Le gouvernement déposera une série de projets de loi cette semaine et tentera d’en faire adopter le plus possible dans une course contre la montre qui mènera les parlementaires à la fin de la session, le 15 juin.
Le 15 mai marque la date limite de dépôt de projets de loi à l’Assemblée nationale afin que ceux-ci puissent être adoptés avant le déclenchement de la campagne électorale. À partir de mercredi, le gouvernement devra obtenir le consentement de tous les partis d’opposition s’il veut déposer de nouveaux projets de loi. Selon les informations obtenues par Le Soleil, le gouvernement a l’intention de continuer à en déposer au cours des prochaines semaines, afin de respecter les engagements qu’il a pris lors de son mandat qui s’achève. Rien ne garantit toutefois que ces pièces législatives seront adoptées. Aujourd'hui mardi, ce sont 4 nouveaux projets de loi qui atterriront sur la table de travail des députés, Celui qui nous intéresse le plus concerne un réseau de bornes rapides BRCC public subventionné par le gouvernement. Le gouvernement veut aller plus loin que les 1400 bornes prévues (en majorité à 240V ainsi qu'une centaine à 400V) du Circuit électrique avec la Loi favorisant l’établissement d’un service public de recharge rapide pour véhicules électriques. Le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles Pierre Moreau serait revenu de la Norvège convaincu qu’un gouvernement doit investir dans un grand réseau de bornes de recharge rapide s’il souhaite que les citoyens prennent le virage électrique. L'AVÉQ tient à remercier tous ses membres qui ont permis d'amasser près de 11,000 signatures pour sa pétition [lien] demandant au gouvernement de s'impliquer plus concrètement à l'établissement d'un réseau de bornes rapides au Québec. MISE À JOUR (13h08): Une conférence de presse avec le Ministre Moreau (MÉRN) est prévue à 15h15 cet après-midi pour en présenter les dispositions. M. Moreau sera accompagné du vice-président au développement des affaires chez Hydro-Québec, M. Steve Demers. Une retransmission en direct aura lieu via le lien qui apparaitra à 15h15 sur le site du gouvernement [LIEN] MISE À JOUR (15h56): On parle de 1600 BRCC installées sur une période de dix (10) ans. Source: Le Soleil Contributeur: Simon-Pierre Rioux
Commentaires
L'Association des véhicules électriques du Québec a publié les dernières statistiques sur l'évolution rapide des ventes de véhicules électriques au Québec. Bonne nouvelle! On compte maintenant plus de 24 422 véhicules électriques immatriculés au Québec. C'est un franc succès. Même que la courbe d'évolution du nombre de véhicules électrique tend vers la cible gouvernementale de 100 000 véhicules électriques, tel que défini dans le Plan d'Action en Électrification des Transports.
Vient ensuite les moins bonnes nouvelles... Et les bornes rapides, comment se comporte l'évolution des réseaux?
L'AVÉQ a dressé un portrait comparatif de l'évolution du nombre de bornes rapides et du nombre de véhicules électriques immatriculés au Québec, de 2013 à 2018. Il y a un problème :
La quantité de bornes rapide au Québec est passée de 1 à 123 entre 2013 et 2018. Pendant ce temps, les véhicules électriques sont passés de 2835 à 24 422. Nous avons donc comparé le ratio de bornes rapides relativement au nombre de véhicules électriques, pour chaque année. Le tableau ci-dessous démontre l'évolution et la tendance pour 2017 et le début de 2018 :
Il est à noter que ce ne sont pas tous les véhicules électriques actuellement en circulation au Québec qui sont équipés de recharge rapide, cependant, cette proportion est à la hausse, avec une majorité des nouveaux modèles 100% électriques qui sont munis de connecteurs pour la recharge rapide. Même plusieurs nouveaux véhicules hybrides branchables sont équipés de tels connecteurs (ex: BMW i3, Mitsubishi Outlander PHEV).
Les besoins évoluent avec le temps : la première borne rapide a été installée en 2013 au Québec. Le premier corridor électrique a été complété à l'automne 2014, entre Montréal et Québec. Or, avant en 2014, les propriétaires de véhicules électriques ne pouvaient pas compter sur un réseau de recharge rapide pour faire des déplacements interurbains dans un délai raisonnable. C'est maintenant possible et cela ajoute une pression sur le réseau existant. En résumé, le ratio a augmenté de 0,15% à 0,54% entre 2013 et 2016, par contre ce ratio est à la baisse depuis 2017. Considérant le ralentissement de la cadence d'implantation de nouvelles bornes rapides du principal réseau de recharge (Circuit électrique), l'AVÉQ a lancé une pétition en février dernier pour sonner l'alarme. La pétition, déposée à l'Assemblé nationale le 14 mars dernier, comptait près de 11 000 signataires et a été entendue en commission parlementaire récemment. Malgré un nombre impressionnant de signataires et l'insistance du député qui a parrainé la pétition, les 4 membres du parti au pouvoir ont rejeté d'entendre les groupes AVÉQ et Hydro-Québec devant la commission des Transports et de l'Environnement pour expliquer pourquoi la situation des infrastructures de recharge rapide est préoccupante et peut mettre à risque l'objectif d'atteindre 100 000 véhicules électriques au Québec en 2020. »»» Lire nos articles au sujet de la pétition demandant 2000 BRCC d'ici 2020 Les 4 cibles Tel que mentionné en conclusion du mémoire de l'AVÉQ déposé à la Commission des Transports et de l'Environnement pour la loi VZE, en août 2016 : Les 4 cibles à fixer pour atteindre nos objectifs d’électrification :
Le gouvernement a annoncé récemment un investissement de $4M auprès d'Équiterre, permettant en mise en route de la cible #1 - la sensibilisation. La mise en application de la loi VZE, en janvier dernier fait en sorte que la cible #2 - la disponibilité des VÉ s'améliorera au cours des prochaines années. Le budget provincial a permis de s'assurer qu'une portion de la cible #3 - les incitatifs financiers sera conservée jusqu'à la mi 2019. Toutefois, le Plan d’Action 2018-2030 de la politique de mobilité durable 2030 ne prévoit qu'un maigre $2,6M d'investissement pour accélérer et intensifier l’implantation de bornes de recharge rapide le long des principaux axes routiers», auquel $2,5M ont déjà été confirmés et en partie déjà dépensés dans le PAET 2015-2020. Le gouvernement, bien qu'il a pris action sur les 3 premières cibles pour atteindre les objectifs d'électrification, se démarque dans son quasi-immobilisme au niveau de la cible #4 - les infrastructures de recharge (rapide). L'AVÉQ souligne le fait que les 4 cibles doivent êtres adressées avec des mesures concrètes, comme s'il s'agissait d'un tout indissociable. À quoi bon avoir un parc de 100 000 véhicules électriques en 2020 si l'infrastructure de recharge rapide ne permet qu'en recharger une fraction ?
