Volkswagen : une usine dédiée à la voiture électrique pour la Chine; Un propriétaire de taxi obtient le droit illimité d’utilisation du réseau de recharge de Tesla suite à une décision de la justice; Une étude laisse entendre que la production des batteries électriques pourrait minimiser les gains potentiels en émissions de gaz générés par les véhicules électriques; Porsche : la Taycan tout électrique n’est que le début; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
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Apple travaillerait sur des batteries pour voitures de course; Service incendie : Saint-Léon et Saint-Nazaire bien équipés; Cummins et Purolator testent un camion électrique à Ottawa; Taxis : les taxis noirs électriques londoniens arrivent à Paris; Deux autobus électriques Nova Bus à Vancouver dans le cadre du projet CRITUC; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Guerre commerciale avec les États-Unis: BMW investit 5,4 G$ en Chine; Voiture électrique Dyson: d’abord l’aérodynamisme et la batterie; La nouvelle norme que veut établir la Hyundai Kona électrique; Le Danemark veut éliminer les moteurs à combustion interne dès 2030; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Mondial 2018 : Renault EZ-Ultimo, la navette électrique premium; Car2Go va lancer 400 Smart électriques en autopartage à Paris; Batteries pour véhicules électriques: à la recherche d'une révolution technologique; La Californie rejette les directives sur les émissions de CO2 de l’agence de protection de l’environnement concernant la vente des automobiles; Une première mondiale: Un avion électrique à pile à hydrogène pour passager : L’ »Element One »;Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Tesla va-t-il survivre à l’offensive massive des grands constructeurs? L’Organisme SMUD s’est joint aux chefs de file américains pour lutter contre l’émission des gaz et coordonner l’évolution des solutions de transports éco énergétiques; Panasonic en avance sur l’installation de sa ligne de production de batteries à l’usine « Gigafactory 1» de Tesla; La compagnie chinoise BYD investit 5 millions USD pour ajouter un nouvel entrepôt aux États-Unis afin d’accroitre sa capacité de production d’autobus électriques; La compagnie Bollinger Motors, un start-up de véhicules électriques basée à New York introduit sur le marché un véhicule utilitaire 100% électrique: le Bollinger B1; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution: André H. Martel
Plus de 50 lancements mondiaux à l'AutoMobility LA 2018 du 26 au 29 novembre; Renault EZ-PRO : un concept de robot-livreur pour 2030; Croissance du programme d’autopartage de véhicules électriques aux États-Unis; Aston Martin donne un avant-goût de la Rapide E, son tout premier véhicule électrique; Le VUS PSA DS 3 Crossback électrique pourrait être bientôt disponible en Amérique; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Un Danois invente une batterie solaire qui se recharge en 1 minute; Le Parti québécois souhaite créer une plateforme pour favoriser l’autopartage; Dyson construit un circuit d’essai pour ses véhicules électriques; Peugeot 208 électrique : un design conforme aux versions classiques; Les services de transport sur demande de Daimler sont utilisés par 24.4 millions de clients; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
Dongfeng Nissan débute la production de la Sylphy inspirée de la Nissan Leaf; La semaine dernière, 19 villes se sont engagées à ce que tous les nouveaux édifices soient à zéro émission de carbone d’ici 2030; Toyota investit 500 millions dans la voiture autonome d'Uber; Les scientifiques de l’université d’État de Pennsylvanie ont développé une cellule de batterie au lithium plus efficace; Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus. Bonne lecture!
Contribution : André H. Martel
Saint-Jérôme participe à un projet pilote en collaboration avec l’IVI; Le Québec est-il en mesure de profiter du boom des métaux pour les batteries ? Essai Hyundai Kona 64 kWh; Où se situe l’industrie des véhicules électriques présentement? Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : André H. Martel
BYD lance un camion de livraison aux États-Unis; Tesla domine les ventes de véhicules électriques au Canada; Coupe du Monde : les Bleus sur les Champs Elysées en bus électrique; La course à la batterie idéale est lancée en Chine; Karma Revero 2018 : renaissance.
