Suite à l’adoption du projet de loi #184 intitulé “Loi favorisant l’établissement d’un service public de recharge rapide pour véhicules électriques”, nous souhaitons proposer certaines pistes de solutions afin que le déploiement des bornes rapides (BRCC) au Québec se fasse de manière à la fois efficace et harmonieuse.
Ce projet de loi vise à offrir au Circuit Électrique la latitude nécessaire au déploiement d’un réseau de recharge rapide et ce, de manière plus structurée. De coup, il ne dépendra plus de partenaires financiers pour installer des infrastructures de recharge là où le besoin est pressant, et non uniquement au gré des exigences et contraintes de ses partenaires. Ce nouveau modèle d’affaires devrait offrir une couverture plus complète aux électromobilistes et l’assurance d’une évolutivité des sites selon l’achalandage futur. C’est un changement nécessaire qui est une bonne nouvelle pour les propriétaires actuels et futurs de véhicules 100% électriques ainsi que les véhicules hybrides rechargeables possédant un port de recharge rapide tel que le Mitsubishi Outlander PHEV. Nous considérons cependant que l’offre initiale de BRCC ne suffit pas à répondre à la demande croissante de recharge rapide liée à l’augmentation du nombre de véhicules 100% électriques sur nos routes, et ce même si un ratio de 1 BRCC pour 110 véhicules électriques a été respecté jusqu'à présent au Québec. Avec les cibles gouvernementales ambitieuses en matière de véhicules zéro émission (VZÉ), visant 100,000 VZÉ en 2020 et jusqu’à un million de VZÉ en 2030 sur nos routes, nous observons présentement les lacunes suivantes: - Le réseau de BRCC du Circuit Électrique au Québec ne couvre actuellement que certains corridors autoroutiers les plus sollicités, laissant de nombreux autres dans un état désertique; - La majorité des véhicules électriques actuellement sur nos routes ne permettent pas d’effectuer des voyages de longues distances et la prochaine phase de déploiement de BRCC devra combler les nouveaux besoins de véhicules électriques avec plus de 300 KM d’autonomie; - Les données actuelles d’utilisation du Circuit Électrique ne reflètent pas les besoins futurs puisque les technologies et les habitudes évoluent très rapidement; - Un facteur important qui n’a pas été considéré est que le Québec est un vaste territoire et que celui-ci est situé en région nordique, impliquant plus de besoins de recharge rapide pour de plus grandes distances. Avec la loi 184, le Circuit Électrique sera mandaté par l’état Québécois pour déployer un réseau structurant de recharge rapide, laissant ainsi très peu de place aux réseaux privés concurrents, provoquant ainsi un quasi-monopole de recharge rapide au Québec. Cette situation particulière viendra donc avec une responsabilité supplémentaire qui sera de desservir adéquatement tout le territoire québécois car le service offert par le Circuit Électrique devra à terme être considéré comme un service essentiel au même titre que celui d’Hydro-Québec. Il faudrait donc déployer un nombre important de BRCC pour répondre aux pointes de demande de recharge rapide requis par les véhicules entièrement électriques (VEÉ). Notre analyse des meilleures pratiques ailleurs dans le monde ne concorde pas avec les chiffres présentés par le Circuit Électrique. En commission parlementaire, la directrice de cet organisme a déclaré qu’un ratio de 250 VEÉ pour 1 borne rapide était une norme internationale. Cette déclaration proviendrait peut-être d’une étude de la firme Ethree (https://www.ethree.com/) effectuée pour le compte du Circuit Électrique, mais comme ses représentants n’ont pas accepté de la rendre publique, nous ne pouvons le confirmer. De notre côté, nous avons analysé la littérature scientifique sur le sujet et les ratios que d’autres pays ont adopté suite à des études similaires à celle du Circuit Électrique afin d’en arriver à un ratio de 2% en fonction des VEÉ; les ratios varient beaucoup selon les distances à parcourir, les températures froides, la densité de population, et l’autonomie des véhicules. Le document «Global EV Outlook 2017» de l’IEA (1) précise en annexe les données sur le nombre de véhicules entièrement électriques ainsi que le nombre de bornes de recharge rapide (incluant celles de Tesla) dans les principaux pays industrialisés. Le tableau suivant fait état des différents ratios de bornes rapides :
On remarque que le Canada préconise présentement un ratio de 50 VEÉ pour 1 BRCC, alors que l’étude commandée par le Circuit Électrique suggère un ratio de 250:1, pire que ce qu’on retrouve en Inde. Nos conditions climatiques plus froides justifient donc parfaitement un ratio de 50:1.
