Des reportages intéressants et des informations pertinentes de la semaine pour nos électromobilistes québécois.
Contribution: André H. Martel
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Une nouvelle analyse de la firme Energy Innovation révèle que les normes proposées pour les camions zéro émission en Californie auraient des avantages considérablement plus importants que les autorités de règlementation ne les évaluent.
Pourquoi est-ce important? Le California Air Resources Board devrait approuver à la fin de la semaine prochaine une règlementation qui nécessiterait une pénétration considérablement accrue des camions zéro émission, atteignant bien plus de la moitié de toutes les ventes en 15 ans. En chiffres: l' analyse coûts-avantages de la California Energy Policy Simulator, qui prévoit des réductions de pollution plus élevées que CARB, estime que le projet devrait générer des économies de 7,3 milliards de dollars d'ici 2040, et potentiellement plus de 12 milliards de dollars si le coût des batteries diminue. Ce qu'ils disent: "L'EPS de Californie trouve que la norme proposée éliminerait des quantités importantes de pollution causant le smog, tout en réduisant la pollution climatique", indique le rapport rédigé avec le Environmental Defence Fund. De plus, la dernière édition de la série «Faits de la semaine sur le transport» du Département de l'énergie démontre qu'une grande partie du fret transporté par camions se fait sur de courtes distances. Pourquoi est-ce important? Alors que les camions électriques de poids moyen et lourd sont de plus en plus disponibles sur le marché, nous réalisons qu’il ne sera pas nécessaire de manufacturer des camions qui offriront de longues autonomies ou de développer des réseaux de bornes de recharge complexes. Ce qu'ils disent: "Les camions électriques peuvent déjà répondre à de nombreux besoins de transport de fret aujourd'hui et seront prêts à répondre aux besoins d'un nombre croissant d'applications à mesure que la catégorie s'élargira dans les années à venir", selon Jason Mathers, directeur du véhicules et stratégie de fret. Axios.com
Contribution: André H. Martel
Contribution: André H. Martel
Ce mastodonte de 110 tonnes pourrait être l’un des véhicules les plus écologiques de la planète. Image: eMining AG.
L’ Elektro Dumper mesure 9,1 m de long, 4,27 m de large, 4,27 m de haut et pèse 45 tonnes lorsqu'il est vide. Les pneus seuls sont plus grands qu'un être humain et coûtent autant qu'une petite voiture.
Présenté dans une carrière à Bienne, en Suisse, ce monstre peut transporter 65 tonnes de minerai sur une pente douce. Normalement, un camion comme celui-ci ingurgiterait jusqu'à 83 000 litres de carburant par an, émettant jusqu'à 200 tonnes de dioxyde de carbone (CO2). Une flotte de ces camions, utilisée par diverses mines de charbon, mines de minerai de fer et carrières dans le monde, génère des milliers de tonnes de CO2 chaque année.
Mais pas Elektro Dumper. Le camion tout électrique est alimenté par une batterie de 4,4 tonnes, environ le poids d'un éléphant adolescent offrant une capacité de 600 kWh environ. Bien que ces chiffres soient ahurissants, le plus étonnant, c'est que le véhicule n'a jamais besoin d'être rechargé. Ce camion de 110 tonnes est plus écologique qu'une Tesla. En fait, selon CNN, le véhicule produit 200 kWh d’énergie excédentaire chaque jour, ce qui est suffisant pour faire rouler la Tesla Model 3. Comment est-ce possible? Ce camion est-il cette mythique machine à énergie perpétuelle qui sauvera l’humanité? Et bien non. La réponse est étonnamment évidente: la physique. Les véhicules électriques comme la Tesla ou le Dumper Elektro utilisent ce que l’on appelle le freinage par récupération pour produire de l’électricité et recharger leurs batteries. Normalement, le freinage par récupération ne fait qu’ augmenter l’autonomie, et non pas la recharge complète de la batterie. Dans un véhicule électrique, l'électricité est stockée dans une batterie et alimente un moteur électrique qui entraine les roues directement ou via un arbre de transmission. La beauté d'un moteur électrique réside dans le fait que, s'il faut de l'électricité pour le faire tourner, l'inverse est également vrai: faire tourner l'arbre génère de l'électricité. Dans le cas d'un moteur électrique, couper le courant aux moteurs suffit pour démarrer le processus de freinage. Lorsque le moteur est arrêté, le patinage des roues autour de l’arbre génère de l’électricité et ralentit le véhicule. Même si cela semble bien sur papier, en pratique, les véhicules électriques utilisant ce système voient leur autonomie augmenter de 10 à 15% . Elektro, cependant, voit son autonomie augmenter de 110%. Comment est-ce possible?