Commission parlementaire - Transports et Environnement
Le 24 avril dernier, la ministre du Développement Durable, de l'Environnement et de la lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) a été questionnée par le député de Jonquière sur l'existence ou non d'une cible de déploiement de bornes rapides au Québec, d'ici 2020. Aucune cible en matière de borne rapide n'a été dévoilée, hormis la cible générale de 2500 bornes de recharge (tous types confondus). La vidéo suivante de la séance de la commission présente l'échange :
La ministre du Développement Durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les Changements Climatiques a annoncé dans son discours d'introduction de la séance de la Commission des Transports et de l'Environnement que :
Sur les $4,4 MILLIARDS du Fonds Vert, uniquement $2,6 millions sont consacrés à la recharge rapide des véhicules électriques, soit à peine 1/20 de 1%.
Il y a de toute évidence une incohérence entre le discours qui annonce une priorité en électrification des transports et les mesures concrètes pour financer l'ensemble des cibles associées.
Sources : Association des véhicules électriques du Québec , Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Le réseau Rouler Vert la Gaspésie voudrait que 100 nouvelles bornes de recharge pour les voitures électriques soient installées en Gaspésie. Il est à la recherche d'entreprises qui accepteraient d'accueillir des bornes.
Pour l’instant, il y a 11 bornes de recharge rapide de 400 volts tous les 100 kilomètres autour de la péninsule. On peut y faire le plein en 30 minutes environ.
Le coordonnateur du réseau Rouler Vert la Gaspésie, Dany Bergeron, explique que ces 100 nouvelles bornes de 240 volts auraient une durée de recharge de quatre heures pour une distance de 150 kilomètres. « En plus des bornes rapides, précise-t-il, on a besoin d’endroits pour se recharger pendant un repas ou lorsqu’on s’arrête dans un commerce, une nuit à l’hôtel ou pour les Gaspésiens qui possèdent un véhicule électrique. » Un programme d’aide gouvernemental existe pour aider les particuliers à installer des bornes. Dany Bergeron, qui est aussi représentant municipal à la Corporation de développement Saint-Maxime-du-Mont-Louis, indique que les entreprises peuvent demander d’adhérer au réseau. Une aide couvre une bonne partie du coût d’installation des bornes. Les bornes actuelles sont situées à Matane, Sainte-Anne-des-Monts, Mont-Louis, Grande-Vallée, Gaspé, Percé, Chandler, Paspébiac, New Richmond, Pointe-à-la-Croix et Amqui.
Dany Bergeron dresse un bilan positif pour une première année. Il mentionne toutefois que la région figure parmi celles qui possèdent le moins de véhicules électriques. « On aimerait que plus de Gaspésiens en achètent, mais on est loin des concessionnaires. Quelques-uns commencent à en vendre, mais pour des raisons de quantité, c’est long. Il faut commander. »
Les modalités d’adhésion au réseau demeurent à déterminer dans le cadre du Fonds d’aide au rayonnement des régions (FARR). Elles devraient être publiées au courant du mois de mai. D'après une entrevue diffusée à Bon pied bonne heure Source : Radio-Canada Contribution : Martin Archambault À tous les membres de l'AVÉQ et supporteurs de notre pétition demandant 2000 bornes de recharge rapide au Québec d'ici 2020, votre collaboration est encore requise pour faire avancer le dossier au gouvernement. En effet, maintenant que la pétition comportant près de 11 000 signataires est déposée, les députés seront prochainement mis à contribution pour analyser cette requête et décider si une commission compétente (Transports et Environnement) doit être saisie du dossier. Afin de s'assurer que les députés soient sensibilisés à l'importance de ce dossier, nous vous demandons d'écrire à VOTRE député, pour lui faire part de votre intérêt pour la progression des infrastructures de recharge rapide au Québec.
Voici comment procéder :
Étape #1 : Si vous ne connaissez pas votre circonscription provinciale, vous pouvez consulter le site d'Élections Québec afin d'identifier votre circonscription. Utiliser le bouton ci-dessous pour accéder au site. Entrez votre code postal puis cliquer sur le bouton [Chercher].
Étape #2 :
Pour transmettre votre message à VOTRE député, il vous faut connaitre son adresse courriel. Le tableau ci-dessous, trié par ordre alphabétique de circonscription vous permettra de l'obtenir : Étape #3 : Copiez et personnalisez le message ci-bas dans votre logiciel de courriel en adressant le courriel à l'adresse de votre député. Prendre note que le député Gaétan Barrette ne publie pas son adresse de circonscription. Pour le premier ministre, utilisez le formulaire sur le site web du Premier ministre.