Afin d’échapper de nouveau à une situation frustrante pour les électromobilistes, nous proposons une stratégie de déploiement de BRCC qui respecte un ratio de 50 véhicules électrique pour 1 BRCC ou 2%. Ce ratio a permis aux pays le respectant d’éviter le type de congestion aux emplacements de recharge rapide, situation qui a freiné plusieurs électromobilistes dans l’utilisation de leur véhicule électrique pour les longs trajets. Ce réseau devra être déployé dans toutes les régions et sous-régions du Québec, en tenant compte d’un minimum de bornes rapides par site défini selon les critères suivants, pour que l’attente soit limitée au minimum: - minimum 4 BRCC par site desservant un axe autoroutier ou un centre-ville important (SuperStation); - minimum 2 BRCC par site desservant une route secondaire ou une ville. Il sera important de déployer des sites de recharge pouvant être doublés dès le départ, pour être mis à jour rapidement en prévoyant les besoins futurs. Notre recommandation de déploiement initial excède le budget disponible par la loi 184, qui ne permet que le déploiement d’une borne rapide par 250 véhicules. Nous souhaitons donc qu’une nouvelle source de financement puisse supplémenter les efforts fournis par Hydro-Québec dans cette nouvelle stratégie d’affaires qui aura un impact majeur sur les ventes de véhicules électriques au Québec. Si l’argent du Fonds Vert réservé aux stations de ravitaillement en hydrogène (10M$) à l’exclusivité de 50 Toyota Mirai avait été offert au Circuit Électrique, un meilleur ratio BRCC:VEÉ aurait pu être mis en fonction. Considérant les sommes disponibles au sein du Fonds Vert, moins de 5% de ces sommes serait nécessaire. En effet, en date du 23 mars 2018 « d’un budget de $3,7 milliards pour la période 2013-2020, ses dépenses au 31 mars 2017 s’établissaient à $1,4 milliard. » Il restait donc $2,3 milliards dans le Fonds Vert en date du 31 mars 2017. Nous espérons également que le fond fédéral en infrastructures de recharge permettra de supplémenter le budget initial. Finalement, un effort financier de la part des manufacturiers automobiles offrant des VEÉ serait naturel, puisque ces derniers ont tout à gagner en investissant dans le réseau du Circuit Électrique. Peu importe le dénouement, nous continuerons à représenter les intérêts des électromobilistes auprès des instances gouvernementales afin de s’assurer que ce réseau de recharge rapide offre une expérience-client exceptionnelle, et influence de futurs consommateurs à se tourner vers le transport électrique. Collaboration: L'équipe de l'AVÉQ (1) https://www.iea.org/publications/freepublications/publication/GlobalEVOutlook2017.pdf
Commentaires
Audition de Association des Véhicules Électriques du Québec - AVÉQ pour le projet de loi 184 voulant favoriser le déploiement de bornes rapides! Avec Simon-Pierre Rioux, Président de l'AVÉQ
Le conseil municipal de la Ville de Baie-Comeau a fait son nid, la semaine dernière, dans le dossier des bornes de recharge pour véhicules électriques. Deux bornes publiques seront bientôt installées sur son territoire, l’une dans le centre-ville Place La Salle et l’autre dans le centre-ville du Plateau.
Le maire Yves Montigny explique que le choix de la localisation des bornes est stratégique.
« Pour être capables d’amener les véhicules électriques à se stationner et à se charger dans les centres-villes pour (que les gens) profitent du temps de recharge pour aller magasiner, avoir accès aux commerces, peut-être aller dans certains restaurants, profiter du moment, ou ça peut être qu’une marche dans le centre-ville », souligne-t-il. La présence de bornes publiques sur le territoire municipal est un dossier qui tient à cœur au maire depuis son élection comme conseiller en mai 2016. Il avait alors proposé la modification d’une résolution pour l’acquisition de bornes à 240 volts (de quatre à six heures pour une recherche complète) afin de privilégier celles à 400 volts (une trentaine de minutes). L’acquisition et l’installation des équipements représentent une facture de 140 000 $, mais Hydro-Québec en défraie la moitié. La participation financière des contribuables de Baie-Comeau se limitera à 28 000 $ grâce à un partenariat avec Tourisme Côte-Nord. L’organisme profitera d’ailleurs du programme du Fonds d’aide au rayonnement des régions (FARR) pour soutenir le déploiement du réseau de bornes de recharge dans une région considérée comme le parent pauvre à ce chapitre au Québec. La Haute-Côte-Nord et le secteur Port-Cartier-Sept-Îles font notamment partie des plans. M. Montigny est d’avis que dans quelque temps, la Côte-Nord pourra ainsi rattraper d’autres régions du Québec au chapitre du déploiement de bornes. « Il ne faut pas oublier qu’on est une région électrique et qu’on fournit 40 % de l’énergie au Québec », conclut-il. Source : Le Manic Contribution : Martin Archambault
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Le gouvernement déposera une série de projets de loi cette semaine et tentera d’en faire adopter le plus possible dans une course contre la montre qui mènera les parlementaires à la fin de la session, le 15 juin.
Le 15 mai marque la date limite de dépôt de projets de loi à l’Assemblée nationale afin que ceux-ci puissent être adoptés avant le déclenchement de la campagne électorale. À partir de mercredi, le gouvernement devra obtenir le consentement de tous les partis d’opposition s’il veut déposer de nouveaux projets de loi. Selon les informations obtenues par Le Soleil, le gouvernement a l’intention de continuer à en déposer au cours des prochaines semaines, afin de respecter les engagements qu’il a pris lors de son mandat qui s’achève. Rien ne garantit toutefois que ces pièces législatives seront adoptées. Aujourd'hui mardi, ce sont 4 nouveaux projets de loi qui atterriront sur la table de travail des députés, Celui qui nous intéresse le plus concerne un réseau de bornes rapides BRCC public subventionné par le gouvernement. Le gouvernement veut aller plus loin que les 1400 bornes prévues (en majorité à 240V ainsi qu'une centaine à 400V) du Circuit électrique avec la Loi favorisant l’établissement d’un service public de recharge rapide pour véhicules électriques. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Pierre Moreau serait revenu de la Norvège convaincu qu’un gouvernement doit investir dans un grand réseau de bornes de recharge rapide s’il souhaite que les citoyens prennent le virage électrique. L'AVÉQ tient à remercier tous ses membres qui ont permis d'amasser près de 11,000 signatures pour sa pétition [lien] demandant au gouvernement de s'impliquer plus concrètement à l'établissement d'un réseau de bornes rapides au Québec. MISE À JOUR (13h08): Une conférence de presse avec le Ministre Moreau (MÉRN) est prévue à 15h15 cet après-midi pour en présenter les dispositions. M. Moreau sera accompagné du vice-président au développement des affaires chez Hydro-Québec, M. Steve Demers. Une retransmission en direct aura lieu via le lien qui apparaitra à 15h15 sur le site du gouvernement [LIEN] MISE À JOUR (15h56): On parle de 1600 BRCC installées sur une période de dix (10) ans. Source: Le Soleil Contributeur: Simon-Pierre Rioux
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L’industrie du taxi réclame 5000 $ additionnels par véhicule; La Norvège toujours championne des parts de marché de VÉ; Peterbilt sur les traces de Tesla : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture !
Contribution : Daniel Rochefort
(sauf nouvelle du Journal de Montréal : Zacharie Goudreault)
L'Association des véhicules électriques du Québec a publié les dernières statistiques sur l'évolution rapide des ventes de véhicules électriques au Québec. Bonne nouvelle! On compte maintenant plus de 24 422 véhicules électriques immatriculés au Québec. C'est un franc succès. Même que la courbe d'évolution du nombre de véhicules électrique tend vers la cible gouvernementale de 100 000 véhicules électriques, tel que défini dans le Plan d'Action en Électrification des Transports.
Vient ensuite les moins bonnes nouvelles... Et les bornes rapides, comment se comporte l'évolution des réseaux?
L'AVÉQ a dressé un portrait comparatif de l'évolution du nombre de bornes rapides et du nombre de véhicules électriques immatriculés au Québec, de 2013 à 2018. Il y a un problème :
La quantité de bornes rapide au Québec est passée de 1 à 123 entre 2013 et 2018. Pendant ce temps, les véhicules électriques sont passés de 2835 à 24 422. Nous avons donc comparé le ratio de bornes rapides relativement au nombre de véhicules électriques, pour chaque année. Le tableau ci-dessous démontre l'évolution et la tendance pour 2017 et le début de 2018 :
Il est à noter que ce ne sont pas tous les véhicules électriques actuellement en circulation au Québec qui sont équipés de recharge rapide, cependant, cette proportion est à la hausse, avec une majorité des nouveaux modèles 100% électriques qui sont munis de connecteurs pour la recharge rapide. Même plusieurs nouveaux véhicules hybrides branchables sont équipés de tels connecteurs (ex: BMW i3, Mitsubishi Outlander PHEV).
Les besoins évoluent avec le temps : la première borne rapide a été installée en 2013 au Québec. Le premier corridor électrique a été complété à l'automne 2014, entre Montréal et Québec. Or, avant en 2014, les propriétaires de véhicules électriques ne pouvaient pas compter sur un réseau de recharge rapide pour faire des déplacements interurbains dans un délai raisonnable. C'est maintenant possible et cela ajoute une pression sur le réseau existant. En résumé, le ratio a augmenté de 0,15% à 0,54% entre 2013 et 2016, par contre ce ratio est à la baisse depuis 2017. Considérant le ralentissement de la cadence d'implantation de nouvelles bornes rapides du principal réseau de recharge (Circuit électrique), l'AVÉQ a lancé une pétition en février dernier pour sonner l'alarme. La pétition, déposée à l'Assemblé nationale le 14 mars dernier, comptait près de 11 000 signataires et a été entendue en commission parlementaire récemment. Malgré un nombre impressionnant de signataires et l'insistance du député qui a parrainé la pétition, les 4 membres du parti au pouvoir ont rejeté d'entendre les groupes AVÉQ et Hydro-Québec devant la commission des Transports et de l'Environnement pour expliquer pourquoi la situation des infrastructures de recharge rapide est préoccupante et peut mettre à risque l'objectif d'atteindre 100 000 véhicules électriques au Québec en 2020. »»» Lire nos articles au sujet de la pétition demandant 2000 BRCC d'ici 2020 Les 4 cibles Tel que mentionné en conclusion du mémoire de l'AVÉQ déposé à la Commission des Transports et de l'Environnement pour la loi VZE, en août 2016 : Les 4 cibles à fixer pour atteindre nos objectifs d’électrification :
Le gouvernement a annoncé récemment un investissement de $4M auprès d'Équiterre, permettant en mise en route de la cible #1 - la sensibilisation. La mise en application de la loi VZE, en janvier dernier fait en sorte que la cible #2 - la disponibilité des VÉ s'améliorera au cours des prochaines années. Le budget provincial a permis de s'assurer qu'une portion de la cible #3 - les incitatifs financiers sera conservée jusqu'à la mi 2019. Toutefois, le Plan d’Action 2018-2030 de la politique de mobilité durable 2030 ne prévoit qu'un maigre $2,6M d'investissement pour accélérer et intensifier l’implantation de bornes de recharge rapide le long des principaux axes routiers», auquel $2,5M ont déjà été confirmés et en partie déjà dépensés dans le PAET 2015-2020. Le gouvernement, bien qu'il a pris action sur les 3 premières cibles pour atteindre les objectifs d'électrification, se démarque dans son quasi-immobilisme au niveau de la cible #4 - les infrastructures de recharge (rapide). L'AVÉQ souligne le fait que les 4 cibles doivent êtres adressées avec des mesures concrètes, comme s'il s'agissait d'un tout indissociable. À quoi bon avoir un parc de 100 000 véhicules électriques en 2020 si l'infrastructure de recharge rapide ne permet qu'en recharger une fraction ?
