ils ont vendu 3 542 voitures.
1941 Peugeot VLV
La gamme actuelle de voitures de Peugeot comprend la berline e-208 et le multisegment e-2008. Comme la 106 Electric, ce sont des variantes électriques de modèles à combustion interne existants. Avant la fusion avec Fiat Chrysler Automobiles (FCA), qui est en cours, la société mère PSA a déclaré qu'elle offrirait la marque Peugeot aux États-Unis à partir de 2026. La société issue de la fusion, qui adoptera le nom de Stellantis, a pour ambition d'être un leader mondial de la mobilité durable . PSA a déclaré que sa marque DS dirigerait les efforts d'électrification. DS a vu le jour comme une version haut de gamme de la marque Citroën de PSA. Citroën a récemment dévoilé à la fois une fourgonnette électrique et sa berline électrique compacte ë-C4 . Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Les actions de Tesla ont atteint mercredi un nouveau record, attribuant au constructeur de véhicules électriques une évaluation de plus de 208 milliards de dollars, ce qui signifie qu'il est désormais le constructeur automobile le plus important de la planète.
Les actions de Tesla ont bondi de 17% cette semaine seulement, clôturant lundi au-dessus de 1 000 $ par action pour la première fois et atteignant mercredi une nouvelle valeur record de 1 135 $ par action.
À la suite de son dernier rallye boursier, Tesla est désormais le constructeur automobile le plus valorisé au monde, évalué à environ 208 milliards de dollars. Avec cette capitalisation boursière, Tesla a maintenant officiellement dépassé Toyota, son principal rival, qui est évalué à environ 203 milliards de dollars, alors que les actions de Toyota ont chuté de plus de 1%. Tesla vaut également plus que bon nombre de ses rivaux réunis, tels que Fiat Chrysler (20 milliards de dollars), Ford (24 milliards de dollars), Ferrari (32 milliards de dollars), General Motors (36 milliards de dollars), BMW (41 milliards de dollars), Honda (46 $ milliards de dollars) et Volkswagen (74 milliards de dollars). Cette étape confirme l’enthousiasme des investisseurs pour Tesla: les actions de la société ont plus que doublé jusqu'à présent en 2020, augmentant de plus de 150% démontrant clairement l’intérêt continu des investisseurs particuliers et institutionnels. Alors que Tesla a maintenant une capitalisation boursière plus élevée que Toyota, elle est toujours à la traîne du constructeur automobile japonais dans certains éléments clés. Toyota produit toujours un volume de véhicules beaucoup plus important que Tesla, par exemple: au premier trimestre de 2020, Tesla a déclaré avoir produit environ 103 000 véhicules, tandis que Toyota en a produit 2,4 millions au cours de la même période. De plus, selon les données de FactSet, Toyota a également une valeur marchande plus élevée (290 milliards de dollars), si l’on tient compte de la dette d'une entreprise, que Tesla (252 milliards de dollars). Si les actions de Tesla ont atteint de nouveaux sommets records, en hausse de plus de 110% au deuxième trimestre 2020 seulement, il en va de même pour la fortune de son cofondateur et PDG, Elon Musk. Depuis avril, Musk a presque doublé sa valeur nette , qui est passée de 24 milliards de dollars à un peu plus de 46 milliards de dollars. De nombreux analystes de Wall Street estiment toujours que Tesla, à plus de 1000 dollars par action, pourrait être largement surévalué . Jeffrey Osborne, de Cowen, a déclaré mardi dans une note aux clients que la société continue d'être prudente sur Tesla, à cause de la sous-performance de l'action. Les analystes de Morgan Stanley ont également émis une note de sous-performance, avertissant que trop d'investisseurs ignorent les risques associés à la construction automobile et traitent plutôt Tesla comme une société de technologie à forte croissance. Sergei Klebnikov Forbes
Contribution: André H. Martel
La Chine lance un nouveau programme de crédit audacieux en faveur des véhicules électriques11/6/2020
Cette annonce n’a peut-être pas fait la une des journaux, mais une nouvelle forme de crédits pour les véhicules électriques testée à Pékin pourrait révolutionner le marché des VÉ.
Cette semaine, le monde des véhicules électriques est en effervescence avec l'annonce de la venue d'une nouvelle batterie qui offre un potentiel énergétique d’environ 1,6 million de km, mais une autre innovation, beaucoup moins tape-à-l’œil, pourrait avoir des implications encore plus importantes pour le secteur des véhicules électriques. Selon Electrek. «Tesla a capitalisé environ 354 millions de dollars au premier trimestre 2020 en vendant des crédits de carbone». Fiat Chrysler et General Motors, entre autres, achètent des milliards de dollars de crédits de CO2 annuellement pour éviter de payer des amendes.» Malgré le fait que l'administration Trump soit en train d'annuler les règles d'économie de carburant qui incluent les crédits de gaz à effet de serre, Tesla a reçu beaucoup de demandes pour des crédits au fédéral. Même sans ces ventes de crédits de gaz à effet de serre, «Tesla a réalisé plus de 2 milliards de dollars grâce à la vente de crédits environnementaux au fil des ans, mais ceux-ci consistaient principalement en crédits pour véhicules zéro émissions (VZE) venant d’États qui adhéraient au CARB (California Air Resources Board) », tel que rapporté par Electrek dans un article en juin dernier. La Chine a accordé beaucoup d'attention à la demande de crédits environnementaux pour les véhicules électriques sur les marchés occidentaux, et cette semaine, le Beijing Environmental Exchange a mis sur pied un système de crédit similaire pour inciter les consommateurs à conduire une voiture électrique, ou diminuer l’utilisation de leurs voitures. Comme l'explique Electrek: les quotas d'émission de carbone sont généralement échangés entre les entreprises. Mais l'application mobile de la bourse de Pékin permettra maintenant aux propriétaires de voitures individuelles de créer un compte et d'accumuler des crédits. Xinhua Net, une source d'information publique chinoise, a confirmé cette semaine que cette nouvelle solution neutre en carbone fournira un incitatif basé sur le marché pour encourager les propriétaires de voitures à réduire leur fréquence de conduite et offrira aux entreprises la possibilité d’acheter les quotas d'émission économisés par les propriétaires de voitures. L'article faisait également référence à une entrevue avec Wang Huijun, vice-président exécutif de la bourse, qui a expliqué que les émissions quotidiennes moyennes de dioxyde de carbone pour un véhicule électrique sont de 0,83 kg, tandis qu'un véhicule à carburant avec un moteur ne dépassant pas 1,2 litre rejette 2,58 kg de dioxyde de carbone en moyenne par jour. » Xinhua a poursuivi en disant qu’un conducteur peut facilement permettre la réduction d’émissions de carbone d'une tonne s'il ne conduit pas la voiture pendant environ 200 jours sur une période de trois ans. Les autorités municipales espèrent inciter 1 million de propriétaires urbains de voitures à réduire leurs émissions de carbone de 1 million de tonnes d'ici trois ans. » Ce qui veut dire que le gouvernement chinois paiera les citoyens pour passer des moteurs à combustion traditionnels aux véhicules électriques ou pour ne pas conduire du tout. L'objectif de Pékin qui est de convaincre 1 million de propriétaires de voitures en milieu urbain de participer à la campagne de 1 tonne est ambitieux, mais représente moins d'un tiers des conducteurs urbains, car Pékin faisait partie des 11 villes en Chine qui comptaient plus de 3 millions de voitures sur la route en 2019. " Toujours selon Electrek, en utilisant la plateforme verte des voyageurs de la Bourse de l'environnement de Pékin, les propriétaires de véhicules privés accepteront d’installer dans leur voiture un appareil intelligent pour valider la réduction des émissions de la voiture. Les émissions seront ensuite comptabilisées dans leur compte pour y accumuler des crédits. Ce processus permettra à d'autres consommateurs ou sociétés (y compris les banques et les compagnies d'assurance) d’acheter des crédits en espèces. Les participants n’en retireront qu’un peu moins qu’un dollar par jour en moyenne. Mais au cours de l'année, ils pourront gagner quelques centaines de dollars ou plus lorsque ces crédits se seront additionnés. Ce concept n'est pas nouveau. Metro Mile et d'autres assureurs aux États-Unis proposent des programmes similaires qui utilisent des appareils pour surveiller la conduite de leurs assurés et Pékin a également mis ce genre de système en place depuis quelques années, comme leur plateforme d'assurance automobile qui leur permet de qualifier le comportement de conduite leurs clients. Mais ce que Pékin a lancé cette semaine est unique en ce qu'il réduit non seulement la facture d'assurance, mais paie pour ne pas conduire du tout ou si vous roulez dans un véhicule zéro émission". Alors que l'Europe est souvent considérée comme étant le chef de file mondial des véhicules électriques et que Tesla, la société de véhicules électriques la plus célèbre au monde, est située aux États-Unis, la Chine prend de plus en plus de place. Pékin est à la fine pointe du secteur des véhicules électriques depuis un certain temps maintenant et contrôle presque tous les marchés des véhicules électriques. En 2018, Oilprice avait confirmé que la Chine contrôlait indirectement le marché des véhicules électriques en raison de son quasi-monopole à différents niveaux de la chaîne d'approvisionnement, notamment dans le cas des batteries lithium-ion. À cette époque, Oilprice rapportait que la Chine produisait environ les deux tiers de l'approvisionnement mondial en batteries lithium-ion, le type de batterie le plus couramment utilisé dans les véhicules électriques. De plus, ces batteries représentent 40% de la valeur des voitures. À l'heure actuelle, l'Europe est loin de pouvoir rivaliser avec la Chine en matière de production de batteries lithium-ion. En fait, actuellement, l'ensemble du continent ne détiendrait que 1% du marché. C’est une des raisons qui justifie le fait que beaucoup de manufacturiers de véhicules électriques du monde entier déplacent toute leur production vers la Chine. Cette innovation du marché du crédit est une autre façon pour Pékin de raffermir sa position à l'avant-garde du secteur des véhicules électriques. Par Haley Zaremba pour Oilprice.com Oil Price.com
Contribution: André H. Martel
Le président français Emmanuel Macron, au centre, portant un masque protecteur, écoute les explications d'une employé en compagnie du PDG du constructeur automobile français Valeo, Jacques Aschenbroicha, à Etaples, dans le nord de la France, le 26 mai 2020.