Les activités minières traditionnelles génèrent des milliers de tonnes de CO2 chaque année.
La source d'énergie apparemment "illimitée" de l'Elektro Dumper est unique en son genre. Le tombereau est chargé (avec 65 tonnes de matériau) au sommet d'une colline. En descendant, le véhicule doit freiner pour ralentir sa descente.
Ce freinage génère de l'électricité, et comme le véhicule est très lourd, il génère beaucoup d'électricité qui est stockée dans les batteries. Après avoir déchargé son chargement, l’Elektro, beaucoup plus léger, remonte la colline en utilisant la recharge qu’il a accumulée en descendant. Et comme il est beaucoup plus léger, il nécessite moins d’énergie. D'après les tests, il semble qu'Elektro recharge les batteries à environ 88% de sa capacité lors de la descente et consomme environ 80% de la recharge totale lors du retour au sommet. Ce qui signifie que le véhicule génère environ 10% d’énergie excédentaire par voyage. Dans toute autre situation, le véhicule ne génèrerait tout simplement pas suffisamment d'électricité. Si par exemple, Elektro devait être employé dans une mine, par exemple, alors qu’il devrait descendre vide dans une fosse où il serait chargé et remonterait avec une pleine charge, il n’aurait alors pas suffisamment accumulé d’énergie pour remonter. L’Utilisation d'Elektro risque donc d’être assez limitée. Il est peu probable qu'une entreprise veuille d'un véhicule électrique qui nécessiterait des heures d'immobilisation après chaque course. Sa création prouve cependant qu'avec une utilisation intelligente et judicieuse de la technologie disponible et avec de bons investissements, on peut créer des alternatives intelligentes et moins nuisibles pour l'environnement. TECH 2
Contribution: André H. Martel
La société canadienne de conversion de véhicules électriques suggère de réutiliser plutôt que de renouveler.
Ecotuned a prétendu qu'un F-150 XLT 2019 coûtait environ 48 000 dollars canadiens, mais le journaliste a découvert qu'il pourrait être acheté pour 26 837 dollars canadiens. Beaucoup moins que les 35 000 dollars canadiens que l’entreprise facture pour son kit de conversion pour véhicules électriques. Après les incitatifs gouvernementaux.
Ce que la conversion Ecotuned fait de mieux est de réduire les coûts de fonctionnement de la camionnette. La société estime que les dépenses annuelles en essence s'élèveraient à un total de 5 120 dollars canadiens.
Le coût annuel d'un pick-up Ecotuned est de 792 dollars canadiens, dont 392 dollars canadiens pour le chargement et 400 dollars canadiens pour son entretien. Cela équivaut à 84,5% des économies réalisées au jour le jour. Ecotuned indique également que son moteur électrique et son onduleur peuvent parcourir jusqu'à 1 million de km. La batterie, en revanche, est valable 12 ans. Et peut être remplacée pour 5 000 $ CAN. Si vous roulez votre camion 20 000 km par an, vous disposerez d'un moteur électrique capable de résister 50 ans. Mais le fait est que les parcs de véhicules parcourent normalement plus de 20 000 km par an. La batterie la plus petite du kit Ecotuned contient 48 kWh, pour une autonomie totale de 140 km. Si elle était utilisée chaque jour de l'année à pleine capacité, la camionnette électrique parcourrait plus de 50 000 km (31 069 mi) annuellement.