Commission parlementaire - Transports et Environnement
Le 24 avril dernier, la ministre du Développement Durable, de l'Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a été questionnée par le député de Jonquière sur l'existence ou non d'une cible de déploiement de bornes rapides au Québec, d'ici 2020. Aucune cible en matière de borne rapide n'a été dévoilée, hormis la cible générale de 2500 bornes de recharge (tous types confondus). La vidéo suivante de la séance de la commission présente l'échange :
La ministre du Développement Durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques a annoncé dans son discours d'introduction de la séance de la Commission des Transports et de l'Environnement que :
Sur les $4,4 MILLIARDS du Fonds Vert, uniquement $2,6 millions sont consacrés à la recharge rapide des véhicules électriques, soit à peine 1/20 de 1%.
Il y a de toute évidence une incohérence entre le discours qui annonce une priorité en électrification des transports et les mesures concrètes pour financer l'ensemble des cibles associées.
Sources : Association des véhicules électriques du Québec , Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a annoncé vendredi l'installation de 1130 nouvelles bornes de recharge électrique dans la province. Actuellement, il y en a 1370 au Québec. Le député péquiste, Sylvain Gaudreault, estime que « c'est de la poudre aux yeux ».
Le député de Jonquière estime qu’il faudrait 2000 bornes de recharge rapide pour combler les besoins des automobilistes qui conduisent des véhicules électriques. Ces bornes permettent de recharger les voitures en 30 à 45 minutes, alors qu’une borne habituelle permet de le faire en 7 à 8 heures.
« La revendication des 11 000 signataires des pétitions que j’ai déposées à l’Assemblée nationale, c’est 2000 bornes de recharge rapide. Le premier ministre, vous le remarquerez dans son allocution, n’a jamais fait la distinction entre les deux [normale et rapide]. Il y aura un nombre de bornes de recharge rapide, mais on ne sait pas combien », déplore Sylvain Gaudreault. Pour tout le Québec, ce projet coûterait environ 110 millions de dollars, selon les estimations du député. Il croit qu’une partie devrait être financée par le Fonds vert. Chaque borne de recharge rapide coûte entre 50 000 $ et 60 000 $. D’ailleurs, dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Sylvain Gaudreault souhaite qu’il y ait plus de bornes à recharge rapide. Il croit qu’il en faudrait plusieurs au Saguenay, mais aussi partout autour du lac Saint-Jean pour permettre de développer la région, notamment dans le domaine du tourisme. « Il faudrait en avoir d’autres à Saguenay, mieux situées que dans le fin fond du boulevard Talbot. Ça en prendrait tout le tour du lac Saint-Jean. Il faudrait en placer pour, imaginez, faire le tour du Saguenay-Lac-Saint-Jean sans avoir à se questionner si on va pouvoir se recharger », explique Sylvain Gaudreault. C’est ce que la Gaspésie a fait. Eux, ils ont misé là-dessus pour attirer le tourisme. Sylvain Gaudreault, député de JonquièreRappelons que le gouvernement du Québec souhaite qu’il y ait 100 000 véhicules électriques sur les routes de la province en 2020. En ce moment, il y en a 25 000. Source : Radio-Canada Contribution : Martin Archambault
Le réseau Rouler Vert la Gaspésie voudrait que 100 nouvelles bornes de recharge pour les voitures électriques soient installées en Gaspésie. Il est à la recherche d'entreprises qui accepteraient d'accueillir des bornes.
Pour l’instant, il y a 11 bornes de recharge rapide de 400 volts tous les 100 kilomètres autour de la péninsule. On peut y faire le plein en 30 minutes environ.
Le coordonnateur du réseau Rouler Vert la Gaspésie, Dany Bergeron, explique que ces 100 nouvelles bornes de 240 volts auraient une durée de recharge de quatre heures pour une distance de 150 kilomètres. « En plus des bornes rapides, précise-t-il, on a besoin d’endroits pour se recharger pendant un repas ou lorsqu’on s’arrête dans un commerce, une nuit à l’hôtel ou pour les Gaspésiens qui possèdent un véhicule électrique. » Un programme d’aide gouvernemental existe pour aider les particuliers à installer des bornes. Dany Bergeron, qui est aussi représentant municipal à la Corporation de développement Saint-Maxime-du-Mont-Louis, indique que les entreprises peuvent demander d’adhérer au réseau. Une aide couvre une bonne partie du coût d’installation des bornes. Les bornes actuelles sont situées à Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Mont-Louis, Grande-Vallée, Gaspé, Percé, Chandler, Paspébiac, New Richmond, Pointe-à-la-Croix et Amqui.
Dany Bergeron dresse un bilan positif pour une première année. Il mentionne toutefois que la région figure parmi celles qui possèdent le moins de véhicules électriques. « On aimerait que plus de Gaspésiens en achètent, mais on est loin des concessionnaires. Quelques-uns commencent à en vendre, mais pour des raisons de quantité, c’est long. Il faut commander. »
Les modalités d’adhésion au réseau demeurent à déterminer dans le cadre du Fonds d’aide au rayonnement des régions (FARR). Elles devraient être publiées au courant du mois de mai. D'après une entrevue diffusée à Bon pied bonne heure Source : Radio-Canada Contribution : Martin Archambault
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Le Mouvement Desjardins annonce l'installation de 200 bornes de recharge pour véhicules électriques dans son réseau de caisses. Il soutiendra ainsi substantiellement le développement de l'électrification des transports au Québec et en Ontario, en partenariat avec Hydro-Québec.