Le gouvernement français injectera plus de 8 milliards d'euros (8,8 milliards USD) pour éponger les pertes énormes causées par les quarantaines et espère profiter de la crise pour faire de la France le premier producteur de véhicules électriques en Europe.
A partir de la semaine prochaine, les consommateurs pourront obtenir un incitatif pouvant monter jusqu'à 12 000 euros du gouvernement pour l'achat d'une voiture électrique dans le cadre d'un plan historique dévoilé hier par le président français Emmanuel Macron.
"Notre pays ne serait pas le même sans ses grandes marques , Renault, Peugeot, Citroën", a déclaré Macron, dénonçant une crise sans précédent pour l'industrie qui a vu sa production, en France seulement, chuter de plus de 90%. Les constructeurs automobiles et les gouvernements du monde entier sont aux prises avec des pertes similaires. Les politiciens sont divisés sur l'opportunité et la manière de renflouer une industrie qui a déjà obtenu des milliards de dollars en soutien gouvernemental il y a dix ans lors de la crise financière de 2008 et qui doit maintenant assumer de nouveaux coûts et vivre des perturbations majeures face une demande croissante de voitures autonomes et plus propres. Le plan de 8 milliards d'euros de Macron comprend une garantie de prêt du gouvernement français de 5 milliards d'euros en cours de négociation avec Renault, le constructeur automobile français en grande difficulté, qui se rajouteront aux millions que le gouvernement a déjà dépensés pour des allocations de chômage temporaires aux travailleurs de l'automobile invités à rester chez eux pour se protéger contre le virus. Le nouveau plan comprend des subventions gouvernementales pour encourager les consommateurs à abandonner leurs vieilles voitures et à acheter des modèles à faibles émissions, et des investissements à plus long terme dans des technologies innovantes. Macron s'est fixé pour objectif de produire 1 million de voitures électriques en France d'ici 2025. «Notre pays devrait être avant-gardiste», a-t-il déclaré. «Nous devons non seulement sauver l'industrie, mais la transformer.» Le plan de Macron semble ambitieux. Les voitures électriques ne représentent encore qu'une fraction des ventes d'automobiles en Europe, bien que les constructeurs se concentrent de plus en plus sur leur développement pour atteindre les objectifs d'émissions de carbone de l'Union européenne. L’Allemagne est actuellement le plus gros producteur européen de véhicules hybrides rechargeables et tout électriques, le plus gros producteur étant BMW, suivie de près par la francaise Renault. Mais Tesla, aux États-Unis, vend plus que les deux réunis, selon le magazine professionnel EV Volumes. L'Allemagne est également le plus grand marché européen pour les voitures électriques, et les constructeurs du pays multiplient leurs offres. De leur côté, les syndicats français ont bloqué mardi une usine Renault dans l'ouest de la France, craignant que les retombées du virus ne provoquent de nombreuses pertes d'emplois et des fermetures d'usines. Il y a dix ans, les plans de sauvetage comprenaient un bonus gouvernemental pour inciter les consommateurs à acheter des voitures plus récentes, mais cela n'a pas empêché des milliers de suppressions d'emplois. Renault devrait annoncer cette semaine aux syndicats un plan de réduction de ses coûts de production de 2,2 milliards d’Euros, et Macron a déclaré que la garantie de prêt Renault dépendait du maintien en activité de deux usines françaises clés. L'industrie automobile française emploie 400 000 personnes et représente une grande partie de son secteur manufacturier, mais a malgré tout fermé plusieurs salles de montre et suspendu sa production alors que le virus a envahi le pays en mars. Le pays a commencé à assouplir les restrictions le 11 mai dernier. Le plan de soutien à l'industrie arrive à un moment crucial pour le constructeur automobile Renault, qui a dû affronter la COVID 19 en mauvaise situation financière après l'arrestation en 2018 de son PDG vedette Carlos Ghosn. Le ministre français des Finances a confirmé que la survie de l'entreprise était en jeu, et Renault et Nissan ont prévu mercredi une annonce qui devrait aborder l'avenir de leur alliance. Le groupe PSA, qui fabrique des voitures Peugeot et Citroën, est en meilleure condition financière après des années de réduction des coûts sous la direction du PDG Carlos Tavares. PSA a enregistré des bénéfices record l'an dernier, mais a également vu les ventes plonger durant la quarantaine. L’entreprise négocie actuellement un partenariat avec Fiat Chrysler Automobiles pour créer le quatrième constructeur automobile au monde. Les constructeurs automobiles américains ne prévoient pas recevoir prochainement d'aide directe du gouvernement, mais les concessionnaires automobiles et les manufacturiers peuvent obtenir des prêts à faible taux d'intérêt. Certains politiciens américains refusent de renflouer les constructeurs automobiles à la suite des problèmes encourus lors de la crise financière de 2008. En Allemagne, les constructeurs automobiles réclament des incitatifs à l'achat de voitures pour soutenir les principaux employeurs et prévenir les licenciements. L'idée est cependant réfutée par certains législateurs du parti conservateur de la chancelière Angela Merkel et par un conseil d'experts en économie, qui conseille plutôt de prévilégier des allégements fiscaux et une baisse des coûts énergétiques pour toutes les entreprises au lieu de favoriser une seule industrie. Une décision sur la question pourrait intervenir dès la semaine prochaine. L'Italo-américaine Fiat Chrysler, qui a son siège social aux Pays-Bas et sa base financière en Grande-Bretagne, a sollicité ce mois-ci une demande de prêt de 6,3 milliards d'euros (6,9 milliards de dollars) auprès du gouvernement italien. Cette demande a déclenché un débat en Italie à savoir si cet argent devrait être mis à la disposition d'entreprises ayant leur siège social à l'étranger. Pour sa part, le gouvernement britannique envisage de renflouer en dernier recours des entreprises dont la disparition affecterait de manière disproportionnée l'économie. Le Financial Times a rapporté dimanche que Jaguar Land Rover faisait partie de ceux qui avaient approché le gouvernement leur offrant d’acquérir une participation fincière dans le cadre d'un plan de sauvetage élargi. Déjà, le Groupe McLaren a annoncé hier qu'il supprimait 1 200 emplois, un quart de ses effectifs. Time
Contribution: André H. Martel
En ce moment, on fait un énorme effort pour intégrer les incitatifs pour les voitures électriques dans les plans de redémarrage dans le monde et principalement en Europe, ce qui pourrait accélérer la relance.
Aux États-Unis, les démocrates ont essayé d'inclure des incitatifs pour les véhicules électriques et les énergies renouvelables dans les plans de relance économique, mais ils n'ont pas eu beaucoup de succès.
Des efforts similaires en Europe semblent plus susceptibles de se réaliser. L'Union européenne envisage d’offrir une aide financière aux constructeurs automobiles et de mettre en place un plan de relance qui stimulerait les ventes de véhicules électriques, en laissant de côté les véhicules diesel et à essence. L'initiative prendrait plusieurs formes, dont une éventuelle exonération de la TVA sur les voitures électriques à l'échelle de l'UE. Le plan reflète les commentaires antérieurs de Bruno Le Maire, ministre français de l'Économie et des Finances, lorsqu'il parlait d'aider les constructeurs automobiles aux prises avec la pandémie: Bruno Lemaire avait déclaré: «Nous sommes prêts à soutenir la demande de véhicules, mais ce soutien se concentrera sur les véhicules propres qui émettent moins de CO2, en particulier les véhicules électriques.» La France avait déjà des incitatifs pour encourager la vente de véhicules électriques et le responsable du gouvernement n'a pas précisé quelles nouvelles mesures pourraient être mises en place. L'Union européenne s'est également fixé des objectifs de réduction des émissions visant la vente de véhicules neufs. Les constructeurs automobiles doivent produire et vendre proportionnellement plus de voitures électriques afin de se conformer aux normes gouvernementales dans les cas contraire, ils sont passibles d'amendes. Cependant, certains constructeurs automobiles ont reconnu ne pouvoir livrer suffisamment de véhicules électriques pour se conformer aux nouvelles exigences de l'UE. Dans ce contexte, Fiat-Chrysler a conclu un accord avec Tesla pour mutualiser leurs ventes en Europe afin que Fiat puisse répondre aux nouvelles normes. Il est à souhaiter que tous les intervenants puissent s’entendre et que le reste du monde suivra cet exemple. Aux États-Unis, on semble pousser dans l'autre direction alors que l’on a décidé de privilégier un plan de relance pour sauver l'industrie pétrolière. Electrek
Contribution: André H. Martel
Les constructeurs automobiles retournent au travail: FCA, Ferrari, Ford ainsi que plusieurs autres5/5/2020
De FCA à Ferrari, voici la liste des constructeurs automobiles qui ont relancé la production dans une certaine mesure au milieu du coronavirus.