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Contribution : André H. Martel
Vivre en mode hybride; De nouvelles stations de recharges sur les autoroutes faciliteront la motorisation électrique en Colombie Britannique; L’auto allemande prend le virage chinois; Le prix de l’essence pourrait doubler d’ici 2020, dynamisant ainsi les ventes de voitures électriques; Le groupe EVgo utilise des batteries de seconde main pour construire des bornes de recharge rapides. Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : André H. Martel
Karim Zaghib, directeur général du Centre d’excellence en électrification des transports et stockage d’énergie, estime que le Québec devrait se lancer dans la commercialisation de la «batterie solide» purement québécoise, avec des ressources minérales québécoises. Un tel projet pourrait améliorer, par le fait même, le «bilan humain» de la voiture électrique !
«Il est possible d’avoir une chaîne de production nourrie à 100% par les mines de lithium, de nickel, de cobalt et de cuivre du Québec. […] Dans les prochains cinq ans, je pense qu’on peut avoir une usine de construction de batteries, avec toute la chaîne de production au Québec», lance M. Zaghib au journaliste du Journal de Québec.
Chercheur québécois renommé, le docteur Zaghib fait partie des scientifiques les plus influents du monde. Lorsqu’il parle de la faisabilité d’un partenariat entre Hydro-Québec et le privé pour produire des batteries purement québécoises, c’est du sérieux. Le centre de recherche qu’il dirige pour Hydro-Québec a récolté 110 M$ depuis 2011 en redevance sur les brevets. Et selon M. Zaghib, l’aventure sera de plus en plus payante avec les années grâce à la longueur d’avance que ses équipes ont dans le domaine des batteries solides. Mais pour le chercheur, la société d’État ne doit plus se contenter de vendre ses brevets : «On veut commercialiser.» Des batteries fabriquées au Québec avec des ressources québécoises seraient non seulement profitables à l’économie québécoise, mais elles seraient aussi profitables au reste du monde en raison de leur empreinte écologique moindre… et encore plus en raison de leur empreinte humaine exemplaire.
Car on ne doit pas oublier que le modèle de production actuel de nos produits technologiques - particulièrement de nos voitures électriques - ferme les yeux sur des pratiques d’abus en matière de droits humains, la pointe de l’iceberg étant la chaîne d'approvisionnement en cobalt, en particulier en ce qui concerne le travail des enfants.
À lire absolument sur ces sujets, deux dossiers très bien documentés qui traitent de questions incontournables qu’on doit impérativement se poser dans notre quête de libération des énergies fossiles : Le Journal de Montréal Hydro-Québec veut se lancer dans la production de batteries <http://www.journaldemontreal.com/2018/05/14/hydro-quebec-veut-se-lancer-dans----la-production-de-batteries> Amnistie Internationale Voitures électriques : construites par le travail des enfants ? <https://www.amnesty.fr/responsabilite-des-entreprises/actualites/voitures-electriques-construites-par-le-travail-des-enfants> Sans mettre le feu à votre voiture électrique [ce qui ne règlerait en aucun cas le problème], vous aurez ensuite le loisir de militer sur ces deux fronts :
À bien y penser, ces deux batailles se rejoignent d’une certaine façon pour construire un avenir plus propre, plus durable et plus humain.
L’analyse de 1 382 mesures de batteries State of Health (SoH) Leaf Spy de 283 Leafs a détectée un déclin plus rapide pour les batteries de 30 kWh que celles de 24 kWh originales de Nissan Leafs.
Voici la grande leçon à retenir de cette analyse récente. Évidemment, il y a plus d’information, l’étude mentionne que : « Les Leafs de 30 kwh agées de 2 ans subissent un déclin médian de SoH de 9,9% par année. Ceci est un déclin trois fois plus rapide que le déclin de 3,1% des Leafs 24 kwh agées de 2 ans.» Du côté positif, l’étude suggère que l’utilisation fréquente des BRCC a eu très peu d’impact sur le SoH de la batterie. Comme conclusion, l’étude dit que le déclin des batteries de 24kwh est acceptable, mais suggère que le déclin des batteries de 30 kwh a un déclin trop rapide dans des paramètres normaux. Déclin du SoH de la batterie 24 kwh et celui de la batterie 30 kwh. Le point rouge est l’évaluation de Nissan du SoH après 5 ans.
ePrix de PUNTA DEL ESTE, Uruguay; Des «midibus» électriques à Montréal; La Chine a dans sa mire le lithium québécois : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Daniel Rochefort
Une nouvelle circule depuis le mois de janvier concernant une nouvelle méthode spectaculaire qui promet de prolonger les batteries lithium-ions et de révolutionner l’industrie… simplement par l’ajout d’une troisième électrode qui permet de réaliser une opération auquel personne n’avait pensé avant!