« Suivant notre engagement de contribuer à la transition énergétique et au développement socio-économique des communautés, cet ajout de 200 bornes démontre la détermination du Mouvement Desjardins d'aborder de front cet enjeu majeur. Il s'agit d'une autre initiative concrète qui s'inscrit dans la foulée de notre prise de position sur le défi climatique. Cette contribution s'appuie sur la mobilisation de nos caisses pour offrir aux utilisateurs d'une voiture électrique un accès élargi à l'alimentation en énergie au cours de leurs déplacements au Québec ou en Ontario, a souligné Guy Cormier, président et chef de la direction du Mouvement Desjardins. C'est par la collaboration constructive entre partenaires, comme Desjardins et Hydro-Québec, que nous relèverons les grands défis collectifs auxquels nous faisons face, en particulier celui du climat ».
Ce partenariat avec Hydro-Québec et son réseau de recharge public, le Circuit électrique, met en valeur l'expertise développée au Québec en matière d'électrification des transports, notamment la technologie des bornes conçue par une firme québécoise. Depuis près de six ans, le Circuit électrique s'étend dans toutes les régions du Québec. Il s'accroît constamment pour répondre aux besoins grandissants des électromobilistes actuels et futurs. Desjardins met ainsi en place les conditions gagnantes pour atteindre ses objectifs liés à sa contribution à une économie durable et responsable. « Ce partenariat avec le Mouvement Desjardins nous permet de faire un grand bond en avant et de lancer un message clair à tous ceux qui songent à faire l'acquisition d'un véhicule propulsé à l'électricité : l'infrastructure de recharge publique sera au rendez-vous. Il est temps d'y penser sérieusement », a déclaré Éric Martel, président-directeur général d'Hydro-Québec. D'ici 2021, ces 200 bornes seront installées partout sur le territoire québécois et dans l'est de l'Ontario. Leur répartition reposera principalement sur le réseau des caisses propriétaires. Elles seront mises en place : de Chapais, dans le Nord-du-Québec, jusqu'à Havre-Saint-Pierre, sur la Côte-Nord; de Windsor, en Ontario, jusqu'aux Îles-de-la-Madeleine. Leur installation renforcera le réseau du Circuit électrique grâce à plus d'une centaine de nouvelles bornes standard (240 V) et à une soixantaine de bornes rapides (400 V). La répartition des deux types de bornes ainsi que leur localisation se préciseront au cours des prochains mois, au fil de l'élaboration du plan de déploiement. Il s'agit d'un pas de plus dans la transition vers une économie sobre en carbone. Pour qu'elle se poursuive, il doit y avoir un effort collectif. C'est la somme de toutes ces actions qui nous permettra d'y arriver. Pour consulter notre stratégie pour faire face au défi climatique, visitez le https://blogues.desjardins.com/communiques-de-presse/2017/12/desjardins-annonce-des-pratiques-concretes-face-au-defi-climatique.php. À propos du Mouvement Desjardins Le Mouvement Desjardins est le premier groupe financier coopératif au Canada et le cinquième au monde, avec un actif de 275,1 milliards de dollars. Il figure parmi les Employeurs de choix au Canada selon le palmarès établi par Aon Hewitt. Pour répondre aux besoins diversifiés de ses membres et clients, particuliers comme entreprises, sa gamme complète de produits et services est offerte par son vaste réseau de points de service, ses plateformes virtuelles et ses filiales présentes à l'échelle canadienne. Figurant parmi les institutions bancaires les plus solides au monde selon le magazine The Banker, Desjardins affiche des ratios de capital et des cotes de crédit parmi les meilleurs de l'industrie. À propos du Circuit électrique Le Circuit électrique est le plus important réseau de recharge public du Québec. Il compte plus de 1 370 bornes de recharge publiques, dont plus d'une centaine de bornes rapides, déployées dans 16 régions du Québec. Depuis son inauguration, quelque 265 partenaires privés et institutionnels se sont joints au Circuit électrique, et le réseau compte maintenant plus de 20 000 membres. Les utilisateurs du Circuit électrique bénéficient d'un service d'assistance téléphonique 24 heures sur 24 exploité et géré par CAA-Québec ainsi que d'un service de repérage de bornes. Le site Web lecircuitelectrique.com et l'application mobile Circuit électrique pour iOS et Android sont mis à jour au fur et à mesure que de nouvelles bornes sont déployées. La carte de membre du Circuit électrique permet également aux utilisateurs d'accéder aux bornes de recharge des réseaux FLO et branché (eCharge Network du Nouveau-Brunswick). SOURCE Mouvement Desjardins
L'AVÉQ se réjouit de cette annonce, alors que depuis 2014 nous avons régulièrement échangé et tenu des rencontres avec de nombreux dirigeants de Desjardins sur le sujet.
Desjardins, par ce geste, démontre un fois de plus son implication dans un environnement plus vert et plus sain pour tous, tout en misant sur une ressource naturelle qui appartient à tous les Québecois ! BRAVO !
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, et Éric Alan Caldwell, responsable de l'urbanisme, du transport et de l'Office de consultation publique de Montréal, ont annoncé aujourd'hui, lors de la séance du comité exécutif, l'approbation d'un projet d'entente de partenariat avec Hydro-Québec pour le déploiement de bornes de recharge rapide de niveau 3.