L'industrie automobile, comme tant d'autres industries, a appuyé sur le bouton pause en mars. Des entreprises du monde entier ont interrompu la production de voitures et renvoyé des travailleurs chez eux pour arrêter la propagation du coronavirus. Maintenant que le monde commence à maitriser le virus, les constructeurs automobiles ont commencé à redémarrer la production.
Tout comme nous l'avons vu sur notre liste de fermetures d'usines dues au coronavirus , les premiers constructeurs automobiles à redémarrer la production sont en Europe. Nous mettrons à jour cette liste à mesure que de plus en plus de constructeurs automobiles reprendront le travail et commenceront à construire des voitures. Kia Après avoir fermé ses portes le 30 mars, le constructeur sud-coréen a redémarré la production en quantités limitées dans son usine en Géorgie. L'entreprise est l'un des premiers constructeurs automobiles américains à revenir en ligne. Hyundai Hyundai a rejoint Kia pour redémarrer la production le 4 mai dans son usine d'Alabama. Après avoir fermé ses portes le 18 mars, le constructeur automobile a entrepris une approche progressive avec des mesures de sécurité étendues, y compris des contrôles de température et des décalages échelonnés pour améliorer la distanciation sociale. Gué Le Blue Oval a progressivement redémarré sa production en Europe, en commençant par ses installations en Allemagne et en Roumanie le lundi 4 mai alors qu’il avait procédé à la fermeture d'usines il y a plus d'un mois en Europe. Cependant, on ne sait toujours pas quand la production redémarrera au Royaume-Uni. Bien que la fabrication soit de nouveau relancée, le redémarrage progressif couvrira les commandes de véhicules déjà vendus par les concessionnaires. La production complète ne s'accélèrera pas avant quelques mois, car le constructeur automobile prend toutes les précautions nécessaires pour protéger les travailleurs. Ferrari Le 4 mai, la marque italienne a commencé à ramener des travailleurs dans son usine de Maranello pour reprendre la production. La production complète reprendra le 8 mai. La société a déclaré que tous les redémarrages sont conformes aux ordonnances du gouvernement et la société a développé son programme "Back on Track» pour protéger les travailleurs contre la COVID-19. Le plan comprend des tests sanguins volontaires et une application permettant d’informer les travailleurs dans le cas où ils pourraient avoir été en contact avec une personne infectée. Bugatti Le 4 mai, le constructeur français de super cars Bugatti a redémarré la production dans ses installations avec des protocoles stricts pour protéger les travailleurs. Chaque employé reçoit un nouveau masque en début de journée et doit le porter en tout temps tout en pratiquant la distanciation sociale. En résumé, la production des Bugatti fabriqués à la main est de retour. L'entreprise avait fermé ses opérations en mars. Rolls-Royce Le constructeur automobile britannique confirme que la production redémarre le 4 mai et a déclaré: "Nous avons pris cette décision parce que nous recevons des commandes de nos clients et nous souhaitons répondre à l'appel du gouvernement britannique nous incitant à reprendre la production et à soutenir l'économie britannique". La société avait également fermé ses installations de fabrication en mars pour ralentir la propagation du virus. Daimler Le constructeur automobile responsable de la marque Mercedes-Benz a recommencé la production dans son usine d'Alabama le 27 avril, a déclaré un porte-parole de Roadshow. La production augmentera progressivement dans les semaines à venir. En Europe, les usines allemandes ont commencé à revenir en ligne à partir du 30 avril avec de nombreux protocoles de sécurité mis en place. Daimler a été l'un des premiers grands constructeurs automobiles européens à cesser ses opérations. Porsche Le 29 avril, Porsche a entamé le processus de redémarrage de la production pour être prêt le 4 mai. Le constructeur a déclaré qu'après des semaines d’arrêts dans la chaîne d'approvisionnement, il était désormais possible de reconstruire des voitures, suite à la fermeture de ses deux usines pour ralentir la propagation de COVID-19. Dans les semaines à venir, Porsche augmentera progressivement sa production vers la pleine capacité. Pour le moment, le travail se concentrera sur certaines activités spécifiques requises pour redémarrer. Les travailleurs devront garder une distance de sécurité les uns par rapport aux autres et porter des masques faciaux dans certaines zones des usines. Fiat Chrysler Automobiles Le 28 avril, FCA a annoncé la reprise des travaux dans son usine de Sevel à Atessa, en Italie, une joint-venture avec le futur partenaire de la société, le PSA Group. L'usine est responsable de la construction de véhicules utilitaires en Europe. L'Italie est rapidement devenue l'épicentre européen de la pandémie de coronavirus. Chaque travailleur recevra quotidiennement un nouveau masque et des gants et l'usine est équipée de nombreuses stations de désinfection et de nouveaux éléments pour renforcer la distanciation sociale. Volkswagen Le constructeur automobile allemand a annoncé le 27 avril qu'il avait repris la production dans son usine de Wolfsburg, en Allemagne. Là, le constructeur automobile a commencé ses activités graduellement sa production à environ 15% de sa capacité. La semaine prochaine, la production passera à 40% de sa capacité. VW a ajouté que certains de ses 2 600 fournisseurs ont également redémarré la production pour soutenir l'usine. VW avait initialement arrêté la production début mars. Renault Suite à la fermeture de toutes ses opérations le 16 mars, Renault a repris la production dans une usine en Slovénie le 28 avril, rapporte Automotive News Europe . Pour l'instant, l'usine fonctionnera sur un seul quart de travail par jour et la production complète commencera le 11 mai. Volvo Le constructeur automobile de luxe suédois a déclaré qu'il avait redémarré la production le 20 avril. Son usine de Torslanda est opérationnelle et la société a fait des modifications aux postes de travail pour respecter les directives de distanciation sociale. Road Show
Contribution: André H. Martel
Jeep Hybride rechargeable Wrangler
Selon le président mondial de la marque Christian Meunier, Jeep a l'intention de devenir le manufacturier de VUS le plus vert et le plus durable. Et pourtant, en date d’aujourd'hui, il n'a pas un seul véhicule rechargeable dans sa gamme de véhicules américaine.
Dans un communiqué émis hier, le patron de Jeep semblait vouloir confirmer que les États-Unis passeraient à l'électrification plus rapidement que prévu, et il a de plus noté que passer à l'électrique devenait une opportunité d'améliorer les capacités de leurs camions légers et de leurs VUS et de les rendre encore plus performants hors route et sur route.
Les versions hybrides rechargeables des Renegade, Compass et Wrangler sont attendues cette année, le Renegade 4xe étant possiblement le premier et être bientôt disponible en Europe. Bien que FCA n'ait pas confirmé si le PHEV Renegade et le Compass seront disponibles aux États-Unis, il a été beaucoup question du Wrangler, qui est construit avec les mêmes composants que la camionnette Pacifica Hybrid, et qui devrait être bientôt disponible aux USA. Jeep vend déjà son hybride rechargeable Grand Commander en Chine. Les modèles à venir dont parle le PDG de Jeep ne se limitent cependant pas à l'Europe ou à la Chine. Plus tôt cette année, Meunier a déclaré à Car and Driver que la compagnie mettrait autant de jeeps électriques que possible sur le marché américain. Meunier a déclaré que sous une forme hybride rechargeable ou toute électrique, le Wrangler Rubicon sera capable d'atteindre 100km/h en six secondes pour lui permettre de surpasser les performances du Wrangler à combustion. Il a déclaré qu’il mettrait sur le marché le Jeep la plus performant de tous les temps. Comme tous les autres camions électriques à venir, incluant le prochain Ford F-150 hybride, les Jeep électriques offriront des prises d’alimentation électriques, ce qui les rendront particulièrement utiles pour le camping ou sur les chantiers. Jeep avait précédemment déclaré qu'il y aurait quatre véhicules électriques dans son portefeuille mondial d'ici 2022, mais n'a pas encore confirmé aucun de ceux-ci. Fiat Chrysler n’a jamais été un chef de file en matière d'émissions zéro. Mais cela commence à coûter cher à l'entreprise. Le constructeur automobile, qui a laissé un grande place aux camions légers dans sa stratégie a dû acheter des crédits d'émissions américains auprès d'autres constructeurs automobiles, en particulier de Tesla. En Europe, FCA a conclu l'année dernière un accord avec Tesla, d'une valeur estimée à environ 2 milliards de dollars, pour mutualiser sa flotte afin de se conformer aux normes européennes de CO2. Certains de ces véhicules pourraient arriver bientôt sur le marché, car la société a entrepris de remoduler ses usines l'année dernière afin de faciliter le montage des futurs Jeep électriques. Entre-temps, Green Car Reports a confirmé auprès de Fiat Chrysler que les modèles hybrides rechargeables Renegade 4xe et Compass 4xe seront tous deux disponibles en Europe à partir de cet été. Green Car Reports
Contribution: André H. Martel
Selon un rapport publié la semaine dernière par « The Verge », Fiat-Chrysler (FCA) discute actuellement de l’utilisation de la technologie VÉ de Faraday Future et de Seres anciennement SF Motors.