Voilà qui semble un peu trop beau pour être vrai, n’est-ce pas? Si on creuse un peu, on s’aperçoit que toute la couverture média fait référence à une mauvaise vulgarisation de l’article scientifique de ce chercheur indien. En effet, le concept de «drainage des ions lithium résiduels» ne fait absolument aucun sens!
En réalité la recherche expérimentale promue par le chercheur Rachid Yazami semble tirée de l’article suivant : <http://bit.ly/2GhBUvu>. Ça fait référence à une méthode de renversement du processus de dégradation des accumulateurs par surcharge, ce qui s’apparente au désulfatage par surtension des accumulateurs au plomb, qu’on appelle communément «déstratification». L’article des étudiants du docteur Yazami s'intéresse un champ de recherche peu exploré… en raison particulièrement du danger extrême lié à la surcharge d’une batterie lithium-ions… donc avant que les constructeurs de batteries installent un dispositif de surtension sur leurs accumulateurs, les poules risquent d’avoir des dents. La recherche scientifique reste fondamentale dans le développement d’innovations technologiques et on doit se garder de balayer du revers de la main les travaux des chercheurs. Mais il faut aussi se méfier des trop belles promesses. Dans le monde universitaire, les chercheurs compétitionnent dur partout autour du globe pour obtenir des fonds pour leurs recherches… ce qui mène souvent à des annonces prématurées où on privilégie le spectaculaire ! Quand ça a l’air trop beau, c’est souvent que ça l’est… Alors que les réserves de cobalt s'épuisent, LiCo Energy Metals annonce deux nouvelles mines5/12/2017
Le transport du futur risque fort d'être électrique alors que de nombreuses villes et pays dans le monde comptent interdire complètement les ventes de véhicules à combustion interne au cours des prochaines années. Mais le monde possède-t-il assez de matière première pour fabriquer les batteries?
Les VÉs perturbent l'ensemble de l'industrie automobile et font espérer que le monde a une chance de lutter contre les changements climatiques et de passer à de nouvelles technologies à zéro émission, comme les voitures électriques. Mais chaque nouvelle technologie a un côté sombre, et les voitures électriques ainsi que le stockage de l'énergie renouvelable générée pour les alimenter ne font pas exception. Le lithium-ion, produit par les plus grands constructeurs automobiles dont Tesla et qui constitue la plupart des batteries de VÉs, est fait à partir de cobalt dont la quantité est limitée. Le cobalt est un sous-produit de l'extraction du cuivre et du nickel et ne se trouve pas dans beaucoup d'endroits dans le monde. Un seul pays fournit l'essentiel de la demande mondiale de cobalt. Bloomberg a creusé la question et a découvert que 63 % du cobalt produit l'année dernière provenait de la République démocratique du Congo en Afrique centrale. La République démocratique du Congo est encore en train de récupérer d'une guerre civile meurtrière qui a laissé le pays en ruines il y a 15 ans, et avec le prix du cobalt qui a doublé à la Bourse de Londres au cours de la dernière année et avec la demande qui devrait grimper de 47 % par rapport à l'année dernière d'ici 2030 (Bloomberg), la situation est du moins précaire. Injecter des milliards de dollars dans une économie déjà instable, c'est courir après le désastre. Les consommateurs cherchent donc ailleurs des fournisseurs de cobalt plus fiables.
