Une nouvelle étude publiée dans la revue spécialisée Nature Electronics a confirmé ce que le bon sens a clairement établi depuis des années : les véhicules à pile à combustible à hydrogène ne rattraperont pas les véhicules électriques, même pas les camions commerciaux.
L'industrie automobile a été longtemps divisée sur les solutions permettant d’éliminer les émissions de leurs véhicules. La plupart ont parié sur les véhicules électriques (BEV)*, mais quelques constructeurs automobiles ont insisté pour faire fonctionner les groupes motopropulseurs à hydrogène à pile à combustible. Toyota, Hyundai et GM ont été les plus réticents à abandonner cette technologie zéro émission beaucoup moins efficace que les BEV. Pour les voitures particulières, c'est déjà la fin pour les piles à combustible (FCEV)**. Certains des plus grands programmes de FCEV au monde, comme la Toyota Mirai et la Hyundai Nexo, n'ont suscité aucun intérêt après des années et des milliards de dollars en investissements. Outre le cycle énergétique complet des FCEV qui est tellement moins efficace (trois fois moins efficace, comme le démontre le graphique ci-dessous), les infrastructures semblent être le principal problème.
Les BEV et les FCEV connaissent tous les deux des problèmes d'infrastructures, mais les BEV ont l’avantage de pouvoir s'appuyer sur une infrastructure de réseau électrique disponible, pratiquement toutes les prises électriques du monde peuvent être une borne de recharge potentielle.
Le défi est de construire des stations de recharge rapide plus conventionnelles, en soi, ce n'est pas un mince défi, mais c'est drôlement plus facile que de construire toute une industrie de production, de transport, de stockage et de distribution d'hydrogène. De plus, la plupart des recharges de véhicules électriques se font à la maison pendant la nuit, ce qui n'est pas le cas pour les véhicules à pile à combustible à hydrogène. Les gros camions commerciaux étaient encore jusqu’à présent intéressants pour les FCEV , mais une nouvelle étude jette de l'eau froide sur ce concept. Cette nouvelle étude publiée dans le magazine Nature electronics par Patrick Plötz de l'Institut Fraunhofer pour la recherche sur les systèmes et l'innovation ISI, Karlsruhe, en Allemagne, intitulée: "Il est peu probable que la technologie de l'hydrogène joue un rôle majeur dans le transport routier durable", présente des données qui démontrent que les véhicules à pile à combustible à hydrogène ne pourront plus compétitionner avec les véhicules électriques : "Les développements techniques et économiques des batteries et des technologies de recharge rapide pourraient bientôt rendre les véhicules électriques à pile à combustible, qui fonctionnent à l'hydrogène, superflus même chez les transporteurs routiers." L'étude indique que même les camions commerciaux sont susceptibles à long terme de ne plus favoriser les groupes motopropulseurs à pile à combustible : « Le défi actuel pour les véhicules électriques est la logistique longue distance (avec une moyenne de 100 000 km par an) et le transport de marchandises très lourds nécessitant une forte consommation d'énergie par kilomètre. C’est le genre de problème souvent évoqué pour les camionneurs à hydrogène. Plusieurs constructeurs de camions, ainsi que des fournisseurs de piles à combustible et d'infrastructures, avaient uni leurs forces et confirmé un objectif de 100 000 camions à pile à combustible sur les routes européennes d'ici 2030. Mais cela semble très peu probable à cause de la date de production la plus précoce de camions électriques à pile à combustible de série commerciale prévue en 2027. À ce moment-là, les véhicules électriques de deuxième génération seront disponibles dans le commerce et en service. Certains constructeurs de camions, comme Nikola Motors, affirment qu'ils auront des semi-remorques FCEV de production disponibles d’ici 2023/2024 plus tôt qu'en 2027, mais même cela risque de ne pas nuire aux développement de leurs propres véhicules électriques. L'entreprise avait d'abord développé des camions au gaz naturel, puis elle est passée aux véhicules à hydrogène à pile à combustible, puis à un mélange d'hydrogène à pile à combustible et électricité, et aujourd'hui, le premier camion de l'entreprise sur le marché est un camion tout électrique produit des années avant ses futurs FCEV. L'étude note qu’avec les nouveaux standards de charge en mégawatts pour les camions électriques et le progrès des batteries, la prochaine génération de camions électriques risque de mettre de côté les futurs véhicules à hydrogène à pile à combustible. Qu’en pensez-vous ? *(BEV) Fonctionne exclusivement sur un moteur électrique alimenté par une batterie, aucun combustible fossile n'est donc nécessaire. La batterie est chargée par des alimentations externes. Localement 100% exempt d'émissions. ** (FCEB) Un véhicule électrique à pile à combustible est un véhicule électrique qui possède à la fois une pile à hydrogène et des batteries / condensateurs pour optimiser les performances. La pile à combustible fournit l’énergie nécessaire au fonctionnement du véhicule, tandis que les batteries ou condensateurs servent à fournir une puissance de crête aux moteurs pour répondre à des accélérations et des gradients rapides. Fred Lambert Electrek
Contribution: André H. Martel
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D'une année à l'autre, les nouvelles immatriculations de véhicules électriques au Canada ont augmenté de 25,7 % au T3 de 2021 par rapport au T3 de 2020, selon les données récemment publiées de Statistiques Canada, malgré une baisse de 8,2 % du nombre total d'immatriculations de véhicules.
Le troisième trimestre de 2021 fut une bonne nouvelle pour les immatriculations de véhicules électriques au Canada malgré une période de ventes globalement morose dans l'industrie automobile. Les dernières données publiées par Statistiques Canada démontrent que le pays a enregistré 15 845 nouvelles immatriculations de véhicules électriques de juillet à septembre de l'année dernière une légère baisse par rapport au sommet historique de 16 167 au T2 2021 mais une augmentation globale par rapport aux 12 601 immatriculations de BEV au T3 de 2020, un gain de 25,7 %. Le gain était encore plus important pour les véhicules électriques hybrides, augmentant de 61,7 %, alors que les immatriculations de véhicules électriques hybrides rechargeables ont bondi de 72,8 %. La situation était radicalement différente pour les véhicules à combustion. Les véhicules à essence ont connu une baisse de 15,9 % entre le T3 de 2021 et le T3 de 2020, tandis que les véhicules diesel ont connu une baisse de 26,1 % durant la même période. En termes de part de marché globale des véhicules de tourisme, les véhicules électriques (BEV) ont représenté 3,4 % des immatriculations totales, en hausse d'un dixième de point par rapport au T2 2021. Les immatriculations totales de véhicules zéro émission (VZE) incluant les véhicules hybrides représentent 9,9 % des immatriculations de véhicules neufs au Canada pour les trois premiers trimestres de 2021, comparativement à 5,8 % pour les trois premiers trimestres de 2020. Province par province Plus localement, chaque province a enregistré un nombre plus élevé de VZE immatriculés au T3 2021 par rapport à l'année précédente. Parmi les territoires qui fournissent des données, seuls les Les Territoires du Nord-Ouest ont malheureusement enregistré une légère baisse. Le Québec a affiché la plus forte augmentation du nombre de véhicules ZEV avec 1 993 nouvelles immatriculations, mais l'Île-du-Prince-Édouard a enregistré la plus forte augmentation en pourcentage soit, 229,6 % d'immatriculations de VZE supplémentaires. Statistiques Canada note que, comme dans les rapports d'enregistrement précédents, les données de Terre-Neuve-et-Labrador, de la Nouvelle-Écosse et de l'Alberta ne sont pas disponibles au niveau provincial, mais sont incluses dans le total national. Les variations en pourcentage des inscriptions incluant exclusivement les BEV pour la période entre le T3 de 2021 par rapport au T3 de 2020 alors que chaque province et territoire étaient les suivantes :
Par rapport au T2 de 2021, seuls le Québec, l'Ontario et le Yukon ont connu une baisse du nombre absolu de nouvelles immatriculations de BEV. La présence de l’essence diminue-t-elle graduellement ? L'historique du déclin des véhicules ICE et des véhicules en général est particulièrement remarquable dans les données d'immatriculation des véhicules de Statistique Canada. En 2020, les véhicules ICE représentaient 93,8 % de toutes les nouvelles immatriculations de véhicules de tourisme au Canada, soit 1 449 697 au total. En 2017, ils représentaient 97,9 de toutes les nouvelles immatriculations de passagers soit 1 995 414 véhicules. Selon les données de 2021, les véhicules ICE représentaient 90,1 % des immatriculations de véhicules de tourisme avec 780 756 véhicules neufs. L'Ontario représente toujours le plus grand nombre de nouvelles inscriptions à l'ICE au Canada, suivi du Québec et de la Colombie-Britannique. En 2017, le nombre total d'immatriculations de véhicules neufs au Canada incluant tous les types de carburant était de 2 039 231. Pour 2021, jusqu'au troisième trimestre, le nombre total d'immatriculations pour les véhicules de tous les types de carburant était de 1 309 033. Emma Jarratt Electric Autonomy Canada
Contribution: André H. Martel
L’adoption des voitures et des fourgonnettes électriques en Europe a considérablement augmenté en 2020. Les immatriculations de voitures électriques pour l’année sont d’environ 1 325 000 unités, contre 550 000 unités en 2019. Cela représente une augmentation de 3,5% à 11% du total des immatriculations de voitures neuves en seulement 1 an.