Les employés de la FCA ont déclaré que Faraday Future avait équipé leurs véhicules de sa chaîne de traction électrique et avait entrepris des essais sur route. Cet effort fait suite à plusieurs rencontres entre FCA et Faraday Future. Est-ce que la fusion FCA-Peugeot serait le signe d’un nouvel effort consolidé pour les véhicules électriques?
FCA, est en retard dans la course de véhicules électriques. Il ne propose actuellement que la Chrysler Pacifica rechargeable Hybrid. En revanche, en février 2019, la société a annoncé un investissement de 4,5 milliards de dollars dans cinq de ses usines existantes au Michigan. Aurait-on l’intention de développer un Jeep électrique? En fait, la FCA s’est avancée, il y a deux ans, quand elle a promis un Jeep Wrangler hybride rechargeable d’ici 2020. Le nouveau véhicule a été aperçu sur une piste d’essais au début du mois dernier. Si Ford a utilisé la Mustang comme inspiration pour ses efforts en matière de véhicules électriques, Jeep pourrait peut-être faire de même avec un véritable véhicule électrique emblème de sa marque axé sur le style de vie hors sentiers. Parallèlement, en juillet, FCA a investi près de 800 millions de dollars dans une nouvelle chaine de montage afin de produire 80 000 unités électriques Fiat 500e par an. Avec l’engouement pour le multi segment, la Fiat 500, y compris la version électrique, n’est plus sur le marché américain. Mais en Europe l’électrification des véhicules inclura probablement de petites voitures comme la Fiat 500e et la Honda e . Si FCA a besoin d’une infusion de technologie pour VÉ de premier ordre, Faraday Future pourrait peut-être la lui fournir. La société chinoise en difficulté dans le secteur des véhicules électriques est dirigée par Carsten Breitfeld, à l'origine de la création de l’hybride rechargeable BMW i8 qui a également été PDG de BYTON pendant trois ans, avant de quitter ses fonctions en avril 2019.
Le mois dernier, au Salon de l'auto de Los Angeles, Breitfeld avait parlé de la technologie de Faraday
Selon plusieurs experts, Faraday a développé le groupe motopropulseur électrique le plus avancé et le meilleur du domaine. Vous pouvez le comparer à Audi et même à BMW, à Mercedes et à Porsche. Qu’il soit question de la densité de puissance, de la technologie des batteries, ou de la technologie la plus avancée disponible.
Il y a eu beaucoup de talent à Faraday, y compris Pete Savagian, l'ingénieur du EV1 de GM qui avait déjà commenté sur LinkedIn en janvier 2017 avoir développé le meilleur groupe motopropulseur au monde avec sa FF. En d'autres termes, ce groupe motopropulseur est un actif crucial détenu par une entreprise qui ne semble pas capable de passer à la production. Bien entendu, jusqu'à ce qu'un accord soit annoncé, Faraday continuera de dire qu'il se concentre sur la production de la berline FF91. Les spécifications de la FF91 défient également la croyance: trois moteurs, 1 050 chevaux, 0-100 km en 2,39 secondes et un bloc-batterie de 130 kilowattheures. Toujours selon The Verge, il y a également Seres , qui a intégré son groupe motopropulseur pour véhicules électriques dans quelques véhicules de la FCA. Des négociations avec la FCA sont toujours en cours. La société est toujours en mode de vente et a signé un accord avec le constructeur chinois BYD pour développer de l'électronique. Encore une fois, il est question d’avancées technologiques qui cherchent un débouché, en particulier après que la société eut remercié environ un tiers de son personnel de la Silicon Valley en juillet. Les employés les plus touchés travaillaient dans le marketing, mais non dans le secteur technologique. Maintenant, que dire de Carlos Tavares, nouveau PDG de l’alliance fusionnée FCA-PSA , qui deviendrait le quatrième constructeur automobile mondial. David Cole, président émérite du Center for Automotive Research, a déclaré à propos de Tavares le mois dernier : « Comme la plupart des PDG à succès, Carlos Tavares n'a pas peur de prendre des risques, des risques intelligents. Tavares fonctionne plus comme un entrepreneur de la Silicon Valley. » En 2017, Tavares a négocié l'acquisition des marques en difficulté Opel et Vauxhall auprès de General Motors. Plus récemment, Tavares s’est protégé, exprimant ses préoccupations quant à la rentabilité des VÉ. Mais il y a deux ans, il a déclaré à Bloomberg : « Nous comprenons que les véhicules électriques constituent un changement radical Nous sommes très à l'aise avec cela, car nous nous y préparons depuis 2014. Nous investissons énormément dans ces deux technologies: les véhicules tout électriques d'un côté et les hybrides rechargeables de l'autre. Nous prévoyons que d'ici 2020, 50% de nos modèles seront électrifiés. Et d’ici 2023, 80% de nos modèles seront électrifiés.
Vous voyez ce « e » après le « 4X4 » sur le Jeep Renegade oVouus voyez ce “e” après le “4 × 4” sur le Jeep
Une collaboration entre FCA et peut-être PSA et deux nouveaux fabricants chinois de véhicules électriques pourrait être une bonne nouvelle. Ces entités pourraient s’entraider pour résoudre leurs problèmes.
En effet, FCA doit tenir sa promesse de mettre des VÉ dans leurs salles de montre. Combien de temps peut-elle attendre? Si l'entreprise ne peut agir seule, une ou deux entreprises en démarrage pourraient peut-être l'aider. Il est de plus en plus évident que Faraday Future ne deviendra pas un fabricant de gros de véhicules électriques. Le choix de l’entreprise est relativement simple. Patauger pendant des années ou voir sa technologie être utilisée dans la production en série. Tavares a les compétences nécessaires pour former une union, même s'il s'agit d'un mariage de raison. Il doit prendre les mesures pour mettre plus de véhicules électriques sur la route. electrek
Contribution: André H. Martel
L'entente entre le syndicat et Ford confirme qu’ un F-150 électrique sera construit à Dearborn6/11/2019
Ford a renégocié son entente syndicale la semaine dernière, résultant en un accord relativement rapide entre le constructeur et ses travailleurs. L'accord comprend une ventilation détaillée des investissements dans les installations, y compris quelles voitures y seront fabriquées.
Il faut de noter que la liste des voitures comprend deux véhicules entièrement électriques (F-150 et Transit), deux hybrides rechargeables (Escape et Lincoln Corsair) et de nombreux autres hybrides classiques. Le F-150 électrique sera construit parallèlement au F-150 standard dans la principale usine de camions de Ford à Dearborn, dans le Michigan, où Ford prévoit également produire des batteries pour le F-150 électrique. Bien que le Mach E ne soit pas spécifiquement mentionné, il semble que cette voiture sera construite à Flat Rock, dans le Michigan. Cette négociation rapide intervient quelques semaines après la résolution d'une grève chez le concurrent General Motors, qui a duré plus d'un mois et coûté des milliards de dollars à la société. Dans ses négociations GM envisageait la production de camions électriques comme un moyen de remettre les travailleurs au travail. Et le syndicat des travailleurs d’Audi a formulé des revendications similaires en ce qui concerne la production de véhicules électriques il y a peu de temps. Dearborn obtient le F-150 électrique et construira des batteries sur place, tandis que Kansas City construira un tout nouveau Transit BEV et Louisville produira les véhicules hybrides Ford Escape et Lincoln Corsair. Ford propose de nombreux modèles PHEV mais la plupart d'entre eux ont de petites batteries. Bien que nous ne connaissions pas encore les spécifications de l'Escape et du Corsair, il semble qu'ils disposeront de batteries relativement petites de 30 km, similaires à de nombreuses autres offres Ford de PHEV. Nous n'avons pas encore de détails sur le Transit BEV, mais étant donné que le Transit est principalement destiné au marché européen, il se peut qu'il ne vienne pas aux États-Unis. Ford vend le plus petit Transit Connect aux États-Unis et en a déjà produit certaines versions électriques grâce à un partenariat avec Azure Dynamics, mais seuls quelques milliers d’entre eux ont été construits avant l’arrêt de la production en 2012. Il semble également que le prochain multi segment électrique Mach E «inspiré par la Mustang» sera construit à Flat Rock. Alors que Ford ne fabrique pas de VÉ pour le moment la compagnie se joint aux constructeurs automobiles qui planifient leur avenir en fonction de véhicules électriques. L’année dernière, la société a affirmé qu’elle planifiait devenir toute électrique. Suite à un changement de direction, le nouveau PDG, Jim Hackett, avait mis sur pied une nouvelle équipe interne, appelée «Team Edison», chargée de superviser les programmes de développement de voitures électriques. Le mois dernier, ils ont annoncé un important projet concernant la mise sur pied d'un réseau de bornes de recharge de véhicules électriques en partenariat avec Greenlots et Amazon, et plus tôt cette année, Ford a investi 500 millions de dollars dans Rivian après que le camion électrique eut suscité tant d’intérêt au salon de l'auto de Los Angeles l'an dernier. Ils ont également transféré un tiers des investissements consacrés aux développement des moteurs à combustion vers les projets de voitures électriques. Donc, ils ne sont pas encore tout à fait électriques si on les compare à Daimler qui a récemment annoncé qu’il arrêterait complètement le développement de la combustion interne . Ford a également convenu avec la Californie, (en collaboration avec BMW, Honda et VW) plus tôt cette année, de viser la diminution de normes d'émissions malgré les réductions des normes d'efficacité du gouvernement fédéral. Une grande partie du reste de l'industrie, y compris GM, FCA et Toyota, s'est récemment opposée à une diminution des normes d’émission. Et comme le F-150 est le véhicule le plus vendu en Amérique, cela pourrait signifier qu'une version électrique pourrait devenir un facteur déterminant pour la vente de véhicules électriques et la perception du public américain face aux véhicules électriques. electrek
Contribution: André H. Martel
Fiat-Chrysler Automobiles a enfin trouvé un prétendant - et un partenaire de la mobilité et de l'électrification.