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Tesla n'a construit que 260 Model 3 en trois mois, un nombre record de 123 000 VÉs rechargeables ont été vendus à travers le monde en septembre, les républicains veulent éliminer le crédit d'impôt fédéral pour les VÉs aux États-Unis, l'opérateur de « la plus grande flotte de VÉs au monde » met en place un réseau de recharge, et Enevate revendique une nouvelle technologie de batteries permettant de recharger les VÉs en 5 minutes : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Trois fabricants de batteries en Corée du Sud investiront 2,3 milliards $ US d'ici 2020, un nouveau « train électrique sans rails » est testé en Chine, la Tesla Model 3 sous toutes ses coutures, Toyota explore les pneus sans air pour construire des VÉs plus légers, et Tesla ouvre une galerie non commerciale au Michigan : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Un article de la journaliste Anne Caroline Desplanques publié dans Le Journal de Montréal permet de découvrir le potentiel de l’usine Némaska Lithium, qui souhaite contribuer à la construction moins polluante et moins coûteuse de VÉs grâce à un lithium 100% québécois.
Comme le rappelle la journaliste, une étude récente d’Hydro-Québec a évalué que les VÉs étaient 25 % plus néfastes pour l’environnement lors leur construction que ceux à essence, en raison du poids des ressources minérales nécessaires à leur fabrication. C’est ici que l’entreprise minière québécoise Némaska Lithium, située à Shawinigan, souhaite entrer en jeu. Elle affirme pouvoir produire le lithium le moins polluant et le moins cher au monde, grâce à un procédé unique faisant appel à l’hydroélectricité. Un lithium qui serait ensuite impliqué dans la production de batteries plus vertes destinées aux véhicules électriques. Nemaska Lithium exploite un des plus importants gisements de spodumène de la planète, un minéral duquel est extrait le lithium. La mine est située sur le territoire de la Baie-James et le minerai est transformé à Shawinigan. Pour en savoir plus sur le procédé de production et son impact environnemental, de même que sur les perspectives d’avenir de la compagnie, vous pouvez lire l’article complet ici. Source : Le Journal de Montréal Contribution : Peggy Bédard
La dépréciation de la Tesla Model 3 expliquée en vidéo, Dyson, célèbre pour ses aspirateurs, offrira une voiture électrique en 2020, la flotte mondiale de Tesla atteindrait les millions au cours des prochaines années, et ABB et Northvolt s'apprêtent à construire la plus grande usine de batteries d'Europe : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Il y a tout ce qui faut dans le sol pour répondre aux besoins d'un avenir électrique. Ce sont les mines qui manquent.
À partir d'il y environ deux ans, les craintes d'une pénurie de lithium ont presque triplé les prix du métal, à plus de 20 000 $ la tonne, en seulement 10 mois en raison d'un pic dans le marché des VÉs, qui compétitionnaient soudainement avec les ordinateurs portables et les téléphones intelligents pour les batteries au lithium-ion. La demande pour le métal ne se ralentira pas de sitôt; au contraire, la production de voitures électriques devrait augmenter de plus de trente fois en 2030, selon Bloomberg New Energy Finance.
Rassurez-vous, il y a amplement de lithium sur la Terre. Les douze prochaines années utiliseront moins de 1 pour cent des réserves dans le sol, selon BNEF. Mais les fabricants de batteries auront besoin de plus de mines pour soutenir leur production, et ils devront les construire beaucoup plus rapidement que quiconque ne le pensait.
Les composantes d'une batterie au lithium-ion
BMW proposera 25 modèles électrifiés d'ici 2025 dont 12 tout-électriques, Jaguar vient de s'engager à fournir une gamme de véhicule entièrement électrifiée, Nissan fabriquera la nouvelle LEAF tout-électrique au Japon, aux États-Unis et au Royaume-Uni, et de nouvelles données suggèrent que les batteries de Tesla conserveront 80% de leur capacité au bout de 840 000 km : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
Voici un complément d'informations sur une des brèves du 1er août dernier.
Un cadre de Mazda, Robert Davis, a renchéri sur la position anti-VÉ de Mazda lors d'une convention d'un groupe de commerce du Michigan cette semaine, a rapporté Automotive News. Dans un séminaire, Davis a déclaré que la mort imminente du moteur à combustion interne est surévaluée, que les gouvernements ne devraient pas rendre les VÉs obligatoires et que les incitatifs pour VÉs devraient être éliminés.