L’adoption des fourgonnettes électriques a également augmenté, passant de 1,4 % du total des nouvelles immatriculations en 2019 à 2,2 % en 2020. Les véhicules tout électriques, plutôt que les hybrides rechargeables, représentaient la majorité des immatriculations de véhicules électriques en 2020 pour les voitures et les fourgonnettes. Le secteur des transports est le principal contributeur aux émissions de gaz à effet de serre de l’UE. Par conséquent, la réduction des émissions des transports est essentielle pour atteindre les objectifs de neutralité climatique de l’UE. La législation récemment proposée fixe des objectifs visant à réduire les émissions de CO2 des voitures de 55 % et des camionnettes de 50 % d’ici 2030 (UE, 2021). Elle propose également de réduire complètement les émissions des voitures et des camionnettes d’ici 2035. Une augmentation significative de l’adoption des véhicules électriques sera nécessaire pour atteindre ces objectifs. Les voitures électriques, les véhicules tout électriques (BEV) et les véhicules électriques hybrides rechargeables (PHEV) augmentent progressivement le marché de l’UE. Il y a eu une croissance constante du nombre d’immatriculations de voitures électriques neuves chaque année, passant de 700 unités en 2010 à environ 550 000 unités en 2019 (3,5% des nouvelles immatriculations). En 2020, les immatriculations de voitures électriques ont bondi, représentant 11% des voitures particulières nouvellement immatriculées. Les BEV représentaient 6% du total des immatriculations de voitures neuves en 2020, tandis que les PHEV représentaient 5%. Le poids moyen d’un BEV est passé de 1 200 kg en 2010 à 1 723 kg en 2019, tandis que la consommation moyenne d’énergie est passée de 264 kWh à 170 kWh, ce qui confirme que les BEV sont devenus plus efficaces. Les PHEV sont devenus légèrement plus lourds (passant de 1 580 kg à 1 9300 kg entre 2010 et 2020), mais leur consommation d’énergie est demeurée constante (soit environ 170 kWh en 2020). En 2020, près de 30 000 fourgonnettes électriques ont été vendues, ce qui représente 2,2% de la part de marché et une augmentation d’environ 0,8 % par rapport à 2019. La majorité des fourgonnettes électriques vendues étaient des BEV. Les véhicules électriques hybrides non rechargeables représentaient 12 % des nouvelles immatriculations en 2020, soit une augmentation de 8 % depuis 2019. Ces véhicules combinent un moteur à combustion interne conventionnel avec un système de propulsion électrique, mais sont exclusivement alimentés par des carburants conventionnels. Ils ne sont pas inclus dans les données de véhicules électriques mentionnées. La poursuite de la croissance du parc européen de véhicules électriques pourrait aider l’UE à atteindre ses objectifs de réduction des émissions et à progresser vers son objectif de neutralité climatique à l’avenir. Voitures électriques nouvellement immatriculées par pays. En 2020, la part des véhicules électriques (BEV et PHEV) ont augmenté dans tous les pays (UE-27, Islande, Norvège et Royaume-Uni) par rapport à 2019. Les pourcentages les plus élevés se sont retrouvés en Norvège (75%), en Islande (46%), en Suède (33%) et aux Pays-Bas (28%). L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni représentaient environ 60% des immatriculations de BEV, les chiffres ayant triplé par rapport à 2019. En Norvège, les BEV représentaient 54% des ventes de voitures neuves en 2020, contre 30% en 2018. Chez plusieurs autres pays européens, le pourcentage d’immatriculations de BEV est demeuré inférieur à 1% de leurs flottes nationales. Les ventes de véhicules hybrides rechargeables ont été les plus élevées en Suède (23 %), en Norvège et en Islande (20 %). Les principaux pays offrent des incitatifs financiers tels des réductions d’impôts et des exonérations pour les véhicules électriques, pour rendre leurs prix comparables à ceux des véhicules conventionnels. D’autres mesures incitatives, comme l’autorisation d’utiliser les voies réservées aux autobus, sont également offertes. European Environment Agency
Contribution: André H. Martel
Étant donné que les chiffres des ventes mondiales de voitures électriques rechargeables pour le mois de septembre 2021 sont maintenant disponibles, examinons maintenant les résultats du point de vue des principaux groupes automobiles.
Selon Jose Pontes (basé sur les données EV-Volumes ), plus de 4 256 000 véhicules rechargeables ont été vendus au cours des trois premiers trimestres de l'année. Tout d'abord, nous vérifierons les meilleurs équipementiers sur le marché global des hybrides rechargeables , puis sur le segment des batteries tout électriques. Électriques rechargeables (BEV+PHEVs) Dans la catégorie des rechargeables, Tesla reste le premier fabricant, ce qui est tout un exploit, compte tenu de l'accent mis uniquement sur les tout électriques et de la poussée des autres équipementiers. La société a perdu quelques points de part de marché, car le marché global se développe plus rapidement que Tesla, mais a toujours un avantage notable sur le deuxième meilleur groupe Volkswagen qui a également perdu des parts de marché. Le troisième est SAIC (incluant la coentreprise SAIC-GM-Wuling), suivi de BYD et de Stellantis. Fini l'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi dans le top 5 (3e il y a un an), Hyundai Motor Group (4e il y a un an) et BMW Group (5e il y a un an). Ventes de voitures rechargeables au T1-T3 2021 (par rapport à l'année précédente) : Tesla : 627.371 et 14,7% de part (vs 18%) Groupe Volkswagen : 522 701 et 12,3% de part (vs 13%) SAIC (y compris SAIC-GM-Wuling) : 464 766 et 10,9% de part BYD : 329 408 et 7,7% de part Stellantis : 255 291 et 6,0 % des parts Top 5 total : 2 199 537 (part de 51,7 %) Autres : 2 056 877 (part de 48,3 %) Total : 4 256 414 Uniquement tout électrique (BEV) En termes de ventes de voitures tout électriques, Tesla est loin devant les autres groupes automobiles, bien que sa part de marché soit tombée à 21,5%. SAIC est n°2 grâce aux énormes ventes de véhicules électriques de mini-voitures électriques par la coentreprise SAIC-GM-Wuling. Le groupe Volkswagen représente moins de la moitié du volume de Tesla, mais il se développe plus rapidement et conserve une part de marché de 10 %. Ensuite, il y a BYD et Hyundai Motor Group, les deux équipementiers ont accéléré au second semestre. L'Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi (3e il y a un an) n'est plus dans le top 5. Ventes de voitures tout électriques au T1-T3 2021 (par rapport à l'année précédente) : Tesla : 627 371 et 21,5% de part (vs 26%) SAIC (dont SAIC-GM-Wuling) : 411 164 et 14,1% de part (vs 8%) Groupe Volkswagen : 292 769 et 10,1% de part (vs 10%) BYD : 185 796 et 6,4% de part Groupe Hyundai Motor : 139 889 et 4,8% de part (vs 7%) Top 5 total : 1 656 989 (part de 56,9 %) autres : 1 254 436 (part de 43,1 %) Total : 2 911 425 Mark Kane INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
L'Allemagne, le 4ème plus grand marché automobile au monde, a vu la part des véhicules électriques rechargeables grimper à un record de 27,6% en août, soit deux fois plus que l’an dernier à la même date. La part des véhicules à combustion a baissé à un niveau record de 53,2 % alors que la part de marché du diesel représente seulement 17,7 % du marché. Le marché automobile global a baissé de 38 % par rapport aux niveaux de 2019, à un peu plus de 193 000 unités.
Le résultat combiné des véhicules rechargeables d'août de 27,6% comprenait un record de 14,9% de véhicules tout électriques (BEV) et de 12,7% d'hybrides rechargeables (PHEV), un changement significatif dans la pondération des BEV par rapport aux derniers mois. La part cumulée des véhicules rechargeables depuis le début de l'année 2021 s'élève désormais à 23,1%, un grand pas en avant par rapport aux 9,2% à la même période en 2020.
Les groupes motopropulseurs à combustion sont tombés à leur plus bas niveau de l'ère moderne, à 53,2 % combinés, avec le diesel à 17,7 % et l'essence à 35,5 %. Bien que l'essence occupe toujours une part plus élevée que le diesel, sa position est fragile; d'après le graphique ci-dessous, nous pouvons voir que la part de l'essence a été la plus touchée par l’augmentation des BEV en août. La part combinée des véhicules à combustion devrait chuter en dessous de 50 % dans un ou deux mois.
Les BEV les plus populaires
Il faudra attendre encore quelques jours pour obtenir les données formelles de l'autorité fédérale des transports, la KBA. Les données que nous disposons déjà montrent que Tesla a livré 3810 unités en août, la plupart étant probablement des Model 3 , bien que des Model Y ont également été livrés. Étant donné que Tesla a livré 2749 Model 3 au milieu du deuxième trimestre (c'est-à-dire en mai), il est probable qu'ils ont livré au moins ce nombre à nouveau en août. Bien que nous ne connaissions pas la répartition exacte des Tesla livrés, il est probable que le Model 3 ait talonné le favori de cette année, le Volkswagen e-Up! pour la première place au mois d'août, mais ne semble pas avoir encore réussi depuis le début de l'année. Jusqu'à ce que nous ayons les dernières données du modèle, voici un aperçu de rappel du classement des 20 meilleurs BEV d'Allemagne de janvier à fin juillet (pour la répétition, nous attendons toujours les données d'août) :
La Fiat 500e , la Skoda Enyaq , l' Opel Mokka et la Hyundai Ioniq 5 , qui figuraient toutes dans le top 10 en juillet, continuent de rattraper leur retard dans les classements YTD. Attendez-vous à voir à nouveau de bonnes performances de ces modèles en août. Plus de détails seront disponibles ce mois-ci sur les modèles vendus.
Perspectives Tel que noté dans le rapport du mois dernier, il y a eu historiquement une augmentation fiable de la part des véhicules rechargeables en Allemagne en août ou en septembre, et elle semble encore se confirmer cette année. Tesla et d'autres marques concurrentes sont confiantes de faire une poussée encore plus importante de fin de trimestre en septembre, la part des véhicules rechargeables devrait continuer sa progression. Il y a de bonnes chances qu'elle franchisse la barre des 30 % dans le prochain rapport. Le dernier trimestre de 2021 continuera à innover, et nous pourrions franchir la barre de 40% du marché allemand d'ici la fin décembre. En revanche, les ventes des véhicules à combustion seront toujours supérieures à 40 % en décembre. Ce sera à surveiller. Quelle est votre prédiction? Un texte de: Dr. Maximilian Holland Clean Technica
Contribution: André H. Martel
La Suède a vu la part de marché des véhicules électriques rechargeables atteindre 43,1% en avril 2021, une augmentation de 50% par rapport à l’an dernier. Les véhicules tout électriques représentant une part record de 22,2%. Les ventes des tout électriques sont légèrement supérieures aux hybrides rechargeables pour la première fois depuis des années. L’ ID.4 de Volkswagen a été le véhicule le plus vendu en Suède. Le volume du marché automobile dans son ensemble était en baisse de 31% par rapport aux normes pré-COVID.