Dans le cas d’un tel scénario, vous dépenseriez 12 800 dollars canadiens par an pour faire fonctionner une camionnette ordinaire. Et seulement 1 980 dollars canadiens pour faire fonctionner la camionnette Ecotuned. Avec l'argent économisé en six ans - 64 920 $ CAN - vous pourriez acheter un tout nouveau pick-up. Selon la camionnette choisie, vous pouvez en acheter deux.
Quoi qu'il en soit, le kit Ecotuned VÉ permet à quiconque souhaitant profiter de ses investissements d'envisager d'en acheter un. Lorsque le groupe motopropulseur de votre camionnette n'est plus couvert par le fabricant, vous pouvez le vendre et acheter le kit de conversion VÉ. Lorsque la carrosserie du camion converti ne sera plus en bon état, vous pourrez la vendre à la casse et convertir n’importe quelle camionnette usagée dotée d'un moteur à essence en électrique avec le même kit. Et vous pourrez le faire pendant 12 ans avec la même batterie. Le secret est d'avoir du temps pour amortir l'investissement. Être réutilisable, faire 1 million de km et coûter 5 000 $ CAN pour remplacer le bloc-batterie justifie sans contredit l’investissement initial. C'est réutiliser, réduire et recycler à son meilleur. Si le coût d’acquisition du kit diminue suffisamment, il pourra également intéresser les consommateurs canadiens. Extraits du reportage de : Gustavo Henrique Ruffo INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Le nouveau camion, fusion de l'expertise de Lion et Boivin Évolution, a été inauguré lundi matin dans le Vieux-Port de Montréal. Photo: Martin Jolicoeur.
Le manufacturier de véhicules électriques de Saint-Jérôme, Compagnie Électrique Lion, a dévoilé ce lundi à Montréal son premier camion de collecte de déchet 100% électrique.
Cette nouveauté est le produit du regroupement du nouveau camion de classe 8 de Lion, inauguré en mars dernier, et de la benne de collecte avec bras automatisé, développée par la société Boivin Évolution, de Lévis. En plus de promettre des frais d’exploitation inférieur aux véhicules traditionnels comparables (à essence), Lion vante l'absence d'émission de gaz à effet de serre et la réduction de la pollution sonore. Avec une autonomie évaluée à 400 km, le camion pourra faire une tournée quotidienne d'environ 1200 résidences avant de retourner recharger ses batteries durant sa pause nocturne. Sans la benne de collecte, le prix d’un camion de classe 8 (10 roues) varie entre 300 000$ et 400 000$.
Photo: La Compagnie électrique Lion
La présentation de ce nouveau véhicule a servi de coup d’envoi à Impulsion MTL, un forum international de deux jours sur la gestion des parcs de véhicules. Cet évènement est organisé par Propulsion Québec, la grappe des transports électriques et intelligents, en collaboration notamment avec la Ville de Montréal.
Extraits du reportage du journal les Affaires. Publié le 03/06/2019 à 14:17 Auteur : Martin Jolicoeur Les Affaires
Contribution: André H. Martel
Le camion Lion8 fait un malheur à la réunion annuelle du «Technology and Maintenance Council» de l’Association du camionnage américain à Atlanta. C’est qu’il n’est pas seulement beau et silencieux… il est aussi fortement rentable. Traduction d'un bon article de Today’s Trucking.
Il y avait foule à Atlanta pour écouter la présentation du président-fondateur de la Compagnie Électrique Lion, Marc Bédard. Son premier exemplaire de camion urbain Lion8 100% électrique a aussi monopolisé l’attention des visiteurs.
L’engin est magnifique et il marie technologies numériques d’avant-garde et robustesse des matériaux. Il offre jusqu’à 480 kW de capacité de batterie électrique, un moteur électrique de 350 kW et jusqu'à 400 km d'autonomie. Mais ce qui a le plus intéressé les gens de l’industrie du transport présents, c’est le retour sur investissement impressionnant que le camion électrique promet. Selon Marc Bédard, les coûts globaux de possession et d’opération du camion électrique sont largement inférieurs à ceux d'un camion diesel équivalent. «Vous pouvez réaliser des économies de plus de 35 000$ par camion, par an», affirmait-il.