Nous annoncions le 5 mars que la ville de Montréal prévoit installer 16 bornes de recharge rapide sur son territoire d'ici cet automne. On peut dire que l’administration plante ne laisse pas les choses trainer: c’est signé avec Hydro-Québec et déjà passé au comité exécutif.
L'entente de partenariat établie avec Hydro-Québec fait en sorte que la propriété de la borne et les responsabilités sera partagées entre les partenaires afin de faciliter la mise en place des sites. Les sites choisis pour l'implantation des bornes devront être déterminés par les deux partenaires.
Selon le conseiller municipal responsable des transports, Éric Alan Caldwell, «L'installation de bornes de recharge rapide sur notre réseau est une pièce maîtresse de notre stratégie d'électrification des transports, et notre partenariat avec Hydro-Québec nous donne les moyens de faire une avancée importante dans son déploiement». Dans le cadre de sa stratégie des transports Électrifions Montréal 2016-2020, la Ville entend toujours déployer un réseau de près de 1 000 bornes de recharge, accessibles à tous, à l'échelle de son territoire, principalement sur rue.
« L'installation des bornes de recharge électrique débutée en 2016 connait un grand succès et nous comptons maintenir la cadence afin que chaque Montréalais et Montréalaise puisse recharger son véhicule facilement. À la fin de 2018, Montréal sera la Ville d'Amérique du Nord qui offrira le plus de bornes de recharge, confirmant ainsi notre position de leader en matière d'électrification des transports », a déclaré la mairesse Valérie Plante.
La Ville de Montréal est un important partenaire du Circuit Électrique, le plus important réseau de recharge public pour véhicules électriques au Québec et dans l'est de l'Ontario. En plus des bornes offertes au public par ses partenaires, la Ville a déjà mis en opération 450 bornes de recharge électrique de niveau 2 (240V), sur rue et hors rue, accessibles au public.
Source : Newswire
Contribution : Daniel Rochefort
La pétition AVÉQ demandant 2000 bornes rapides au Québec a été déposée à l'Assemblée nationale le 14 mars 2018.
La pétition a obtenue 10 448 signatures électroniques, via le site web de l'Assemblée nationale, en plus de 508 signatures manuscrites sur les formulaires papier. La pétition cumule donc plus de 10 956 signatures. Merci à tous les signataires! L'extrait vidéo suivant présente le député de Jonquière, M. Sylvain Gaudreault effectuant la lecture du texte de la pétition pour le dépôt officiel. Une seconde lecture a été effectuée pour les 508 signatures manuscrites, avec un texte identique.
Plusieurs représentants et membres de l'AVÉQ étaient présents pour le dépôt, en plus de M. Daniel Breton et M. Pierre Langlois, Ph.D.
Suivez nos actualités puisque votre contribution ne s'arrête pas ici. La prochaine étape sera de sensibiliser les différents députés du Québec au besoin essentiel de bornes rapides.
Sources : Assemblée nationale , AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Les représentants des médias sont priés de noter que le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'électrification des transports, Marc Bourcier, le porte-parole en matière d'environnement, Sylvain Gaudreault, et le porte-parole en matière de transports, Martin Ouellet, tiendront un point de presse, le mercredi 14 mars à 11 h 30.
Sujet : Les bornes de recharge rapide au Québec. À cette occasion, les députés seront accompagnés du vice-président de l'Association des véhicules électriques du Québec, Richard Lemelin. AIDE-MÉMOIRE DATE : Le mercredi 14 mars 2018 HEURE : 11 h 30 LIEU : Foyer Louis-Hippolyte-La Fontaine Hôtel du Parlement Québec SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois Suivre notre dossier sur la pétition pour les 2000 bornes de recharge rapide
Après une visite en Norvège, championne de la voiture électrique, le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles Pierre Moreau annonce qu'il va accélérer l'expansion du réseau de bornes de recharge pour maintenir le cap sur l'objectif de 100 000 voitures électriques pour 2020.
Le vent semble sur le point de tourner en électrification des transports au Québec. Après la réclamation de 2000 bornes de recharge rapide BRCC par le CCEI, l'AVÉQ et les 10 448 signataires de la pétition du député Sylvain Gaudreault, voilà qu'une rencontre avec Tord Lien, ministre norvégien du Pétrole et de l'Énergie a convaincu Pierre Moreau qu'un investissement massif dans le réseau de recharge est la clé pour que s'impose le véhicule électrique sur les routes du Québec.
Dans une entrevue rapportée par La Presse + du 12 mars, notre ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles renouvelle sa confiance dans l'objectif ambitieux d'atteindre les 100 000 voitures électriques d'ici la fin de 2020. Il affirme : « ... c’est quand [la Norvège] s’est doté d’un réseau complet de recharge que l’augmentation a été exponentielle [..] Notre réseau n’est pas optimal et on va annoncer dans les prochaines semaines des mesures pour que le rythme d’expansion des bornes de recharge s’accélère. [...] Je suis convaincu que l’objectif est atteignable ».
Voilà une bonne nouvelle pour le Québec... à la condition que cet engagement soit plus qu'une vague promesse électorale.
Monsieur le ministre, prouvez-nous s'il vous plaît votre bonne foi en donnant sans plus tarder le mandat et les ressources à Hydro-Québec et aux autres acteurs du secteur pour que soit enclenché dès ce printemps le vaste chantier d'un réseau de recharge BRCC unique en Amérique du Nord. Chaque mois compte dans cette course à l'augmentation de l'adhésion des Québécois à la voiture électrique. D'autant plus que votre engagement servira de socle à l'investissement des manufacturiers automobiles pour qu'ils atteignent et dépassent les objectifs de la loi VZE.