Le résultat combiné de 43,1% des plugins comprenait 22,2% de véhicules tout électriques (BEV), alors que les hybrides rechargeables représentaient (PHEV) 20,8% de ce marché. C'est la première fois en plus de 5 ans que le pourcentage de ventes des BEV dépasse celui des véhicules hybrides rechargeables en Suède. Cette situation résulte des nouvelles normes gouvernementales qui sont entrées en vigueur en avril .
La part cumulative des rechargeables depuis le début de l'année s'élève désormais à 37,1%, contre 26,1% à la même date en 2020. L’ensemble du marché automobile a enregistré 21 873 immatriculations, en baisse de 31% par rapport aux normes pré-COVID (moyenne d'avril 2017-2019). C’est le résultat de la forte poussée des ventes d'automobiles le mois précédent (34,5% au-dessus de la moyenne normale de mars), avant la mise en place de politiques plus strictes qui ont débuté en avril. Les véhicules diésel en particulier ont connu une forte baisse en avril, à moins de 15%. Voici un graphique de l'évolution récente des parts de marché des groupes motopropulseurs en Suède:
Les BEV les plus vendus depuis le début de l'année
Les nouveaux modèles basés sur le MEB de Volkswagen ont connu un gros mois, le multisegment ID.4 prenant la première place sur l'ensemble du marché automobile avec 1 444 ventes en avril. La Volkswagen ID.3 à hayon était la deuxième BEV la plus populaire, avec 469 unités vendues, assez pour prendre la 10e place sur l’ensemble du marché suédois. Comme certaines marques livrent de façon sporadique, nous devons prendre un certain recul et examiner les modèles BEV les plus populaires depuis le début de l' année en Suède:
Dans son premier mois structuré de livraison, l'ID.4 a dépassé le Model 3 de Tesla pour s'emparer de la première place chez les BEV jusqu'à présent cette année. Le maintien de cette position tout au long de l'année dépendra du niveau soutenu de la demande pour la nouvelle ID.4, au-delà de ces premiers mois, qui peuvent représenter la livraison de précommandes tardives.
Lorsque nous combinons les véhicules issus de la plateforme MEB du groupe Volkswagen, l’ID.4, ID.3 et la Skoda Enyaq ainsi que les autres véhicules prévus (par exemple, l' Audi Q4 e-tron ), cette plateforme devrait dominer le marché suédois des BEV en 2021. C’est intéressant de voir les prévisions de croissance des futurs modèles de BEV. Avec l'arrivée de nouveaux modèles performants, le choix se diversifie, les prix deviennent plus compétitifs et ce sont les consommateurs qui en bénéficieront en fin de compte.
Volkswagen ID.4. Image reproduite avec l'aimable autorisation de Volkswagen.
De nouvelles normes gouvernementales importantes devraient être implantées dès juillet prochain, incluant un ajustement des avantages fiscaux des sociétés pour les véhicules électriques. Cela devrait donner un nouvel élan à la part de marché des rechargeables par rapport aux véhicules à combustion. Tout comme avec le changement de politique du 1er avril, il y aura des ajustements autour de ce changement du 1er juillet. Nous ne verrons pas la poussière tomber sur le nouveau paysage automobile avant au moins août ou septembre prochains. Il est cependant difficile de savoir à quel point la part de marché suédoise des rechargeables pourrait augmenter cette année. Certes, le changement de politique d'avril a déjà provoqué une hausse notable des ventes par rapport à ce que nous avons vu au premier trimestre 2021. Rappelons que les ventes de véhicules en décembre 2020 ont représenté près de 50% de véhicules rechargeables . Il est fort possible que les ventes des BEV et des PHEV de décembre 2021 représentent plus ou moins 70% de l’ensemble des ventes des véhicules. Il est fort probable que les ventes de véhicules rechargeables passent de 32,2% en 2020 à environ 50% cette année, et que la proportion de BEV soit égale aux PHEV. Que penser de l'évolution du marché suédois des véhicules rechargeables et des prévisions pour les mois à venir? Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Honda a annoncé la semaine dernière des objectifs clés pour les ventes de véhicules électrifiés en Amérique du Nord, avec un plan visant à fabriquer des véhicules électriques et à pile à combustible (BEV et FCEV) pour représenter 100% de ses ventes de véhicules d'ici 2040, soit une progression de 40%. d'ici 2030 et 80% d'ici 2035.
Honda et GM développent conjointement deux modèles de véhicules électriques de grande taille utilisant les batteries Ultium de GM. Honda prévoit introduire ces modèles sur le marché nord-américain en tant que modèles 2024, une Honda et une Acura.
À partir de la seconde moitié de cette décennie, Honda lancera une série de nouveaux modèles de véhicules électriques qui adopteront l’identifiant (e) Architecture, une toute nouvelle génération de véhicules électriques de Honda. Ces modèles de VÉ seront d'abord introduits sur le marché nord-américain, puis partout sur la planète. En Chine, Honda s'efforcera d'obtenir une part des ventes de 40% de BEV / FCEV d'ici 2030, 80% d'ici 2035 et 100% d'ici 2040. En Chine, la société a introduit des modèles de VÉ tout en utilisant les ressources locales; Honda va encore accélérer cette approche à partir de maintenant. La société prévoit introduire 10 modèles électriques de marque Honda d'ici cinq ans. En tant que premier des 10 modèles, le modèle de série basé sur le Honda VUS e: devrait être mis en vente au printemps 2022.
Honda VUS e: prototype présenté à Shanghai 2021
Honda compte sur ses ressources locales, incluant le renforcement de sa collaboration avec CATL pour la fourniture de batteries. Au Japon, Honda s'efforcera d'atteindre une part des ventes de BEV / FCEV de 20% d'ici 2030, 80% d'ici 2035 et 100% d'ici 2040. En incluant les véhicules hybrides électriques, son objectif est d'électrifier 100% de ses ventes d'unités automobiles au Japon d’ici 2030, incluant l’introduction en 2024 d'un modèle électrique dans le segment des voitures K. Honda continuera de faire avancer l'électrification de ses mini-véhicules avec des modèles hybrides électriques et des tout électriques. En ce qui concerne les batteries, Honda s’efforcera de favoriser une production et un approvisionnement local au Japon, ce qui contribuera également à la croissance des industries nationales japonaises. Relativement au programme de mobilité as a service (MaaS)* Honda a pour objectif de mettre sur le marché japonais du MaaS au milieu de la décennie, le Cruise Origin, un véhicule électrique autonome que Honda développe actuellement conjointement avec GM et Cruise. Pour atteindre cet objectif, Honda effectuera des essais au Japon dès cette année. Honda officialise ses objectifs visant à atteindre la neutralité carbone pour tous les produits et activités de l'entreprise d'ici 2050, ainsi que son objectif zéro accident de la route impliquant des automobiles et des motocyclettes Honda dans le monde d'ici 2050. Technologie de batterie avancée Afin d'assurer la compétitivité avancée des futurs véhicules électriques Honda, Honda a également annoncé son objectif de rendre disponibles des batteries à électrolytes pour les nouveaux modèles Honda électriques qui seront mis sur le marché dans la seconde moitié des années 2020. Honda mène des recherches indépendantes sur les batteries à électrolytes afin d'en augmenter la capacité et de réduire le coût des batteries de nouvelle génération pour ses véhicules électriques. Selon les résultats de cette recherche en laboratoire, Honda devra valider la technologie de production à l'aide de tests et de projets pilotes. Technologie des piles à combustible. Honda continue de considérer la technologie des piles à combustible comme un autre pilier soutenant le défi de la neutralité carbone, avec l'espoir que l'hydrogène deviendra plus largement accepté comme source d'énergie renouvelable. Honda a une longue histoire dans la recherche, le développement et la commercialisation de technologies de piles à combustible, et tout en poursuivant sa collaboration actuelle avec GM, Honda s'efforcera de réduire les coûts et de créer une «société de l'hydrogène» en élargissant sa gamme de FCV et en utilisant des piles à combustible pour une large gamme d'applications, y compris les camions commerciaux et les sources d'énergie fixes et mobiles. Efforts d'énergie renouvelable en Amérique du Nord Honda s'engage en outre à utiliser une énergie 100% renouvelable pour ses opérations manufacturières et a déjà pris des mesures pour atteindre cet objectif. Honda a conclu des accords à long terme d'achat d'énergie virtuelle (VPPA) pour utiliser l’énergie éolienne et solaire renouvelable qui permettront de couvrir plus de 60% de l'électricité utilisée par Honda en Amérique du Nord. Les accords combinés de Honda pour la production de 320 MW de capacité de production renouvelable se traduisent par l'achat de 1,012 million de MWh d'électricité par an, compensant plus de 800 000 tonnes métriques d'émissions de CO 2 annuellement, soit l'équivalent d’émissions de CO2 de 100 000 foyers américains liées à la consommation d’énergie des ménages. Ces VPPA permettent à Honda de compenser entièrement l'électricité fournie par le réseau à forte intensité de carbone utilisée dans ses activités de fabrication d'automobiles en Ohio, en Indiana et en Alabama. En plus des VPPAs, Honda a été un chef de file dans l'installation d'énergie renouvelable sur ses sites de production, y compris plusieurs panneaux solaires sur les toits générant 5 800 mégawattheures (MWh) par an dans des installations de Californie et du Connecticut, et deux éoliennes produisant 10 000 MWh par an dans une usine de transmission automobile dans l'Ohio. *Mobility-as-a-Service est un type de service qui, via un canal numérique commun, permet aux utilisateurs de planifier, réserver et payer pour plusieurs types de services de mobilité. Le concept décrit un passage des modes de transport personnels à la mobilité fournie en tant que service. Green Car Congress
Contribution: André H. Martel
De nouvelles données publiées aujourd’hui confirment que la vente de voitures tout électriques en Norvège a dépassé les voitures alimentées par des moteurs à essence, diesel et hybrides l'année dernière. Le constructeur allemand Volkswagen remplace Tesla en tant que premier producteur de véhicules électriques.