De plus, les programmes d’incitatif de certains états accélèrent encore davantage le retour sur investissement. Par exemple, le programme de remise californien pour les camions et autobus électriques rembourse jusqu’à 150 000$ US par camion. Avec une telle remise, le retour sur investissement est réalisé en à peine quatre ans !
Les législateurs américains sont de plus en plus nombreux à plaider en faveur de l'électrification des transports, malgré le message contradictoire de l’administration Trump. Certaines agglomérations urbaines envisagent même de forcer les opérateurs de parcs de véhicules à adopter un pourcentage de véhicules à zéro émission, ce qui pourrait réduire à la fois le bruit, la pollution atmosphérique et les émissions de GES.
L'entretien coûte 60% moins que sur un camion à moteur diésel. Un moteur électrique contient 20 pièces comparativement aux 2,000 d'un moteur diesel. Pour tout le camion, on parle de 7,000 pièces versus 30,000 sur un diésel. Les freins doivent durer 3 fois plus longtemps grâce au système régénératif.
«Les transports sont responsables de plus de 30% des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis. C’est donc un bon moyen de lutter contre le changement climatique avec une solution qui est économique bénéfique et rentable pour les entreprises», a déclaré M. Bedard.
Mais pour réussir cette transition énergétique, M. Bédard a insisté sur l’importance qu’il accorde à mettre en oeuvre des technologies matures et éprouvées. «Nous devrions cibler ce qui est possible avec les technologies éprouvées», a-t-il déclaré en expliquant sa priorité accordée à l’utilisation urbaine. «Un camion urbain a du sens parce que nous pouvons offrir une autonomie réalisable maintenant.» Pour le président de Lion, il y a encore quelques années à attendre pour que les applications de longue distance soient réalisables et rentables. Elles seraient «tout simplement impossibles» avec les technologies actuelles. «Je ne suis pas Elon Musk, et je n'ai pas fumé de l'herbe quand j'ai eu cette idée», a déclaré Marc Bédard avec humour. «Tout ce que nous avons fait est de commercialiser ce dont vous nous avez dit avoir besoin.»
La Compagnie électrique Lion a dévoilé son nouveau Lion8, premier camion 100% électrique de classe 8 conçu et fabriqué au Québec. Le premier exemplaire a été acheté par la Société des Alcools du Québec (SAQ)
L’engin est splendide et silencieux. Ses lignes sont profilées. Son instrumentation est moderne et ergonomique. Sa construction est d’une solidité à toute épreuve. Le Lion8 à une bonne longueur d'avance sur ses concurrents qui n'en sont qu'au stade du prototype !
Selon Marc Bédard, président fondateur de La Compagnie Électrique Lion, « On est en discussion avec la Liquor Control Board of Ontario (LCBO) et bien d’autres sociétés, tant publiques que privées, ici comme à l’étranger. Certains sont même prêts à en acheter 10, 15 ou 20 d’un coup ».
Le Lion8 a une autonomie allant jusqu'à 400 km (480 kWh), et la capacité de se recharger sur des bornes de 100 kW. La compagnie vise le marché des camions urbains, mais on annonce déjà pour l'année prochaine le lancement de la version «tracteur» avec ses batteries permutables.
Le Lion8 à une capacité de transport de 35 000 livres grâce à son moteur Sumo développé par Dana/TM4 (technologie développée par Hydro-Québec). La capacité atteindra 75 000 livres d'ici la fin de l'année grâce à une nouvelle version plus puissante du moteur Sumo.
Avec son prix entre 300 000 $ et 400 000 $, le Lion8 est un investissement qui se rentabilise sur quelques années grâce à une réduction de 80% des coûts d'énergie et de 60% des frais d'entretien. Comme tout véhicule électrique, plus il roule, plus il se rentabilise rapidement. Selon Marc Bédard, le surcoût sera payé entre 5 à 6 ans en fonction du kilométrage parcouru… voire même à l'intérieur de quatre ans pour un camion de ramassage de déchets… les années suivantes signifiants des profits en argent sonnant !