FCA et le Groupe PSA de la France (qui exploite le Citroën, DS, marques Opel / Vauxhall et Peugeot) ont annoncé jeudi avoir conclu un accord de fusion des opérations, ce qui crée le quatrième plus grand constructeur automobile au monde avec un volume annuel estimé de 8,7 millions d'unités. Cet accord constituera une véritable combinaison 50/50 des deux constructeurs mondiaux et devrait permettre à ces deux entreprises d'économiser plus de 4 milliards de dollars par an en coûts redondants sans éliminer aucune de leurs installations d'assemblage. "Dans un environnement en mutation rapide, confronté à de nouveaux défis en matière de mobilité, de connectivité, d’électrification, de partage et d’autonomie, la nouvelle entité tirera parti de sa forte présence mondiale en R & D et de son écosystème pour favoriser l'innovation et relever ces défis avec rapidité et efficacité", a annoncé PSA dans un communiqué. Plusieurs des marques de PSA ont lancé des véhicules hybrides et tout électriques comme la Citroën e-Mahari , de plus, Citroën et Peugeot ont participé au développement de véhicules hybrides diesels / électriques, aux côtés de Mercedes-Benz . Pour FCA, cependant, il s’agit là d’un projet ambitieux pour une entreprise dont la plus grande préoccupation en matière de développement durable au cours des dernières années a sans doute été de développer la technologie de désactivation des cylindres pour ses modèles V-8. Bizarrement les efforts d'électrification de FCA continuent de prendre du retard sur le secteur, en particulier par rapport autres constructeurs automobiles. Plus tôt cette année, la société a déboursé près de 2 milliards de dollars pour acquérir des crédits d’émission de Tesla en Europe jusqu’en 2022; il est également l’un des rares constructeurs automobiles à s’associer à l’administration Trump dans son différend avec la Californie concernant les normes d’économie de carburant et d’émission applicables aux niveaux fédéral et américain. L’accord n’en est qu’à ses débuts et il reste encore beaucoup à faire avant que l’une ou l’autre des deux entreprises ne puisse se tourner vers de nouveaux projets, mais nous voyons peut-être déjà les premiers signes de réduction des coûts d’opération des deux entreprises. La feuille de route des produits d'Alfa Romeo a été dépouillée de certains de ses modèles , ne conservant que trois multi segments et la berline Giulia. Il reste à voir où la nouvelle entité choisira de concentrer ses efforts en matière d’électrification et d’autonomie, mais des rumeurs circulent autour de la Fiat 500e réinventée, qui devrait être réintroduite l’année prochaine. Le constructeur de luxe Maserati s'est déjà engagé dans l'électrification de sa gamme. Un hybride Ghibli devrait être dévoilé en 2020 et un concept de voiture sport entièrement électrique suivra par la suite. Du côté de PSA, une version électrique de la Corsa à hayon Opel devrait être la première voiture électrique dédiée de la société post-GM; elle partage l'architecture du groupe motopropulseur avec le DS 3 Crossback de la société sœur Citroën. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Depuis son lancement il y a dix ans, le célèbre fabricant américain de véhicules électriques (VÉ) Tesla, a réalisé un bénéfice net en seulement quatre trimestres. La société n'a pas encore enregistré de bénéfice annuel.
La rentabilisation des véhicules électriques pose un problème à l’industrie automobile. Hier, le fabricant chinois de véhicules électriques NIO a publié ses résultats du deuxième trimestre, enregistrant une perte énorme. Les actions de la société ont fortement chuté après la publication de ses résultats.
On souligne fréquemment les pertes répétitives de Tesla, ces pertes font souvent craindre que l'entreprise puisse faire faillite. Cependant, Herbert Diess, PDG de Volkswagen, n'est pas de cet avis . Pendant ce temps, les fans de Tesla soulignent l’excellent ratio de marge brute et les livraisons de la société en constante hausse. Faire des profits avec les véhicules électriques a été jusqu’à présent une énigme pour Tesla, ainsi que pour l’ensemble du secteur des véhicules électriques. Hier, NIO a publié ses résultats du deuxième trimestre. La société a enregistré une perte pire que prévue au cours du trimestre et ses actions à la bourse ont chuté hier. Il a clôturé la journée en baisse de 66% depuis le début de l'année. Tesla a seulement perdu 33% cette année. Ford ( F ) et General Motors ( GM ) sont dans le vert. NIO a signalé une grosse perte au deuxième trimestre. Bloomberg rapporte que NIO a accumulé 5 milliards de dollars de pertes en quatre ans. Il a fallu 15 ans à Tesla pour accumuler cette perte. Les volumes de ventes de Tesla sont bien plus importants que ceux des NIO, soulignant le fait qu'il n'est pas facile de gagner de l'argent avec les véhicules électriques. En dépit de généreuses subventions gouvernementales, les fabricants de véhicules électriques ont du mal à générer des bénéfices. Ce ne sont pas seulement les fabricants de véhicules électriques tels que Tesla et NIO qui luttent pour faire des profits, les constructeurs automobiles établis semblent également être mis au défi. Bien que peu de constructeurs se soient intéressés à la rentabilité de leurs véhicules électriques , le regretté Sergio Marchionne, ancien PDG de Fiat Chrysler , a déjà déclaré que Fiat Chrysler perdait de l'argent sur ses véhicules électriques . Il a même dit qu'il ne voulait pas que les clients achètent les véhicules électriques de l'entreprise, car cela leur faisait perdre de l'argent. Dernièrement, lors de l'annonce des résultats de GM pour le quatrième trimestre de 2018, la présidente-directrice générale, Mary Barra, a été interrogée sur le calendrier de rentabilité de l'entreprise en matière de véhicules électriques. Elle a déclaré : «Je dirais au début de la prochaine décennie, mais je ne mettrais pas plus de précision sur la rentabilité des véhicules électriques que cela.» Malgré les difficultés, les constructeurs automobiles ont toujours de grands projets en matière de véhicules électriques et y investissent beaucoup. Par exemple, Honda Motors prévoit ne vendre que des véhicules électriques en Europe d'ici 2025 . En outre, la Chine vise toujours à accroître la pénétration des véhicules électriques. Malgré les tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, le pays a exempté la taxe à l'achat plusieurs modèles de Tesla. Bien que les points de vue diffèrent quant au rythme de l'électrification des véhicules, il existe un changement indéniable vers les véhicules électriques. Grâce à son positionnement, Tesla, semble la mieux placée pour capitaliser sur la tendance. La société s'efforce d'atteindre la rentabilité en augmentant ses livraisons et en se concentrant sur le contrôle des coûts. The Market List
Contribution: André H. Martel
Tesla a prouvé que les voitures électriques peuvent fournir des performances époustouflantes.
En outre, les véhicules électriques tels que les Chevrolet Bolt , BMW i3 , Audi e-tron et Jaguar I-Pace fournissent beaucoup de couple instantané et une bonne dynamique de conduite, sans oublier Porsche et Ferrari . Il serait tout à fait logique que les voitures à hautes performances comme les Dodge Challenger et les Charger tirent avantages de l’électrification.