Les véhicules électriques (BEV) représentaient 54,3% de toutes les voitures neuves vendues dans le pays en 2020, un record mondial, contre 42,4% en 2019 et à peine 1% du marché global il y a une décennie, selon la Fédération routière norvégienne (OFV). Ayant pour objectif de devenir le premier pays à mettre fin à la vente de voitures à essence et diesel d'ici 2025, la Norvège productrice de pétrole exempte les véhicules tout électriques des taxes imposées à ceux qui dépendent des carburants fossiles. Cette politique a transformé le marché automobile du pays en un laboratoire pour les constructeurs automobiles à la recherche d'un avenir sans moteurs à combustion interne, plaçant les nouvelles marques et modèles au sommet de la listes de best-sellers ces dernières années. Parce que la vente de BEV a franchi pendant plusieurs mois la barre des 50%, 2020 fut l’année ou les ventes des voitures tout électriques ont dépassé le volume de vente combiné des modèles à moteurs à combustion interne. Le directeur général de l'OFV Oeyvind Thorsen a déclaré lors d'une conférence de presse « Nous sommes certainement sur la bonne voie pour atteindre l'objectif 2025 ». Les ventes de BEV se sont accélérées au cours des derniers mois de 2020, atteignant leur plus haut niveau pour un seul mois en décembre, soit, 66,7% du marché automobile norvégien. La marque Audi de Volkswagen a dominé le classement 2020 avec son e-tron sportback et ses véhicules utilitaires sport qui ont été les voitures particulières neuves les plus vendues en Norvège l'année dernière, tandis que le Model 3 de Tesla, lauréat 2019, a été relégué à la deuxième place. Les ventes de véhicules électriques devraient continuer de grimper en 2021, ont déclaré des analystes du secteur et des distributeurs de voitures, à mesure que de plus en plus de modèles seront mis sur le marché. « Nous prévoyons que la vente des voitures électriques dépassera 65% du marché en 2021 », a déclaré Christina Bu, qui dirige l'Association norvégienne des véhicules électriques. « Si nous y parvenons, l'objectif de ne vendre que des voitures zéro émission en 2025 sera à portée de main. Le véhicule utilitaire sport de taille moyenne de Tesla, le Model Y, devrait être disponible sur le marché norvégien cette année, tout comme les premiers VUS électriques de Ford, BMW et Volkswagen. En revanche, les voitures équipées uniquement de moteurs diésel sont passées de 75,7% pour l'ensemble du marché norvégien en 2011 à seulement 8,6% l'année dernière. En Norvège, on a vendu l'an dernier 141 412 véhicules, 76 789 étaient des véhicules tout électriques. Alors que la part de marché de l'électrique continuera d'augmenter, il existe une incertitude quant au nombre de voitures qui seront destinés à la Norvège alors que la demande européenne augmente constamment, a déclaré Harald Frigstad, directeur général de l'importateur automobile norvégien Bertel O. Steen. Le vendeur de Mercedes-Benz ainsi que des marques Kia, Peugeot, Opel, Citroën, DS et Smart, prévoit qu'environ 70% de ses ventes seront des modèles entièrement électriques en 2021. The Globe and Mail
Contribution: André H. Martel
En Angleterre, une nouvelle enquête confirme que dès que vous passez à l'électrique, vous ne revenez pas en arrière car moins de 1% des propriétaires de véhicules électriques veulent revenir aux véhicules à essence.
Le sondage a été mené auprès de conducteurs de véhicules électriques britanniques utilisant Zap-Map. 2000 conducteurs de voitures électriques ont répondu à l'enquête, qui a confirmé que la grande majorité ne reviendra pas aux véhicules à essence ou diésel: «Les résultats démontrent clairement le changement fondamental d'attitude des consommateurs en faveur de voitures respectueuses de l'environnement. Dans le sondage, qui a été réalisé en novembre 2020 auprès de plus de 2 000 répondants, 91% ont dit « non merci » au remplacement de leurs VÉ par un véhicule essence ou diésel; cependant, moins de 1% souhaitaient faire un retour aux énergies fossiles, alors que 9% n'étaient pas sûrs. » Fait intéressant, les véhicules tout électriques ont obtenu un meilleur taux de satisfaction que les hybrides rechargeables. «La majorité des répondants étaient des conducteurs de véhicules électriques pour la première fois, 73% déclarant que leur véhicule actuel était leur premier véhicule électrique et 52% avaient effectué l'achat au cours de la dernière année. La satisfaction des conducteurs était nettement plus élevée pour les véhicules tout électriques que pour les véhicules hybrides rechargeables, les conducteurs de VÉ affichaient un score de satisfaction de 91% plus spécifiquement 92% pour le propriétaires de BEV, et 84% pour les propriétaires de PHEV. Parmi les véhicules tout électriques, le VW ID.3 a obtenu un taux de satisfaction de 100%, suivi par le Tesla Model 3 et le Kia e-Niro tous deux ayant obtenu un taux de satisfaction de 96%. Melanie Shufflebotham, co-fondatrice de Zap-Map, a commenté les résultats de l'enquête: «Notre dernier sondage démontre clairement l'impact fort et durable du passage à une voiture propre. Les preuves en faveur des véhicules électriques deviennent de plus en plus convaincantes avec chacune de nos enquêtes, même dans une année aussi perturbatrice que 2020. » Au Royaume-Uni, 2020 a été une excellente année pour les véhicules électriques avec des ventes en hausse tandis que le marché automobile dans son ensemble a connu une baisse. Il en résulte que la part de marché des véhicules électriques a plus que triplé pour atteindre 9,7% de toutes les ventes de voitures neuves dans le pays. electrek
Contribution: André H. Martel
En octobre, les véhicules rechargeables représentent 18% des ventes en Allemagne – Un mois record!24/11/2020
Le marché allemand des véhicules rechargeables a connu un autre mois record en octobre, avec un peu plus de 48 000 unités enregistrées, et cette fois, ce sont les véhicules entièrement électriques (BEV) qui ont propulsé le marché en avant, en hausse de 365% ce qui représente 23 158 unités.
Ils ont permis de connaitre une croissance des ventes de véhicules rechargeables de 303% le mois dernier, la part de véhicules rechargeables atteignant un record de 18% (8,4% BEV). Cela amène le décompte annuel à 11% (5,3% BEV). Ainsi, ce marché est désormais confortablement installé dans la zone à deux chiffres. Et dans un marché plus ou moins stable, l'essence (-30%) et le diesel (-19%) continuent de baisser, au profit de l'électricité, causant des pertes sèches aux équipementiers traditionnels .
En ce qui concerne les meilleures ventes d’octobre, la Renault Zoe a de nouveau battu tous les records, en obtenant 5 010 immatriculations, battant la Volkswagen ID.3, qui a confirmé 1 771 immatriculations en septembre et a livré 2 647 unités en octobre. Volkswagen a également placé un second modèle sur le podium, la Passat GTE battant son précédent record et obtenant 2 053 immatriculations, lui permettant d'atteindre la 3ème place en octobre.
La Hyundai Kona EV est passée en 4e place en octobre, bénéficiant de la capacité accrue de l'usine tchèque et enregistrant un record de 1 932 immatriculations. En fait, en ce mois record, plusieurs manufacturiers ont connu leurs meilleures performances de tous les temps. Dans le top 20 de septembre, 15 modèles ont enregistré des scores records , 7 d'entre eux provenant du groupe Volkswagen (Volkswagen ID.3, Volkswagen Passat GTE, Audi Q5 PHEV, Audi A6 PHEV, Audi e-Tron, Skoda Superb PHEV et Volkswagen Golf PHEV), soulignant la croissance fulgurante de la production du conglomérat allemand. Malgré son retrait progressif, la Volkswagen e-Golf comptait 1 300 immatriculations, une performance impressionnante si l'on considère que la version améliorée de son successeur est déjà sur le marché. En dehors de ce top 20, nous avons plusieurs modèles pour lesquels l’intérêt croit rapidement, comme le Volvo XC40 PHEV (620 unités) et les 710 immatriculations de la Mini Cooper EV. Pendant ce temps, la Mercedes GLE350 continue d'accroitre sa production (655 livraisons) et nous prenons note des 72 premières immatriculations du nouveau VUS Volkswagen ID.4, sans doute le premier d'une longue série.
En ce qui concerne le tableau 2020, les positions sur le podium sont restées les mêmes, le leader, demeurant la Zoe, le titre qu’elle devrait conserver pour 2020, parce que les 6 830 unités de plus que la Volkswagen e-Golf et les 10 383 unités additionnelles qu’elle a sur le Model 3 de Tesla semblent désormais impossibles à surmonter.