Mais le Lion8 pourrait bien avoir d'autres avantages très importants pour ses acquéreurs. Par exemple, il représentera un atout pour l'image de marque d'une entreprise. Mais surtout, le Lion8 pourrait aussi avoir un pouvoir d'attraction sur la main d'oeuvre dans un contexte où les entreprises manquent de chauffeurs et s'arrachent les travailleurs les plus compétents. Le Lion8, avec son confort accru, son silence, et son instrumentation hightech pourrait attirer et fidéliser les jeunes camionneurs de la relève.
Autre avantage important : Le Lion8 est équipé d'une flopée de capteurs intelligents et connectés qui surveillent son état de santé en permanence. Alors que le camion roule, l'opérateur est avertit de tout besoin d'entretien détecté, ce qui entraine même la commande automatique des pièces de rechange chez le fournisseur. Tout est fait pour que le camion passe le plus de temps possible sur la route.
La Compagnie Électrique Lion vise tout le marché nord-américain avec son nouveau joujou, qui part dès maintenant en tournée promotionnelle à travers le Canada et les États-Unis. Seulement au Québec, il y aurait plus de 20 000 camions de classe 8 en circulation. Une dizaine d'exemplaires sont déjà vendu et seront livrés cet automne. L'usine est déjà prête pour en fabriquer 1000 par année !
Sources :
Compagnie Électrique Lion (Lancement du Lion8) Journal de Montréal Autres articles intéressants : Radio-Canada La Presse CIME FM TruckStop Québec Auteur : Daniel Rochefort
Certains considèrent peut-être que les voitures électriques font partie d'une vague technologique puissante et apparemment imparable qui perturbera non seulement l'industrie automobile, mais la plupart des autres moyens de transport.
Bill Gates ne partage pas nécessairement cette vision. Mais en même temps, il est de ceux qui souhaitent que le transport se modernise de façon à réduire considérablement les émissions de carbone. Lors d’un récent interview, Bill Gates, a adopté une vision pragmatique de la façon dont la technologie de la batterie électrique transformera les transports. Le cofondateur de Microsoft, devenu humanitaire et philanthrope, a qualifié Tesla de «produit étonnant». Il a noté que, même si la vision de l’entreprise gagne du terrain, elle ne représente toujours qu'un très petit pourcentage du marché et que la perte du crédit fédéral de 7,500$ rendrait le développement encore plus difficile. Il constate que d'autres constructeurs automobiles s'impliquent davantage en raison des réglementations californiennes que partage une partie importante des États-Unis. «Nous pourrons bientôt choisir de nombreux véhicules électriques de grande qualité. »
Bien que l’énergie électrique devienne de plus en plus omniprésente pour les voitures, Bill Gates prédit que ce sera plus difficile pour les camions. «Les batteries pourraient éventuellement fonctionner pour un camion, mais c’est un problème beaucoup plus difficile à solutionner, à cause du poids du véhicule».