Mazda ne fabrique actuellement aucun modèle électrique ou hybride rechargeable, bien qu'elle ait prétendu l'année dernière qu'elle envisageait d'offrir des VÉs en 2019 pour respecter les règlements de véhicules à zéro émission. Robert Davis était vice-président principal des opérations américaines pour Mazda jusqu'à ce qu'il soit réaffecté à un plus petit rôle plus tôt cette année. Davis a également mentionné l'opposition de Mazda à la notion de « voitures de conformité », un modèle à production limitée vendu uniquement sur certains marchés pour respecter les mandats des véhicules à émission nulle, afin de permettre à un constructeur automobile de continuer à vendre des volumes beaucoup plus élevés de véhicules à haute consommation. Il a déclaré que le but de Mazda est de rendre chaque voiture aussi économe en énergie que possible. Les moteurs à essence utilisés dans les voitures ont une efficacité thermique totale (c'est-à-dire combien l'énergie de l'essence est transformée en mouvement plutôt que gaspillée en chaleur ou en bruit) d'environ 20 à 30%. Les moteurs électriques ont une efficacité d'environ 90% et plus. Les deux perdent de l'efficacité si vous prenez en compte le « long tuyau d'échappement » du forage / expédition / raffinage de l'essence ou de la production / transmission d'électricité - environ un tiers de l'énergie est perdue dans le cas de l'essence et, avec l'électricité, le nombre varie considérablement. Dans l'ensemble, cependant, les VÉs sont beaucoup plus efficaces que les véhicules à essence, quelle que soit la source d'énergie utilisée pour les alimenter. L'avis d'Electrek Les commentaires de Davis peuvent être lus comme un résumé des arguments de la campagne de désinformation des frères Koch. Si vous le permettez, nous détruirons tous les arguments contre les VÉs un par un. Les « incitatifs » Tout d'abord, Davis a déclaré que le crédit d'impôt fédéral de 7 500 $ et tous les mandats de VÉs devraient être éliminés, laissant ainsi le gouvernement garder les 7 500 $ et l'industrie trouver le meilleur moyen de garder l'air le moins pollué possible, peu importe comment ces normes sont définies. Cette position ne reflète pas l'opinion de sa propre entreprise sur ces normes. Pas plus tard que le mois dernier, les groupes de l'industrie qui représentent presque tous les constructeurs automobiles (y compris Mazda, en tant que membre de JAMA) ont fait pression sur la Chine pour arrêter leur mandat de VÉs et, récemment, Mazda a également fait pression sur le gouvernement américain pour bloquer les futures normes d'émissions de carburant de l'EPA. Au-delà de ça, il est également très étrange qu'un dirigeant de l'industrie se prononce contre les incitations fiscales offertes à son industrie. Telle est l'opposition de Mazda aux VÉs, apparemment. Mais cela soulève un autre point : et si nous éliminons tous les incitatifs? Les voitures à essence bénéficient d'une énorme subvention sous forme d'externalités qui ne sont pas évaluées en terme de prix. Un rapport du FMI évalue la subvention totale de l'énergie sale dans le monde (dont l'essence représente une part importante) à 5,3 trillions de dollars par an. Une autre étude suggère que les coûts sociaux (santé, réchauffement climatique et autres) de la combustion de l'essence sont de 3,80 $ le gallon d'essence et de 4,80 $ le gallon de diesel. Si on assume que la voiture moyenne dure 150 000 miles (240 000 km) et qu'on la compare à l'efficacité moyenne de Mazda de 29,6 mile par gallon, la Mazda moyenne vendue aujourd'hui bénéficiera de 19 254 $ en « incitatifs » en n'ayant pas à payer le coût de la pollution qu'elle émet (3,80 $ X (150 000 / 29.6)). C'est bien plus que le crédit de 7 500 $ dont profitent les VÉs. C'est pourquoi le PDG de Tesla, Elon Musk, a affirmé à plusieurs reprises qu'il aimerait que tous les incitatifs soient éliminés, à la fois pour les VÉs et les véhicules à essence, et les voir concurrencer sur un terrain de jeu équitable, parce qu'actuellement, les incitations sont avantageuses pour les véhicules à essence, pas pour les VÉs. Le recyclage Davis mentionne également l'un des points