Le premier changement de position a eu lieu en 5ième position , avec la Hyundai Kona EV qui a pris une place, suivie de la Mercedes E300e / de, qui était jusqu'à la n ° 7. En parlant de Mercedes, le constructeur automobile avait un autre modèle en croissance, le GLC300e / de s'élevant à la 16e place tandis que son cousin du groupe Daimler, la Smart Fortwo EV, rejoignait le top 10, en # 8. (Imaginez si la minuscule biplace avait une autonomie décente.) Sous la petite berline, nous avons deux Audi qui prennent de plus en plus de place, l'e-tron passant au n ° 10 tandis que le Q5 PHEV se classait au n ° 12. Soulignant la croissance du groupe Volkswagen, la Volkswagen ID.3 a rejoint le tableau en # 18, le nouveau bébé de Volkswagen cherchant à atteindre une position dans le top 10 d'ici la fin de l'année. Pendant ce temps, dans l'écurie BMW, la future i3 classique a grimpé d'une position, à la 14e place. Dans le classement des marques, Volkswagen (14%, en baisse de 1 point) est désormais menacée par la croissante de Mercedes (14%), grâce à sa nouvelle gamme de PHEV. Cependant, les livraisons de la ID.3 et de la ID.4 arriveront juste à temps pour la marque Wolfsburg. La n ° 3 Audi (10%) reste stable, tandis que hors du podium, Renault (8%) garde sa position devant BMW (7%). Enfin, la part totale du groupe Volkswagen est stable à 30% (VW - 14%; Audi - 10%, Skoda - 4%; Porsche - 2%), au-dessus du groupe Daimler, qui détient 18% de part de marché. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
La société proposera des modèles tout électriques et hybrides rechargeables d'ici 2026 et uniquement des modèles entièrement électriques d'ici 2030.
Bentley a présenté plus tôt ce mois-ci sa stratégie Beyond100, qui transformera l'entreprise centenaire du plus gros producteur mondial de moteurs 12 cylindres en une entreprise entièrement électrique d'ici 10 ans. La première étape consiste à éliminer les voitures conventionnelles et à ne proposer que des hybrides rechargeables et des modèles tout électriques d'ici 2026 . Deux nouveaux PHEV seront lancés en 2021 . La deuxième étape consistera à éliminer également les PHEV et à proposer uniquement des modèles entièrement électriques d'ici 2030 . Le premier BEV sera introduit en 2025 . «Suite à l'introduction du premier modèle entièrement électrique Bentley en 2025 qui sera sa première voiture entièrement neutre en carbone, Bentley proposera uniquement des modèles hybrides et électriques rechargeables dans sa gamme en 2026. D'ici 2030, la compagnie offrira uniquement des véhicules tout électriques. »
Le fait que le constructeur de luxe soit membre du groupe Volkswagen, lui donne accès à la dernière technologie de VÉ, qui devrait lui permettre de construire rapidement des véhicules électriques avec moins de contraintes.
Le véhicule concept Bentley EXP 100 GT entièrement électrique , qui revendique une autonomie de 700 km, une accélération de 0 à 100 km en moins de 2,5 secondes et une capacité de recharge à 80% en moins de 15 minutes nous donne déjà un aperçu des futurs VÉ de Bentley. INSIDEEVs
Contribution: André H. Martel
Un autre mois, un autre record de ventes pour les véhicules électriques. Le Royaume-Uni a dépassé 12% de part de marché en octobre, le plus haut de tous les mois «normaux» (sans quarantaine), bien au-dessus du 10,5% du mois dernier. La part cumulative des VÉ rechargeables depuis le début de l'année est désormais de 9,1% et devrait atteindre 10% d'ici la fin de l'année.
Le résultat combiné de 12,1% des rechargeables comprenait principalement des véhicules tout électriques (BEV) c’est-à-dire 6,6% du marché total, alors que les hybrides rechargeables (PHEV) représentaient 5,5% du marché. Il s'agit d'une légère augmentation de la pondération des PHEV par rapport aux contributions précédentes de 5,5% BEV et 3,6% PHEV. Le total cumulatif pour 2020 s'élève jusqu'à présent à 9,1% pour les VÉ rechargeables, contre seulement 2,7% à la même période l'année dernière.
Cependant, nous n'avons pas encore de données détaillées sur les ventes de modèles BEV pour octobre au-delà des données de base statistiques. Il faut préciser que bon nombre des 10 voitures les plus vendues au Royaume-Uni offrent plusieurs modèles électriques. Nous savons cependant que le plus vendu cette année, a été le Model 3 de Tesla qui malheureusement n’a pas reçu de nouveaux véhicules en octobre et a donc enregistré peu de ventes. Cependant pour mettre les données en perspectives, au premier semestre 2020, le Model 3 avait conquis 30% du marché britannique des BEV et devrait probablement clore l'année dans une position tout aussi forte.
La Nissan LEAF est depuis longtemps le 2 e véhicule le plus vendu au Royaume-Uni, avec généralement un peu plus de 10% du marché britannique des BEV, devant les 3e et 4e places. Ces derniers, la MG ZS EV et la Jaguar I-PACE, se livrent une lutte serrée. Cette dernière devançait légèrement son compétiteur début septembre avec 7,8% de part du marché des BEV depuis le début de l'année.
MG Motor UK a rapporté que leur ZS EV avait connu un autre bon mois en octobre, la marque gagnant 7,7% du marché britannique des rechargeables pour le mois d'octobre, soit environ 1314 ventes d'unités. Ce résultat est dû principalement aux performances de la MG ZS EV et à la vente de quelques modèles PHEV MG HS supplémentaires. Le nouveau wagon de tourisme MG5 BEV n'a toujours pas encore connu un volume significatif de livraisons en octobre, mais devrait commencer à connaitre une augmentation des ventes en novembre. La Renault ZOE demeure pour le moment à la 5e place et avait pris 6,2% du marché britannique des BEV début septembre. Nous n'avons pas encore de données de vente sur la Volkswagen ID.3 au Royaume-Uni, mais la nouvelle venue a certainement le potentiel à moyen terme de déplacer la ZOE, et même la Jaguar I-PACE et la MG ZS EV pour se hisser en troisième position sur le marché britannique. On peut même parier que l'ID.3 pourrait menacer la deuxième place de la Nissan LEAF étant offerte à un prix similaire. Depuis le début de l'année, la part de marché des VÉ rechargeables au Royaume-Uni s'élève désormais à 9,1% appuyée par la performance record des deux derniers mois, chacun voyant sa part de marché grimper au-dessus de 10%. Les mois de novembre et décembre au Royaume-Uni connaissent traditionnellement une énorme augmentation des ventes de rechargeables comparativement au reste de l'année. 2019 a vu la part de marché d'octobre augmenter à 4,4%, novembre à 5,8% et décembre à 6,6%. Si la reprise se maintient d’ici la fin de cette année, la part des VÉ rechargeables britanniques pour l'année 2020 devrait facilement franchir la barre des 10%. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
Les accords entre Ford et Fiat Chrysler EV contribuent à assurer l'avenir du secteur automobile canadien mais un réseau de distribution encore instable pour les pièces et les batteries, indique qu’Il reste encore du travail à faire.
Il y a un mois, le Canada n'était qu’un point sur la carte mondiale de la fabrication de VÉ. Nous ne pouvions prétendre être dans la course mondiale à l'électrification du secteur automobile. Une analyse publiée plus tôt cette année par le Conseil international sur les transports propres et l’Institut Pembina a révélé que, bien que le Canada se classe au 12e rang mondial pour la production de véhicules, la production de véhicules électriques représentait un minuscule 0,4% de ce total et bien loin du pourcentage moyen de 2,3% parmi les nations productrices d’automobiles. Comme le co-auteur du rapport Ben Sharpe l'a souligné , «le Canada est un gros producteur d'automobiles. Mais personne n’avait encore tablé sur le fait que si le Canada n'augmente pas rapidement sa production de VÉ, le déclin constant que nous avons connu dans le secteur automobile au cours des 20 dernières années allait s'accélérer.