Source: La Presse +
Contribution : Daniel Rochefort
Le doute est maintenant levé. Le Conseil consultatif sur l'économie et l'innovation (CCEI) ne recommande pas l’investissement prioritaire dans des infrastructures de fabrication et de distribution d’hydrogène.
Dans un article précédent , nous avons applaudi le dernier rapport du CCEI qui recommandait au gouvernement québécois l’installation d’un réseau de 2000 bornes rapides BRCC.
Cependant, nous soulignions que la formulation des recommandations concernant les «carburants alternatifs» laissait planer le doute sur la nature de ces carburants, ce qui laissait la porte grande ouverte à interpréter le rapport comme un appuie au développement de la filière hydrogène. Le doute est maintenant levé. Le Conseil consultatif sur l'économie et l'innovation (CCEI) précise que son rapport intitulé «Agir ensemble pour une mise en œuvre réussie» exclut la filière hydrogène.
Selon Philippe Letarte, coordonnateur au CCEI, «l’option hydrogène n’a pas été considérée par le Conseil, parce qu’elle ne peut pas être mise en œuvre maintenant pour un ensemble de raisons dont ses coûts très élevés, ce qui n’empêche pas, par ailleurs, le gouvernement d’en explorer le potentiel. En matière de transports durables et de transition énergétique, le Conseil a plutôt voulu mieux activer les leviers actuels et recommandé, notamment, une accélération et une intensification du déploiement des bornes de recharge rapide pour véhicules électriques, tout en reconnaissant la valeur du gaz naturel liquéfié et de la filière des biocarburants comme solutions de remplacement des produits pétroliers plus polluants».
N’oublions cependant pas que, si on faisait une place à la filière hydrogène en tant que «carburant alternatif», cette filière accaparerait une part disproportionnée de l’enveloppe en raison de son immaturité et des coûts très élevés de tout ce qui y est lié. Par exemple, on estime à plus de 4 millions de dollars le coût d’une station de recharge d’hydrogène électrolytique «propre». De même, le véhicule à hydrogène coûterait beaucoup plus cher que son équivalent au GNL ou au GNC.
Des membres du CCEI qui ont du poids
Ce désaveu de la filière hydrogène par le CCEI ajoute beaucoup de poids à la contestation de la majorité des acteurs de l’électrification des transports. En effet, les membres du CCEI qui ont élaboré la partie sur le transport sont des interlocuteurs importants en la matière, tels :
Sources :
Rapports du CCEI
CCEI Station d’hydrogène Avec l'aimable collaboration du Secrétariat du Conseil consultatif sur l’économie et l’innovation Contribution : Daniel Rochefort
Au Rendez-vous branché de Trois-Rivières, Mme Lampron d'Hydro-Québec à affirmé la volonté de la société d'état de densifier l'offre de BRCC. Ne manque plus qu’une véritable volonté politique d’y mettre l’argent et les ressources...
Le Rendez-vous branché de Trois-Rivière, organisé par Équiterre en collaboration avec Roulez Électrique, fut l'occasion d'inaugurer la nouvelle borne de recharge rapide de Trois-Rivières.
Mme Lampron, Directrice en Électrification des transports à Hydro-Québec, en a profité pour affirmer le parti pris de la société d'état pour la recharge rapide, qui représente selon elle le facteur décisif pour accélérer le passage à la voiture électrique. Hydro-Québec se donnerait ainsi comme mission, à travers Circuit Électrique, de couvrir l'ensemble du réseau autoroutier québécois et d'y densifier l'offre de BRCC.
Les observateurs noteront que la bonne volonté semble réelle du côté d’Hydro Québec, avec une ouverture sur le débat d’idées. On a inauguré cette nouvelle borne BRCC en compagnie de Christine Beaulieu, dont la pièce J'aime Hydro en appelle à une appropriation citoyenne des enjeux liés à notre richesse électrique collective. Mme Beaulieu, fière électromobiliste, ne mâche pas ses mots lorsqu'elle mentionne « S’il y a un endroit dans le monde où rouler électrique fait le plus de sens, c’est bien au Québec »!
Ne manque plus qu’une véritable volonté politique d’y mettre l’argent et les ressources... car, qu’on ne s’y trompe pas, de gros investissements seront nécessaires pour atteindre l'objectif de 2000 BRCC que l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) et le Conseil consultatif sur l'économie et l'innovation (CCEI) aimeraient voir sur le territoire québécois.
Le CCEI estime à 140 millions de dollars l'investissement nécessaire pour constituer un réseau BRCC d'une telle ampleur. Mais c'est sans compter les investissements éventuels inévitables, encore plus importants, pour mettre à niveau certaines installations de distribution électriques autour de ces nouvelles stations de recharge. Dans une perspective d'électrifier un fort pourcentage du parc automobile québécois, il faudra bien être en mesure répondre à l'appel de puissance ponctuelle que la recharge rapide simultanée de plusieurs véhicules risque d'engendrer très localement. Ces investissements seront à la charge d'Hydro-Québec, bien sûr.
Il faudra donc inévitablement que nos élus donnent le mandat clair à Hydro-Québec d'investir dans la constitution d'un réseau de recharge électrique solide destiné à remplacer un part significative d'énergie fossile dans le transport. Ça passe, soit dit en passant, par un investissement collectif bien plus grand que le maigre 30 millions de dollars annuel que le fédéral s'est engagé à saupoudrer d'un océan à l'autre dans ce domaine.