de discussion préférés des gens qui sont contre l'environnement, qui consiste à profiter de l'ignorance du public sur la technologie de la batterie pour affirmer que les batteries au lithium-ion sont dangereuses à jeter. La raison pour laquelle ce travail de peur fonctionne pour le public est dû au fait que les batteries auxquelles les gens sont habitués, celles des véhicules à essence, y compris celles de toutes les Mazda, sont des catastrophes environnementales. Les batteries au plomb sont extrêmement dangereuses si elles ne sont pas éliminées correctement. Heureusement, il existe des programmes extrêmement efficaces qui ont réussi à atténuer cela, avec 99% (!) des batteries d'auto usagées qui sont recyclées (c'est pourquoi vous obtenez une réduction sur une nouvelle batterie lorsque vous remettez l'ancienne). Il est heureux que ces programmes existent, car la plupart des VÉs utilisent encore des batteries au plomb, à l'exception notable de la Tesla Roadster. Les batteries au lithium-ion, cependant, sont loin d'être aussi dangereuses. Contrairement aux batteries au plomb, les batteries au lithium-ion ne sont généralement pas considérées comme des déchets dangereux et la plupart des éléments sont considérés comme sûrs pour les incinérateurs et les sites d'enfouissement. En outre, si un programme de recyclage de batteries au plomb peut atteindre 99% d'efficacité avec un rabais de seulement 10 $ en échange du retour de l'ancienne batterie, on pourrait penser qu'un programme de recyclage de batteries au lithium-ion beaucoup plus grand et beaucoup plus coûteux, avec une réduction beaucoup plus importante pour retourner les piles usées (par exemple, le programme de remplacement de la batterie de Nissan pour la LEAF qui offre un rabais de 1 000 $ pour rapporter votre ancienne batterie), pourrait atteindre une efficacité similaire. Actuellement, il existe peu de programmes du genre : il n'y a pas beaucoup de batteries de VÉs existantes puisque la plupart des VÉs sont relativement nouveaux. Mais la Gigafactory de Tesla envisage d'intégrer le recyclage de la batterie, ce qui devrait être facile à faire puisqu'ils pourront assembler et démonter les batteries avec les mêmes machines. Ce serait plus efficace qu'une installation de recyclage conçue pour recycler tous les différents types de piles, ce qui explique pourquoi l'argument de Davis, qui affirme que les batteries de VÉs ne peuvent pas être recyclées aussi facilement que les batteries de téléphones cellulaires n'a aucun sens, surtout si Tesla utilise une taille de batterie standard qui est utilisée ailleurs dans l'industrie. Les émissions Le troisième point à défaire est l'argument du « long tuyau d'échappement » mentionné ci-dessus, que Davis souligne en disant que les VÉs ne sont pas à « émissions nulles » mais à « émissions à distance, ou émissions déplacées ». L'industrie polluante aime souvent prétendre que les VÉs polluent autant que les voitures à essence. S'il est vrai qu'il existe évidemment des émissions émises dans de nombreux types de production d'électricité, les VÉs sont plus efficaces que les voitures à essence, peu importe d'où provient l'électricité pour les alimenter. La Union of Concerned Scientists a produit plusieurs rapports à ce sujet, et les a mis à jour quelques fois pour montrer que les VÉs ne deviennent que plus propres à mesure que le temps passe. Dans une autre étude, l'Union a démontré que les voitures à essence ont eux-mêmes un « long tuyau d'échappement », puisque la production d'essence entraîne une baisse d'efficacité de 26%. Ainsi, les véhicules à essence de Mazda ont eux-mêmes beaucoup d'émissions « à distance ». Bien sûr, toutes ces émissions peuvent être complètement éliminées en plaçant des panneaux solaires sur le toit de votre maison, que de nombreuses entreprises offrent à un prix initial de zéro dollar et à un prix mensuel qui est plus bas que votre facture d'électricité actuelle, ce qui en fait un choix évident en particulier pour ceux qui ont un VÉ. Et puis, il y aura bientôt le toit solaire de Tesla. Les voitures de conformité L'opposition de Mazda aux voitures de