Monsieur/Madame le(la) député(e),
Depuis plusieurs années, les membres de l'Association des Véhicules Électriques du Québec demandent d'avoir accès à un réseau de bornes rapides au Québec afin de maximiser le potentiel des véhicules électriques. En effet, les véhicules électriques ne sont pas confinés à une utilisation urbaine, à condition de pouvoir compter sur un réseau structurant de bornes de recharge, étendu sur l'ensemble du territoire de la province, pas uniquement sur quelques tronçons d'autoroutes, comme c'est le cas depuis 2014 au Québec. Avec l'entrée en vigueur de la norme Véhicules Zéro Émission (VZE) qui aura pour effet d'augmenter la disponibilité des nouveaux véhicules électriques et le ralentissement du rythme de déploiement de bornes rapides de la part du Circuit électrique en 2017, il est clair que l'offre de recharge rapide est et sera nettement insuffisante, considérant qu'il y a déjà des files d'attentes dans plusieurs sites et ce, depuis plus d'une année. Afin de rétablir un équilibre entre l'augmentation des véhicules électriques sur les routes du Québec dans les années à venir et l'offre de recharge rapide en nette perte de vitesse, il faut investir massivement dans les infrastructures de recharge, afin de créer un réseau structurant de recharge, lui permettant ainsi d'atteindre ses propres objectifs en électrification des transports : 100 000 véhicules en 2020 et 1 million en 2030. Une pétition intitulée "Ajout de 2000 bornes de recharge rapide pour véhicules électriques d’ici 2020"a été déposée le 14 mars dernier à l'Assemblée nationale soutenue par près de 11 000 signataires. Comme toute pétition, le gouvernement doit analyser cette requête et y répondre. Une séance de travail sera prochainement demandée afin que la commission compétente en la matière puisse être saisie du dossier. C'est donc à titre de citoyen de votre circonscription et en tant qu'électromobiliste ou futur électromobiliste que je vous demande prendre action afin que la Commission des Transports et de l'Environnement soit saisie du dossier des bornes rapides. Cordialement, (Inscrire ici votre nom, et votre ville)
Merci de votre collaboration habituelle!
Si les 125 députés reçoivent des lettres de leur citoyens électromobilistes, ils leur sera difficile de ne pas représenter vos intérêts.
Source : AVÉQ, Élections Québec
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Dans le cadre de l'émission "Par ici l'info" à Ici Radio-Canada Première en Estrie, Martin Archambault, porte-parole média de l'AVÉQ commente l'annonce de Desjardins.
On y discute de l'annonce, mais également de la faible disponibilité des bornes rapides, de la difficulté d'approvisionnement en véhicules électriques, etc. L'entrevue est à 8h20 et peut-etre écouté ici : http://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/Par-ici-l-info/episodes/403147/audio-fil-du-mercredi-21-mars-2018
La mairesse de Montréal, Valérie Plante, et Éric Alan Caldwell, responsable de l'urbanisme, du transport et de l'Office de consultation publique de Montréal, ont annoncé aujourd'hui, lors de la séance du comité exécutif, l'approbation d'un projet d'entente de partenariat avec Hydro-Québec pour le déploiement de bornes de recharge rapide de niveau 3.
Nous annoncions le 5 mars que la ville de Montréal prévoit installer 16 bornes de recharge rapide sur son territoire d'ici cet automne. On peut dire que l’administration plante ne laisse pas les choses trainer: c’est signé avec Hydro-Québec et déjà passé au comité exécutif.
L'entente de partenariat établie avec Hydro-Québec fait en sorte que la propriété de la borne et les responsabilités sera partagées entre les partenaires afin de faciliter la mise en place des sites. Les sites choisis pour l'implantation des bornes devront être déterminés par les deux partenaires.
Selon le conseiller municipal responsable des transports, Éric Alan Caldwell, «L'installation de bornes de recharge rapide sur notre réseau est une pièce maîtresse de notre stratégie d'électrification des transports, et notre partenariat avec Hydro-Québec nous donne les moyens de faire une avancée importante dans son déploiement». Dans le cadre de sa stratégie des transports Électrifions Montréal 2016-2020, la Ville entend toujours déployer un réseau de près de 1 000 bornes de recharge, accessibles à tous, à l'échelle de son territoire, principalement sur rue.
« L'installation des bornes de recharge électrique débutée en 2016 connait un grand succès et nous comptons maintenir la cadence afin que chaque Montréalais et Montréalaise puisse recharger son véhicule facilement. À la fin de 2018, Montréal sera la Ville d'Amérique du Nord qui offrira le plus de bornes de recharge, confirmant ainsi notre position de leader en matière d'électrification des transports », a déclaré la mairesse Valérie Plante.
La Ville de Montréal est un important partenaire du Circuit Électrique, le plus important réseau de recharge public pour véhicules électriques au Québec et dans l'est de l'Ontario. En plus des bornes offertes au public par ses partenaires, la Ville a déjà mis en opération 450 bornes de recharge électrique de niveau 2 (240V), sur rue et hors rue, accessibles au public.
Source : Newswire
Contribution : Daniel Rochefort
La pétition AVÉQ demandant 2000 bornes rapides au Québec a été déposée à l'Assemblée nationale le 14 mars 2018.
La pétition a obtenue 10 448 signatures électroniques, via le site web de l'Assemblée nationale, en plus de 508 signatures manuscrites sur les formulaires papier. La pétition cumule donc plus de 10 956 signatures. Merci à tous les signataires! L'extrait vidéo suivant présente le député de Jonquière, M. Sylvain Gaudreault effectuant la lecture du texte de la pétition pour le dépôt officiel. Une seconde lecture a été effectuée pour les 508 signatures manuscrites, avec un texte identique.
Plusieurs représentants et membres de l'AVÉQ étaient présents pour le dépôt, en plus de M. Daniel Breton et M. Pierre Langlois, Ph.D.
Suivez nos actualités puisque votre contribution ne s'arrête pas ici. La prochaine étape sera de sensibiliser les différents députés du Québec au besoin essentiel de bornes rapides.
Sources : Assemblée nationale , AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Les représentants des médias sont priés de noter que le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'électrification des transports, Marc Bourcier, le porte-parole en matière d'environnement, Sylvain Gaudreault, et le porte-parole en matière de transports, Martin Ouellet, tiendront un point de presse, le mercredi 14 mars à 11 h 30.
Sujet : Les bornes de recharge rapide au Québec. À cette occasion, les députés seront accompagnés du vice-président de l'Association des véhicules électriques du Québec, Richard Lemelin. AIDE-MÉMOIRE DATE : Le mercredi 14 mars 2018 HEURE : 11 h 30 LIEU : Foyer Louis-Hippolyte-La Fontaine Hôtel du Parlement Québec SOURCE Aile parlementaire du Parti Québécois Suivre notre dossier sur la pétition pour les 2000 bornes de recharge rapide
Après une visite en Norvège, championne de la voiture électrique, le ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles Pierre Moreau annonce qu'il va accélérer l'expansion du réseau de bornes de recharge pour maintenir le cap sur l'objectif de 100 000 voitures électriques pour 2020.