La production de véhicules électriques du Canada en 2018 par rapport à d'autres économies de premier plan. Source: Rapport Power Play ICCT
Stratégie nationale Bien que le rapport ait reçu relativement peu d'attention en dehors des cercles de l'industrie, sa thèse a été entendue par la direction d'Unifor, le syndicat représentant les travailleurs de l'automobile canadiens. Dans un éditorial du mois d'août, le président national d'Unifor, Jerry Dias, a exposé les enjeux de l’industrie: «Les constructeurs automobiles mondiaux investissent des centaines de milliards de dollars dans les véhicules électriques, mais aucun programme majeur n'atterrit au Canada. Sans une stratégie nationale globale de l'automobile et un engagement gouvernemental actif, notre avenir est sombre. Afin d’assurer l’avenir de notre industrie, il faudra tabler plus fort sur la signature «fabriqué au Canada». Un effort que doit mener notre gouvernement. » Le syndicat a donc décidé de négocier. Le résultat? Soudainement, le Canada est ou deviendra bientôt un centre d'assemblage de VÉ. À la fin du mois dernier, les négociations contractuelles entre Unifor et Ford ont abouti à un accord qui permettra un investissement de 2 milliards de dollars. 590 millions de dollars seront investis par gouvernement fédéral et l'Ontario (295 millions de dollars chacun) dans la production de cinq modèles de véhicules électriques à Oakville, en Ontario. Trois semaines plus tard, Unifor a conclu une entente similaire avec Fiat Chrysler Automobiles concrétisant un investissement de 1,5 milliard de dollars, incluant le ré outillage de l’usine, pour permettre la production d'un véhicule hybride rechargeable et d'un véhicule tout électrique (incluant au moins un modèle supplémentaire). Implications sur la main-d'œuvre La principale motivation pour Unifor pour impliquer la venue de véhicules électriques dans ses négociations est, principalement, non seulement la préservation des emplois mais la création de nouveaux emplois. Unifor estime que le ré outillage de l'usine Ford d'Oakville permettra de sauver 3 000 des 3 400 emplois. Car, comme l'a noté Herbert Diess, PDG de VW , «la réalité est que la construction d'une voiture électrique implique environ 30% moins d'efforts qu'une voiture alimentée par un moteur à combustion interne.» Donc, en ce qui concerne la relation entre les emplois et les véhicules électriques, à première vue, cela peut ne pas sembler être une bonne nouvelle. Quelles sont exactement les implications sur la main-d'œuvre? Pour répondre à cette question et aider les constructeurs automobiles et leurs fournisseurs à naviguer dans la transition vers la production de VE, le Boston Consulting Group (BCG) a réalisé une étude sur l'évolution des besoins en main-d'œuvre le long de la chaîne de production automobile. Et il s’avère que les résultats sont à la fois éclairants et encourageants, à condition de regarder l'ensemble de la chaîne de production. Une perception erronée L'étude évalue les similitudes et les différences entre la fabrication d'un véhicule à moteur à combustion interne (ICE) et une batterie de VÉ (BEV), et ce faisant, elle arrive à une conclusion surprenante: «La perception selon laquelle les BEV nécessitent moins de main d’œuvre pour réaliser l’assemblage par rapport aux véhicules traditionnels est inexacte. » L'analyse du BCG a modélisé le nombre d'heures de travail nécessaires pour construire un véhicule ICE par rapport à un BEV, y compris la répartition de la valeur du travail dans la chaîne de production automobile. Alors que les véhicules ICE nécessitent plus de main-d'œuvre associée aux composants, à l'assemblage et à l'installation du moteur et de la transmission, les BEV nécessitent l'ajout de la fabrication des batteries (production de cellules et assemblage de modules et de blocs-batteries) et une augmentation de la main-d'œuvre liée à l'assemblage. Cependant, les besoins en main-d'œuvre des ateliers de presse, de carrosserie et de peinture sont identiques. Dans l'ensemble, les besoins en main-d'œuvre pour les BEV sont comparables à ceux des véhicules ICE lorsque l’on considère l'ensemble de la chaîne de production. Transfert de la chaîne de production vers les sous-traitants Cependant, comme le note le BCG, cette similitude non seulement masque, mais amplifie même, un changement important qui était déjà en cours dans l'utilisation de la main-d'œuvre à travers la chaîne de production, c’est-à-dire un transfert accéléré vers les sous-traitants. Cette tendance est l'une des principales raisons pour lesquelles l'Association canadienne des fabricants de pièces automobiles a lancé le projet Arrow plus tôt cette année et vient de dévoiler le gagnant du concept de production de VÉ qui deviendra finalement un véhicule concept zéro émission entièrement construit et 100% canadien. Le projet est une vitrine pour les PME canadiennes de l'automobile. Le plus gros défi concerne la fabrication de cellules de batterie, qui est dominée par les manufacturiers asiatiques. En réaction à cette situation, l' UE et le Royaume-Uni travaillent d'arrache-pied pour concevoir des stratégies visant à sécuriser la fabrication de cellules de batterie afin de les produire au niveau national. Le Canada doit maintenant faire de même et ce faisant, profiter de nos richesses minières: les métaux et minéraux nécessaires pour les batteries. Le gouvernement fédéral est conscient de cet avantage, déjà, le ministre de l'Industrie, des Sciences et du Développement économique, Navdeep Bains, a confié que nos mines sont un outil crucial pour notre mobilité future. Si nous nous y mettons maintenant, nous pouvons rapidement rattraper notre retard sinon la fenêtre pour saisir cette opportunité se fermera rapidement. Coopération et coordination nécessaires Comme le président d'Unifor l'a noté dans une interview accordée à Electric Autonomy après l'accord avec la FCA, l'ampleur de l'opportunité s'étend au-delà des usines d'assemblage d'Oakville et de Windsor: «Il s'agit de remettre au travail nos travailleurs dans nos aciéries. Nous devons fabriquer des batteries. Il faut convaincre les travailleurs de l'aluminium au Québec et en Colombie-Britannique, les travailleurs du lithium au Québec, les travailleurs du cobalt dans le Nord de l'Ontario, qu’ils font partie de la solution. Nous sommes en mesure de devenir un leader mondial de cette industrie incroyable. En appuyant financièrement l'engagement de Ford en matière de production de véhicules électriques, les gouvernements fédéral et ontarien ont clairement indiqué qu'ils comprenaient le potentiel que les véhicules électriques offrent au Canada et leur rôle dans la capitalisation de cette opportunité. Mais pour réussir, il faudra plus que du financement, il faudra une stratégie industrielle coordonnée qui couvrira toute la chaîne de production automobile incluant la production de batteries et même l'exploitation minière. Cela exigera une coopération et une coordination efficaces entre les gouvernements et entre plusieurs secteurs industriels et leurs partenaires. Ensemble, nous formerons Équipe Canada dans la course mondiale de VÉ. La façon dont nous nous comporterons influencera l’efficacité de cette collaboration. Un reportage de : Dan Woynillowicz, directeur de Polaris Strategy + Insight , une société de conseil stratégique qui contribue à accélérer la transition énergétique et à fournir des solutions climatiques. Electric Autonomy
Contribution: André H. Martel
Le Model 3 de Tesla était le véhicule le plus vendu en avril au Royaume-Uni, les ventes de véhicules à combustion ayant chuté de plus de 98% à moins de 3 000.
Renforcés par la persévérance de la Jaguar I-Pace et de plusieurs autres constructeurs de VÉ, dans l'ensemble, l’intérêt pour les véhicules rechargeables est demeuré relativement indemne malgré la crise des coronavirus et leurs ventes occupaient une position sans précédent représentant 34% du marché automobile. Cependant, le volume dans son ensemble a baissé de plus de 97% en avril, une réelle préoccupation pour l'ensemble de l'économie britannique.
Les véhicules tout électriques (BEV) ont enregistré 1 374 ventes en avril, en baisse de 9,7% par rapport à l’an dernier, tout en enregistrant un record de 31,8% des ventes globales d'automobiles au Royaume-Uni en raison de l'effondrement du marché. Par contre, les hybrides rechargeables (PHEV) ne se sont pas aussi bien comportés, avec seulement 95 ventes soit à peine 2,2% du marché.
Les BEV les plus vendus ont été le Model 3 de tesla avec 658 ventes, n ° 1 dans l'ensemble des ventes, la Jaguar I-Pace avec 367, détenait la 2ième position et la Nissan LEAF avec 72 ventes était en 8ième position. Le véhicule à combustion le plus vendu fut la Corsa de Vauxhall avec 264 ventes, en 3ième position, mais une proportion des ventes de la Corsa était probablement la nouvelle variante du groupe qui offre un motopropulseur électrique.
Les 4 321 ventes d'automobiles en avril représentent le volume le plus bas depuis février 1946. L'impact de la quarantaine due au coronavirus sur l'achat d'automobiles a été particulièrement remarquable, avec seulement 871 ventes de voitures privées. Selon l'association industrielle britannique SMMT, les achats de parcs de véhicules de service public non destinés aux consommateurs ont contribué pour l'essentiel au volume du marché avec 3 090 unités.
Le SMMT prévoit actuellement des ventes d'environ 1,68 million de ventes au Royaume-Uni en 2020, contre 2,3 millions en 2019. Le seul point positif comparatif est le marché des BEV, qui devrait ajouter plus de 77 000 unités cette année c’est-à-dire un supplément d’environ plus de 5% du marché total. Alors que les véhicules hybrides légers devraient représenter un volume légèrement inférieur, la part de marché combinée des véhicules tout électriques et rechargeables devrait atteindre 8% ou 9% en 2020. Nonobstant la situation actuelle, nous savions depuis longtemps que le Model 3 et plusieurs autres compétiteurs fonctionneraient exceptionnellement bien au Royaume-Uni à peu près à cette période ci. Une étude de Bank of America Merrill Lynch (BAML) partagée exclusivement avec CleanTechnica à la fin de l'année dernière avait confirmé un énorme avantage en termes de coût total de possession d’un VÉ sur 3 ans par rapport aux concurrents à combustibles fossiles en raison de certains changements de politique qui doivent être mises en place cette année. Pour en savoir plus sur cette étude, voir: « Bank of America Merrill Lynch: « UK Tesla Model 3 & Other EV 3 Year Total Cost of Ownership Analysis » qui démontre clairement que le coût total de possession d'un VÉ est beaucoup moins onéreux que les concurrents fossiles ."
On s’inquiète évidemment pour la santé de l'économie manufacturière du Royaume-Uni, dont l'industrie automobile est une partie importante.
Selon Mike Hawes, directeur général de SMMT : «Les salles d'exposition du Royaume-Uni ayant été fermées pour tout le mois d'avril, il n’est pas surprenant que ce moment représente la pire performance du marché depuis des décennies. Des données, confirment une vision exceptionnellement sombre, notamment pour les centaines de milliers de personnes qui dépendent de ce secteur. Un marché de voitures neuves solide permet de supporter efficacement une économie saine et alors que la Grande-Bretagne commence à planifier la reprise, nous avons besoin que les ventes automobiles soient à l'avant-garde. Redémarrer en toute sécurité ce secteur le plus critique et revitaliser ce qui représentera inévitablement une demande modérée sera la clé pour relancer l’industrie automobile et accélérer la régénération économique du Royaume-Uni. » Il est difficile de célébrer la première place de Tesla dans le contexte actuel de la crise et de la quarantaine économique. Il est cependant intéressant de noter que les ventes de BEV ont relativement bien résisté en avril, suggérant un engagement inhabituel de la part des acheteurs de véhicules électriques pour faire l’acquisition de ces nouveaux véhicules face à la situation actuelle. Nous devrons cependant attendre de pouvoir analyser cette nouvelle réalité dans les mois à venir pour savoir si cela reflète un phénomène réel ou s'il s'agit plutôt d’une situation causée par les longs délais de livraisons des BEV. Clean Technica
Contribution: André H. Martel
L'ère du pétrole est sur le point de se terminer, en raison de l'avènement de véhicules électriques modernes, à la fine pointe de la technologie, ayant accès à une énergie propre issue d'énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne .
La grande majorité des personnes ne connaissent qu'un monde alimenté par le pétrole. Du fait de son abondance et de son utilité en tant que source d’énergie, le pétrole a conduit à l’industrialisation de nombreux pays, a été la principale source d’énergie de la mondialisation et a souvent dominé la politique mondiale. L'ère du pétrole est toutefois sur le point de se terminer, en raison de l'avènement de véhicules électriques modernes, à la pointe de la technologie, pouvant facilement utiliser une énergie propre issue d' énergies renouvelables, notamment l’hydroélectricité, l’énergie solaire et l’énergie éolienne.