Plus tôt cette année, lors du salon de l’automobile de Detroit, Dodge avait annoncé que le prochain Dodge Challenger serait doté d’un groupe propulseur hybride rechargeable. Tim Kuniskis, chef des voitures particulières pour Fiat Chrysler Automobiles, a reconfirmé à Automotive News que les voitures de performance Dodge pourraient être bientôt équipées de groupes motopropulseurs électrifiés. "Je pense que le futur pour ces voitures sera électrique. Elles pourraient être tout électriques ou hybrides rechargeables. Mais je suis fermement convaincu que l’électrification sera la clé de la haute performance à l’avenir. " On ne peut qu'espérer que Dodge décide de tout mettre en œuvre pour se convertir vers l’électrification de ses véhicules. Cependant, cela n’est probablement pas pour demain. Chez Dodge, on a un clientèle fiable, on ne craint pas qu’ils quittent le navire. Que les voitures soient électrifiées ou non, les fans de Dodge devraient quand même continuer de les acheter. Cependant, lorsque ces clients réaliseront les performances et les avantages des groupes motopropulseurs électriques, ils seront conquis. Cependant, il faut s'assurer que le prix de ces voitures demeure abordable. A conclu Kuniskis: "Les coûts de production des batteries est encore trop élevé alors que cela demeure encore un élément crucial dans le prix de la voiture. C’est le cas pour la nouvelle Ferrari qui vient de sortir, vous l'avez vu pour la Porsche 918 et pour l’Acura NSX. L’électrification des véhicules est définitivement un énorme avantage pour les véhicules à hautes performances et dès que les prix baisseront, cela deviendra une option viable et fort intéressante par le grand public. " INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
La plupart des valeurs du secteur automobile, équipementiers compris, étaient en hausse sur les Bourses européennes suite à l’officialisation des négociations entre Renault et Fiat Chrysler Automobiles (FCA).
Dans la nuit de dimanche à lundi, FCA a rendu public sa proposition de « fusion entre égaux » faite aux dirigeants du groupe français, tandis qu’à l’issue d’une réunion tenue en urgence ce matin, le conseil d’administration de Renault a répondu qu’il avait « décidé d’étudier avec intérêt l’opportunité d’un tel rapprochement, confortant l’empreinte industrielle du groupe Renault et générateur de valeur additionnelle pour l’alliance [Renault-Nissan-Mitsubishi] », qualifiant la proposition du constructeur italo-américain d’« amicale ».
FCA propose une fusion des deux groupes en actions, sachant qu’elle serait précédée par le versement d’un dividende exceptionnel de 2,5 milliards d’euros aux actionnaires de FCA, afin de compenser l’écart de capitalisation boursière entre les deux groupes, défavorable au constructeur français. Au cours des six derniers mois, Renault a capitalisé en moyenne 15 milliards d’euros, contre 17,5 milliards pour FCA. En terme de gouvernance, FCA propose que l’opération soit menée via une société-mère établie aux Pays-Bas. A l’issue de la fusion, Exor, le holding de la famille Agnelli qui contrôle 29% de FCA, deviendrait le premier actionnaire à une quinzaine de %, tandis que l’État français verrait sa participation dans l’ensemble Renault-Fiat-Chrysler se réduire à environ 7,5%, contre 15% de Renault actuellement. Le conseil d’administration du holding serait composé à parité des deux groupes ; selon plusieurs sources citées par Dow Jones et Reuters, il serait présidé par John Elkann, actuel président d’Exor, tandis que le poste de directeur général serait occupé par Jean-Dominique Senard, actuel président de Renault. Les rapprochements dans l’automobile sont appréciés par les investisseurs s’ils renforcent la capacité des groupes à faire face à la nécessité d’investir très lourdement et à long terme dans les technologies du futur : motorisation électrique, conduite autonome, véhicule connecté et usine numérique. Les actions Renault et FCA se sont adjugés respectivement jusqu’à 16,7% et 19,5% en matinée. La composante automobile de l’indice Eurostoxx 600 a progressé de 3,5%. Seul en baisse, PSA (-4,3% au plus bas), qui fait office de grand perdant alors qu’il cherchait également à se rapprocher de FCA, dont il convoitait les parts de marché en Amérique du Nord. Un reportage de : Antoine Landrot L’AGEFI
Contribution: André H. Martel
Tesla a potentiellement suffisamment d’argent pour survivre encore 10 mois, a déclaré jeudi Elon Musk, PDG de la société, dans un courrier électronique.
Musk a déclaré aux employés qu'il scruterait désormais toutes les dépenses, incluant les pièces, le salaire, les frais de déplacement, le loyer, ainsi que tous les paiements des fournisseurs.
Ces vérifications pourraient encore accroître la pression sur les employés de la société. Tesla a subi deux séries de licenciements, une réduction de 9% en juin dernier et de 7% en janvier. Malgré cela, il a collecté plus d’argent que prévu sur le marché boursier ce mois-ci et a également vendu 2 milliards de dollars additionnels de crédits d’émission de CO2 à Fiat Chrysler Automobiles le mois dernier. La prévision pour les 10 prochains mois de Musk est basée sur le premier trimestre financièrement désastreux de la société, qui affichait une perte de 702 millions de dollars avec un peu moins de 2,2 milliards de dollars en liquidités, tout en produisant près de 63 000 Model 3 (4 844 voitures par semaine). La compagnie blâme les retards de livraison de son Model 3 en Europe et en Chine comme étant une des causes de ces problèmes. Toute la production du Model 3 en janvier et en février était destinée aux marchés d'outre-mer. Les délais de livraisons du premier trimestre avaient cependant été précédés par deux premiers trimestres rentables consécutifs, qui avaient augmenté la production du Model 3 tout au long de l’automne. Le Model 3 a rapporté 312 millions de dollars au troisième trimestre et 414 millions de dollars au quatrième trimestre. Dans le cadre d’une décision qui rappelle celle de l’année dernière, alors que la société tentait d’accroître la production du Model 3, M. Musk a demandé à son équipe des finances de passer au crible toutes les dépenses dans le monde. En avril dernier, Musk a rompu les ententes avec tous les fournisseurs et a exigé la renégociation et le renouvellement de leurs contrats. Suite à des informations indiquant que près de 15% de la production de batteries produites en coentreprise à la Gigafactory, située au Nevada, était inutilisable, Tesla a également confirmé que les approvisionnements en batteries retardaient la production du Model 3, confirmant que la compagnie devait continuer à investir dans l'amélioration de l'efficacité de sa Gigafactory. Tesla n’a toujours pas commenté sur l'impact concernant ses produits en développement. Le Model Y, le Roadster de deuxième génération et le Semi devraient sortir d'ici la fin de l'année prochaine, et la nouvelle camionnette devrait suivre peu après. À suivre. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Le concept d’une Fiat basée sur une petite Peugeot électrique pourrait être une proposition intéressante.
Suite à son récent intérêt pour les véhicules électriques qui commence à peine à prendre forme, Fiat Chrysler Automobiles pourrait s’adresser à d’autres constructeurs automobiles pour l’aider à rattraper son retard alors que les règlementations plus strictes en matière d’émission commencent à s’imposer.
Le président de la FCA, Mike Manley, a déclaré vendredi dans un appel aux investisseurs qu'il envisageait sérieusement d'utiliser l'architecture de véhicules électriques de PSA, le constructeur souhaitant respecter les règles plus strictes en matière d'émissions en Europe, selon Bloomberg . Cela ferait partie d’une collaboration plus étroite avec le constructeur français qui contrôle les marques Peugeot, Citroën, DS, Opel et Vauxhall. Il prévoit également que le conglomérat automobile italo-américain envisage des partenariats ou une fusion complète avec d’autres constructeurs automobiles, dans la mesure ou l’entreprise souhaite moins dépendre des bénéfices des ventes de ses camions et de ses VUS aux États-Unis. En mars 2019, au salon de l'automobile de Genève , FCA a présenté un large éventail de véhicules rechargeables, des PHEV Jeep Compass et Renegade incluant la Fiat Concept Centoventi, qui repose sur la conception iconique de petites voitures de Fiat et qui devrait assurer le futur électrique de cette marque mieux connue pour le Cinquecento. On planifie déjà la venue des futurs Alfa Romeo et Maserati rechargeables , tandis que l’on offre toujours sur le marché américain la Chrysler Pacifica hybride rechargeable et la Fiat 500e. Malgré tout cela, FCA a annoncé en avril qu’elle mettrait en commun les crédits d’émission de Tesla afin de satisfaire le niveau de production de CO2 de son groupe au sein de l’Union européenne. Il en est de même aux États-Unis depuis des années, car l’essentiel de son activité provient des gros pick-up Jeep et Ram. Et puis, il y a le problème que même les ventes de Jeep et de Ram subissent des pertes en Europe et en Asie, ainsi que Maserati dans son ensemble. Le fait que la FCA doive débourser plus de 2 milliards de dollars supplémentaires pour se conformer aux diverses règlementations en matière d'émissions au niveau mondial au cours des prochaines années alourdit leur fardeau et alimente les rumeurs de liens avec PSA et même Jaguar Land Rover. Les deux prochaines années de FCA seront certainement intéressantes à suivre. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Une nouvelle étude de 'Drive Change. Drive Electric. ' suggère que plus de personnes de la génération millénaire dans le nord-est américain adoptent les voitures électriques plus rapidement que les baby-boomers, même si tous reconnaissent que l’avenir du transport est dans les voitures électriques.