Le vent semble sur le point de tourner en électrification des transports au Québec. Après la réclamation de 2000 bornes de recharge rapide BRCC par le CCEI, l'AVÉQ et les 10 448 signataires de la pétition du député Sylvain Gaudreault, voilà qu'une rencontre avec Tord Lien, ministre norvégien du Pétrole et de l'Énergie a convaincu Pierre Moreau qu'un investissement massif dans le réseau de recharge est la clé pour que s'impose le véhicule électrique sur les routes du Québec.
Dans une entrevue rapportée par La Presse + du 12 mars, notre ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles renouvelle sa confiance dans l'objectif ambitieux d'atteindre les 100 000 voitures électriques d'ici la fin de 2020. Il affirme : « ... c’est quand [la Norvège] s’est doté d’un réseau complet de recharge que l’augmentation a été exponentielle [..] Notre réseau n’est pas optimal et on va annoncer dans les prochaines semaines des mesures pour que le rythme d’expansion des bornes de recharge s’accélère. [...] Je suis convaincu que l’objectif est atteignable ».
Voilà une bonne nouvelle pour le Québec... à la condition que cet engagement soit plus qu'une vague promesse électorale.
Monsieur le ministre, prouvez-nous s'il vous plaît votre bonne foi en donnant sans plus tarder le mandat et les ressources à Hydro-Québec et aux autres acteurs du secteur pour que soit enclenché dès ce printemps le vaste chantier d'un réseau de recharge BRCC unique en Amérique du Nord. Chaque mois compte dans cette course à l'augmentation de l'adhésion des Québécois à la voiture électrique. D'autant plus que votre engagement servira de socle à l'investissement des manufacturiers automobiles pour qu'ils atteignent et dépassent les objectifs de la loi VZE.
Source: La Presse +
Contribution : Daniel Rochefort
Le doute est maintenant levé. Le Conseil consultatif sur l'économie et l'innovation (CCEI) ne recommande pas l’investissement prioritaire dans des infrastructures de fabrication et de distribution d’hydrogène.
Dans un article précédent , nous avons applaudi le dernier rapport du CCEI qui recommandait au gouvernement québécois l’installation d’un réseau de 2000 bornes rapides BRCC.
Cependant, nous soulignions que la formulation des recommandations concernant les «carburants alternatifs» laissait planer le doute sur la nature de ces carburants, ce qui laissait la porte grande ouverte à interpréter le rapport comme un appuie au développement de la filière hydrogène. Le doute est maintenant levé. Le Conseil consultatif sur l'économie et l'innovation (CCEI) précise que son rapport intitulé «Agir ensemble pour une mise en œuvre réussie» exclut la filière hydrogène.
Selon Philippe Letarte, coordonnateur au CCEI, «l’option hydrogène n’a pas été considérée par le Conseil, parce qu’elle ne peut pas être mise en œuvre maintenant pour un ensemble de raisons dont ses coûts très élevés, ce qui n’empêche pas, par ailleurs, le gouvernement d’en explorer le potentiel. En matière de transports durables et de transition énergétique, le Conseil a plutôt voulu mieux activer les leviers actuels et recommandé, notamment, une accélération et une intensification du déploiement des bornes de recharge rapide pour véhicules électriques, tout en reconnaissant la valeur du gaz naturel liquéfié et de la filière des biocarburants comme solutions de remplacement des produits pétroliers plus polluants».
N’oublions cependant pas que, si on faisait une place à la filière hydrogène en tant que «carburant alternatif», cette filière accaparerait une part disproportionnée de l’enveloppe en raison de son immaturité et des coûts très élevés de tout ce qui y est lié. Par exemple, on estime à plus de 4 millions de dollars le coût d’une station de recharge d’hydrogène électrolytique «propre». De même, le véhicule à hydrogène coûterait beaucoup plus cher que son équivalent au GNL ou au GNC.
Des membres du CCEI qui ont du poids
Ce désaveu de la filière hydrogène par le CCEI ajoute beaucoup de poids à la contestation de la majorité des acteurs de l’électrification des transports. En effet, les membres du CCEI qui ont élaboré la partie sur le transport sont des interlocuteurs importants en la matière, tels :
Sources :
Rapports du CCEI
CCEI Station d’hydrogène Avec l'aimable collaboration du Secrétariat du Conseil consultatif sur l’économie et l’innovation Contribution : Daniel Rochefort
Au Rendez-vous branché de Trois-Rivières, Mme Lampron d'Hydro-Québec à affirmé la volonté de la société d'état de densifier l'offre de BRCC. Ne manque plus qu’une véritable volonté politique d’y mettre l’argent et les ressources...
Le Rendez-vous branché de Trois-Rivière, organisé par Équiterre en collaboration avec Roulez Électrique, fut l'occasion d'inaugurer la nouvelle borne de recharge rapide de Trois-Rivières.
Mme Lampron, Directrice en Électrification des transports à Hydro-Québec, en a profité pour affirmer le parti pris de la société d'état pour la recharge rapide, qui représente selon elle le facteur décisif pour accélérer le passage à la voiture électrique. Hydro-Québec se donnerait ainsi comme mission, à travers Circuit Électrique, de couvrir l'ensemble du réseau autoroutier québécois et d'y densifier l'offre de BRCC.
Les observateurs noteront que la bonne volonté semble réelle du côté d’Hydro Québec, avec une ouverture sur le débat d’idées. On a inauguré cette nouvelle borne BRCC en compagnie de Christine Beaulieu, dont la pièce J'aime Hydro en appelle à une appropriation citoyenne des enjeux liés à notre richesse électrique collective. Mme Beaulieu, fière électromobiliste, ne mâche pas ses mots lorsqu'elle mentionne « S’il y a un endroit dans le monde où rouler électrique fait le plus de sens, c’est bien au Québec »!
Ne manque plus qu’une véritable volonté politique d’y mettre l’argent et les ressources... car, qu’on ne s’y trompe pas, de gros investissements seront nécessaires pour atteindre l'objectif de 2000 BRCC que l'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) et le Conseil consultatif sur l'économie et l'innovation (CCEI) aimeraient voir sur le territoire québécois.