conformité, que Davis soulève dans son discours, a du sens. Oui, il serait préférable de produire beaucoup d'automobiles efficaces en énergie au lieu de perdre de l'argent sur quelques voitures hyper efficaces et de continuer à polluer avec beaucoup de voitures gourmandes en essence. Et le paradigme actuel laisse les entreprises qui se concentrent sur des voitures performantes, telles que Tesla, profiter beaucoup moins des entreprises qui se concentrent sur des voitures inefficaces. Malgré que Mazda soit appelée le constructeur automobile le plus efficace en Amérique, j'inclue Mazda dans la dernière catégorie, celle des constructeurs industriels inefficaces. Selon les normes fédérales CAFE, l'économie moyenne de Mazda pour sa flotte de voitures particulières est de 41,9 et celle de Tesla est à 314,4. Mazda pourrait prétendre qu'il est facile pour Tesla d'atteindre ce nombre parce qu'elle ne vend que quelques véhicules de toute façon, mais les ventes de Mazda aux États-Unis s'élèvent à environ 300 000 (bien que ses ventes aient chuté l'année dernière sous le régime de Davis malgré l'augmentation des ventes d'automobiles américaines). Les ventes de Tesla seront probablement à peu près au même niveau au cours de la prochaine année ou deux, mais il est peu probable que leur score CAFE baisse au niveau de Mazda. Et cette comparaison avec Tesla renvoie à l'autre excuse qui est souvent faite pour Mazda, qui est que c'est un fabricant relativement petit et qu'il ne peut donc pas consacrer suffisamment de ressources aux groupes motopropulseurs avancés. Tesla est également un petit fabricant, plus petit que Mazda en ce moment en termes de ventes, et pourtant, elle semble n'avoir aucun problème à proposer des groupes motopropulseurs avancés et encore faire des voitures de manière rentable. Alors, que tu choisisses une excuse ou l'autre, Mazda, aucune d'entre elles ne fonctionne vraiment. Davis fait également référence aux commentaires de Sergio Marchionnne de Fiat, qui dit avoir perdu de l'argent sur la Fiat 500e, se plaignant qu'une autre raison pour laquelle Mazda ne fait pas de voitures de conformité est qu'il est absurde de forcer les fabricants à perdre de l'argent sur certains modèles simplement pour faire face à un obstacle réglementaire. Ce serait stupide, mais encore une fois, nous avons une comparaison avec Tesla, dont 100% des voitures sont conformes à la réglementation zéro émission, et pourtant elle parvient à avoir une des plus hautes marges brutes de l'industrie automobile. Conclusion Donc, Robert Davis, oui, nous « respirons tous le même air, et il est plus logique que chaque voiture soit aussi efficace qu'elle puisse l'être ». Donc, arrêtez d'être ridicule et commencez à faire des VÉs. Et cela vaut pour le reste de l'industrie aussi. La position de Davis n'est pas atypique de l'industrie, et de nombreux autres cadres souffrent du même niveau d'obstination à essayer de justifier la poursuite de leurs affaires habituelles. Mais le temps passe. L'avancement technologique et le progrès se produiront qu'ils soient à bord ou non. Mazda se révèle être sans pertinence si elle continue à miser sur les moteurs à combustion interne. Il se peut que cela ne se reflète pas dans le prochain rapport trimestriel (cependant, dans le cas de Mazda, avec la baisse des chiffres d'affaires dans une industrie en croissance, peut-être ce le sera), mais la tendance se poursuivra même si les cadres de l'industrie comme Davis gardent confortablement leurs têtes dans le sable alors que les ventes continuent de chuter.
L'Union européenne dit non aux quotas de voitures électriques, la Nissan Leaf nouvelle génération aurait un prix de base de 30 000 $ US pour ~ 260 km d'autonomie, Volkswagen considère Tesla comme un concurrent et une possible menace, et des détails sur la batterie de la Tesla Model 3 dévoilés : Voici un aperçu des actualités électromobiles de la journée. Pour augmenter la taille des images ou lancer une vidéo, vous pouvez cliquer dessus.
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Contribution : Naïma Hassert
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