Voici pourquoi les véhicules électriques (BEV) vont provoquer l'extinction des véhicules à moteur à combustion interne: Les BEV peuvent facilement utiliser de l'énergie propre provenant de sources d'énergie renouvelables. Au fur et à mesure que l'électricité sur le réseau deviendra plus propre, les BEV le deviendront également. Les véhicules à combustion, en revanche, ne peuvent bénéficier de cette source d'énergie pour devenir plus propres, étant issus d’une technologie qui a atteint sa maturité. Vous pourrez toujours installer de l'énergie solaire sur votre toit et recharger votre voiture avec la lumière du soleil, mais vous ne pourrez pas avoir une station-service dans votre cour arrière. Les batteries devraient beaucoup s’améliorer. Les BEV sont donc encore à un stade précoce de la courbe de croissance des coûts et des technologies. Il est donc pratiquement inévitable que les VÉ s’amélioreront et seront de moins en moins dispendieux, alors que les véhicules à combustion auront beaucoup de difficulté à améliorer leur efficacité sans augmenter leurs coûts de production. La courbe actuelle des coûts à la baisse pour les batteries ressemble fortement à celle observée auparavant avec l'énergie solaire, qui est devenue la source la moins chère pour la nouvelle production d'électricité dans la plupart des pays du monde. Pour cette raison, les BEV sont en passe de devenir la forme de transport terrestre la plus économique dans un avenir prochain. Les BEV ont un potentiel énorme pour la facilité d'utilisation, c'est-à-dire que l’on peut les ravitailler partout où l'électricité est disponible. Tout ce que vous avez à faire est de vous brancher à la maison, au travail ou près des magasins. Même si cela demeure un handicap pour ceux qui habitent dans des appartements où la recharge n’est pas disponible , cette situation devrait s'améliorer considérablement à mesure que davantage de bornes de recharge seront disponibles. L'obligation de se rendre à la station-service touche à sa fin.
BMW i3 se recharge sur la rue
Les véhicules électriques comportent beaucoup moins de pièces mobiles que les véhicules à combustion, ils nécessiteront donc beaucoup moins de maintenance. Tous ces changements d'huile fastidieux et parfois peu fiables et les changements de liquide de refroidissement vont être éliminés. En raison du freinage par récupération des véhicules électriques, vous pourrez également vous attendre à des intervalles beaucoup plus longs entre les changements de freins.
Les pays disposant de réserves de pétrole limitées ou inexistantes sont fortement incités à encourager la venue des BEV, car cela réduira leurs dépendances au pétrole et permettra de rendre ces pays beaucoup plus indépendants. Cela est particulièrement vrai pour les pays en développement, où la santé de leurs économies est souvent tributaire à un prix du pétrole bas. L’incitation est encore plus forte dans des pays comme la Chine et l’Inde, où le coût de la pollution causée par les véhicules à combustion reste un grave problème dans les grandes villes. Les véhicules électriques à batterie sont déjà beaucoup plus efficaces que les véhicules à combustion et ne feront que s’améliorer à mesure qu’ils progressent sur la courbe technologique. Alors que les véhicules à combustion gaspillent beaucoup de leur potentiel énergétique en raison de la perte de chaleur et de leur inefficacité à transmettre l’énergie, les VÉ entraînent peu de pertes de transmission d’énergie et produisent très peu de chaleur. Contrairement aux véhicules à combustion, les véhicules électriques produisent très peu de pollution locale. Attendez-vous à ce que les villes, les États et les pays qui luttent pour réduire les polluants atmosphériques toxiques tels que les oxydes d'azote, l'ozone, le monoxyde de carbone et les particules poussent de plus en plus l'électrification des véhicules.
Scooter électrique en covoiturage emmy
De plus, les véhicules électriques offrent un «facteur d’amusement» considérable . En raison de leur transmission directe de puissance, ils accélèrent beaucoup plus rapidement que les véhicules à combustion comparables. En raison de leur centre de gravité beaucoup plus bas, ils sont également moins susceptibles de sortir d’une courbe ou de se renverser.
Dernier point mais non le moindre, les VÉ génèrent beaucoup moins de nuisances sonores que les véhicules à combustion. Préfèreriez-vous vivre à côté d’une route très fréquentée avec seulement des VÉ ou avec des moteurs bruyants qui agressent constamment vos oreilles? Les entreprises privées et leurs politiciens ont dépensé beaucoup d’argent et d’énergie pour prévenir, ou du moins retarder, l’électrification des véhicules, bien qu’il soit clair pour les observateurs avertis que l’électrification des véhicules à grande échelle est inévitable. Avec des entreprises visionnaires telles que Tesla prouvant déjà que les véhicules électriques peuvent être aussi bons, voire meilleurs, que les véhicules à moteur à combustion interne, ce n'est qu'une question de temps avant que tous les constructeurs automobiles se lancent dans la production en série de véhicules électriques. Ce n’est pas un hasard si Motor Trend a désigné la Tesla Model S «la voiture la plus influente de l’année» . Ne soyez pas surpris de voir bientôt les VÉ devenir dominants dans les prix «Voiture de l'année» de pratiquement tous les magazines automobiles. Daily Kos
Contribution: André H. Martel
La marque de luxe Cadillac de General Motors lance un nouveau véhicule tous les six mois, y compris ce que le constructeur présente comme un nouveau produit qui fera ses débuts au Salon international de l’auto de New York le mois prochain.
Alors que le chef de la marque, Steve Carlisle reste vague sur le futur du modèle, Cadillac semble vouloir passer de la berline traditionnelle à une gamme en pleine expansion de véhicules utilitaires multi segments comme le modèle XT6, qui a fait ses débuts aux États-Unis au Salon international de l’auto de Detroit en janvier.
Les ventes de véhicules utilitaires de plus en plus recherchés par les consommateurs américains sont essentielles à la renaissance du constructeur automobile. Les camionnettes, les VUS et véhicules multi segments représentent actuellement environ 70% de toutes les ventes de véhicules aux États-Unis et les véhicules multi segments seulement représentent environ 40% du marché. Ils offrent la commodité et la capacité de transport d’un VUS et une douceur de conduite.
À long terme, Cadillac espère surfer sur une autre vague émergente: le passage du moteur à combustion interne à la propulsion électrique. Le premier de ses modèles entièrement électriques, un véhicule multi segment, a été dévoilé au Salon de l’auto de Detroit et devrait être mis en production dès 2022,selon Carlisle. Initialement, la gamme 100% électrique de Cadillac sera produite conjointement avec sa gamme de produits à essence. Il a déclaré que les véhicules électriques, ou BEV, commenceraient à remplacer les modèles conventionnels d’ici quelques années et que ces modèles électriques connaitraient une progression rapide. Cadillac n’est cependant pas le seul constructeur de luxe à vouloir s’électrifier. Il y a bien sûr Tesla , qui a dévoilé son propre multi segment compact électrique la semaine dernière. Jaguar a récemment lancé son propre multi segment électrique , l’I-Pace, et Audi s’apprête à lancer son premier et en prévoit deux BEV supplémentaires dans les prochaines années. Même Porsche a présenté des plans pour trois modèles électriques d’ici 2022, comme toutes les autres marques haut de gamme qui désirent faire leur marque. Le Canadien d’origine Carlisle a reconnu qu’il s’agirait d’un marché de la voiture électrique extrêmement concurrentiel. Tous les véhicules dits électriques, hybrides, rechargeables et BEV représentaient moins de 5% du marché automobile américain combiné, en 2018.
Cadillac n’a pas spécialement bien performé sur son marché domestique ces dernières années. Les ventes aux États-Unis ont atteint un sommet post-récession de 182,543 véhicules en 2013 et ont glissé à 154,702 véhicules l’an dernier. Cependant, chez Cadillac, on considère que la demande était en réalité positive, alors que le marché américain des voitures de luxe enregistrait une baisse de 2,6%.
Le nouveau XT6 n’arrivera sur le marché que plus tard cette année, mais le multi segment XT4, a créé un impact positif: le modèle compact, désormais n ° 1 dans son segment, délogeant le RDX d’Acura. Les nouveaux modèles devraient aider Cadillac à augmenter ses ventes considérablement aux États-Unis cette année. Cadillac travaille également à la mise à jour de ses deux nouveaux multi segments, le XT5 de taille moyenne et l’énorme Escalade, tous deux destinés à être lancés au cours des 12 prochains mois. Alors que la gamme de véhicules utilitaires Cadillac a connu une croissance rapide, elle abandonne les modèles de berlines et de coupés tels que l’ATS compact et la CT6. Cependant, la division de luxe de GM reste très attachée aux berlines, a déclaré Carlisle. Deux nouveaux modèles à quatre portes, le compact CT4 et le plus grand CT5, sont en développement. L’usine de Detroit est l’une des trois usines d’assemblage de GM qui devaient fermer ses portes cette année, mais elle restera ouverte au moins jusqu’en janvier car la division envisage l’option de continuer d’y produire des berlines. La CT6 s’est révélée être un véhicule recherché sur le plus grand marché national de Cadillac : la Chine. Les ventes dans ce pays, ainsi que la demande sur une douzaine d’autres marchés régionaux ont permis à Cadillac d’enregistrer ses meilleurs chiffres de vente depuis 1978, soit 382,184 véhicules. La Chine est l’une des principales raisons pour lesquelles Cadillac pousse de manière si agressive vers l’électrification. Les nouvelles règles du gouvernement sur les véhicules énergétiques ont déjà conduit le pays à devenir le plus grand marché au monde pour les véhicules rechargeables. Et tandis que l’ administration Trump est prête à réduire les normes d’émissions et de consommation d’essence, l’Europe et d’autres marchés clés resserrent leurs normes. En intégrant le monde des véhicules électriques, Cadillac se donne de nouvelles opportunités pour compétitionner dans des secteurs où elle est peu présente, voire inexistante. Dans sa nouvelle stratégie Cadillac mettra l’accent sur la technologie des véhicules autonomes. Son système Super Cruise, qui permet une utilisation prolongée en mains libres sur les autoroutes a été reconnu par l’industrie. Il est actuellement disponible uniquement sur la CT6, mais avec un taux de commercialisation de berlines qui a augmenté d’environ 50% ces derniers mois, le constructeur cherche à l’étendre au reste de sa gamme le plus rapidement possible. Avec de nouveaux produits et de nouvelles technologies, les responsables de Cadillac se disent confiants d’avoir enfin un élan positif. Mais la division qui s’est longtemps identifiée comme étant une référence mondiale devra travailler dur pour respecter ce leitmotiv. CNBC.com
Contribution: André H. Martel
Ce n’est pas tout de développer de nouveaux véhicules électriques (BEV), il faut aussi les vendre. S’étant concentré sur l’acquisition des matières premières pour la fabrication de batteries lithium-ion et après avoir développé des normes de production exceptionnelles dans son usine d’assemblage à Fremont, en Californie, Tesla devrait maintenant se concentrer sur les ventes.