Le CCEI estime à 140 millions de dollars l'investissement nécessaire pour constituer un réseau BRCC d'une telle ampleur. Mais c'est sans compter les investissements éventuels inévitables, encore plus importants, pour mettre à niveau certaines installations de distribution électriques autour de ces nouvelles stations de recharge. Dans une perspective d'électrifier un fort pourcentage du parc automobile québécois, il faudra bien être en mesure répondre à l'appel de puissance ponctuelle que la recharge rapide simultanée de plusieurs véhicules risque d'engendrer très localement. Ces investissements seront à la charge d'Hydro-Québec, bien sûr.
Il faudra donc inévitablement que nos élus donnent le mandat clair à Hydro-Québec d'investir dans la constitution d'un réseau de recharge électrique solide destiné à remplacer un part significative d'énergie fossile dans le transport. Ça passe, soit dit en passant, par un investissement collectif bien plus grand que le maigre 30 millions de dollars annuel que le fédéral s'est engagé à saupoudrer d'un océan à l'autre dans ce domaine.
Nous avons au Québec la capacité de produire suffisamment d'électricité pour répondre aux besoins d'une flotte automobile entièrement électrifiée. Hydro Québec en mènera, certes, encore plus large avec l’électrification des transports... mais il faut y voir une plus grande force collective.
Sources: Radio Canada et L'Écho de Trois-Rivières
Contribution : Daniel Rochefort (Équiterre / AVÉQ)
La Nouvelle-Écosse veut encourager la voiture électrique; AddÉnergie récompensée pour son leadership; Lorsque l’ingénierie chinoise rencontre le design italien; Crédits de carbone pour conducteurs de VÉ : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
Bonne lecture!
Contribution : Daniel Rochefort
Visitez lecircuitelectrique.com pour obtenir plus d’information!
=> D'autres articles sur les bornes de recharge rapide => D'autres articles sur le Circuit Électrique Source: Hydro-Québec Contribution : Martin Archambault
MONTRÉAL, le 26 févr. 2018 /CNW Telbec/ - L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) souligne le succès de sa pétition pour le déploiement de 2000 bornes de recharge rapide au Québec, qui trône en première place sur le site de l'Assemblée nationale avec plus de 7900 signataires. L'objectif est de 10 000 signataires pour le 1er mars.
Selon Simon-Pierre Rioux, président de l'AVÉQ, cette pétition n'interpelle pas uniquement les propriétaires de véhicules électriques, mais s'adresse aussi à tous les Québécois et Québécoises qui vont un jour choisir un véhicule électrique pour remplacer leur véhicule à essence. « L'électrification des transports n'est pas une mode qui disparaitra, c'est la tendance dans le transport des personnes et des marchandises à l'échelle planétaire. Le mouvement est déjà amorcé à travers le monde, et l'interdiction des voitures à essence et diesel d'ici 2025 est déjà considéré en Californie, aux Pays-Bas, en Norvège, en Chine, au Royaume-Uni et en France notamment. Nous invitons tous les Québécois et Québécoises à signer notre pétition, car ce futur réseau d'infrastructures de recharge rapide leur profitera. »
M. Rioux mentionne également qu'il y a régulièrement des lignes d'attente aux bornes rapides, créant retards et frustration chez les électromobilistes. « Les propriétaires actuels de véhicules électriques font encore office de pionniers sur les routes du Québec, et pavent le chemin pour le consommateur moyen. Nos membres sont prêts à accepter les inconvénients d'un réseau de recharge anémique, mais nous constatons avec déception le manque de préparation du gouvernement à accueillir un nombre de plus en plus élevé de voitures électriques sur nos routes. Il est primordial d'investir maintenant dans les infrastructures de recharge rapide et de rattraper le retard accumulé ces dernières années. » En septembre dernier, le Conseil Consultatif sur l'Économie et l'Innovation (CCÉI), présidé par Mme Monique Leroux a suggéré au gouvernement provincial d'accentuer ses efforts en vue de favoriser l'utilisation du transport électrique en ajoutant rapidement plus de 2000 bornes de recharge rapide, en plus de rehausser les incitatifs pour atteindre les objectifs d'électrification des transports. La date de fin de la pétition arrive à grands pas; elle se termine le 1er mars 2018 à 23h59. L'association recommande à tous les Québécois de signer cette pétition, accessible directement via l'adresse www.bornerapide.ca. L'AVEQ est la plus importante association de propriétaires de véhicules électriques au Canada. www.aveq.ca SOURCE AVÉQ Promotion de l'électromobilité Questionné sur divers sujets reliés à l'électrification des transports dès l'ouverture de la période de questions à l'Assemblée nationale ce mercredi 21 février, le Premier ministre Philippe Couillard, manifestement au courant de la pétition concernant 2000 bornes rapides, a mentionné que cette cible «manque d'ambition» et ajoute «qu'on peut faire mieux que ça». Un extrait de la période de questions est présenté ci-dessous. Le passage est à 2 minutes 30 secondes. MAJ : Est-ce que le Premier ministre est au «courant» de la différence entre une borne rapide (Niveau 3 à 400 volts) et une borne dite régulière (Niveau 2 à 240 volts) ? Le tableau ci-dessous permet de différencier les 2 : Est-ce que le Premier ministre Couillard fera une annonce «ambitieuse» prochainement ? C'est à suivre. Dans l'extrait vidéo, le député Sylvain Gaudreault explique également le fonctionnement de la filière de l'hydrogène au Québec, à l'aide d'un tableau didactique. Voyez la couverture médiatique à ce sujet: Source : Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ Le Fonds Vert a atteint plus de $2 MILLIARDS en revenus pour le financement du PACC 2013-2020 [MAJ]19/2/2018
Notre dernier article sur le sujet, paru le 31 mai 2017, rapportait que le Fonds Vert cumulait plus de $1,6 MILLIARDS en recettes, majoritairement obtenus du marché du carbone.
Après la vente aux enchères du mois de novembre 2017, nous apprenons via le MDDELCC que les revenus totaux du marché du carbone, versés au Fonds Vert dépassent le cap de $2 MILLIARDS.