Pour le secteur des transports dans son ensemble, il a souligné le large éventail d'innovations dont nous aurons besoin. Il fait aussi référence au fait que les véhicules électriques ne sont aussi propres que la source d'énergie utilisée pour générer l'électricité utilisée pour les construire et les recharger. Aux États-Unis, le réseau électrique est radicalement différent d'un état à l'autre, mais au niveau national, selon les données mises à jour l’année dernière par l'Union of Concerned Scientists, la voiture électrique moyenne produit désormais les mêmes émissions de gaz à effet de serre qu'un véhicule à essence atteignant 34 km/L. Cependant, 75% des Américains vivent désormais dans des zones où le véhicule électrique moyen émet moins de dioxyde de carbone qu'une voiture à essence atteignant 21 km/L , bien que dans certaines régions, les émissions, provenant notamment des centrales au charbon, continuent de poser problème. . Un rapport publié l'année dernière par Bloomberg New Energy Finance prévoyait que 50% des nouvelles voitures dans le monde seraient électriques et que l'énergie solaire et éolienne renouvelable produirait la moitié de l'électricité mondiale d'ici 2050, grâce à des batteries et à un stockage d'énergie plus abordables. BNEF prévoyait que la part des sources d'énergie renouvelables serait plus élevée en Chine et en Inde qu'aux États-Unis. Cela ne suffira pas pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux. Toutefois, avec l'aide d'innovateurs et de concepteurs de solutions globales comme Gates, nous pourrions nous en rapprocher davantage. Green Car reports
Contribution: André H. Martel
La preuve est faite : les camions Rivian ne sont pas des prototypes d’exposition en carton-pâte. On les a vus se balader à Aspen, au Colorado. Cette nouvelle start-up a définitivement une longueur d’avance sur ses concurrents… assistons-nous à la naissance d’un nouveau Tesla ?
Les nouveaux venus du monde du VÉ, qui ont tellement fait fureur au Salon de l’auto de l’auto de Los Angeles, se sont exposés en public aux X-Game d’hiver de Aspen.
Laissons nous prendre à rêver avec ces deux vidéos publiées sur le compte Twitter du président de la compagnie, Robert J. Scaringe. Le premier montre le grand VUS électrique R1S qui roule silencieusement sur les pavés de la ville.
Le deuxième présente l’arrivée du pickup électrique R1T, lui aussi grâce à sa propre énergie.
Rivian promet le début des livraisons vers la fin de 2020. La jeune compagnie a racheté en 2017 une usine Mitsubishi en Illinois avec tout l’équipement de production. En juin 2018, Rivian employait déjà 410 personnes, dans ses installations du Michigan, de la Californie et de l’Illinois.
Sur l’inspiration du modèle d’affaire de Tesla, les modèles les plus équipés seront produits en premier. Les options de batterie de 180 kWh et de 135 kWh seront disponibles au lancement, tandis que la batterie de 105 kWh suivra au cours de l’année 2021. On peut déjà réserver sa place sur la liste d’attente grâce à un dépôt remboursable de 1000$ US à partir de leur site internet.
Pour Donald Trump, la transition électrique ne fonctionnera pas; DAF livre son premier camion électrique à la compagnie Jumbo; BMW et Mercedes collaborent de plus en plus; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le passage aux bus électriques pourrait coûter des centaines de millions de dollars au San Diego MTS; Daimler livre son premier camion Freightliner entièrement électrique; Vauxhall ajoute plus de véhicules électriques à sa gamme; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Centrica soutient le plus gros projet commercial de véhicules électriques au monde; Réduire l’empreinte carbone du père Noel avec des camions électriques; La compagnie Autobus Volvo donne une seconde vie aux batteries; L’Illinois reconnu comme un leader américain de la modernisation du réseau électrique; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Les premiers bus construits par BYD France sont livrés; Les ventes de novembre ne dépassent pas le meilleur mois de vente des VÉ aux États-Unis; Waymo One lance son service d’autopartage automatisé à Phoenix; Le marché mondial des camions électriques (2019-2023) : la baisse des prix des batteries stimulerait la demande de camions électriques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Le gouvernement britannique n’informe pas suffisamment sur les voitures électriques; Yutong livrera 100 eBus à Santiago au Chili; Une moto électrique complètement imprimée en 3D; Industrie du taxi – Québec poursuit ses efforts pour favoriser l’électrification du transport par taxi; BYD annule son projet d’usine de camions en Ontario suite au retrait des incitatifs pour l’achat de véhicules électriques; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
L’Europe teste une nouvelle technologie d’autopartage à Lyon; Rivian dévoilera un camion électrique au salon de l’auto de Los Angeles; La Chine démarre la production de batteries à électrolyte solide; Projet de test de faisabilité d’un vraquier à voile; Panasonic ne croit pas que les batteries à électrolyte solide soient disponibles avant 10 ans; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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