À l'instar de l'arrivée du smartphone, les voitures électriques sont à l'origine d'un clivage générationnel. Selon une nouvelle étude du Drive Change. Drive Electric, les Millennials acceptent davantage les voitures électriques que les baby-boomers. Alors que plus de la moitié des personnes interrogées considèrent l'achat d'une voiture électrique, ce pourcentage passe à 63% lorsque l'on considère uniquement la génération du millénaire et tombe à 38% avec seulement les baby-boomers. Si l’un ou l’autre groupe agit en fonction de son intérêt pour les véhicules électriques, on devrait connaitre une forte hausse des ventes de véhicules électriques, qui représentent actuellement environ 2% des achats de véhicules neufs dans la région.
"À ce jour, les ventes de voitures électriques ont été dominées par les hommes de la génération X", a déclaré Julia Rege, directrice principale, du regroupement Environnement and Energy, de l'Association of Global Automakers. "Cependant, avec deux millénaires sur trois qui envisagent l'achat d'une voiture électrique pour leur prochain véhicule, nous pourrions assister à un changement substantiel du marché. Cette nouvelle prometteuse laisse penser que nous sommes au bord d'une révolution technologique qui sera finalement entrainée par la génération du millénaire. Les baby-boomers prendront peut-être plus de temps à apprivoiser cette technologie formidable et à se familiariser avec cette technologie, mais ils ne seront pas loin derrière. " Bien qu'il reste encore des obstacles et des perceptions erronées à résoudre, l'étude contient également des conclusions qui donnent à penser que les voitures électriques sont en passe de devenir la norme pour les conducteurs de tous les âges. Les Millennials et les Boomers sont majoritairement d’accord pour dire que leurs perceptions sur les voitures électriques sont très différentes d’une génération à l’autre, mais que l’avenir est dans les voitures électriques. Les deux générations souhaitent également voir davantage de modèles de véhicules électriques. "Bien que nous sachions que l'avenir est prometteur pour les voitures électriques, le besoin d'éducation et de sensibilisation aux avantages de la conduite électrique a atteint un point critique", a déclaré Elaine O'Grady, directrice des politiques et des programmes pour la gestion coordonnée de l'utilisation des États du Nord-Est américain. "En collaboration avec l’organisme Drive Change. Drive Electric., ' les États et les constructeurs automobiles travaillent ensemble pour accroître la sensibilisation auprès des consommateurs. L'étude a également recueilli des informations importantes sur les facteurs de motivation et les obstacles à l'achat de voitures électriques. Sans grande surprise, les principaux facteurs de motivation des deux générations de baby-boomers (baby-boomers , 81%; millénaire, 84%) sont les programmes d’incitations financières nationaux et étatiques, qui comprennent des crédits d’impôt et des rabais. L’un des principaux obstacles à l’achat, peu importe l’âge, est le manque d’infrastructure de chargement. 83% des personnes interrogées estiment qu'il n'y a pas assez de stations de recharge disponibles alors que 87% des baby-boomers sont de cet avis alors que 79% des millénaires partagent cette crainte. Cependant, près de la moitié des personnes interrogées ont constaté une augmentation du nombre de bornes de recharge disponibles dans leur région. "Dans le nord-est, des centaines de millions de dollars sont investis dans la mise en place d'une infrastructure de recharge pour répondre à la demande croissante. Au cours de la dernière année seulement, le nombre de stations de recharge publiques a augmenté de plus de 20% et il est prévu d’ajouter encore plus de stations en 2019 ", a poursuivi Elaine O'Grady. "De plus, les personnes sans voiture électrique ne réalisent souvent pas que la plupart des recharges ont lieu à la maison durant la nuit. Cependant, le fait que les gens remarquent plus de stations de recharge dans leurs communautés est encourageant et indique clairement que nous réalisons des progrès significatifs pour sensibiliser et renforcer la confiance en la disponibilité des bornes de recharge publiques. " Malgré les progrès technologiques spectaculaires réalisés par les constructeurs automobiles, l'étude a également révélé que les consommateurs s'inquiètent toujours de la gamme de véhicules électriques. En fait, huit personnes sur dix ont exprimé leur inquiétude quant à l’autonomie disponible avant de devoir recharger. Cette constatation met en évidence la nécessité d'accroître la connaissance des consommateurs sur les voitures électriques, car les problèmes d’autonomie peuvent facilement être résolus en choisissant la technologie et le modèle les mieux adaptés aux besoins du client. "Les constructeurs automobiles proposent plus de 40 modèles de voitures électriques dans presque tous les segments du véhicule, des VUS aux berlines, et beaucoup d'autres viendront dans les prochaines années", a déclaré Steve Douglas, directeur principal, Énergie et environnement, de l'Alliance of Automobile Manufacturers. "Les clients peuvent également choisir parmi des véhicules tout électriques pouvant parcourir 400 km avec une seule charge, des véhicules électriques hybrides rechargeables offrant une autonomie combinée allant de l'électricité à l'essence jusqu'à 960 km, et des véhicules électriques à pile à combustible pouvant aller jusqu'à 560 km sur un seul réservoir d'hydrogène. " Les voitures électriques sont au bord d'un boom électrique ': seuls 3% des habitants du Nord-Est conduisent actuellement un véhicule électrique, mais 52% envisagent l'achat d'un véhicule électrique. La disponibilité des bornes de recharge est la principale préoccupation des conducteurs: 83% affirment qu’il n’y a pas suffisamment de stations de recharge pour les véhicules électriques mais, chose encourageante, près de 50% ont remarqué plus de stations de recharge de véhicules électriques dans leur région au cours de la dernière année. Il existe un réel point d'interrogation autour des distances de conduite électrique: 81% des automobilistes du Nord-Est sont préoccupés par la distance que peut parcourir un véhicule électrique avant de devoir recharger ses batteries. Les acheteurs potentiels de voitures électriques sont confrontés à un dilemme de coûts: bien que deux nord-américains sur trois (64%) croient que les véhicules électriques leur permettront de faire des économies globales, 85% considèrent que les coûts initiaux élevés sont un obstacle. Le fossé des connaissances en matière de voiture électrique est énorme: plus de la moitié (53%) des gens ne se sentent pas informés sur les véhicules électriques et ceci est particulièrement élevé chez les femmes (64%). Il existe des indicateurs positifs indiquant que l'électricité est là pour rester: 60% des habitants disent que leur ménage est plus susceptible de considérer un véhicule électrique aujourd'hui par rapport à il y a un an. 82% des gens veulent voir plus de types de véhicules électriques disponibles sur le marché. La volonté de réduire notre empreinte environnementale: 88% des répondants veulent réduire leurs émissions de gaz et trois sur quatre reconnaissent que les véhicules à essence sont dépassés. L’augmentation de la visibilité des stations de recharge locales sera un facteur déterminant pour l’électricité: 80% des répondants seraient plus enclins à envisager des véhicules électriques s’il y avait davantage de stations de recharge disponibles dans leur région. Drive Change. Drive Electric a développé un partenariat public-privé unique entre les constructeurs automobiles et les États du Nord-Est américain afin de sensibiliser les consommateurs, leur permettre de se familiariser de comprendre, d’adopter les véhicules tout électriques, les véhicules hybrides rechargeables et les piles à combustible. En présentant aux conducteurs et aux passagers la commodité, l'accessibilité économique, la technologie, la durabilité et les performances énergétiques des véhicules électriques, Drive Change. Drive Electric. vise à mettre plus de voitures électriques sur la route que jamais. Les partenaires de Drive Change. Drive Electric. ' Cette campagne collaborative inclut les constructeurs suivants: BMW Group, Fiat Chrysler Automobiles États-Unis, Ford Motor Company, General Motors, Honda Motor Co., Inc. américaine, Hyundai Motor America, PLC automobile Jaguar Land Rover, Kia Motors America, Mazda USA, Mercedes -Benz USA, Mitsubishi Motors, Nissan en Amérique du Nord, Subaru of America, Inc., Toyota Motor en Amérique du Nord, Groupe Volkswagen et Volvo Cars. Les États partenaires comprennent: New York, le Connecticut, le Commonwealth du Massachusetts, le New Hampshire, le Rhode Island, le Vermont et le New Jersey. Electric energy online
Contribution: André H. Martel
L'extension du crédit d'impôt pour véhicules électriques gagne du terrain au Sénat américain.11/4/2019
Malgré les efforts du président Trump pour torpiller les crédits d’impôt pour voitures électriques, leur extension est devenue un effort bipartite au Sénat.
Face à la réduction des crédits d’impôt pour les constructeurs ayant vendu des centaines de milliers de voitures électriques, plusieurs démocrates et républicains ont proposé mercredi un projet de loi bipartite qui élargirait les crédits d’impôt à tous les constructeurs.