Le Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020) est le principal outil du Québec en matière de lutte contre les changements climatiques. C’est grâce au Fonds vert, dont les revenus sont principalement issus du marché du carbone, que le gouvernement soutient les entreprises, les municipalités et les citoyens dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone.
Jusqu’à présent, plus d’une quinzaine de programmes et plusieurs initiatives ont été lancés dans le cadre du PACC 2013-2020, dont les suivants :
Investissements dans les infrastructures de bornes rapides Selon les informations disponibles publiquement, l'AVÉQ a pu retracer uniquement 2 mesures financées par le PACC 2013-2020 impliquant le financement de bornes rapides : En effet, les actions # 14.2.2 "Déploiement des véhicules électriques - Projet-pilote d'installations d'infrastructures de recharge le long de l'autoroute 40" et # 14.10 "Support à l'implantation de bornes de recharge le longs des principaux axes routiers " sont les seules inscrites au plan, selon le registre public (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/index.htm) publié par le Conseil de Gestion du Fonds Vert (CGFV) du Québec. Parmi ces 2 actions, uniquement la première (#14.2.2) a été complétée à ce jour, permettant le déploiement de 7 bornes rapides sur l'autoroute 40, entre Montréal et Québec. Un montant de $500 000 dollars provient du Fonds Vert. Le déploiement des bornes de ce projet pilote a été complété en 2015. (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/teq/14-2-2-projpilotes-infras-recharge.pdf) La seconde action (#14.10) est en cours, et a contribué au déploiement de bornes de recharge rapide sur quelques sites ( Melbourne, Rigaud et Rivière Beaudette. Plusieurs sites dans des aires de service sont prévus ou en réalisation à Magog, Saint-Jérôme, Saint-Nicolas et Saint-Michel-de-Bellechasse). En date d'octobre 2017, selon la fiche financière (http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/cgfv/documents/fiches-suivi/mtmdet/14-10-implantation-bornes-recharges.xlsm) de cette mesure, moins de $350 000 ont été investis sur un budget de $2,5M, soit moins de 14% du budget total.
Selon les informations obtenues et colligées par l'AVÉQ, moins de $1 million aurait été investi dans les infrastructures de recharge rapides au Québec par le PACC 2013-2020, sur un budget totalisant 3,3 MILLIARDS, soit 3 centièmes de 1% du budget (0,03%).
Mise-à-jour : La quatorzième vente aux enchères conjointe d’unités d’émission de GES dans le cadre du programme de plafonnement et d’échange de droits d’émission de la Californie, du Québec et pour la première fois, de l’Ontario aura lieu le 21 février 2018.
Plus de 100 millions d'unités d'émission disponibles pour les enchères, le Québec devrait obtenir un résultat similaire à la dernière vente de novembre dernier, rapportant plus de 232 millions, versés intégralement au Fonds Vert. Les résultats seront publiés le 28 février 2018. Les revenus du marché du carbone, versés au Fonds Vert dépasseront vraisemblablement les $2,2 MILLIARDS après la vente aux enchères du 21 février 2018.
Sources : MDDELCC, CGFV, AVÉQ
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Selon l'Association des véhicules électriques du Québec (AVEQ), le gouvernement doit prendre les moyens pour atteindre son objectif de 100 000 voitures électriques d'ici 2020, et cela passe en priorité par l'ajout de 2000 bornes de recharge rapide dans l'ensemble de la province.
On en compte environ 140 actuellement, disséminée un peu partout à la faveur du programme Circuit électrique, financé en collaboration avec l’entreprise privée. Un programme qui a atteint ses limites selon l’AVEQ.
« C’est un modèle qui a aidé qui a aidé à démarrer, à mettre la roue en mouvement », estime Martin Archambault, porte-parole de l’organisme de promotion du transport électrique, « mais qui n’est pas du tout adapté au flot grandissant de véhicules électriques qu’on a sur nos routes et qui double chaque année. » D’où le lancement d’une pétition sur le site de l’Assemblée nationale et qui vise à convaincre le gouvernement de prendre le dossier en main et de financer l’installation de nouvelles bornes de recharge rapide. « C’est impossible ou à peu près de rentabiliser une borne de recharge rapide sur un horizon plus rapide que 30 ou 40 ans » estime Martin Archambault, qui rappelle que chaque borne coûte autour de 50 000 $. « Les entreprises qui en installent, comme St-Hubert, Métro, et quelques Villes, le font pour faire un statement vert, pour rendre service aux citoyens. » Utiliser le Fonds Vert Pour financer les installations, l’AVEQ propose d’utiliser l’argent du Fonds Vert du gouvernement du Québec, qui a amassé plus de trois milliards de dollars avec les taxes sur les carburants et les crédits carbone. « Le coût d’installation des 2000 bornes s’élève à 100 000 000 $. Ce n’est pas ça qui va affecter les réserves du Fonds Vert », ironise Martin Archambault. Appui de Sylvain Gaudreault Lui-même conducteur, depuis trois mois, d’une voiture électrique rechargeable, le député péquiste de Jonquière, Sylvain Gaudreault, appuie la requête de l’Association. Il croit aussi que le gouvernement du Québec doit démontrer que l’objectif fixé en matière de véhicules électriques n’est pas qu’un slogan vide. Il ajoute que tout est une question de volonté politique, soulignant certaines décisions récentes prises dans le vaste dossier des transports, dont celle de financer l’installation de deux stations de recharge à hydrogène. « Il y a à peine quelques dizaines d’autos à hydrogène au Québec et [le gouvernement] a annoncé trois millions de dollars pour une borne multirecharge hydrogène », soutient le député de Jonquière, qui se demande si ce choix tient au nombre élevé d’anciens attachés politiques libéraux qui travaillent comme lobbyistes auprès du groupe qui fait la promotion des véhicules à hydrogène auprès du gouvernement Couillard. Source : Radio-Canada
Ho ! surprise... L'une des recommandations phares du dernier rapport du CCEI est l'ajout de 2000 bornes de recharge rapide sur les routes québécoises EN PLUS du réseau déjà projeté pour un total de 4000 bornes de recharge publiques.