Nous avons au Québec la capacité de produire suffisamment d'électricité pour répondre aux besoins d'une flotte automobile entièrement électrifiée. Hydro Québec en mènera, certes, encore plus large avec l’électrification des transports... mais il faut y voir une plus grande force collective.
Sources: Radio Canada et L'Écho de Trois-Rivières
Contribution : Daniel Rochefort (Équiterre / AVÉQ)
La Nouvelle-Écosse veut encourager la voiture électrique; AddÉnergie récompensée pour son leadership; Lorsque l’ingénierie chinoise rencontre le design italien; Crédits de carbone pour conducteurs de VÉ : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Daniel Rochefort
Visitez lecircuitelectrique.com pour obtenir plus d’information!
=> D'autres articles sur les bornes de recharge rapide => D'autres articles sur le Circuit Électrique Source: Hydro-Québec Contribution : Martin Archambault
Montréal: les BRCC arrivent en ville; Bientôt fini le silence des VÉs; BYD rentre au Québec en taxi; Abt fait un tabac à Mexico : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Daniel Rochefort
La nouvelle borne de recharge rapide (BRCC) de Trois Rivières sera inaugurée officiellement le 1er mars, à 15h15. Cet ajout au réseau Circuit Électrique est situé à la station Roulez Électrique, au 519, rue des Volontaires, au centre-ville de Trois-Rivières.
Pour la photo officielle, Christine Beaulieu (porte-parole des Rendez-vous branchés et auteure de la pièce J’aime Hydro) sera entourée de Sylvain Juteau (propriétaire de la station Roulez Électrique), de représentants d’Hydro Québec et du Circuit Électrique, des élus locaux et de représentants d'Équiterre.
La station Roulez Électrique deviendra ensuite l’une des attractions du Rendez-vous branché de Trois Rivières, qui aura lieu tout près à la Maison de la culture de Trois-Rivières à partir de 16h. La boucle sera bouclée en soirée avec la présentation de la pièce J’aime Hydro de Christine Beaulieu à la salle J.A. Thompson, située un jet de pierre.
Dans le cadre du Rendez-vous branché de Trois-Rivières, la station Roulez Électrique sera le point de chute des essais routiers qui démarrent sur la rue Hart, devant la Maison de la culture. On trouvera, chez Roulez Électrique, des experts qui démystifieront la recharge des véhicules électriques et l’installation de bornes domestiques. La toute nouvelle LEAF 2018 (gracieuseté de Nissan Trois-Rivières) sera exposée, en compagnie des Teslas Model X et S.
Ce sera aussi la dernière occasion de faire signer la pétition nationale de l’AVÉQ réclamant 2000 bornes de recharge rapide. Passez le mot. Nous vous attendons en grand nombre.
Contribution : Daniel Rochefort
MONTRÉAL, le 26 févr. 2018 /CNW Telbec/ - L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) souligne le succès de sa pétition pour le déploiement de 2000 bornes de recharge rapide au Québec, qui trône en première place sur le site de l'Assemblée nationale avec plus de 7900 signataires. L'objectif est de 10 000 signataires pour le 1er mars.
Selon Simon-Pierre Rioux, président de l'AVÉQ, cette pétition n'interpelle pas uniquement les propriétaires de véhicules électriques, mais s'adresse aussi à tous les Québécois et Québécoises qui vont un jour choisir un véhicule électrique pour remplacer leur véhicule à essence. « L'électrification des transports n'est pas une mode qui disparaitra, c'est la tendance dans le transport des personnes et des marchandises à l'échelle planétaire. Le mouvement est déjà amorcé à travers le monde, et l'interdiction des voitures à essence et diesel d'ici 2025 est déjà considéré en Californie, aux Pays-Bas, en Norvège, en Chine, au Royaume-Uni et en France notamment. Nous invitons tous les Québécois et Québécoises à signer notre pétition, car ce futur réseau d'infrastructures de recharge rapide leur profitera. »
M. Rioux mentionne également qu'il y a régulièrement des lignes d'attente aux bornes rapides, créant retards et frustration chez les électromobilistes. « Les propriétaires actuels de véhicules électriques font encore office de pionniers sur les routes du Québec, et pavent le chemin pour le consommateur moyen. Nos membres sont prêts à accepter les inconvénients d'un réseau de recharge anémique, mais nous constatons avec déception le manque de préparation du gouvernement à accueillir un nombre de plus en plus élevé de voitures électriques sur nos routes. Il est primordial d'investir maintenant dans les infrastructures de recharge rapide et de rattraper le retard accumulé ces dernières années. » En septembre dernier, le Conseil Consultatif sur l'Économie et l'Innovation (CCÉI), présidé par Mme Monique Leroux a suggéré au gouvernement provincial d'accentuer ses efforts en vue de favoriser l'utilisation du transport électrique en ajoutant rapidement plus de 2000 bornes de recharge rapide, en plus de rehausser les incitatifs pour atteindre les objectifs d'électrification des transports. La date de fin de la pétition arrive à grands pas; elle se termine le 1er mars 2018 à 23h59. L'association recommande à tous les Québécois de signer cette pétition, accessible directement via l'adresse www.bornerapide.ca. L'AVEQ est la plus importante association de propriétaires de véhicules électriques au Canada. www.aveq.ca SOURCE AVÉQ Promotion de l'électromobilité |
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