La loi Driving America Forward Act compte parmi ses principaux promoteurs les démocrates du Michigan Debbie Stabenow et Gary Peters, le républicain Lamar Alexander, du Tennessee, et la républicaine Susan Collins, républicaine du Maine. Le représentant démocratique du Michigan, Dan Kildee, a également manifesté son soutien au projet. Les constructeurs automobiles, y compris General Motors, Fiat Chrysler, Tesla, Honda, Toyota, Ford, Nissan et Volkswagen ont soutenu cet effort. "Le plafond doit être levé", a déclaré Stabenow la semaine dernière, selon Reuters . "Je veux que cela soit fait le plus tôt possible." Contrairement aux propositions des démocrates qui avaient simplement comme objectif de prolonger le crédit d’impôt de 10 ans pour tous les constructeurs, le Driving America Forward Act augmenterait tous les crédits disponibles des constructeurs de 200,000 , que Tesla et GM ont déjà dépassés, à 600 000 véhicules, permettant de réduire le montant de la subvention à 7,000 $, au lieu de 7,500 $ pour les 400,000 derniers véhicules. Malgré une baisse de prix, Tesla a connu une chute spectaculaire de ses ventes au premier trimestre de 2018 après la réduction de moitié des crédits d'impôt sur ses voitures. Les nouveaux manufacturiers de véhicules électriques qu’ils soient américains, chinois ou qu’elles que soient leurs origines qui souhaiteraient s’installer aux États-Unis, pourraient être éligibles à cette subvention. Cette loi ne mettrait pas une limite ou un plafond sur les coûts potentiels des crédits d'impôt, mais on estime que cela coûtera environ 11,4 milliards de dollars aux contribuables sur une période de 10 ans. La proposition prolongerait également le crédit d'impôt actuel de 7,500 dollars sur les véhicules à pile à combustible jusqu'en 2028. Soutenue par des sénateurs républicains et démocrate, cette proposition pourrait faire face à l’opposition du Congrès, ainsi qu’à une administration qui favorise la suppression complète des crédits d'impôt pour les voitures électriques. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
Cela semble être la stratégie de Detroit face au ralentissement du marché des véhicules neufs et à l’incertitude qui plane sur l’évolution de la mobilité partagée.
Ford a annoncé mardi son intention d'augmenter de 20% par an la production de ses plus gros SUV, le Ford Expedition et le Lincoln Navigator, dans son usine de camions du Kentucky, à Louisville. C'est la deuxième extension de l'usine. Ford a déjà augmenté la production des Expedition et des Navigator de 20% l’été dernier. Le constructeur basé à Dearborn a également dévoilé un nouveau slogan marketing pour ces gros véhicules: «Construit pour être meilleur». Cette décision souligne la dépendance extrême des constructeurs nationaux pour leurs produits les plus importants et les plus rentables.
Le mois dernier, Fiat Chrysler a annoncé son intention d’investir 4,5 milliards USD dans la modernisation de six usines situées à Détroit et dans ses environs pour les prochaines générations de Jeep Grand Cherokee et Dodge Durango, un nouveau VUS légèrement plus grand avec trois rangées de sièges et les Jeep Wagoneer et Grand Wagoneer qui seront aussi plus gros.
La décision de Ford reflète l'appétit vorace des Américains pour les énormes VUS. Les ventes de l'Expedition et du Navigator, remodelés en 2017, ont dépassé les attentes. Les ventes de Navigator (prix de vente moyen de 81,000 USD en février) ont bondi de 70% l'an dernier. Dans le cas de l’Expédition (prix moyen 62,700 USD), les ventes ont augmenté cependant de seulement 5,4%. Néanmoins, Ford rattrape son retard sur ce lucratif segment, que General Motors continue de dominer. La société est en pleine restructuration de 11 milliards USD qui, selon au moins un analyste, pourrait éliminer 25,000 emplois dans le monde, bien que ce chiffre ne soit pas confirmé. Les analyses de rentabilisation des VUS de Ford et de FCA sont valables, mais elles soulèvent toute une série de questions sur l’avenir de l’industrie. Les 3 grands producteurs de Détroit ont abandonné le marché des voitures particulières, à quelques exceptions près. Des initiatives telles que l'expansion de Ford à Louisville donneront lieu à des spéculations sur le fait que la société ne proposera plus que des camions et des gros VUS aux États-Unis. GM a produit sa dernière Chevrolet Cruze à Lordstown, Ohio, plus tôt ce mois-ci pour se concentrer sur les véhicules électriques. Cela faisait partie d'une restructuration qui éliminera jusqu'à 14,000 travailleurs, y compris des salariés et des syndiqués, dans cinq usines de montage. GM, Ford et FCA semblent présumer que le gouvernement Trump l'emportera contre la Californie et plus d'une douzaine d'autres États dans leur tentative de geler les normes d'économie de carburant après 2020. Cela éliminerait toute incitation pour les constructeurs automobiles à améliorer l'efficacité de leur nouveau parc de véhicules, du moins jusqu'à l'entrée en fonction d'une nouvelle administration. Pour le moment le prix de l’essence demeure avantageux. Mais pour combien de temps? Le gouverneur du Michigan, Gretchen Whitmer, a proposé de relever la taxe sur l'essence de cet État de 45 cents le gallon d'ici le début de 2020 pour aider à payer les routes effondrées. Le gouverneur de l'Ohio, Mike DeWine, demande une augmentation de 18 cents de la taxe sur l'essence. Pour le moment, les consommateurs continuent de remplacer les voitures de tourisme par des VUS et des grosses camionnettes, qui génèrent des marges bénéficiaires beaucoup plus importantes. Ces grands modèles remplacent des multi segments de petite et moyenne taille. Par exemple, Ford a déclaré qu’il aurait besoin de 550 travailleurs supplémentaires suite à l’agrandissement de l’usine de camions du Kentucky, mais que ces travailleurs seront transférés de l’usine de montage voisine où Ford produit son multi segment l’Escape. Les ventes de l’Escape ont chuté de 11,7% l'an dernier. En revanche, à 110 km à l’est de l’I-64, Toyota dépense 238 millions de dollars pour réaménager son usine de fabrication de Georgetown, au Kentucky, afin de produire des versions hybrides de la Lexus ES 300 et du véhicule utilitaire multi segment RAV4. Certes, chaque constructeur investit dans le développement des véhicules autonomes et dans des partenariats de covoiturage, mais le modèle commercial de ces entreprises demeure obscur, malgré l’enthousiasme suscité à Wall Street par l’introduction en bourse de Lyft et Uber, qui ne sont toujours pas rentables. Actuellement, il semble que tant que les ventes de grosses camionnettes et de VUS seront rentables, ces bénéfices serviront à financer les dépenses de recherche et développement consacrées à la mobilité future. Malheureusement, Wall Street ne valorisera jamais autant ces fabricants traditionnels que les entreprises technologiques non manufacturières. Ces dernières attireront des valorisations élevées tant qu’elles pourront afficher de la croissance, avec ou sans bénéfices. Alors, les constructeurs automobiles, pour être rentables, semblent condamnés à répondre aux attentes des consommateurs et pour le moment les américains veulent des gros véhicules performants. Forbes
Contribution: André H. Martel
FCA investit pour permettre la production de Jeep hybrides rechargeables et tout électriques.27/2/2019
Fiat Chrysler Automobiles (FCA) a annoncé l’investissement de 4,5 milliards de dollars dans cinq de ses usines existantes dans le Michigan. Une partie de cet investissement devrait permettre la production de Jeep hybrides rechargeables et éventuellement tout électriques.
Le constructeur automobile a annoncé de nombreux projets dans le cadre de ce vaste plan d’investissement et deux d’entre eux sont liés à l’électrification:
En plus des véhicules à combustion, trois usines produiront également des Jeep hybrides rechargeables, avec la possibilité de construire des modèles entièrement électriques. Mike Manley, directeur général de FCA NV, a dit: «Il y a trois ans, FCA avait pour objectif d'accroître notre rentabilité en nous appuyant sur la force des marques Jeep et Ram en réalignant nos activités de fabrication aux États-Unis. L’annonce d’aujourd’hui représente la prochaine étape de cette stratégie. Il permet à Jeep d’entrer dans deux segments offrant d'importantes possibilités de rentabilisation et de concevoir de nouveaux Jeep électrifiés, comprenant au moins quatre véhicules hybrides rechargeables et la flexibilité nécessaire à la production de véhicules entièrement électriques.
L'année dernière, FCA avait annoncé une série de nouveaux véhicules 100 % électriques dans la plupart de ses marques, dont Jeep. D'ici 2022, la société a annoncé qu'elle disposerait de 10 véhicules Jeep hybrides rechargeables et de 4 véhicules Jeep entièrement électriques:
On ne sait cependant pas quelle portion des 4,5 milliards de dollars sera affectée à la production de véhicules électriques. Espérons que la compagnie a vraiment l’intention de joindre la réalité électrique. En continuant de produire des modèles traditionnels tout en mentionnant vouloir éventuellement ajouter des véhicules hybrides et électriques n’y a-t-il pas un danger de rater le rendez-vous avec l’électromobilité et un risque de mettre la pérennité de l’entreprise en danger? electrek
Contribution: André H. Martel
.Le Conseil régional de l'environnement propose de rouler vers « l'électromobilité »; Fiat Chrysler se prépare à produire un Jeep Renegade hybride rechargeable: Lancement prévu en 2020; Les précommandes pour le Piaggio Vespa électrique sont ouvertes; Le son futuriste du nouveau camion-remorque de Tesla; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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