Le Conseil consultatif sur l'économie et l'innovation (CCEI) a remis au gouvernement du Québec son document final intitulé «Agir ensemble pour une mise en œuvre réussie». Le CCEI en profite pour presser le gouvernement de mettre en œuvre ses propositions en vue du prochain budget et des élections à venir.
Le Conseil boucle ainsi la boucle avec un plan transformant en projets concrets les 12 recommandations principales du document «Agir ensemble - Pour un Québec innovant, inclusif et prospère» déposé en septembre dernier. 2000 BRCC requises L'une des recommandations phares de ce premier rapport est - ho ! surprise... - l'ajout de 2000 bornes de recharge rapide sur les routes québécoises EN PLUS du réseau déjà projeté pour un total de 4000 bornes de recharge publiques.
Dans son nouveau rapport, le CCEI propose au gouvernement d'investir 140 millions de dollars dans ce nouveau réseau de bornes rapides. Le comité reste cependant conservateur sur l'échéancier, qu'il fixe à 2030.
15 millions de dollars supplémentaires devraient être investis dans une campagne d'information d'une durée de trois ans. Incitatifs à l'achat Bien qu'il proposait originalement d’élever temporairement la subvention maximale pour l’achat d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable, jusqu’à l’atteinte de 100000 véhicules électriques, le Conseil ne se prononce pas sur le montant à accorder ni sur la somme à investir dans cette proposition. Par contre, le Conseil suggère au gouvernement de se pencher sur la question et de déterminer le niveau optimal des incitatifs monétaires d' ici la fin de l'été . De la même façon, le Conseil recommanderait une période maximale de quatre mois pour bonifier, en collaboration avec les municipalités, les mesures incitatives non monétaires.
Et l'hydrogène dans tout ça ?
Dans ce qu'il qualifie [de façon un peu erronée !] de «décarbonisation» des transports, le CCEI recommande un investissement massif dans la conversion des véhicules lourds québécois au gaz naturel liquéfié (GNL), au gaz naturel comprimé (GNC) et aux biocarburants. La filière hydrogène n'est pas mentionnée dans le texte, mais elle n'y est pas explicitement exclue non plus. Selon le Conseil, 335 millions de dollars devraient être investis comme participation à la construction d’une vingtaine de stations-service pour carburants alternatifs, et 315 millions de dollars pour bonifier et prolonger les incitatifs à la conversion de camions du programme Écocamionnage.
N’oublions cependant pas que, si on fait une place à la filière hydrogène en tant que «carburant alternatif», cette filière accaparera une part disproportionnée de l’enveloppe en raison de son immaturité et des coûts très élevés de tout ce qui y est lié. Par exemple, on estime à plus de 4 millions de dollars le coût d’une station de recharge d’hydrogène électrolytique «propre». De même, le véhicule à hydrogène coûtera beaucoup plus cher que son équivalent au GNL ou au GNC. Pour un résultat optimal, il serait donc logique d’exclure la filière hydrogène de l’équation… mais le CCEI n’a pas voulu prendre position sur ce sujet glissant.
Des membres du CCEI qui ont du poids
Il est permis d'espérer que les recommandations du CCEI ne seront pas tablettées par le gouvernement. En effet, les membres du CCEI qui ont élaboré la partie sur le transport sont des interlocuteurs importants en la matière, tels :
De mesures concrètes à appliquer sans plus tarder
« Notre Conseil avait pour mandat d'élaborer des propositions concrètes, et c'est ce que nous livrons», affirme la présidente du comité, Monique F. Leroux, au cours d’une entrevue accordée au Soleil. Le CCEI presse donc les gouvernements d'appliquer ses recommandations pour renforcer la compétitivité du Québec sans plus tarder. «Pour le début du mois d’avril», suggère même Mme Leroux. «Nous espérons que certaines propositions seront retenues dans le prochain cadre budgétaire du gouvernement.»
Sources :
Rapports du CCEI
Newswire Les affaires
Sources photographiques :
Borne BRCC Circuit Électrique Station de GNC Station d’hydrogène Mme Monique F. Leroux
Avec l'aimable collaboration du Secrétariat du Conseil consultatif sur l’économie et l’innovation
Contribution : Daniel Rochefort
Dans un esprit de courtoisie, nous vous demandons de rester à proximité de votre véhicule lors de la recharge et libérer la borne dès que possible afin qu’un autre électromobiliste puisse en profiter. Cliquez-ici et lisez l'encadré orangé afin de prendre connaissances des bonnes règles de conduite avec une borne de recharge rapide.
Visitez lecircuitelectrique.com pour obtenir plus d’information! => D'autres articles sur les bornes de recharge rapide => D'autres articles sur le Circuit Électrique
La pétition lancée publiquement le 5 février dernier, figure maintenant en tête parmi la vingtaine de pétitions présentement actives sur le site de l'Assemblée nationale, avec plus de 4700 signatures!
C'est avec un départ fulgurant que notre pétition a pu s'inscrire en tête. En effet, les supporteurs ont été rapides sur leur claviers avec 2000 signatures cumulées en moins de 24 heures suivant l'annonce publique. Puis, 1000 signatures supplémentaires dans les 24 heures suivantes. Bien que l'Assemblée nationale ne publicise pas de statistiques partielles en fonction des jours, il ne serait pas surprenant que notre pétition se soit inscrit au record du plus haut taux de signatures dans les premières heures. Dans la rapidité de la mobilisation, nous y voyons un message : Pour ces électromobilistes, il y a urgence d'agir. En signant avec une telle rapidité, ils n'ont pas eu à réfléchir bien longtemps. Selon eux, la situation doit changer, et rapidement.
Dépôt de la pétition
L'AVÉQ a été convoquée pour le dépôt de la pétition à l'Assemblée nationale. La date du dépôt aura lieu le mardi 13 mars prochain, en après-midi. Les signataires et supporteurs qui désirent assister à la lecture de la pétition à l'Assemblée nationale, à Québec, sont priés de remplir le formulaire d'inscription ci-bas. Vu le nombre de places limitées dans l'estrade du Salon bleu, nous ne pouvons pas garantir des places dès l'inscription. L'ordre d'inscription sera respecté s'il y a plus d'inscriptions que de places disponibles.