Le plus gros obstacle aux ventes de BEV dans le monde entier a été l'intervention des gouvernements sur les marchés. Les crédits d'impôt aux États-Unis sont basés sur le volume et, les deux plus gros vendeurs de BEV du pays, GM et Tesla, dépassant déjà le seuil des 200,000 unités causant une augmentation des prix. Le gouvernement de la Chine, de loin le plus grand marché de véhicules électriques au monde, réduirait d'un tiers les subventions en 2019 et les éliminerait complètement en 2020. L'Europe de son côté est éparpillée en matière de subventions. De plus, quand il est question du succès des ventes de BEV en Norvège en raison de fortes subventions gouvernementales, rappelez-vous que la population de la Norvège est inférieure à celle de New York.
Ainsi, si les subventions diminuent en 2019 pour tous les BEV en Chine et pour Tesla et GM aux États-Unis on se serait attendu à une nette progression des ventes au dernier trimestre de 2018 et à une baisse marquée de ventes en 2019. C’est exactement ce qui se passe sur le marché mondial. En règle générale, les consommateurs sont clairvoyants et les acheteurs d’autos ont tendance à être attentifs aux prix. Les analystes de Wall Street commencent à prévoir une forte baisse des livraisons de Tesla au premier trimestre de 2019. Adam Jonas de Morgan Stanley a prédit cette semaine que Tesla ne livrera que 48,000 unités au premier trimestre. Un autre analyste a abaissé son estimation à 74,700. Il semble évident pour ces spécialistes que les livraisons de Tesla, qui s’élevaient à plus de 90,000 unités au quatrième trimestre, pourraient constituer un sommet à court terme. Alors que le crédit d’impôt fédéral américain accordé aux modèles Tesla est sur le point de diminuer de nouveau pour atteindre 1,875 dollars le 1er juillet, la société ne cesse de faire face à des hausses de coûts de production préjudiciables. Suite à la baisse des subventions, Tesla a coupé les prix deux fois en huit semaines, puis les a relevés de 3% cette semaine. L'augmentation la plus récente des prix est une tentative flagrante visant à amener les consommateurs à acheter leur véhicules avant que cette augmentation ne prenne effet le 18 mars permettant d’augmenter ainsi le nombre des livraisons du premier trimestre de 2019. Par contre, si Tesla se retrouvait avec beaucoup de commandes en main, il deviendrait difficile de livrer la marchandise en moins de trois semaines. Serait-il possible qu’une grande partie de la demande du Model 3 se soit réalisée au quatrième trimestre de 2018. En Chine, la baisse des ventes de BEV a été frappante. Les consommateurs chinois se sont clairement précipités pour acheter des BEV au quatrième trimestre, et la progression était tout aussi évidente que pour Tesla aux États-Unis. Les ventes de BEV en Chine ont totalisé 104,577 en novembre mais sont passées à 72,175 en janvier. Le mois de février est un mois de ralentissement des ventes de biens de consommation en Chine en raison du Nouvel An lunaire et des vacances associées à cet évènement. Pour le marché Chinois, dans son ensemble, les ventes totales de véhicules de tourisme à énergies nouvelles y compris les hybrides et les hybrides rechargeables ont atteint 159,751 unités en décembre et en février, ce chiffre est tombé à 50,783 unités. Donc, les ventes de voitures électriques aux États-Unis et en Chine ont considérablement diminué au cours des deux premiers mois de 2019. Il ne semble pas que le Congrès américain planifie de nouvelles subventions. En outre, il faut bien se rendre compte que les réductions de subventions BEV du gouvernement chinois visent à éliminer les acteurs les plus faibles du marché, une tactique similaire à celle utilisée par le même gouvernement pour restructurer son industrie sidérurgique nationale. Alors que les moteurs diesels, qui représentent encore plus du tiers du marché européen, sont sur le point d’être éradiqués, les manufacturiers automobiles se sont tournés vers une nouvelle cible. La part de marché d’environ 75% de Tesla sur le marché américain des véhicules BEV devient une cible attrayante pour des acteurs aussi importants que GM, Ford et VW. Les ventes de la Nissan Leaf, probablement le meilleur produit de sa catégorie, jusqu'à la venue du Model 3 à 35,000 USD ont chuté à des niveaux précaires aux États-Unis. Nissan a vendu 853 Leaf en Amérique en février. On ne peut malheureusement savoir combien de Chevrolet Bolt ont été vendues en février car la société a cessé ses rapports de ventes mensuels. De plus, la Bolt et la Volt ainsi que la Leaf et le Model 3 et S de Tesla sont des berlines classiques. C’est un modèle qui a perdu une grande part de marché au profit des SUV et des véhicules utilitaires multi segments depuis 25 ans. Les gestionnaires de la banque Morgan Stanley estiment que Tesla disposera d’un flux de trésorerie disponible négatif de plus d'un milliard de dollars au premier trimestre qui pourrait mettre les finances de l’entreprise encore à risque. Les autres constructeurs automobiles ne sont toujours pas parvenus à trouver le meilleur compromis pour un consommateur de BEV. Une industrie toujours en développement qui n’a pas encore réussi à solutionner ses incertitudes. Ne faut surtout pas lâcher car l’avenir est définitivement électrique! Forbes Forbes
Contribution: André H. Martel
Que sera l'avenir de l'industrie automobile?
Camila Domonoske de NPR a récemment rencontré des experts de l’industrie pour obtenir leurs commentaires. Il s'avère que l'industrie automobile pourrait bientôt subir un changement de paradigme important, la transition des voitures à essence aux véhicules électriques. Le passage à l'électricité ne serait pas simplement un objectif écologique ni une réalité qui aiderait à lutter contre le changement climatique, c'est devenu une réalité économique, selon les analystes du secteur. "L'électrification, vous ne pouvez plus l'arrêter, elle est à nos portes", a déclaré Elmer Kades, directeur général de la société de conseil AlixPartners. "Nous connaissons des taux de croissance fantastiques, jusqu'à 50 et 60% au niveau mondial." Après tout, selon Tom Murphy, rédacteur en chef chez Wards Auto, qui s’est donné comme mission d’évaluer les meilleurs moteurs au monde, les véhicules électriques sont simplement amusants à conduire, grâce à leurs performances et à leur accélération instantanée, Ils sont agréables, ils sont silencieux et ils ont beaucoup de caractère."
Selon le chroniqueur automobile Dan Neil du Wall Street Journal, les véhicules électriques "sont des machines tellement supérieures aux machines qu'ils remplacent", que les consommateurs pourraient choisir de mettre fin à leur véhicules à essence bien avant la fin de leur vie utile. Un peu comme les téléviseurs à écran plasma qui n’ont n'a pas vu la fin de leur vie utile alors qu'ils ont été remplacés par les écrans LCD beaucoup moins chers, mais tellement plus performants.
Ci-dessus: Croissance projetée des modèles de voitures sans essence (Crédit: Thomas Wilburn, NPR ; Source: Wards Intelligence et LMC Automotive)
Néanmoins, le calendrier de la transition vers les voitures électriques continue d’être un sujet de discorde parmi les analystes. Felipe Munoz, analyste mondial chez JATO, prédit que l’on vendra plus de véhicules électriques que de véhicules classiques d'ici 2030. Bill Visnic, directeur de la rédaction à la Society of Automotive Engineers, est moins optimiste. Il prédit que les moteurs à combustion sont là pour rester encore un certain temps.
Mary Nichols, qui dirige le California Air Resources Board, reconnait que les moteurs à combustion interne ne vont pas bientôt disparaitre. "Nous ne pouvons pas toutes les transformer en jardinières ou en sculptures", dit-elle. "Donc, je pense que nous allons devoir leur fournir le nécessaire pour continuer à exister encore un certain temps." En fin de compte, il s’agit de savoir lesquelles des voitures électriques pourront concurrencer efficacement les prix des véhicules à combustion interne. On croit qu'à compter du milieu de la prochaine décennie, il sera possible de faire l’acquisition et d’opérer un VÉ au même prix ou meilleur marché qu’un véhicule à combustion interne."
Ci-dessus: le Model 3 de Tesla a dominé le marché mondial du BEV l'année dernière, dépassant de 50% son concurrent le plus proche (graphique: Bloomberg ; source: Jato Dynamics).
Tesla ne s’assoit pas sur ses lauriers. La société pourrait tirer ses marrons du jeu avec son Model 3 de base à 35,000 USD, le lancement prochain de son Model Y, et le dévoilement de son nouveau pick - up. David Reichmuth, ingénieur en chef à l'Union of Concerned Scientists, déclare: "Nous allons dans la bonne direction avec les voitures électriques, mais la question demeure : à quelle vitesse y arriverons-nous? Et en fonction des changements climatiques qui semblent s’accélérer, nous devrons activer le processus. "
EVANNEX
Contribution: André H. Martel
Uber a introduit une taxe pour financer la transition vers les véhicules électriques à Londres. Mais au dépend de qui? 21 millions de véhicules tout électrique supplémentaires attendus dans le monde d’ici 2030; Frito-Lay souhaite atteindre son objectif : émission zéro avec l’aide de Tesla, de BYD; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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