Sources : AVÉQ, Assemblée nationale
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
L'Association des véhicules électriques du Québec (AVÉQ) lance une pétition pour le déploiement de 2000 bornes de recharge rapide au Québec.
En novembre 2015, le gouvernement provincial a adopté une cible de réduction de 37,5% de ses émissions de GES sous le niveau de 1990, à l’horizon de 2030. Le secteur qui émet le plus de GES au Québec est celui des transports, avec 41% des émissions. Afin de parvenir à ces cibles, Québec a mis en place le Plan d’Action en Électrification des Transports, ayant comme objectif l’atteinte de 100 000 véhicules électriques au Québec. De plus, la Politique Énergétique 2030 cible pas moins de 1 million de véhicules électriques, en 2030.
Selon Simon-Pierre Rioux, président de l’AVÉQ, l'entrée en vigueur de la norme Véhicules Zéro Émission (VZE) visant l’amélioration de la disponibilité des nouveaux véhicules électriques chez les concessionnaires et conséquemment leur nombre sur nos routes ajoutera une forte pression sur l’offre de recharge rapide actuelle. « Si on considère que leur rythme de déploiement a ralenti dans les 12 derniers mois, faute de partenaires financiers, leur nombre déjà insuffisant aura des conséquences importantes sur les déplacements des futurs électromobilistes ». Déjà, on remarque des files d’attente à plusieurs sites ce qui entraîne de la frustration chez les conducteurs, et des délais imprévus lors de déplacements interurbains. En septembre dernier, le Conseil Consultatif sur l’Économie et l’Innovation (CCÉI), présidé par Mme Monique Leroux, a suggéré au gouvernement provincial d’accentuer ses efforts en vue de favoriser l’utilisation du transport électrique en ajoutant rapidement plus de 2000 bornes de recharge rapide, en plus de rehausser les incitatifs pour atteindre les objectifs d’électrification des transports. L’AVÉQ a inscrit sa pétition à l’Assemblée nationale, par l’entremise du député Sylvain Gaudreault, ce dernier faisant preuve d’exemplarité par sa conversion récente au transport électrique avec un véhicule 100% électrique. La pétition progresse à un rythme soutenu, cumulant plus de 3000 signatures en moins de 48 heures suivant la publication sur le site web de l’Association, www.aveq.ca. L’association a recommandé à tous ses membres de signer cette pétition, accessible directement via l’adresse www.bornerapide.ca. www.aveq.ca Renseignements : Relations de presse: Martin Archambault, martin@aveq.ca Communiqué officiel Cision/CNW/Telbec
L’installation d’une borne de recharge rapide pour véhicule électrique est plus que jamais dans l’air à la Ville de Baie-Comeau. La recherche de financement se poursuit et le maire Yves Montigny garde espoir que le projet devienne réalité à temps pour la saison estivale.
En octobre dernier, la municipalité de Ragueneau a été la première sur la Côte-Nord à offrir une borne de recharge rapide aux propriétaires de véhicule électrique. Sur la photo, on aperçoit le maire de Ragueneau, Joseph Imbeault, et la représentante d’Hydro-Québec, France Lampron. Photo archives Le Manic
Le 9 octobre 2015, le gouvernement du Québec a dévoilé le Plan d’action en électrification des transports 2015-2020. Doté d’un budget de plus de 420 millions de dollars, ce plan d’action a pour objectifs :
Saviez-vous qu'uniquement 2 actions sur les 37 inscrites dans le programme du Plan d'Action en Électrification des Transports concernent les bornes publiques de recharge rapide ?
En effet, les actions # 14.2.2 "Déploiement des véhicules électriques - Projet-pilote d'installations d'infrastructures de recharge le long de l'autoroute 40" et # 14.10 "Support à l'implantation de bornes de recharge le longs des principaux axes routiers " sont les seules inscrites au plan, selon le registre public publié par le Conseil de Gestion du Fonds Vert (CGFV) du Québec.
Parmi ces 2 actions, uniquement la première (#14.2.2) a été complétée à ce jour, permettant le déploiement de 7 bornes rapides sur l'autoroute 40, entre Montréal et Québec. Un montant de $500 000 dollars provient du Fonds Vert. Le déploiement des bornes de ce projet pilote a été complété en 2015.
La seconde action (#14.10) est en cours, et a contribué au déploiement de bornes de recharge rapide sur quelques sites ( Melbourne, Rigaud et Rivière Beaudette). Plusieurs sites dans des aires de service sont prévus ou en réalisation à Magog, Saint-Jérôme, Saint-Nicolas et Saint-Michel-de-Bellechasse).
En date d'octobre 2017, selon la fiche financière publique de cette mesure, moins de $350 000 ont été investis sur un budget de $2,5M, soit moins de 14% du budget total.
Rappelons que le Plan d'Action en électrification fait partie d’un ensemble d’actions dont les effets combinés permettront d’atteindre l’objectif que le Québec s’est fixé en cette matière dans son Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques (PACC 2013-2020). Le PACC 2013-2020 dispose d'un budget global de $3,3 MILLIARDS de dollars, financé par le Fonds Vert, qui lui obtient une majorité de ses recettes du système de plafonnement et d’échange de droits d’émission de gaz à effet de serre (SPEDE), mieux connu sous le nom du marché du Carbone.
L'AVÉQ demande au gouvernement du Québec d'activer des mesures pour accélérer les déploiements d'infrastructures de recharge rapide pour véhicules électrique au Québec, vu l'inéquation entre les ventes de véhicules électriques, en accélération et les déploiements de bornes rapides, en décélération en 2017.
Sources : CGFV, Transportsélectriques, AVÉQ, MDDELCC
Contribution : Richard Lemelin, vice-président AVÉQ
Dans un esprit de courtoisie, nous vous demandons de rester à proximité de votre véhicule lors de la recharge et libérer la borne dès que possible afin qu’un autre électromobiliste puisse en profiter. Cliquez-ici et lisez l'encadré orangé afin de prendre connaissances des bonnes règles de conduite avec une borne de recharge rapide.
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